Catégorie : Formation

  • SENEGAL-FORMATION / Bakel : quinze personnes, dont des agents de l’Etat, formées en informatique

    SENEGAL-FORMATION / Bakel : quinze personnes, dont des agents de l’Etat, formées en informatique

    Bakel, 21 avr (APS) – Quinze personnes, dont des agents de l’Etat et des étudiants, ont reçu, samedi, leurs diplômes en informatique, après quatre mois de formation au centre de formation professionnelle (CFP2) de Bakel, a constaté l’APS.

    ‘‘Nous sommes là pour célébrer les lauréats, après une formation de quatre mois en informatique avec des agents de l’administration, des enseignants et des étudiants’’, a expliqué Mamadou Lamine Badji, le directeur du CFP2.

    Les bénéficiaires ont été formés sur trois modules : Word, Excel et PowerPoint.

    ‘‘Ils sont au nombre de 15, dont 04 femmes. Ils ont senti le besoin d’être formés en informatique et ils nous ont sollicités’’, a expliqué M. Badji. Il a rappelé que le centre a pour mission de mener des formations initiales sur l’électricité, la climatisation, la maçonnerie, entre autres.

    Il précise qu’il s’agit de la troisième formation continue que le centre offre chaque année après avoir reçu des sollicitations dans certains domaines.

    Agent de l’administration pénitentiaire, l’infirmier major Ousmane Diomaye Diouf se réjouit d’avoir bénéficié de cette formation, qui lui a permis de renforcer ses capacités.

    ‘‘La formation m’a permis de renforcer mes capacités. Nous qui allons dans les missions des Nations unis, si vous n’avez pas une connaissance et une maîtrise de l’informatique, c’est quelque chose qu’on peut redouter’’, fait-il valoir.

    Il invite  ses camarades à redoubler d’efforts pour davantage renforcer leurs capacités, surtout en informatique. ‘‘Avec l’événement du numérique, si vous n’êtes pas bien formé dans l’informatique (…), on n’est pas loin d’un analphabète’’, justifie-t-il.

    AND/ASG

  • SENEGAL-PERSONNELS-GESTION / Un expert met en exergue le rôle du DRH dans le développement du capital humain

    SENEGAL-PERSONNELS-GESTION / Un expert met en exergue le rôle du DRH dans le développement du capital humain

    Dakar , 20 avril (APS) – Touba Fall,  expert et formateur en gestion des ressources humaines, a rappelé, samedi, à Dakar,  le rôle du directeur des ressources humaines (DRH) dans le  développement du  capital humain au sein de l’entreprise, invitant ses collègues à promouvoir le talent humain.

    « Le DRH doit être un gestionnaire du talent humain, c’est-à-dire qu’il doit contribuer à mettre en valeur les compétences de chaque agent de l’entreprise », a-t-il déclaré.

    Touba Fall présentait un module portant sur la typologie des compétences d’un DRG lors d’une cérémonie d’hommage au formateur en ressources humaines, Abdou Fouta Diakhoumpa.

    L’expert estime que le gestionnaire des ressources doit aussi être un agent de changement en étant un pionnier dans tout ce qui concerne le changement au niveau de l’entreprise. ‘’Il doit être consultant interne. Cela veut dire qu’on ne peut rien faire sans associer en amont comme en aval le gestionnaire des ressources’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Un DRG doit avoir des compétences liées au rôle de régulateur chargé de l’application des politiques. C’est-à-dire dire à l’interne, le DRH doit être le soutien de tout ce qui se fait par rapport a toute politique de l’entreprise’’, a-t-il ajouté.

    Cette rencontre entre gestionnaires des ressources humaines, initiée par le groupe DRH Sénégal, a été également une occasion pour rendre hommage à Abdou Fouta Diakhoumpa, ancien inspecteur du travail et formateur émérite pour services rendus à plusieurs générations d’étudiants et professionnels dans le domaine des ressources humaines.

    ‘’Je suis formateur depuis au moins 44 ans en gestion des ressources et droit du travail. Je ressens beaucoup de bonheur et de joie pour ce bel hommage au formateur que je suis’’, a réagi M. Diakhoumpa lors de la cérémonie.

    ‘’Abdou Fouta Diakhoumpa est un exemple dans la fonction GRH au Sénégal. Il est très généreux aussi dans le partage du savoir envers ses étudiants et autres professionnels’’, a salué pour sa part Eugénie Augustina Diouf, une de ses anciennes étudiantes devenue DRH de profession.

    Le Groupe GRH Sénégal a été créé par Abdou Fouta Diakhoumpa pour faciliter un échange continu entre professionnels en gestion des ressources humaines au Sénégal.

    ABD/ASG

  • SENEGAL-UE-GENRE / Kaolack : des femmes transformatrices formées en marketing digital et en vente en ligne

    SENEGAL-UE-GENRE / Kaolack : des femmes transformatrices formées en marketing digital et en vente en ligne

    Kaolack, 19 avr (APS) – Une trentaine de femmes issues de quinze organisations de la zone centre  évoluant dans la transformation et la commercialisation des produits agroalimentaires ont été formées pendant trois jours en marketing digital et en vente en ligne, à Kaolack (centre), a constaté l’APS.

    Ce programme est une réponse numérique face aux différentes crises actuelles qui touchent les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’économie, spécialement en appui aux microentreprises, a expliqué Stefano Amekoudi, coordonnateur de Direcct, un programme financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par l’Agence belge de développement (ENABEL).

    Mis en œuvre par ENABEL, il  »accompagne la transformation digitale des microentreprises dans le Sine-Saloum », a-t-il précisé. Il a ajouté qu’il a été mis en oeuvre avec les partenaires  »un accompagnement sur trois mois » au profit de  »200 microentreprises dans cinq régions du centre du pays’’.

    Il s’agit des régions de Thiès, Diourbel, Fatick, Kaolack et Kaffrine, l’objectif étant de permettre de s’approprier les outils numériques pour améliorer leur résilience et leur croissance, a précisé M. Amekoudi.

    ‘’Au terme de cette activité, il nous a paru qu’il manquait une approche genre plus centrée sur les femmes. Et le numérique participe à une inclusion financière et économique des femmes en milieux rural et urbain’’, a-t-il fait remarquer.

    ‘’Nous sortons de trois jours de formation pratique et théorique, de renforcement de capacités et de compétences que nous associons à tout un ensemble de dispositifs, en plus de ces outils numériques–des tablettes et des smartphones– qui leur ont été octroyés, pour leur permettre de mettre en œuvre toutes les compétences qu’elles ont acquises’’, a-t-il soutenu.

    Les femmes bénéficiaires de cette formation vont avoir droit à un ‘’accompagnement individualisé’’ pour les aider, à travers un coaching, à mettre en place leurs stratégies de marketing et de communication, à développer leurs plans de publication sur les réseaux sociaux, à choisir les bons outils qui permettront à leurs activités de décoller.

    Il est prévu, pour ces femmes, un accompagnement à la mise en place d’outils de visibilité, en mettant à leur disposition une équipe de graphistes et de spécialistes de la communication visuelle pour développer et améliorer leurs outils de visibilité, notamment leurs logos, les kakémonos ou les banderoles qu’elles utilisent pour participer notamment à des foires.

    ADE/ASG/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION / Louga: l’inspection d’académie confrontée à un faible accès des élèves aux structures préscolaires et scolaires   

    SENEGAL-EDUCATION / Louga: l’inspection d’académie confrontée à un faible accès des élèves aux structures préscolaires et scolaires   

    Louga, 18 avr (APS) – L’inspection d’académie (IA) de Louga (nord) est confrontée à une difficulté majeure liée à un faible accès des élèves aux structures préscolaires et scolaires dans l’élémentaire et le moyen secondaire et la formation professionnelle et technique,  a-t-on appris de source académique, jeudi.

     »Chaque programme a ses problèmes qui lui sont spécifiques, mais la difficulté qui traverse tous ces programmes, c’est le faible accès dans les structures préscolaires et scolaires, aussi bien pour le moyen que pour la formation professionnelle et technique  », a dit l’inspectrice d’académie (IA) de Louga, Penda Bâ Wone.

    Elle s’entretenait avec des journalistes à l’issue de la Revue annuelle conjointe du secteur de l’éducation et de la formation de la région de Louga.

      »Nous avons un faible taux de préscolarisation et de scolarisation au niveau de l’élémentaire. Le taux d’accès est faible dans le moyen secondaire générale comme dans celui de la formation professionnelle et technique », a-t-elle déploré.

     »Au niveau de la région de Louga, il y a des efforts à faire pour que les enfants soient inscrits à l’école et qu’ils y restent », a-t-elle expliqué.

     »C’est, pour nous, un grand défi et la priorité majeure que nous avons inscrit dans notre projet académique, est de voir comment trouver des solutions à ces problèmes qui rongent Louga, figurant  parmi les cinq académies les moins scolarisées du Sénégal », a-t-elle encore souligné.

    A ces difficultés, selon elle,  s’ajoutent « un ratio d’enseignants jugé très faible et un nombre d’inspecteurs très minime par à la demande ».

    Elle a rappelé que le rôle majeur des inspecteurs est de s’occuper du contrôle, d’accompagner et d’encadrer les enseignants du moyen secondaire dans leurs pratiques professionnelles pour qu’ils puissent booster les performances des élèves.

    Penda Bâ Wone a avancé que  »si le ratio d’enseignants est faible nécessairement le niveau d’encadrement sera aussi faible, et ça va se ressentir au niveau des performances dans nos écoles ».

     »C’est pourquoi, nous voulons que le nombre d’inspecteurs soit revu à la hausse pour qu’on puisse ensemble résoudre ce problème de l’académie de Louga », a-t-elle lancé.

    DS/AB/ASB

  • SENEGAL-FORMATION-APPUI / La Ville de Thiès porte à plus 1.000 les bourses scolaires octroyées cette année

    SENEGAL-FORMATION-APPUI / La Ville de Thiès porte à plus 1.000 les bourses scolaires octroyées cette année

    Thiès, 17 avr (APS) – La mairie de la ville de Thiès a octroyé 831 nouvelles bourses de formation à des élèves et étudiants, portant cette année à 1.089 le nombre de bénéficiaires, compte tenu des 258 cas de renouvellement, a indiqué, mercredi, le maire Babacar Diop.

     »Pour l’année en cours (2024), nous avons enrôlé 831 nouveaux bénéficiaires, plus 258 demandes de renouvellement de l’année dernière (soit un total de 1089 bourses) pour un montant de 208.780.655 FCFA », a notamment dit le maire.

    Il prenait la parole lors d’une cérémonie de signature de conventions avec les 30 établissements agréés de la ville, devant accueillir ces boursiers.

    Présidée par le gouverneur de la région, Oumar Mamadou Baldé, cette cérémonie avait aussi enregistré la présence de bénéficiaires, de parents, de chefs d’établissement, de chefs de services techniques, dont l’inspecteur d’Académie.

    Les élèves étudiants attributaires de ces bourses sont inscrits pour des formations professionnelles et techniques diplômantes, dans des filières aussi diverses que l’électricité, la couture, l’hôtellerie, les multimédias, le journalisme, la communication, le marketing, la plomberie, la mécanique, l’agriculture, la santé, entre autres.

    Le maire de Thiès s’est dit  »fier » de lancer la deuxième édition de ce programme de bourses scolaires municipales, qui, selon lui, vise à  »soutenir les étudiants et les apprenants de tous les âges et de toutes les classes dans leur quête perpétuelle de connaissances et de compétences ».

    Il a précisé que ces bourses  »ne sont pas seulement destinées à réduire les obstacles financiers à la formation, mais aussi à encourager l’excellence académique, l’innovation et le leadership ».

    C’est, a-t-il précisé, une façon de  »donner à chacun la chance de réaliser ses rêves et de faire partie des futurs dirigeants et innovateurs de notre ville,  de notre région, de notre pays et de notre continent ».

     »Durant l’année académique 2022-2023, la mairie de Thiès avait offert 651 bourses, pour une enveloppe de 101.972.625 FCFA », soit 68% des dossiers reçus, a-t-il rappelé.

    La Ville de Thiès se fixe comme objectif de porter l’enveloppe dédiée aux bourses scolaires à 500 millions de FCFA avant la fin du mandat de l’actuelle équipe municipale, a-t-il dit. Elle envisage aussi, selon Babacar Diop, d’offrir des bourses d’excellence à des étudiants pour qu’ils aillent poursuivre leurs formations à l’étranger.

    Le gouverneur a instruit l’inspecteur d’académie d’assurer un contrôle de l’utilisation de ces ressources par les établissements agréés.

    Saluant cette  »belle initiative » du maire de Thiès, le gouverneur Baldé, qui se veut un  »militant de la formation de nos ressources humaines », appelées à conduire le développement du pays, a souligné que  »le futur contexte mondialisé auquel les enfants sont en train d’être préparés »,  »sera marqué par une complexité grandissante et des changements aussi rapides qu’imprévisibles ».

     »Le monde qui sera le vôtre sera une machine impitoyable qui laissera de côté tous ceux qui n’ont pas bénéficié de la formation la plus adéquate », a-t-il souligné, réitérant une déclaration qu’il avait faite lors de son installation en tant que gouverneur de Thiès.

    Pour lui, l’octroi de ces bourses contribue à la mise en œuvre de l’équité et à l’égalité des chances, un vœu exprimé par tous les documents de politique économique et social du gouvernement du Sénégal.

    Mamadou Ndiéguène, directeur de l’Institut panafricain de journalisme (IPAJ), basé à Thiès, a vanté cette démarche de l’autorité municipale, qui est  »la bienvenue », puisqu’elle offre à la jeunesse une opportunité de se former. Surtout que beaucoup de jeunes n’ont pas les moyens de se payer une formation, a-t-il dit.

    Selon lui, sur la trentaine de boursiers qui ont été orientés vers l’IPAJ, il y a des professionnels de l’information et de la communication en activité qui n’avaient pas encore été formés.

    ADI/ASB/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Bakel : des villageois formés sur l’ensemencement et la restauration des terres

    SENEGAL-AGRICULTURE / Bakel : des villageois formés sur l’ensemencement et la restauration des terres

    Bakel, 16 avr (APS) – La compagnie belgo-africaine à vocation sociale ‘‘Hommes et Terre’’ dispense depuis mardi une formation de deux jours, sur l’ensemencement et la restauration des terres dégradées au profit de villages du département de Bakel, a constaté l’APS.

    « Nous sommes là pour faire une formation avec nos partenaires qui sont les villages du département de Bakel, sur l’ensemencement des terres : expliquer la manière d’ensemencer pour avoir de bon résultats’’, a déclaré Maimouna Ba, assistante forestière à « Hommes et Terre ».

    Elle signale que de nombreux hectares de terres sont dégradés dans le département Bakel. Une situation causée par l’action anthropique, ‘’dont les feux de brousse, le surpâturage, la déforestation’’ mais aussi et surtout par ‘’l’avancée du désert’’.

    ‘’Hommes et Terre’’ œuvre selon elle à ‘’la restauration des terres à grande échelle’’. La compagnie laboure et sème sur des terres en réalisant des demi-lunes pour la rétention de l’eau de pluies.

    Plusieurs participants venus des villages du département de Bakel prennent part à la formation.

    ‘‘Nous avons les matériels, le financement, mais la main d’œuvre c’est eux. Nous avons besoin des terres et ce sont les partenaires qui peuvent nous en fournir en suivant les procédures d’acquisition notamment’’, explique l’assistante forestière.

    Au terme de la formation, les bénéficiaires doivent être aptes à restaurer les terres dégradées.

    Active au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal, ‘‘Hommes et Terre’’ dispose d’un bureau à Thiès et Bakel. Depuis 2020, l’entreprise a déjà labouré 7.000 hectares sur un objectif de 20.000 hectares depuis Octobre 2020.

    AND/ASG/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITE-ATTENTES / Dépolitisation de l’espace universitaire, logements, conditions d’études : des priorités pour les étudiants de l’UCAD

    SENEGAL-UNIVERSITE-ATTENTES / Dépolitisation de l’espace universitaire, logements, conditions d’études : des priorités pour les étudiants de l’UCAD

    Dakar, 9 avr (APS) – Dépolitisation de l’espace universitaire, amélioration des conditions d’études et logements sont des questions sur lesquelles des étudiants de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) disent attendre beaucoup du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

    Avec El Hadj Abdourahmane Diouf aux commandes du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, un pur produit de l’université sénégalaise, ils espèrent se « faire entendre par quelqu’un qui connaît le milieu pour l’avoir fréquenté avec son lot de réalités ».

    Aussi les étudiants rencontrés par le reporter de l’APS exposent-ils volontiers les défis auxquels il devra face une fois installé dans ses nouvelles fonctions.

    Pour Ousseynatou Baldé, étudiante à la faculté de médecine, pharmacie et d’ontologie, les étudiants attendent du nouveau ministre « des changements notoires » dans la plus grande université du pays.

    Assise sur un banc dans un jardin botanique situé près du rectorat, les yeux rivés sur son cours, la jeune étudiante plaide pour « l’érection de nouveaux amphithéâtres et le renforcement des équipements dans les laboratoires de sa faculté ».

    A cause d’un déficit de matériels dans les laboratoires, les étudiants trainent des lacunes dans leurs travaux pratiques, déplore Fatou Ndiaye, une camarade de faculté d’Ousseynou Baldé, assise non loin de là.

    On fait « trop de théorie et pas assez de pratique en faculté de médecine et c’est dommage », fustige-t-elle, les bras croisés, des documents de cours posés sur ces genoux.

    Ahmidou Dramé, étudiant en master 2 à la faculté des sciences politiques et juridiques, pense que l’Etat doit non seulement augmenter la capacité d’accueil de l’université, mais aussi « privilégier les formations qualificatives en adéquation avec les besoins du secteur privé ou le marché de l’emploi ».

    Le rétablissement d’un calendrier académique normal (octobre-juin) est aussi une demande pressante sur laquelle Abdourahammane Diouf devra se pencher rapidement, selon l’étudiant.

    Une préoccupation qui épouse celle d’Ababacar Mbathie, étudiant à la faculté des sciences juridiques et politiques. Il estime qu’Abdourahammane Diouf doit surtout œuvrer à « la restauration du calendrier universitaire dont l’irrégularité ne profite pas » aux étudiants.

    Le jeune étudiant rencontré dans le jardin du rectorat alerte par ailleurs sur les retards de paiement des bourses, source récurrente d’échauffourées entre étudiants et forces de l’ordre.

    La question de l’hébergement est aussi une préoccupation centrale pour les étudiants de l’UCAD.

    « Je quitte la banlieue tous les jours pour venir ici à l’université, et c’est très difficile avec les bouchons », indique Mame Diarra Sarr, étudiante à la faculté des sciences et techniques.

    « A cause des embouteillages, il arrive que nous rations les cours et les professeurs ne sont pas parfois compréhensibles », déplore-t-elle sous le regard approbateur de ses camarades, assises sous un arbre, dans l’enceinte de la faculté de droit.

    Son camarade de faculté, Bamba Niang, appelle le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation à veiller à ce que l’attribution des quotas de logement profite aux plus méritants.

    « Nous remarquons que le quota social est plus considérable. Les délégués des amicales s’attribuent plus de chambres au détriment des autres ayant-droits », dénonce le porte-parole du Mouvement des étudiants de l’UCAD.

    Le jeune syndicaliste invite par ailleurs la tutelle à « dépolitiser l’espace universitaire », insistant sur le fait que c’est la politique qui est à l’origine de certaines crises à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Une préoccupation que partage sa camarade Fatou Kiné Diallo, étudiante en troisième année de pharmacie.

    « On est resté neuf mois sans apprendre. Mon souci majeur, c’est que l’université ne soit pas impliquée forcément dans les activités politiques », lance-t-elle.

    Formé vendredi par le Premier ministre Ousmane Sonko, le premier gouvernement de l’ère Bassirou Diomaye Faye compte 25 ministres et cinq secrétaires d’Etat.

    BB/ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION /  CCAK de Touba : démarrage des enseignements dans deux nouvelles UFR et un Institut dédié aux langues

    SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION /  CCAK de Touba : démarrage des enseignements dans deux nouvelles UFR et un Institut dédié aux langues

    Touba, 3 avr (APS) – Deux nouvelles Unités de formation et de recherches (UFR) et un Institut dédié aux langues et aux métiers du livre du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK) de Touba (centre) ont démarré les enseignements, a constaté l’APS, mercredi.

     »Nous allons vers d’autres filières à travers l’ouverture de deux UFR, notamment  l’UFR des métiers et technologie et l’UFR des sciences agronomiques et de la technologie alimentaire et d’un Institut dédié aux langues et aux métiers du livre’’, a dit,  Mor Faye, coordonnateur et président du conseil académique du CCAK.

    Il intervenait lors de l’amphithéâtre de rentrée académique des étudiants des deux UFR et de l’Institut. Le président du CCAK, Ahmadou Badawi Mbacké et le secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANAQ-Sup), le professeur Lamine Guèye, ont participé à cet événement.

    Plusieurs représentants du corps professoral, des étudiants et des dignitaires religieux ont pris part à la cérémonie.

    Mor Faye a indiqué que l’UFR des métiers et technologie comprend en son sein cinq départements.

     »Elle va former les nouveaux étudiants aux métiers du commerce, de l’artisanat, de l’informatique et des télécommunications, entre autres », a-t-il précisé, annonçant le lancement d’une licence en informatique et en communication de même qu’une licence en administration des entreprises pour cette UFR.

    Concernant l’UFR des sciences agronomiques et des technologies alimentaires,  »trois licences seront lancées », a-t-il indiqué, citant  »une licence en agronomie et production végétale, une licence en agronomie et production animale et une licence en agro technologie ».

    Il a précisé qu’elle comprend trois départements chargés de la production agricole, de la production animale et de la  technologie alimentaire.  »Cette UFR dispose déjà de plusieurs hectares de terres cultivables, d’un grand poulailler et un grand forage », a-t-il ajouté.

    Une pisciculture entre autres y est prévue pour appuyer le bon fonctionnement de l’UFR des sciences agronomiques et des technologies alimentaires, selon les responsables.

    Le coordonnateur et président du conseil académique du CCAK a souligné que l’Institut va s’orienter vers les langues et les métiers du livre.  »Il propose aux étudiants trois licences notamment : une licence en archive, licence en langue appliquée et une licence en documentariste », a-t-il rapporté.

    Le français, l’anglais et l’arabe seront les principales matières d’apprentissage dans cet Institut qui a pour mission principale, contribuer à la vulgarisation de l’slam et des œuvres de Cheikh Ahmadou Bamba, père fondateur du mouridisme, a-t-il encore souligné.

    L’Institut ambitionne par ailleurs d’introduire prochainement les langues nationales au fur et à mesure de la formation, a-t-il déclaré.

    M. Faye a indiqué que ces deux UFR et Institut font pratiquement un effectif de 400 étudiants. Cet nouvel effectif va porter à 719 l’effectif global des étudiants du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK).

    Le président du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK), Ahmadou Badawi Mbacké, s’est réjoui de cette nouvelle étape importante franchie dans la marche de cette université.

    Il est longuement revenu sur les recommandations du fondateur du mouridisme dont l’éducation et la formation, occupent une bonne place, avant de formuler des prières pour une bonne réussite de l’année académique.

    AN/ADL/SBS/ASB/AB

  • SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / Vers la création d’un institut du pétrole et du gaz à l’université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba

    SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / Vers la création d’un institut du pétrole et du gaz à l’université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba

    Touba, 3 avr (APS) – Le complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF) envisage de mettre en place un institut du pétrole et du gaz, a annoncé récemment son président, Cheikh Ahmadou Badawi Mbacké.

     »L’université devra ouvrir un institut du pétrole et du gaz », a-t-il dit, indiquant que le processus devant permettre sa création a été enclenché. Il intervenait en marge de l’amphithéâtre de rentrée académique 2024-2025, organisé à l’occasion de l’ouverture des unités de formation et de recherche (UFR) Métiers et Technologie et Sciences agronomiques et Technologies alimentaires, ainsi que de celle d’un institut des langues et des métiers du livre.


     »L’Institut du pétrole et du gaz fait partie des projets de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim  pour permettre aux étudiants d’être des acteurs principaux pour les décisions à prendre dans un  futur proche concernant les métiers du gaz et du pétrole », a expliqué le président du CCAK-EF

    Selon le président du CCAK- EF, Cheikh Ahmadou Badawi Mbacké, l’institut va former dans plusieurs dizaines de métiers liés au pétrole et au gaz.
     »Le Sénégal est chanceux de par ses puits de gaz et de pétrole », a-t-il lancé, exhortant la jeunesse à ne pas rester les bras croisés.

    Il a insisté sur la nécessité de préparer la jeunesse pour qu’elle joue  un rôle majeur dans l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal.  »On peut bel et bien sortir de notre université et [être] parmi ceux qui vont s’occuper de l’économie tirée des métiers du gaz et du pétrole », a-t-il déclaré.

    Il a rappelé que l’université Cheikhoul Ahmadoul Khadim a pour rôle d’éveiller, d’encadrer et de former la jeunesse pour un avenir serein.

    AN/SKS/ADL/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / La Cosydep préconise ‘’une refondation du système d’éducation et de formation’’

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / La Cosydep préconise ‘’une refondation du système d’éducation et de formation’’

    Dakar, 2 avr (APS) – La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) a formulé, mardi à Dakar,  ‘’un certain nombre de recommandations à l’endroit des nouvelles autorités », leur demandant ‘’d’engager la refondation du système d’éducation et de formation’’.

    Pour la coalition qui avait installé ‘’un observatoire de l’élection sous le prisme de l’éducation’’, le programme proposé par le candidat victorieux, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ‘’ouvre d’intéressantes perspectives pour l’éducation’’.

    Lors de la campagne pour la présidentielle, la Cosydep avait reçu, dans une plateforme dénommée ‘’l’Education face aux candidats’’, les prétendants au fauteuil présidentiel ou leurs représentants pour partager leur offre éducative.

    Dans une déclaration transmise à l’APS, elle invite les nouvelles autorités, sous la houlette du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, installé dans ses fonctions ce mardi, à ‘’engager la refondation du système d’éducation et de formation’’.

    Elle estime que ‘’cette action devrait s’appuyer sur l’évaluation de la mise en œuvre des programmes, réformes et autres innovations (PAQUET, ANEF, CNAES, UVS, LMD)’’. Ce processus de refondation sera adossé à la demande des communautés et à la vision souverainiste soutenue par le nouveau président de la République, explique le texte.

    Et il prendra en compte les langues nationales, le non formel, les daaras (écoles coraniques), l’éducation inclusive, la formation professionnelle, la petite enfance, le numérique, la restauration des valeurs, la problématique de l’insertion et de l’emploi.

    A terme, il doit ‘’déboucher sur un nouvel organigramme assurant la cohérence et l’efficacité des interventions dans le secteur’’, souligne la COSYDEP.

    Elle appelle par ailleurs les autorités à ‘’construire un plan consensuel’’ du secteur qui traverse les régimes politiques, à renforcer la résilience du système d’éducation et à favoriser un meilleur accès à l’éducation. Elle préconise également d’accorder plus de place et de responsabilité aux jeunes et aux communautés, de revaloriser l’offre publique d’éducation, assurer la régulation de l’offre privée et optimiser les ressources.

    La Cosydep compte en son sein une vingtaine d’organisations actives dans le domaine de l’éducation? dont des syndicats d’enseignants. 

    ADL/SBS/ASG