Catégorie : International

  • MAROC-BURKINA FASO-DIPLOMATIE / Mohammed VI obtient la libération de quatre ressortissants français retenus à Ouagadougou (communiqué)

    MAROC-BURKINA FASO-DIPLOMATIE / Mohammed VI obtient la libération de quatre ressortissants français retenus à Ouagadougou (communiqué)

    Dakar, 19 déc (APS) – Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a annoncé, jeudi, que le roi Mohammed VI a obtenu la libération de quatre ressortissants français, retenus à Ouagadougou depuis le mois de décembre 2023, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Suite à la médiation de Sa Majesté le Roi, Son Excellence Monsieur Ibrahim Traoré, Président de la République du Burkina Faso, a répondu favorablement à Sa demande de libération de quatre ressortissants français, retenus à Ouagadougou depuis le mois de décembre 2023’’, a indiqué le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Selon la même source, leur élargissement a été rendu possible grâce à l’excellence des relations entre Ouagadougou et Rabat.  

    ‘’Cet acte humanitaire a été rendu possible grâce à l’excellence des relations qui lient Sa Majesté le Roi, au Président Traoré et aux bonnes relations unissant de longue date le Royaume du Maroc et la République du Burkina Faso’’, précise le ministère des Affaires étrangères du royaume chérifien dans son communiqué.

    La libération des quatre Français vient également rappeler l’‘’influence internationale du Maroc sous le leadership’’ de son souverain, l’excellence des relations du royaume avec la France et le peuple français, indiquent des observateurs.

    Ils soulignent que cette libération témoigne, encore une fois, de la force de persuasion et de l’influence internationale du Maroc sous le leadership du roi Mohammed VI.

    De par cette médiation éminemment humanitaire, estiment-ils, le Maroc joue dans la cour des grands grâce à la crédibilité dont jouit le Souverain chérifien dans le concert des nations, et particulièrement auprès du Burkina et de la France.

    ABB/ASB/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-COMMERCE / Seuls huit des 54 États signataires ont mis en œuvre l’accord sur la ZLECAF (Enda CACID)

    SENEGAL-AFRIQUE-COMMERCE / Seuls huit des 54 États signataires ont mis en œuvre l’accord sur la ZLECAF (Enda CACID)

    Saly, 19 déc (APS) – Parmi les 54 Etats signataires de l’accord sur la zone de libre-échange continental, seuls huit l’ont mis en œuvre, a révélé, mercredi, à Saly (ouest), Souleymane Barro, directeur exécutif du Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (Enda CACID).

    ‘’Depuis la mise en œuvre de la ZLECAF, qui a été adoptée à Kigali au Rwanda, en 2018, et est entrée en vigueur en 2021, on se rend compte que sa mise en œuvre est en état de balbutiement. Donc, il faut dire qu’il n’y a que huit Etats qui l’ont mis en œuvre’’, a-t-il souligné.

    Il prenait part à un atelier régional multipartite sur le thème : ‘’Renforcer les alliances entre les parties prenantes pour une mise en œuvre efficace de la ZLECAF’’.

    ‘’En Afrique de l’Ouest, il n’y a que le Ghana qui l’a mis en œuvre, mais à côté de ce pays, il y a la Tunisie, le Kenya le Rwanda, entre autres’’, a poursuivi M. Barro.

    Le directeur exécutif de Enda CACID, un centre de ressources et d’expertise affilié au réseau Enda Tiers-Monde, estime que ‘’ce retard est dû à la nomenclature de l’accord mais également aux défis liés à l’accompagnement du secteur privé’’.

    ‘’ L’objectif que nous cherchons est de faire un suivi, mais également un point sur l’état d’avancement des mises en œuvre de la Zone de libre échange continentale, en essayant de voir les avancées de la mise œuvre de cet instrument politique et commercial’’, a-t-il précisé.

    ‘’Ces contraintes existent depuis longtemps, mais il faut continuer la sensibilisation auprès des populations pour qu’elles adhérent à cette initiative extrêmement importante pour l’évolution du commerce en Afrique’’, a de son côté préconisé Djé Kouamé, le représentant du ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur.

    Le sommet de l’Union africaine, tenu août dernier, a mis en place un comité de réflexion, qui évaluera chaque année les obstacles à la mise en œuvre de la ZLECAF, pour les soumettre aux chefs d’Etat, afin que des « solutions idoines’’ soient trouvées, a-t-il ajouté.

    Pour l’heure, le commerce intra-africain ne représente que 15% des échanges totaux du continent.

     

    DOB/ADI/AB/ABB

  • SENEGAL-GAMBIE-COOPERATION / Ousmane Sonko va effectuer une visite d’amitié et de travail en Gambie, jeudi et vendredi

    SENEGAL-GAMBIE-COOPERATION / Ousmane Sonko va effectuer une visite d’amitié et de travail en Gambie, jeudi et vendredi

    Dakar, 18 déc (APS) – Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, va effectuer une visite de travail et d’amitié en Gambie, jeudi 19 et vendredi 20 décembre, annonce le dernier communiqué du Conseil des ministres du Sénégal.

    Au cours de cette visite, M. Sonko et le vice-président de la Gambie, Muhammad Jallow, vont coprésider une réunion de la commission consultative conjointe chargée du suivi de la coopération entre les deux pays.

    La commission consultative conjointe sénégalo-gambienne, chargée du suivi de la coopération des deux États, ne s’est pas tenue depuis 2011, selon le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 18 décembre.

    ‘’La rencontre sera consacrée à la revue de l’état de mise en œuvre des décisions issues du conseil présidentiel du 1er août 2023 et à l’examen de divers dossiers’’, précise le ministre de la Formation professionnelle et technique, porte-parole du gouvernement sénégalais, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    ‘’Le Premier ministre coprésidera également, avec le vice-président de la Gambie, la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien’’, ajoute M. Sarré dans le communiqué du Conseil des ministres.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 18 décembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 18 décembre 2024

    Dakar, 18 déc (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 18 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la cérémonie d’inauguration, le jeudi 12 décembre 2024 à Thiès, du monument dédié au héros national Lat Dior Ngoné Latyr DIOP, à l’occasion du centenaire de sa disparition. Il a adressé ses remerciements aux populations de la ville de Thiès, notamment aux élèves, pour leur mobilisation exceptionnelle et leur accueil chaleureux. Il a aussi associé dans ses remerciements les autorités territoriales, le Maire de la ville, les élus, les notabilités religieuses et coutumières de Thiès qui ont fortement contribué au succès de la manifestation.

    La présence du Chef de l’Etat à Thiès symbolise son attachement particulier à la valorisation de notre patrimoine historique et culturel si nécessaire à la préservation d’un récit national assumé qui prend en compte nos valeurs traditionnelles séculaires, basées sur une culture de la mémoire et la célébration de nos héros nationaux dans tous les domaines. Dès lors, il a demandé au Premier Ministre, au Ministre des Collectivités territoriales, au Ministre de la Culture et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture, de travailler avec les Collectivités territoriales en vue de mettre en adéquation la dénomination de nos rues, avenues, boulevards et édifices publics avec les faits historiques et héros nationaux qui ont unanimement marqué la vie de notre pays.

    Le Président de la République a aussi souligné l’importance de vulgariser et d’enseigner l’histoire générale du Sénégal. Il a, à cet égard, demandé au Premier Ministre d’évaluer et de relancer le projet de réécriture scientifique de l’histoire générale du Sénégal, de réhabiliter et de promouvoir le patrimoine historique de nos communes et villes. Dans cet élan, il a indiqué au Ministre en charge de la Culture et au Secrétaire d’Etat chargé du patrimoine historique, la nécessité de travailler à la réhabilitation du patrimoine des îles, notamment Gorée et Carabane en étroite collaboration avec les autorités municipales et les populations. Il a, en outre, invité, le Premier Ministre à engager la réflexion sur la création d’un Conseil national de la Mémoire et de la Gestion du Patrimoine historique afin de faire de la préservation de notre histoire, un facteur majeur de développement économique, social et culturel du Sénégal.

    Abordant la question de la politique d’urbanisme, d’architecture, d’habitat et de promotion du logement, le Chef de l’Etat a indiqué que la matérialisation de la Vision Sénégal 2050, révèle l’urgence d’accélérer l’aménagement du territoire, le développement de nos terroirs ainsi que la modernisation de nos communes et villes à partir des Pôles. Il a demandé au Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires de veiller à l’actualisation et/ou à la généralisation des plans directeurs d’urbanisme dans toutes les communes et villes du Sénégal. Cet exercice impératif de planification, est fondamental pour maitriser le développement urbain et accélérer dans la cohérence et la rigueur des aménagements la mise en œuvre de la politique d’habitat et de promotion de logements sociaux en particulier. Dans ce sillage, il a instruit le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, de veiller à l’application stricte des règles d’architecture harmonisées dans chaque commune et ville du Sénégal. A cet égard, il a invité le Gouvernement à travailler avec l’Ordre des architectes pour proposer un nouveau cadre légal et réglementaire de mise en œuvre de la nouvelle politique d’architecture du Sénégal.

    Dans l’optique d’une dynamique de refondation de la politique d’urbanisme, de construction et du logement, le Président de la République a engagé le Gouvernement à poursuivre les efforts de promotion des constructions aux normes des habitations, bâtiments et édifices avec :

    – l’application rigoureuse des codes de l’urbanisme, de la construction, de l’assainissement et de l’environnement principalement ;

    – la maitrise des aménagements et occupations du littoral ;

    – la mise à contribution du Laboratoire national de référence des Bâtiments et Travaux publics qui assure l’homologation des matériaux et produits utilisés dans le secteur des BTP et garantit la qualité et la conformité des constructions ;

    – l’intégration d’une exigence d’aménagement paysager et d’espaces verts dans les quartiers  et les habitations ;

    – la formation professionnelle initiale et continue des acteurs du bâtiment dans des écoles et instituts spécialisés.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a indiqué l’urgence d’accélérer le déploiement national des programmes de promotion de logements sociaux. A cet effet, il a demandé au Premier Ministre de relancer les programmes de construction de logement sociaux dans les zones adaptées soutenus par des lotissements, des plans d’aménagement et des titres d’occupation officiellement validés après les audits fonciers et immobiliers en cours. Le Gouvernement devra aussi proposer des solutions soutenables pour accélérer la promotion d’un habitat décent à travers la conception de plans consensuels de restructuration et de rénovation urbaine et s’atteler à moderniser l’habitat en milieu rural. Il a invité le Premier Ministre et le Gouvernement à faire du logement décent une cause nationale à partir de l’année 2025. Le Ministre de l’Urbanisme et le Secrétaire d’Etat au Logement feront le point mensuel en Conseil des Ministres sur la mise en œuvre de la politique du logement.

    Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge l’Urbanisme de fixer, pour les trois (3) prochaines années, la lettre de mission et le cadre d’intervention de la Société d’Aménagement Foncier et de Restructuration urbaine (SAFRU), entité qui doit disposer de ressources foncières et financières adaptées à partir d’un modèle économique viable. Au demeurant, il convient d’évaluer le Fonds de Garantie pour l’accès Logement (FOCALOG) et l’application de la loi d’orientation n° 2016-31 du 08 novembre 2016 sur l’habitat social avec le dispositif du Fonds pour l’Habitat social (FHS).

    Le Gouvernement s’attèlera aussi à la relance des pôles urbains et des zones d’aménagement concerté pour faciliter l’accès à la propriété foncière et immobilière avec le concours des banques et établissements financiers (CDC en particulier…). Dans cette lancée, une importance primordiale sera accordée au développement prioritaire du pôle urbain de Diamniadio et du Lac Rose qui commencent à accueillir des infrastructures hôtelières de classe mondiale.

    Au regard de la montée en puissance du secteur du tourisme, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, au Ministre en charge des Collectivités territoriales et au Ministre en charge du Tourisme de veiller à la maitrise du développement urbain des zones touristiques du Sénégal.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’en vertu des dispositions de la Constitution, notamment en son article 84, Monsieur le Président de la République a saisi l’Assemblée nationale pour la tenue de sa Déclaration de Politique générale (DPG), le vendredi 27 décembre 2024, conformément aux dispositions de l’Article 55 de la Constitution.

    Abordant la préparation de l’agenda législatif de l’année 2025, le Premier Ministre a indiqué que les projets de textes y afférents doivent être en phase avec le nouveau Référentiel des politiques publiques Vision Sénégal 2050. Il a, en outre, souligné l’exigence pour chaque ministère d’élaborer et de transmettre au Secrétariat général du Gouvernement son agenda législatif au titre du premier semestre de l’année 2025, au plus tard à la mi-janvier 2025. À cet égard, il a demandé aux Ministres de veiller, après une stricte revue des projets de texte élaborés antérieurement à avril 2024, à bien identifier les textes à vocation stratégique et ceux à vocation opérationnelle, aux fins d’anticiper sur la complexité et les délais d’élaboration ainsi que sur l’ordre de priorité. En outre, il devra être tenu compte de l’orientation majeure de rationalisation des ressources publiques.

    Par ailleurs, le Premier Ministre a relevé l’attention particulière à accorder à la restructuration des entreprises publiques et parapubliques en grande difficulté pour garantir la continuité du service public. Il a ainsi demandé au Ministre Secrétaire général du Gouvernement de procéder à la reprise des travaux du Comité interministériel de Suivi et de Restructuration des entreprises publiques et parapubliques et instruit le Ministre des Finances et du Budget de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre effective du Fonds de Relance pour la restructuration des dites entreprises.

    Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’il co-présidera avec le Vice-Président de La Gambie, à l’occasion d’une visite de travail et d’amitié dans ce pays les 19 et 20 décembre 2024, la réunion de la Commission consultative conjointe chargée du suivi de la coopération entre les deux pays qui ne s’est pas tenue depuis 2011. La rencontre sera consacrée à la revue de l’état de mise en œuvre des décisions issues du Conseil présidentiel du 1er août 2023 et à l’examen de divers dossiers. Le Premier Ministre co-présidera également, avec le Vice-Président de La Gambie, la cérémonie d’ouverture de la 2ème édition du forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point mensuel sur les préparatifs de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024, les cultures de décrue et la campagne horticole ;
    • Le Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a fait une communication sur la synergie gouvernementale autour de la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de Financement ciblé (SNFC) au service de l’économie sociale et solidaire.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • Le Projet de décret portant organisation du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-LIBERIA-FOOTBALL / Éliminatoires CHAN : 21 joueurs convoqués pour le déplacement à Monrovia

    SENEGAL-LIBERIA-FOOTBALL / Éliminatoires CHAN : 21 joueurs convoqués pour le déplacement à Monrovia

    Dakar,19 déc (APS) – Le sélectionneur de l’équipe nationale locale du Sénégal, Souleymane Diallo, a publié, ce mercredi, une liste des 21 joueurs devant faire le déplacement de Monrovia, pour affronter le Liberia en match aller des barrages qualificatifs au prochain Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025, prévu du 1ᵉʳ au 28 février au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.

    L’équipe nationale locale du Sénégal, tenante du titre de la Coupe d’Afrique des nations réservée aux joueurs locaux, quitte Dakar ce jeudi pour Monrovia, où elle affrontera l’équipe libérienne.

    En regroupement depuis plusieurs semaines, la sélection sénégalaise n’a disputé aucun match amical avec une sélection étrangère.

    Les Lions locaux avaient été exemptés du tour précédent lors duquel les Leone Stars du Liberia avaient éliminé la Sierra Leone.

    Pour cette double confrontation avec les Lions locaux, le sélectionneur libérien a convoqué la plupart des cadres de son équipe.

    Le match retour est prévu le 28 décembre, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres de Dakar.

    Voici la liste des 21 joueurs convoqués :

    Gardiens (3) : Pape Abdoulaye Dieng (Linguère), Marc Philippe Diouf (Teungueth FC), Amar Fall (AS Pikine)

    Défenseurs (6) : Ousmane Konaté (AS Douanes), Serigne Fallou Diouf (Génération Foot), Baye Assane Cissé (Teungueth FC), Joseph Layousse Samb (Teungueth FC), Mamadou Touré (AJEL), Modou Sèye Ndiaye (AS Pikine)

    Milieux (5) : Makha Ben Ahmad Ba (Jaraaf), Issa Kane (Casa Sports), Cheikh Tidiane Thiam (Oslo FA), Seydou Ndiaye (Dakar Sacré-Cœur), Serigne Moctar Koite (Jaraaf)

    Attaquants (7) : Oumar Ba (US Gorée), Ibrahima Dieng (AS Pikine), Mamadou Junior Soumaré (Dakar Sacré-Cœur), Moustapha Fanné (Guediawaye FC), Seydina Mandione Mbaye (AJEL), Ababacar Sarr (Jaraaaf), Almamy Matthew Fall (Jaraaaf).

    BHC/ASG/BK

  • AFRIQUE-FOOTBALL-PREPARATIFS / CHAN : le président de la CAF en tournée dans les trois pays hôtes

    AFRIQUE-FOOTBALL-PREPARATIFS / CHAN : le président de la CAF en tournée dans les trois pays hôtes

    Dakar, 18 déc (APS) – La Confédération africaine de football (CAF) annonce que son président, Patrice Motsepe, va effectuer à partir de jeudi une tournée de deux jours en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda, les trois pays hôtes du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024.

    La visite du président de la CAF débute par Dar-es-Salaam (Tanzanie), jeudi matin. Motsepe se rendra ensuite à Nairobi, au Kenya, et à Kampala, en Ouganda, le vendredi, pour conclure sa tournée dans ces trois nations.

    Au cours de sa visite, il va rencontrer des autorités gouvernementales, des responsables du football et des comités d’organisation des trois pays, précise la CAF.

    Elle ajoute que le programme de la visite inclut des visites des stades et des sites d’entraînement en cours de rénovation, en prévision de la compétition de l’année prochaine.

    La visite du président de la CAF fait suite à la deuxième mission d’inspection des trois pays hôtes menée par une délégation de l’instance continentale du football en novembre dernier, lors de laquelle les différents stades retenus ont été inspectés, ainsi que des sites d’entraînement, hôtels, aéroports et autres infrastructures.

    BHC/BK/ASG

  • AFRIQUE-MONDE-NTIC / Diverses priorités identifiées pour un avenir numérique sécurisé en Afrique

    AFRIQUE-MONDE-NTIC / Diverses priorités identifiées pour un avenir numérique sécurisé en Afrique

    De l’envoyée spéciale de l’APS: Sokhna Bator Sall

    Riyad, 18 déc (APS) – Plusieurs priorités ont été identifiées durant la 19ème réunion annuelle du Forum sur la gouvernance numérique de l’Internet, dans l’optique de favoriser un avenir numérique sécurisé permettant à l’Afrique de promouvoir son développement durable.

    La 19ème réunion annuelle du Forum sur la gouvernance de l’internet (FGI), ouverte dimanche à Ryad, a permis de se pencher sur la manière dont l’Afrique peut développer des technologies numériques, dans la foulée de l’adoption, en septembre dernier, du Pacte numérique à New York.

    Durant la rencontre, plusieurs sessions ont été organisées par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNCEA) avec les représentants des pays africains mais aussi d’autres participants.

    ‘’L’objectif était d’examiner, suite à l’adoption du Pacte numérique au mois de septembre dernier, à New York, comment l’Afrique, sur la base de ce pacte, peut développer des technologies numériques pour son développement durable’’, a expliqué Mactar Seck, chef de section des technologies émergentes, innovation et de la transformation numérique à l’UNCEA.

    Dans un entretien accordé ce mercredi à l’APS en marge d’une présentation sur les ‘’échanges autour des priorités francophones dans la gouvernance de l’internet’’, Matar Seck a mis en exergue les cinq priorités du pacte numérique.

    La première priorité est relative à la manière de réduire la fracture numérique dans un contexte où l’Afrique a atteint un taux de 68% pour la connexion internet et où 800 millions d’Africains n’ont pas accès à la connexion.

    ‘’Il fallait discuter pour trouver des mécanismes afin d’augmenter les infrastructures au niveau des pays africains. Comment mettre en place une réglementation adéquate mais surtout connecter le monde rural’’, a-t-il expliqué.

    L’idée est aussi de ‘’réduire la fracture genre entre les hommes et les femmes avec des orientations stratégiques’’.

    Selon lui, ‘’les discussions ont permis de trouver plusieurs pistes, notamment l’implication du secteur privé dans le développement des TIC, qui reste une priorité pour l’Afrique’’.

    Les participants ont aussi tenté de voir ‘’comment mettre en place une bonne régulation pour permettre aux Etats et aux intervenants en TIC, de tirer profit de tout cela’’.

    L’autre aspect portait sur les infrastructures numériques publiques qui concernent tout ce qui est lié aux services administratifs, financiers et à l’identité numérique, a poursuivi Matar Seck.

    ‘’L’Afrique a un rôle à jouer en étant leader dans le transfert mobile d’argent. C’est un atout sur lequel on doit se focaliser’’, a-t-il exhorté.

    De même, la promotion de l’inclusion numérique a été au centre des discussions. Matar Seck estime qu’il faut pour cela revoir les politiques de développement, assurer le renforcement de la formation en technologies émergentes, la nano technologie, l’intelligence artificielle (IA), entre autres.

    Concernant la sécurité du réseau, il prévient que tout effort sera anéanti si les données ne sont pas sécurisées. ‘’L’Afrique doit être un continent souverain dans la gestion des données’’, a-t-il préconisé.

    A cet égard, il est ressorti des échanges la nécessité d’une collaboration étroite entre les Etats membres mais aussi au niveau mondial, pour lutter contre la cybercriminalité qui représente près de 10% du produit intérieur brut (PIB) des Etats africains.

    Matar Seck préconise de ‘’renforcer les capacités des acteurs en cybercriminalité’’, relevant qu’il ‘’existe un déficit d’experts en la matière’’.

    ‘’Il faut en plus, revoir et harmoniser notre cadre réglementaire et préparer nos diplomates à l’ère de la cyberdiplomatie, pour un bon usage des TICs’’, a-t-il ajouté.

    Concernant la gestion des données, il déplore le fait que ‘’la plupart des données africaines ne sont pas hébergées sur le continent mais dans des serveurs de multinationales’’.

    De son point de vue, l’Afrique doit prendre des mesures idoines pour gérer ses propres données.

    ‘’L’Afrique est un continent spécifique avec un nombre considérable de jeunes. D’après nos estimations, en 2050, la population jeune africaine va représenter 42% de la population jeune mondiale. C’est un atout mais également un inconvénient’’, a-t-il relevé.

    Il recommande de mettre en place des stratégies pour une meilleure gestion des données aux niveaux national, régional et international pour le devenir et la sécurité des pays africains.

    Pour la cinquième priorité relative à l’intelligence artificielle, il estime que l’Afrique doit être au diapason pour former sa population et mettre en place les politiques nécessaires afin de tirer bénéfice de l’IA.

    SBS/ADL/ASG

  • SENEGAL-ONU-MIGRATION / Antonio Guterres appelle des ses vœux la création de systèmes de migration « sûrs et humains »

    Dakar, 18 déc (APS) – Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres a lancé, mercredi, un appel, à la création de systèmes de migration « sûrs et humains » ainsi qu’à la défense des droits des migrants, a l’occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée ce jour.

    « Aujourd’hui, comme chaque jour, défendons les droits de tous les migrants et œuvrons à la création de systèmes de migration sûrs, humains et inclusifs », a-t-il dit dans une déclaration parvenue à l’APS.

    Pour le chef de l’Organisation des Nations unies la Journée internationale des migrants est une occasion de célébrer la contribution apportée par des millions de migrants aux communautés, aux économies et aux pays du monde entier.

    « Cette journée est aussi l’occasion de nous rappeler les difficultés auxquelles les migrants peuvent se heurter : les préjugés et la discrimination, les violences et atteintes pures et simples, ou encore la traite des personnes, acte d’une cruauté inimaginable », a-t-il dénoncé dans sa déclaration.

    Ces difficultés sont aggravées, selon M. Guterres, par le flot de mésinformation, de désinformation et de discours de haine qui sèment la division et donnent une image déformée des précieuses contributions apportées par les migrants chaque jour.

    Face à cette situation, il demande à la communauté internationale, à ‘’faire appel à [son] humanité commune et [à] œuvrer à inverser ces tendances néfastes ».

    C’est tout le sens du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, adopté il y a six ans qui « offre des solutions concrètes visant à protéger les migrants à chaque étape de leur déplacement et à continuer de développer des voies de migration fondées sur les droits ».

    « De plus, dans le Pacte pour l’avenir, adopté récemment, les pays du monde entier ont renouvelé leur engagement à renforcer les partenariats internationaux et la coopération mondiale pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », a dit Antonio Guterres dans sa déclaration.

    Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 281 millions de migrants internationaux ont été dénombrés dans le monde, en 2022.

    La Journée internationale des migrants a été proclamée par l’ONU le 4 décembre 2000 et est célébrée chaque année le 18 décembre.

    ABB

  • SENEGAL-MONDE-CONFLIT / L’OCI salue la nouvelle résolution onusienne réaffirmant le droit à l’autodétermination des Palestiniens

    SENEGAL-MONDE-CONFLIT / L’OCI salue la nouvelle résolution onusienne réaffirmant le droit à l’autodétermination des Palestiniens

    Dakar, 18 déc (APS) – L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a salué mercredi « l’adoption massive » par l’Assemblée générale des Nations unies d’une résolution réaffirmant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.

    Dans un communiqué rendu public le même jour à Ryad, l’OCI estime que ce vote constitue « un consensus international sur le rejet de la colonisation israélienne illégale des territoires palestiniens ».

    Elle a ainsi réitéré son appel à tous les pays qui n’ont pas encore reconnu l’État de Palestine à le faire et à soutenir sa pleine adhésion aux Nations unies.

    L’OCI demande en même temps à ces pays de prendre les mesures nécessaires pour mettre en œuvre la résolution de l’Assemblée générale sur l’avis consultatif de la Cour internationale de justice sur l’illégalité de l’occupation israélienne et la nécessité d’y mettre fin.

    Le vote de cette nouvelle résolution est une énième action de l’Assembl2e générale des Nations unies visant à faire reconnaître la souveraineté internationale de la Palestine dont une bonne partie du territoire est sous occupation israélienne.

    Dans les territoires de la Palestine, la situation s’est considérablement détériorée après que l’armée de l’Etat d’Israël a déclenché une riposte dévastatrice à la suite d’une attaque perpétrée sur son sol par le mouvement de la résistance islamique palestinien, Hamas.

    Des dizaines de milliers de Palestiniens,  des femmes et des enfants ont perdu la vie dans la bande de gaza plus d’un an après le déclenchement de l’intervention militaire israélien.

    Plus d’un millier de citoyens israéliens avaient de leur côté péri dans l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023.

    AKS/ASG

  • MONDE-INTERNET-CRISE / Ernst Noorman : « Miser sur la diplomatie en temps de crise et conflit pour assurer la connectivité des citoyens »

    MONDE-INTERNET-CRISE / Ernst Noorman : « Miser sur la diplomatie en temps de crise et conflit pour assurer la connectivité des citoyens »

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Bator Sall

    Riyadh, 18 déc (APS) – L’ambassadeur itinérant pour les affaires cybernétiques des Pays-Bas, Ernst Noorman, appelle à miser sur la diplomatie en temps de crise et de conflit, pour assurer la connectivité des citoyens.

    ‘’Les actions des Etats diffèrent d’un Etat à un autre, mais la diplomatie, bien qu’elle demande beaucoup de dialogue, on peut miser sur elle’’, a indiqué M. Noorman.

    Il intervenait, mardi, lors d’un panel axé sur le thème ‘’Protéger les infrastructures internet et l’accès général en temps de crise et de conflit’’. Ce panel se tenait au deuxième jour de la 19ème réunion annuelle du Forum sur la gouvernance de l’internet (FGI), à Ryad, en Arabie Saoudite.

    Selon lui, ‘’l’application des règles internationales restent toujours un défi, parce que les intérêts sont différents’’. Nonobstant cela, ‘’la diplomatie peut convaincre’’, a-t-il soutenu.

    Toutefois, a indiqué l’ambassadeur, ‘’le manque de responsabilité doit être analysée pour voir ce que peuvent faire les Etats en temps de crise pour s’assurer que les citoyens restent connectés à l’internet’’.

    ‘’Nous devons être en alliance pour trouver une solution. L’approche doit être globale et nous devons adopter toutes les directives des Nations unies dans ce domaine et ainsi encadrer les politiques dans ce contexte, mais aussi réfléchir sur comment les gens peuvent continuer à se connecter dans les zones de conflit en mettant en place des réseaux beaucoup plus résilients’’, a suggéré Ernst Noorman.

    Le panel était axé sur les directives, normes, principes ou accords existants, qui garantissent l’accès à l’internet et la stabilité en temps de crise et de conflit.

    Les panélistes ont évalué la nécessité de mettre en place ou de mettre à jour des cadres normatifs ou juridiques et des politiques aux niveaux national, régional et international. L’objectif vise à renforcer davantage la protection des ressources essentielles de l’internet.

    Les discussions ont permis de clarifier les rôles et responsabilités des différentes parties prenantes, notamment les gouvernements, le secteur privé, la communauté technique et la société civile, dans la mise en œuvre de ces directives et le contrôle de leur conformité.

    Les intervenants ont échangé sur les meilleures pratiques en matière de solutions technologiques alternatives pouvant contribuer à garantir l’accès à l’infrastructure internet dans les contextes où les infrastructures conventionnelles de télécommunications et d’internet auraient été endommagées ou détruites.

    L’accent a été mis sur les populations civiles et leur accès à l’internet plutôt que sur l’accès des acteurs de conflit ou l’utilisation du cyberespace dans les conflits.

    SBS/ASG/AB