Catégorie : Formation

  • AFRIQUE-MEDIAS / Le Caire : un professionnel insiste sur la formation continue des journalistes africains

    AFRIQUE-MEDIAS / Le Caire : un professionnel insiste sur la formation continue des journalistes africains

    De l’envoyé spécial  de l’APS +++ Cheikh Tidiane Sarr+++

    Le Caire, 19 sept (APS)- Le secrétaire général de l’Union des journalistes indépendants  du Togo (UJIT), Elikplim  Goka Adokanu, a insisté lundi sur l’importance d’organiser périodiquement des sessions de formation et de mise à niveau pour les journalistes africains en vue de leur doter les connaissances et les éléments de langage nécessaires pour aborder les sujets les plus complexes de l’actualité.

     »Il est important que les journalistes africains surtout les jeunes puissent avoir périodiquement des formations de mise à niveau en vue de leur permettre d’avoir les connaissances  et les éléments de langage nécessaires, devant leur permettre de participer à tous les débats sur l’actualité au plan national et international », a dit M. Elikplim .

    Il intervenait en marge d’un  atelier d’échanges axé sur  »Le nouveau media et l’influence artificielle » organisé dans le cadre de la 57ème session de formation des jeunes journalistes africains qui se déroule au Caire, la capitale égyptienne depuis le 16 septembre. Ces sessions de formation qui réunissent plusieurs journalistes africains  se poursuivent jusqu’au  octobre.

     »La presse joue un rôle très important dans la formation des citoyens d’un pays. Elle participe à leur éveil de conscience et de responsabilité à degré divers pour le développement d’un pays », a-t-il rappelé.

    Le secrétaire général de l’Union des journalistes indépendants  du Togo a invité ses confrères à  »mettre à la disposition de leur public des contenus, des productions médias avec des éléments objectifs, des données scientifiques, des éléments historiques, des opinions d’équilibre, permettant de se faire la part des choses »

     »La presse africaine doit s’adapter pour ne pas être reléguée à l’arrière-cour de l’histoire, mais tout en gardant des valeurs humaines et éthiques du métier, » a encore soutenu,  M. Elikplim par ailleurs invité d’honneur à cette 57ème session de formation des jeunes journalistes africains.

    Cette session de formation est organisée à l’initiative de l’Union des journalistes africains et en collaboration avec le Conseil suprême pour l’organisation des médias.

    Elle se tient au Caire sur trois semaines. Les participants viennent de 15 pays d’Afrique : Sénégal, Burkina, Togo, Cameroun, Congo Brazzaville, Nigeria, Ghana, Zimbabwe, Kenya, Tunisie, Maroc, Zambie, Côte d’Ivoire et Egypte.

    CTS/AB/MTN

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Emigration irrégulière : une réforme du système de formation professionnelle préconisée

    SENEGAL-SOCIETE / Emigration irrégulière : une réforme du système de formation professionnelle préconisée

    Saly, 17 sept (APS) – Une réforme du système de formation professionnelle sénégalais constitue l’une des solutions à l’émigration irrégulière, estime le maire de Sandiara, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024.

    ‘’Si nous réformons le système de formation professionnelle, tous ces jeunes qui empruntent la mer pour aller se suicider au fond de la Méditerranée resteront désormais dans leur pays’’, a promis Serigne Guèye Diop.

    Il s’exprimait samedi au cours de son investiture par son parti, Sénégal en Mouvement vers l’excellence (SEME).

    Serigne Gueye Diop a récemment démissionné de son poste de ministre-conseiller à la présidence de la République en charge des questions liées à l’agriculture et à l’industrie. Il dit vouloir se consacrer pleinement à la présidentielle du 25 février 2024, scrutin pour lequel il a annoncé sa candidature.

     En conférence de presse, il a été interpellé sur la vague de départs vers l’Europe de jeunes migrants à bord d’embarcations de fortune et les nombreuses pertes en vies humaines enregistrées lors de ces périlleux voyages.

    ‘’Le vrai problème, c’est que le Sénégal n’a pas su créer assez d’emplois pour ces jeunes’’, a pointé Serigne Guèye Diop. Ces candidats à l’émigration irrégulière sont profondément animés par le désespoir, a-t-il estimé.

    Le maire de Sandiara a promis de revoir tous les permis et licences de pêche, afin d’instaurer des périodes de repos biologique de manière à ce que le Sénégal puisse tirer profit de ses propres ressources halieutiques.

    Il s’agira également pour Serigne Gueye Diop, une fois à la tête du pays, de mettre l’accent sur l’industrialisation afin de réduire l’exportation, par le Sénégal, de ses ressources naturelles.

    ‘’Nous pouvons créer jusqu’à deux millions d’emplois dans les 10 ans à venir, comme nous l’avons entamé dans la commune de Sandiara avec 3000 emplois dans les agropoles et 2000 dans 16 usines implantées dans la ville en six ans’’, a-t-il dit.

    Il a en outre insisté sur l’importance de la répartition des richesses pour éviter des situations conflictuelles, à l’image des tensions notées récemment dans la commune de Khosanté, à Kédougou, où la modification d’un arrêté portant sur le recrutement de la main d’œuvre locale par une entreprise minière a provoqué de violentes manifestations des jeunes.

    ‘’Le gouvernement que je vais diriger va prendre des mesures hardies pour la répartition des richesses, car ce n’est pas normal qu’une région comme Kédougou produise de l’or sans que ses habitants puissent en bénéficier’’, a-t-il lancé.

    Il considère qu’’’il n’est pas normal que tout l’or du Sénégal soit exporté à l’état brut’’. ‘’Ce qu’il faut, dit-il, c’est associer les Sénégalais à l’exploitation de cet or et c’est valable pour toutes les ressources minières exploitées dans le pays.’’

    MF/ASG

  • EGYPTE- AFRIQUE- MEDIAS / Le Caire : une session de formation pour 15 journalistes africains

    EGYPTE- AFRIQUE- MEDIAS / Le Caire : une session de formation pour 15 journalistes africains

    De l’envoyé spécial de l’APS, Cheikh Tidiane Sarr

    Le Caire, 17 sep (APS) –   La 57eme session de formation des jeunes journalistes africains a démarré, samedi, au Caire, en Egypte, a constaté l’APS.

    Cette session de formation est organisée à l’initiative de l’Union des journalistes africains et en collaboration avec le Conseil suprême pour l’organisation des médias.

    Elle se tient au Caire sur trois semaines. Les participants viennent de 15 pays d’Afrique : Sénégal, Burkina, Togo, Cameroun, Congo Brazzaville, Nigeria, Ghana, Zimbabwe, Kenya, Tunisie, Maroc, Zambie, Côte d’Ivoire et Egypte.

     »Aujourd’hui, nous lançons officiellement l’ouverture de la 57ème session de formation des jeunes journalistes africains, qui va se dérouler du 16 septembre au 5 octobre prochains (…)’’, a expliqué  Dr Samia Zinab Abasse, au terme de la cérémonie officielle d’ouverture.

    La secrétaire générale de l’Union des journalistes africains indique que des ateliers de travail pratiques sont prévus dans le cadre de la formation, avec deux quotidiens nationaux d’Egypte : Al Ahram weekly et Al Ahram hebdo.

    La formation comprend trois volets : politique, économie et médias.

    Elle signale que des ateliers seront organisés avec l’Université américaine du Caire. Un autre atelier sera consacré à la  vidéo montage.

    Outre la formation, les participants vont visiter de nouveaux projets en Egypte, des structures médiatiques et des lieux touristiques.

    L’objectif vise à échanger et partager les expériences entre confrères et consœurs des différents pays.

    La cérémonie d’ouverture a été présidée par Mahfouz Elansary, président de l’Union des journalistes africains, Salehel Sally, premier adjoint  du président  du Conseil suprême pour l’organisation  des médias en Egypte et Eli Goka –Adokanu, secrétaire général de l’Union des journalistes indépendants  du Togo.

    CTS/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Kolda : le centre annexe de l’université Assane-Seck de Ziguinchor va dispenser ses premiers cours à la rentrée académique

    SENEGAL-UNIVERSITES / Kolda : le centre annexe de l’université Assane-Seck de Ziguinchor va dispenser ses premiers cours à la rentrée académique

    Kolda, 15 sept (APS) – Le centre annexe de l’université Assane-Seck de Ziguinchor (sud) à Kolda (sud) va dispenser ses premiers cours au courant de l’année académique 2023-2024, avec 500 places, a annoncé, vendredi, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé.

    Selon lui, le nouveau centre va entamer ses enseignements avec quatre filières, dont l’agroforesterie, le management des organisations et la géographie.

    ‘’Ce n’est pas bon, pour les classements des établissements universitaires, d’avoir de petites universités dans une région. C’est pourquoi nous avons entrepris d’ouvrir cette année l’antenne de Kolda, avec 500 places, pour plus de 20.000 demandes déjà enregistrées’’, a expliqué M. Baldé.

    Il assure que ‘’toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour un bon déroulement des études’’. ‘’Il y a déjà un restaurant et un amphithéâtre de plus de 300 places.’’

    Moussa Baldé, qui est également président du conseil départemental de Kolda, tient à rassurer les futurs étudiants du centre annexe de l’université Assane-Seck. ‘’Nous allons tout faire pour mobiliser les ressources et les moyens qu’il faut pour permettre aux étudiants de travailler dans de bonnes conditions’’, a-t-il promis.

    MG/MD/ESF

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-SOCIETE / Langues nationales : Macky Sall recommande une ‘’pratique régulière’’ dans l’administration, les écoles et les médias

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-SOCIETE / Langues nationales : Macky Sall recommande une ‘’pratique régulière’’ dans l’administration, les écoles et les médias

    Dakar, 13 sept (APS) – Le président de la République a demandé au gouvernement, mercredi, de veiller à ce que les langues nationales fassent l’objet d’‘’une pratique régulière’’ dans les administrations, les médias, les programmes scolaires et universitaires.

    S’exprimant en Conseil des ministres, Macky Sall ‘’a demandé au Premier ministre de renforcer la mise en œuvre de la politique nationale d’alphabétisation, à travers une meilleure connaissance et une pratique régulière, par l’écrit et l’oral’’.

    Il veut que cette mesure soit appliquée ‘’dans les administrations et les programmes scolaires et universitaires’’, en vue de la maîtrise, par les Sénégalais, des ‘’langues nationales codifiées’’.

    ‘’En outre, le chef de l’État a invité le ministre de l’Éducation nationale et le ministre de la Communication à développer […] des programmes d’apprentissage et de vulgarisation des langues nationales’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Macky Sall recommande que cette mesure soit mise en œuvre ‘’avec le concours des médias publics et privés’’.

    Il a tenu à ‘’féliciter’’ et à ‘’encourager les acteurs et autres opérateurs en alphabétisation, qui travaillent au quotidien sur le terrain, pour la vulgarisation de nos langues nationales’’.

    Ils contribuent au ‘’développement du système éducatif et à la préservation de notre commune volonté de vivre ensemble’’, a souligné M. Sall.

    ‘’Le chef de l’État a rappelé au gouvernement la place primordiale de l’alphabétisation dans le système d’éducation et de formation, dans la bonne appropriation des politiques publiques’’ également, ajoute le communiqué du Conseil des ministres.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-FORMATION / Saint-Louis : remise d’attestations à des bénéficiaires d’une formation en pâtisserie

    SENEGAL-FORMATION / Saint-Louis : remise d’attestations à des bénéficiaires d’une formation en pâtisserie

    Saint-Louis, 11 sept (APS) – Des femmes membres de groupements d’intérêt économique (GIE) ont reçu des attestations à l’issue d’une formation en pâtisserie initiée par la mairie de Saint-Louis et financée par le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3 FPT), a constaté l’APS.

    Ces femmes au nombre de 132 et appartenant à six GIE de Saint-Louis pourront être accompagnées par la mairie dans la recherche de financements, a dit à la presse Fatou Diouf Sène  »Feuz », présidente de la commission formation de la mairie de la vieille ville.

    Elle souligne que cette formation fait partie d’un plan d’actions de sa commission. Il vise, entre autres, à accompagner les femmes et les jeunes dans la recherche d’un emploi durable.

    Mme Sène estime que  »ces femmes ont la chance de bénéficier d’une formation de qualité et peuvent déjà se lancer dans l’entrepreneuriat ».

    Pape Moussa Dia, le responsable du pole territoire nord des 3 FPT,  a rappelé que cette formation a été possible grâce au guichet réservé aux écoles de formation technique, comme le centre Mame Fatim Konté qui a abrité la session de formation.

    Selon lui,  »3 FPT accompagne la mairie dans divers domaines de formation, que sont la transformation céréalière, la pâtisserie, la transformation des produits laitiers, etc. ».

    Après la formation, 3FPT va entreprendre des démarches pour doter ces GIE d’équipements afin de se lancer dans l’entrepreneuriat.

    Il signale que des démarches seront entreprises en direction de la commission chargée de l’entrepreneuriat pour voir les modalités d’aider ces femmes à s’occuper.

    AMD/AKS/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / Des auxiliaires d’élevage formés à Podor en prélude à la campagne nationale de vaccination du bétail

    SENEGAL-ELEVAGE / Des auxiliaires d’élevage formés à Podor en prélude à la campagne nationale de vaccination du bétail

    Podor, 4 sept (APS) – Quarante-huit auxiliaires d’élevage ont pris part à une session de formation, à Podor (nord), à l’initiative de l’Union des jeunes agriculteurs de Koyli Wirndé (UJAK), en vue de la préparation de la campagne nationale de vaccination du bétail 2023-2024, a constaté l’APS.

    ‘’Il s’agit de renforcer leurs capacités et de leur permettre d’accompagner le dispositif mis en place par le service départemental de l’élevage pour la campagne de vaccination’’, a expliqué le formateur Yoro Diaw.

    La future campagne, dont le lancement est prévu le 15 septembre à Ranérou (nord), est destinée à la prévention de la dermatose nodulaire et de la péripneumonie chez les bovins, de la peste des petits ruminants, de la peste équine et de la maladie de Newcastle.

    Les auxiliaires d’élevage bénéficient de cette formation, grâce aux efforts conjoints du projet Agriculture irriguée des terroirs ruraux et de la SAED, la société nationale chargée de l’aménagement et de l’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal.

    ‘’Ces auxiliaires d’élevage, dont certains exercent depuis une vingtaine d’années, peuvent être d’un appui considérable lors de la campagne de vaccination’’, a souligné M. Diaw.

    ‘’Je souhaite que le dispositif de la SAED aide nos auxiliaires et les organisations d’éleveurs à relever les nombreux défis, pour booster le taux de couverture vaccinale du cheptel’’, a-t-il ajouté.

    Le président de l’UJAK, Abdoulaye Racine Anne, s’est réjoui de la ‘’diligence’’ dont les partenaires ont fait preuve pour dispenser cette formation.

    Les bénéficiaires de la formation viennent de 28 villages membres de l’Union des jeunes agriculteurs de Koyli Wirndé.

    ‘’L’élevage est un secteur stratégique […] C’est une filière porteuse’’ de richesses, a souligné Paul Marie Faye, le coordonnateur du projet AIDEP.

    AHD/AMD/ESF

  • SENEGAL-FINANCES-PARTENARIAT / L’ONECCA et la Banque mondiale se donnent la main pour améliorer la formation des techniciens comptables

    SENEGAL-FINANCES-PARTENARIAT / L’ONECCA et la Banque mondiale se donnent la main pour améliorer la formation des techniciens comptables

    Dakar, 1er sept (APS) – Une mission technique de la Banque mondiale a séjourné de lundi à vendredi à Dakar, en vue de l’amélioration de la formation des professionnels de la comptabilité et de la validation d’un programme de formation débouchant sur l’obtention du certificat comptable et financier, a constaté l’APS.

    Les experts de l’institution financière internationale sont venus soutenir ‘’une nouvelle approche pédagogique qui privilégie la formation financière et vise à augmenter le nombre de techniciens comptables qualifiés et opérationnels […] pour servir les secteurs public et privé’’, explique l’Ordre national des experts comptables et des comptables agréés du Sénégal (ONECCA).

    L’ONECCA et le Programme d’amélioration des compétences fondamentales en comptabilité et en gestion financière (FASE), une initiative de la Banque mondiale, ont tenu un atelier de validation des modules de formation en comptabilité et finance, à la fin du séjour au Sénégal de la mission de l’institution financière.

    Ce programme, au financement duquel contribue le gouvernement autrichien, concerne cinq pays d’Afrique : le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Sénégal et la Tunisie.

    Son but est d’‘’augmenter le nombre de techniciens comptables qualifiés en Afrique pour servir dans les secteurs privé et public’’, affirme l’ONECCA dans un document dont l’APS a obtenu une copie.

    ‘’Beaucoup de certificats comptables et financiers sont délivrés au Sénégal, mais l’originalité du certificat décerné dans le cadre du programme FASE a son caractère pratique. Nous formons des comptables déjà insérés dans la vie professionnelle, mais aussi des étudiants diplômés…’’ a souligné Amadou Arame Diagne, un membre de l’ONECCA et du comité directeur du FASE.

    Une formation d’une durée de neuf mois – trois mois consacrés à des modules théoriques et six mois pour des modules pratiques – est dispensée au Sénégal, dans le cadre de la collaboration de l’ONECCA avec la Banque mondiale.

    Le but de cette formation est de ‘’rendre les bénéficiaires directement opérationnels’’ et d’améliorer les contenus enseignés.

    ‘’Nous avons constaté un déphasage entre la théorie et la pratique. Chaque fois que nous recevons des stagiaires dans nos cabinets, nous nous rendons compte qu’il y a un gap entre ce qu’on leur apprend dans les écoles et la pratique du métier de comptable’’, a constaté M. Diagne.

    Edouard Al-Dahdah, économiste en chef pour la Banque mondiale en Afrique de l’Ouest, a insisté sur l’importance du programme d’amélioration des compétences – celui dont bénéficient cinq pays africains – en termes d’employabilité pour les jeunes diplômés. ‘’Je voudrais surtout insister sur l’aspect […] économique de ce programme pour le Sénégal, non seulement en termes d’emploi pour les jeunes diplômés, mais aussi pour les petites et moyennes entreprises, qui représentent 97 % de l’économie’’, a-t-il souligné.

    Selon le fonctionnaire de la Banque mondiale, les PME n’ont accès qu’à 9 % des emprunts bancaires, parce que la plupart d’entre elles ne tiennent pas de livre de comptabilité, un outil indispensable pour les prêts bancaires.

    La collaboration de l’institution financière internationale avec l’ONECCA est d’autant plus importante que ‘’la profession comptable est confrontée à d’énormes mutations liées à la digitalisation et aux enjeux de l’Internet’’, souligne l’ordre des experts comptables.

    LBD/CN/ESF

  • SENEGAL-FRANCE-FORMATION / Université du Sine-Saloum El Hadj-Ibrahima-Niass : quatre étudiantes bénéficient de bourses d’études de l’institut Agro de Montpellier

    SENEGAL-FRANCE-FORMATION / Université du Sine-Saloum El Hadj-Ibrahima-Niass : quatre étudiantes bénéficient de bourses d’études de l’institut Agro de Montpellier

    Dakar, 1er sept (APS) – Quatre étudiantes de la première promotion de l’université du Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) se rendront en France, la semaine prochaine, pour poursuivre des études d’agroécologie à l’institut Agro de Montpellier, a-t-on appris, vendredi, à Dakar, de sa rectrice, la professeure Ndèye Coumba Touré.

    Les quatre étudiantes bénéficient de bourses de l’Institut national d’enseignement supérieur pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, a précisé Mme Touré lors d’une rencontre du rectorat de l’USSEIN avec elles.

    Les boursières ont été sélectionnées à la suite d’un concours ‘’très rigoureux et inclusif’’, a souligné Mme Kane.

    Fatou Rose-Marie Ciss, Mariama Mbengue, Fatimatou Zahra Ndoye et Haby Niang Tounkara sont les bénéficiaires des bourses de cet établissement d’enseignement supérieur français également appelé l’institut Agro et situé à Montpellier, dans le sud de la France.

    La première va étudier l’environnement des écosystèmes et les forêts tropicales.

    Mariama Mbengue, elle, va se spécialiser dans les systèmes d’élevage.

    Fatimatou Zahra Ndoye et Haby Niang Tounkara vont étudier les marchés, la qualité et les services d’appui aux agricultures du Sud.

    ‘’Nous sommes ici pour célébrer le départ […] des étudiantes boursières du projet PEA-PETTAL’’, a dit Mme Touré.

    Le projet PEA-PETTAL est dédié à la promotion d’un ‘’enseignement supérieur professionnalisant et ancré dans les territoires, pour accompagner la transition écologique des systèmes alimentaires’’.

    L’organisation d’un concours ayant permis d’envoyer des étudiants sénégalais à l’institut Agro est la preuve de la ‘’vision audacieuse’’ des autorités du pays, qui ont décidé de faire de l’agroécologie un ‘’pilier’’ de ‘’notre système alimentaire’’, selon la rectrice de l’USSEIN.

    Le projet PEA-PETTAL, dont bénéficient les quatre étudiantes sénégalaises, est financé par l’Agence française de développement pour une durée de quatre ans.

    Mis en œuvre depuis 2020, il sera prolongé jusqu’en 2026, selon Ndèye Coumba Touré.

    Ce partenariat franco-sénégalais démontre ‘’l’importance de travailler en synergie pour relever les défis mondiaux auxquels notre société est confrontée’’, a-t-elle dit.

    ‘’Le début d’une bonne carrière professionnelle’’

    Ndèye Coumba Touré a exhorté les étudiantes à ‘’saisir chaque opportunité […] d’échange culturel et d’établissement de liens durables avec leurs camarades et mentors européens de l’institut Agro’’.

    ‘’Vous allez acquérir des compétences techniques pointues, une vision globale des enjeux agricoles et environnementaux, ainsi qu’une ouverture d’esprit favorisant l’innovation et la créativité’’, leur a-t-elle promis.

    Le professeur Diégane Diouf, directeur de l’unité de formation et de recherche en environnement, biodiversité et développement durable de l’USSEIN, a souligné le caractère ‘’très rigoureux’’ du concours à l’issue duquel les quatre étudiantes ont été choisies parmi 120 candidats de cette jeune université sénégalaise.

    ‘’C’est un beau travail qui a été fait, qui permettra aux étudiantes de pouvoir aller éprouver leurs connaissances ailleurs’’, a dit Dr Niokhor Bakhoum, enseignant-chercheur à l’USSEIN.

    ‘’Dès la semaine prochaine, nous allons entamer une nouvelle expérience. Nous prions que ce soit le début d’une bonne carrière professionnelle’’, a affirmé Fatimatou Zahra Ndoye, s’exprimant au nom des quatre étudiantes.

    Elle souhaite que des opportunités comme celles qui leur ont été offertes fassent tâche d’huile à l’université du Sine-Saloum El Hadj-Ibrahima-Niass.

    CS/ESF

  • SÉNÉGAL-UNIVERSITES-COOPERATION / Touba : l’UCAK organise une journée de partenariats

    SÉNÉGAL-UNIVERSITES-COOPERATION / Touba : l’UCAK organise une journée de partenariats

    Touba, 1er sept (APS) – Plusieurs universités publiques et établissements supérieurs du Sénégal ont pris part à la journée de partenariats organisée par l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK) de Touba (centre) en vue d’étendre son espace de collaboration à travers des conventions de partenariats, a constaté l’APS.

    « Aujourd’hui effectivement, l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim organise une journée de partenariats dans le but de nouer un partenariat avec les autres établissements du supérieur », a dit, jeudi, le coordonnateur et président du conseil académique de l’UCAK, Professeur Mor Faye.

    Il s’entretenait avec des journalistes lors de la  journée d’échanges et de partenariats initiée par l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba.

    Le recteur de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB), Pr Mahy Diaw, des représentant des universités du Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN), Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, Assane Seck de Ziguinchor (UASZ), l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane -ex UVS-, entre autres, ont pris part à cette rencontre.

    La finalité  de cette journée, c’est  « ‘d’étendre l’espace collaboratif de l’UCAK, à travers la signature de conventions, pour une meilleure mise en œuvre d’une collaboration qui existe déjà de fait », a-ajouté M. Faye.

    CGD/MK/AB/MTN