Catégorie : Formation

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / La FSAPH forme ses membres sur le contrôle citoyen

    SENEGAL-COLLECTIVITES / La FSAPH forme ses membres sur le contrôle citoyen

    Dakar, 9 nov (APS) – Des membres de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées ont pris part jeudi à un atelier de formation sur la participation politique, le contrôle citoyen et la redevabilité, dans l’optique de mieux s’impliquer dans la prise de décisions au niveau des collectivités territoriales.

    Il s’agit d’une session de renforcement de capacités de membres de la Fédération sur les procédures politiques de contrôle citoyen et des règles sur les procédures administratives. L’idée est de les amener à ‘’peser de tous leur poids sur les budgets consacrés à la prise en charge sociale, notamment l’éducation et la santé’’.

    C’est la première étape de la mise en œuvre du plan d’action de l’Union des associations d’élus locaux, qui le lie à l’ONG Sightsavers.

    Cette ONG travaille sur l’inclusion des personnes en situation de handicap, notamment en direction des femmes et des enfants, a expliqué le directeur de la cellule d’appui des élus locaux (CAEL), Mamadou Diouf.

    L’idée est de leur permettre d’avoir toutes les compétences nécessaires, pour représenter les personnes handicapées de manière significative dans les systèmes et processus de gouvernance aux niveau local et national, a-t-il souligné.

    Ainsi, l’acquisition de connaissances tirées de cette formation, ‘’les processus de gouvernance et de développement locaux, les plans et les budgets sont plus inclusifs et accessibles aux personnes handicapées, de manière à pouvoir être transposés à l’échelle nationale’’, a indique la chargée de programme de Sightsavers, Khady Bâ.

    ‘’Le système de décentralisation est renforcé de sorte que l’inclusion des personnes handicapées soit de plus en plus intégrée dans les politiques publiques, les décrets et les pratiques de développement local’’, a-t-elle souligné.

    Pour Ismael Mbengue, adjoint au maire de Louga, inspecteur de l’éducation et de la formation, la redevabilité et le contrôle citoyen permettent aux élus locaux de rendre compte de leur gestion, de créer un climat de confiance entre élus et populations’’.

    ‘’Ce contrôle favorise également la transparence et crédibilise l’institution et les élus dans la répartition du budget, surtout en faveur des populations’’, a-t-il souligné.

    Ce budget doit en effet être inclusif et davantage porter sur les besoins des populations en matière d’éducation et de santé, a dit l’adjoint au maire.

    Le président de la Fédération nationale des personnes handicapées, Moussa Thiaré, souligne qu’il est nécessaire que les membres de la fédération présents dans les conseils municipaux soient outillés, pour une meilleure participation aux prises de décisions. Il s’agit de permettre aux personnes en situation de handicap de jouer pleinement leur rôle dans la planification au niveau des collectivités locales, en particulier en faveur de l’éducation inclusive et de la prise en charge sanitaire, a souligné Moussa Thiaré.

    L’adjointe au maire de Saint-Louis, Aida Mbaye Dieng, a donné l’exemple des initiatives prises au niveau du conseil municipal de cette ville pour accompagner les élèves en situation de handicap, à travers des soutiens scolaires et les classes de remédiation.

    L’idée consiste aussi à ‘’travailler pour l’établissement de structures dédiées à l’éducation des enfants à besoins spéciaux’’, a-t-elle souligné. La présence de membres de la FSAPH dans le conseil municipal a ‘’beaucoup facilité la prise en charge de leurs préoccupations’’, a dit Aida Mbaye Dieng.

    Une vingtaine de membres de l’UAEL et de la FSAPH, venus des départements de Dakar, Pikine, Saint-Louis, Louga, Thiès, Yeumbeul, Fatick, Guinguinéo, prennent part à cette formation de deux jours.

    ADL/ASG

  • SENEGAL-ADMINISTRATION-NOMINATIONS / Mbaye Ndiaye, nouveau directeur général des douanes

    SENEGAL-ADMINISTRATION-NOMINATIONS / Mbaye Ndiaye, nouveau directeur général des douanes

    Dakar, 9 nov (APS) – Le président de la République a pris plusieurs mesures individuelles, mercredi, en Conseil des ministres, dont la nomination de Mbaye Ndiaye, un inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, au poste de directeur général des douanes. M. Ndiaye remplace Abdourahmane Dièye.

    Selon le communiqué du Conseil des ministres, l’ancienne ministre de la Jeunesse Néné Fatoumata Tall a été nommée administratrice générale du FONGIP, le Fonds de garantie des investissements prioritaires.

    Elle succède, à la tête de ce fonds dédié aux petites et moyennes entreprises, aux groupements de femmes et de jeunes, à Thérèse Faye, la nouvelle ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale.

    Alassane Diallo, un ingénieur statisticien et économiste, devient le directeur de la prévision et des études économiques au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Le professeur Ibrahima Faye est appelé à diriger maintenant l’université Alioune-Diop de Bambey (centre).

    Babacar Dione, un ingénieur des eaux et forêts, est nommé directeur des eaux et forêts, des chasses et de la conservation des sols en remplacement de Baïdy Ba.

    Macky Sall a pris aussi de nombreuses mesures individuelles concernant des préfets, des adjoints de gouverneur et des sous-préfets.

    ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Des journalistes des régions Sud formés sur les défis sécuritaires et la désinformation en période électorale

    SENEGAL-SOCIETE / Des journalistes des régions Sud formés sur les défis sécuritaires et la désinformation en période électorale

    Sédhiou, 8 nov (APS) – Des journalistes des régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor ont été formés pendant deux jours sur « les défis sécuritaires, la désinformation et les compétences des médias en période électorale » en perspective de l’élection présidentielle de février 2024, a constaté l’APS.

    Cette formation de deux jours initiée par la Fondation Konrad Adenauer, a regroupé, à Sédhiou, des journalistes de la région naturelle de la Casamance (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda) pour mieux les préparer à couvrir l’élection présidentielle de février 2024.

    « Nous sommes dans une zone de conflit où un certain nombre de problèmes sont notamment liés à la circulation des armes légères et de petits calibres, aux mines anti-personnelles, à la drogue, au vol de bétail et à la coupe de bois. Toutes ces problématiques constituent des défis que nous devons relever si nous voulons assurer la couverture intégrale et exhaustive des prochaines élections », a déclaré le professeur Mamadou Koumé, l’un des formateurs durant cet atelier.

    Selon lui, les journalistes sont particulièrement interpellés par ces questions plus que les autres.

    Il a souligné que « le pays a besoin d’une élection sans passion ni tension pour permettre aux citoyens de voter en toute quiétude ».

    M. Koumé a invité les journalistes à se mettre à niveau dans le sens de travailler à une participation citoyenne à cette joute électorale.

    Prenant la parole au nom de ses confrères, Moussa Dramé, correspondant de la radio Sud FM à Sédhiou, a estimé que la situation préélectorale au Sénégal doit être analysée dans un contexte mondial marqué par des perturbations géopolitiques. D’où, selon lui, la  »vigilance » des journalistes dans la conduite de leur mission.

    « Cet atelier sonne comme une interpellation pour que les professionnels des médias soient plus vigilants et pour qu’ils fassent de leur métier un outil qui va renforcer notre démocratie », a-t-il déclaré.

    En tant que  »sentinelle », le journaliste, selon lui,  »doit se limiter aux faits » pour assurer sa mission avec  »responsabilité ».

    MS/OID/ASB

     

  • SENEGAL-EDUCATION- FORMATION / UASZ : 100 étudiants formés en entrepreneuriat

    SENEGAL-EDUCATION- FORMATION / UASZ : 100 étudiants formés en entrepreneuriat

    Ziguinchor, 4 nov (APS) – Au total, cent étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) ont été formés en entrepreneuriat durant trois jours par le Centre d’employabilité francophone en partenariat avec « l’USAID entrepreneuriat et investissement ».

     »Nous avons démarré depuis jeudi une formation sur l’entrepreneuriat particulièrement sur les modules structuration de projets et éducation financière au profit de 100 étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor », a fait savoir le responsable du centre d’employabilité francophone de l’université Assane Seck de Ziguinchor, Gora Lo.

    À travers cette session de formation qui a pris fin, samedi, a t-il expliqué, « nous voulons développer l’esprit entrepreneurial de ces étudiants et leur permettre de pouvoir entreprendre et profiter des potentialités offertes par la région de Ziguinchor et au-delà ».

     »Nous voulons permettre à ces étudiants de travailler à installer des petites et moyennes entreprises (PME) avec le soutien de l’État et des partenaires. Nous voulons réveiller ce qui dort en ces étudiants », a ajouté Gora Lo.

    Il a indiqué que les étudiants bénéficiaires de cette formation sont en master et en licence. « Il y a également des doctorants, des étudiants sortants qui ont des idées de projets mais qui ont des difficultés à les structurer (…) », a signalé M. Lo.

    L’université Assane Seck de Ziguinchor dispose depuis 2022 d’un centre d’employabilité francophone grâce à l’appui de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).

     »Ce centre développe des activités dans les domaines de l’employabilité et de l’entrepreneuriat », a expliqué M. Lo, indiquant que des formations dans les domaines de techniques de recherche d’emploi, du développement personnel, du business plan, entre autres, ont été également déroulées dans ce centre.

    Selon spécialiste en renforcement de capacités à « USAID Entreprenariat et investissement », Arouna Sow, les étudiants bénéficient d’un accompagnement dans la structuration de projets, l’élaboration du business plan, les outils de bonne gestion d’une entreprise, l’éducation financière notamment le budget.

    Pour Serigne Nar Gassama, doctorant en médecine, « cette formation est très importante et pertinente car elle a permis aux bénéficiaires de savoir effectivement l’entrepreneuriat au vrai sens du terme ».

    MNF/OID

  • SENEGAL-FORMATION / Le 3FPT actualise son Plan de développement stratégique pour les cinq prochaines années

    SENEGAL-FORMATION / Le 3FPT actualise son Plan de développement stratégique pour les cinq prochaines années

    Dakar, 3 nov (APS) – Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) a décidé d’actualiser son premier document de planification en élaborant un nouveau Plan de développement stratégique pour les cinq prochaines années.

    L’enjeu de cet exercice de planification est de permettre au 3FPT d’être mieux outillé pour apporter son expertise au service de la promotion durable d’un capital humain de qualité, a expliqué sa directrice générale, Sophie Diallo vendredi à Dakar lors d’une rencontre de partage du document avec les membres du Conseil d’administration et des partenaires techniques et financiers.

    Le document de référence s’est basé sur un processus de dialogue, d’échanges avec les acteurs et partenaires, d’analyses critiques et de construction collective, a assuré la DG de la structure étatique.

    En effet, cette rencontre est le troisième atelier de partage du PSD (2024-2028), a-t-elle ajouté, relevant qu’il s’agit d’avoir un exercice inclusif.

    « Au regard de nos guichets, nous avons déjà une orientation de financer la formation professionnelle et technique avec comme cibles les entreprises, les établissements de formation, les jeunes demandeurs d’emploi », a dit la directrice générale.

    A ce titre, a-t-elle fait savoir, la 3FPT a jugé opportun de pouvoir échanger avec l’ensemble de ses bénéficiaires. Ainsi, après avoir rencontré les structures d’encadrement, le ministère de la Formation professionnelle et les établissements de formation, une rencontre avec les partenaires et financiers s’imposait pour partager le document, selon elle.

    Créé le 7 octobre 2014, la 3FPT aura 10 ans dans un an et le plan stratégique  »permet d’avoir de nouvelles perspectives pour savoir où aller », a souligné la directrice.

    Le 3FPT compte rencontrer également les représentants des entreprises mais également les jeunes demandeurs d’emplois pour avoir une approche holistique intégrant l’ensemble des parties prenantes.

    ADL/OID/ASB

  • SENEGAL-FORMATION-PERSPECTIVES / 3FPT: vers la formation d’un million de « talents »

    SENEGAL-FORMATION-PERSPECTIVES / 3FPT: vers la formation d’un million de « talents »

    Dakar, 3 nov (APS) – Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) ambitionne de former un million de personnes dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau plan stratégique 2024-2028, pour avoir des « talents » dans différents métiers, a annoncé vendredi à Dakar, sa directrice générale, Sophie Diallo.

    ‘’Ce plan stratégique de développement se veut une vision, un instrument de référence en matière de financement de la formation professionnelle et technique à l’horizon 2028 avec comme ambition de former des talents’’, a-t-elle dit lors d’un atelier de partage du document.

    « On ne va pas cibler des talents pour les former, mais on compte former un million de personnes qui seront des talents dans leurs métiers pour les entreprises, des talents pour notre société en termes de demandeurs d’emplois individuels », a-t-elle expliqué.

     Selon elle, « quand le chiffre est évoqué cela peut paraître ambitieux mais en 2022, 136 467 personnes ont été déjà formées ».

    Ces talents vont être constitués de 650 000 personnels des entreprises et 350 000 demandeurs d’emplois et porteurs de projets, a ajouté la DG du 3FPT.

    « C’est un défi qui s’impose à nous quand on regarde les derniers résultats du recensement de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) qui rappelle que 75% de la population ont moins de 35 ans », a relevé Sophie Diallo.

    ADL/ASB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-ARMEE / Thiès: des acteurs de la presse bouclent une formation au Centre d’entrainement tactique Capitaine Mbaye Diagne

    SENEGAL-PRESSE-ARMEE / Thiès: des acteurs de la presse bouclent une formation au Centre d’entrainement tactique Capitaine Mbaye Diagne

    Thiès, 29 oct (APS) – Une quarantaine de  journalistes et techniciens de média issus de divers organes de presse ont bouclé, samedi, à la base militaire de Thiès, une formation de six jours aux allures d’immersion dans la vie militaire avec ses multiples facettes, dont celle liée aux textes régissant la défense nationale.

    La cérémonie de remise des attestations de fin de stage a eu lieu en présence de membres du personnel d’encadrement et du Directeur des relations publiques des armées (DIRPA), le colonel Moussa Koulibaly.

    Selon le colonel Koulibaly, « l’un des objectifs de ce stage est de permettre aux médias et à la presse de pouvoir rester en contact et échanger sur des questions qui nous concernent tous ».

    Il s’agit de la sécurité, de la défense nationale, ainsi que du traitement des informations protégées et « surtout de permettre aux professionnels des médias d’être plus à l’aise, lorsqu’ils traitent ces questions ».

    A cela s’est ajoutée une formation militaire, axée notamment sur la pratique de l’ordre serré, cette manière d’ordonner le déplacement de masses d’hommes, par exemple lors de maintien de l’ordre ou de défilés.

    Il a salué l’  »engagement » et l »’abnégation » dont ont fait montre les journalistes qui ont participé à ce stage.

    Médias et armées ont le même dessein, celui de travailler à la cohésion, à l’unité et à la défense nationale, a-t-il fait valoir.

    Le colonel Koulibaly a fait part de la disposition de l’ état-major à « relancer ce genre de formation pour oeuvrer à la cohésion et à l’unité entre l’armée et la population, à travers la presse ».

    Ces six jours vécus au Centre d’entraînement tactique Capitaine Mbaye Diagne (CET 7) de la base militaire de Thiès ont permis aux journalistes de prendre connaissance des contraintes liées aux travail de militaire.

    Le journaliste Samba Niébé Bâ a, au nom des participants, salué la qualité du feedback suite aux différentes présentations.

    Il a dit espérer que des changements interviendront chez les bénéficiaires de cette formation accélérée.

    Plusieurs modules liés aux textes de loi qui régissent l’armée, comme le Règlement de discipline générale (RDG), la structuration des armées, les rapports de hiérarchie au sein des armées, les grades et appellations, les fondements de la politique de sécurité et de défense nationale, ainsi que les menaces et défis sécuritaires au Sénégal, étaient au menu de cette session.

    Les journalistes et techniciens de médias ont été imprégnés des valeurs balistiques, du maniement du fusil d’assaut M-16, très utilisé par l’armée sénégalaise, avant d’effectuer des exercices au simulateur de tir du CET et, enfin, couronner la formation par une séance de tir à balles réelles, au champ de tir de Mont-Rolland.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-TRAVAIL-GENRE / Une quarantaine de femmes syndicalistes formées en genre et leadership transformationnel

    SENEGAL-TRAVAIL-GENRE / Une quarantaine de femmes syndicalistes formées en genre et leadership transformationnel

    Dakar, 26 oct (APS) – Quarante femmes issues de divers mouvements syndicaux ont pris part, jeudi, à Dakar, à une session de formation portant sur le ‘’genre et le leadership transformationnel’’, dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Projet d’appui à la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre (PASNEEG 2), a constaté l’APS.

    D’une durée de deux jours, cet atelier est organisé par le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants (MFFPE), en partenariat avec l’Agence italienne de coopération. Il est axé sur le thème : ‘’Genre et leadership transformationnel’’.

    ‘’Le principal enjeu de cet atelier est de voir comment arriver à davantage positionner les femmes dans les instances de décision du milieu syndical’’, a expliqué Mohamed Ndiaye, directeur de cabinet du MFFPE.

    Il a lancé un appel à l’endroit du mouvement syndical en général, demandant de réserver davantage de places aux femmes dans les instances de décision, pour que l’équité et l’égalité entre les hommes et les femmes soient une réalité partout. ‘’La marche est irréversible et le mouvement syndical doit suivre cette dynamique’’, a-t-il fait valoir.

    L’objectif général de l’atelier est d’améliorer la prise en compte des enjeux d’égalité, de promotion des droits économiques et sociaux des femmes travailleuses, à travers une présence et une participation de qualité aux instances de gestion des entités syndicales.

    Pour la thématique genre, dit-il, ‘’l’accent sera mis sur la clarification du concept sociologique genre et des concepts associés, mais aussi sur l’approche genre et ses outils d’analyse’’.

    La session sur le leadership permettra de ‘’revisiter les stratégies à développer pour les femmes leaders de syndicat, de manière à asseoir leur légitimité, s’affirmer en tant que femmes leaders, savoir identifier les atouts et les obstacles au développement de leur leadership’’.

    Abybatou Sylla Sow, la présidente du Mouvement national des femmes de la Confédération nationale des syndicats autonomes du Sénégal, soutient que la question du genre et du leadership transformationnel préoccupe au plus haut point les femmes en général et particulièrement les femmes du milieu syndical.

    Selon elle, cette formation permettra d’intégrer les questions de leadership transformationnel pour les réinvestir dans les syndicats, pour plus de rigueur et de considération pour les femmes dans le mouvement syndical.

    Elle relève que bien qu’étant plus nombreuses dans les syndicats, les femmes ne sont pas très bien représentées dans les instances de décision. Aussi cette formation vient-elle à son heure pour répondre aux questions du leadership féminin dans les syndicats.

     

    AFD/ASG/MTN

  • SENEGAL-FORMATION-NUMERIQUE-ENJEUX / FORCE-N : près de 10.000 jeunes formés dans les métiers du numérique, en deux ans (recteur)

    SENEGAL-FORMATION-NUMERIQUE-ENJEUX / FORCE-N : près de 10.000 jeunes formés dans les métiers du numérique, en deux ans (recteur)

    Louga, 24 oct (APS)- L’université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex. UVS), dans le cadre de son programme de Formation ouverte pour le renforcement des compétences pour l’emploi et l’entrepreneuriat dans le numérique (FORCE-N),  a formé quelque 10.000 jeunes dans les métiers relevant du numérique, a déclaré, mardi, Moussa Lo, recteur de cette institution d’enseignement supérieur.

    « Après deux ans de mise en œuvre du programme FORCE-N, ciblant 80.000 jeunes à l’horizon 2026,  nous avons déjà formé près de 10.000 jeunes dont 4 000 ont déjà été insérés dans le marché de l’emploi », s’est félicité l’universitaire.

    Il s’entretenait avec des journalistes en marge d’un Comité régional de développement consacré aux missions, programmes, ainsi que le positionnement de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane dans les collectivités territoriales.

    Le programme FORCE-N lancé en 2022 avec la fondation Mastercard devrait constituer « une réponse aux besoins de compétences dans le domaine du numérique », selon ses initiateurs.

    Il est structuré autour des trois composantes notamment la formations aux certificats de compétences (FCC), l’accompagnement à l’insertion professionnelle et à l’entrepreneuriat dans le numérique.

    Le programme vise aussi à soutenir les lycées dans les régions dans l’atteinte de l’excellence en matière de formation aux sciences, en technologie, aux mathématiques et au numérique.

    « C’est un programme spécifique qui a comme principal défi l’employabilité », s’est encore réjoui le recteur de l’UNCHK, évoquant notamment d’une « composante (…) destinée à former des jeunes âgés de 18 à 35 ans dans les métiers du numérique ».

    Dans une perspective de développer l’entreprenariat numérique, Moussa Lo a aussi annoncé que l’institution universitaire qu’il dirige s’est engagée  à « accompagner les jeunes à travers la mise en place d’un fonds d’amorçage ».

    « Les résultats que nous avons sont satisfaisants dans l’ensemble », at-il fait valoir.

    Il a toutefois noté un « déficit important » dans la région de Louga, qui n’a présenté que  100 candidats parmi les 10 milles étudiants formés.

    « On pense qu’il y a un problème d’accessibilité à l’information, d’où la nécessité de mieux communiquer », a-t-il fait remarquer.

    DS/SMD/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE-ARISANAT / Un officiel mise sur la promotion des produits et services artisanaux pour bâtir une « économie durable »

    SENEGAL-ECONOMIE-ARISANAT / Un officiel mise sur la promotion des produits et services artisanaux pour bâtir une « économie durable »

    Kolda, 24 oct (APS) – Le directeur général de l’Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat (APDA), Papa Hamady Ndao, a invité les acteurs et les populations, mardi, à Kolda (sud), à promouvoir les produits et services artisanaux pour « construire une économie durable ».

    « Pour arriver à construire notre économie de manière durable, il nous faut promouvoir et consommer ce que nous produisons », a dit M. Ndao lors d’une tournée qu’il effectue à Kolda pour la promotion de l’artisanat.

    Se félicitant des échanges avec les artisans, ce qui lui a permis de s’enquérir de leurs préoccupations, il a insisté sur « l’importance de la valorisation et de la promotion des produits et services artisanaux » pour l’économie sénégalaise.

    La rencontre avec le directeur général de l’APDA a été l’occasion pour les artisans affiliés à la chambre des métiers de Kolda de lui faire part de leurs besoins en équipements et outils de travail pour un « meilleur accès à la commande publique ».

    MG/SMD/MTN