Catégorie : Formation

  • SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUTURE / Dagana : Mariama Sarr lance les travaux de construction de quinze Centres de formation professionnelle

    SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUTURE / Dagana : Mariama Sarr lance les travaux de construction de quinze Centres de formation professionnelle

    Dagana, 21 jan (APS) – La ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Mariama Sarr, a procédé, à Dagana, au lancement de la première phase des travaux de construction de quinze centres de formation départementaux en présence du maire Oumar Sarr, par ailleurs ministre des Mines et de la Géologie, a constaté l’APS.

     »En ce jour solennel, j’ai l’intime honneur de lancer officiellement les travaux de construction de quinze nouveaux centres de formation, ici à Dagana, ville du walo multiséculaire et chargée d’histoire », a déclaré, samedi, Mariama Sarr.

    Elle a rappelé qu’en 2022, elle procédait à la signature du contrat de conception de construction et d’équipements des quinze centres de formation.

     »Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’élargissement de l’accès à la formation professionnelle et technique à travers la mise en place d’un dispositif permettant d’assurer l’acquisition de connaissances, de qualification et d’aptitude nécessaire à l’exercice des professions et de métiers », a-t-elle expliqué.

    Mme Sarr a ajouté que ce vaste chantier va se concrétiser à travers la construction de quarante-six centres de formation professionnelle départementaux dont la première phase démarre avec ce lancement officiel des travaux de quinze centres à Dagana.

    La réalisation de ce programme tire sa pertinence dans la nécessité d’accroître le taux de qualification professionnelle et technique au sein de la population et de mettre sur le marché de travail une main d’œuvre qualifiée correspondant aux secteurs productifs et du service permettant le développement de l’industrie et de réalisation dans le secteur primaire, a t-elle souligné.

    « Aujourd’hui, j’ai l’immense plaisir, en ma qualité de maire (…) d’accueillir le démarrage des travaux de construction du projet d’un centre de formation professionnelle départementale moderne et intégrant les nouveaux métiers », s’est réjoui Oumar Sarr.OG/AMD/OID

  • AFRIQUE-ECONOMIE-FORMATION / ZLECAF : les ambassadeurs à  »l’avant-garde » de l’intégration économique et commerciale

    AFRIQUE-ECONOMIE-FORMATION / ZLECAF : les ambassadeurs à  »l’avant-garde » de l’intégration économique et commerciale

    Dakar, 20 janv (APS) – Les ambassadeurs et diplomates accrédités auprès de l’Union africaine prendront part en février à Addis Abeba (Ethiopie) à une formation sur l’accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre échanges continental africaine (ZLECAF) pour être à l’avant-garde de la réalisation de l’intégration commerciale et économique africaine.

    La formation des ambassadeurs et diplomates africains permettra ‘’d’obtenir des informations précieuses et des recommandations politiques susceptibles de faire avancer la zone de libre-échange continentale africaine’’.

    Il s’agit ‘’d’accroître de manière significative le commerce intra-africain, promouvoir l’intégration régionale, la croissance économique, la création d’emplois et enfin, améliorer les conditions de vie des populations du continent’’, selon le communiqué transmis à l’APS.

    La formation vise à améliorer leur compréhension de la Zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAf) afin qu’ils aient les connaissances et les compétences nécessaires pour accélérer efficacement sa mise en œuvre.

    ‘’Leur participation peut aider à créer un consensus et à mobiliser le soutien pour les réformes et les ajustements politiques nécessaires aux niveaux national et régional’’, selon les initiateurs de la formation.

    L’idée est de ‘’relever les défis, échanger les meilleures pratiques et synchroniser les stratégies’’.

    Cette session permettra d’accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine et de libérer son énorme potentiel en matière d’intégration économique, de facilitation du commerce et de développement durable dans toute l’Afrique, renseigne la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF).

    Prévue les 20 et 21, la formation pour la mise en œuvre réussie de la ZLECAF est à l’initiative de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF), en partenariat avec le Département chargé du Développement Economique, du Commerce, du Tourisme, de l’Industrie et des Mines (ETTIM) de la Commission de l’Union africaine.

    ‘’Les gouvernements devraient profiter de la ZLECAf pour promouvoir une transformation inclusive et structurelle dans les pays africains afin d’augmenter le volume du commerce Intra-Africain’’, explique le communiqué.

    Les représentants du secteur privé des pays qui ont déjà commencé à commercer dans le cadre de la ZLECAf et qui participent actuellement à l’Initiative de Commerce Guidé (GTI) vont également prendre part à la formation. Il s’agit du Cameroun, de l’Égypte, du Ghana, du Kenya, de l’île Maurice, du Rwanda, de la Tanzanie et de la Tunisie.

    En faisant appel aux ambassadeurs et diplomates africains, cette formation offre l’occasion idéale de promouvoir la collaboration entre les États membres et d’améliorer la coordination nécessaire pour accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf, selon les organisateurs.

    ADL/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Diourbel : 15 personnes formées par la société civile pour faciliter le retrait des cartes d’électeur

    SENEGAL-POLITIQUE / Diourbel : 15 personnes formées par la société civile pour faciliter le retrait des cartes d’électeur

    Diourbel, 18 jan (APS) – Quinze personnes ont été formées à Diourbel (centre) pour aider les électeurs à retirer leur carte d’électeur auprès des autorités administratives, à l’initiative du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), a constaté l’APS, jeudi.

    La formation de ces ‘’relais citoyens’’ en provenance des trois départements de la région fait partie des activités du programme ‘’Nietti Élections’’ du COSCE.

    Ce programme triennal d’appui aux élections au Sénégal contribue à la consolidation de la gouvernance politique et démocratique, par le renforcement du dialogue politique, l’assistance fournie à l’administration électorale et l’éducation civique de citoyens, selon le COSCE.

    Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections affirme que ce programme facilite la transparence des élections, par la mise en place d’un système de veille et d’alerte à toutes les étapes du processus électoral.

    ‘’Dans cette optique, nous avons jugé nécessaire de former ces 15 relais citoyens, qui seront déployés sur le terrain, du 25 janvier au 24 février 2024, pour inciter les électeurs à aller retirer leur carte d’électeur’’, a expliqué Ibrahima Ngom, un représentant du COSCE à Bambey.

    Les Sénégalais vont élire le cinquième président du pays, le 25 février prochain.

    Seules 21 des 93 personnes ayant déposé un dossier de candidature ont fait valider leurs parrains par la commission de contrôle créée au sein du Conseil constitutionnel.

    Cette institution va publier la liste des candidatures recevables, samedi 20 janvier.

    Pour la première fois dans l’histoire du pays, le chef de l’État sortant n’est pas candidat à l’élection présidentielle.

    MK/ESF/ADL

  • SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : 40 femmes formées aux techniques d’emballage

    SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : 40 femmes formées aux techniques d’emballage

    Kaffrine, 18 jan( APS) – Au total, quarante femmes de la région de Kaffrine (centre) ont été formées aux techniques de transformation des céréales et d’emballage grâce à un partenariat entre  le GIE  »Fass diom » et le Fonds de financement de la formation professionnelle (3FPT).

     »Cette formation a porté sur les techniques d’emballage, car l’emballage permet de conditionner le produit de donner des informations sur la provenance du produit, sa composition, son utilisation, sa durée de péremption, l’adresse ou encore les autorisations de fabrication et de mise en vente », a souligné Awa Diop Fall, formatrice au 3FPT.

    Elle s’exprimait au terme de la cérémonie de clôture d’une session de formation de six jours organisée en présence des représentants des chambres consulaires de Kaffrine et des bénéficiaires.

     »Cette technique d’emballage va permettre aux femmes d’écouler facilement leurs produits », a ajouté Mme Fall.

    Ndeye Sylla , directrice régionale de la Famille, a magnifié le rôle que joue les femmes du GIE   »Fas Diom » de Kaffrine dans le développement économique.

    « Cette formation va créer une chaine de valeur et cela répond à la vision du président de la République et de notre ministre de tutelle qui veulent créer des coopératives pour davantage accompagner et faciliter l’autonomisation des femmes », a soutenu Mme Sylla.

    Fatou Diouf, présidente du GIE  »Fas Diom » de Kaffrine s’est félicité de cette formation qui vient à son heure.  »Au début, a-t-elle dit, les femmes éprouvaient d’énormes difficultés pour écouler leurs produits après les formations ».

     »Je plaide également pour l’accès des femmes aux financements, l’installation d’une unité de transformation, qui sera le point de regroupement des femmes, afin de faciliter la transformation des différents produits locaux », a lancé Mme Diouf, par ailleurs présidente du réseau des femmes transformatrices de Kaffrine.

    CTS/SKS/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES-INNOVATIONS / L’USSEIN lance son master en géomatique avec une cohorte d’une vingtaine d’étudiants

    SENEGAL-UNIVERSITES-INNOVATIONS / L’USSEIN lance son master en géomatique avec une cohorte d’une vingtaine d’étudiants

    Khelcom Birame (Guinguinéo), 17 jan (APS) – L’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) de Kaolack (centre) a lancé, mardi, le master en géomatique du département environnement, biodiversité et développement durable de son unité de recherche et de formation (UFR) Sciences sociales et environnementales, a constaté l’APS.

    Vingt-cinq étudiants–treize filles et douze garçons– dont un ressortissant du Bénin, constituent la première cohorte de cette première promotion qui, à travers ce master, vont devenir des experts capables de relever les défis.

    Pour la mise en place de ce programme master, l’USSEIN a reçu le soutien et l’accompagnement de l’ambassade de France à Dakar, à travers son attaché de coopération de l’innovation.

    La cérémonie, qui s’est tenue au campus de Khelcom Birame, a été présidée par Ngoné Cissé, préfet du département de Guinguinéo, en présence de la rectrice de l’USSEIN, Pr Ndèye Coumba Touré Kâne, du directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), Maram Kaïré, entre autres personnalités universitaires et territoriales.

    Cette activité marque une ‘’étape importante’’ dans l’engagement de l’USSEIN vers l’excellence académique et constitue une ‘’réponse aux besoins croissants’’ de la société en matière de gestion spatiale et d’analyse géospatiale, a déclaré le professeur Diégane Diouf, directeur de l’UFR Sciences sociales et environnementales de cette université implantée dans les régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack (centre).

    ‘’La géomatique, en tant que discipline, est au cœur des enjeux contemporains liés à l’environnement, à la planification urbaine, à la gestion des ressources naturelles et bien d’autres domaines, offrant des outils et des méthodologies essentiels « pour comprendre et résoudre les défis complexes auxquels notre monde est confronté’’, a fait valoir Pr Diouf.

    Pour sa part, la rectrice de l’USSEIN soutient que cette filière de formation a pour principales missions de former de futurs professionnels dans divers domaines intégrant, entre autres, l’équipement des espaces en infrastructure géodésique, l’établissement des cartes, le cadastre et l’expertise foncière, la collecte, le traitement et la représentation de l’information spatiale pour les besoins de la gestion des ressources, de l’aménagement du territoire et des espaces urbains et ruraux.

    ‘’L’USSEIN est fière de lancer ce programme master en géomatique qui offrira à nos étudiants les compétences nécessaires pour devenir des experts dans ces domaines en constante évolution. Ces étudiants seront armés de connaissances approfondies, de compétences techniques de pointe et d’une compréhension profonde de l’importance de la géomatique dans notre monde moderne (…)’’, a assuré Pr Ndèye Coumba Touré Kane.

    Elle a invité les étudiants bénéficiaires à transformer cette chance en opportunité et d’être les ‘’dignes ambassadeurs’’ du master en géomatique et de l’USSEIN.

    Le lancement de ce master a été aussi une occasion pour l’USSEIN de signer une convention-cadre de partenariat avecl’Agence sénégalaise des études spatiales (ASES).

    ‘’La participation à la mise en place d’un master en géomatique et la signature de cette convention de partenariat permettent, entre autres, à l’ASES d’assumer son rôle dans l’écosystème national du spatial et de marquer son engagement plein et entier à collaborer avec l’ensemble des acteurs institutionnels, académiques et techniques, en vue d’atteindre efficacement nos missions respectives’’, a indiqué le directeur de cette agence, Maram Kaïré.

    Le préfet de Guinguinéo observe que dix ans après sa création, l’USSEIN, première université thématique à vocation agricole, a fini de s’implanter et de prendre la place qui est la sienne dans le paysage de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation du Sénégal.

    ‘’Ce master concourt à la diversification de l’offre de formation professionnelle de l’USSEIN et répond également à un réel besoin d’articuler le développement territorial prôné par les autorités de ce pays à une utilisation rationnelle de l’espace grâce au système d’information géographique’’, a insisté Ngoné Cissé.

    ADE/ADL/ASG

  • SENEGAL-BELGIQUE-COOPERATION / La Belgique forme 10 fonctionnaires sénégalaises au leadership féminin

    SENEGAL-BELGIQUE-COOPERATION / La Belgique forme 10 fonctionnaires sénégalaises au leadership féminin

    Dakar, 15 jan (APS) – Dix femmes au service de l’Administration publique sénégalaise ont reçu leur certificat de fin de formation en leadership féminin, une initiative du royaume de Belgique, a constaté l’APS, lundi, à Dakar.

    Les récipiendaires constituent la première promotion du projet ‘’Jigeen Njiit’’ (femme leader, en wolof).

    La cérémonie de remise des certificats s’est déroulée en présence de représentants d’organisations partenaires de cette initiative de l’ambassade de la Belgique au Sénégal, dont l’École nationale d’administration du Sénégal, le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants.

    Le projet de formation de 10 Sénégalaises au leadership féminin a été lancé le 24 mai dernier à l’occasion d’une mission économique de la princesse de Belgique, Son Altesse Astrid, à Dakar, en compagnie de la ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib. 

    Cinq sessions de formation ont été dispensées aux bénéficiaires de cette initiative, dans les domaines de la prise de la parole en public, du leadership, du management stratégique, des techniques de négociation et du développement personnel, a expliqué l’ambassadrice de la Belgique au Sénégal, Hélène De Bock.

    Elle a salué ‘’l’implication’’ des 10 fonctionnaires sénégalaises dans cette initiative.

    ‘’Une chose est certaine. Cela a été une fierté pour mon pays de s’associer au Sénégal pour contribuer à la consolidation de votre savoir-être et de votre savoir-faire’’, a ajouté Hélène De Bock, estimant que les récipiendaires peuvent être présentées comme ‘’des modèles inspirants pour les générations futures’’.

    Fatou Isidora Mara Niang, la directrice de cabinet du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, a salué la démarche de la Belgique et la contribution de ce pays à ‘’la promotion’’ du leadership féminin au Sénégal.

    Les bénéficiaires des sessions de formation ont exprimé leur gratitude envers les autorités belges.

    FD/SMD/ESF

  • SENEGAL-SCIENCES-TIC-INFRASTRUCTURES / Macky Sall promet deux cent millions de Fcfa à l’ANSTS pour la création d’une chaire interuniversitaire sur l’IA

    SENEGAL-SCIENCES-TIC-INFRASTRUCTURES / Macky Sall promet deux cent millions de Fcfa à l’ANSTS pour la création d’une chaire interuniversitaire sur l’IA

    Dakar, 15 jan (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a promis, lundi, une dotation initiale d’un montant de deux cent millions de Fcfa, pour accompagner l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), dans son projet de création d’une chaire interuniversitaire sur l’intelligence artificielle (IA).

    ‘’L’Etat sera à vos côtés pour vous accompagner dans la réalisation de ce projet précurseur, en vous allouant, à partir de 2024, une dotation initiale d’un montant de deux cent millions de Fcfa’’, a-t-il annoncé.

    Le président de la République s’exprimait lors de la séance académique solennelle 2024, organisée par l’ANSTS. Cette séance était axée sur le thème  »l’IA, enjeux, éthiques et défis humains ».

    ‘’J’ai bien noté votre projet de création d’une chaire interuniversitaire sur l’IA et la souveraineté numérique pour servir de cadre scientifique et opérationnel à vos contributions’’, a-t-il notamment poursuivi.

    Il a, à cet effet, demandé au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, de renforcer les ressources budgétaires allouées à l’Académie, tout en travaillant à l’édification rapide d’un siège ‘’moderne et fonctionnel’’ pour cette institution.

    Macky Sall a félicité et remercié ‘’toute la communauté universitaire et scientifique du Sénégal, dont l’engagement historique exemplaire, à travers toutes les générations, a fortement contribué au développement du système éducatif dans sa globalité, mais également renforcé la marche résolue du Sénégal vers l’émergence à l’horizon 2035’’.

    AMN/OID

  • SENEGAL-SCIENCES-TIC-VISION / Macky Sall annonce la finalisation d’une Stratégie nationale sur l’Intelligence artificielle (SNIA)

    SENEGAL-SCIENCES-TIC-VISION / Macky Sall annonce la finalisation d’une Stratégie nationale sur l’Intelligence artificielle (SNIA)

    Dakar, 15 jan (APS) – L’Etat a entamé la finalisation des travaux d’élaboration d’une Stratégie nationale sur les données (SND) et d’une Stratégie nationale sur l’Intelligence artificielle (SNIA), a annoncé, lundi, le président de la République, estimant qu’il  »est essentiel d’évaluer et de surveiller en permanence, les aspects éthiques, la transparence et les impacts sociaux pour garantir » une utilisation de l’IA  »responsable et bénéfique à tous ».

    Ces travaux sont pilotés par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a précisé Macky Sall à l’occasion de la séance académique solennelle annuelle de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) organisée au Grand Théâtre national.

    Cette rencontre a pour thème ‘’L’intelligence artificielle : enjeux éthiques, défis humains’’.

    Il a souligné que la SNIA repose sur la vision d’une ‘’IA éthique et de confiance au Sénégal, catalyseur de la créativité (notamment des jeunes)’’ afin de ‘’mieux préparer le Sénégal à jouer un rôle majeur dans cette révolution scientifique et industrielle de dernière génération qui s’impose’’.

    Dans son discours transmis à l’APS, Macky Sall a expliqué que cette stratégie nationale de l’IA est structurée autour de six orientations stratégiques.

    Il s’agit de promouvoir 100.000 talents en IA d’ici 2028 ; bâtir un écosystème IA dynamique; renforcer les Alliances régionales et internationales (le Sénégal solidaire) ; faire de l’IA l’affaire de tous les Sénégalais et mettre en place une Gouvernance pour une IA éthique et de confiance.

    Selon le chef de l’Etat, la feuille de route IA identifie une série d’actions prioritaires dont le coût de la mise en œuvre au cours des deux (2) prochaines années est estimé à 7 milliards de FCFA.

    Il a annoncé que l’Etat a également pris des initiatives visant à créer un environnement propice à l’innovation et à soutenir les startups technologiques.

    Macky Sall a rappelé que le gouvernement a déjà impulsé plusieurs actions visant à ‘’encourager la recherche, l’innovation et l’application de technologies basées sur l’Intelligence Artificielle’’.

    Il a cité ‘’la mise en place de programmes éducatifs pour sensibiliser et former les étudiants et professionnels aux concepts de l’IA ; la création de Centres de recherches innovants ; le développement de Startups Technologiques proposant des solutions innovantes dans des secteurs tels que la santé, l’agriculture, l’éducation, et la gestion des ressources naturelles’’.

    ‘’Nos efforts en matière de recherche se poursuivront, car nous restons convaincus que la solution des difficultés auxquelles nous sommes régulièrement confrontés passera, aussi, par une bonne maîtrise des technologies les plus élaborées en matière d’Intelligence artificielle et de Systèmes intelligents, ainsi que par la mobilisation adaptée de ressources à la hauteur des défis et enjeux’’, a promis Macky Sall.

    Le chef de l’Etat dit avoir bien noté le projet de création d’une chaire interuniversitaire sur ‘’l’intelligence artificielle et la souveraineté numérique’’ pour servir de cadre scientifique et opérationnel aux contributions de l’ANSTS.

    ‘’L’Etat sera à côtés pour vous accompagner dans la réalisation de ce projet précurseur, en vous allouant, à partir de 2024, une dotation initiale d’un montant de deux cent millions’’, a-t-il déclaré.

    Il a également demandé au ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de ‘’renforcer les ressources budgétaires allouées à l’Académie, mais surtout de travailler à l’édification rapide d’un Siège moderne et fonctionnel pour cette prestigieuse Institution scientifique et technique’’.

    Macky Sall a félicité et remercié ‘’toute la communauté universitaire et scientifique du Sénégal, dont l’engagement historique exemplaire, à travers toutes les générations, a fortement contribué au développement système éducatif dans sa globalité, mais également renforcé la marche résolue du Sénégal vers l’émergence à l’horizon 2035’’.

    L’intelligence artificielle (IA) et ses applications, suscitent à la fois d’immenses espoirs, mais aussi des inquiétudes légitimes, a relevé le chef de l’Etat.

    ‘’(…) l’IA, s’érige comme la locomotive du secteur numérique et de la transformation de nos sociétés. L’intelligence artificielle et ses applications, suscitent à la fois d’immenses espoirs, mais aussi des inquiétudes légitimes liées à leurs développement et utilisation non encadrés’’, a déclaré Macky Sall.

    Selon lui, les opportunités qu’offre l’IA, ‘’les bénéfices qu’elles génèrent sont déjà considérables et perceptibles dans tous les secteurs de la vie économique, sociale et culturelle’’.

    Toutefois, estime le chef de l’Etat, ‘’il est essentiel d’évaluer et de surveiller en permanence, les aspects éthiques, la transparence et les impacts sociaux pour garantir son utilisation responsable et bénéfique à tous’’.

    AMN/OID

  • SENEGAL-ARTISANAT-FORMATION / Maodo Malick Mbaye dresse un bilan « relativement positif » à la tête de l’ANAMO

    SENEGAL-ARTISANAT-FORMATION / Maodo Malick Mbaye dresse un bilan « relativement positif » à la tête de l’ANAMO

    Thiès, 14 jan (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (ANAMO), Maodo Malick Mbaye, a tiré un bilan  « relativement positif » de ses 12 ans à la tête de cette structure étatique dédiée à la formation et à l’encadrement des artisans.

    « Nous pouvons dire que c’est un bilan relativement positif quand moi je parle. Les autres diront globalement positif, mais on n’est jamais trop satisfait de ses propres actions », a-t-il dit.

    Il était interrogé samedi, au terme d’une opération de dépannage gratuit de téléviseurs à écran plat et d’ordinateurs, doublée d’une session de formation, dont il était le parrain, sur comment il appréciait son action à la tête de l’ANAMO depuis 2012.

    « Chaque fois que l’Etat du Sénégal a mis 167.000 (FCFA) à la disposition de l’ANAMO, nous avons formé et accompagné un Sénégalais », a-t-il poursuivi, évoquant la formation d’ »au total 16.000 jeunes et femmes dans différents corps de métier ».

    « Nous avons accompagné pratiquement plus de 8.000 jeunes à l’insertion et nous sommes en train de développer la validation des acquis de l’expérience (VAE) », a encore noté le responsable.

    Selon lui, l’ANAMO est « partie de deux maisons de l’outil qui n’existaient que par convention à aujourd’hui une quinzaine de maisons de l’outil qui ont été réhabilitées et qui sont fonctionnelles ».

    « En ayant été choisi par Monsieur le président de la République comme directeur général de l’ANAMO le 31 mai 2012, nous n’avons jamais voulu considérer la rareté des ressources financières comme un obstacle », a-t-il déclaré.

    « Un bilan ne doit être fait que d’actifs et de passifs,  souligne Maodo Malick Mbaye, mais nous avons un sentiment de légitime satisfaction. »

    ADI/ASG

  • SENEGAL-ELECTRONIQUE-FORMATION / Thiès : 25 électroniciens formés à la réparation de téléviseurs à écran plat et d’ordinateurs

    SENEGAL-ELECTRONIQUE-FORMATION / Thiès : 25 électroniciens formés à la réparation de téléviseurs à écran plat et d’ordinateurs

    Thiès, 14 jan (APS) – Vingt-cinq électroniciens ont reçu, samedi à Thiès, leur attestation sanctionnant trois jours de formation en réparation de téléviseurs à écran plat et d’ordinateurs.

    Le Regroupement des électroniciens de Thiès (RET) a offert une session de dépannage gratuit de téléviseurs à écran plat et d’ordinateurs, doublée d’une formation à la réparation de ces appareils, à l’intention de ses membres.

    Ouvertes jeudi, ces réparations gratuites et cette formation ont été clôturées samedi, sous la présidence du directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (ANAMO), Maodo Malick Mbaye, qui en était le parrain. L’ANAMO a appuyé cette opération, notamment en dépêchant un formateur.

    En trois jours, soit depuis jeudi, 25 électroniciens ont vu leurs compétences renforcées.  Ils ont réparé 98 téléviseurs sur les 183 reçus, 45 ordinateurs sur les 47 reçus, selon le président du RET, Talibouya Traoré.

    Pour Sidy Diop, formateur dépêché à cette occasion par l’ANAMO, une bonne partie des récipiendaires de cette formation étaient des électroniciens expérimentés.

    Bon nombre d’entre eux ont découvert, avec cette session, l’existence de certains type d’outils, disant qu’ils auraient dépassé leur niveau actuel de performance, s’ils avaient ces équipements à leur disposition, a-t-il rapporté.

    Le vice-président du RET Macoura Mbodji, a saisi cette tribune pour plaider pour l’installation d’une machine à réparer les écrans de télévision à Thiès, une des principales contraintes des électroniciens de la ville, afin qu’ils n’aient plus à se rendre à Dakar où se trouvent les trois seuls engins dédiés, sur l’ensemble du pays.

    Il a préconisé aussi l’ouverture d’une usine de montage de téléviseurs, l’assemblage étant selon lui, plus facile que la réparation.

    Maodo Malick Mbaye a souligné la portée de cette initiative « novatrice », invitant le Regroupement à élargir, lors de la prochaine édition, aussi bien son champ d’action à d’autres appareils, que le cercle des bénéficiaires de cette formation aux plus jeunes.

    Ce métier ne nécessitant pas beaucoup d’effort physique et n’étant pas salissant, est susceptible d’attirer la jeune génération, qui peut l’embrasser en y apportant du sang neuf.

    Pour le président du RET, les membres de la structure qu’il dirige ne demandent qu’à être accompagnés et formés. Il a, dans le même moment, invité les jeunes à faire preuve de patience pour se former à un métier, rester et travailler dans le pays, au lieu de se lancer à l’aventure en voyageant en pirogue vers l’Europe.

    Maodo Malick Mbaye a promis dans le cadre d’une convention qui va lier le RET à l’ANAMO, de mettre cette association en relation avec le FONGIP ou la DER, deux structures étatiques de financement, pour qu’elle acquière une machine de ce genre.

    Le RET se verra aussi aménager un siège dans les nouveaux locaux de l’ANAMO abrités par le site de l’ex-ONCAD sis à Grand Thiès, qui seront inaugurés « au plus tard avant le 10 février prochain », a dit M. Mbaye.

    Les organisateurs ont promis de rééditer cette initiative qui n’est qu’à ses débuts.

    ADI/ASG