Catégorie : Formation

  • SENEGAL-ARMEES-FORMATION / De nouveaux sous-officiers enrichissent les rangs des armées

    SENEGAL-ARMEES-FORMATION / De nouveaux sous-officiers enrichissent les rangs des armées

    Koutal (Kaolack) – Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a présidé, vendredi, à Kawil, une localité située à Koutal (Kaolack, centre), la cérémonie officielle de sortie des stagiaires de la quarante-unième promotion de l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), a constaté l’APS.

    Cette cérémonie s’est déroulée en présence du général de corps d’armées, le général Mbaye Cissé, chef d’état-major des Armées sénégalaises, du vice-amiral Oumar Wade, chef d’état-major particulier du président de la République, du gouverneur de la région de Kaolack, Ousmane Kâne, entre autres personnalités militaires, paramilitaires, politiques, religieuses et coutumières.

    Cette promotion, qui a intégré l’ENSOA le 18 octobre 2021, avec quatre-vingt-douze stagiaires dont douze filles, est issue du concours professionnel avec quatre-vingt-deux élèves sous-officiers dont soixante-douze Sénégalais et dix stagiaires issus de pays amis que sont le Mali, le Togo, le Cameroun, la Gambie, la Guinée-Bissau avec chacun deux éléments.

    Dans ces effectifs figurent six personnels féminins, dont deux issues du Mali et qui ont « pleinement » pris part à l’ensemble des activités de formation, a expliqué le lieutenant-colonel Abdoulaye Cissé, commandant de l’ENSOA, selon qui, la montée en puissance de cette école s’est poursuivie « inlassablement » grâce à la volonté des autorités politiques et militaires.

    « Dans quelques heures, ces ressources précieuses seront mises à la disposition des Armées pour entamer une nouvelle carrière de sous-officiers, catégorie de militaires communément décrite comme la +cheville ouvrière des Armées+. Les structures d’accueil leur assureront le complément de la formation ou de spécialisation nécessaire à leur plein épanouissement dans la famille militaire », a-t-il indiqué.

    L’officier supérieur a invité les nouveaux sortants de son école à garder à l’esprit que la discipline, qui demeure la « force principale » des Armées, devrait constituer « un des piliers » de leur action, pour mener leurs hommes sur le chemin du devoir.

     

    Selon le ministre des Forces armées, l’ENSOA a fini de conforter l’image d’un « creuset d’excellence », « où se forgent les âmes et les cœurs de nos jeunes cadres sous-officiers ».

    Depuis sa création en 1971, rappelle-t-il, l’ENSOA a formé et mis à la disposition des Armées sénégalaises et celles de plusieurs autres pays africains, « plus de deux mille sous-officiers émérites ».

    « Ce bilan, à lui seul, constitue un indicateur de performance et un réel motif de satisfaction », a-t-il dit, avant de rendre hommage « à la hiérarchie militaire, mais aussi aux membres de l’encadrement et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué aux efforts de formation des sous-officiers et de leur préparation à leurs futures responsabilités ».

    Sidiki Kaba a recommandé aux nouveaux sous-officiers de s’inspirer de leur « illustre parrain, le sergent-chef El Hadji Boubacar BA de la 30ᵉ promotion de l’ENSOA, mort au combat le 24 janvier 2022 à Kappa, en Gambie.

     »Sergents issus de la 41ᵉ promotion de l’ENSOA, je suis d’autant plus fier de vous, que je partage sans réserve les valeurs cardinales évoquées par votre commandant d’école et qui ont pour noms : courage, esprit de camaraderie et amour du sacrifice », a fait valoir M. Kaba.

    ADE/ASG/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION  / Des recteurs et présidents d’universités membres de l’AUF en conclave à Dakar

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Des recteurs et présidents d’universités membres de l’AUF en conclave à Dakar

    Dakar, 5 juil (APS) – Plus de 100 recteurs et présidents d’universités prennent part à la première édition de la conférence régionale des recteurs de l’Afrique de l’Ouest, qui s’est ouverte mercredi à Dakar en vue d’ améliorer la coopération et la coordination entre leurs différentes structures, a constaté l’APS.

    ‘’L’AUF (Agence universitaire de la francophonie) a lancé cette initiative pour améliorer la coopération et la coordination entre les universités de l’Afrique de l’ouest, la coopération à l’intérieur de l’espace africain mais aussi à l’intérieur de l’espace francophone mondial’’, a expliqué son recteur Slim Khalbous.

    Cette rencontre qui réunit pour la première fois plus de 100 recteurs et présidents d’université venant de 11 pays d’Afrique de l’ouest, est considérée comme ‘’inédite’’. L’Afrique de l’Ouest compte 116 universités membres de l’AUF.

     »C’est une région capitale, stratégique pour la région francophone scientifique. Aujourd’hui, ce que nous cherchons à faire, c’est d’améliorer la visibilité de ce que font les universités de l’Afrique de l’ouest au niveau de la francophonie mondiale’’, a souligné M. Khalbous.

    Venu présider la conférence régionale, le directeur général de l’Enseignement supérieur, Amadou Abdoul Sow a magnifié la présence des ‘’universitaires et imminents intellectuels de l’Afrique de l’ouest’’ autour de cette plateforme d’échanges.

    Il est d’avis que ‘’dans l’enseignement supérieur, une collaboration intelligente par les différents acteurs s’avère indispensable pour faire converger les dimensions nationales, régionales et mondiales d’une part et les dimensions scientifique, économique et sociale d’autre part’’.

    M. Sow estime que le secteur de l’éducation et de la formation supérieure est le ‘’levier indispensable’’ pour le ‘’développement harmonieux’’ de tous les pays membres de la Conférence régionale des recteurs.
    Pour ce faire, les pays doivent s’appuyer sur une jeunesse compétente et engagée pour atteindre le niveau de développement souhaité, a t-il indiqué.

    ‘’Aussi bien au Sénégal que dans les autres pays, les gouvernements doivent se fixer une mission régalienne centrée sur la prise en charge collective des besoins de formation et d’insertion des citoyens en général et des bacheliers en particulier’’, a-t-il fait valoir.

    Les pays membres de cette instance doivent également relever le défi de la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur.

    Elle ‘’passe par la mise en place de nouvelles universités construites aux normes internationales, la démultiplication d’établissements dont la pédagogie est centrée sur les compétences métiers, la présence d’écoles entreprise (…)’’, a expliqué le directeur général de l’Enseignement supérieur.

    A l’issue de cette conférence constitutive de deux jours, un président et quatre vice-présidents seront élus. Le secrétariat permanent sera assuré par l’AUF. Les commissions vont travailler sur des thématiques prioritaires pour la région Afrique de l’Ouest.

    FD/OID/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-FORMATION / 40 jeunes formés en agriculture par Ferme Factory Hub

    SENEGAL-AGRICULTURE-FORMATION / 40 jeunes formés en agriculture par Ferme Factory Hub

    Dakar, 5 juil (APS ) – Quarante jeunes ont été formés en agriculture par le mouvement Ferme Factory Hub, une plateforme de renforcement de capacité pour l’entreprenariat agricole et la résilience sociale et environnement des milieux ruraux.

     »A ce jour, nous avons formé 40 jeunes sénégalais qui sont devenus des producteurs agricoles et qui sont installés dans le territoire national avec l’appui de l’Etat du Sénégal à travers l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA) mais aussi des partenaires à la coopération telle que l’ambassade de France », a indiqué Ousmane Faye, fondateur du programme Ferme Factory Hub.

     »Chacun des jeunes accède à un hectare de terre aménagé et équipé à hauteur de 20 millions », a ajouté M. Faye, qui  s’exprimait, mardi, au cours de la cérémonie de lancement de la deuxième édition des portes ouvertes de Ferme Factory Hub.

    Il a souligné que l’objectif principal des Fermes Factory est de donner  »l’envie aux jeunes de retourner à la terre ».  »L’agriculture est devenue un enjeu mondial avec des débouchés économiques importantes », a t-il dit.

    Ce programme  »entre en droite ligne avec les orientations du président de la République Macky Sall dans le cadre de la souveraineté alimentaire et surtout de l’emploi des jeunes en milieu rural », a expliqué Amadou Hamath Touré , directeur de l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA).

    Selon lui, Ferme factory hub est un important programme de mobilisation sociale, de communication et de formation des jeunes sur les métiers de l’agriculture et de création de startups agricoles.

     »Il s’agira de mettre en scène les agripreneurs installés dans les fermes ANIDA, pour tester leur résilience sociale et environnementale, leur modèle économique et de gestion, les techniques et pratiques agricoles acquises », a t-il dit.

    AFD/OID/AKS/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Mbacké : 3.645 candidats vont passer l’examen du baccalauréat général

    SENEGAL-UNIVERSITES / Mbacké : 3.645 candidats vont passer l’examen du baccalauréat général

    Mbacké, 3 juil (APS) – Trois mille six cent quarante-cinq candidats, dont 15 % dans les séries scientifiques, se sont inscrits à Mbacké (centre) pour passer l’examen du baccalauréat général prévu à partir de mardi, a appris l’APS de l’inspecteur de l’éducation Ndiaga Bâ.

    « Nous avons 3.645 candidats répartis dans huit centres d’examen du département », a précisé M. Bâ, chef de l’inspection de l’éducation et de la formation de Mbacké.

    Six des huit centres d’examen se trouvent dans la commune de Mbacké, les deux autres étant à Taïf et à Touba Mosquée.

    « La promotion des séries scientifiques est plus que jamais une nécessité », a-t-il souligné en parlant du faible pourcentage de candidats inscrits dans les filières dominées par les sciences.

    L’IEF de Mbacké a besoin « de ressources humaines de qualité capables de relever les défis liés aux nouvelles technologies », selon Ndiaga Bâ.

    CGD/MK/ESF/BK

  • SENEGAL-UNIVERSITES / La région de Kolda va présenter 5.445 candidats à l’examen du baccalauréat général

    SENEGAL-UNIVERSITES / La région de Kolda va présenter 5.445 candidats à l’examen du baccalauréat général

    Kolda, 3 juil (APS) – L’inspection d’académie de Kolda (sud) va présenter 5.445 candidats à l’examen du baccalauréat général, dont 2.498 filles, soit 45,87 % de l’effectif, a-t-on appris lundi de son chef, Samba Diakité.

    Il y a un surplus de 52 candidats sur l’effectif qu’il y avait l’année dernière dans la région, a-t-il précisé.

    L’édition 2023 du baccalauréat général débute mardi sur toute l’étendue du territoire national.

    L’inspecteur d’académie de Kolda assure avoir pris les mesures nécessaires, avec l’aide des autorités administratives, pour le bon déroulement de cet examen dont la réussite ouvre aux candidats les portes de l’enseignement supérieur.

    Huit centres d’examen sont ouverts dans le département de Kolda pour l’examen du baccalauréat général.

    Le département de Médina Yero Foula dispose de deux centres d’examen.

    Cinq centres d’examen sont ouverts dans le département de Vélingara.

    MG/ESF/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE / Recherche en Afrique : Mary Teuw Niane prône une mutualisation des financements

    SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE / Recherche en Afrique : Mary Teuw Niane prône une mutualisation des financements

    Dakar, 23 juin (APS) – L’universitaire et homme politique sénégalais, Mary Teuw Niane, a invité les pays africains à aller vers une mutualisation des financements, en vue notamment de favoriser une  »politique mixte » d’équipement des laboratoires et instituts de recherche devant  »porter le développement de l’Afrique ».

    Par exemple,  »si le Burkina, le Mali et le Sénégal s’y mettaient, les chercheurs de ces pays pourraient circuler et participer au développement de leur pays », a martelé M. Niane.

    L’ancien ministre en charge de l’Enseignement supérieur au Sénégal a fait ce plaidoyer lors d’un un panel tenu à Dakar sur le thème ‘’Développement et décolonisation de la recherche en Afrique ».  A l’initiative de l’African Population and Health Research Center (APHRC), cette rencontre entre dans le cadre de l’organisation des festivités marquant le 20-ème anniversaire de l’APHCR, précisent les organisateurs. Ils parlent également d’une occasion pour  »réfléchir sur notre parcours, nos succès et nos défis dans la poursuite de notre mission de transformer les vies en Afrique grâce à la recherche ».

     »Il faut faire fonctionner les laboratoires, les doter d’équipements avec des équipes mixtes », a encore fait valoir l’universitaire, se désolant toutefois du fait que malgré les chercheurs dont dispose l’Afrique,  »l’on continue à envoyer certaines analyses dans des des laboratoires à l’étranger ».

    Mary Teuw Niane est convaincu que cette  »mutualisation » devrait permettre de résoudre  »la faiblesse des moyens financiers alloués à la recherche par beaucoup de pays africains.

    Il a également fait le lien entre l’indisponibilité de laboratoires adéquats sur le continent et le phénomène des spécialistes africains qui ont tendance à aller vers les universités européennes et en Amérique du nord pour plus de perspectives professionnelles.

    La perte de la faculté d’orienter

     »Si l’Etat ne met pas les moyens, nous assisterons à une dispersion des chercheurs », a averti M. Niane, disant constater que  »les centres de recherche (en Afrique) ont perdu beaucoup de leur capital humain ».

     »Les instruments manquent pour faire de la recherche. C’est un problème au niveau de nos pays, surtout francophones (…) où vous verrez rarement un Etat qui a un ministère exclusivement dédié à la recherche », déplore le panéliste.

    Mary Teuw Niane a aussi fustigé  »le manque d’articulation » entre innovation, recherche et développement.

    La sociologue Maréma Touré Thiam a pour sa part relevé une  »vassalisation de la pensée africaine », inhérente, selon elle, à  »une invisibilité des savoirs africains ».

     »L’Afrique, en perdant la souveraineté avec la colonisation, a perdu certainement quelque chose de très important. Il s’agit de la faculté d’orienter », a fait observer la sociologue.

    En cela, préconise Maréma Touré Thiam,  »il nous faut un nouveau narratif et réinventer le récit africain sur le savoir africain ».

    NSS/SMD/ASG/ADC

  • SENEGAL- RELIGION-FORMATION / Des imams et enseignants des écoles coraniques formés sur l’éducation pour la paix et la lutte contre l’extrémisme

    SENEGAL- RELIGION-FORMATION / Des imams et enseignants des écoles coraniques formés sur l’éducation pour la paix et la lutte contre l’extrémisme

    Dakar, 23 juin (APS) –  Au total, 22 imams et prédicateurs ainsi que trois maîtresses coraniques, ont achevé, jeudi, à Dakar, une formation sur l’éducation pour la paix et la lutte contre l’extrémisme.

    Initiée par la CEDEAO à travers son Département Développement Humain et des Affaires sociales, cette formation des formateurs avait pour thème : ‘’Introduction à l’éducation pour la paix et à la lutte contre l’extrémisme violent en utilisant le manuel de référence de la CEDEAO’’.

    Elle s’est déroulée du 8 au 22 juin 2023 à l’institut islamique de Dakar.

    ‘’Nous sommes dans le cadre d’un programme de la CEDEAO sur la formation des imams et des maitres d’écoles coraniques dans le but de lutter contre le terrorisme’’, a expliqué Fatou Sow Sarr, Commissaire du Développement Humain et de Affaires Sociales de le CEDEAO.

    Ce programme, démarré depuis 2017, a été mis en œuvre dans beaucoup de pays de la sous-région, a-t-elle rappelé, soulignant qu’aujourd’hui, ‘’c’est le tour du Sénégal (…)’’.

    Elle a indiqué que le CUDIS (cadre unitaire de l’islam au Sénégal) ‘’a servi de réceptacle pour réunir l’ensemble des courants religieux qui existent dans ce pays pour qu’ils puissent utiliser le manuel’’ de la CEDEAO sur l’éducation à la culture de la paix.

    La formation visait à ‘’renforcer la capacité des imams, des prédicateurs et des instructeurs des écoles coraniques à prévenir l’extrémisme violent et la radicalisation au sein de la région, ainsi qu’à renforcer le contenu éducatif de leurs enseignements et sermons grâce à l’utilisation du Manuel de référence de la CEDEAO sur l’éducation à la culture de la paix’’.

     

    NAN/SBS/OID

  • SENEGAL-FORMATION-INSERTION / 126 apprenants des écoles coraniques formés sur les métiers de la plomberie et des systèmes d’irrigation

    SENEGAL-FORMATION-INSERTION / 126 apprenants des écoles coraniques formés sur les métiers de la plomberie et des systèmes d’irrigation

    Dakar, 22 juin (APS) – Quelque 126 jeunes issus de l’enseignement coranique traditionnel, communément appelé daara, ont reçu, jeudi, des diplômes de qualifications portant sur la plomberie, l’installation et la maintenance des systèmes d’irrigation, dans le cadre d’un programme dénommé +Un talibé, un métier+, a constaté l’APS.

    Ces bénéficiaires ont pris part à un  »programme spécifique destiné aux sortants des Daara », à l’initiative du Fonds de formation professionnelle et technique (3 FPT), en collaboration avec la Fondation Thierno Ahmad Barro et la Fédération nationale des associations des écoles coraniques du Sénégal. L’ONG Enda Graf Sahel a aussi contribué à ce programme intitulé +Un talibé, un métier+, a-t-on appris des initiateurs.

     »Lorsque nous avions fait le choix de financer le programme +Un talibé, un métier+ notre joie la plus profonde était d’offrir à tous ces jeunes les qualifications nécessaires en vue d’augmenter leurs opportunités d’employabilité », a déclaré la directrice générale du 3FPT, Sophie Diallo.

    S’exprimant lors de la cérémonie de remise des diplômes de formation notamment en plomberie, en installation et maintenance des systèmes d’irrigation, elle a assuré que cette  »formation spécifique cadre parfaitement avec les missions et les orientations assignées au 3 FPT (…), en matière de développement du capital humain ».

     »C’est l’Etat du Sénégal qui compte, désormais, 126 compatriotes de plus formés et prêts à intégrer le marché de l’emploi, forts de leur qualification en plomberie, en installation et maintenance des systèmes d’irrigation’’, s’est-elle félicitée.

    Selon sa directrice générale,  »cette présence permanente aux côtés de tous les jeunes, illustre l’exigence d’inclusion sociale qui caractérise les interventions du 3FPT ».

    SG/SMD/MTN

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Des acteurs planchent sur la gestion durable et intégrée des déchets

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Des acteurs planchent sur la gestion durable et intégrée des déchets

    Dakar, 22 juin (APS) – Un atelier d’échanges sur les besoins en formation et investissements en matière de gestion durable et intégrée des déchets, en vue de valider le programme sectoriel « Or Dur », s’est tenu, jeudi, à Dakar, sous l’égide du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT).

    Cet atelier abrité par le Guichet de financement des entreprises et organisations professionnelles (GFEOP) s’inscrit dans le cadre du programme sectoriel « Or Dur », l’un des dix programmes sectoriels retenus en 2023 par le Fonds de financement de la formation professionnelle.

    Il « a pour objectif de valider le programme sectoriel « Or Dur » relatif au financement de la formation continue, initiale et aux besoins en investissements en formation professionnelle et technique pour le secteur » des ordures, a expliqué la directrice générale du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique, Sophie Diallo.

    Selon Mme Diallo, « cette initiative traduit l’engagement du 3FPT à soutenir le développement et la croissance de ce secteur en répondant de manière ciblée aux demandes spécifiques de formation, de recrutement et d’investissement ».

    Pour ce faire, le Fonds de financement de la formation professionnelle a misé sur une approche inclusive impliquant l’ensemble des acteurs du secteur.

    « Les équipes du 3FPT ont entrepris une démarche proactive consistant à recueillir les besoins en matière de formation continue, de recrutement de personnel et d’investissements des entreprises et organisations opérant dans le secteur de la gestion intégrée des déchets », a relevé Sophie Diallo.

    Il s’agira, pour les entreprises et organisations professionnelles concernées, de « stabiliser les besoins réels de formation continue » dans leurs domaines d’activité, « de dresser la cartographie des acteurs du secteur, de prioriser les besoins en formation identifiés et valider les plans sectoriels ».

    Il est aussi attendu de cette initiative l’élaboration d’un plan d’actions et un calendrier de mise en œuvre du programme.

    FD/BK/MTN

     

  • SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCURES / Un projet de 1,5 milliard pour augmenter la capacité d’accueil du Lycée technique de Thiès

    SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCURES / Un projet de 1,5 milliard pour augmenter la capacité d’accueil du Lycée technique de Thiès

    Thiès, 12 juin (APS) – Le Lycée technique et professionnel François Xavier Ndione envisage, dans le cadre de son projet stratégique de développement, de réhabiliter et d’élargir ses locaux pour passer de 2.000 à 3.000 élèves d’ici 2024, a indiqué lundi son proviseur Souleymane Touré.

     »Nous allons aujourd’hui- (…) vers l’extension du lycée. Nous avons déposé un projet stratégique de développement d’un coût de d’1,5 milliard. Ce qui nous permettra d’élargir davantage et d’aller vers 3000 étudiants chaque année’’, a dit à l’APS, Souleymane Touré.

    Il s’exprimait en marge du démarrage des épreuves du baccalauréat technique, après avoir reçu une délégation d’autorités administratives et académiques, venue s’enquérir du déroulement de l’examen.

    Le ‘’projet est validé’’ et attend son financement. ‘’Aujourd’hui, nous avons déjà un million d’euros de financement pour des équipements et nous attendons un à deux millions de financement pour ce qui concerne les bâtiments, la réhabilitation et même des constructions neuves’’, a-t-il renseigné.

    Ce projet sera financé par l’Etat du Sénégal en partenariat avec Luxdev.

    ‘’Pour les équipements, nous allons lancer les appels d’offres dans un ou deux mois. Pour ce qui concerne les bâtiments, ce sera certainement courant 2024’’, a dit Souleymane Touré.

     »Le lycée compte à peu près 2.000 étudiant pour cette présente année scolaire. Et au rythme où ça va, on peut se retrouver l’année prochaine avec 3.000 étudiants selon nos projections’’, a dit le responsable, évoquant des effectifs ‘’toujours en hausse’’, en raison de l’intérêt d’une grande partie de la population pour la formation professionnelle.

    L’établissement se fixe comme objectif d’ ‘’augmenter l’offre de formation de deux ou trois filières par année’’. ‘’C’est le minimum’’, estime Souleymane Touré, qui annonce pour le présent projet, l’ouverture d’un BTS en maintenance industrielle et d’un BTS en structure métallique.

    Les filières production végétale (PV) et conduite et gestion d’une exploitation agricole (CGA), ainsi que les BTS comptabilité et électromécanique ont été introduits depuis quatre ans dans les curricula du lycée technique de Thiès.

    Deux autres BTS sont envisagés, respectivement en énergie et en mécatronique.

    Les ‘’principaux défis’’ que le Lycée technique de Thiès doit relever sont ceux de l’élargissement et de l’ ‘’insertion à 100%’’. Le taux d’insertion déjà ‘’très élevé’’, avoisine les ‘’60 à 70%’’, a-t-il noté.

     »C’est important de pouvoir former le maximum de Sénégalais à des postes de formation industrielle, mais c’est aussi important de pouvoir les insérer’’, a fait valoir le proviseur, non sans  indiquer que leurs pensionnaires sont formés à ‘’affronter le monde du travail’’, aussi bien à travers l’insertion par l’emploi salarié que par l’auto-emploi.

    Les  filières de maintenance industrielle et génie civil sont les filières les plus prisées par les parents, a relevé le responsable, disant souvent expliquer à ces derniers que ‘’toutes les filières se valent en réalité’’, et que ce sont tous des métiers grâce auxquels les étudiants pourront monnayer leur talent ici ou à l’étranger.

     »Aujourd’hui que le Sénégal est un pays pétrolier, tous les métiers que nous enseignons seront utilisés dans les plateforme pétrolière’’. Il s’agit de métiers connexes comme froid climatisation, structure métallique, maintenance industrielle, électricité industrielle, qui seront ‘’forcément utilisés’’ dans les plateformes pétrolières, a-t-il dit.

    ADI/OID