Catégorie : Formation

  • SENEGAL-AGRICULTURE-FORMATION / Louga : démarrage des enseignement-apprentissages au centre des métiers de l’horticulture de Tieppe

    SENEGAL-AGRICULTURE-FORMATION / Louga : démarrage des enseignement-apprentissages au centre des métiers de l’horticulture de Tieppe

    Louga, 31 mars (APS) – Les enseignement-apprentissages ont officiellement démarré au centre des métiers de l’horticulture de la commune de Tieppe, dans le département de Kébémer, en présence de la ministre de la formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’insertion, Mariama Sarr.

    ‘’Le centre d’excellence aux métiers de l’horticulture qui a une capacité d’accueil de 1500 personnes avec 180 lits offre des formations initiale et continue’’, a déclaré Mme Sarr, samedi, lors de la cérémonie marquant le démarrage des activités pédagogiques de cette structure.

    Elle a souligné que ‘’des formations qualifiantes de courte durée seront également dispensées dans ce centre de formation’’.

    La ministre a assuré que les jeunes et professionnels trouveront désormais des programmes de formation de qualité, souples, flexibles et adaptés à leurs besoins et aux potentialités de la région de Louga.

    Il s’agit du Producteur d’anacarde, de l’opérateur maraicher en agro-écologie, du pépiniériste pour le niveau Certificat Professionnel de Spécialisation, du Stationnaire en fertigation et de l’ouvrier Horticole pour le niveau Certificat d’Aptitude Professionnel, du Producteur et contrôleurs de semences, du Technicien de cultures horticoles , du Chef de culture horticole Arboriculture fruitière, de l’ Applicateur de produits phytosanitaires, a-t-elle cité.

    A ces offres de formation, a-t-elle poursuivi, s’ajoutent également ‘’des Objets intelligents connectés appliqués à l’agriculture pour le Certificat d’Aptitude Professionnel pour le niveau de Brevet de Technicien, du Producteur végétal, de la Machinerie agricole, de l’Agent technique de Laboratoire agricole ou agroalimentaire , du Technicien Supérieur en Agroalimentaire , de la conduite et gestion d’une exploitation agricole et de la Production d’équipements agricoles pour le niveau de Brevet de Technicien Supérieur’’.

    ‘’Ce centre de référence aux métiers de l’horticulture vise à améliorer significativement les niveaux d’expertise des formateurs et de qualification des acteurs, par l’élaboration concertée public–privé d’une offre de formation professionnelle de qualité pour accroître les performances et la productivité du secteur’’, a-t-elle expliqué.

    La structure permettra  »de créer une masse critique de professionnels pour pouvoir changer et renforcer les capacités de création d’emploi et de richesse des sous-secteurs cibles’’, a-t-elle ajouté.

    ‘’Le choix de ce niveau d’intervention s’explique par le déficit de compétences noté dans les corps de métiers intermédiaires ouvriers qualifiés, techniciens supérieurs’’, a-t-elle fait valoir.

    Le maire de la commune de Tieppe, Mohamed Dia, a déclaré que ‘’l’ouverture de ce centre de formation est la preuve vivante de la réalisation d’une promesse » du président Macky Sall de  »former les jeunes dans les métiers de l’horticulture’’.

    Il a  demandé aux autorités de  »soutenir davantage les jeunes de la zone des Niayes pour qu’ils soient bien formés dans les métiers de l’horticulture parce que c’est une étape fondamentale pour atteindre l’autosuffisance alimentaire’’.

    ‘’Nous sommes vraiment heureux parce que le centre est très bien équipé pour offrir à tous ses apprenants une formation qualifiante de qualité  afin de leur permettre de pouvoir intégrer le marché de l’emploi à la fin de leur formation’’, a-t-il dit.

    DS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Kahi : des femmes initiées aux techniques de transformation de produits locaux

    SENEGAL-SOCIETE / Kahi : des femmes initiées aux techniques de transformation de produits locaux

    Kahi (Kaffrine), 30 mars(APS) – Au total, cinquante femmes issues des localités de Sikilo et de Ngodiba, dans la commune de Kahi, ont été initiées aux techniques de transformation de produits locaux.

    Cette session de formation, qui a pris fin samedi, était organisée par le maire de la commune de Kahi, El Hadji Aliou Diane, en partenariat avec l’agence belge de développement (Enabel).

    « Cette formation était une demande sociale pour ces différents groupements féminins », a expliqué le maire de Kahi.

    Selon lui, la mairie avait déjà anticipé en aidant les bénéficiaires à se formaliser, mais également en les appuyant dans l’achat des matières premières avec un montant de 50000 francs CFA par groupement.

    Gnilane Faye, une des bénéficiaires, a salué cette formation, qui vient à son heure, rappelant qu’elles éprouvaient d’énormes difficultés pour la transformation de leurs produits.

    CTS/OID

  • SENEGAL-ROYAUMEUNI-FORMATION / Un programme de développement professionnel pour femmes lancé par des diplomates à Dakar

    SENEGAL-ROYAUMEUNI-FORMATION / Un programme de développement professionnel pour femmes lancé par des diplomates à Dakar

    Dakar, 26 mars (APS) – Le groupe des femmes ambassadeurs et cheffes d’agences internationales en poste au Sénégal ont décidé de lancer, à Dakar, un programme dénommé « Ailes pour Elles-Ambassadrice d’un jour », dans le cadre des initiatives qu’elle mettent en œuvre en faveur des femmes et des filles du Sénégal.

    Selon ses promotrices, ce programme vise à offrir aux filles âgées de 20 à 24 ans, qui s’intéressent aux relations internationales, des opportunités de développement personnel et professionnel pour être des jeunes femmes leaders du Sénégal, indique un communiqué de l’ambassade du Royaume-Uni au Sénégal.

    « Ce programme part du constat que les filles et femmes font face à davantage d’obstacles que leurs pairs garçons et hommes pour réussir dans la vie. A l’école, à l’université et dans le monde du travail, les filles sont sous-représentées », relève le communiqué.

    Le programme s’adresse aux filles de nationalité sénégalaise résidant dans le pays, actives dans leur communauté et engagées à y prendre part pendant 6 mois sans frais d’inscriptions.

    Au Sénégal, « en plus du décrochage scolaire qui affecte des milliers d’adolescentes, la transition de l’enseignement supérieur à l’emploi pour les jeunes femmes diplômées ne se fait pas sans difficultés », note le texte.

    Il ajoute que l’ambition des promotrices de ce programme est donc de « connecter des jeunes sénégalaises à des marraines, des femmes leaders dans la diplomatie, les relations internationales, la coopération au développement ou l’humanitaire, venant d’horizons différents et avec des expériences variées ».

    Le programme « Ambassadrice d’un jour » se déroule dans plusieurs pays du monde avec comme objectif de « soutenir l’égalité des sexes, de faire tomber les barrières pour les femmes et les jeunes filles, et de les encourager à se considérer comme des leaders et des agents du changement, y compris à travers une carrière diplomatique et/ou dans les organisations internationales ».

    En 2023, rappelle le communiqué de l’ambassade du Royaume-Uni, 32 jeunes femmes venant des quatre coins du Sénégal ont eu comme marraines 16 ambassadrices et cheffes d’agences internationales.

    Après 6 mois de mentorat et une journée en tant qu’ambassadrice ou cheffe d’agence, la première promotion « Ailes pour Elles » a été célébrée le 11 octobre par une soirée à l’ambassade du Royaume-Uni à Dakar.

    ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-FORMATION / Les jeunes invités à s’intéresser davantage à l’écriture de scénarios

    SENEGAL-CULTURE-FORMATION / Les jeunes invités à s’intéresser davantage à l’écriture de scénarios

    Kaffrine, 22 mars (APS) – Le ministre de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs, Aliou Sow, encourage les jeunes à investir dans l’écriture de scénarios, pour bénéficier davantage des subventions du FOPICA, le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle.

    Aliou Sow présidait un atelier de partage sur les métiers du cinéma et de l’audiovisuel, une rencontre tenue jeudi à Kaffrine, sous l’égide du département ministériel qu’il dirige, à travers le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle.

    Dans son intervention, il a invité les jeunes à s’investir davantage dans l’écriture de scénarios, afin de pouvoir bénéficier encore plus de subventions du FOPICA, assurant que « l’art nourrit son homme ».

    « Dans la perspective d’une industrie cinématographique et audiovisuelle que nous voulons installer durablement dans notre pays, il est essentiel que les différents acteurs de la chaîne de création et de production soient outillés techniquement pour pouvoir répondre aux exigences et à toute la rigueur que requièrent les métiers du cinéma et de l’audiovisuel », a-t-il dit à des journalistes, au terme de la cérémonie d’ouverture de cette session de formation.

    Différents acteurs culturels de la région ont participé à cette session de formation.

    Selon Aliou Sow, la formation des jeunes est « une action prioritaire » du ministère de la Culture, avec l’apport du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle.

    Le choix d’insister sur la formation des jeunes, soutient-il, se trouve donc « motivé par un double enjeu », dont celui de mieux prendre en compte la problématique de l’employabilité des jeunes et leurs compétences.

    Cette session de formation ayant regroupé vingt jeunes, issus des départements de Kaffrine, Birkelane, Malem-Hodar et Koungheul, était assurée par le groupe Ibara TV, une structure audiovisuelle basée à Goudomp, dans la région de Sédhiou (sud) et qui œuvre dans le cinéma et l’audiovisuel.

    Le ministre de la Culture a remis, à cette occasion, une subvention de cinq millions de francs CFA à la Fédération régionale des acteurs culturels (FERAC), pour le démarrage de leurs activités.

    CTS/BK/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITE / Touba : un atelier de renforcement de capacités en techno-pédagogie pour les enseignants de l’UCAK

    SENEGAL-UNIVERSITE / Touba : un atelier de renforcement de capacités en techno-pédagogie pour les enseignants de l’UCAK

    Mbacké, 19 mars (APS) – Un atelier de renforcement de capacités en techno-pédagogie en faveur des enseignants-chercheurs de l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK) de Touba (centre) a pris fin mardi, a constaté l’APS.

    Cet atelier de trois jours en présentiel et à distance, organisé par l’Institut de formation ouverte et à distance de l’UCAK, entre dans le cadre de l’exécution de la convention de partenariat signée en décembre dernier avec l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK).

     »Depuis dimanche, nous sommes en train de dérouler un important atelier de renforcement de capacités dans tout ce qui est technologie numérique ou enseignement à distance », a souligné le professeur Mor Faye, coordonnateur et président du conseil académique de l’UCAK.

    Selon lui, près d’une centaine de participants ont assisté à cet atelier qui a regroupé à la fois des enseignants permanents de l’université Ahmadoul Khadim et des vacataires.

    Il a annoncé la mise en place d’un  »dispositif d’enseignement à distance », qui permettra à des enseignants à l’étranger de  pouvoir dispenser des cours aux étudiants du complexe Cheikh Ahmadoul  Khadim, sans besoin de se déplacer.

     »Notre travail consistait à accompagner les enseignants à scénariser leurs cours, ensuite à les mettre sur la plateforme de manière progressive », a expliqué le directeur de la formation pédagogique de l’université Cheikh Hamidou Kane, Professeur El hadji Mamadou Nguer.

    Il a ajouté qu’à la fin de la formation, les enseignants auront leurs cours déjà intégrés dans la plateforme et pourront,  »d’ici une semaine, commencer à enseigner à distance ».

    M. Nguer, qui est aussi le responsable de l’Institut de formation ouverte et à distance de l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim, a annoncé le démarrage prochain de sessions de formations pour les étudiants dans le but de leur permettre de s’approprier ce dispositif.

     »D’ici peu, l’UCAK pourra, à elle seule, former les enseignants, mettre en place des salles multimédias et produire de manière correcte ses cours pour accompagner l’ensemble du personnel du complexe de manière globale », a-t-il assuré.

    AN/SKS/ADL/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Anta Babacar Ngom s’engage à créer des centres de formation agricole à Kaffrine

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Anta Babacar Ngom s’engage à créer des centres de formation agricole à Kaffrine

    Kaffrine, 17 mars (APS) – Anta Babacar Ngom, candidate de la coalition Alliance pour la relève  citoyenne (ARC) à l’élection présidentielle,  s’est engagée, dimanche à Kaffrine (centre), à créer des centres de formation agricole, afin de permettre aux jeunes d’avoir des métiers , a constaté l’APS.

     »Nous allons créer des centres de formation agricole à Kaffrine, afin de permettre aux jeunes d’avoir des métiers », a-t-elle dit en marge d’une caravane qui a fait le tour du marché central de Kaffrine en passant sur la route nationale numéro 1, où elle a été accueillie par des jeunes et des femmes acquises à sa cause.

     »Ma solution, a-t-elle expliqué, c’est l’industrialisation. On est dans une ville agricole où on ne trouve pas une seule usine. Il faut, de façon impérative, implanter des usines et travailler en chaîne de valeur pour permettre d’accompagner les producteurs dans la production, la transformation et la formation. » Elle a invité les jeunes au travail et à penser à l’avenir de leur pays, en choisissant  »le meilleur profil ».

    CTS/ADC

     

     

     

  • SENEGAL-ARTISANAT / Des équipements d’une valeur de 38 millions de francs remis à des artisans de Sédhiou

    SENEGAL-ARTISANAT / Des équipements d’une valeur de 38 millions de francs remis à des artisans de Sédhiou

    Sédhiou, 16 mars (APS) – Des équipements d’une valeur estimée à 38 millions de francs Cfa ont été remis samedi à des artisans de Sédhiou par la Chambre de métiers dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’employabilité des jeunes par apprentissage (PEJA), a constaté l’APS.

    Il s’agit, à travers la remise de ce matériel, de renforcer les capacités artisans locaux à créer des produits de qualité et à contribuer à l’économie locale, a expliqué Abdoulaye Hanne, un des responsables de la Chambre de métiers de Sédhiou.

    ‘’Ce lot d’équipement est destiné à renforcer les activités des maîtres de divers corps de métier en leur permettant de créer des produits de qualité et à contribuer à l’économie locale’’, a fait valoir lors de la cérémonie de réception.

    M. Hanne, le secrétaire général de la Chambre de métiers a rappelé que le Projet d’employabilité des jeunes par l’apprentissage (PEJA) au Sénégal est destiné à soutenir le système d’apprentissage non formel de l’artisanat.

    ‘’Il s’agit d’améliorer la qualité de l’apprentissage et d’offrir aux jeunes des compétences pratiques et de renforcer leur employabilité’’, a-t-il fait savoir.

    S’exprimant au nom des bénéficiaires Alpha Ba Diallo s’est réjoui d’un tel appui des pouvoirs publics aux artisans de la région de Sédhiou.

    OB/AKS

  • SENEGAL-FORMATION / L’ONFP s’allie avec les professionnels de l’habillement pour former 21.000 artisans

    SENEGAL-FORMATION / L’ONFP s’allie avec les professionnels de l’habillement pour former 21.000 artisans

    Dakar, 15 mars (APS) – L’Office national de formation professionnelle (ONFP) a signé vendredi avec la Fédération nationale des professionnels de l’habillement du Sénégal (FENAPH) une convention de partenariat portant sur la formation de 21.000 artisans.

    « Aujourd’hui, 60% des métiers d’avenir ne sont pas connus parce qu’ils ne sont pas formalisés, alors que les jeunes ont besoin d’être accompagnés dans l’entreprenariat », a souligné le directeur général de l’ONFP, Mamadou Mouniry Ly, pour justifier ce partenariat avec les professionnels de l’habillement.

    L’objectif de l’ONFP est d’arriver, sur le long terme, à former « 21 mille artisans qui seront scindés par cohorte », a précisé son directeur général.

    Il estime que  »dans un monde dynamique, il faut s’adapter à toutes les situations surtout quand on parle de métiers ».

    « Il s’agit de faire en sorte que ces acteurs soient certifiés pour qu’ils puissent évoluer dans leur secteur », a-t-il expliqué, en assurant qu’à l’issue de leur formation, les titres qui seront délivrés aux artisans de l’habillement seront des qualifications reconnus par les branches professionnelles.

    Il a donné l’exemple d’un tailleur donné, qui peut être reconnu au Sénégal, mais une fois hors du pays, il « peut ne pas être considéré comme un professionnel car ne détenant aucun diplôme qui en fait un professionnel. Cela pose problème ».

    Un tel partenariat vient à son heure, selon le président de la Fédération nationale des professionnels de l’habillement du Sénégal (FENAPH).

    « Nous sommes une fédération qui tourne autour de mille membres sur l’ensemble du territoire national, mais nous avons énormément de membres à former », a indiqué M. Guèye.

    Au Sénégal, a-t-il relevé,  »il y a des milliers de chômeurs à absorber et l’industrie du vêtement est un secteur où le chômage peut être éradiqué grâce à la formation ».

    Il a expliqué que certaines entreprises industrielles font plus de 500 travailleurs, et si on arrive à les former,  »un grand pas sera fait dans la lutte contre le chômage des jeunes ».

    Pour le Président de la fédération des professionnels de l’habillement, il s’agit également de maintenir ces jeunes sur place « pour éviter qu’ils s’engagent dans l’émigration clandestine », avec le risque qu’ils perdent « leur vie dans l’océan ou dans le désert ».

    Ainsi, la certification des membres qui seront formés leur permettra d’être compétitifs sur le marché national et international, selon Pathé Guèye.

     »Si nous voulons postuler pour un marché », par exemple, « nous n’avons aucun document qui montre que nous sommes des professionnels de la mode », a-t-il déploré.

    NSS/ADL/BK

  • SENEGAL-MEDIAS-GENRE / Le combat contre les stéréotypes de genre favorise l’avènement d’une « société plus inclusive  »(journaliste)

    SENEGAL-MEDIAS-GENRE / Le combat contre les stéréotypes de genre favorise l’avènement d’une « société plus inclusive  »(journaliste)

    Sédhiou, 13 mars (APS) – Le président de l’Association des journalistes de Sédhiou, Moussa Dramé, a souligné mercredi l’importance de la lutte contre les stéréotypes de genre pour l’avènement d’une ‘’société plus inclusive’’.

    ‘’La lutte contre les stéréotypes de genre est un combat essentiel pour une société plus inclusive’’, a estimé M. Dramé, correspondant de la radio privée Sud FM, dans la capitale du Pakao.

    S’exprimant à la clôture d’une formation de trois jours destinée aux acteurs des médias, il a affirmé que ‘’ces stéréotypes invisibles limitent notre potentiel et créent des obstacles à l’épanouissement de tous’’.

    Il a souligné que ‘’cette formation contribue à sensibiliser les journalistes à l’importance de l’égalité de genre et à la protection des enfants, tout en renforçant leur rôle dans la société’’.

    Celle-ci vise en effet à renforcer leurs capacités en matière de lutte contre les inégalités de genre et à promouvoir la protection des enfants.

    Khady Ndour, chargée de formation à l’ONG Right to Play, a souligné l’importance de cet atelier de renforcement des compétences pour les journalistes.

    ‘’Cet atelier vise à accroître leur expérience et leur engagement en faveur de l’égalité de genre et la protection des enfants, tant dans le domaine sportif que dans leur vie quotidienne’’, a-t-elle précisé.

    Elle a rappelé que ‘’les médias jouent un rôle crucial dans la lutte contre les inégalités de genre, en particulier dans le domaine sportif’’.

    ‘’La politique relative à la protection, à l’égalité de genre et à l’inclusion est essentielle pour créer un monde plus équitable et protecteur, en particulier pour les enfants’’, a-t-elle estimé.

    OB/ASG/SMD

  • SENEGAL-MEDIAS-FORMATION / Le CESTI cherche à ajuster sa formation, en conformité  avec les exigences du marché du travail (responsable)

    SENEGAL-MEDIAS-FORMATION / Le CESTI cherche à ajuster sa formation, en conformité avec les exigences du marché du travail (responsable)

    Dakar, 9 mars (APS) – Le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) s’est inscrit dans une dynamique visant à ajuster sa formation, en prenant en considération les exigences nouvelles du marché du travail, tout en préservant ce qui fait son essence, a indiqué l’un des responsables pédagogiques de cette école de journalisme et de communication de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

    « Le CESTI est un label de qualité, une école de renommée nationale et internationale. On essaie autant que faire se peut de garder cette qualité », a d’emblée souligné son directeur des études, Mouminy Camara

    Il s’exprimait lors d’un panel organisé par l’amicale des anciens étudiants de cette école, sur le thème « La contribution du CESTI dans la formation en journalisme et le pluralisme médiatique au Sénégal et dans la sous-région ».

    Les intervenants ont notamment relevé la qualité de la formation délivrée par le CESTI ainsi que la problématique de l’insertion professionnelle des journalistes.

    Devant les mutations intervenues dans les métiers du journalisme, Mouminy Camara a indiqué que l’école de journalisme de l’UCAD cherche à « ajuster sa formation en prenant en considération les exigences du marché du travail ». Il a toutefois insisté sur la nécessité de préserver ce qu’il appelle l’essence de cet établissement d’enseignement à travers une « formation de qualité ».

    Issu de la dixième promotion du CESTI, le journaliste à la retraite Ass Madémba Ndiaye a exprimé sa « satisfaction » quant à la qualité de la formation  qu’il a reçue de cette école. « Les étudiants du CESTI sont clairement reconnus pour leur talent. Un manque de talent constitue une erreur professionnelle », a martelé l’ancien chargé de la communication du bureau de la Banque mondiale à Dakar.

     Le « CESTI nous offre un excellent départ. Cela garantit une formation de qualité. Cependant, quelles sont les conséquences de cette formation reçue ? choisissons-nous d’être bon, moyen ou très bon ? Notre cerveau n’est pas encore âgé. Il reste encore de la place pour de nombreuses choses à apprendre »,  a pour sa part estimé Courani Diarra, une diplômée du CESTI, invitant ses jeunes confrères et consœurs à ne pas « se limiter au diplôme délivré », surtout avec l’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

    En réponse à une question des étudiants relativement à la difficile insertion professionnelle, le représentant du ministère de la Communication, Mamadou Kanouté, a relevé un paradoxe avec « le nombre impressionnant d’entreprises de presse au Sénégal ». Il a toutefois indiqué que certains de ces organes « n’existent que de nom ».

    ALT/SMD/ASG