Catégorie : Formation

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mardi 3 décembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mardi 3 décembre 2024

    Dakar, 3 déc (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 03 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à l’ensemble des députés de la 15ème législature installée le lundi 02 décembre 2024. Il a félicité particulièrement le nouveau Président de l’Assemblée nationale, Monsieur Malick NDIAYE, Ministre sortant des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et les autres membres du Bureau de l’institution parlementaire. Il a demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement de travailler en étroite relation avec l’Assemblée nationale pour renforcer le rayonnement de la démocratie sénégalaise, mais également le dialogue entre les institutions, indispensable à la mise en œuvre optimale des politiques publiques.

    A la suite du réaménagement du Gouvernement, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO, qui continue sa mission de Chef du Gouvernement, Monsieur Abass FALL, nouveau Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions et Monsieur Yankhoba DIEME, nouveau Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, et tous les Ministres et Secrétaires d’Etat confirmés à leurs postes.

    L’Etat engage une phase cruciale de la gouvernance du Sénégal. Cette période de redressement et de reconstruction nationale, nécessite écoute, proximité, pragmatisme, efficacité, efficience, transparence et exemplarité dans la conduite de l’action publique, à la lumière des objectifs temporels de l’agenda national de Transformation à l’horizon 2050. Le Président de la République a, dès lors, exhorté le Gouvernement à se concentrer sur l’essentiel, à rester un Gouvernement de solutions, de consensus et de résultats dans la prise en charge des besoins et aspirations des populations, notamment des jeunes, cibles prioritaires des programmes et projets publics.

    Le Chef de l’Etat est revenu sur les cérémonies marquant la commémoration du 80ème anniversaire du « Massacre de Thiaroye », qui ont connu un succès national et international exceptionnel. Il a adressé ses remerciements aux Chefs d’Etat et aux délégations étrangères ayant participé aux manifestations. Il a félicité le Premier Ministre et son Gouvernement, le Comité de commémoration dirigé par le Professeur Mamadou DIOUF et les membres dudit Comité, les Forces armées et toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont réalisé un travail remarquable. Ce qui a contribué à la réussite de l’organisation de cette première commémoration. Cet évènement douloureux nous rappelle une exigence de restauration de la vérité historique sur les faits désormais consacrés par le terme consensuel : « Massacre de Thiaroye ». Pour vivifier la mémoire de ces vaillants tirailleurs africains, il a rappelé au Gouvernement, sa décision d’instituer dans le calendrier républicain, la date du 1er décembre de chaque année, journée de commémoration du « Massacre des Tirailleurs de Thiaroye 44 ».

    Dans le même esprit, il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Forces armées de proposer un cadre réglementaire relatif au Musée-Mémoire-Cimetière de Thiaroye. Il a également invité le Gouvernement à renforcer le rôle du Comité de commémoration dans ses missions de recherche et de vulgarisation scolaire et universitaire de la mémoire collective sur cette séquence majeure de l’histoire du continent.

    Revenant sur le bilan et les perspectives de la journée nationale des « Daara », le Président de la République a félicité le Ministre de l’Education nationale, les Chefs religieux et la communauté des « daara » dans toutes ses composantes pour la parfaite organisation et le succès de la troisième édition de la journée nationale des « Daara ». Il a demandé au Ministre de l’Education nationale et à toutes les parties prenantes de préparer la tenue prochaine des Assises nationales sur les « daara » afin de mettre en œuvre à partir de 2025 une nouvelle feuille de route consensuelle pour asseoir le développement, sur tous les plans, des « daara » au Sénégal.

    Abordant la question de l’application intégrale du Code pastoral et de la relance de l’élevage, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage de relancer l’organisation de la Journée nationale de l’Elevage. Cette manifestation nationale de référence, doit demeurer un moment de concertation et de dialogue privilégié entre l’Etat et les acteurs de l’Elevage, mais également une instance inclusive d’évaluation et d’accélération de la transformation du sous-secteur. Il a invité le Ministre en charge de l’Elevage, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, de relancer le financement du sous-secteur de l’Elevage avec un renforcement significatif des ressources et des mécanismes opératoires du Fonds de Stabulation (FONSTAB).

    Enfin, le Président de la République a évoqué la visite de travail qu’effectue au Sénégal le Président de la République gabonaise, le Général de Brigade Brice Oligui NGUEMA, accompagné d’une forte délégation ministérielle. Plusieurs axes pour le renforcement de la coopération et des partenariats entre nos deux pays ont été particulièrement retenus (éducation, formation, sécurité et défense, développement du secteur privé etc). Il a demandé au Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères d’assurer la coordination de ces dossiers prioritaires avec les Ministres concernés.

    A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a remercié Monsieur le Président de la République pour sa confiance renouvelée à son endroit et aux membres du Gouvernement. Ce qui constitue un témoignage éloquent de la qualité du travail réalisé, sous ses orientations, durant ces huit premiers mois de son magistère. Il a souhaité plein succès au nouveau Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.

    Après avoir relevé l’impérieuse nécessité pour le Gouvernement d’être en permanence guidé par la culture de la gestion axée sur les résultats, le Premier Ministre a appelé les Ministres et Secrétaires d’Etat à prendre en charge les défis immenses attachés à la mise en œuvre de l’Agenda 2050 de transformation systémique du Sénégal. Dans ce cadre, le Premier Ministre a demandé au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de coordonner les travaux de finalisation de sa Déclaration de Politique générale qu’il compte effectuer dans les plus brefs délais devant la nouvelle Assemblée nationale. Par ailleurs, le Premier Ministre a exhorté les Ministres à engager l’année budgétaire 2025, en accordant une priorité aux dossiers les plus urgents. À cet effet, chaque ministère est instruit d’élaborer un plan d’actions pour le premier semestre 2025. Dans ce sillage, le Premier Ministre a rappelé aux membres du Gouvernement l’importance à accorder à une parfaite planification des grandes échéances du programme de travail de leurs départements ministériels respectifs. Il a également demandé à faire l’évaluation des ressources humaines disponibles comparativement aux cibles de performances de leurs ministères.

    Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil du plan de travail, d’ici au mois d’avril 2025, du Comité de commémoration du Massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye le 1er décembre 1944. Ce qui coïncidera avec la présentation à Monsieur le Président de la République d’un livre blanc. Dans ce processus, le Premier Ministre a souligné l’importance capitale que constitue la réalisation de travaux de vérification, par des outils technologiques appropriés, des lieux d’inhumation déclarés ou présumés sur la base des recherches et des témoignages recueillis.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • Le Projet de Loi de Finances rectificative 2024 ;
    • Le Projet de Loi de Finances initiale 2025.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Abass Fall entre au gouvernement, Yankhoba Diémé remplace Malick Ndiaye

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Abass Fall entre au gouvernement, Yankhoba Diémé remplace Malick Ndiaye

    Dakar, 3 déc (APS) – Le président de la République a procédé à un réaménagement du gouvernement en nommant l’ancien député Abass Fall ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, en remplacement de Yankhoba Diémé, qui va s’occuper désormais des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens.

    M. Diémé remplace Malick Ndiaye, le nouveau président de l’Assemblée nationale.

    Voici la liste des membres du nouveau gouvernement :

    • monsieur Ousmane Sonko, Premier ministre ;
    • monsieur Ahmadou Al Aminou Lo, ministre, secrétaire général du gouvernement ;
    • madame Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ;
    • Général Birame Diop, ministre des Forces armées ;
    • monsieur Ousmane Diagne, ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;
    • Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;
    • monsieur Birame Souleye Diop, ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;
    • monsieur Abdourahmane Sarr, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération ;
    • monsieur Cheikh Diba, ministre des Finances et du Budget ;
    • monsieur Yankhoba Diémé, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens ;
    • monsieur Daouda Ngom, ministre de l’Environnement et de la Transition écologique ;
    • monsieur Amadou Moustapha Njekk Sarré, ministre de la Formation professionnelle (porte-parole du gouvernement) ;
    • monsieur Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l‘Hydraulique et de l’Assainissement ;
    • monsieur Alioune Sall, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;
    • monsieur Elhadj Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;
    • monsieur Serigne Guèye Diop, ministre de l’Industrie et du Commerce ;
    • madame Fatou Diouf, ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;
    • madame Maïmouna Dièye, ministre de la Famille et des Solidarités ;
    • monsieur Abass Fall, ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions ;
    • monsieur Balla Moussa Fofana, ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires ;
    • monsieur Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale ;
    • monsieur Ibrahima Sy, ministre de la Santé et de l’Action sociale ;
    • monsieur Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;
    • madame Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;
    • monsieur Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage ;
    • monsieur Alioune Dione, ministre de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire ;
    • monsieur Mountaga Diao, ministre du Tourisme et de l’Artisanat ;
    • monsieur Amadou Chérif Diouf, secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur ;
    • monsieur Ibrahima Thiam, secrétaire d’État au Développement des PME/PMI ;
    • monsieur Momath Talla Ndao, secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement ;
    • monsieur Alpha Ba, secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan ;
    • monsieur Bacary Sarr, secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Fin à Ouagadougou d’une session de formation régionale sur le genre

    SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Fin à Ouagadougou d’une session de formation régionale sur le genre

    +++De l’Envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall+++

    Ouagadougou, 1er dec (APS) – La session de formation régionale sur le genre s’est terminée, à Ouagadagou, au Burkina Faso, sur une note de satisfaction de la coordonnatrice Gnoumou Thiombiano, soulignant que les participants ont été outillés pour pouvoir apporter les changements en termes d’inégalité et d’iniquité entre les hommes et les femmes.

    ‘’Nous sortons de cette formation satisfaits, car il s’agissait de bien faire comprendre le genre et ainsi permettre aux participants de travailler à justement réduire les inégalités entre les hommes et les femmes dans tous les domaines de la vie. Ils ont été outillés pour pouvoir apporter les changements en termes d’inégalité et d’iniquité entre les hommes et les femmes’’, a-t-elle dit, vendredi, en marge de la cérémonie de clôture.

    Cette formation, qui s’est déroulée sur deux semaines à l’Institut supérieur des sciences de la populations (ISSP) de l’université Joseph Ki-Zerbo, visait à offrir aux participants une meilleure connaissance du genre, des normes sociales liées à cette problématique.

    Elle a accueilli des participants provenant du Burundi, de la République démocratique du Congo (RDC), du Burkina Faso et une forte délégation de représentants de diverses structures du Sénégal.

    Quatre thématiques ont été développées lors de la formation : genre et développement, genre et santé de la reproduction, genre et violence à l’égard des femmes, genre et éducation, en plus des travaux de groupes et des expériences partagées sur la problématique.

    Selon la coordinatrice de la session de formation régionale, ‘’le Burkina Faso est en avance s’agissant de textes juridiques en la matière, mais il a été constaté un manque d’expertise et de connaissances sur le concept genre. Il y avait des compréhensions très erronées qui expliquent des réticences sur la mise en œuvre de ces textes’’.

    Ce constat a motivé l’organisation de formation, a-t-elle souligné, ajoutant qu’il faut des ressources conséquentes et un renforcement suffisant des acteurs et actrices de terrain pour atteindre les objectifs fixés.

    SBS/ABB/OID

  • SENEGAL-FORMATION / Ziguinchor : une centaine de jeunes formée en mécanique automobile et mécanique de moteur hors-bord

    SENEGAL-FORMATION / Ziguinchor : une centaine de jeunes formée en mécanique automobile et mécanique de moteur hors-bord

    Ziguinchor, 30 nov (APS) – Une centaine de jeunes de la région de Ziguinchor ont bénéficié d’une formation en mécanique automobile et mécanique de moteur hors-bord, grâce au programme « Réussir au Sénégal » de la coopération allemande (GIZ), a appris l’APS, samedi.

    Cette session de formation entre dans le cadre du « Projet d’appui à l’insertion professionnelle des apprenants et des apprentis » mis en œuvre par le Centre régional de formation professionnelle (CRFP) et son partenaire allemand.

    « Nous sommes ici dans le cadre de la cérémonie de clôture d’un contrat de subvention locale qu’on a initié avec le CRFP de Ziguinchor. +Réussir au Sénégal+ est un programme qui vient offrir des perspectives de réussite aux jeunes dans leur localité », a dit le chef d’antenne dudit programme, Djadji Ndiaye.

    La rencontre a enregistré la présence, entre autres, des élus territoriaux, du représentant de la Chambre de commerce de Ziguinchor, Babacar Bodian, et de l’inspecteur régional de la jeunesse de Ziguinchor, Babacar Sall.

    « Nous avons initié cette convention pour appuyer la formation des jeunes dans beaucoup de filières, plus spécifiquement la mécanique automobile et la mécanique de moteur hors-bord », a ajouté M. Ndiaye, faisant observer que parmi ces 100 apprenants et apprentis enrôlés dans la région, quarante ont déjà terminé leur formation de six à sept mois.

    Selon lui, « ces jeunes ont été formés théoriquement, mais ont aussi bénéficié de matériels, à savoir des valises diagnostics pour leur permettre d’être opérationnels ».

    « Nous avons donné à ces jeunes les outils nécessaires pour pouvoir bien pratiquer leur activité après une formation de six à sept mois conduit par le CRFP de Ziguinchor, durant lesquels ils ont acquis beaucoup de compétences », a ajouté Djadji Ndiaye.

    Présent à la cérémonie de clôture de la formation, le directeur du centre régional de formation professionnelle (CERP) de Ziguinchor, Pierre Ehemba, a salué le partenariat avec la GIZ.

    « La GIZ nous a permis d’avoir des valises diagnostics, que nous ne pouvions pas acheter avec les fonds de l’État. Elle est venue nous prêter main forte », s’est-il réjoui, ajoutant que « l’approche duale a permis aux apprenants de passer du temps dans les ateliers et au centre pour la théorie et la pratique ».

    Rappelant que le projet est là pour sédentariser les jeunes, il a indiqué que « réussir ici, au Sénégal, est possible. Tout travail peut nourrir et enrichir l’homme. Cette formation est un levier de lutte contre l’émigration irrégulière ».

    « Ce projet s’inscrit dans une dynamique d’accompagnement des jeunes de Ziguinchor. Il est lancé pour contribuer à la réduction du taux de chômage dans la région qui pourtant offre de réelles opportunités de développement jusque-là méconnus des jeunes », a réagi l’inspecteur régional de la jeunesse de Ziguinchor, Babacar Sall, venu représenter le gouverneur de Ziguinchor.

    Il a expliqué que le but de ce projet est de mettre à la disposition des bénéficiaires des possibilités de renforcement de leur capacité technique et de facilitation à l’insertion professionnelle grâce à une approche de formation duale école/entreprise.

    Quelque quarante jeunes de la région de Ziguinchor ont reçu, lors de la cérémonie de clôture du « contrat de subvention locale », des attestations de fin de formation.

     

     

    Le directeur du centre régional de formation professionnelle (CERP) de Ziguinchor, Pierre Ehemba.
    l’inspecteur régional de la jeunesse de Ziguinchor, Babacar Sall

    MNF/OIDABB

  • SENEGAL-ETATSUNIS-ECONOMIE / Kaffrine : Cent jeunes entrepreneurs formés en leadership et structuration de projets

    SENEGAL-ETATSUNIS-ECONOMIE / Kaffrine : Cent jeunes entrepreneurs formés en leadership et structuration de projets

    Kaffrine, 28 nov (APS) – Cent jeunes entrepreneurs ont bénéficié, jeudi, à Kaffrine (centre), d’une formation en leadership et en structuration de projets, a constaté l’APS.

    Cette session de formation, à l’initiative de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID), en partenariat avec ‘’Feed The Future Doolel Ndaw Gni’’ et ‘’Feed The Future Doolel Mbay’’, est une opportunité  pour explorer les obstacles sociaux et culturels qui freinent le développement des jeunes, a expliqué Cheikh Tourad Traoré, manager en communication à l’USAID.

    ‘’Nous avons également mis en lumière l’importance du développement positif des jeunes dans leurs communautés, à travers ces 100 jeunes formés sur le leadership et la structuration de projets’’, a souligné M. Traoré, spécialiste en entrepreneuriat et investissement, s’exprimant dans le cadre de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat.

    Pour Arona Sow, manager en renforcement de capacités à l’USAID Entrepreneuriat & Investissement, ces jeunes bénéficiaires de cette formation sont guidés pour qu’ils apprennent à partir des problèmes de leur environnement, à identifier les clients concernés et à proposer des solutions innovantes qui créent de la valeur, tout en se différenciant de la concurrence.

    CTS/ADE/AKS

  • SENEGAL-JEUNESSE-ENTREPRENARIAT / Thiès: près de 300 jeunes formés en entreprenariat par le PDCEJ

    SENEGAL-JEUNESSE-ENTREPRENARIAT / Thiès: près de 300 jeunes formés en entreprenariat par le PDCEJ

    Thiès, 27 nov (APS) – Près de 300 jeunes formés en entreprenariat dans la région de Thiès dans le cadre du Projet d’appui au développement des compétences en entrepreneuriat des jeunes (PDCEJ), ont reçu mercredi leur parchemin.

    Le PDCEJ est mis en œuvre dans cinq régions du pays: Thiès, Saint-Louis, Kaolack, Ziguinchor et Dakar, en vue de contribuer à la croissance et à l’emploi, a expliqué son coordonnateur Sékou Badji.

    Ce projet intervient dans l’industrie et l’agriculture, et plus particulièrement, dans quatre secteurs d’activité que sont les métiers du pétrole et gaz; l’énergie solaire, l’agrobusiness; les cuirs et peaux.

    Le PDCEJ a signé six conventions de partenariat, dont deux avec l’Institut de technologie alimentaire (ITA) qui devait accompagner 1.000 jeunes, et l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, pour l’encadrement de 500 entrepreneurs.

    « Nous sommes à Thiès, dans le cadre d’une série de cérémonies de graduation, (avec) la cohorte 4 de l’Institut de technologie alimentaire et la cohorte 2 de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis », a dit le coordonnateur du PDCEJ.

    « Ce programme a permis à beaucoup de jeunes et de femmes de démarrer des activités génératrices de revenus, mais aussi de mettre en place des PME qui ont généré beaucoup d’emplois dans les cinq régions », a-t-il noté.

    Ces résultats cadrent avec la  »Vision 2050 », nouveau référentiel des politiques publiques qui « fait de l’emploi et de l’industrialisation des priorités », a relevé Sékou Badji.

    Au total, 75 jeunes ont été formés par l’ITA et 206 par l’UGB. Soit 281 bénéficiaires, dont certains ont exposé des échantillons de leurs produits, en marge de la cérémonie de graduation, dans un hôtel de Thiès.

    Initialement prévu sur cinq ans, le projet en est à son avant-dernière année, après avoir obtenu une prolongation de deux ans.

    En guise de suivi de ses bénéficiaires, le projet met à leur disposition une ligne de crédit d’un milliard de FCFA, logée à la Banque agricole. Il a signé une convention avec l’ADPME pour qu’elle encadre les PME qui ont été accompagnés par ce programme.

    Le PDCEJ est une initiative du gouvernement du Sénégal, avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), pour un financement de 12,182 milliards de FCFA.

    ADI/ASB

  • SENEGAL-ARMEES-FORMATION / Kaolack : fin de formation initiale pour 182 élèves sous-officiers

    SENEGAL-ARMEES-FORMATION / Kaolack : fin de formation initiale pour 182 élèves sous-officiers

    Kaolack 27 nov (APS) – Quelque cent quatre-vingt-deux stagiaires dont vingt-trois filles issus de la 44e promotion de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active se sont vus présenter, mercredi, à Kawil près de Kaolack (centre), le drapeau national, une étape marquant la fin de leur formation initiale du combattant, a appris l’APS du colonel El Hadji Oumar Faye, commandant de ladite école.

    Cette activité qui marque la fin de la formation initiale du combattant est « une phase importante dans la formation des élèves sous-officiers », a dit le colonel El Hadji Oumar Faye, commandant de ladite école au terme de la cérémonie de présentation du drapeau national, parlant d’un  »grand jour » qui marque leur  »intégration pleine et entière » dans la grande famille de l’ENSOA

    Cette promotion composée de 182 stagiaires dont 23 filles est arrivée à l’école le 5 septembre 2024. Elle compte 161 Sénégalais, 21 stagiaires issus des Républiques sœurs de Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Gambie, Guinée-Bissau, Mali, Guinée, Niger, Togo et Tchad, a détaillé l’officier des armées.

    « Je voudrais saisir cette opportunité pour remercier, au nom des armées, les pays amis qui continuent de nous marquer leur confiance par la présence régulière de leurs compatriotes. Ces liens singuliers témoignent de la vitalité de nos relations qui trouvent leur fondement dans l’histoire de nos peuples et dans l’amitié et la fraternité d’arme unissant nos armées »,  a fait valoir le colonel Faye.

    Il a rappelé que cette formation vise essentiellement à « forger le caractère des élèves et développer en eux l’esprit de dépassement, d’humilité et de sacrifice, des vertus qui sont fondamentales dans l’exercice de la longue carrière militaire qui les attend désormais ».

    « Souvenez-vous toujours qu’en choisissant le métier des armes, vous avez souscrit librement à un engagement moral vis-à-vis de votre pays. Vous décidez de servir la nation toute entière jusqu’au sacrifice suprême. Je vous recommande donc de placer toujours votre pays, dans toute sa diversité au premier rang de vos préoccupations »,  a-t-il dit, en s’adressant aux récipiendaires.

    « Désormais, votre éthique de soldats exige de vous discipline, professionnalisme, respect du devoir de réserve, esprit de camaraderie, confiance en votre hiérarchie et surtout loyauté en votre nation », a insisté le Colonel El Hadji Oumar Faye, se félicitant du « soutien constant » des autorités pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des élèves sous-officiers et des personnels de l’ENSOA.

    Plusieurs personnalités civiles, militaires et paramilitaires, des figures religieuses et coutumières ont pris part à cette cérémonie présidée par colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire numéro 3, couvrant les régions administratives de Fatick, Kaffrine et Kaolack.

    ADE/SMD/ASB

  • SENEGAL-SANTE-FORMATION / Nganda : une quinzaine d’agents de santé communautaire formés sur la lutte contre certaines pathologies

    SENEGAL-SANTE-FORMATION / Nganda : une quinzaine d’agents de santé communautaire formés sur la lutte contre certaines pathologies

    Nganda (Kaffrine), 27 nov (APS) – Une quinzaine d’agents de santé communautaire de la commune de Nganda, dans la région de Kaffrine (centre), ont bénéficié d’une formation sur la lutte contre certaines maladies dont le paludisme, le diabète, l’hypertension.

    Cette formation initiée grâce à l’appui de la Fondation pour un Sénégal plus sain (FOHSEN) est axée sur la lutte contre le paludisme, le diabète, l’hypertension, la malnutrition, la santé de la mère et de l’enfant, la santé communautaire, la prise en charge de la diarrhée, des infections et des programmes élargis de vaccination (PEV), a expliqué Khady Sakou Faye.

    Chargée de programme à la FOHSEBS, une organisation qui intervient dans le domaine de la santé communautaire, actuellement établie dans la région de Kaffrine, elle s’entretenait avec des journalistes, au démarrage de cette formation, en présence du médecin-chef du district sanitaire de Kaffrine, Dr Christophe Koidi Kanfom, du maire de la commune de Nganda, Baye Niass Cissé et l’infirmière chef de poste (ICP), Ndèye Aida Niang.

    Cette formation entre dans le cadre du programme proactif de soins communautaires qui se résume sur trois piliers : information, sensibilisation et orientation de la communauté, avec le recrutement d’agents de santé communautaire (ASC) qui vont effectuer des visites à domicile, mener des causeries et autres mobilisations sociales, a expliqué Mme Faye.

    Le médecin-chef du district sanitaire de Kaffrine a remercié  »vivement » la Fondation FOHSEBS qui, selon lui,  »promeut la participation citoyenne et l’engagement communautaire’’, a souligné Dr Kanfom.

    D’après Dr Kanfom, avec cette formation, les agents de santé communautaire vont pouvoir enrôler environ vingt mille habitants (20 000) personnes réparties dans les treize villages de la commune de Nganda.

    Saluant l’approche de FOHSEBSqui vient les aider dans leurs missions, le maire de la commune de Nganda a reconnu que la santé est une compétence transférée aux collectivités territoriales.

    CTS/ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-FORMATION-GENRE / Birkilane : plus de 100 femmes formées aux techniques de transformation de céréales et de saponification

    SENEGAL-FORMATION-GENRE / Birkilane : plus de 100 femmes formées aux techniques de transformation de céréales et de saponification

    Birkelane, 22 nov (APS) – Plus de 100 femmes du groupement d’intérêt économique (GIE) de Keur Ismaïla, un village de la commune de Diamal (Kaffrine, centre), ont été formées aux techniques de la transformation des céréales, de saponification et de production d’eau de Javel, a constaté l’APS.

    Cette formation s’est tenue jeudi, à l’initiative de Caritas Kaolack, une structure d’appui au développement humain intégral intervenant dans l’étendue du diocèse de Kaolack, qui couvre également la région de Kaffrine. Elle a été axée autour de l’accompagnement social et de l’animation socio-pastorale, de l’agriculture durable, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

    Elle entre dans le cadre du Projet d’autonomisation des femmes et du financement vert (PAFIV). Ce projet est financé par  l’Agence belge de développement (ENABEL), dans le cadre d’un consortium avec Eclosio, une plateforme d’ONG européennes qui interviennent au Sénégal.

    Caritas Kaolack intervient également dans les domaines de l’eau, de l’hygiène, de l’assainissement, du genre et de l’autopromotion des femmes, du climat, de la transition écologique, de la formation agricole et de l’insertion des jeunes.

    ‘’Nous avons initié cette formation pour aider ces braves femmes à maîtriser la transformation des céréales, la production de savon et d’eau de Javel, tout en les sensibilisant à continuer dans cette lancée pour assurer leur autonomisation’’, a expliqué Sidath Sow, animateur de projets à Caritas Kaolack.

    Il s’exprimait au terme de cette formation couplée avec une mobilisation sociale qui a réuni plusieurs femmes, en présence du chef de village de Keur Ismaïla, Bassirou Kâ, et d’un autre notable de la localité, par ailleurs acteur de développement communautaire, Babacar Kâ.

    L’animateur de projets à Caritas Kaolack a ajouté que cette formation entre aussi dans le cadre de la journée mondiale de l’entrepreneuriat.

    La présidente du GIE ‘’Bokk Diom’’, Awa Mbaye, a remercié Caritas pour l’accompagnement et l’encadrement dans les champs, ainsi que dans la dotation de  fourneaux modernes et la formation.

    CTS/ADE/SKS/ASG

  • SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Niaguis : une trentaine de jeunes formés à l’entrepreneuriat agricole et l’éducation financière 

    SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Niaguis : une trentaine de jeunes formés à l’entrepreneuriat agricole et l’éducation financière 

    Niaguis, 21 nov (APS) – Trente – quatre jeunes des communes de Niaguis et Boutoupa-Camaracounda ont reçu, jeudi, leur attestation de formation sur l’aviculture, l’éducation financière, la gestion simplifiée de la comptabilité et de la finance, le leadership, l’entrepreneuriat agricole, le développement personnel et la nutrition, a constaté l’APS.

    Cette session de formation de plus d’un mois s’est tenue à l’initiative du Projet d’appui à l’insertion des jeunes ruraux agri-preneurs (Agri-jeunes  »tekki ndawñi »), à travers l’Association des agriculteurs de la Casamance (AJAC locale). La formation a été dispensée par le Centre national de formation des techniciens en agriculture et en génie rural.

    « Cette formation va permettre aux bénéficiaires de mener des activités économiques créatrices de revenus et d’emplois », s’est félicité le secrétaire général de l’antenne locale de l’AJAC, Ismaïla Sané, en marge de la cérémonie de remise des attestations organisée au centre de formation sur l’agroécologie en milieu rural ”Karonghère Wati Nianing » de Niaguis.

    Il a rappelé que 101 jeunes des communes de Niaguis, Boutoupa-Camaracounda et Nyassia ont reçu du matériel agricole d’une valeur de 91 millions 289 mille 533 francs CFA, offert par le Projet d’appui à l’insertion des jeunes ruraux agri-preneurs (Agri-jeunes « tekki ndawñi »). Ce matériel est notamment constitué d’abreuvoirs et de mangeoires.

    « Au sortir de cette formation, ces jeunes vont tout de suite démarrer leurs activités d’élevage de poulets de chair », a dit M. Mané.

    Le président de l’antenne locale de l’AJAC, Aliou Djiba, estime que  »ces jeunes doivent pouvoir créer leur propre entreprise ».

    Il a rappelé que l’entrepreneuriat représente un maillon pour le développement d’une localité.

    « Cette formation est organisée pour orienter les jeunes vers l’entrepreneuriat. C’est l’entrepreneuriat qui développe beaucoup plus nos terroirs », a réagi le directeur des études du Centre national de formation des techniciens en agriculture et en génie rural, Salim Fall.

    M. Fall a invité les jeunes à persévérer dans le domaine d’entrepreneuriat pour, dit-il, espérer réussir leur vie.

    MNF/ADL/ASG