Catégorie : Formation

  • SENEGAL-FORMATION / Concours projet annuel : des prix aux meilleurs groupes des écoles supérieures de Dakar et Thiès

    SENEGAL-FORMATION / Concours projet annuel : des prix aux meilleurs groupes des écoles supérieures de Dakar et Thiès

    Dakar, 20 juil (APS) – Trois groupes d’étudiants représentant des écoles de formation de Dakar et Thiès, ont remporté, jeudi, le prix de la deuxième édition du concours projet annuel initié par l’association des grandes écoles et instituts du Sénégal (AGIES), a constaté l’APS.

    Sur une cinquantaine de candidatures enregistrées, seuls 11 finalistes ont été retenus pour faire la présentation finale de leur projet devant les membres du jury.

    Parmi les finalistes, trois groupes de cinq et six membres ont convaincu le jury par la pertinence de leur projet. Ils représentent l’École supérieure polytechnique (ESP) de Dakar, l’École nationale supérieure d’agriculture (ENSA) de Thiès ainsi que l’École nationale de la statistique et de l’analyse économique (ENSAE).

    Les 11 projets présentés par finalistes vont, selon les organisateurs, bénéficier d’un accompagnement direct des partenaires, en plus du prix que les lauréats vont recevoir.

    « Ce sont les meilleurs 11 projets qui ont été sélectionnés pour faire une présentation devant le jury qui les a encadrés durant la phase pré-sélection. Le but poursuivi est que les porteurs du projet puissent déceler des aspects non visibles du document’’, a expliqué le président de l’AGIES, Ousseynou Sokhna.

    Intervenant lors de la cérémonie officielle de remise des prix, il a indiqué que ces groupes ont été préparés et formés pour travailler sur la matrice des groupuscules stratégiques élaborée par l’un des partenaires.

    « On a d’autres institutions techniques qui vont accompagner les finalistes dans une formation en gestion de projets », a-t-il ajouté.

    Les lauréats vont également être mis en rapport avec la Direction générale pour l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), pour étudier la viabilité économique de leur projet, en vue d’une requête de financement.

    « Aujourd’hui, les jeunes bien formés doivent être mis au-devant de la scène, car ce sont eux qui peuvent régler les problèmes auxquels nous faisons face et surtout, il faut qu’ils soient prêts à gérer le challenge à venir », a noté le directeur général de la construction et de l’habitat au ministère en charge de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Amadou Thiam.

    Il a salué la pertinence de telles initiatives pour l’entrepreneuriat des jeunes, en insistant sur le fait qu’elles permettent aux jeunes de « rendre matures leur idée. »

    « Le fait d’accompagner ces jeunes dans la conception, dans la maturation et [le fait de les aider] à trouver le bon financement pour la réalisation de leurs projets reste la compréhension qu’a l’État du Sénégal du secteur de l’entrepreneuriat », a-t-il expliqué.

    AMN/BK

     

  • SENEGAL-FORMATION / Les grandes écoles et instituts du Sénégal vont tenir la finale de leur ‘’concours de projet annuel’’, jeudi

    SENEGAL-FORMATION / Les grandes écoles et instituts du Sénégal vont tenir la finale de leur ‘’concours de projet annuel’’, jeudi

    Dakar, 19 juil (APS) – L’Association des grandes écoles et instituts du Sénégal (AGEIS) va organiser, jeudi à 10 heures, au siège de la DER/FJ, à Dakar, la finale de la deuxième édition de son ‘’concours de projet annuel’’, annonce un communiqué parvenu à l’APS.

    Le concours a été lancé en mars dernier, rappelle l’AGEIS.

    Les 10 meilleurs projets finalistes du concours seront présentés à cette occasion, selon le communiqué.

    ‘’Interdisciplinarité scientifique et innovation numérique au service du développement durable’’ est le thème du concours.

    L’AGEIS est constituée de l’Institut des sciences de la terre, de l’École supérieure d’économie appliquée, de l’École supérieure polytechnique et d’autres grandes écoles et instituts.

    AFD/ESF

  • SENEGAL-FORMATION / Un centre de formation professionnelle d’un coût de 4,150 milliards prévu à Missirah

    SENEGAL-FORMATION / Un centre de formation professionnelle d’un coût de 4,150 milliards prévu à Missirah

    Tambacounda, 19 juil (APS) – Le ministère de la Formation professionnelle a lancé, mercredi, un projet de réalisation d’un centre de formation professionnelle d’un coût de quatre milliards cent cinquante millions de francs à Missirah, dans le département de Tambacounda, a constaté l’APS.

    ‘’Cette construction rentre dans le cadre de la phase 1 d’un projet global de construction de 23 centres de formation professionnelle avec notre partenaire Focus Education’’, a expliqué le directeur de cabinet du ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Cissé Kane Ndao, lors d’un comité régional de développement (CRD), à Tambacounda.

    Il précise qu’’’il s’agit d’un centre de formation professionnelle de catégorie B, qui va accueillir 840 élèves sur quatre niveaux de formation, CAP, BEP, CPS et BTS’’.

    Il a signalé que le centre va démarrer ses formations avec quatre filières : transformation du bois, énergie, transport logistique et technologies de l’information de la communication.

    ‘’Il n’est pas exclu, en fonction des demandes de développement de tous les secteurs qui vont converger vers Tambacounda, qui va devenir bientôt une plateforme nationale d’échanges commerciaux et multiformes, que d’autre filières soient intégrées dans le centre’’, a-t-il indiqué.

    M. Ndao a rappelé que l’Etat du Sénégal a lancé une stratégie nationale d’orientation consistant à diriger vers la formation professionnelle 30% des sortants du cycle fondamental. Il s’agit de ‘’permettre d’atteindre très rapidement les objectifs assignés à l’axe II du PSE [Plan Sénégal émergent], qui est la valorisation du capital humain’’.

    ‘’Aujourd’hui que nous souhaitons aller vers la transformation structurelle de l’économie, il est bien que nous ayons une meilleure adéquation entre les formations déclinées dans les territoires et les potentialités de ces territoires. Donc, les anciens CFPT [centres de formation professionnelle et technique] continueront d’offrir des formations traditionnelles, qui sont leur cœur de métier’’, a-t-il informé.

    Avec les nouveaux centres de formation professionnelle qui vont être installés sur tout le territoire sénégalais, a-t-il affirmé, ‘’nous aurons une meilleure prise en compte de l’inclusion sociale et de la valorisation des potentialités de ces terroirs’’.

    ‘’Nous souhaitons réaliser ces travaux dans un court délai, en raccourcissant le délai qui devait leur être consacré de deux mois au moins, c’est-à-dire au lieu de 14 mois, au bout de 12 mois le centre devra être prêt. Et il y aura deux mois supplémentaires pour la mise en place des équipements de formation’’, a-t-il déclaré.

    BT/ASG/MD

  • TURQUIE-CATASTROPHES-MEDIAS / Un photojournaliste met les journalistes en garde contre l’‘’aveuglement du reporter’’ en zone de catastrophe

    TURQUIE-CATASTROPHES-MEDIAS / Un photojournaliste met les journalistes en garde contre l’‘’aveuglement du reporter’’ en zone de catastrophe

    De l’envoyé spécial de l’APS, Alioune Diouf

    Ankara, 18 juil (APS) – Le photojournaliste de guerre turc Erhan Sevenler, de l’agence de presse Anadolu, a mis en garde les journalistes, mardi, à Ankara, contre l’‘’aveuglement du reporter’’, lequel, obsédé par la recherche de l’information, peut fouler au pied toutes les mesures de sécurité, au péril de sa vie.

    ‘’Parfois, vous avez l’aveuglement du reporter. Il faut se prémunir de cet aveuglement’’, a dit Sevenler, qui a acquis une expérience de vingt-six ans de photojournalisme dans son pays, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

    ‘’Il n’y a pas de photo plus importante que la vie du reporter’’, a-t-il insisté en animant un module sur la puissance de l’image, dans le cadre d’un atelier de formation d’une semaine sur le journalisme de catastrophe, à Ankara.

    La formation est dispensée à une quinzaine de journalistes venus d’Afrique, d’Asie et d’Europe de l’Est, à l’initiative de l’agence de presse turque Anadolu et de l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA).

    Les organisateurs de cette rencontre pédagogique veulent partager avec le reste du monde l’expérience acquise à la suite du tremblement de terre survenu dans le sud de la Turquie, le 6 février dernier.

    Erhan Sevenler a fait l’historique du photojournalisme à l’aide de photos prises par des reporters de guerre dans les empires britannique et ottoman, à la guerre du Vietnam, au Soudan, au Rwanda, lors du génocide de 1994, lors du séisme de 1999 en Turquie comme pendant le plus récent.

    Les pandémies, dont la grippe espagnole, la fièvre Ebola dans l’ex-Zaïre et le Covid-19 sont autant de catastrophes que les photojournalistes ont cherché à immortaliser à l’aide de leurs appareils, a-t-il rappelé.

    Des négatifs photo pris avec d’anciens appareils, dont l’envoi durait plusieurs mois, on est passé à des photos plus nettes mais plus crues, révélant une image ‘’moins héroïque’’ de la guerre.

    ‘’Vous montrer les erreurs à ne pas commettre’’

    Si les premières photos sur les champs de bataille montraient juste des portraits de soldats posant devant un objectif, c’est lors de la guerre civile américaine (1861-1865) que les premières images de militaires morts sur le théâtre ont commencé à être montrées.

    Depuis lors, ‘’rien n’a changé’’, estime Sevenler. Tous ces événements ont comme dénominateur commun la souffrance, qui se poursuivra encore, parce qu’il faudra s’attendre à de nouvelles catastrophes et pandémies, dit-il en assumant son pessimisme.

    Le travail du reporter est aussi resté le même : montrer au public ce qui se passe sur le terrain. ‘’Dans le feu de l’action, au moment où tout le monde s’enfuit, nous cherchons à prendre des photos’’, fait remarquer le photojournaliste turc, se souvenant d’une scène en Syrie, où il a ‘’entendu les balles siffler à quelques centimètres de [sa] tête’’, alors qu’il cherchait à prendre des photos sous un meilleur angle.

    Avec le recul, Erhan Sevenler dit se demander ce qui l’a poussé à cette ‘’folie’’. Il ne manque pas d’exemples de l’‘’aveuglement du reporter’’. Après le séisme de février dernier en Turquie, certains reporters se sont approchés dangereusement des immeubles qui tenaient encore à peine, qui pouvaient s’écrouler à tout moment.

    ‘’Entre 2011 et 2021, a rappelé Sevenler, 900 journalistes ont été tués.’’ Au Pakistan, au Mexique et dans d’autres pays, dans l’exercice de leurs fonctions, a-t-il précisé.

    ‘’Tout ce que je cherche, c’est de vous montrer les erreurs à ne pas commettre’’, a dit le photographe de l’agence Anadolu, qui a à son palmarès des photos rares comme celle de la reine Élisabeth II (1926-2022) se mettant du rouge à lèvres, après s’être retranchée derrière les membres du protocole, lors d’une visite en Turquie.

    Ou encore cette image d’une grand-mère croulant à moitié sous les décombres, en compagnie de sa petite-fille, qui mourut finalement. Cette photo devenue le symbole du séisme de 1999 était encore publiée par de nombreux journaux à chaque anniversaire de la catastrophe. Jusqu’à ce que la dame photographiée demande à l’auteur d’intervenir auprès des médias pour qu’ils cessent de la montrer.

    ‘’Il faut toujours se demander pourquoi je prends la photo. Si vous parvenez à répondre à cette question, alors vous la réussirez parce que vous savez ce que vous faites’’, dit Sevenler. Il a perdu deux compagnons, l’un dans une avalanche, l’autre dans un feu de forêt.

    ‘’Ne faites jamais du mal en exerçant votre métier’’

    ‘’En zone de catastrophe, vous devez analyser la situation et identifier des issues de secours’’, conseille le photojournaliste de guerre, qui résume ses conseils en deux mots : ‘’la sécurité et la mobilité’’.

    Avant d’aller sur le lieu du désastre, le reporter doit s’assurer d’avoir dans ses bagages, en plus de ses appareils qui sont ses ‘’armes’’, sa propre nourriture, de l’eau et le petit matériel : un couteau, une torche, un briquet… Des objets qui peuvent être d’une grande utilité dans un endroit où tout est chaotique.

    Sevenler donne une panoplie de conseils. L’importance d’avoir des médicaments et de se prémunir des ‘’ennemis invisibles’’, à savoir les virus et les bactéries. De même faut-il se munir d’un masque et de gants, se faire vacciner avant de se rendre dans certaines régions frappées par des maladies contagieuses.

    Le reporter de guerre doit savoir s’adapter à toutes les situations et ‘’mettre en avant la vie humaine’’, la sienne comme celles des victimes qu’il veut prendre en photo. S’il arrive le premier sur le terrain et peut aider les victimes, qu’il le fasse avant de prendre des photos, recommande le photojournaliste. ‘’Ne faites jamais du mal en exerçant votre métier’’, conseille-t-il.

    Cette bienveillance est un moyen d’établir le dialogue avec les acteurs et les victimes, que ce soit des secouristes ou des agents de sécurité, conseille le reporter turc. Elle peut lui faciliter son travail en lui ouvrant beaucoup de portes, selon Sevenler.

    Autant de règles qu’il qualifie de ‘’flexibles’’, car à chaque catastrophe ses circonstances.

    Pour clore sa présentation, le photojournaliste a donné en modèle le photographe Kévin Carter, qui a été récompensé pour une célèbre photo prise au Soudan.

    L’image montre une petite fille squelettique s’accrochant au sol, un vautour rôdant autour de lui. Une photo qui renvoie à l’équilibre à chercher entre le devoir de garder la distance pour bien accomplir son travail en tant qu’observateur et la nécessité de devenir acteur, au nom de l’humanisme.

    Carter se suicida après les multiples reproches qui lui ont été faits de n’avoir pas aidé cette fille en danger de mort et de s’être contenté de prendre une image.

    ADI/ESF/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES / La finale nationale du concours ‘’Ma thèse en 180 secondes’’ prévue jeudi à Dakar

    SENEGAL-UNIVERSITES / La finale nationale du concours ‘’Ma thèse en 180 secondes’’ prévue jeudi à Dakar

    Dakar, 17 juil (APS) – La Coordination des écoles doctorales du Sénégal va organiser, jeudi prochain à 9 heures, à l’UCAD 2, la neuvième édition de la finale nationale du concours ‘’Ma thèse en 180 secondes’’, annonce un communiqué reçu à l’APS.

    ‘’Cette édition permettra de sélectionner le candidat ou la candidate du Sénégal pour le concours international prévu à Rabat, au Maroc, le 5 octobre 2023’’, explique le communiqué.

    Le ministère sénégalais de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et l’Agence universitaire de la Francophonie prennent part à l’organisation du concours. Ce dernier ‘’sera l’occasion pour les candidats de faire en trois minutes un exposé clair, concis et convaincant, dans un langage accessible, de leur projet de recherche’’, précisent les organisateurs.

    Le communiqué affirme que l’objectif du concours national est de promouvoir l’activité scientifique, de stimuler la recherche et de favoriser le dialogue science-société.

    Des doctorants des universités publiques sénégalaises vont y participer.

    CN/ESF

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Kaolack : plus de 4,150 milliards de francs CFA pour la construction d’un centre de formation professionnelle et technique

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Kaolack : plus de 4,150 milliards de francs CFA pour la construction d’un centre de formation professionnelle et technique

    Kaolack, 17 juil (APS) – L’Etat sénégalais a décidé de réserver 4 milliards 150 millions 46 mille 671 francs CFA à la construction d’un centre départemental de formation professionnelle et technique à Kaolack (centre), a appris l’APS de source officielle, lundi.

    L’annonce a été faite par le directeur des affaires générales et de l’équipement du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Amadou Diallo.

    Cette réunion dirigée par El Hadji Malick Sémou Diouf, l’adjoint du gouverneur chargé des affaires administratives de la région de Kaolack, a permis à M. Diallo de rencontrer les acteurs territoriaux concernés par la mise en œuvre de ce projet.

    Le futur de centre de formation est dédié aux métiers du transport logistique, de l’agroalimentaire et des technologies de l’information et de la communication, selon Amadou Diallo.

    Ce projet est exécuté dans le cadre d’un partenariat public-privé, avec deux entreprises, dont le groupe Mitrelli, qui doit construire 23 centres en quatre phases, notamment à Tambacounda (est), Diourbel, Kaffrine (centre), Louga (nord) et Kaolack.

    ‘’On avait l’habitude d’avoir des centres orientés vers la couture et d’autres métiers connexes, mais dans sa politique de formation professionnelle et technique, l’Etat a décidé de changer de paradigme’’, a expliqué M. Diallo.

    Il s’agit maintenant d’‘’orienter la formation professionnelle et technique vers des modules de formation qui permettent aux bénéficiaires d’avoir une formation qualifiante et de pouvoir rester dans leurs terroirs respectifs, pour contribuer au développement local’’, a-t-il expliqué.

    Même si la formation à dispenser dans le futur centre sera orientée vers les métiers de l’agriculture et de l’élevage, l’établissement pourrait également développer de nouvelles filières en cas de besoin, en tenant compte de la spécificité de la zone, a-t-il précisé.

    Selon Jérôme Messalati, le directeur général de Focus Education, une filiale du groupe Mitrelli, le centre de Kaolack va former 30.000 diplômés par an, dans le cadre d’un projet de formation d’une durée de dix ans.

    ‘’Il y aura plusieurs diplômes de formation courte durée, des formations diplômantes, avec un certificat d’aptitude professionnelle, un brevet de technicien supérieur, etc. On est sur une large gamme de formations et de reconversions’’, a souligné M. Messalati.

    El Hadji Malick Sémou Diouf signale que que dans la mise en œuvre de ce projet, des contraintes ont été soulevées. Elles concernent, par exemple, le site devant abriter le centre.

    ‘’Un site a été identifié. Malheureusement, après les études environnementales menées, le bailleur a estimé que celui-ci n’était pas adéquat’’, a dit M. Diouf.

    Un autre site sera trouvé, a-t-il assuré.

    ‘’Dans certaines communes de la région, il y a d’importantes réalisations, notamment l’agropole centre, l’université du Sine-Saloum, etc. Ajouter ce centre au dispositif contribuerait à aider les populations, particulièrement les jeunes, à disposer de formations et, plus tard, d’un emploi décent, et d’avoir des revenus’’, a ajouté l’adjoint du gouverneur.

    ADE/ASG/ESF

  • SENEGAL-FORMATION  / Ziguinchor : 505 jeunes enrôlés dans le programme PF2E 

    SENEGAL-FORMATION / Ziguinchor : 505 jeunes enrôlés dans le programme PF2E 

    Ziguinchor, 13 juil (APS) – Quelque 505 jeunes de la région de Ziguinchor ont été enrôlés dans le programme de Formation Ecole-Entreprise (PF2E) pour leur permettre d’acquérir des compétences techniques et managériales, a indiqué, jeudi, l’inspecteur d’académie (IA) de Ziguinchor Cheikh Faye.

     »Nous lançons aujourd’hui l’ouverture des classes du projet PF2E qui va mobilier autour de 505 apprenants dans plusieurs filières pour faire en sorte que ces apprenants puissent profiter de deux cadres spécifiques à savoir la formation au niveau de l’atelier appelé unité de production artisanale et au niveau des centres ressources », a déclaré l’IA de Ziguinchor .

    Cheikh Faye s’exprimait en marge du lancement officiel de la formation dans les centres ressources des apprenants enrôlés dans le programme écoles -entreprises appelé PF2E, en présence du secrétaire général de la chambre des métiers de Ziguinchor, Simon samb.

     »Ces jeunes, au terme de la formation, aurons les compétences techniques et managériales », a dit l’IA de Ziguinchor.

    Il a expliqué que cette activité avait aussi pour objectif de partager sur les rôles et les responsabilités des uns et des autres pour éviter des dysfonctionnements.

     »Nous voulons sensibiliser et motiver les apprenants pour qu’ils acceptent de consentir le sacrifice et l’engagement nécessaire au bon déroulement de cette formation duale », a t-il ajouté.

    Ces jeunes bénéficiaires, a t-il fait observer, viennent de toutes les inspections de l’éducation et de la formation (IEF) qui sont concernés et de plusieurs centres ressources dont le centre de formation professionnelle de Ziguinchor, le lycée technique agricole.

     »Ce projet a pour but de régler le problème de l’emploi au Sénégal », a réagi le secrétaire général de la chambre des métiers de Ziguinchor, Simon Samb.

    Le Programme de Formation Ecole-Entreprise (PF2E) est une initiative de l’État du Sénégal. Il accompagne les acteurs du développement pour une meilleure réussite dans leurs rôles et responsabilités.

    MNF/OID

     

     

     

     

  • SENEGAL-ADMINISTRATION-FORMATION   / Le CNFPLF prépare les agents des collectivités territoriales à la mise en œuvre de la fonction publique locale

    SENEGAL-ADMINISTRATION-FORMATION   / Le CNFPLF prépare les agents des collectivités territoriales à la mise en œuvre de la fonction publique locale

    Dakar,13 juil (APS) – Le Centre national de la fonction publique locale et de la formation (CNFPLF) a réuni des élus locaux et des employés des collectivités territoriales, jeudi, à Dakar, pour les ‘’sensibiliser’’ à ses missions et les préparer à la mise en œuvre de la fonction publique locale, a constaté l’APS.

    L’atelier est le dernier d’une série entamée en novembre dernier pour les 14 régions du pays, selon le CNFPLF.

    ‘’L’une des missions du centre est de déterminer le nombre d’agents fonctionnaires et d’agents non-fonctionnaires des collectivités territoriales. C’est avec ces données-là que nous irons vers la mise en œuvre effective de la fonction publique locale’’, a expliqué la cellule chargée de la communication du Centre national de la fonction publique locale et de la formation.

    Le but des ateliers organisés depuis novembre est d’apporter aux collectivités territoriales l’expertise dont elles ont besoin pour bien fonctionner.

    ‘’Nous sommes dans une phase cruciale de notre tournée sur la vulgarisation des missions du Centre national de la fonction publique locale et de la formation […] Nous avons procédé à la revue de l’ensemble de nos missions’’, a souligné le directeur général du CNFPLF, Abdou Khadre Ndiaye.

    ‘’C’est la première fois qu’une question de cette envergure, liée à la gestion des ressources humaines et intégrant la gestion des carrières, regroupe autant de personnes venues d’horizons divers’’, a-t-il souligné en parlant de l’atelier de ce jeudi.

    Le CNFPLF, chargé de former le personnel des collectivités territoriales, a démarré ses activités en janvier 2022.

    NAN/ESF/ASG

  • SENEGAL-FORMATION / Le ministère de tutelle se réjouit du bon déroulement de l’examen de fin de formation de l’ENFHT

    SENEGAL-FORMATION / Le ministère de tutelle se réjouit du bon déroulement de l’examen de fin de formation de l’ENFHT

    Dakar, 13 juil (APS) – Diène Ndiaye, le directeur de cabinet du ministre du Tourisme et des Loisirs, s’est réjoui, jeudi, à Dakar, de l’organisation de l’examen 2022-2023 de fin de formation de l’Ecole nationale de formation hôtelière et touristique (ENFHT).

    ‘’Je voudrais, au nom du ministre du Tourisme et des Loisirs, monsieur Mame Mbaye Niang, féliciter tout le personnel […] pour le bon déroulement des épreuves’’, a-t-il dit.

    M. Ndiaye visitait l’école publique Ibrahima-Bèye, où se tient l’examen de fin de formation.

    ‘’L’examen de fin de formation de l’Ecole nationale de formation hôtelière et touristique est un examen national organisé par le ministère. Les candidats sont répartis dans deux filières, à savoir le brevet d’études professionnelles et le brevet de technicien supérieur’’, a rappelé M. Ndiaye.

    Quatre cent soixante-dix candidats prennent part à l’examen.

    ‘’Dans chaque option, il y a la gestion hôtelière, la restauration et la gestion des réceptifs’’, a précisé M. Ndiaye.

    Baba Ndoye, l’un des responsables de l’organisation de l’examen de fin de formation, a parlé des opportunités qu’offre l’ENFHT aux futurs diplômés.

    ‘’Le personnel formé en BTS tourisme est destiné aux compagnies aériennes, à l’organisation […] de conférences et aux agences de voyages. Le BTS gestion hôtelière prépare les futurs diplômés à la gestion des structures hôtelières et à la restauration. Le BEP restauration et réception forme aux métiers de la restauration et de la cuisine’’, a détaillé le président de jury.

    LBD/ESF/SBS

  • SENEGAL-AFRIQUE-ARMEES / L’ENSOA, « un modèle parfait » d’intégration sous-régionale, selon Sidiki Kaba

    SENEGAL-AFRIQUE-ARMEES / L’ENSOA, « un modèle parfait » d’intégration sous-régionale, selon Sidiki Kaba

    Koutal (Kaolack), 8 juil (APS) – L’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) représente un ‘’modèle parfait’’ d’intégration sous-régionale, a affirmé vendredi le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba.

    ‘’A l’évidence, l’ENSOA représente un modèle parfait d’intégration sous-régionale, comme en témoigne la présence de dix élèves issus de pays amis au sein de cette promotion, provenant du Cameroun, de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Mali et du Togo’’, a-t-il notamment souligné, en présidant, à Kawil non loin de Koutal (Kaolack, centre), la cérémonie de sortie de la 41ème promotion de cette école.

    Cet exemple d’intégration doit faire tache d’huile, a-t-il estimé, s’inclinant solennellement devant la mémoire des militaires issus de cette prestigieuse école qui sont tombés sur le chemin du devoir.

    Il a rappelé les principes moraux et les valeurs qui devront constituer le meilleur viatique pour ces jeunes sous-officiers au moment où ils s’apprêtent à ouvrir une nouvelle page de leur carrière militaire.

     ‘’Vous aurez donc besoin de puiser dans ce que vous avez de meilleur, pour convaincre et rassurer en faisant preuve, en permanence, d’une discipline librement consentie, d’un engagement personnel et d’une force de caractère à l’épreuve des contingences matérielles et morales qui ne manqueront pas de se dresser sur votre chemin’’, a-t-il lancé.

    Il a invité les sortants de cette 41ème promotion à ‘’s’inspirer’’ de leur ‘’illustre parrain’’, le sergent-chef feu El Hadji Boubacar Ba de la 30ème promotion de l’ENSOA, mort au combat le 24 janvier 2022 à Kappa, en Gambie.

    Né le 10 septembre 1990 à Fatick et incorporé dans l’Armée le 16 octobre 2010, le jeune sergent-chef, nommé au grade de sergent le 1er août 2012, s’est très tôt fait remarquer par ses qualités exceptionnelles de chef de groupe, a témoigné le ministre des Forces armées.

    ‘’Il reçut les félicitations du commandant de la zone militaire numéro 4 pour avoir arrêté une bande de malfaiteurs armés d’AK 47 dans la région de Kédougou. C’est ainsi qu’il fut désigné pour faire partie du onzième contingent de la mission des Nations Unies au Soudan’’, a expliqué le ministre.

    Le parrain de la 41ème promotion de l’ENSOA a été également désigné pour faire partie du cinquième contingent sénégalais en Gambie (MICEGA). Il a perdu la vie à la tête de sa section alors qu’il poursuivait une bande de rebelles sur la frontière sud de la Gambie avec le Sénégal, après dix ans, un mois et huit jours de services effectifs.

    ADE/ASG