Catégorie : Formation

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES-COMPETENCES / Des ingénieurs locaux aux commandes de GaindéSat, le premier satellite sénégalais

    SENEGAL-TECHNOLOGIES-COMPETENCES / Des ingénieurs locaux aux commandes de GaindéSat, le premier satellite sénégalais

    Diamniadio, 23 oct (APS) – Des ingénieurs sénégalais qui ont conçu GaindéSat, le premier satellite qui sera lancé en début 2024, seront aux commandes de cette plateforme spatiale à partir du Centre de contrôle et de réception des données spatiales de Diamniadio, a confié l’un d’eux à l’APS.

    ‘’Tous ceux qui ont été recrutés pour le projet Sénégal Satellite (SENSAT) du ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation ont bénéficié d’une formation technique initiale au Sénégal avant de se spécialiser en spatial au Centre spatial universitaire de Montpellier pour les ingénieurs en assemblage et test pour les techniciens’’, a expliqué l’ingénieur Ismael Sall.

    Membre de la deuxième cohorte formée au Centre spatial de Montpellier pour la conception du premier satellite GaindéSat, Ismaël Sall, ingénieur a été désigné comme responsable technique et manager de l’équipe du centre de données à Diamniadio.

    ‘’Pendant les deux ans à Montpelier (oct 2021-oct 2023), on a fait focus sur le projet spatial et depuis notre retour il y a juste une semaine, on travaille sur le lancement du premier satellite sénégalais’’, a- t –il confié, en marge de la réception du centre de données par le ministre de tutelle, Pr Moussa Baldé.

    ‘’Nous sommes là depuis une semaine pour que ce centre de réception et de transmission de données soit opérationnel avant le lancement du satellite que nous avons construit’’, a expliqué M. Sall.

    Sur le site, ces ingénieurs pionniers travaillent “en plein temps’’. Membre de la deuxième cohorte en formation à Montpellier avec cinq ingénieurs et cinq techniciens après une première cohorte composée de trois ingénieurs, M. Sall informe qu’une 3ème cohorte de trois ingénieurs sera dans quelques jours en France.

    Pour le Chef d’équipe du centre de données basé à Diamniadio, ‘’le but est d’arriver d’ici quelques années à être autonome dans le domaine du spatial pour fabriquer nos propres satellites mais également dispenser les formations en rapport avec le spatial’’.

    Au centre de données spatiales de Diamniadio, les ingénieurs ont procédé à l’installation du segment sol du projet spatial, avec les salles de contrôle équipées de machines et d’écrans dédiés, l’antenne positionnée en haut du bâtiment qui se connectera directement au satellite pour recevoir les données et transmettre aussi des informations.

    ‘’Au niveau sol, aujourd’hui tout est fin prêt cela veut dire que si aujourd’hui notre satellite était lancé, on peut commencer à opérer techniquement au niveau du centre’’, a assuré Ismaël Sall.

    ‘’Ce sera une communication dans les deux directions avec le satellite. Ces données qui arrivent au niveau du satellite passent par un box qui permet de les décoder, les amplifier pour arriver ici au niveau du centre’’, a expliqué le chef d’équipe.

    Le centre sera connecté avec le super calculateur, installé sur le même site et le Datacenter qui servira à stocker les données.

    ADL/MTN

     

  • SENEGAL-FRANCE-FORMATION / Le Campus franco-sénégalais lance un bachelor en sciences et ingénierie du numérique

    SENEGAL-FRANCE-FORMATION / Le Campus franco-sénégalais lance un bachelor en sciences et ingénierie du numérique

    Dakar, 23 oct (APS) – Le Campus franco-sénégalais, né de la volonté des dirigeants de la France et du Sénégal de faire collaborer des établissements d’enseignement supérieur des deux pays, a procédé, lundi, à Dakar, au lancement d’un bachelor en sciences et en ingénierie du numérique.

    ‘’On a lancé une formation dans le domaine numérique pour des bacheliers, pour qu’ils aient […] un socle de compétences scientifiques solides dans le domaine de l’informatique, des réseaux et des mathématiques’’, a expliqué la directrice de l’enseignement international à l’Institut Mines-Telecom (IMT), Frédérique Vincent.

    Les étudiants vont apprendre la fabrication numérique, faire des études sociologiques, des cours d’anglais et de français, des travaux pratiques également.

    Selon Mme Vincent, la formation sera complétée par une approche qui permettra aux étudiants de travailler dans les entreprises du numérique.

    L’IMT, partenaire du Campus franco-sénégalais pour cette initiative, ‘’se veut innovant […] Nous avons des professeurs qui sont au Sénégal, des enseignants-chercheurs qui vont venir de la France aussi, pour animer pendant une semaine des sessions de travaux pratiques’’, a-t-elle expliqué.

    Selon Frédérique Vincent, des bourses d’études seront offertes aux meilleurs étudiants.

    ‘’Nous avons lancé des formations avec le monde de l’entreprise, qui conduiront les étudiants’’ monde de l’entreprise, a assuré le directeur général du Campus franco-sénégalais, Serigne Maguèye Guèye.

    Un pôle agronome, dont les premières formations se déroulent à l’université du Sine-Saloum El Hadj-Ibrahima-Niass, un pôle numérique, un pôle bâtiment, travaux publics, environnement et industrie, un pôle industries culturelles et créatives, un pôle sciences économiques, entre autres spécialités, ont été ouverts, selon M. Guèye.

    NAN/OID/ESF

  • SENEGAL-FORMATION-TECHNOLOGIES / Le CCRDS veut positionner Dakar comme hub aux métiers du spatial (coordonnateur)

    SENEGAL-FORMATION-TECHNOLOGIES / Le CCRDS veut positionner Dakar comme hub aux métiers du spatial (coordonnateur)

    Diamniadio, 23 oct (APS) – Le Centre de contrôle et de réception des données spatiales, implanté à la Cité du savoir de Diamniadio qui vient d’être réceptionné, compte se positionner comme un incubateur aux métiers du spatial pour les étudiants d’ici ou d’ailleurs, a déclaré lundi Pr Gayane Faye, coordonnateur du projet spatial du Sénégal (SENSAT).

    “Au niveau du centre, il y aura les laboratoires composés de salles techniques adossées aussi aux universités et aux institutions de recherche pour qu’on puisse avec leur collaboration, mettre en place des formations dans les métiers du spatial, a fait savoir Pr Faye.

    Réagissant en marge de la cérémonie de réception du centre de données, le coordonnateur du projet SENSAT a souligné que les ingénieurs et techniciens sénégalais envoyés en spécialisation depuis deux ans au Centre spatial universitaire de Montpellier (France), vont être à la tête du centre pour accueillir les étudiants en stage.

    ‘’Nos ingénieurs formés reviendront pour occuper le centre parce qu’aujourd’hui dans nos universités, il n’y a pas beaucoup d’offres de formation dans ce secteur. Même dans certains métiers du spatial, il n’y a pas du tout de formation’’, a expliqué Pr Gayane Faye.

    Il a insisté sur le rôle d’incubateur du centre qui permettra d’accueillir sur le site des étudiants en position de stage et “qui pourront intégrer le centre de données à la fin de leur formation’’.

    “L’objectif est de pouvoir positionner le Sénégal comme un hub spatial au niveau de la région en accueillant des stages de formation pratique aux métiers du spatial’’, a-t-il insisté.

    ‘’Aujourd’hui, dans la sous-région, je ne connais pas un centre qui fait la formation dans les métiers du spatial. Donc si on parvient à le mettre en place en premier, cela peut être très bénéfique puisque la plupart des pays, comme le Sénégal envoient leurs ingénieurs à Montpellier’’, a fait remarquer Pr Gayane Faye.

    Le Centre de contrôle et de réception des données spatiales qui va gérer au sol les données du satellite GaindéSAT sera lancé en 2024, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Pr Moussa Baldé.

    Le site est en train de développer une interface qui permettra de pouvoir mettre les données satellitaires à la disposition de divers acteurs, selon les techniciens sénégalais.

    ADL/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / Université de Bambey : la géométrie et l’analyse au menu d’une rencontre sous-régionale

    SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / Université de Bambey : la géométrie et l’analyse au menu d’une rencontre sous-régionale

    Bambey, 23 oct (APS) – Une session de formation sur la géométrie et l’analyse s’est ouverte lundi à l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB), à l’intention des chercheurs et des étudiants venus de plusieurs pays de la sous-région ouest africaine, a constaté l’APS

    « Cette rencontre de deux semaines a pour objectif d’encadrer et de dispenser des cours en géométrie, analyse et leurs applications aux étudiants diplômés et jeunes chercheurs de la région de l’Afrique de l’ouest’’, a expliqué le président du Conseil d’administration de l’Ecole mathématique africaine (EMA), Abdoul Salam Diallo.

    Au total, « une cinquantaine d’étudiants chercheurs vénus du Sénégal, du Bénin de la Guinée, du Burkina Faso (…), sélectionnés à l’issue d’un appel à candidature, seront formés sur les modules d’avenir comme la géométrie et l’analyse’’, a précisé M. Diallo.

    Cette initiative vise à développer et promouvoir les mathématiques pour permettre aux étudiants d’avoir les outils nécessaires dans cette discipline », a-t-il souligné.

    Le chef du département mathématique de l’UADB, Dr Abdoul Aziz Fall a soutenu que cette session de formation doit également servir de cadre d’échanges et de réseautage pour favoriser des opportunités de collaboration entre chercheurs et étudiants.

    Venu présider la cérémonie d’ouverture de cette formation, le recteur de l’UADB, Pr Mahy Diaw s’est félicité « du choix porté sur l’UADB d’accueillir cette rencontre qui répond aux orientations de l’université ».

    Il a réitéré la disponibilité de l’université à toujours accompagner toutes les initiatives participant au rayonnement de l’étudiant.

    MS/MK/ASB/MTN

  • SENEGAL-ARTISANAT-FORMATION  / Kaffrine : 15 maitres artisans formés en électromécanique

    SENEGAL-ARTISANAT-FORMATION / Kaffrine : 15 maitres artisans formés en électromécanique

    Kaffrine, 23 oct ( APS) –  Quelque quinze maitres artisans de la commune de Kaffrine (centre) ont été formés  en électromécanique dans le cadre d’une session de formation organisée par le mouvement citoyen Diowondo en partenariat avec la Chambre de métiers, a constaté l’APS.

     »Nous avons organisé cette session de formation pour perpétuer  des actions initiées  depuis plusieurs  années  en faveur  de la jeunesse , mais aussi  les étendre à certaines catégories socio-professionnelles comme l’artisanat en général et en particulier la mécanique » ,  a dit dimanche le docteur Souleymane Aly Bâ ,  président du mouvement Diowondo de Kaffrine, lors de la cérémonie de remise des attestations de fin de formation aux participants.

     »Nous avons constaté tous, qu’on est  à l’ère du numérique et de la modernisation avec les véhicules automatiques. Des lors, il était indispensable de former les mécaniciens de Kaffrine  aux nouvelles technologies, afin de leur permettre d’être au diapason », a ajouté M. Bâ en présence du président de la Chambre de métiers de Kaffrine, Pape Faye et de nombreuses personnalités locales.

    Le président de l’association mécanique automobile de Kaffrine, Serigne Sonhibou Guèye, s’est félicité de cette formation axée  sur le diagnostic des systèmes électroniques automobiles et la programmation  des calculateurs.

     »Nous remercions la Chambre de métiers de Kaffrine mais également le bureau d’accueil, d’orientation et de suivi des sénégalais de l’extérieur qui nous a financé à hauteur de 2 millions de FCFA , pour l’achat de matériels. Un matériel qu’on n’avait du mal à utiliser . C’est ainsi, que le mouvement Diowondo de Kaffrine  nous a trouvé un formateur à travers le Centre de formation technique et pratique Keur Cheikh Alassane Sène », a dit M. Guèye.

    Cette session de formation a duré cinq jours.

    CTS/AB/OID

     

     

     

  • SENEGAL-SCIENCES-ESPACE / Maram Kaïré présente la stratégie sénégalaise de développement des activités spatiales

    SENEGAL-SCIENCES-ESPACE / Maram Kaïré présente la stratégie sénégalaise de développement des activités spatiales

    Dakar, 20 oct (APS) – Le directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), Maram Kaïré, explique dans une interview donnée à l’APS comment le Sénégal veut développer ses activités spatiales, un secteur dans lequel le pays aspire à devenir un ‘’acteur’’, pas un ‘’spectateur’’.

    ‘’Nous allons, dès l’année prochaine, entamer les chantiers prévus pour doter le Sénégal de toutes les infrastructures nécessaires […] pour envoyer des satellites dans l’espace et réceptionner les données pour les traiter et les mettre à la disposition des populations’’, a-t-il annoncé.

    Le Sénégal a envoyé des étudiants au centre spatial universitaire de Montpellier (France) pour leur formation, selon le directeur général de l’ASES qui s’entretenait avec l’APS en prélude de la première édition du Forum international UA-UE sur le Dialogue spatial prévue du 24 au 26 octobre à Dakar.

    Il signale que ‘’le projet’’ de développement des activités spatiales est suivi par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Le programme spatial du Sénégal comprend les infrastructures, la formation du personnel et le transfert de compétences, selon Maram Kaïré.

    ‘’Aujourd’hui, nous mettons l’accent sur les missions, l’accompagnement des institutions de formation et la recherche, pour créer la synergie permettant au Sénégal de disposer des ressources humaines compétentes dans le domaine spatial’’, a assuré M. Kaïré.

    Le directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales estime que le fait de ‘’former des ingénieurs et des techniciens qui s’intéressent au spatial et vont en Europe ou aux États-Unis pour y rester serait une perte pour le Sénégal’’.

    Dès lors, le Sénégal veille au retour au pays de ses citoyens envoyés à l’étranger pour des études spatiales, a-t-il assuré.

    ‘’L’objectif final, c’est que nous ayons des centres d’assemblage et de fabrication de satellites ici, et que ces jeunes puissent revenir travailler ici, au Sénégal’’, a insisté le directeur général de l’ASES.

    ‘’Nous allons mettre en place un programme d’échange, de partenariat et de formation avec les grandes universités du monde qui ont les compétences nécessaires, pour disposer très rapidement des ressources qu’il faut pour le développement spatial’’, a-t-il promis.

    Le Sénégal va disposer de son premier satellite, le 10 novembre prochain, grâce à une convention de partenariat signée avec le centre spatial universitaire de Montpellier, a annoncé, la semaine dernière, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Ce projet étant arrivé à son terme, le Sénégal va désormais concentrer ses efforts sur le programme spatial, selon Maram Kaïré.

    ‘’Au-delà de cette phase, une feuille de route a été élaborée. Nous voulons aller très rapidement vers le projet du deuxième satellite, certainement d’ici à 2025-2026, vers une première constellation de satellites ensuite…’’ a ajouté M. Kaïré.

    Il précise que ‘’le Sénégal ne veut pas entrer dans l’espace comme un spectateur, mais comme un acteur’’. ‘’Nous sommes la 22e agence spatiale d’Afrique. Nous avons vraiment l’intention d’occuper une très bonne position dans ce domaine », a t-il dit.

    L’ASES mise en même temps sur la coopération avec les autres agences spatiales du monde, selon son directeur général.

    Par ce moyen, elle veut constituer ‘’un écosystème qui génère suffisamment de revenus, pour que le spatial soit un levier de croissance économique’’, a-t-il souligné.

    ‘’Nous comptons emboîter très rapidement le pas à ce premier satellite, par la mise en place d’un deuxième satellite, beaucoup plus grand que le premier, avec une mission beaucoup plus large que celle de cette première tentative’’, a promis l’astronaute.

    Le premier satellite sénégalais est le fruit d’une ‘’convention de 1 million d’euros’’, environ 655 millions de francs CFA, qui a permis de former huit ingénieurs et cinq techniciens à la fabrication et à l’exploitation d’outils spatiaux, selon le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    CS/ESF/OID

  • SENEGAL-FORMATION-EVALUATION / Qualité des établissements privés de formation professionnelle : Thiès obtient un score de 63%  (rapport)

    SENEGAL-FORMATION-EVALUATION / Qualité des établissements privés de formation professionnelle : Thiès obtient un score de 63% (rapport)

    Thiès, 19 oct (APS)- L’Académie de Thiès a enregistré un score de 63%, à l’issue d’un audit national de qualité des établissements privés de formation professionnelle, dont les résultats ont été présentés jeudi, dans la cité du rail.

    “Nous avons audité 38 établissements et la majorité (d’entre eux) ont une moyenne supérieure à 60%. Ce qui est dans l’ordre de l’acceptable“, a dit Ibrahima Diop, inspecteur de spécialité, responsable du bureau formation professionnelle à l’Inspection d’académie de Thiès.

    Il présentait le rapport d’un audit de qualité des établissements privés de formation professionnelle de de la région, en présence de représentants de ces structures, d’agents du ministère de tutelle et des inspections de l’éducation et de la formation (IEF).  Selon lui, la moyenne des scores des établissements privés de formation professionnelle, est de 63% dans la région de Thiès.

    Un audit de qualité des établissements privés de formation professionnelle avait permis, en septembre 2022, de visiter 368 structures sur les 457 initialement ciblés à travers le pays, a relevé M. Niang, lors de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de partage des résultats de ce contrôle. Les résultats de ce document de 70 pages produit à l’issue de cet audit, sont partagés à tour de rôle avec les différentes académies.

    A Thiès, 38 établissements avaient été audités, dont 25 dans la commune de Thiès. Douze d’entre eux ont obtenu un score de 80%, qui les rend éligibles à la reconnaissance. Au niveau national, 52 établissements ont un score supérieur ou égal à 80%.

    Avec des performances entre 60 et 80%, 13 établissements sont éligibles à l’autorisation définitive d’ouverture.  Huit établissements, avec un score de moins de 60% .  Cinq établissements  de l’académie de Thiès qui se sont retrouvés avec des scores inférieurs à 40%, doivent cependant être “accompagnés vers la clôture“, a noté Ibrahima Diop.

    Trois d’entre eux n’ont même pas pu être localisés par les auditeurs, a dit Ibrahima Diop, inspecteur de spécialité, responsable du bureau formation professionnelle à l’Inspection d’académie de Thiès, en présentant les résultats de l’audit. Les deux autres structures qui ont eu, respectivement, 13 et 10 points, peuvent être accompagnées vers l’ouverture, a dit Diop. Le score maximum de 97% a été atteint par un seul établissement.

    “Dans le cadre global, nous pouvons dire qu’il y a des points à améliorer, mais il y eu beaucoup de satisfaction“,  a fait savoir Ibrahima Diop.

    Sur le plan réglementaire, 92%  des établissements privés de formation professionnelle de l’académie disposent d’un acte administratif légal, dont “un seul établissement est reconnu“  à savoir, le centre Don bosco. Les autres sont autorisés.

    Les établissements privés de formation professionnelle présentent une offre variée, répondant “dans une certaine mesure“ à la vocation de la région, a-t-il dit. A Mbour, beaucoup d’entre eux sont orientés vers les métiers du tourisme, de l’hôtellerie et “un peu“ vers l’industrie, notamment l’électricité, l’électromécanique, la mécanique et l’électrotechnique.

    Dans le département de Tivaouane où il n’y a “pas suffisamment“  d’établissements, ceux existants sont implantés vers Mboro, avec la perspective d’insérer leurs produits dans les sociétés minières comme les ICS ou GCO, entre autres.

    Il relève que les entrepreneurs à la base de ces initiatives sont “à encourager“,  vu leur mission de service public et à caractère social, dans un contexte où l’Etat peine à offrir une formation à tous les demandeurs, a dit Ibrahima Diop. Pour lui, toute fermeture d’établissement de formation qui interviendrait, serait faite à contre cœur.

    L’audit a permis d’avoir une meilleure connaissance des structures de formation privées, de leurs contraintes, afin de pouvoir leur apporter des solutions, des propositions et des appuis, au besoin, a dit Bocar Niang, chef de la Division formation professionnelle privée au ministère de la Formation professionnelle.

    Ce diagnostic motivé, selon lui, plus par des besoins d’accompagnement que par un souci de répression, a pris en compte la gouvernance, l’environnement de travail, les mesures d’hygiène et de sécurité, la gestion financière, les conditions sanitaires, les curricula, l’équité, le renouvellement des équipements pédagogiques etc.

    En plus de la formalisation, les structures de formation professionnelles de l’académie de Thiès doivent faire des efforts dans plusieurs domaines. Par exemple, seuls 53% des établissements disposent d’extincteurs, 46% disposent d’une boîte à pharmacie et près de 5% d’une infirmerie. La formation à distance reste “modérée“, avec 35% et 51% des formateurs ont une autorisation d’enseigner.

    Bocar Niang, chef de la division de la formation professionnelle privée, a évoqué des “efforts à faire“ en termes de personnel d’encadrement. Thiès concentrant avec la région de Dakar plus de 70% des établissements privés de formation professionnelle, mérite de voir ses effectifs renforcés dans ce sens.

    Ibrahima Diop a expliqué les faiblesses dans les performances des établissements de la région, en partie par le déficit de personnel d’encadrement. Seuls trois inspecteurs sont chargés de suivre les écoles de formation privées, a-t-il noté.

    La région de Thiès compte  50 établissements de formation professionnelle, dont 16 structures publiques, a dit M.  Niang.

    Cet atelier de restitution et de partage a été aussi une occasion pour mettre en place un cadre de pilotage au sein de l’académie de Thiès. En tant que les répondants d’un organe national de pilotage, ces instances prévues dans chaque académie, devront être des “forces de proposition“ pour accompagner le ministère dans sa politique d’amélioration de la qualité de la formation professionnelle.

    ADI/SBS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-FORMATION / Signature d’une convention entre la FNECS et le 3FPT

    SENEGAL-ECONOMIE-FORMATION / Signature d’une convention entre la FNECS et le 3FPT

    Dakar, 19 oct (APS) – La fédération nationale des experts et conseils du Sénégal (FNECS) et le fond de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) ont procédé, jeudi, à Dakar, à la signature d’une convention de partenariat pour un accompagnement du secteur dans le domaine de la formation, a constaté l’APS.

    Cette convention de partenariat est signée à l’occasion de la première édition de la journée nationale du conseil dont le thème est  »le métier d’expert et de consultant au Sénégal, enjeux et perspectives ».

     »Cette rencontre va permettre aux experts et cadres d’échanger entre eux sur leur cadre institutionnel et sur leur motivation mais aussi trouver les voies et moyens pour renforcer leur partenariat avec les structures de l’Etat notamment les ministères. C’est dans ce cadre que le 3FPT a signé une convention avec la FNECS toujours dans le souci de la performance nationale », a confié Seydina Aboubacar Sadikh Ndiaye, directeur des petites et moyennes entreprises.

    La directrice générale du 3FPT, Dr Sophie Diallo a, pour sa part, indiqué que la signature de cette convention revêt un caractère hautement stratégique et va permettre d’identifier l’ensemble des besoins d’emplois et de formation qui peuvent exister dans le secteur et les accompagner.

    Elle a annoncé que  »des formations seront organisées dans une démarche mutualisée selon les acteurs pour avoir une économie d’échelle ».

    Aussi, Dr Sophie Diallo promet que sa structure va  »agir sur l’employabilité des jeunes, sur la productivité et la compétitivité des entreprises, sur l’autonomisation des femmes et le développement de nouvelle filières et compétences dans l’économie ».

    L’objectif général de cette journée du conseil est de  »promouvoir le métier d’expert et de consultant au Sénégal, de dégager les enjeux et perspective des experts consultant et d’améliorer la visibilité de la FNECS ».

    Pour le président de la FNECS, Abdoul Aziz Ndaw, cette première édition est une opportunité pour la fédération de communiquer autour de ses orientations axées entre autres sur le développement, la promotion, le repositionnement de l’expertise et du conseil au Sénégal.

    Selon lui, la journée nationale du conseil est une occasion d’échanger entre les parties prenantes afin que chaque acteur puisse tirer le meilleur profit.  »Cela va permettre de diversifier les offres pour les adapter graduellement au besoin du client et du partenaire », a t-il dit.

    M. Ndaw a indiqué que la FNECS, composée d’une centaine d’adhérents, souhaite faire une maillage plus large dans les régions.

    Les cibles de la FNECS sont les partenaires techniques et financiers, les agences et structures d’appui, les institutions financières, les organisations patronales, les ministères, les entreprises entre autres.

    AFD/OID/AB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES- GOUVERNANCE / Fiscalité : la redevabilité, premier point pour la mobilisation des ressources, selon Birahim Seck

    SENEGAL-COLLECTIVITES- GOUVERNANCE / Fiscalité : la redevabilité, premier point pour la mobilisation des ressources, selon Birahim Seck

    Kaffrine, 19 oct (APS) -Le coordonnateur national du Forum civil, Birahim Seck, a soutenu mercredi à Kaffrine (centre), que la redevabilité constitue le premier point pour amener les populations à accepter à payer les impôts.

    « Quand un conseil municipal élabore un budget, à la fin de l’année, l’exécutif  local doit accepter  de revenir vers les populations pour faire de la  redevabilité, car la redevabilité constitue un premier point pour amener les populations à accepter à payer l’impôt « , a-t-il notamment déclaré.

    L’exécutif local, a-t-il ajouté, doit expliquer la méthode et les procédures qu’il a utilisées pour dépenser ces fonds.

    Birahim Seck s’exprimait au terme d’un atelier de renforcement de capacités sur la fiscalité locale et la mobilisation des ressources. La rencontre est organisée au profit des commissions de fiscalité  locale des communes de Kaffrine, Malem-Hodar et Birkelane, par le Forum civil en partenariat avec International budget partenership (IBP), dans le cadre du projet pour la territorialisation de la justice fiscale au Sénégal.

    Le coordonnateur national du Forum civil a souligné que l’objectif de son organisation, c’est d’accompagner les collectivités territoriales dans la mobilisation des ressources domestiques, surtout les impôts locaux et les transferts faits par l’Etat au niveau des collectivités territoriales.

    Le coordonnateur du Forum civil, la section sénégalaise de Transparency international, a par ailleurs déploré la faible mobilisation des ressources publiques, à cause de la « politique politicienne » dans les collectivités territoriales.

    « On a constaté dans beaucoup de localités du pays qu’un des goulots d’étranglement dans le recouvrement des ressources publiques, c’est l’implication des politiques qui bloquent les techniciens sur le terrain. Ce qui n’est pas appréciable pour une bonne mobilisation des ressources au niveau du Sénégal et au niveau local », a- t-il dénoncé.

    Benoit Dione, responsable du bureau des recettes de la commune de Kaffrine, a indiqué que cet atelier est venu à son heure. Il a permis aux différents membres de la commission de fiscalité locale de connaître véritablement leur rôle  et les techniques appropriées  pour faire bien la collecte, a-t-il salué.

    CTS/ASB/MTN/ADL

     

     

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / L’anthropologie des épidémies émergentes au centre d’une formation

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / L’anthropologie des épidémies émergentes au centre d’une formation

    Dakar, 16 oct (APS) – Les professionnels de santé publique et communautaire et du secteur humanitaire ont entamé, lundi, à Dakar, une formation de cinq jours, sur l’anthropologie des épidémies émergentes, dans l’objectif d’améliorer leurs compétences dans ce domaine, a constaté l’APS.

    Cette formation est organisée par le Centre Régional de Recherche et de Formation à la Prise en Charge Clinique de Fann (CRCF), avec le soutien de l’ANRS (Agence nationale de la recherche scientifique appliquée) et du RAEE (réseau anthropologie des épidémies émergentes).

    Selon les organisateurs, ‘’cette formation doit permettre de comprendre et d’analyser les dimensions sociales, économiques, culturelles, environnementales, sanitaires et politiques liées aux épidémies émergentes’’.

    Ils signalent qu’au Sénégal, rien que cette année, plusieurs épidémies sont en cours, notamment dans la région de Kédougou confrontée à une épidémie de chikungunya, ‘’sans compter la recrudescence des épidémies liées aux maladies de l’enfance telles que la poliomyélite ou la rougeole’’.

    La formation permettra de sensibiliser les participants sur les enjeux sociaux et sanitaires de la préparation et de la réponse aux épidémies émergentes en mettant l’accent sur les dimensions opérationnelles. Ils pourront également partager leurs expériences durant les épidémies de Covid-19 et de Chikungunya.

     »L’idée c’est de prendre ce savoir qui en général est destiné à la littérature scientifique et de le transformer en des outils qui pourront être accessibles aux acteurs opérationnels (…) », a expliqué Dr Khoudia Sow, Médecin socio-anthropologue et chercheur au CRCF.

    S’exprimant lors d’une conférence de presse, elle a précisé que plusieurs thématiques sont au menu de cette formation. Elle a cité les épidémies liées aux maladies infectieuses, l’expérience des patients, le cycle épidémique, la compréhension de la résistance aux antimicrobiennes, etc.

     »Plus d’une centaine d’anthropologues se sont constitués en réseau pour essayer de répondre aux sollicitations liées à la santé publique pour venir appuyer le programme de riposte à l’épidémie de maladie à virus d’Ebola », a pour sa part soutenu Dr Marc Egrot, chercheur à l’institut de recherche pour le développement.

    Il estime que les acteurs ont besoin d’une approche globale où ils vont prendre en compte l’ensemble des problèmes qui sont induits par l’épidémie pour avoir les approches systémiques.

    L’anthropologue à l’institut de recherche en sciences de la santé au Burkina Faso, Blandine Bila, a souligné l’importance de cette formation.

     »(…) Nous voyons que notre région est de plus en plus concernée par toutes sortes d’épidémies qui se succèdent, notre réseau a un travail de formation et de soutien des acteurs pour leur permettre de jouer un rôle dans ce domaine », a t-elle dit.

    AMN/ST/OID