Catégorie : Formation

  • SENEGAL-FORMATION / Employabilité des jeunes : 1 063 apprentis et 206 maîtres d’apprentissage enrôlés à Louga

    SENEGAL-FORMATION / Employabilité des jeunes : 1 063 apprentis et 206 maîtres d’apprentissage enrôlés à Louga

    Louga, 23 nov (APS) – Mille soixante-trois apprentis et deux cent six maîtres d’apprentissage ont été enrôlés dans la région de Louga (nord) dans le cadre du Projet d’employabilité des jeunes par l’apprentissage (PJA) au Sénégal, a indiqué, jeudi, le directeur de l’apprentissage au ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage  et de l’Insertion, Souleymane Kane.

    « Nous avons enrôlé à Louga 1 063 apprentis et 206 maîtres d’apprentissage, qui ont le titre de maître d’apprentissage parce que leur unité de production est considérée comme une unité de formation », a-t-il déclaré.

    Souleymane Kane s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’une assemblée générale d’information sur l’état d’avancement du Projet pour l’employabilité des jeunes par l’apprentissage non-formel, à Louga.

    Il dit le considérer comme « un projet innovateur et inédit en termes de chiffres, mais aussi en termes d’apport et de contenu’’.

    Il a rappelé à cet égard qu’il a pour objectif d’enrôler 32 000 jeunes, 10 000 maîtres d’apprentissage dans douze métiers sur toute l’étendue du territoire national sénégalais.

    « C’est un projet qui apporte de la valeur ajoutée dans l’atelier, au sein du cursus du maître d’apprentissage et au niveau de l’investissement des apprentis », a-t-il ajouté.

    Selon lui, « il va permettre d’accompagner les maîtres d’apprentissage avec des formations pédagogiques, techniques et des formations en entreprenariat ».

    « Ces trois types de formation concourent à renforcer les capacités du maître d’apprentissage, et in fine à agir sur la productivité et  la qualité des productions, mais également à préparer les apprentis à la certification selon la validation des acquis de l’apprentissage », a-t-il indiqué.

    Le président de la Chambre de commerce de Louga, Moussa Dièye, a, de son côté, déclaré que « le projet PEJA,  qui vise à rendre les métiers de l’artisanat plus rentables et compétitifs, va avoir un impact positif sur la commande publique ».

    « C’est un projet très important pour la vitalité de l’économie au niveau régional parce que chacun des départements a son propre quota », a-t-il expliqué.

    DS/ASG/MTN

  • SENEGAL-SANTE-FORMATION / Du matériel didactique d’une valeur de 120 millions de FCFA à quatre écoles de formation en santé

    SENEGAL-SANTE-FORMATION / Du matériel didactique d’une valeur de 120 millions de FCFA à quatre écoles de formation en santé

    Thiès, 23 nov (APS) -Quatre écoles privées de formation en santé des régions de Kaolack, Kolda, Saint-Louis et Thiès ont reçu symboliquement, jeudi dans la capitale du rail, un lot de matériels didactiques d’une valeur de 120 millions de FCFA, offert par l’ONG Intrahealth, dans le cadre du projet Classroom to Care (C2C).

    Le lot de matériel didactique remis par Awa Fall Diagne, directrice des ressources humaines du ministère de la Santé et de l’Action sociale aux représentants des établissements bénéficiaires, est composé de divers articles.

    Il s’agit d’une table d’accouchement équipée, d’une table de consultation gynécologique, ainsi que d’un matériel de réanimation pour nouveau-nés, d’un matériel de promotion de la planification familiale.  Un outillage de dépistage précoce du cancer du col, dont des mannequins destinés à divers usages font partie de l’équipement, tout comme des ordinateurs et vidéoprojecteurs pour le e-learning.

    Les écoles récipiendaires sont l’Institut des sciences de la santé (ISSA) de Kolda, Mboutou Santé de Kaolack et l’Institut supérieur formation professionnelle en santé ESUP-Santé de Saint-Louis et l’Ecole des infirmiers et infirmières François-Xavier Ndione de Thiès.

    Ces équipements ont été offerts dans le cadre du projet Classroom to Care (de la formation aux soins) exécuté par Intrahealth, grâce avec l’appui de la firme pharmaceutique japonaise Takeda. Ils  permettent aux apprenants de s’exercer en situation simulée, avant de passer à la situation réelle, conformément à l’adage “jamais la première fois sur un patient“.

    Pour Awa Fall Diagne, ce don Intrahealth est un “geste hautement apprécié qui va contribuer à relever la qualité de la formation qui a tendance à baisser“, pour mettre à la disposition des structures de santé des diplômés qui “serviront de manière très optimale“.

    Ce matériel arrive à un moment où les indicateurs en matière de néonatologie sont “en train d’être remis à niveau“ avec la construction d’unités dédiées, de blocs SOU et l’agrandissement des maternités dans les structures de santé, a-t-elle noté.

    “Former aujourd’hui des sages-femmes et des infirmiers qui vont renforcer ces structures, ne fera que contribuer grandement à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile“, estime l’officiel.

    Lancé en 2022 à Bamako, pour une durée de cinq ans, C2C vise à renforcer la formation initiale des sages-femmes et infirmiers pour une amélioration des soins de santé maternelle et infantile en Afrique de l’Ouest. La phase pilote de ce projet intervient dans 12 établissements privés de formation en santé, répartis entre le Mali, le Niger et le Sénégal, à raison de quatre par pays.

    Pour la directrice du projet C2C, Jeanne Tessogué, la douzaine d’écoles bénéficiaires du projet dans la sous-région, constitue “une goutte d’eau dans la mer“. Cependant, elle a annoncé qu’un plaidoyer sera fait au cas où les résultats seraient concluants pour son extension à un plus grand nombre.

    Selon elle, là où les normes de l’OMS, préconisent 23 prestataires de soins qualifiés pour 10 000 habitants, aucun pays d’Afrique de l’ouest francophone n’a atteint les neuf. Tous les trois pays où intervient ce projet sont en-deçà de sept prestataires de soins qualifié pour 10 000 habitants.

    A cette insuffisance de personnel qualifié, s’ajoute une “répartition inégale entre le milieu urbain et le milieu rural“, qui rend inaccessible les soins de santé de qualité aux populations rurales, a-t-elle relevé.

    Il prévoit le renforcement des capacités institutionnelles de gouvernance des écoles, la création d’une communauté de pratique,  le réseautage entre des acteurs de la formation initiale en santé, entre les différents ministères et entre le privé et le public à l’échelle d’un pays d’abord, et à l’échelle de la sous-région, ensuite, sous le leadership de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

    Autre perspective de C2C, la création, dans les différents pays, d’un pool de formation en APC, pour assurer en permanence une formation des encadreurs.

    Les infrastructures sont aussi une préoccupation du projet qui travaille au Sénégal avec l’ANAQSUP, pour rendre plus accessible le processus d’accréditation des écoles de formation en santé. Le projet s’intéresse à l’inclusion dans l’accès à la formation en santé.

    Citant des statistiques Abdoulaye Gaye, président du collectif sénégalais des établissements privés de formation en santé (COSEPS), a noté de 80% du personnel diplômé, infirmiers, infirmières, sages-femmes et assistant-infirmiers sont les produits des établissements privés de formation en santé.

    Il a ajouté que d’après les inspections des services de la DRH du ministère de la Santé, “46 sur les 92 établissements ne sont pas aux normes“.

    Gaye, par ailleurs directeur de l’ESUP-Santé, a promis que le COSEPS se battra pour que les structures restantes soient aux normes, afin d’éviter de porter préjudices aux populations que leurs diplômés seront appelés à servir.

    Il a plaidé pour l’organisation d’un atelier en APC à l’intention des écoles privées de formation en santé, qui sont dans la capitale où sont concentrés les 80% de ce type d’établissement et où le projet n’est pas implémenté.

    Classroom to Care prévoit de tenir une revue la semaine prochaine au Sénégal avec des participants venant des trois pays d’intervention. Ce sera une occasion de faire le point sur les différentes réalisations enregistrées jusqu’ici, et en fonction des orientations stratégiques de chaque pays, d’améliorer la mise en œuvre du projet, a annoncé sa directrice.

    “Si nous constatons, après un an d’utilisation, qu’il y a une évolution au niveau des indicateurs sur la qualité de la formation, il y aura forcément une mise à l’échelle sur le plan national“, a dit la directrice des ressources humaines qui note déjà que la derrière les quatre écoles bénéficiaires, ce sont des milliers de personnes seront impactées.

    ADI/MTN

  • SENEGAL-FORMATION-METIERS-PERSPECTIVES / L’Etat veut orienter les 30% des sortants du cycle fondamental vers la formation professionnelle

    SENEGAL-FORMATION-METIERS-PERSPECTIVES / L’Etat veut orienter les 30% des sortants du cycle fondamental vers la formation professionnelle

    Dakar, 23 nov (APS)- Le gouvernement du Sénégal travaille sur une stratégie d’orientation dont l’objectif est de diriger quelque 30% des sortants du cycle fondamental (BFEM) vers la formation professionnelle, a annoncé, mercredi la ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion Mariama Sarr

    S’exprimait devant les députés à l’occasion de l’examen et du vote du budget de son département pour l’année 2024, Mariama Sarr a relevé que cette stratégie d’orientation devrait permettre « d’orienter davantage les élèves titulaires du brevet de fin d’études moyennes (BFEM) vers la formation professionnelle ».

    Elle a annoncé à cet effet la mise en place prochaine d’un Comité interministériel entre son département et celui du ministère de l’Education nationale pour la mise en œuvre de cette stratégie d’orientation.

    Cette perspective d’orienter les élèves vers la formation professionnelle à partir du cycle fondamental sera également élargie aux sortants des daaras (écoles arabo-islamiques traditionnelles), a fait observer le ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.

    Elle a indiqué que son département a rencontré des acteurs de cette offre éducative au mois de mars dernier, à la suite de laquelle quelque 111 écoles coraniques ont été enrôlées avec 1 340 talibés formés.

    Mariama Sarr a aussi annoncé aux députés qu’un projet dénommé ‘’Daara-Atelier’’ est en phase d’expérimentation.

    Arrêté à 92 milliards 251 millions 181 mille 798 FCFA, le budget du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion au titre de l’année 2024 a été adopté par l’Assemblée nationale à la majorité.

    SMD/MTN

  • SENEGAL-ARTISANAT-EMPLOI / Projet employabilité des jeunes : plus de 2 300 apprentis-artisans enrôlés à Saint-Louis (responsable)

    SENEGAL-ARTISANAT-EMPLOI / Projet employabilité des jeunes : plus de 2 300 apprentis-artisans enrôlés à Saint-Louis (responsable)

    Saint-Louis, 22 nov (APS) – Plus de deux mille trois cents apprentis-artisans ont été enrôlés dans la région de Saint-Louis (nord), dans le cadre du Projet d’employabilité des jeunes par l’apprentissage (PEJA), a annoncé, mercredi, le président de l’Union nationale des chambres de métier du Sénégal, Issa Dièye.

    ‘’(…) dans la région de Saint-Louis, il y a plus de 2 300 apprentis enrôlés, mais il y a également presque 500 artisans enrôlés à travers les trois départements. Chaque département aussi aura sa part’’, a-t-il précisé.

    Il a signalé que les données statistiques de chaque département sont disponibles à la chambre de métier de Saint-Louis.

    Premier vice-président du Réseau des chambres de métier de l’UEMOA, Issa Dièye s’exprimait en marge d’une assemblée générale de partage et de sensibilisation avec les artisans de la région de Saint-Louis sur le PEJA. Ce projet est financé par l’État du Sénégal à hauteur de 30 milliards de francs CFA, a-t-il rappelé.

    Son objectif, explique-t-il, est de former 32 000 apprentis à travers le Sénégal mais également les 8 000 maîtres-apprentis qui auront en charge la formation des 32 000 apprentis.

    ‘’Ce qui est plus important dans ce projet’’, dit-il, c’est que les 32 000 apprenants auront, à la fin de leur formation, un diplôme reconnu par l’État, à travers la délivrance de Certificats d’aptitude professionnelle.

    Il a ajouté qu’un appui financier en guise de transport  est alloué à chacun d’eux. Ils pourront recevoir individuellement plus de 90 000 voire 150 000 francs CFA.

    Pour les maîtres-apprentis qui ont en charge leur formation, il est prévu un accompagnement de l’État du Sénégal avec une allocation de plus d’un million de francs CFA en guise d’équipement, a-t-il notamment ajouté.

    Le projet PEJA, qui vise à rendre les métiers de l’artisanat plus rentables et compétitifs, est piloté par le ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion et le ministère de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel.

    CGD/AMD/ASG/MTN

  • SENEGAL-FORMATION / Louga : 30 jeunes formés en bureautique

    SENEGAL-FORMATION / Louga : 30 jeunes formés en bureautique

    Louga, 20 nov (APS) – Trente jeunes de Louga (nord), ont bouclé lundi, une formation en bureautique initiée par le Réseau des jeunes entrepreneurs de la région, en partenariat avec Xidma Center, a constaté l’APS.

    « Nous venons de terminer la formation de la première cohorte de 30 jeunes en bureautique notamment en Word, Excel et Powerpoint parmi les 90 jeunes que nous comptons offrir cette formation’’, a déclaré Malick Ba, membre du Réseau des jeunes entrepreneurs de la région de Louga.

    Il s’entretenait avec des journalistes à l’issue de la cérémonie de clôture de la session de formation en bureautique au cours de laquelle des attestations ont été remises aux 30 jeunes bénéficiaires.

    « Ces jeunes ont été également sensibilisés sur les métiers du numérique parce qu’ils besoin d’être renforcés techniquement sur les outils numériques afin d’avoir des connaissances techniques pour permettre aux jeunes d’entrepreneurs d’améliorer leurs compétences », a fait savoir M. Ba.

    Il a invité « les services techniques à renforcer davantage leur collaboration avec les populations notamment avec les jeunes pour qu’ils relèvent ensemble les défis de l’emploi et de l’employabilité des jeunes dans la région ».

    Selon  lui, « le réseau des jeunes entrepreneurs de Louga peut porter le combat contre l’immigration clandestine et peut être le point focal pour regrouper et sensibiliser les jeunes pour que Louga soit une région exemplaire au niveau mondial ».

    Il estime que « c’est encore possible parce que Louga a les ressources humaines nécessaires et le potentiel pour se développer et lutter efficacement contre l’émigration clandestine, même si tout le monde sait que Louga est une région d’émigrés ».

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-FORMATION / Bakel: remise de diplômes à trente-cinq jeunes formés dans divers métiers

    SENEGAL-FORMATION / Bakel: remise de diplômes à trente-cinq jeunes formés dans divers métiers

    Bakel, 20 nov (APS) – Quelque 35 jeunes de la commune de Bakel formés aux métiers de l’électricité, de la climatisation, de la maçonnerie et de la menuiserie métallique ont reçu leurs diplômes professionnels après une formation de 03ans.

    Ces jeunes ont été formés par le Centre de formation professionnelle (CFP2). La cérémonie de remise des diplômes était présidée durant le week-end par Jean Paul Sylvain Diatta, adjoint au Préfet du département de Bakel, en présence des autorités éducatives locales, entre autres.

     »Nous avons l’habitude d’organiser cette cérémonie. C’est pour présenter à la population et aux entrepreneurs du privé ces jeunes diplômés. C’est pour montrer à la population de Bakel qu’il y a des jeunes que nous formons qui ont le savoir-faire, le savoir-être et qui ont toutes les capacités requises pour travailler et gérer des marchés », a affirmé Mamadou Badji, Directeur du CFP2 de Bakel.

    L’adjoint au Préfet a souligné l’importance de l’éducation et de la formation dans la marche d’un pays vers le progrès.

     »L’éducation reste le chemin obligé dans la marche vers le progrès; plus que jamais ce sont les paradigmes du savoir, du savoir-faire qui gouvernent le monde (…), d’où l’impératif de former des ressources humaines de qualité (…) », a dit Jean Paul Sylvain Diatta.

    Le Parrain de la promotion Souleymane Kane, Directeur de l’Apprentissage au ministère de la formation professionnelle de l’apprentissage et l’insertion a souligné que  »la formation professionnelle est la seule voie de salut à l’heure actuelle pour avoir un métier et participer au développement » du pays.

     

    AND/OID

  • SÉNÉGAL-FORMATION-ARTISANAT / Sédhiou: 66 apprentis-artisans formés dans divers métiers

    SÉNÉGAL-FORMATION-ARTISANAT / Sédhiou: 66 apprentis-artisans formés dans divers métiers

    Sédhiou, 17 nov (APS) – Quelque soixante-six apprentis-artisans du département de Sédhiou bénéficient d’une formation duale en habillement, menuiserie bois et coiffure à l’initiative de l’ONG Swisscontact, constaté l’APS.

    Cette formation s’est ouverte ce vendredi au centre de perfectionnement des artisans ruraux (CPAR). Elle est organisée en partenariat avec le centre de formation professionnelle dans le cadre de la mise en œuvre du projet  »Sahel opportunités » qui vise l’insertion socioéconomique des jeunes.

    « Nous avons compris au même titre que l’Etat du Sénégal, le rôle important que peut jouer l’artisanat sur l’employabilité des jeunes. Et le projet Sahel opportunités vient pour renforcer l’insertion socioéconomique des jeunes et des femmes notamment des jeunes âgés entre quatorze et trente cinq ans dans le domaine de l’artisanat et l’agriculture », a expliqué Madiop Fall, Responsable ingénierie de formation au projet Sahel opportunités.

    Selon lui, l’artisanat est un levier important pour régler le chômage des jeunes. Et cela « passe par le renforcement des capacités des jeunes artisans afin de faciliter leur employabilité », a-t-il souligné.

    Fort de ce constat, estime-t-il « nous avons jugé nécessaire d’organiser une formation complémentaire qui sera sanctionnée par un certificat d’aptitude professionnelle (CAP). »

    M. Diop a rappelé que la formation va se dérouler dans les unités de production artisanale et au centre de formation professionnelle pour une durée de six à neuf mois selon le corps de métier choisi et le volume horaire.

    Pour sa part le représentant de l’inspecteur d’académie, Tamba Marrone a souligné la pertinence de cette formation qui vient à son heure dans un contexte marqué par le phénomène de l’émigration irrégulière.

    « Nous savons que Sédhiou fait partie des régions de départ de jeunes à l’émigration clandestine et ce genre de formation va permettre d’outiller cette frange de la société pour leur permettre d’avoir un travail pouvant les faire rester dans leur terroir » a-t-il déclaré.

    MS/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES / L’ENO de Thiès remet leur diplôme de fin d’études à un millier d’étudiants

    SENEGAL-UNIVERSITES / L’ENO de Thiès remet leur diplôme de fin d’études à un millier d’étudiants

    Thiès, 12 nov (APS) – L’espace numérique ouvert (ENO) de Thiès (ouest), une branche de l’université numérique Cheikh-Hamidou-Kane (UN-CHK), a remis leur diplôme de fin d’études à 1.140 étudiants, a constaté l’APS, samedi.

    Les nouveaux diplômés appartiennent à trois promotions de cet établissement d’enseignement supérieur.

    Le multimédia, la communication digitale, les sciences économiques, les sciences juridiques, l’administration, l’informatique, le management des collectivités territoriales et le numérique font partie des filières dans lesquelles ils se sont spécialisés.

    ‘’Ils ont obtenu une licence ou un master qui leur permettra de s’insérer dans le marché du travail. Certains d’entre eux ont déjà trouvé un emploi, d’autres se sont inscrits dans d’autres universités du pays ou à l’étranger’’, a expliqué le professeur Moussa Lô, recteur de l’UN-CHK.

    L’ENO de Thiès offre à ses étudiants l’opportunité de poursuivre des formations à distance, a-t-il rappelé, affirmant que plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest cherchent à expérimenter le modèle d’université virtuelle du Sénégal.

    Le plan stratégique de l’université numérique Cheikh-Hamidou Kane pour les cinq prochaines années lui permettra de revoir ‘’tout ce qui n’a pas été rose’’ au cours de ses dix ans d’existence, a assuré son recteur.

    Quelque 12.500 étudiants ont obtenu une licence de cette université, qui a délivré environ 500 masters, selon le professeur Moussa Lô.

    ADI/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-TECHNOLOGIE-SECURITE / Un expert suggère la formation accrue d’experts africains en cybersécurité

    SENEGAL-AFRIQUE-TECHNOLOGIE-SECURITE / Un expert suggère la formation accrue d’experts africains en cybersécurité

    Dakar, 10 nov (APS) –  L’ingénieur en informatique, en électronique et en télécom,  Mouhamadou Sall, suggère une formation accrue d’experts et spécialistes africains en cybersécurité et cyberdéfense devant la montée en puissance des groupes malveillants qui profitent du numérique pour commettre leurs forfaits.

     »Nous sommes aujourd’hui dans l’air du numérique. Le monde est en danger du fait des malveillants qui agissent pour diverses raisons (…). Aujourd’hui, en permanence les données sont en perpétuel danger. Il faut davantage former des experts, des spécialistes en cybersécurité en cyberdéfense pour faire face à ces groupes malveillants », a-t-il notamment plaidé.

    M. Sall président de l’Ecole Centrale Polytechnique d’ingénieurs (EPCI) de Dakar intervenait, jeudi, en marge de la cérémonie de remise de diplômes (BTS) d’Etat en cyber-sécurité à des étudiants de son établissement.

    Il estime que dans ce contexte de développement accéléré du numérique partout dans ce monde,  »l’Afrique est loin d’avoir le nombre d’experts ou de spécialistes formés ».

     »Donc, il faut former des milliers d’experts. Aujourd’hui, avec le numérique et depuis la crise du Covid-19, le besoin de former des ingénieurs en cybersécurité, cyberdéfense est là », a-t-il souligné.

     »Cette formation permet de favoriser l’économie de la connaissance, mais surtout de sensibiliser sur la cybersécurité, la cyberdéfense. Il faut que nos jeunes soient formés pour maitriser la haute technologie », a dit M. Sall.

    SG/OID

  • SENEGAL-FORMATION / Kaolack : 1463 jeunes et femmes reçoivent leurs titres de qualification professionnelle

    SENEGAL-FORMATION / Kaolack : 1463 jeunes et femmes reçoivent leurs titres de qualification professionnelle

    Kaolack, 10 nov (APS) – Quelque 1463 jeunes et femmes ont reçu jeudi de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP) leurs titres de qualification professionnelle, en présence du secrétaire général du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Mamadou Camara Fall.

    La remise de ces sésames a eu lieu à l’occasion de la cérémonie officielle de la semaine de la formation professionnelle initiée par l’ONFP au profit des populations des régions de la zone centre, Fatick, Kaffrine, Diourbel et Kaolack, (7-11 novembre).

     »Nous avons voulu montrer à la face du monde que l’ONFP est une structure importante dans le secteur de la formation professionnelle. Et nos prédécesseurs ont réalisé un travail remarquable mais le sérieux de la gestion des affaires publiques voudrait que nous opérions une rupture qualitative dans la continuité’’, a fait valoir Mamadou Mounirou Ly, directeur général de l’ONFP pour expliquer la tenue de cette semaine de la formation professionnelle.

    Il estime que c’est cette visibilité qui va permettre aux femmes et aux jeunes de la zone centre et du reste du pays de comprendre les initiatives prises par l’Etat.

    Pour le secrétaire général du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Mamadou Camara Fall, cette semaine de la formation professionnelle qui se veut ‘’pérenne’’ est une ‘’opportunité’’ offerte aux populations sénégalaises  notamment les jeunes et les femmes de découvrir les multiples possibilités de la formation professionnelle et technique dans la politique de l’Etat du Sénégal contre le chômage des jeunes.

     »Cette semaine de l’ONFP contribue à rendre plus attractif le secteur de la formation professionnelle et technique sur tout le territoire national’’, a souligné M. Fall, selon qui, elle entre dans le cadre de la territorialisation des politiques publiques.

    Il estime que le président Sall, a bien compris l’importance de la formation professionnelle et technique, ‘’levier essentiel’’ de développement du capital humain, un des axes du Plan Sénégal émergent (PSE),

    C’est pourquoi il a pris la ‘’décision historique’’  d’allouer la totalité des ressources financières issues de la contribution forfaitaire à la charge de l’employeur (CFCE) au secteur de la formation professionnelle et technique.

     »Ces ressources servent à accroître l’accès aux formations initiale et continue, au perfectionnement, au renforcement de capacités des travailleurs et demandeurs d’emplois de tous les secteurs d’activité’’, a expliqué Fall.

    ADE/OID