Catégorie : Formation

  • SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : lancement du programme Ecoles-entreprises pour l’année 2023-2024

    SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : lancement du programme Ecoles-entreprises pour l’année 2023-2024

    Saint-Louis, 20 déc (APS) – Le directeur de cabinet du ministre de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion a procédé au lancement, mardi à Saint-Louis du programme Ecoles-entreprises pour l’année 2023-2024, une initiative inspirée de l’expérience suisse.

    Au cours de cette cérémonie organisée à la place Bayeu Ndar, Cissé Kane Ndao a affirmé que 45 Ecoles-entreprises seront ouvertes dans dix régions du pays et vont enrôler plus de 864 jeunes apprenants.

    Il a salué le succès de cette initiative, signalant qu’un taux de réussite de 87,7 % a été obtenu à la certification pour les apprenants qui ont eu à passer cet examen.

    Le choix de Saint-Louis pour lancer ce programme s’explique, selon lui, par le dynamisme du comité local de suivi et la forte adhésion des institutions consulaires et des hôteliers et restaurants qui accueillent les apprenants durant leur cursus.

    Le directeur de cabinet du ministre a invité les jeunes à la ponctualité et à l’assiduité, à servir de modèle pour les cohortes qui vont suivre.

    Il a salué le leadership de la coordonnatrice du projet de formation Ecole-entreprises qui a permis d’obtenir ces  »bons résultats ».

    M. Ndao a aussi remercié les coopérations suisse et allemande qui accompagnent ce programme.

    La cérémonie de lancement s’est tenue en présence de Diegane Wane Ly, coordonnatrice du Programme de Formation Ecoles entreprises (PF2E).

    AMD/OID

  • SENEGAL-JEUNESSE-FORMATION / Dagana : l’ONFP va former 500 jeunes dans divers métiers, selon un responsable de l’AGEROUTE

    SENEGAL-JEUNESSE-FORMATION / Dagana : l’ONFP va former 500 jeunes dans divers métiers, selon un responsable de l’AGEROUTE

    Dagana, 19 déc (APS)_ l’Office National de Formation Professionnelle (ONFP) va former 500 jeunes des départements de Dagana et Louga dans les métiers de BTP, de l’agroalimentaire, du tourisme, de l’industrie et dans le cadre du programme de désenclavement des zones agricoles et minières( PDZAM), a appris l’APS.

    Ce programme de désenclavement des zones agricoles et minières est financé par la banque mondiale et le gouvernement du Sénégal, mis en œuvre par l’AGEROUTE, vise à réaliser, le renforcement de la route Thiès- Kébemer, la construction de la route Keur Momar Sarr-Richard-Toll, au niveau des départements de Louga et de Dagana.

    Le projet vise aussi la construction de six kilomètres de voirie. Il prévoit également des activités d’assainissement et un système d’éclairage public, a fait savoir Mady Cissé Samb, le coordinateur du PDZAM/ AGEROUTE.

    Il s’exprimait ce mardi lors de l’atelier de partage et d’information entres les acteurs, présidé par le sous-préfet adjoint du département de Dagana, M. Hubert Lazard Faye.

    Il ajoute que ce programme consiste à lancer les travaux de construction de la boucle de riz qui s’étend sur Ross Bethio vers Mboundouck,Rosso-Sénégal qui sera rebâtie et 121 km de diques au niveau de la vallée pour permettre et assurer la circulation au niveau tout le fleuve Sénégal.

    « Nous sommes aujourd’hui au nord du Sénégal dans le cadre du projet PDZAM , un programme important de par sa spécificité qui prévoit l’insertion des jeunes après la formation, pour former des jeunes dans beaucoup de domaines », a déclaré le directeur de l’ONFP, M. Mounirou Ly.

    M. Ly se félicite de la confiance que l’AGEROUTE accorde à l’ONFP de par son expertise et son expérience, à chaque fois qu’il y a un besoin criant,pour former les jeunes et les femmes partout où il y a des projets.

    Il salue également la synergie d’action des deux structures étatiques à travers la formation et l’insertion des jeunes dans les métiers de BTP, de l’agroalimentaire, du tourisme, de l’industrie et des services qui seront sanctionnées des diplômes reconnus.

    Mbaye Mbodji Kébé, le président de la jeunesse Communale de Dagana, se réjouit de cette initiative qui est une démarche qui s’inscrit dans l’attente de la jeunesse. M. Mbodj estime que cette initiative permet aux jeunes de bénéficier de formations et d’être insérés dans le monde du travail.

    OG/AMD/MTN

  • SENEGAL-FORMATION / Sédhiou : remise d’attestations à des bénéficiaires d’une formation en pâtisserie

    SENEGAL-FORMATION / Sédhiou : remise d’attestations à des bénéficiaires d’une formation en pâtisserie

    Sédhiou, 19 déc (APS) – Quelque vingt cinq (25) personnes ont reçu des attestations à l’issue d’une formation en pâtisserie initiée par le groupement d’intérêt économique (GIE)  »Niacko Wally production » en partenariat avec le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT).

     »Nous avons formé pendant cinq jours 25 personnes composées majoritairement de femmes en pâtisserie grâce à l’appui du 3fpt et du centre de formation professionnelle de Sédhiou. Nous voulons travailler à faire de l’autonomisation des femmes une réalité », a indiqué la présidente du GIE  »Niacko Wally production », Aïda Mandiang.

    Elle a précisé que les jeunes garçons ont été associés à cette formation pour leur permettre d’avoir des outils nécessaires pour se lancer dans l’entrepreneuriat. L’objectif, a-t-elle ajouté, est de les fixer sur leur terroir au lieu de tenter l’émigration irrégulière.

    MS/OID

  • SENEGAL-FORMATION-DIFFICULTES / Le CFP de Tivaouane souffre de la réduction des frais d’inscription (directrice)

    SENEGAL-FORMATION-DIFFICULTES / Le CFP de Tivaouane souffre de la réduction des frais d’inscription (directrice)

    Tivaouane, 17 déc (APS) – Le centre de formation professionnelle de Tivaouane souffre de la diminution des frais d’inscription décidée, avant la rentrée dernière par le gouvernement, le privant d’une bonne partie de son budget de fonctionnement, a indiqué à l’APS, sa directrice Dya Ndiaye Bâ.

    Les frais d’inscription de l’établissement qui étaient de 25 000 FCFA, les années passées ont été ramenés à 15 000 FCFA.

    “Aujourd’hui, nous sommes incapables de fournir des blouses (aux apprenants). Les cartes d’accès ont pris  la place des uniformes, emportant ainsi la beauté des tenues uniques qui cachaient (la situation) des élèves démunies“, a confié Mme Bâ dans un entretien avec l’APS.

    Les inscriptions ne peuvent plus couvrir ces charges. Les ressources de l’établissement, “devenues très insignifiantes“, selon elle, permettent juste de payer deux femmes de ménage. “C’est tellement difficile qu’on a libéré une professeure de coiffure, car on ne pouvait plus la payer“, regrette la gérante du CFP.

    Elle regrette le fait qu’aucun acteur ne vient soutenir la détermination et les multiples initiatives de l’administration de l’école pour satisfaire toute cette demande de formation de jeunes qui viennent des 18 communes du département de Tivaouane. Depuis la construction en 2018 d’une classe, le conseil départemental ne se manifeste plus au centre, signale Mme Bâ.

     »Quant à la mairie de Tivaouane, nous attendons encore la concrétisation de ses multiples promesses », poursuit-elle.

     »En janvier, si l’établissement n’engrange pas de ressources additionnelles, des perturbations majeures vont suivre, car le centre ne pourra plus supporter les coûts des travaux pratiques », alerte Dya Ndiaye Bâ.

     »Rien que pour la restauration, un cas pratique (nous) coûte presque 35.000 F, note-t-elle, la coiffure n’en parlons pas, (et) nous fournissons tout ».

    Pour s’en sortir, l’établissement organise des cours du soir en électricité à des élèves qui n’ont pas réussi aux tests d’entrée.

    Il vient aussi d’ouvrir un restaurant, pour faire face à ses multiples charges. La gestionnaire de ce restaurant et professeure de restauration Awa Péne Mbow, se dit “très confiante“, vu la détermination “totale“ de la directrice à “inverser la tendance“ et son appui au projet.

    “Nous commençons bien avec les séminaires, des structures commencent à nous faire confiance et l’espoir est réellement permis », confie cette professionnelle de la restauration, entourée de ses étudiantes, qui n’ont qu’une seule aspiration : décrocher leur diplôme et entamer une carrière dans le domaine qu’elles ont choisi.

    Créé en 1972 grâce à l’appui de l’UNICEF, le CFP de Tivaouane compte aujourd’hui près de 250 pensionnaires. Il compte, cette année, 25 classes pédagogiques pour 15 salles physiques, tenues par trente professeurs.

    L’établissement qui était par le passé réservé exclusivement aux filles, était pour cette raison, appelé centre d’enseignement technique féminin (CETF).  Les structures de formation de ce genre étaient les pendants, au niveau départemental, des centres régionaux d’enseignement technique féminin (CRETEF).

    En 2016, une circulaire ministérielle change la dénomination des centres en centres de formation professionnelle (CFP), afin qu’ils s’ouvrent aux garçons, dans un domaine où la formation professionnelle des jeunes occupe une place primordiale.

    Le CFP accueille les élèves à partir du niveau 4-ème moyen, qui peuvent en sortir avec le certificat d’aptitude professionnelle (CAP), le brevet d’études professionnelles (BEP) ou le brevet de technicien supérieur (BTS), pour intégrer le milieu professionnel et  »participer au développement du pays », explique Dya Ndiaye Bâ.

    MKB/ADI/OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-FORMATION / Thiès : l’Association de la presse locale démarre une série d’activités par une formation à la couverture de la présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-FORMATION / Thiès : l’Association de la presse locale démarre une série d’activités par une formation à la couverture de la présidentielle

    Thiès, 15 déc (APS) – L’Association de la presse locale de Thiès (APL) a ouvert, jeudi, sa manifestation dénommée “72 heures de la presse locale » par un atelier sur la couverture médiatique de l’élection présidentielle du  25 février prochain, a constaté l’APS.

    Pour la présidente de l’APL, Khady Youm, cette formation permettra notamment à la jeune génération de journalistes d’assurer une “bonne couverture » de cette élection à grand enjeu, caractérisée par cette particularité que le président sortant ne sera pas candidat à sa propre succession.

    Evoquant les tensions et violences qui marquent souvent une élection présidentielle, et qui n’épargnent pas les hommes de média, la journaliste de la station radio locale de la RTS a invité ses confrères au respect de l’éthique et de la déontologie et à “ne pas céder à la manipulation ».

    “Ces 72 heures de la presse sont aussi une occasion, a dit Khady Youm, de poser la problématique de l’émigration clandestine. » Un forum des entreprises qui s’est tenu dans l’après-midi a justement planché sur cette question, pour explorer des pistes de solution au phénomène.

    L’APL entend mettre sur pied une mutuelle de santé au profit notamment des acteurs des médias locaux ne bénéficiant pas de prise en charge médicale dans leurs organes respectifs, a-t-elle annoncé.

    “Vous êtes dans la continuité de ce que le CNRA a engagé » et entend poursuivre dans plusieurs régions du pays, s’est réjoui le journaliste Ibrahima Bakhoum, qui était venu représenter le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).

    Il a, dans la foulée de la responsable de l’association de la presse locale, souligné le “défi » que représente la couverture médiatique de la présidentielle. “On ne demande pas aux médias de fermer leurs portes aux politiques – ce n’est pas possible – mais au moins dans la pratique, évitez une fréquentation assidue, pouvant vous transformer en agent de propagande pour un camp contre un autre », a-t-il conseillé.

    “Le CNRA est très vigilant sur ces questions-là », a assuré M. Bakhoum, rappelant que dans quelques jours avec le démarrage de la période de pré-campagne, cette instance de régulation prêtera plus attention aux messages diffusés par les médias, et relevant de la “propagande déguisée » aux yeux de la loi.

    Lors de la campagne électorale, il s’intéressera à tous les supports, au-delà de l’audiovisuel qui est principal objet, a-t-il encore rappelé.

    “A quatre mois de l’échéance qui nous attend en février, adresser la question de la responsabilité du journaliste et de la presse lors de ces joutes importantes (…), vous ne pouviez être mieux inspirée, Madame la présidente », a dit le gouverneur de Thiès Mamadou Oumar Baldé, qui présidait la cérémonie qui a eu dans la salle de conférence de la Gouvernance.

    “Vous jouez un rôle déterminant dans la stabilité de notre cher Sénégal », a dit le gouverneur saluant la présence de doyens de la presse à cette rencontre.

    Pour M. Baldé, “le journaliste a le double pouvoir de faire glisser son pays vers les abimes de l’incertitude et de la violence, comme il peut avoir une posture de haute responsabilité dans le travail de la stabilité et de la paix sociale“.

    “De manière générale, nous devons être fiers de la presse sénégalaise“, a lancé le chef de l’exécutif local, qui s’est félicité de ce qu’ “elle a rarement accepté de basculer dans l’irresponsabilité qui peut être fatale à la stabilité de notre pays“.

    “Vous êtes à la croisée des chemins à un moment où les enjeux sont importants, les acteurs divers, chacun à la poursuite de son intérêt personnel et partisan », a-t-il lancé aux journalistes.

    Soulignant que les journalistes sont “fragiles, surtout face au pouvoir de l’argent », il a noté que lors de telles échéances, ils se voient proposer de l’argent pour “détruire autrui ».  “Si vous le faites, vous vous êtes trahis et vous avez trahi votre mission », a prévenu Baldé.

    “Restons sereins, aimons notre pays et, de manière quotidienne, posons des actions qui contribuent à sa paix, à sa stabilité et à son développement », a-t-il préconisé.

    Mamadou Oumar Baldé s’est engagé à “traiter avec la plus grande diligence », en relation avec les techniciens en charge de la question, le projet de création d’une mutuelle de santé des journalistes.

    Certains doyens de la presse comme Mbaye Samb du quotidien L’As, Cheikh Diop de la RTS, Mbaye Sarr Diakhaté du quotidien national Le Soleil ont partagé leur expérience de la couverture d’une présidentielle, en donnant des conseils pratiques aux jeunes générations. C’était aussi le cas de Mamadou Ndiéguène Lô, un ancien de la RTS, maintenant responsable d’une école de journalisme et de Babacar Diop, un ancien de l’APS.

    Les activités de ces journées de la presse qui se poursuivent jusqu’à samedi, autour du thème “La presse face aux défis de la présidentielle », incluent un don de sang, en relation avec la zone militaire, une randonnée, un panel politique devant aboutir à un appel à une élection apaisée et enfin à un gala lors duquel seront primés les lauréat d’un concours de reportage sur l’émigration, à l’intention des élèves des écoles de journalisme.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-SCIENCES-PROMOTION / Promotion des sciences et technologies : des kits d’expérience scientifique offerts au club du lycée Malick Sy

    SENEGAL-SCIENCES-PROMOTION / Promotion des sciences et technologies : des kits d’expérience scientifique offerts au club du lycée Malick Sy

    Thiès, 15 déc (APS) – Des enseignants-chercheurs de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) et de l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT), membres de la Société sénégalaise de physique (SPS), ont remis jeudi un lot de kits de systèmes embarqués au club scientifique du lycée Malick Sy de Thiès, pour contribuer à la promotion des sciences et technologies dans cet établissement, a constaté l’APS.

    Une délégation de huit professeurs de l’UIDT et de l’EPT, les deux entités de la zone centre-ouest de la SPS, a remis un lot de 12 kits d’Internet des objets ou (IOT, acronyme anglais) au proviseur du lycée Malick Sy, Daouda Fall, en présence d’élèves en série scientifique et d’enseignants dudit établissement.

    Composé de microprocesseurs, de divers types de capteurs, de mini-pompes, etc., ce matériel d’un coût de près de 600.000 francs CFA, est destiné à des expériences du club scientifique dont les activités, jusque-là “en léthargie », pourront être relancées, a dit le professeur Ousmane Sow, coordonnateur adjoint de la section centre-ouest de cette organisation.

    C’était une occasion pour les différents professeurs présents de présenter brièvement leurs établissements respectifs, et de donner aux futurs étudiants un avant-goût des opportunités qui s’offrent à eux à l’UIDT, après le baccalauréat.

    L’énergie solaire, la mécanique, l’électronique, la médecine, entre autres, étaient représentées.

    L’Internet des objets a une gamme d’applications dans les domaines de l’agriculture, de la médecine, bref dans la vie de tous les jours, a expliqué M. Sow.

    Il permet, par exemple, grâce à une programmation sur la base d’algorithmes d’arroser son champ, de diagnostiquer un patient, d’ouvrir sa porte ou éteindre ses lampes, le tout à distance.

    Cette première action de la section thiéssoise de la SPS, est un premier pas dans une série d’activités de promotion des sciences prévues au lycée Malick Sy, ont dit les membres de la délégation, parmi lesquels le Docteur Madocky Magatte Diop, directeur du Bureau d’étude et du service à la société (BESS) de l’UIDT et Ousmane Guèye, directeur de la coopération de cette même institution.

    Ces équipements devraient permettre de relancer les activités du club scientifique du lycée, grâce à l’accompagnement d’étudiants de l’Université de Thiès et de l’EPT, qui seront envoyés périodiquement pour encadrer les scientifiques en herbe.

    Dans son programme de vulgarisation des sciences et technologies, la SPS a instruit ses différentes zones à travers le pays, de choisir dans leur environnement respectif, un lycée pour lui faire profiter de son encadrement technique et de son appui logistique.

    Les différents établissements à vocation scientifique de l’UIDT, à savoir l’Unité de formation et de recherche en science et technologie (UFR SET), l’UFR Santé, l’UFR SI (sciences de l’ingénieur), l’Institut universitaire de technologie (IUT) et l’EPT, étaient représentés dans la délégation.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-GENRE-FONCIER / Matam : la formation préconisée comme solution pour l’accès des femmes au foncier

    SENEGAL-GENRE-FONCIER / Matam : la formation préconisée comme solution pour l’accès des femmes au foncier

    Matam, 14 déc (APS) – La chargée de projet  »Politisons les femmes et les jeunes » au sein de l’Association des juristes sénégalaises (AJS), Seynabou Diouf, a prôné, jeudi, la formation des femmes de la région de Matam (nord-est) afin de leur permettre d’avoir un ‘’accès au foncier ».

     »La solution que nous préconisons est de former les femmes afin qu’elles puissent accéder au foncier. Elles doivent aussi être formées pour qu’elles comprennent le processus lié à l’accès à la terre, comme les demandes d’affectation et les délibérations’’, a-t-elle dit.

    Seynabou Diouf intervenait lors d’un atelier de formation destiné aux femmes et aux jeunes dans le cadre du projet  »Politisons les femmes et les jeunes’’ financé par le Royaume des Pays-Bas.

    Selon elle, si les élues sont formées, elles pourront appuyer les autres femmes et les pousser à accéder à la terre, leur faire comprendre également l’intérêt pour elles de posséder des terres.

     »Les femmes doivent être aussi capacitées sur le décret lié à l’accès à la terre. Il n’y a pas de discrimination entre l’homme et la femme concernant le foncier. Cependant, certaines pratiques traditionnelles font que les femmes dans certaines localités ont un faible accès à la terre », a-t-elle fait savoir.

    D’autres modules ont été au menu de cet atelier comme la prise de parole en public, le media training et le rôle et la responsabilité des élues dans la gestion des collectivités locales.

    AT/ADL/ASG

  • SENEGAL- AGRICULTURE / CNRA : des producteurs formés en manutention et conservation des fruits et légumes

    SENEGAL- AGRICULTURE / CNRA : des producteurs formés en manutention et conservation des fruits et légumes

    Bambey, 6 déc (APS) – Des agriculteurs en provenance des régions de Thiès et Diourbel ont été formés sur la manutention et la conservation des fruits et légumes, au Centre national de la recherche agronomique de Bambey (CNRA).

    Cette formation « consiste à renforcer les capacités des producteurs horticoles, selon une approche alliant la théorie et la pratique, pour l’amélioration de leur performance et pour assurer la pérennité de leurs explications’’, a précisé le coordonnateur régional du Programme d’appui au Programme national d’investissement de l’agriculture du Sénégal (PAPSEN) Kalidou Kane.

    Cette formation de cinq jours s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme d’un coût global de 19 milliards francs CFA,  »fruit d’une collaboration entre le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, la coopération italienne et la coopération israélienne », a-t-il indiqué.

    Le PAPSEN vise à contribuer au développement de la filière horticole dans les régions de Thiès, Diourbel et Fatick, et au développement rural dans les régions de Sédhiou et Kolda, selon Kalidou Kane.

    A l’issue de cette formation,  »les participants en provenance de 19 villages de ces régions devront effectuer une démultiplication des formations reçues pour les autres producteurs des fermes installées par le PAPSEN, afin d’assurer la qualité des productions et garantir leur durabilité ».

    Depuis 2013, le PAPSEN  a aménagé 400 hectares de fermes horticoles irriguées réparties en 70 fermes de 5 à 10 hectares’’, selon Kalidou Kane.

    MK/ADL/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : 32 professeurs de centres de formation professionnelle formés sur les spécificités des personnes vivant avec un handicap

    SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : 32 professeurs de centres de formation professionnelle formés sur les spécificités des personnes vivant avec un handicap

    Ziguinchor, 1er déc (APS) – Un atelier de formation sur les spécificités des personnes vivant avec un handicap s’est ouvert, vendredi, à Ziguinchor (sud) au profit de 32 professeurs de centres de formation professionnelle des départements d’Oussouye, Bignona et Ziguinchor, a constaté l’APS.

    Cette session de formation est organisée dans le cadre de l’exécution du Projet de renforcement de l’accès équitable aux services intégrés socio – sanitaires au Sénégal pour les personnes vivant avec un handicap et en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et la coopération italienne pour le développement. Elle a été présidée par l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue.

    « Nous avons organisé cet atelier de renforcement de capacités au profit de 32 professeurs pour avoir un enseignement tenant compte des spécificités des personnes vivant avec un handicap dans les centres de formation professionnelle de la région de Ziguinchor », a expliqué le directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, Seydou Nourou Thiam. Pour lui, « qui parle de formation professionnelle, pensent aux enfants qui n’ont pas eu la chance d’aller jusqu’au [au bout] de leurs études ».

    « Ce sont les centres de formation qui accueillent ces enfants. Ce renforcement de capacités, c’est donc un atout pour ces enseignants de pouvoir dispenser à ces cibles handicapées tous les modules nécessaires mais aussi d’être en mesure d’avoir un enseignement inclusif », a ajouté M. Thiam.

    « Au sortir de cette session de formation, nous espérons que ces 32 professeurs qui viennent des centres de formation professionnelle de la région de Ziguinchor seront mieux outillés pour accueillir les jeunes handicapés et leur dispenser des modules selon les besoins de leur handicap », a-t-il dit.

    Seydou Nourou Thiam a rappelé que le Projet de renforcement de l’accès équitable aux services intégrés socio-sanitaires au Sénégal pour les personnes vivant avec un handicap vient renforcer les dispositifs des projets et programmes de l’État du Sénégal en faveur des personnes handicapées dans la région de Ziguinchor.

    Il a signalé que la région de Ziguinchor fait partie des régions comptant le plus grand nombre de personnes vivant avec un handicap. « Nous sommes avec un taux de 8,1% de personnes handicapées », a précisé M. Thiam, relevant toutefois que la région de Ziguinchor a une population handicapée engagée qui reconnaît son handicap et qui participe au développement de sa localité.

    Selon le directeur régional de l’action sociale,  » la région de Ziguinchor a enregistré récemment 3556 nouvelles attributions de bourses de sécurité familiale pour les personnes handicapées ».

    « Les personnes vivant avec un handicap, nous leur devons du respect et donner les mêmes chances. Ce renforcement de capacités des professeurs des centres de formation professionnelle sur les spécificités des personnes vivant avec un handicap a une importance capitale « , a réagi l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue.

    MNF/ASG/OID

  • SENEGAL-FORMATION / Louga : 25 jeunes formés aux techniques du marketing et du commerce

    SENEGAL-FORMATION / Louga : 25 jeunes formés aux techniques du marketing et du commerce

    Louga, 30 nov (APS) – Vingt-cinq jeunes de la région de Louga (nord) ont bouclé, jeudi, une formation en marketing et commerce initiée par la plateforme de dialogue citoyen inclusif, en partenariat avec le G.I.E Emergence, a constaté l’APS.

    ‘’Nous avions réuni les femmes pour leur permettre de se  former en marketing  et commerce dans le contexte de la campagne des 16 jours d’activisme dont les activités ont démarré depuis le 16 novembre et vont se poursuivre jusqu’au 10 décembre prochain’’,  a déclaré Aida Sy Diop coordonnatrice de la plateforme de dialogue citoyen inclusif.

    Elle s’entretenait avec des journalistes à l’issue de la cérémonie de clôture de la formation en marketing et commerce au cours de laquelle des attestations ont été remises aux 25 bénéficiaires.

    ‘’Ces jeunes ont également eu  la chance d’être sensibilisés par certains des acteurs de développement de la région sur les mécanismes mis en place par l’Etat pour leur faciliter l’accès aux financements’’, a fait savoir Aida Sy Diop, plus connu sous le nom de Aida Louga.

    Selon elle, cette initiative vise à mieux outiller les femmes et à lutter contre les violences qui leur sont faites, mais également leur permettre d’avoir une autonomie financière et de se formaliser pour qu’elles puissent avoir accès à la terre au financement à travers les instruments financiers mis en place par l’Etat.

    Elle a invité ‘’les autorités locales à accompagner davantage les femmes pour qu’elles puissent bénéficier d’autres formations de ce genre afin de mieux renforcer leurs capacités et d’être plus compétitives sur le marché de l’emploi’’.

    ‘’On envisage de les former dans toutes les filières parce que nous demeurons convaincus qu’on peut rester dans notre  pays et y réussir sans avoir besoin d’aller risquer votre vie en mer’’, a-t-elle fait valoir.

    DS/OID