Catégorie : Formation

  • SENEGAL-ECONOMIE-FORMATION / Ziguinchor : ouverture d’une session de formation en maintenance industrielle

    SENEGAL-ECONOMIE-FORMATION / Ziguinchor : ouverture d’une session de formation en maintenance industrielle

    Ziguinchor, 27 déc (APS) – L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé du développement, Alsény Bangoura a lancé, vendredi, à Ziguinchor (sud), une session de formation en maintenance industrielle et en QHSE (qualité hygiène, sécurité, et environnement) au profit de trente jeunes issus de cette région, a constaté l’APS.

    Cette formation prévue sur trois semaines, entre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui au développement des compétences et de l’entrepreneuriat des jeunes (PDCEJ), initié par l’État du Sénégal avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD).et vise à doter trente jeunes de la région de Ziguinchor de compétences en maintenance industrielle et en QHSE (qualité hygiène, sécurité, et environnement) », a expliqué le coordonnateur du projet PDCEJ, Sékou Badji.

    Il a rappelé que ce programme s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de partenariat entre le PDCEJ et Invest in Africa d’ un montant de 460 millions 400 mille francs CFA. Il vise à former 520 jeunes de cinq régions, notamment Dakar, Thiès, Kaolack, Saint Louis et Ziguinchor aux métiers connexes des hydrocarbures.

    « A travers sa stratégie d’intervention, a-t-il poursuivi, le PDCEJ contribue ainsi à relever le défi de l’employabilité des jeunes conformément à la volonté du gouvernement de faire de cette question l’une de ses priorités dans la mise en œuvre de l’agenda 2050 ».

    Il a précisé que ce projet intervient sur quatre leviers, en l’occurrence  »la construction de trois centres de formation professionnelle dont un à Saint-Louis, dédié aux métiers du pétrole et du gaz, la formation qualifiante de 5.000 jeunes et femmes, l’accompagnement technique et le financement de 250 PME.

    L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor, Alsény Bangoura, a pour sa part indiqué que l’objectif de cette  formation est de doter à quinze jeunes des compétences pour superviser des travaux de maintenance dans un environnement industriel et à quinze autres jeunes de la région de Ziguinchor à réaliser des systèmes QHSE, dans un cadre de travail.

    « Le PDCEJ contribue à relever le défi de l’employabilité des jeunes conformément aux nouvelles orientations et à la volonté du gouvernement de faire de cette question, l’une de ses priorités dans la mise en œuvre des politiques publiques », a salué l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor.

    M. Bangoura a souligné que dans un contexte de découverte de pétrole et de gaz, le Sénégal a besoin de main d’œuvre qualifiée, capable de répondre aux normes internationales de sécurité et d’efficacité dans l’industrie offshore.  »Et, c’est dans cette perspective que le PDCEJ a initié un vaste programme de formation de plus de 500 jeunes issus de cinq régions », a-t-il fait valoir. 

    MNF/SBS/ASB/AB/ADL

  • SENEGAL-UNIVERSITES-INFRASTRUCTURES / Ousmane Sonko annonce la construction de nouvelles universités et l’achèvement des chantiers en cours

    SENEGAL-UNIVERSITES-INFRASTRUCTURES / Ousmane Sonko annonce la construction de nouvelles universités et l’achèvement des chantiers en cours

    Dakar, 27 dec (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, vendredi, la construction de nouvelles universités dans les régions qui n’en disposent pas encore et l’achèvement des chantiers des universités Amadou Mackhtar Mbow (Diamniadio), Iba Der Thiam (Thiès, ouest), Assane Seck (Ziguinchor, ,sud) et Gaston Berger (Saint-Louis, nord).

    « Tous les chantiers seront achevés pour répondre aux besoins croissants des étudiants et  stimuler la recherche appliquée. De nouvelles universités seront construites dans les régions qui n’en disposent pas afin de rapprocher l’offre d’enseignement supérieur des populations », a dit le Premier ministre en faisant sa Déclaration de politique générale devant les députés.

    Ousmane Sonko a également fait part  de la volonté du gouvernement d’instaurer « un dialogue permanent et constructif avec des partenaires sociaux du système d’éducation et de formation qui permettra de bâtir un pacte de stabilité au sein de l’espace scolaire et universitaire ».

    ADL/SKS/OID/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Du personnel et des équipements réclamés pour le Cedaf de Ngaye Mékhé

    SENEGAL-SOCIETE / Du personnel et des équipements réclamés pour le Cedaf de Ngaye Mékhé

    Mèkhè, 21 déc (APS) – Le Centre départemental d’assistance et de formation pour la femme (Cedaf) de Ngaye Meckhé, la seule structure publique de formation de femmes et de filles pour tout le département de Tivaouane, a besoin de personnel et de matériel pour la formation de ses pensionnaires, selon sa directrice Daba Diafate.

    Le Cedaf, un établissement dépendant du ministère de la Famille et des Solidarités, a du mal à joindre les deux bouts, a-t-elle fait savoir.

    Placée sous la tutelle du Centre national d’assistance et de formation pour la femme (CENAF) qui coordonne tous les Cedaf du pays, cette structure forme des femmes et des filles en situation de déperdition scolaire, dans des filières aussi diverses que la broderie à la main , la couture, la restauration, le maraîchage, l’informatique, la transformation des fruits et légumes, sans oublier le leadership et l’éducation financière pour leur éviter le gaspillage, informe la directrice.

    Une formation en cycle continu y est dispensée à une quarantaine de jeunes filles pendant trois années, dont la première et la deuxième en tronc commun et la troisième, en spécialisation.  Seulement ces belles opportunités cachent des difficultés énormes.

    « ‘ Je suis la seule (…) fonctionnaire dans cette structure. Nous avons un budget de fonctionnement mais il ne permet pas de prendre en charge totalement les besoins du centre », relève la directrice du CEDAF de Ngaye Mékhé, qui doit se rabattre sur des partenaires, pour espérer pouvoir remplir pleinement ses missions d’écoute et d’accompagnement des femmes et des filles.

    Pour Mme Sy, cette structure mérite ne serait-ce qu’une « participation symbolique » de toutes les 18 collectivités locales du département de Tivaouane .

    Pour joindre les deux bouts, le CEDAF organise diverses activités. Les mensualités de 3000 FCFA par apprenante, servent à motiver les formateurs, qui viennent généralement de Kébémer (Louga). Une modique participation aux frais de transport de leurs encadreurs, plus mus par l’envie de partager leur savoir-faire que par l’appât du gain.

    MKB/ADL/AKS

  • SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / Saint-Louis : l’ITA mise sur son incubateur pour mieux encadrer les jeunes entrepreneurs

    SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / Saint-Louis : l’ITA mise sur son incubateur pour mieux encadrer les jeunes entrepreneurs

    Saint-Louis, 19 déc (APS) – L’incubateur de l’Institut de technologie alimentaire (ITA) en cours de construction à Saint-Louis (nord) permettra à ce centre de recherche à vocation agroalimentaire de mieux jouer sa mission d’encadrement des jeunes entrepreneurs, a assuré, jeudi, son directeur général, Momar Talla Guèye.

    « Avec cet incubateur, l’ITA pourra davantage recevoir des jeunes pour les encadrer », a assuré M. Guèye à l’occasion d’une cérémonie de remise d’attestations à des femmes de Diamaguène, un quartier de Saint-Louis.

    L’incubateur viendra s’ajouter au centre de formation aux métiers de l’alimentation de l’ITA et pourra accueillir annuellement une centaine de jeunes entrepreneurs, selon lui.

    L’Institut de technologie alimentaire veut achever dans les plus brefs délais la construction de cet outil de formation et de conseil des jeunes, a dit son directeur général.

    Momar Talla Guèye espère que l’incubateur permettra au centre de recherche agroalimentaire de jouer pleinement son rôle de soutien à l’industrialisation et de contribuer à la politique de souveraineté alimentaire.

    La Projet d’appui au développement des compétences et de l’entrepreneuriat des jeunes (PDCEJ) dans les secteurs porteurs, financé par la Banque africaine de développement, a assuré la formation des femmes de Diamaguène.

    Certaines d’entre elles ont entamé une activité entrepreneuriale après deux mois de formation seulement, selon le directeur général de l’ITA.

    Ibrahima Cissé, le responsable du suivi-évaluation du PDCEJ, et Fatou Diouf, une adjointe du maire de Saint-Louis, ont souhaité, à la suite de M. Guèye, la poursuite des activités du programme de formation qui tire à sa fin.

    Ils ont invité les femmes bénéficiaires de cette formation à faire preuve de beaucoup de rigueur dans la gestion des financements dont elles bénéficient.

    AMD/ADL/ESF/MTN

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko fera sa déclaration de politique générale devant les députés, vendredi 27 décembre  

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko fera sa déclaration de politique générale devant les députés, vendredi 27 décembre  

    Dakar, 18 déc (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, va faire sa déclaration de politique générale devant les députés, vendredi 27 décembre, a-t-on appris, mercredi 18 décembre, du ministre de la Formation professionnelle et technique, porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    ‘’Le président de la République a saisi l’Assemblée nationale pour la tenue de [la] déclaration de politique générale [du chef du gouvernement], vendredi 27 décembre 2024’’, a annoncé M. Sarré dans le communiqué du Conseil des ministres de ce jour.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 18 décembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 18 décembre 2024

    Dakar, 18 déc (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 18 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la cérémonie d’inauguration, le jeudi 12 décembre 2024 à Thiès, du monument dédié au héros national Lat Dior Ngoné Latyr DIOP, à l’occasion du centenaire de sa disparition. Il a adressé ses remerciements aux populations de la ville de Thiès, notamment aux élèves, pour leur mobilisation exceptionnelle et leur accueil chaleureux. Il a aussi associé dans ses remerciements les autorités territoriales, le Maire de la ville, les élus, les notabilités religieuses et coutumières de Thiès qui ont fortement contribué au succès de la manifestation.

    La présence du Chef de l’Etat à Thiès symbolise son attachement particulier à la valorisation de notre patrimoine historique et culturel si nécessaire à la préservation d’un récit national assumé qui prend en compte nos valeurs traditionnelles séculaires, basées sur une culture de la mémoire et la célébration de nos héros nationaux dans tous les domaines. Dès lors, il a demandé au Premier Ministre, au Ministre des Collectivités territoriales, au Ministre de la Culture et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture, de travailler avec les Collectivités territoriales en vue de mettre en adéquation la dénomination de nos rues, avenues, boulevards et édifices publics avec les faits historiques et héros nationaux qui ont unanimement marqué la vie de notre pays.

    Le Président de la République a aussi souligné l’importance de vulgariser et d’enseigner l’histoire générale du Sénégal. Il a, à cet égard, demandé au Premier Ministre d’évaluer et de relancer le projet de réécriture scientifique de l’histoire générale du Sénégal, de réhabiliter et de promouvoir le patrimoine historique de nos communes et villes. Dans cet élan, il a indiqué au Ministre en charge de la Culture et au Secrétaire d’Etat chargé du patrimoine historique, la nécessité de travailler à la réhabilitation du patrimoine des îles, notamment Gorée et Carabane en étroite collaboration avec les autorités municipales et les populations. Il a, en outre, invité, le Premier Ministre à engager la réflexion sur la création d’un Conseil national de la Mémoire et de la Gestion du Patrimoine historique afin de faire de la préservation de notre histoire, un facteur majeur de développement économique, social et culturel du Sénégal.

    Abordant la question de la politique d’urbanisme, d’architecture, d’habitat et de promotion du logement, le Chef de l’Etat a indiqué que la matérialisation de la Vision Sénégal 2050, révèle l’urgence d’accélérer l’aménagement du territoire, le développement de nos terroirs ainsi que la modernisation de nos communes et villes à partir des Pôles. Il a demandé au Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires de veiller à l’actualisation et/ou à la généralisation des plans directeurs d’urbanisme dans toutes les communes et villes du Sénégal. Cet exercice impératif de planification, est fondamental pour maitriser le développement urbain et accélérer dans la cohérence et la rigueur des aménagements la mise en œuvre de la politique d’habitat et de promotion de logements sociaux en particulier. Dans ce sillage, il a instruit le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, de veiller à l’application stricte des règles d’architecture harmonisées dans chaque commune et ville du Sénégal. A cet égard, il a invité le Gouvernement à travailler avec l’Ordre des architectes pour proposer un nouveau cadre légal et réglementaire de mise en œuvre de la nouvelle politique d’architecture du Sénégal.

    Dans l’optique d’une dynamique de refondation de la politique d’urbanisme, de construction et du logement, le Président de la République a engagé le Gouvernement à poursuivre les efforts de promotion des constructions aux normes des habitations, bâtiments et édifices avec :

    – l’application rigoureuse des codes de l’urbanisme, de la construction, de l’assainissement et de l’environnement principalement ;

    – la maitrise des aménagements et occupations du littoral ;

    – la mise à contribution du Laboratoire national de référence des Bâtiments et Travaux publics qui assure l’homologation des matériaux et produits utilisés dans le secteur des BTP et garantit la qualité et la conformité des constructions ;

    – l’intégration d’une exigence d’aménagement paysager et d’espaces verts dans les quartiers  et les habitations ;

    – la formation professionnelle initiale et continue des acteurs du bâtiment dans des écoles et instituts spécialisés.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a indiqué l’urgence d’accélérer le déploiement national des programmes de promotion de logements sociaux. A cet effet, il a demandé au Premier Ministre de relancer les programmes de construction de logement sociaux dans les zones adaptées soutenus par des lotissements, des plans d’aménagement et des titres d’occupation officiellement validés après les audits fonciers et immobiliers en cours. Le Gouvernement devra aussi proposer des solutions soutenables pour accélérer la promotion d’un habitat décent à travers la conception de plans consensuels de restructuration et de rénovation urbaine et s’atteler à moderniser l’habitat en milieu rural. Il a invité le Premier Ministre et le Gouvernement à faire du logement décent une cause nationale à partir de l’année 2025. Le Ministre de l’Urbanisme et le Secrétaire d’Etat au Logement feront le point mensuel en Conseil des Ministres sur la mise en œuvre de la politique du logement.

    Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge l’Urbanisme de fixer, pour les trois (3) prochaines années, la lettre de mission et le cadre d’intervention de la Société d’Aménagement Foncier et de Restructuration urbaine (SAFRU), entité qui doit disposer de ressources foncières et financières adaptées à partir d’un modèle économique viable. Au demeurant, il convient d’évaluer le Fonds de Garantie pour l’accès Logement (FOCALOG) et l’application de la loi d’orientation n° 2016-31 du 08 novembre 2016 sur l’habitat social avec le dispositif du Fonds pour l’Habitat social (FHS).

    Le Gouvernement s’attèlera aussi à la relance des pôles urbains et des zones d’aménagement concerté pour faciliter l’accès à la propriété foncière et immobilière avec le concours des banques et établissements financiers (CDC en particulier…). Dans cette lancée, une importance primordiale sera accordée au développement prioritaire du pôle urbain de Diamniadio et du Lac Rose qui commencent à accueillir des infrastructures hôtelières de classe mondiale.

    Au regard de la montée en puissance du secteur du tourisme, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, au Ministre en charge des Collectivités territoriales et au Ministre en charge du Tourisme de veiller à la maitrise du développement urbain des zones touristiques du Sénégal.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’en vertu des dispositions de la Constitution, notamment en son article 84, Monsieur le Président de la République a saisi l’Assemblée nationale pour la tenue de sa Déclaration de Politique générale (DPG), le vendredi 27 décembre 2024, conformément aux dispositions de l’Article 55 de la Constitution.

    Abordant la préparation de l’agenda législatif de l’année 2025, le Premier Ministre a indiqué que les projets de textes y afférents doivent être en phase avec le nouveau Référentiel des politiques publiques Vision Sénégal 2050. Il a, en outre, souligné l’exigence pour chaque ministère d’élaborer et de transmettre au Secrétariat général du Gouvernement son agenda législatif au titre du premier semestre de l’année 2025, au plus tard à la mi-janvier 2025. À cet égard, il a demandé aux Ministres de veiller, après une stricte revue des projets de texte élaborés antérieurement à avril 2024, à bien identifier les textes à vocation stratégique et ceux à vocation opérationnelle, aux fins d’anticiper sur la complexité et les délais d’élaboration ainsi que sur l’ordre de priorité. En outre, il devra être tenu compte de l’orientation majeure de rationalisation des ressources publiques.

    Par ailleurs, le Premier Ministre a relevé l’attention particulière à accorder à la restructuration des entreprises publiques et parapubliques en grande difficulté pour garantir la continuité du service public. Il a ainsi demandé au Ministre Secrétaire général du Gouvernement de procéder à la reprise des travaux du Comité interministériel de Suivi et de Restructuration des entreprises publiques et parapubliques et instruit le Ministre des Finances et du Budget de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre effective du Fonds de Relance pour la restructuration des dites entreprises.

    Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’il co-présidera avec le Vice-Président de La Gambie, à l’occasion d’une visite de travail et d’amitié dans ce pays les 19 et 20 décembre 2024, la réunion de la Commission consultative conjointe chargée du suivi de la coopération entre les deux pays qui ne s’est pas tenue depuis 2011. La rencontre sera consacrée à la revue de l’état de mise en œuvre des décisions issues du Conseil présidentiel du 1er août 2023 et à l’examen de divers dossiers. Le Premier Ministre co-présidera également, avec le Vice-Président de La Gambie, la cérémonie d’ouverture de la 2ème édition du forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point mensuel sur les préparatifs de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024, les cultures de décrue et la campagne horticole ;
    • Le Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a fait une communication sur la synergie gouvernementale autour de la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de Financement ciblé (SNFC) au service de l’économie sociale et solidaire.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • Le Projet de décret portant organisation du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Soixante-quatorze jeunes formés aux métiers du développement économique territorial reçoivent leur attestation

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Soixante-quatorze jeunes formés aux métiers du développement économique territorial reçoivent leur attestation

    Dakar, 18 dec (APS) – Soixante-quatorze jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET), formés aux métiers du développement économique territorial en vue de renforcer les collectivités locales de ressources humaines qualifiées, ont reçu, mercredi, leur attestation, a constaté l’APS.

    La formation a été initiée par l’Association sénégalaise d’appui à la décentralisation et aux initiatives citoyennes (ASADIC-TAATAAN), en partenariat avec le Programme national de développement local (PNDL) et le soutien de la Fondation Konrad Adenauer.

    ‘’Le groupe TAATAAN a initié ce processus dans une perspective de création d’un vivier de ressources humaines qualifiées pour accompagner les communautés locales », a dit le président de cette organisation non gouvernementale, Oumar Wade.

    Il s’exprimait lors d’un atelier de présentation du bilan et de capitalisation de l’expérience du projet de soutien aux initiatives de développement local, exécuté dans le cadre du Programme national de développement local (PNDL), en partenariat avec la structure qu’il dirige.

    Au terme de cet atelier d’une journée, 74 jeunes issus de diverses communes du Sénégal ont reçu leurs attestations de fin de formation.

    Selon le président de l’ASADIC-TAATAAN, le développement économique local repose sur trois piliers essentiels : les dispositifs techniques, les ressources financières et, surtout, les ressources humaines.

    Présent à la rencontre, Cheikh Abdou Lô, président de TAATAAN-Académie, a souligné que des ressources humaines de qualité sont la clé de tous les autres volets du développement territorial.

    ‘’Tant que nous n’aurons pas ces ressources humaines qualifiées, les discussions autour de la décentralisation, du développement local ou de l’aménagement du territoire resteront vaines », a-t-il affirmé.

    Il a ainsi appelé à renforcer les compétences des 74 jeunes formés, afin qu’ils deviennent un vivier de ressources humaines capable de contribuer, dans les années à venir, à faire du Sénégal un pays pleinement décentralisé, grâce à un développement à partir de ses terroirs.

    D’autant plus qu’à l’instar des grandes démocraties, il s’est engagé dans un processus de décentralisation pour repositionner les collectivités territoriales comme centres d’impulsion des dynamiques de développement endogènes.

    Le secrétaire général du Programme national de développement local (PNDL), Pape Alioune Koné, qui a présidé l’évènement, a déclaré compter sur les récipiendaires ‘’pour donner du sens au concept de décentralisation’’.

    BB/ABB/ASG

  • SENEGAL-FORMATION / Diourbel : les élèves du lycée technique réclament la création d’une université technique nationale

    SENEGAL-FORMATION / Diourbel : les élèves du lycée technique réclament la création d’une université technique nationale

    Diourbel, 18 déc (APS) – Les élèves du lycée technique Cheikh Ahmadou Bamba de Diourbel (LTAB) ont organisé une marche, mercredi, pour réclamer la création d’une université technique nationale, qui permettra aux bacheliers des séries techniques des différents établissements du pays de poursuivre des études supérieures dans leurs filières de prédilection.

    « Aujourd’hui, nous constatons que 90% des bacheliers des séries techniques sont orientés dans des filières universitaires inadéquates. C’est pourquoi, nous exigeons la création d’une université technique nationale répondant aux besoins des bacheliers des séries techniques », a déclaré à des journalistes, le président du club technique du LTAB, Moustapha Ndiaye.

    Il s’exprimait devant les locaux de la station régionale de la Radiotélévision sénégalaise (RTS), point de chute d’une marche que les élèves de ce lycée technique ont organisée pour alerter les autorités.

    « Nous avons organisé cette marche pour refuser d’être les oubliés du système éducatif. Nous nous battons pour l’équité et la reconnaissance des droits des élèves et bacheliers de l’enseignement technique et professionnel », a notamment indiqué Moustapha Ndiaye

    Estimant qu’en 2023, 20% des bacheliers des séries techniques ont connu ‘’une année blanche’’, il a dit craindre qu’en 2024, ce taux puisse atteindre les 50%.

    ‘’Depuis 2014, des bacheliers des séries techniques ne sont toujours pas orientés et d’autres l’ont été dans des filières qui sont inadaptées à leur cursus scolaire’’, a-t-il fait savoir.

    En outre, le président du club technique du lycée technique Cheikh Ahmadou Bamba de Diourbel a relevé le manque d’équipements modernes dans les ateliers et laboratoires de cet établissement.

    MS/ABB/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE-FORMATION / Casamance : des transformatrices formées à la labellisation des produits locaux 

    SENEGAL-ECONOMIE-FORMATION / Casamance : des transformatrices formées à la labellisation des produits locaux 

    Ziguinchor, 17 déc (APS) – Quelque vingt-huit groupements de femmes productrices et transformatrices de la Casamance ont bénéficié d’une formation en labellisation et commercialisation des produits locaux organisée par Casa-industries, une société d’investissement, de production et de commercialisation basée au sud du pays, a-t-on appris de son Directeur général.

    « Casa-industries a un modèle économique qui permet aux femmes et jeunes qui sont dans la transformation d’avoir des pistes de solution. Aujourd’hui, nous accompagnons 28 groupements féminins de la Casamance dans la transformation », a indiqué Xavier Diatta, en marge d’une assemblée générale extraordinaire de ladite structure.

    M. Diatta a ajouté que  »ces femmes de la Casamance ont bénéficié de formations sur la labellisation et la commercialisation des produits locaux ».

    Il a rappelé que « Casa-Industries » a été créée depuis 2021 en vue de participer au développement industriel du Sénégal.

    Xavier Diatta a renseigné que sa société a implanté une unité de transformation d’anacarde à Djifangor. Cette unité, a-t-il relevé transforme deux tonnes de produits par jour. « Et, nous voulons aller à cinq tonnes d’anacardes par jour », a dit M. Diatta.

    « Nous avons des produits labellisés qu’on peut amener partout sans problème. Ce sont des produits de qualité que nous avons », a fait savoir le directeur général, informant que le capital de sa société est passé de 50 millions de francs à 112 millions de francs CFA.

    Casa-industries compte, à ce jour, 562 actionnaires qui, « ont à cœur le développement de l’agro-industrie en Casamance, souligne-t-il.

    Xavier Diatta a salué la tenue de cette assemblée générale extraordinaire qui, selon lui,  »a permis de faire le compte rendu après deux années d’activité et de lancer des orientations qui nous permettront de corriger ».

    MNF/AB/ASB

  • SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Diourbel : les travaux du nouveau centre de formation professionnelle exécutés à plus de 31%

    SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Diourbel : les travaux du nouveau centre de formation professionnelle exécutés à plus de 31%

    Diourbel, 16 déc (APS) – Le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Njekk Sarré, a annoncé lundi que les travaux de construction du centre de formation professionnelle et technique de Diourbel (centre) connaissent un taux d’exécution de plus de 31%.

    Il en a fait la révélation à l’occasion d’une visite de terrain destinée à constater de visu l’évolution des travaux du centre de formation professionnelle de Diourbel.

    La visite a enregistré la présence de ses collaborateurs, d’autorités administratives locales et de responsables de l’entreprise Mitrelli en charge des travaux.

    Au terme de la visite, M. Sarré s’est dit satisfait de l’évolution du chantier avec des bâtiments déjà sortis de terre grâce à l’engagement des équipes de l’entreprise Mitrelli.

    « Cette visite entre dans le cadre de la construction de centres de formation technique. Comme vous savez, nous avons un projet de construction et d’équipement de 38 centres de formation professionnelle et technique dans les différents départements du Sénégal », a-t-il expliqué.

    Selon le ministre de la Formation professionnelle, le centre de Diourbel va coûter 4 milliards 100 millions de francs CFA. Il va articuler ses formations à des filières diverses telles que l’agriculture, l’élevage, le textile, l’industrie, les énergies et les TIC.

    « Nous travaillons sur l’extension des filières répondant aux besoins spécifiques de la région de Diourbel, comme la filière de l’industrie du cuir. Ce projet ambitieux entre dans le cadre de l’atteinte des objectifs qui nous sont assignés par le référentiel des politiques publiques et qui veut que notre ministère forme 700 mille jeunes techniciens en 2029 et 5 millions en 2050 », a expliqué Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    MS/ASG/BK