Catégorie : International

  • SENEGAL-AFRIQUE-ALIMENTATION / Une campagne de promotion du consommer local lancée à Thiaroye

    SENEGAL-AFRIQUE-ALIMENTATION / Une campagne de promotion du consommer local lancée à Thiaroye

    Thiaroye, 18 dec (APS) – L’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (CICODEV) et ses partenaires ont procédé mardi à Thiaroye, dans la banlieue de Dakar, au lancement d’une campagne dénommé « Je mange africain/ Je Consomme local » et dédiée à la promotion locale de la beauté et des richesse culinaires.

    Il s’agit pour ses initiateurs de promouvoir et mettre en scène un dialogue entre nutrition, art et gastronomie sur une une période de trois ans.

    ‘’Il me plait de vous rappeler, que la souveraineté en plus de garantir la disponibilité des produits agricoles, l’utilisation avec une alimentation saine et nutritive avec un accent pour les populations vulnérables est une priorité pour le Gouvernement’’, a indiqué Saliou Fall, représentant du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, à l’ouverture de la cérémonie au centre polyvalent des femmes du camp militaire de Thiaroye (banlieue de Dakar).

    Il a assuré que ce département ‘’ne ménage aucun effort pour la création de conditions pouvant dynamiser la production agricole, dans toutes ses dimensions (production végétale, animale)’’.

    ‘’Les autres institutions de l’Etat en collaboration avec les parties prenantes veilleront à la création de conditions favorables pour l’utilisation efficace des outils de promotion de la qualité, en plus de, rassurer les consommateurs au sujet de la garantie de qualité des produits locaux commercialisés’’, a ajouté M. Fall.

    Pour sa part, Amadou Kanouté, directeur exécutif de CICODEV, a insisté sur l’importance de consommer local pour, non seulement, réduire les importations de produits alimentaires, mais surtout, arriver à contrôler la production agricole locale et la politique alimentaire du Gouvernement.

    ‘’Il nous faut rendre notre système alimentaire plus durable parce qu’acheter des produits à l’étranger ne vous permet pas de contrôler votre production agricole, ne permet pas de contrôler votre politique alimentaire’’, a-t-il souligné.

    Selon Kanouté le fait de sensibiliser les pouvoirs publics, les citoyens, les communautés sur la nécessité de transformer notre système alimentaire de façon à la contrôler nous-mêmes ferait qu’il serait possible d’importer moins et de consommer ce que nous produisons et nous inscrire sur la voie de la souveraineté alimentaire.

    Après l’Ouganda, le Nigéria, la Tunisie et l’Ethiopie, c’est autour du Sénégal de lancer sa Campagne « Je mange africain/Je consomme local ».

    Cette campagne est portée par CICODEV Africa et son partenaire alliance pour une Souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA) dans le cadre du projet Transformer le Système alimentaire Africain pour le rendre durable (TAFS).

    Au Sénégal, une vaste coalition a été créée autour de la Campagne, réunissant une dizaine d’acteurs de la société civile et des acteurs institutionnels notamment, le Conseil national de développement de la nutrition (CNDN) et plusieurs ministères, lit-on dans un document remis à la presse.

    Le lancement de la Campagne « Je mange africain/ Je Consomme local » est le début d’une plongée qui durera trois (3) années dans l’univers de la beauté culturelle, cultuelle et symbolique de la cuisine africaine et sénégalaise. Elle sera chantée, célébrée et transmise tout au long de la campagne.

    SG/AB/AKS

  • ARABIESAOUDITE-SOCIETE-INTERNET / On ne peut envisager l’avenir du numérique sans une coopération soutenue entre les États, dit un fonctionnaire sénégalais  

    ARABIESAOUDITE-SOCIETE-INTERNET / On ne peut envisager l’avenir du numérique sans une coopération soutenue entre les États, dit un fonctionnaire sénégalais  

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Bator Sall

    Riyadh, 17 déc (APS) – L’avenir du numérique ne peut être envisagé sans une coopération soutenue entre les États, a soutenu, mardi, à Riyad en Arabie Saoudite, le chef du bureau des services et usages au ministère sénégalais de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Serigne Abdou Lahat Sylla, suggérant de ‘’bâtir un avenir numérique inclusif, sécurisé et durable’’.

    ‘’Le futur du numérique ne peut être envisagé sans une coopération accrue entre les nations. En travaillant ensemble, nous pouvons bâtir un avenir numérique qui soit inclusif, sécurisé et durable’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS, à l’occasion de la 19e réunion annuelle du Forum sur la gouvernance de l’Internet (IGF).

    Cette rencontre se tient depuis dimanche, dans la capitale saoudienne. ‘’Construire notre avenir numérique multipartite’’ est le thème principal des échanges.

    ‘’Le Forum sur la gouvernance de l’Internet offre une plateforme unique pour discuter des enjeux mondiaux liés à l’Internet et identifier des solutions concrètes’’, a souligné Serigne Abdou Lahat Sylla.

    Faire du numérique un levier de développement économique et social

    ‘’Pour le Sénégal, a-t-il signalé, plusieurs priorités méritent une attention particulière, notamment l’élimination de la fracture numérique mondiale, la gouvernance inclusive et multipartite.’’

    Malgré les avancées dans ce domaine, ‘’l’accès à Internet reste inégal entre les pays et les régions’’, a relevé M. Sylla, estimant qu’‘’il est essentiel de renforcer la coopération internationale pour s’assurer que chaque individu, quelle que soit sa localisation, puisse bénéficier des opportunités du numérique’’.

    À son avis, la gouvernance de l’Internet ne peut être efficace sans les mécanismes de dialogue et de décision participatifs. La lutte contre les cybermenaces nécessite une coordination renforcée entre les États, selon Serigne Abdou Lahat Sylla.

    ‘’Le potentiel des technologies comme l’IA est immense mais elles doivent être développées et utilisées de manière responsable, dans le respect des principes éthiques et des droits humains’’, recommande M. Sylla.

    Les représentants du Sénégal ont fait savoir à ceux des autres pays que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ‘’s’est pleinement engagé dans la transformation numérique’’, a-t-il dit. ‘’Cet engagement s’inscrit dans le cadre des objectifs du nouveau référentiel ‘Sénégal 2050’, qui vise à faire du numérique un levier de développement économique et social.’’

    Un cadre réglementaire adéquat

    Serigne Abdou Lahat Sylla estime que ‘’le pays, pour atteindre ces objectifs, continue à mettre en œuvre des initiatives structurantes, notamment l’extension de l’accès à l’Internet haut débit, à travers des investissements majeurs dans les infrastructures de connectivité, y compris le déploiement de la fibre optique sur tout le territoire national’’.

    ‘’Cela s’est traduit par la promotion de l’inclusion numérique, avec une attention particulière accordée aux femmes, aux jeunes et aux populations rurales, afin que personne ne soit laissé de côté’’, a poursuivi M. Sylla.

    Le Sénégal cherche à renforcer sa cybersécurité à l’aide d’un cadre réglementaire adéquat, du soutien à l’innovation et de l’entrepreneuriat numérique, ce qui, selon le fonctionnaire sénégalais, facilite l’accès au financement en créant des écosystèmes propices à l’émergence des startups.

    Les autorités sénégalaises veulent faire en sorte que ‘’le numérique profite à tous et respecte les droits fondamentaux, notamment la protection des données personnelles et la liberté d’expression’’, a assuré Serigne Abdou Lahat Sylla.

    Le thème de la réunion de Riyad met en exergue ‘’la nécessité d’une approche collaborative entre les gouvernements, le secteur privé, la société civile et les organisations internationales, pour façonner un avenir numérique, qui soit inclusif, résilient et durable’’, a affrmé M. Sylla.

    SBS/ESF/MTN

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Dakar, hôte d’un symposium international sur les enjeux de la ville, mercredi

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Dakar, hôte d’un symposium international sur les enjeux de la ville, mercredi

    Dakar, 17 déc (APS) – Un symposium international axé sur le thème « A sense of place » (Un sens des lieux) s’ouvre mercredi, à Dakar, afin de poser la réflexion sur notre relation au monde et les enjeux de la ville, a annoncé, mardi, le directeur dudit symposium, Felwine Sarr, par ailleurs écrivain et professeur d’études romanes à l’université de Duke aux Etats-Unis.

    Cette rencontre, la cinquième du genre, se tiendra du 18 au 21 décembre, à l’initiative de Raw material compagny, une institution culturelle basée à Dakar.

    « Le symposium qu’on organise demain est intitulé +Sense of place+ en anglais et on l’a traduit en français par états des lieux ou le sens des lieux », a-t-il précisé lors d’une conférence de presse.

    Selon l’écrivain, cette rencontre prévue au musée Théodore Monod d’art africain de l’université Cheikh Anta Diop « posera la réflexion sur notre relation au monde à travers quatre axes dont le premier est lié aux enjeux de la ville ».

    Pour ce premier axe, dit-il, il s’agit d’ »une réflexion sur la ville, comment on y habite ». Selon lui, ‘’la ville pose des défis démographiques, d’urbanité, d’efficacité. Le continent africain est une grande démographie et la manière dont on habite nos villes est une question importante’’.

    Les autres trois axes sont liés à « l’immatériel, l’écologie ou la relation au vivant, la cosmopolitique de l’hospitalité », a-t-il poursuivi.

    Selon les organisateurs, l’objectif visé est d’offrir une plateforme de réflexion et de faire l’état des lieux des pratiques artistiques et curatoriales sur la manière d’habiter le monde.

    Ce symposium va réunir quarante participants pluridisciplinaires avec la présence d’artistes, de chercheurs, d’architectes, de praticiens, d’urbanistes et de géographes culturels, entre autres.

    « Il y aura plusieurs participants qui viennent de géographies différentes, de plusieurs formes de pratiques et qui vont se retrouver autour de tables, autour de formes artistiques, pour interroger ces questions-là », a fait savoir Felwine Sarr.

    Le Raw matérial compagny a déjà organisé des symposiums sur la « création d’institutions d’art en Afrique » ,

    ‘’L’éducation artistique’’, entre autres.

    FKS/ASG/MTN

  • MONDE-SENEGAL-NUMERIQUE-RETOMBEES / Ndèye Fatou Blondin Diop : « L’Internet doit avoir un impact positif pour l’humanité »

    MONDE-SENEGAL-NUMERIQUE-RETOMBEES / Ndèye Fatou Blondin Diop : « L’Internet doit avoir un impact positif pour l’humanité »

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Riyadh, 16 déc (APS) – Le numérique doit être un service universel avec un impact positif pour le changement de l’humanité, a plaidé, lundi, la coordonnatrice du Fonds pour le développement du service universel des télécommunications au Sénégal (FDSUT), Ndèye Fatou Blondin Diop.

    « Aujourd’hui, tout le monde se soucie [de voir] l’introduction de l’Internet dans la vie de tous les jours [induire] un changement positif pour l’humanité. Cela interroge la collecte de données, la confidentialité, l’éthique des données », a-t-elle déclaré.

    Cette question concerne aussi « la réduction des écarts et des inégalités de genre », le développement durable, mais aussi les écarts entre le monde rural et celui urbain, le Nord et le Sud, a-t-elle ajouté dans un entretien avec l’envoyée spéciale de l’APS à la 19ᵉ réunion annuelle du Forum sur la gouvernance de l’Internet (IGF, en anglais).

    « Construire notre avenir numérique multipartite » est le thème de cette rencontre, qui se tient à Riyad, la capitale saoudienne.

    Selon Ndèye Fatou Blondin Diop, le numérique doit être « un service universel avec un impact positif pour le changement de l’humanité ».

    Mais « que ce soit l’inclusion numérique ou la connectivité, on change de paradigmes dans le monde et l’on rapporte des nouveaux qui ne sont pas sans risques », a-t-elle.

    D’où la nécessité de s’interroger « sur les besoins des populations, notamment une meilleure santé, une gouvernance locale digitalisée, un accès à l’administration », entre autres problématiques.

    Tout cela « nécessite l’inclusion, la formation, la confidentialité », afin que les gens mesurent qu’Internet est un « outil formidable, mais qu’il faut utiliser avec précaution » pour qu’il ait un effet positif, a fait observer la coordonnatrice du Fonds pour le développement du service universel des télécommunications au Sénégal.

    Avec trois opérateurs, une couverture de l’essentiel des grandes villes et une opérabilité entre les différents services, « le Sénégal enregistre de grandes avancées » dans ce domaine.

    « Néanmoins, nous devons travailler les tarifs, les qualités de services, mais aussi l’inclusion numérique à travers le service universel. Nous avons encore du chemin à faire, car c’est un secteur pourvoyeur d’emplois », a-t-elle relevé.

    La question principale, c’est d’arriver à faire en sorte que les jeunes, « avec leur génie et leurs capacités, puissent utiliser ces outils », a insisté Ndèye Fatou Blondin Diop. L’État doit donner à ces jeunes les moyens leur permettant d’avoir accès au marché l’emploi et de disposer d’un carnet de commandes en tant qu’entrepreneurs, a ajouté Mme Diop.

    « C’est là où le Sénégal a des challenges. Le président de la République, à travers ses déplacements à l’étranger, met cela en avant comme préoccupation, dans le but de construire un Sénégal digitalisé dans une ère de modernisation. Nous sommes prêts pour aller vers cet agenda 2050 », a poursuivi Ndèye Fatou Blondin Diop.

    Elle est revenue sur les missions du Fonds pour le développement du service universel des télécommunications, notamment en ce qui concerne la gestion des zones appelées « grises » où les opérateurs ne vont pas, car n’ayant pas un retour sur investissements à court terme.

    Elle a rappelé que cela a conduit l’État du Sénégal à constituer un Fonds alimenté par une contribution des opérateurs, une partie étant destinée à subventionner l’arrivée de la connectivité dans les zones rurales.

    « En plus, il y a tout ce que l’on appelle l’inclusion numérique, notamment les services aux établissements publics, l’administration locale, aux structures de santé.  Tout cela est inclus dans l’inclusion numérique, en plus de la réduction de la pauvreté avec les femmes, le monde rural », a signalé Mme Diop.

    Le Fonds pour le développement du service universel des télécommunications a également pour mission de nouer des partenariats validés par l’État, a-t-elle précisé, évoquant à ce sujet la collaboration avec la Banque mondiale ou d’autres institutions ou Fonds qui aident « à accélérer ce processus de connectivité du territoire », afin que « dès 2025, certaines localités soient couvertes » par le réseau Internet.

    « C’est la raison de notre présence à ce Forum sur la gouvernance de l’Internet (IGF), a expliqué Ndèye Fatou Blondin Diop.

    SBS/BK

  • SENEGAL-ESPAGNE-MIGRATIONS / Une fondation a aidé 200 migrants sénégalais à retourner volontairement au pays depuis 2003 (responsable)

    SENEGAL-ESPAGNE-MIGRATIONS / Une fondation a aidé 200 migrants sénégalais à retourner volontairement au pays depuis 2003 (responsable)

    Thiès, 16 déc (APS) – La Fondation CEPAIM a accompagné financièrement plus de 200 migrants de retour au Sénégal, a renseigné lundi, Mbargane Thiam, représentant délégué de ladite fondation.

    ‘’La Fondation CEPAIM est une organisation internationale implantée en Espagne, qui travaille sur l’accueil et l’insertion des migrants en Espagne aux côtés de la croix Rouge, en collaboration avec le gouvernement espagnol’’, a informé son représentant délégué.

    Depuis 2003, la fondation est implantée au Sénégal et accompagne ‘’le retour volontaire et productif des migrants sénégalais », a ajouté Mbargane Thiam.

    M. Thiam intervenait lors d’une journée d’échanges, de partage et de sensibilisation sur le thème : ‘’Les forces et faiblesses (de la migration) de retour et les dangers de la migration irrégulière », organisée par le Bureau du travail, des migrations et de la sécurité sociale de l’ambassade d’Espagne et la Fondation CEPAIM.

    Le délégué a relevé que de 2003 à 2007, la fondation a travaillé avec ‘’le programme Equal » de l’Union européenne.

    « A partir de 2007, en collaboration avec un programme du ministère espagnol du travail, de l’immigration et de la sécurité sociale, nous avons accompagné plus de 200 Sénégalais », dit-il, précisant que l’initiative, reconduite chaque année, aide 10 à 15 personnes à avoir un business plan et un financement pour créer leurs entreprises au Sénégal.

    « Sur 174 entreprises créées et suivies, 74 ont survécu aux 5 premières années, relève-t-il, évoquant des difficultés liées au fait que beaucoup de migrants « tentent de reprendre le chemin de la migration durant les premières années’’. Le programme a eu des hauts et des bas, a-t-il dit.

    ‘’Pour l’année 2024, les migrants reçoivent, une fois arrivés au Sénégal, un montant de plus de 3,9 millions de francs (FCFA), soit 6000 euros’’, a révélé Mbargane Thiam.

    En plus, ‘’il faut tenir compte du billet de retour jusqu’à la zone de départ et l’argent de poche à hauteur de plus 293 mille francs (CFA) par personne soit 450 euros’’, a-t-il détaillé.

    Dans le cadre du regroupement familial des migrants de retour, ‘’le programme considère chaque personne avec son projet de retour comme volontaire et productif ».

    Dénommé Retour volontaire productif, le projet consiste à donner aux migrants bénéficiaires un billet d’avion, de l’argent pour les frais de dépenses pour le premier jour, et une formation pour qu’ils puissent démarrer leurs projets, a expliqué l’ambassadrice d’Espagne au Sénégal, Mme Dolores Ríos Peset.

    ‘’Nous sommes en train de réfléchir sur la vérité de la migration, car lorsque les gens sont partis de manière irrégulière, les expériences sont très mauvaises, d’un côté’’, a relevé la diplomate.

    ‘’De l’autre côté, même s’ils réussissent, la personne est mieux chez lui, qu’ailleurs », a-t-elle ajouté.

    A l’en croire, ces migrants sont de retour parce que, d’une part, ils ont l’appui de l’Espagne pour revenir, d’autre part, parce qu’ils voulaient revenir pour se sentir bien et contribuer au développement du Sénégal.

    BT/ADI/ADL

  • MONDE-NUMERIQUE-SOCIETE / L’inclusion numérique « est un impératif économique », selon la SG de l’IUT

    MONDE-NUMERIQUE-SOCIETE / L’inclusion numérique « est un impératif économique », selon la SG de l’IUT

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Riyad (Arabie Saoudite), 16 déc (APS) – La secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin, a souligné que l’inclusion numérique est un impératif économique qui exige de mettre ensemble tout le monde pour aller vers un futur plus numérique.

    « Nous avons une chance incroyable avec ce Forum sur la gouvernance de l’Internet, (FGI), ce projet collectif que nous avons initié depuis des décennies », a-t-elle avancé, lundi, à l’ouverture officielle de la 19ᵉ réunion annuelle de ce forum.

    Selon Doreen Bogdan-Martin, « les quatre tiers de l’humanité ne sont pas connectés aujourd’hui, notamment dans les pays à bas revenus ».

    « Nous devons exploiter notre potentiel collectif pour relever les défis du numérique », a-t-elle indiqué.

    Elle préconise à cet effet que les interventions soient concentrées « sur trois domaines, à savoir l’accessibilité, la réduction des prix de l’Internet qui est quatre fois plus cher en Afrique qu’elle ne l’est en Europe, et la résilience en termes de gouvernance et d’infrastructures ».

    « Nous avons besoin d’investissements, d’infrastructures. C’est en ce sens que le partenariat est important », en vue d’arriver à une infrastructure « viable et sécurisée pour aider la connectivité et lutter contre la cybercriminalité », a soutenu la secrétaire générale de l’UIT.

    En 2023, révèle-t-elle, « plus de 200 câbles souterrains ont été endommagés dans le monde ».

    De plus, ajoute-t-elle, « la crise climatique a un impact sur les infrastructures physiques. Nous devons passer aussi à des actions correctes, car 68% de personnes au monde sont en ligne. Cela veut dire que le tiers de l’humanité est numériquement exclu ».

    Dans le même temps, « 89 millions de femmes et d’hommes utilisent l’Internet en 2024, et dans les pays en développement, 37% de la population ont accès à l’Internet », a indiqué Mme Bogdan-Martin.

    Cela veut dire que « l’inclusion numérique est un impératif économique et exige de prendre en compte les populations jeunes et les différentes personnes selon le genre et le niveau d’éducation », a-t-elle poursuivi.

    « Si nous travaillons ensemble, nous pouvons faire des progrès et arriver à conserver cette base multipartite sur laquelle l’Internet que nous voulons doit reposer », a indiqué la secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications.

    Pour ce faire, elle a préconisé de  »rassembler les gouvernements, le secteur privé, l’université, la société civile et la communauté technique, en référence au thème du forum ».

    « Nous allons passer du rêve à la réalité avec un futur numérique partagé en donnant au Forum sur la gouvernance de l’Internet une importance », a-t-elle déclaré.

    Portant sur le thème  »Construire un avenir numérique multipartite », cette rencontre se poursuit jusqu’à jeudi.

    SBS/ADL/BK

  • MONDE-INTERNET-PERSPECTIVES / Antonio Guterres : « Le numérique doit servir l’humanité, et non l’inverse »

    MONDE-INTERNET-PERSPECTIVES / Antonio Guterres : « Le numérique doit servir l’humanité, et non l’inverse »

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Riyad, 16 déc (APS) – Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a affirmé, lundi, que le « numérique doit servir l’humanité, et non l’inverse », estimant que le Pacte numérique mondial est le « modèle de l’avenir digital de l’humanité ».

    M. Guterres délivrait un message par visioconférence, lundi, lors de l’ouverture officielle de la 19ᵉ réunion annuelle du Forum sur la gouvernance de l’internet (IGF, en anglais).

    « Construire notre avenir numérique multipartite » est le thème de cette rencontre, qui se tient à Riyad, la capitale saoudienne.

    « Le pacte numérique est le modèle de l’avenir. C’est le cadre de recherche complet basé sur un principe simple, mais important », a déclaré le secrétaire général de l’ONU.

    Il a souligné l’importance de la gouvernance de l’Internet dans un monde marqué par des attaques de cybercriminalité de plus en plus récurrentes.

    À cet effet, il a invité les nombreux acteurs à travailler à la mobilisation des ressources pour investir dans les infrastructures du numérique.

    « L’avenir du numérique ne peut se bâtir soi-même. C’est ainsi que le forum sur la gouvernance de l’Internet est une plateforme qui nous autonomise tous », a expliqué Antonio Guterres.

    Selon le SG de l’ONU, « le numérique a franchi une étape cruciale avec l’adoption du Pacte numérique mondial ».

    Le Forum sur la gouvernance de l’Internet (IGF), ouvert depuis dimanche dans la capitale saoudienne, comporte dans son agenda plusieurs thématiques, qui seront débattues de panels et de sessions de haut niveau notamment.

    La 19ᵉ réunion annuelle du Forum sur la gouvernance de l’Internet sera clôturée jeudi.

    SBS/ASG/BK

  • SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Aminata Touré reçue par le roi d’Espagne

    SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Aminata Touré reçue par le roi d’Espagne

    Dakar, 16 dec (APS) – Aminata Touré, haut représentant du chef de l’Etat, a été reçue par le roi d’Espagne, Felipe VI, a annoncé l’intéressée dans un message publié lundi sur le réseau social X.

    ‘’J’ai eu l’honneur d’être reçue par le roi d’Espagne Felipe VI en compagnie des membres du Club de Madrid’’, a-t-elle notamment écrit.

    Le Club de Madrid est une organisation indépendante et non partisane, fondée en 1993 et qui réunit d’anciens présidents et premiers ministres de pays démocratiques, lit-on sur le site internet de cette structure.

    ‘’Avec plus de 100 membres originaires de plus de 60 pays, le Club de Madrid s’impose comme une voix influente sur la scène internationale, œuvrant pour la promotion de la démocratie, de la bonne gouvernance et des droits de l’Homme’’, ajoute la même source.

    Aminata Touré est une militante sénégalaise des droits humains et fonctionnaire des Nations unies, qui a été ministre de la Justice de 2012 à 2013, avant d’être nommée Premier ministre, de 2013 à 2014, puis présidente du Conseil économique social et environnemental, de 2019 à 2020.

    Elle occupe actuellement le poste de représentante spéciale du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ABB/ASG

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE / La Justice pénale internationale au menu d’une conférence ouverte à Dakar

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE / La Justice pénale internationale au menu d’une conférence ouverte à Dakar

    Dakar, 16 déc (APS) – Une conférence internationale consacrée à la justice pénale internationale dans son application à travers notamment la Cour pénale spéciale centrafricaine et les Chambres africaines extraordinaires dans les juridictions sénégalaises s’est ouverte lundi à Dakar en présence d’officiels, d’acteurs du secteurs et d’universitaires, a constaté l’APS.

    « La Justice pénale internationale à travers la Cour pénale spéciale centrafricaine et les Chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises : enseignements et perspectives », est le thème de cette rencontre internationale organisée au Centre de formation judiciaire (CFJ) de Dakar.

    Des universitaires, des sommités du monde de la justice provenant du Sénégal et d’autres pays, ainsi que des universitaires, prennent part à cette rencontre dont l’ouverture a été présidée par le ministre sénégalais de la Justice, Ousmane Diagne.

    ‘’Cette conférence se révèle particulièrement opportune dans la mesure où elle permettra d’échanger sur les meilleures pratiques, d’identifier les obstacles à surmonter et de définir les orientations pour le renforcement de la justice pénale internationale’’, a souligné le garde des Sceaux.

    Il a insisté sur le fait que la justice pénale internationale est un rempart contre les crimes de masse en rappelant que les événements tragiques qui surviennent souvent dans certains pays s’accompagnent souvent de la violation massive des droits humains.

    ‘’Il reste vrai que l’on peut espérer que l’avenir de la justice pénale internationale se trouve dans cette proximité qu’apportent les juridictions hybrides’’, a-t-il ajouté en faisant référence aux expériences africaines de l’application de la justice pénale internationale.

    De son côté, le professeur Isac Yankhoba Ndiaye, président du Conseil d’administration de la CFJ a fait observer que le capital d’expérience acquise à travers les deux juridictions constitue une plus-value qu’il faut savoir mettre en perspective pour ‘’surmonter les appréhensions et maintenir le cap vers des sociétés plus libres et davantage réconciliées’’.

    ‘’Il nous faut, souligner à travers sa nécessaire collaboration, l’importance du juge national dans le développement des procès pénales internationaux’’, a-t-il martelé.

    Pour sa part, le directeur du CFJ, a expliqué que cette conférence internationale, une animation scientifique, entre dans le cadre des activités pédagogiques de l’établissement.

    Souleymane Téliko a dit qu’il était nécessaire d’organiser une telle rencontre pour tirer les enseignements de deux expériences majeures qui se sont déroulées en Afrique.

    L’un des objectifs de cette conférence est de situer les problématiques, identifier les défis et les contraintes, et éventuellement formuler des recommandations pouvant être utiles pour l’approfondissement de notre justice.

    ‘’C’est un cadre d’échanges et de partage et d’enrichissement mutuel. Les recommandations qui seraient profitables à la fois à la justice sénégalaise et à la justice pénale internationale’’, a indiqué M. Téliko.

    SC/AKS/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-INTEGRATION / CEDEAO : le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso approuvé

    SENEGAL-AFRIQUE-INTEGRATION / CEDEAO : le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso approuvé

    Dakar, 16 déc (APS) – Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis en sommet ordinaire dimanche, à Abuja (Nigeria), ont ouvert la voie à une sortie officielle du Mali, du Niger et du Burkina Faso, de l’organisation communautaire à partir du 29 janvier prochain.

    La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO a notamment, lors de sa réunion, pris acte de la décision de ces trois pays de quitter l’organisation et décidé qu’ils n’en seront plus membres à partir du 29 janvier 2025.

    ‘’La Conférence des chefs d’État et de Gouvernement prend acte que conformément aux dispositions de l’article 91 du Traité révisé de la Cédéao, les trois pays cesseront officiellement d’être membres de la Cédéao à compter du 29 janvier 2025’’, a déclaré à la presse Omar Alieu Touray, le président de la Commission de la Cedeao.

    M. Touray a en même temps fait savoir que la commission qu’il dirige a été également instruite de lancer les formalités de retrait après la date limite du 29 janvier prochain.

    Cela implique qu’une période transitoire de six mois va s’ouvrir à partir du retrait officiel de ces trois pays pour gérer la situation des salariés contractuels de la Cédéao originaire de ces trois pays, préparer le déménagement des différentes agences communautaires dont les sièges sont situés dans ces trois Etats membres fondateurs de la communauté ouest-africaine.

    Il s’agit en même temps de laisser la porte ouverte à un éventuel retour du Mali, du Niger et du Burkina Faso dans la CEDEAO d’ici au 30 juillet 2025 ou à défaut de définir les modalités du retrait et d’explorer de nouveaux cadres de coopération.

    La veille, samedi, les trois pays concernés par ce retrait, et désormais regroupés au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ont rendu public un communiqué dans lequel ils garantissent la libre circulation des ressortissants de pays membres de la CEDEAO.

    ‘’Les ressortissants de la Cedeao pourront entrer, résider et exercer des activités au sein de l’espace AES sans nécessiter de visa’’, ont-ils assuré dans un communiqué.

    AKS/ABB/ASG