Catégorie : Formation

  • SENEGAL-ARMEE-JEUNESSE / Birame Diop : ‘’les Forces armées contribuent au renforcement des compétences et de l’esprit patriotique des  jeunes’’

    SENEGAL-ARMEE-JEUNESSE / Birame Diop : ‘’les Forces armées contribuent au renforcement des compétences et de l’esprit patriotique des  jeunes’’

    Dakar, 4 jan (APS) – Les Forces armées sénégalaises contribuent à la formation et à l’éducation des jeunes, à travers plusieurs projets de renforcement de leurs compétences et de leur esprit patriotique, en droite ligne du concept Armée-Nation, a souligné le ministre des Forces armées dans un entretien avec l’APS.  

    ‘’Les projets de formation et d’éducation des jeunes proposés par les Forces armées ont un effet multiplicateur, notamment le renforcement des compétences de la jeunesse, la promotion de la discipline, de la citoyenneté et des valeurs patriotiques’’, a fait savoir le général Birame Diop, lors de cet entretien, en prélude de la journée nationale de nettoiement ‘’Setal Sunu Reew’’, dont l’organisation de la huitième édition aujourd’hui est confiée à l’armée.

    Estimant qu’‘’une jeunesse mieux formée est plus productive et capable de contribuer efficacement au développement national’’, le ministre des Forces armées est revenu sur les trois mécanismes de formation et d’éducation de la jeunesse.

    ‘’Les Forces armées contribuent à l’éducation et à la formation des jeunes à travers trois mécanismes, à savoir le renforcement de la citoyenneté et de l’esprit patriotique (WAAJAL XALEYI), la formation de qualification à un emploi (TAGGAT XALEYI) et la formation aux métiers agro-sylvo-pastoraux (NAATANGE). Ces mécanismes sont largement documentés dans le projet de Concept Armée-Nation Rénové’’, a-t-il fait savoir.

    Face aux difficultés notées dans l’éducation des jeunes, les nouvelles tendances et l’irruption des réseaux sociaux, l’approche des Forces armées est donc de former les jeunes aux valeurs civiques, ainsi qu’aux compétences nécessaires pour contribuer au développement économique et social du pays.

    ‘’Les projets de formation et d’éducation des jeunes proposés par les Forces armées ont un effet multiplicateur, notamment le renforcement des compétences de la jeunesse, la promotion de la discipline, de la citoyenneté et des valeurs patriotiques’’, a déclaré le général Birame Diop.

    ABB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Les réformes du système éducatif devraient « adresser » les curricula, le pilotage et la gouvernance  (responsable Cosydep)

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Les réformes du système éducatif devraient « adresser » les curricula, le pilotage et la gouvernance (responsable Cosydep)

    Dakar, 2 jan (APS) – Les réformes annoncées par le Premier ministre, Ousmane Sonko, dans sa Déclaration de politique générale, devraient « adresser » les curricula, le pilotage et la gouvernance du secteur dans une approche holistique, articulée et décloisonnée, affirme le directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep).

    « Il est évident qu’une telle opération demande des moyens et du temps pour se réaliser. Avec une ferme volonté politique et la collaboration de tous les acteurs, on peut réussir ces réformes », a-t-il fait valoir dans une déclaration accordée à l’APS.

    Pour toute réforme, déclare Cheikh Mbow, la Cosydep insiste sur « la concertation comme principe directeur ».

    « Autrement dit, il s’agira de privilégier une approche holistique et prospective, qui permet de mieux prioriser les actions, mieux cibler les défis à relever et bien planifier leur prise en charge, tout en veillant davantage aux équilibres, aux interactions et aux interrelations nécessaires dans le traitement des problématiques à adresser », a-t-il précisé.

    Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a annoncé des réformes du système éducatif. Ousmane Sonko souligne que  »le gouvernement va bâtir un système qui offrira à tout Sénégalais, quelle que soit sa situation sociale, les compétences générales et spécifiques lui permettant d’apporter sa contribution au développement de son pays ».

    Il a entre autres promis la résorption des abris provisoires, la promotion du multilinguisme, une obligation scolaire de 10 ans, la réduction de la déperdition scolaire à 10%, le recrutement d’enseignants et l’intégration des  »daaras » (écoles corniques) dans le système éducatif.

    Le président de la République, dans son adresse à la Nation à la veille du Nouvel An, a annoncé la tenue d’Assises nationales sur les daaras et des concertations sur l’enseignement supérieur.

    Cheikh Mbow soutient que « l’avènement du nouveau régime politique a suscité de l’espoir chez des millions de Sénégalais, dans tous les secteurs, y compris celui de l’éducation ».

    Selon lui, « le nouveau référentiel [des politiques publiques] met l’accent sur le capital humain. Une option pertinente et urgente si l’on se fie aux résultats du dernier recensement de l’ANSD [Agence nationale de la statistique et de la démographie] ».

    Ce recensement « confirme la jeunesse du pays avec 75% de la population ayant moins de 35 ans », a-t-il rappelé. Il estime que « cette réalité exige d’investir plus et mieux dans l’éducation, la formation, l’insertion et l’emploi ».

    « Il urge d’engager le chantier de la transformation qualitative du système éducatif, qui nécessite à la fois une claire vision, des ressources conséquentes et une méthodologie scientifique participative », a-t-il poursuivi.

    Selon Cheikh Mbow, l’année 2025 devrait « consolider un partenariat intra et intersectoriel fort ».

    « Le secteur devrait s’appuyer sur les opportunités technologiques, anticiper les crises et menaces multiformes, exploiter les contributions de la société civile, tenir compte des attentes des jeunes pour construire un plan de développement de l’éducation et de la formation pertinent et inclusif », a-t-il ajouté.

    À partir de larges consultations citoyennes, déclare-t-il, la COSYDEP s’engage à apporter sa contribution. Il plaide en même temps pour « une refondation du système qui implique la redéfinition des finalités, des pratiques et des stratégies ».

    La coalition reste convaincue de la nécessité de construire un plan d’éducation et de formation consensuel qui traverse les régimes politiques.

    Dans son entretien avec l’APS, Cheikh Mbow a également évoqué la réforme du système d’évaluation et de guidance scolaire, les modes de financement ainsi que leurs orientations, le dispositif de formation des enseignants, le repositionnement de toutes les offres éducatives.

    ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-MESSAGE-EDUCATION / Vers des Assises nationales sur les « daaras » et des concertations sur l’enseignement supérieur

    SENEGAL-MESSAGE-EDUCATION / Vers des Assises nationales sur les « daaras » et des concertations sur l’enseignement supérieur

    Dakar, 31 déc (APS) –  Le président de la République a annoncé, mardi soir, dans son adresse à la Nation à la veille du nouvel an, des assises nationales sur les daaras (écoles coraniques) et des concertations sur l’Enseignement supérieur. 

    Ces rencontres se tiendront dans le sillage des Assises de la justice et des Etats généraux du transport ou de l’industrie.

    A l’instar des daaras et de l’enseignement supérieur, des assises et concertations seront organisées également pour d’autres secteurs pour ‘’renforcer l’adhésion et la participation de tous’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Nous avons choisi la consultation et la concertation comme fil conducteur de notre gouvernance afin de faire de chaque citoyen un acteur décisif de la rupture et de la construction nationale’’, a-t-il dit.

    ADL/ASG/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-RETROSPECTIVE / L’école « épargnée » en 2024 malgré la crise socio-politique

    SENEGAL-EDUCATION-RETROSPECTIVE / L’école « épargnée » en 2024 malgré la crise socio-politique

    Dakar, 31 déc (APS) – Le secteur de l’éducation, régulièrement confronté à des crises liées à des grèves d’élèves et d’enseignants, a vécu une relative accalmie en 2024, aux termes de laquelle aucun dysfonctionnement majeur n’a été enregistré qui contraindrait, comme c’est souvent le cas, autorités et acteurs scolaires à s’investir pour « sauver » l’année scolaire.

    Il y avait pourtant fort à craindre, au regard des tensions enregistrées depuis plusieurs années, une crise socio-politique quasiment sans précédent qui faisait de la présidentielle de 2024 la mère de toutes les batailles politiques.

    Cette situation présageait de potentielles perturbations scolaires, d’autant que l’espace de l’école se trouvait déjà « pollué » par les violences sociopolitiques de mars 2021 et leurs lots d’incarcérations d’enseignants et d’élèves, suivies de marches et de grèves pour réclamer la libération des acteurs scolaires concernés.

    « Il n’y a pas grand-chose à retenir de l’éducation pour 2024 du fait de la Coupe d’Afrique des nations (janvier) et de la crise sociopolitique que notre pays a connue. Les syndicats d’enseignants ont préféré taire leurs revendications », a confié le secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), Amidou Diédhiou.

    « Même si cette crise politique a failli conduire à des perturbations dans nos écoles, il faut reconnaître quand même que par la grâce de Dieu et la capacité de discernement des organisations syndicales, l’école a été épargnée », a-t-il dit.

    Interrogé sur les faits marquants de 2024 dans le secteur de l’éducation, il a répondu : « Globalement, il n’y a pas grand-chose à retenir ».

    « Du fait de la CAN et de la crise socio-politique que notre pays avait vécue, en tant que syndicat, nous avons préféré les taire nos revendications, bien qu’il y en avait, pour ne pas ajouter à cette crise une autre touche », a relevé le secrétaire général du SELS.

    Entre temps, la politique et le sport avaient pris beaucoup de place dans la vie du pays, entre janvier et février, soit quelque trois mois après la rentrée d’octobre.

    Suite à l’annonce du report de la présidentielle initialement prévue en février, à deux jours du démarrage de la campagne électorale, « des agissements ont voulu entraîner les syndicats d’enseignants, mais la plupart d’entre eux n’ont pas voulu suivre [cette tendance] », relève le syndicaliste.

    « On a voulu faire dans le discernement, le distinguo entre politique et action syndicale », a insisté Amidou Diédhiou, ajoutant :  »C’est à coup sûr ce qui a fait que l’école n’a pas été impactée et que la crise n’a pas été transportée au niveau de l’école ».

    Pas grand-chose à retenir donc, même après l’installation du nouveau pouvoir en avril, les syndicats ayant préféré observer un temps d’attente, correspondant une période de grâce, en privilégiant le dialogue et la concertation.

    L’analyse du syndicaliste a été corroborée par le président de l’Union nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (UNAPEES), qui a fait part de la satisfaction de l’association qu’il dirige quant au déroulement des enseignements apprentissages.

    « Nous n’avons pas connu de perturbations significatives », ce qui s’est traduit par l’organisation des examens et concours [comme prévu] avec l’implication des différents ministères », a dit Abdoulaye Fané.

    Il s’y ajoute que le Conseil interministériel présidé par le Premier ministre avant la nouvelle rentrée scolaire d’octobre dernier a permis de prendre des « décisions majeures », selon M. Fané.

    Pour rester dans cette dynamique, il a souhaité la tenue régulière de la réunion du comité de suivi et des comités techniques sectoriels, afin d’anticiper sur les questions pendantes telles que la situation des enseignants décisionnaires.

    Il a aussi évoqué la dématérialisation des actes administratifs, insistant sur la nécessité d’une meilleure implication de la communauté sur les questions relatives à  l’école

    « Nous sommes dans un secteur où la réflexion et le dialogue sont au cœur de la prise de décision », a répondu le ministre lors de la cérémonie marquant le lancement de l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire dès janvier.

    Pour Moustapha Mbamba Guirassy, « les ajustements sont nécessaires, car l’école sénégalaise a une tradition de réformes audacieuses depuis 1962, et la construction de la société éducative nous y invite ».

    Il considère que le secteur de l’éducation est « confronté à des défis qui touchent aux problèmes des rapports entre société et éducation, à l’équité, aux enjeux du numérique éducatif et de la transformation digitale, à la réforme curriculaire et aux adaptations nécessaires entre l’éducation et le travail ».

    Selon Moustapha Guirassy, le ministère de tutelle « a montré sa volonté de rassembler toutes les énergies, toutes les intelligences pour connecter notre école à la société sénégalaise au regard de l’ambition du chef de l’État en faveur d’un capital humain de qualité, tout en souhaitant le déploiement de tout le potentiel d’apprentissage de nos élèves ».

    Dans cette optique, un projet de société éducative décliné dans le référentiel « Sénégal Vision 2050 » vise à « faire évoluer positivement le secteur de l’éducation et de la formation vers l’excellence ».

    Le débat sur l’interdiction du port de voile dans les écoles privées catholiques a toutefois marqué l’actualité du secteur de l’éducation en 2024, après une sortie du Premier ministre sur cette question.

    Ousmane Sonko, présidant la cérémonie de remise du prix du Concours général, avait déclaré qu’aucun élève ne devrait être interdit d’école du fait de ses signes religieux, citant le port du voile. Il a par la suite pris un arrêté dans ce sens.

    L’année 2024 a en outre coïncidé avec l’ouverture du lycée nation-armée pour la qualité (Lynaque) de Sédhiou (sud), dont les pensionnaires ont rejoint leur établissement le 4 novembre 2024. Ce modèle est appelé à être dupliqué à l’échelle du pays.

    ADL/SBS/SKS/BK

  • SENEGAL-EDUCATION / Tambacounda : des kits alimentaires et scolaires offerts à la case des tout-petits de Bilalibougou

    SENEGAL-EDUCATION / Tambacounda : des kits alimentaires et scolaires offerts à la case des tout-petits de Bilalibougou

    Tambacounda, 31 déc (APS) – L’Association Fonds Binta pour l’éducation au Sénégal en partenariat avec le mouvement citoyen Tout Tambacounda, a remis, mardi, des kits alimentaires et scolaires à la case des tout-petits de Bilalibougou, un quartier de la commune de Tambacounda (est).

    ‘’On a été contacté par la directrice qui a sollicité une aide pour cette case des tout-petits. C’est ainsi que l’association Fonds Binta pour l’éducation au Sénégal, fondée par ma fille, en partenariat avec le nouveau mouvement Tout Tambacounda, a décidé de faire de manière urgente un geste pour accompagner cette case des tout-petits’’, a expliqué Ousmane Dia, un natif de la commune de Tambacounda vivant à Genève en Suisse.

    Il s’exprimait au nom des deux parties, lors de la cérémonie de remise des kits alimentaires et scolaires composés de chaises scolaires, de sacs de riz, de cartons d’huile et du matériel de nettoyage.

    ‘’Nous manifestons notre soutien indéfectible à la directrice, on l’a écoutée, et nous avons constaté de visu que les conditions de travail sont dérisoires’’, a-t-il relevé.

    Concernant le plaidoyer des responsables de la case des tout-petits de Bilalibougou pour la construction d’un local, l’Association fonds Binta pour l’éducation au Sénégal s’est engagée à faire les démarches nécessaires pour matérialiser cette demande.

    ‘’L’Association s’est engagée à faire le maximum pour soutenir la case des tout-petits de Bilalibougou et le 31 décembre  2025, nous allons fêter avec tout le monde ici, l’érection de ce nouveau local de la case des tout-petits’’, a-t-il promis.

    ‘’La fondation va activer son réseau, le mouvement citoyen Tout Tambacounda va aussi mobiliser des ressources et ensemble, nous allons construire en 2025 un local pour ces enfants’’ a ajouté M. Dia.

    ABD/AB/OID

     

  • SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Kaolack : une cinquantaine de porteurs de projets formés dans l’agroalimentaire

    SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Kaolack : une cinquantaine de porteurs de projets formés dans l’agroalimentaire

    Kaolack, 29 déc (APS) – Une cinquantaine d’entrepreneurs de la région de Kaolack (centre) porteurs de projets dans le domaine de l’agroalimentaire ont reçu leur attestation après une formation de deux mois, assurée par l’Institut de technologie alimentaire (ITA), a constaté, samedi, l’APS.

    Cette formation entre dans le cadre du Projet d’appui au développement des compétences et de l’entrepreneuriat des jeunes dans les secteurs porteurs (PDCEJ). Ce projet est financé par la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement du Sénégal.

    D’une durée de cinq ans, le projet intervient dans les régions de Dakar, Saint-Louis, Ziguinchor,Thiès et Kaolack.

     »Il vise à promouvoir la croissance et l’emploi à travers l’amélioration de la qualité de la main-d’œuvre, la compétitivité des entreprises et l’entreprenariat des jeunes dans les secteurs porteurs de l’industrie et de l’agriculture », a précisé le professeur Momar Talla Guèye, directeur général de l’ITA.

    Dans le cadre de sa mise en œuvre, le PDCEJ a signé une convention avec l’ITA pour la formation de 1000 jeunes et femmes et l’incubation de 200 entreprises sur les métiers de l’agroalimentaire.

    Le directeur général de l’ITA rappelle que ‘’c’est un long processus qui a commencé par une sélection, qui a été très démocratique des bénéficiaires et une formation sur onze modules dont sept modules techniques’’.

    Les modules portent notamment sur la transformation des céréales locales et des fruits et légumes, des produits halieutiques et de l’élevage, la fabrication de farine infantile, la panification, les recettes à base de produits locaux.

    Pour Kaolack, la cible était de 200 bénéficiaires, mais l’ITA a pu former 208 personnes dans ces domaines et sur d’autres modules transversaux, notamment la gestion des entreprises, la qualité, a fait savoir le Pr Momar Talla Guèye.

    Au niveau des régions d’intervention du projet, une cible de 1000 bénéficiaires avait été assignée à l’ITA par la BAD. Au finish, 1028 ont été formés, soit 65% de femmes, représentant 32% des personnes formées au niveau national.

    Après cette étape, le directeur général de l’ITA estime qu’il faut aller vers l’endogénisation et/ou la territorialisation de l’économie pour davantage valoriser les produits locaux dans les différentes zones de production du pays.

    Pr Guèye assure que l’ITA va suivre ‘’fidèlement’’ ce programme de l’Etat du Sénégal, puisqu’il a les connaissances et le savoir-faire pour accompagner les unités de transformation.

    C’est dans cette optique que l’ITA compte se déployer dans les régions, à travers les agropoles pour accompagner ce processus de territorialisation des politiques publiques et assurer une ‘’bien meilleure proximité’’ avec ses cibles.

    Il a par ailleurs indiqué que l’une des missions de l’ITA est de créer des technologies. C’est pourquoi, dans une prochaine phase de ses interventions, l’institut compte mettre en place des unités industrielles dans le domaine de l’agroalimentaire.

    ADE/FKS/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES-RETROSPECTIVE / 2024, une année sous le signe de la stabilisation du calendrier académique

    SENEGAL-UNIVERSITES-RETROSPECTIVE / 2024, une année sous le signe de la stabilisation du calendrier académique

    Dakar, 28 déc (APS) – Les nouvelles autorités politiques, par le truchement du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, ont affiché, durant l’année finissante, leur volonté de stabiliser le calendrier académique.

    Les grèves des professeurs et des étudiants ont eu comme conséquence le chevauchement des années académiques. 

    Dés sa nomination en avril à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Diouf a ouvert des concertations avec tous les acteurs du secteur pour stabiliser le calendrier académique. 

    Avant d’aborder cette question lancinante, il s’est rendu dans les huit universités publiques du pays, prenant même un repas avec des étudiants à l’UCAD, pour  »tâter le pouls’’ des acteurs.

    Le vendredi 31 mai 2024, il présidait à Saly, dans le département de Mbour, le séminaire de stabilisation du calendrier académique.

    Cette retraite de trois jours avait pour objectif de définir une stratégie nationale de normalisation des années universitaires avec l’implication de toutes les parties prenantes des universités, notamment les recteurs des universités, les doyens des facultés, les directeurs des UFR, le personnel enseignant et de recherche (PER), le personnel administratif technique et de service (PATS), les syndicats et les étudiants.

    Dans ses différentes sorties, le ministre a dénoncé les conséquences de cette situation avec des  »effets pervers qui minent tout effort entrepris pour le développement et l’amélioration de notre enseignement supérieur ».

    Selon lui,  ‘’l’efficience’’ du dispositif d’enseignement supérieur était fortement remise en cause par ce calendrier ‘’complétement désarticulé, totalement en déphasage avec le calendrier universitaire international’’.

     »Les étudiants sénégalais sont de moins en moins acceptés dans les universités étrangères et, si l’un d’entre eux parvient à intégrer une université étrangère, c’est toujours au meilleur des cas, au prix d’une année perdue’’, avait-il dit.

    Le paiement des bourses a également constitué une question récurrente.

    Le 22 novembre, des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor sortaient massivement pour réclamer l’achèvement de chantiers d’infrastructures, brûlant trois voitures du rectorat. Une action qui a poussé le Conseil académique à décider de fermer l’université.

    Réuni le 7 décembre dernier, a annoncé la reprise des enseignements le 12 janvier 2025.

    ADL/OID/SKS/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Plaidoyer pour l’introduction de l’enseignement technique et professionnel après le BFEM

    SENEGAL-EDUCATION / Plaidoyer pour l’introduction de l’enseignement technique et professionnel après le BFEM

    Dakar, 27 déc (APS) – La députée Marie Angélique Selbé Diouf a plaidé vendredi, pour l’introduction de l’enseignement technique et professionnel après l’obtention du Brevet de fin d’études élémentaires (BFEM).

    “Les enseignements sont trop longs avant d’entamer une formation professionnelle et technique. Il faut que cela soit corrigé”, a-t-elle plaidé, lors de sa prise de parole, après la Déclaration de politique générale (DPG du Premier ministre Ousmane Sonko.

    La députée estime qu’il est essentiel d’aider les apprenants à embrasser une formation technique et professionnelle pour des compétences et des qualifications certifiantes juste après l’obtention du BFEM.

    NSS/ADL/ASB/

  • SENEGAL-EDUCATION / Système éducatif : un programme « trop lourd » et un « cursus long » (députée)

    SENEGAL-EDUCATION / Système éducatif : un programme « trop lourd » et un « cursus long » (députée)

    Dakar, 27 déc (APS) – Le programme d’enseignement en vigueur dans les écoles sénégalaises  est « trop lourd » pour les élèves avec un cursus long de 13 longues années, a déploré la députée Angélique Mame Selbé Diouf, vendredi, à l’occasion de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko, à l’Assemblée nationale.

    « Vous avez bien dit que l’éducation est au cœur du développement, annonçant des mesures pour la transformation systémique de l’éducation. Mais, vous n’avez pas évoqué la réforme nécessaire des programmes d’enseignement », a-t-elle regretté, en s’adressant au Premier ministre.

    La députée, élue sur la liste départementale de Pastef (mouvance présidentielle) à Keur Massar, juge que le cursus au cycle primaire est trop long et que le programme devrait être « allégé ».

    « Le  référentiel Sénégal 2050 doit refléter un peuple avec des compétences et des qualifications qui correspondent et contribuent au changement systémique », a dit Marie Angélique Mame Selbé Diouf.

    ADL/MTN/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-DPG / Un député prescrit ‘’des mesures phares’’ pour améliorer les performances scolaires

    SENEGAL-EDUCATION-DPG / Un député prescrit ‘’des mesures phares’’ pour améliorer les performances scolaires

    Dakar, 27 déc (APS) – Le député de Pastef Yoba Baldé, enseignant de formation, a proposé, vendredi, lors de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, des ‘’mesures phares’’ pour booster les performances scolaires.

     Prenant la parole juste après la pause, le député a recommandé de ‘’renforcer les infrastructures scolaires, de recruter et de former les enseignants, de lutter contre les abandons et l’inégalité dans le milieu scolaire, et d’améliorer la qualité de l’enseignement’’.

    Yoba Baldé, élu député du département à Kolda (sud) à l’issue des dernières législatives, estime qu’‘’il faut revoir la situation des enseignants qui ont des problèmes pour leur intégration dans la fonction publique’’. Leur avancement, les impôts sur les salaires et les rappels, posent également problème, a-t-il dit.

    ‘’L’éducation étant un facteur central du développement, il faut faire en sorte que la jeunesse soit au cœur de vos préoccupations’’,  a-t-il lancé au chef du gouvernement, venu présenter sa DPG devant les députés de la 15ème législature.

    Selon lui, cette jeunesse  »doit être formée et accompagnée pour étudier, travailler et réussir au pays pour mettre fin à l’émigration clandestine’’.

    En réponse, Ousmane Sonko  a annoncé  »un recrutement massif’ d’enseignants, l’obligation scolaire de 10 ans mais également, l’intégration des +daara+ (écoles coraniques)  dans le système éducatif ».

    ADL/SBS/SKS/ASB/ASG