Catégorie : Formation

  • SENEGAL-ENTREPRENARIAT-INCLUSION / Thiès : la DER/FJ dégage une enveloppe de 42 millions de FCFA pour financer des sortants de l’INEFJA

    SENEGAL-ENTREPRENARIAT-INCLUSION / Thiès : la DER/FJ dégage une enveloppe de 42 millions de FCFA pour financer des sortants de l’INEFJA

    Thiès, 8 mars (APS) – La délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) a remis des chèques de financements pour un montant global de 42 millions de FCFA à une douzaine de sortants de l’Institut national d’éducation et de formation des jeunes aveugles (INEFJA) de Thiès.

    La DER/FJ a appuyé une deuxième fois d’anciens pensionnaires de l’INEFJA, après un premier financement de 23 millions qu’elle avait octroyé en 2020, a dit sa directrice, Mame Aby Sèye, déléguée générale de la DER/FJ, lors d’une cérémonie de remise des financements qui s’est déroulée jeudi dans cet établissement.

    La DER/FJ est revenue avec un financement “beaucoup plus conséquent, avec une ligne qui atteint 42 millions de FCFA“ à travers des programmes “plus structurants“, suite au “retour“ obtenu du premier pactole, a expliqué la déléguée générale.

    Les chèques ont été remis à bénéficiaires constitués en GIE ou portant des projets individuels, a dit à l’APS, le directeur de l’INEFJA, Sacoura Guèye.

    Selon lui, il s’agit de 12 sortants de filières professionnelles de l’INEFJA, porteurs de projets en tissage brosserie, vannerie et cosmétique.

    Selon la déléguée générale de la DER/FJ, les financements octroyés en 2023 dans le département de Thiès par la structure qu’elle dirige, ont atteint la barre des 150 millions de FCFA.

    Ces fonds ont transité par la section de Thiès de l’Association des veuves du Sénégal, mais aussi par le Centre national des handicapés moteurs, où divers bénéficiaires ont été appuyés dans la sérigraphie, la teinture, la transformation de produits, le commerce, entre autres activités.

    Pour la patronne de la DER/FJ, ces financements permettent aux couches vulnérables de “se sentir intégrées“ dans le dispositif mis en place pour elles par l’Etat du Sénégal.

    Au-delà du financement, le suivi tout au long du parcours de l’entrepreneur, permet d’aider les couches vulnérables sur chaque maillon où il y a de la création de la valeur et de la richesse, a dit Aby Sèye.

    Elle n’a pas manqué de saluer la collaboration des services de l’Etat, notamment les directions régionale et départementale de l’action sociale de Thiès, pour aider la DER à agir conformément à l’inclusion, qui est l’un de ses principes directeurs.

    ADI/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / / Bambey : l’ISFAR accueille prés de 120 nouveaux étudiants cette année (directeur)

    SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / / Bambey : l’ISFAR accueille prés de 120 nouveaux étudiants cette année (directeur)

    Bambey, 8 mars (APS) – L’Institut supérieur de formation agricole et rurale (ISFAR) de Bambey (Diourbel, centre) a enregistré 118 nouveaux étudiants pour la rentrée académique 2023-2024, a annoncé jeudi, son directeur, Serigne Modou Sarr. 

     »Dans les années 1960, on recevait vingt-cinq étudiants maximum par an, aujourd’hui on est presque à 120 étudiants pour la nouvelle promotion », a-t-il déclaré en marge de l’amphi de rentrée de la 60ème promotion de l’ISFAR.

    Selon lui, cette situation s’explique par la forte demande d’étudiants qui souhaitent être formés à l’ISFAR, mais aussi par la montée en puissance de l’institut.

    Toutefois, il a souligné que cette forte demande n’est pas sans conséquence sur les conditions d’études et d’hébergement des étudiants. Il a déploré le manque d’infrastructures modernes de l’institut de formation rattaché à l’université Alioune Diop de Bambey.

     »L’institut supérieur de formation agricole et rurale a les mêmes bâtiments depuis l’indépendance, lesquels se trouvent aujourd’hui dans un état de vétusté avancé. On est vraiment confronté à un déficit d’infrastructures pédagogiques et administratives », a déploré M. Sarr, soulignant par la même occasion un déficit d’enseignants.

    A l’en croire, si l’institut avait été doté d’infrastructures adéquates, il pourrait recevoir plus d’étudiants pour absorber la forte demande.

    Serigne Modou Sarr a indiqué que le programme de modernisation de l’institut en cours de rédaction sera soumis aux pouvoirs publics pour doter l’établissement d’infrastructures adéquates.

    Il a annoncé le démarrage cette année d’un module en agrobusiness pour se conformer aux exigences du marché de l’emploi.

    MS/ASB/OID

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-FORMATION / Thiès : le maire autorisé à doubler l’enveloppe allouée aux bourses de formation

    SENEGAL-COLLECTIVITES-FORMATION / Thiès : le maire autorisé à doubler l’enveloppe allouée aux bourses de formation

    Thiès, 8 mars (APS) – Le maire de Thiès a obtenu jeudi de son conseil municipal l’autorisation spéciale de doubler l’enveloppe dédiée aux bourses de formation, pour la porter à 200 millions de FCFA, au profit de 1.200 jeunes bénéficiaires.

    Une session ordinaire du conseil municipal avait été convoquée pour donner au maire des autorisations spéciales et des virements de crédit, permettant de soutenir certains projets de la mairie.

    Il s’agit notamment de projets d’éclairage public, de réhabilitation des espaces publics, plus particulièrement la Place de France, connue plus communément sous le nom de « Mickey Land », de feux tricolores et de bourses.

    « Pour les bourses des étudiants, nous avions 100 millions sur fonds propres, et on vient d’avoir avec l’autorisation du conseil, une enveloppe de 100 millions, tirée des fonds de dotation, pour renforcer l’enveloppe jusqu’à 200 millions de FCFA », a dit Babacar Diop.

    Cela permettra à la mairie de « supporter les frais de scolarité de plus de 1.200 étudiants thiéssois », selon l’édile.

    « Dès la semaine prochaine, a-t-il annoncé, sera lancé l’appel d’offres pour le projet de la Place de France pour lequel le conseil dispose d’une enveloppe de 325 millions, et celui de la rénovation du réseau électrique 4-4-44, pour le basculement de ce réseau du sodium vers le led ».

    La ville dispose de 321 millions de FCFA, pour mener à bien ces différents projets.

    Les autorisations concernent aussi les feux tricolores prévus dans la ville.

    La session a été l’occasion pour le maire d’aborder d’autres questions comme la sécurité publique, après que le gouverneur a tenu une réunion sur cette question la semaine dernière.

    Le maire a annoncé la tenue la semaine prochaine des assises de la sécurité à Thiès, une rencontre organisée en partenariat avec le gouverneur.

    L’édile a aussi saisi l’opportunité de cette session ordinaire pour rendre compte de conventions et projets envisagés, notamment avec la ville russe de Sébastopol.

    « J’ai reçu l’ambassadeur (de Russie) le lundi passé à Thiès », a rapporté Diop, ajoutant avoir pris part à une réunion en vidéoconférence avec la ville de Sébastopol, à l’issue de laquelle les deux parties ont décidé de signer une convention de partenariat au mois de juin en Russie.

    « Je pense que c’est un partenariat qui pourra beaucoup apporter à la ville de Thiès », a-t-il dit.

    Suite à l’inscription dans le budget 2024, d’une enveloppe de 100 millions pour soutenir la prise en charge sanitaire des couches vulnérables, le maire a obtenu l’autorisation du conseil de signer des conventions avec l’hôpital régional, l’hôpital Saint Jean de Dieu et le centre de santé du quartier 10-ème.

    « Le conseil municipal est décidé à récupérer le Palais des congrès (communément appelé auditorium), et j’espère que l’université va coopérer », a par ailleurs indiqué l’édile de Thiès, disant souhaiter que cela ne soit pas source de « polémique inutile » dans la ville.

    Il estime que la municipalité, sur ce sujet précis, a « fait preuve d’ouverture et de responsabilité », tout le temps qu’a duré cette controverse entre l’université Iba Der Thiam et la mairie, concernant le droit de propriété de ce site.

    « Il était prévu d’accompagner pendant un an à deux l’université, le temps de lui permettre de regagner ses propres locaux », a-t-il expliqué, relevant avoir constaté des « problèmes très sérieux » sur le site, sans en dire plus.

    Babacar Diop a indiqué avoir écrit au président de la République à l’époque pour lui parler du problème de ce site, après quoi le chef de l’Etat avait donné des instructions au Premier ministre. « Nous avons eu plusieurs rencontres à la Primature et une chose au moins est actée : le titre foncier et l’édifice appartiennent à la ville de Thiès », a dit Babacar Diop.

    Le maire a fait présider cette session municipale ordinaire par sa première adjointe Maréma Ndiaye, pour dit-il, « rendre hommage » aux femmes à travers elle.

    « Il faut toute une année pour célébrer les femmes qui sont source d’inspiration », a dit le maire, soulignant le rôle de la gent féminine dans le progrès économique et social.

    Le conseil municipal et son bureau de Thiès, relève-t-il, sont dominés par les femmes, dont il a insisté sur le degré d’engagement, quelle que soit leur appartenance politique.

    ADI

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Thiès : 100 techniciens en froid et climatisation formés à l’utilisation des réfrigérants naturels

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Thiès : 100 techniciens en froid et climatisation formés à l’utilisation des réfrigérants naturels

    Thiès, 2 mars (APS)  – Le lycée technique et professionnel François Xavier Ndione de Thiès a bouclé, vendredi, une série de sessions qui ont permis de former 100 techniciens en froid et climatisation à l’utilisation des réfrigérants naturels, moins néfastes pour l’environnement et présentant une plus grande efficacité  énergétique.

    Les membres de la dernière des cinq cohortes de vingt, formés depuis le 26 janvier au lycée technique  de Thiès, ont reçu leur parchemin. C’était lors d’une cérémonie couronnant ces formations appuyées par le projet Refroidissement respectueux de l’ozone et du climat en Afrique de l’Ouest et centrale (ROCA), en partenariat avec la Direction de l’environnement et des établissements classés.

    Les cinq groupes ont chacun suivi une semaine de formation au Lycée technique.

    Les bénéficiaires sont des frigoristes déjà actifs, des formateurs, des apprenants en fin de formation qui devront être des professeurs en froid et climatisation, des sortants du Lycée technique et d’autres structures de formation du pays.  Certains viennent de l’entreprise,  du secteur formel ou de l’informel.

    Selon Youssou Guèye, chef des travaux au Lycée technique, “les frigoristes participent à hauteur de 10% à la destruction de la couche d’ozone », par les gaz réfrigérants qu’ils utilisent. Les émanations des réfrigérateurs, climatiseurs et autres appareils de froid contribuent à l’effet de serre, au réchauffement climatique.

    Conformément à ses engagements au plan international, le Sénégal a interdit depuis septembre 2021, l’importation des chlorofluorocarbures (CFC) et a décidé de réduire progressivement les hydrochlorofluorocarbures (HFC) pour atténuer leur impact sur les changements climatiques.

    Les réfrigérants naturels comme le R290, le R717 ou encore le R744 sont promus viables dans les systèmes de refroidissement comme des alternatives, notent les organisateurs.

    Cheikh Tall, membre du corps des formateurs, a noté que les réfrigérants naturels constituent des “alternatives plus efficaces dans la production de froid ».

    Les techniciens ont été initiés à l’emploi de ces fluides frigorigènes naturels comme le propane,  pour exercer le métier de frigoriste dans les “meilleures conditions possibles pour la préservation de l’environnement », a dit le proviseur du Lycée technique Souleymane Touré.

    Pour Ndèye Sanou Loum, apprenante en fin de formation à l’Ecole normale supérieure d’enseignement technique et professionnel (ENSETP) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, cette formation, en plus de leur permettre de se familiariser avec les réfrigérants naturels, leur a inculqué les bonnes pratiques pour les utiliser en toute sécurité.

    Les réfrigérants naturels sont inflammables, explosifs ou nocifs quand ils sont à l’air libre, a relevé Abdoulaye Guèye, représentant du ROCA.

    Par la voix de Mme Loum, par ailleurs membre du réseau des femmes frigoristes, les membres de la cinquième cohorte se sont engagés à être des vecteurs de diffusion des connaissances qu’ils ont acquises lors de cette formation.

    Selon le proviseur du LTP, cet échantillon de 100 techniciens formés à l’utilisation des réfrigérants naturels, représentatif des plus de 1.000 frigoristes  en activité à travers le pays, serviront de relais auprès des autres, a-t-il dit.

    “En tant que structure de formation professionnelle, nous allons les suivre sur le terrain et démultiplier au besoin les formations auprès des gens qui ne sont pas là, avec l’appui du ROCA », a-t-il promis.

    L’équipe de formateurs, parmi lesquels des enseignants envoyés par l’Ecole normale supérieure d’enseignement technique et professionnel (ENSETP) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, “a été à la hauteur », s’est félicité  le proviseur du LTP.

    Il a invité les techniciens en froid et climatisation à être des “ambassadeurs » des entreprises et des Etats, en contribuant à l’efficacité énergétique et à la réduction de l’effet de serre.

    Il leur a saisi l’occasion pour donner quelques conseils pour une carrière réussie à ses cadet dans ce métier qui a été le sien et qu’il considère comme “noble ». Il a insisté sur la la culture des relations personnelles, l’élégance et la bonne finition et la discrétion.

    Le frigoriste entre dans la chambre du président quand son climatiseur tome en panne, comme il entre dans la salle d’opération. Si bien que, selon lui, un frigoriste ne doit pas être pauvre parce que tout le monde a besoin de lui.

    Comme effets induits de l’organisation de ces sessions de formation, le Lycée technique a été en plus de la visibilité qu’il a gagnée, reçu du ROCA deux bancs didactiques, des appareils de manipulation utilisés dans la formation.

    Après ces cinq cohortes, le LTP, considéré comme un centre de formation de référence, devra encore former en six mois 150 techniciens, dans le cadre d’un projet d’électrification de 300 villages.

    Le ROCA fait partie d’un cluster de projets dénommé PROKLIMA créé depuis 1995 et exécuté par la GIZ. Il est cofinancé par la GIZ et l’Union européenne, pour intervenir au Sénégal, au Mali, au Burkina Faso et au Cameroun, notamment dans les domaines du conseil politique, du transfert de technologie  et du renforcement de capacités.

    ADI

  • SENEGAL-SOCIAL-FORMATION / Convention avec le 3FPT : 377 militants de l’UNSAS formés en droit du travail en 2020 et 2021

    SENEGAL-SOCIAL-FORMATION / Convention avec le 3FPT : 377 militants de l’UNSAS formés en droit du travail en 2020 et 2021

    Dakar, 29 fév (APS) – Trois cent soixante-dix-sept travailleurs membres de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS) ont bénéficié d’une formation en droit du travail, dialogue social, sécurité et santé entre 2020 et 2021, dans le cadre d’une convention signée avec le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT), a-t-on appris jeudi de la directrice générale de cette dernière structure.

    « L’UNSAS a signé une convention avec le 3FPT en 2019. En 2020 et 2021, a déclaré Sophie Diallo, la directrice générale du 3FPT, 377 membres de l’UNSAS ont bénéficié d’une formation et d’un accompagnement pour un budget global de 119.330.720 francs CFA, mais il nous faut continuer à pérenniser cette collaboration. »

    Elle s’exprimait lors d’un atelier consacré aux nouvelles orientations du plan stratégique de développement 2024-2028 du 3FPT, qui fait l’objet d’un partenariat avec l’UNSAS.

    Le but visé est d’avoir ‘’une vision commune de la logique d’intervention’’ du 3FPT, ce qui passe par une connaissance de ses procédures, un partage des orientations et des projets du 3FPT, ‘’afin de recueillir les attentes de l’UNSAS vis-à-vis du 3FPT’’, et de ‘’jeter les bases d’un partenariat durable et fécond’’, a expliqué Mme Diallo.

    ‘’Quand on a des partenaires stratégiques, il est essentiel de temps en temps de s’assoir et de faire le point’’, a-t-elle souligné, invitant les leaders syndicaux et les membres de l’UNSAS à ‘’tirer profit’’ des présentations et des interventions de l’atelier, pour ‘’mieux s’outiller et s’informer’’ des conditions et des procédures de financement de la formation professionnelle.

    L’UNSAS est ‘’membre de fait’’ du conseil d’administration du 3FPT, au même titre que le Conseil national du patronat, la Confédération nationale des employeurs du Sénégal et la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal, a signalé Sophie Diallo.

    Le 3FPT, créé en 2014, fête cette année son 10e anniversaire, une occasion saisie par sa directrice générale pour revenir sur les réalisations et les défis du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique.

    ‘’Dix ans après, on est là et on présente notre plan stratégique 2024-2028, avec l’ambition d’aller à 1 million de talents à l’horizon 2028, à savoir 650.000 dans les personnels d’entreprise et 350.00 jeunes’’, a expliqué Sophie Diallo.

    ‘’Nous voulons améliorer notre façon de faire, mais aussi accompagner la formation innovante au regard des enjeux qui se présentent au Sénégal, comme l’exploitation du pétrole et du gaz, la construction du port de Ndayane et les Jeux olympiques de la jeunesse qui se préparent’’, a-t-elle dit.

    En dix ans, le 3FPT a investi ‘’près de 90 milliards’’ de francs CFA pour 392.000 bénéficiaires et plus de 85.000 jeunes, selon sa directrice générale.

    ‘’Nous avons cheminé ensemble depuis 2019, à travers une convention de partenariat qui nous a valu des résultats très satisfaisants en termes d’augmentation des qualifications des travailleurs, mais également en termes d’augmentation de la productivité dans les entreprises et de stabilité sociale’’, a souligné Pape Birama Diallo, le secrétaire général adjoint de l’UNSAS.

    Au terme des sessions de formation dont ont bénéficié les membres de l’UNSAS, cette centrale syndicale a obtenu des acquis en matière de législation du travail, de dialogue social et de renforcement des capacités des membres à prévenir les risques en matière de sécurité et de santé au travail, selon M. Diallo.

    ‘’C’est vrai que dans les centrales syndicales, la mission principale est de revendiquer, mais […] la formation des membres et l’acquisition de nouvelles compétences’’ doivent également être prises en compte par les syndicats, a dit le secrétaire général adjoint de l’UNSAS.

    De ce point de vue, la centrale syndicale qu’il dirige a ‘’des attentes fortes en termes de formation professionnelle et syndicale, pour assurer la relève’’.

    MFD/BK/ESF 

  • SENEGAL-UNIVERSITES-SCIENCES / Thiès : les enjeux de l’intelligence artificielle au menu d’une conférence scientifique à l’UIDT 

    SENEGAL-UNIVERSITES-SCIENCES / Thiès : les enjeux de l’intelligence artificielle au menu d’une conférence scientifique à l’UIDT 

    Thiès, 29 fév (APS) – Le laboratoire des matériaux énergétiques d’économie et d’électricité de l’Institut universitaire de technologie (IUT) de l’Université Iba Der Thiam de Thiès a organisé, mercredi, une conférence scientifique pour sensibiliser des étudiants et des lycéens aux enjeux de l’intelligence artificielle, une nouvelle donne qui va révolutionner plusieurs secteurs de la vie, a constaté l’APS.

    Animée par le Professeur Cheikh Sarr, vice-recteur, en charge des Etudes, de l’Innovation pédagogique et de la vie universitaire de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), cette conférence sur le thème “Intelligence artificielle et données au service de l’innovation et du développement durable“, a été une occasion de passer en revue un éventail d’applications de l’intelligence artificielle.

    L’intelligence artificielle (IA) est un moyen par lequel, la machine grâce à l’expérience et l’accumulation de données, peut accomplir des tâches traditionnellement réservées à l’être humain.

    “Ces domaines ne sont pas récents, mais ont connu une application assez récente“, a relevé le conférencier, en face d’une audience composée d’étudiants de lycéens et d’autres collègues enseignants.

    L’IA est déjà présente dans beaucoup d’applications sur les smartphones et sur Internet. C’est le cas de la reconnaissance vocale, de la reconnaissance faciale, Google Translator, entre autres, a-t-il noté.

    “Selon une étude, d’ici 2030, 40 à 70% des métiers seront impactés par l’intelligence artificielle“, a noté Cheikh Sarr. Ils vont des professions de l’écriture, comme ceux de secrétaire, de traducteur et de journaliste, à ceux de l’agriculture, en passant par les métiers des finances, de la construction, du transport de l’enseignement, du marketing, de la justice, etc.

    Le secteur de la santé, notamment l’imagerie médicale, est un des secteurs qui “ont le plus boosté l’intelligence artificielle“, a relevé l’universitaire, lauréat du prix international de recherche Next Einstein Forum (NEF 2019) pour ses travaux de recherche sur la mise en place d’un prototype de voiture autonome, connectée utilisant des capteurs pour les personnes à mobilité réduite.

    L’IA peut s’appliquer au diagnostic médical, au développement de médicaments, aux dossiers électroniques des patients ou à la robotique chirurgicale pour des opérations plus précises. Il n’y a cependant  pas lieu de s’alarmer laisse entendre l’enseignant chercheur, précisant que pendant que certains métiers disparaîtront, d’autres naîtront.

    L’essentiel, rassure le Professeur Salif Gaye, c’est d’être conscient des enjeux et de préparer sa reconversion ou son adaptation, “pour ne pas être pris au dépourvu“.

    Les étudiants et lycéens ont été imprégnés, lors de cette conférence, des composantes de l’IA, y compris les données qui sont essentielles pour son fonctionnement. C’était aussi une occasion de promouvoir les sciences auprès des lycéens dans un contexte où le pays compte 80% de bacheliers littéraires, a dit le Professeur Gaye.

    A l’UIDT, il y a deux masters dans le domaine spécifique de l’IA. Il s’agit d’un master IA et smart tech, et d’un autre sur les sciences de données, hébergés respectivement par deux UFR.

    Ces masters complètent les formations en informatique “pour contribuer à l’un des objectifs de l’Etat dans sa stratégie de développement de l’IA“,  a dit Sarr, à savoir former 90.000 personnes spécialisées dans les domaines de l’IA et de traitement des données dans les cinq ans à venir, d’ici 2028.

    A travers cette stratégie nationale et feuille de route, les autorités cherchent à faire du Sénégal un “hub IA en Afrique de l’Ouest“. Le projet qui se veut “inclusif“, devra prendre en compte l’équité sociale, dit-il.  Un cadre juridique est déjà élaboré pour encadrer l’aspect éthique de l’IA.

    Pour le Professeur Cheikh Sarr, l’idée de cette rencontre était de “lancer la réflexion et le travail pour que dans les années à venir qu’on prenne l’IA comme une discipline à part  entière, qui doit être intégrée dans les formations universitaires“.

    Il a salué l’initiative d’y inviter des lycéens, futur “vivier“ de l’université,  afin qu’ils comprennent les possibilités qui s’offrent à eux pour des besoins d’orientation.

    L’Etat a commencé à accompagner le développement de l’IA au Sénégal à travers des financements mis en place, pour essayer d’impacter ce secteur et d’essayer de l’amplifier dans les années à venir, a-t-il fait valoir.

    Toute une infrastructure technologique est en train d’être mise en place, épauler cette dynamique avec le cas du supercalculateur et le data center de Diamniadio.  “Dès qu’on est capable de faire un stockage de données important, on est capable derrière de faire de l’apprentissage et de mettre en place des systèmes d’intelligence artificielle“, a-t-il dit.

    Il a insisté sur les risques d’une mauvaise utilisation de l’IA, qui selon lui, devrait servir de “complément dans la formation plutôt que (d’)outil   (devant) remplacer la réflexion humaine“.

    “Il y a une chose que l’IA ne peut pas vous garantir; c’est la fiabilité ou pas de l’information qu’elle vous donne“, poursuit-il, non sans ajouter que c’est l’être humain qui, à travers ses recoupements et ses recherches, doit en vérifier la véracité.

    “C’est pourquoi, on aura besoin de l’enseignant pendant très longtemps, pour régler ce genre de problématiques“, estime Cheikh Sarr, même s’ils devront enseigner autrement à des apprenants qui ont accès aux mêmes connaissances qu’eux, sinon plus grâce à l’IA.  Des élèves peuvent recourir à des applications comme ChatGPT,  pour traiter  des exercices à leur place, à générer des textes, ou  résumer des textes.

    “La quatrième révolution industrielle est celle du numérique et rien ne peut se faire sans (lui)“, a relevé Salif Gaye, soulignant la nécessité de se mettre à jour. La trentaine d’enseignants chercheurs membres de ce laboratoire transversal de l’IUT, entendaient jouer leur partition dans cette mise à jour, à travers cette conférence inscrite dans l’animation scientifique de l’UIDT.

    Pour le professeur Sarr, il faudra à défaut de combler le gap, développer l’IA qui nous sépare des pays occidentaux notamment les Etats-Unis d’où, part l’initiative, adapter l’IA à notre contexte pour répondre à des problématiques qui nous sont propres.

    ADI/AB/SBS

  • SENEGAL-FORMATION / L’ISEP de Bignona a reçu 200 nouveaux bacheliers (directeur)

    SENEGAL-FORMATION / L’ISEP de Bignona a reçu 200 nouveaux bacheliers (directeur)

    Bignona, 26 fév (APS) – L’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Bignona (sud-ouest) a reçu cette année 200 nouveaux bacheliers venant de différentes régions du pays et de la sous-région, a indiqué son directeur, Nfansou Victor Diatta.

    « Ces 200 étudiants seront formés dans les domaines de métiers en lien avec les potentialités socio-économiques de la région de Ziguinchor. Ils deviendront au finish des techniciens supérieurs (Bac+2) spécialisés dans les domaines de l’agroforesterie, l’agroalimentaire, les énergies renouvelables et la production animale, entre autres », a -t-il dit à l’APS.

    Nfansou Victor Diatta s’entretenait avec des journalistes, au terme de la traditionnelle “amphi de rentrée” pour l’année académique 2023-2024, en présence des acteurs de l’éducation et des étudiants.

    Il a signalé qu’un module lié à l’éducation physique sera introduit cette année à l’ISEP de Bignona pour permettre aux étudiants de pratiquer le sport et de rester en bonne santé.

    L’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Bignona, créé par décret n° 2016-1496, a pour vocation de former des bacheliers dans des métiers en lien avec les potentialités socio-économiques de la région de Ziguinchor.

    MNF/ASG/OID

  • SENEGAL-RELIGION-FORMATION / Tivaouane : signature d’une convention entre l’ONFP et AJANA Maintenance pour former les travailleurs de la Grande mosquée

    SENEGAL-RELIGION-FORMATION / Tivaouane : signature d’une convention entre l’ONFP et AJANA Maintenance pour former les travailleurs de la Grande mosquée

    Tivaouane, 25 fév (APS) – L’ Association Jamaatou Nour Assouniya (AJANA Maintenance) a signé une convention de partenariat avec l’Office national de formation professionnelle (ONFP) pour la formation  et l’employabilité des travailleurs de la Grande mosquée de Tivaouane et les jeunes de la ville en général.

    La cérémonie de signature de cette convention de partenariat a été présidée, samedi, par Serigne Mame Ousmane Sy Habib, au nom du khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, et le président du comité de pilotage (COPIL) des travaux de la Grande mosquée, Elhadji Mouhamadou Makhtar Cissé, entouré des membres de ladite instance.

    Le directeur général de l’ONFP  Mamadou Mounirou Ly, s’est déplacé avec tout son staff pour matérialiser ce contrat.

    Mamadou Mounirou Ly, directeur général de l’ONFP et Ibrahima Famara Sylla, secrétaire exécutif de l’association de Ajana maintenance ont paraphé le protocole d’accord.

    Cette convention s’inscrit dans une dynamique d’autonomisation de la Grande mosquée de Tivaouane, tout en intégrant le volet important de l’employabilité des jeunes de la communauté tidiane, issus surtout des “daaras“ (écoles coraniques), mais sans formation qualifiante.

    En plus du volet spirituel, il est revenu aussi sur la dimension socio-économique du chantier, qui a employé depuis son démarrage en 2021, plus de 2.000 jeunes, en majorité issus de Tivaouane.

    Selon les termes du document, il s’agira de doter les travailleurs de compétences techniques essentielles à la maintenance des infrastructures et équipements de la Grande mosquée de Tivaouane. La série de formations qui seront dispensées devront aussi profiter à d’autres jeunes et femmes de la localité, en vue de faciliter leur employabilité.

    Les modules ciblés vont de la maintenance des infrastructures à l’aménagement du site, en passant par des compétences entrepreneuriales nécessaires au développement d’activités connexes, bénéfiques au lieu de culte et aux bénéficiaires.

    La priorité devra être accordée, dans un premier temps, à la formation de 50 travailleurs de la Grande mosquée, aux métiers suivants de maintenance des systèmes de climatisation, d’électricité, d’hydraulique et de sonorisation.

    L’ONFP prévoit de mobiliser toute son expertise pédagogique et organisationnelle, “pour une formation de qualité et à terme délivrer des titres/attestations de qualification professionnelle, reconnus par l’Etat et les entreprises, aux bénéficiaires de la formation présentant les qualifications requises“.

    Les parties signataires s’engagent à assurer conjointement le suivi-évaluation, mais aussi à collaborer pour la présélection, la sélection des bénéficiaires ainsi que des modules de formation visés.

    AJANA s’engage aussi à prendre en charge la location des salles de formation, les intrants et le matériel pédagogique nécessaires à la mise en œuvre du plan de formation.

    La convention de partenariat dure un an et un comité de suivi sera mis en place pour son exécution correcte par l’ONFP et AJANA maintenance.

    Serigne Mame Ousmane Sy a insisté, lors de cette cérémonie, sur l’importance que Elhadji Malick Sy et ses descendants accordent à la formation, à la spiritualité et au travail comme moyen de vivre dignement à la sueur de son front, à travers l’agriculture et le commerce.

    Il a rappelé la célèbre triptyque “diangg-diouli-bayy » (apprendre, prier et cultiver, en langue wolof), qui résumait la vie du marabout fondateur du foyer religieux de la confrérie tidiane de Tivaouane et celle de ses descendants.

    Mounirou Ly, directeur général de l’ONFP, s’est félicité de ce partenariat et a réaffirmé sa volonté et la disponibilité de sa structure à bien mettre en œuvre le partenariat qui lie les deux parties.

    Le président du COPIL, Elhadji Mouhamadou Makhtar Cissé, a, à son tour, revisité à l’intention de la   délégation de l’ONFP, la composition, les missions, la vision, le modèle de gouvernance du comité de pilotage placé sous sa responsabilité.

    Serigne Mame Ousmane Sy Habib  a couronné la cérémonie, en priant pour l’achèvement des travaux de la Grande mosquée de Tivaouane, mais aussi pour la paix, la stabilité et la cohésion sociale au Sénégal.

    MKB/ADI/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES / UCAD : le Collectif des amicales se plie à la décision d’interdiction de sa marche

    SENEGAL-UNIVERSITES / UCAD : le Collectif des amicales se plie à la décision d’interdiction de sa marche

    Dakar, 23 fèv (APS) – Le Collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar s’est élevé contre l’interdiction de la marche pacifique qu’elle prévoyait d’organiser ce vendredi à Dakar pour réclamer la réouverture de cet établissement de l’enseignement supérieur.

    Le Collectif des amicales de l’UCAD dit dénoncer l’interdiction de sa marche pacifique qu’il prévoyait d’organiser cet après-midi, tout en invitant le Conseil académique à prendre ses responsabilités en décidant de la ‘’réouverture imminente’’ de cet établissement d’enseignement supérieur.

    « Nous sommes au regret de vous informer que la marche pacifique qui était prévue ce vendredi 23 février à 15h, visant à réclamer l’ouverture des deux campus (pédagogique et social) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est reportée à une date ultérieure », peut-on lire dans un communiqué de cette instance regroupant les différentes associations estudiantines de l’UCAD.

    Le document rendu public le même jour précise que cette décision préfectorale est motivée par un « risque de perturbation majeure de la libre circulation des personnes et des biens, compte tenu des problèmes de mobilité actuellement rencontrés dans notre itinéraire ».

    « Nous dénonçons vivement cet abus de pouvoir parce que le droit de manifester est permis aux citoyens par la constitution sénégalaise et appelons à la solidarité et à la vigilance de toute la communauté estudiantine », peut-on y lire.

    Ce regroupement d’associations estudiantines a déclaré en même temps lancer un « appel solennel » aux membres du conseil académique de prendre leurs responsabilités et de décider la réouverture imminente de l’université  ».

    L’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar est fermée depuis le mois de juin 2023, en raison de violentes manifestations intervenues dans la capitale sénégalaise et dans d’autres villes de l’intérieur après la condamnation de l’opposant politique Ousmane Sonko.

    Récemment, la Faculté des lettres et sciences humaines a annoncé une reprise en présentiel des cours de remédiation comptant pour le second semestre de l’année académique 2022-2023, du 3 au 31 janvier.

    Les sites retenus pour ces cours de remédiation sont le Centre international de commerce extérieur du Sénégal, le lycée Maurice Delafosse et de l’Institut islamique de Dakar, ont précisé les autorités universitaires dans un communiqué.

    SMD/AKS/OID

  • SENEGAL-FORMATION / Un milliard sept cent millions pour réhabiliter et équiper le CDFP de Mbacké

    SENEGAL-FORMATION / Un milliard sept cent millions pour réhabiliter et équiper le CDFP de Mbacké

    Mbacké, 23 fév (APS) – Le directeur de l’apprentissage au ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Souleymane Kane, a annoncé jeudi la réhabilitation et l’équipement du centre départemental de formation professionnelle (CDFP) de Mbacké, pour un coût d’un milliard sept cent millions de francs CFA.

     »Neuf centres doivent être réhabilités et construits, et le centre départemental de formation professionnelle (CDFP) de Mbacké se taille la part du lion, avec un investissement d’un milliard sept cent millions de francs CFA pour avoir un centre flambant neuf et des équipements de dernière génération, pour qu’il puisse  jouer pleinement son rôle », a-t-il dit.

    Souleymane Kane intervenait à la clôture d’un atelier de planification stratégique et de développement du CDFP de Mbacké.

    M. Kane a précisé que ce centre sera reconstruit en partenariat avec la banque allemande pour le développement, KFW.

    Il a souligné que ce centre va jouer un rôle majeur par rapport aux exigences en matière d’offres de formation, d’orientation, d’équipement, de maintien des jeunes dans l’écosystème de la formation  et d’insertion.

    Il a précisé qu’il dispensera des formations sur des métiers porteurs liés à la transformation des produits et à la maintenance d’outils agricoles. Il pourra ‘’accueillir jusqu’à 600 à 700 jeunes », a-t-il indiqué.

    Boubacar Diallo, conseiller technique à la GIZ, l’agence allemande de coopération internationale pour le développement, a salué l’engagement, la détermination et le dynamisme de l’équipe dirigeante du CDFP de Mbacké. 

    AN/SKS/ASG