Catégorie : International

  • GABON-UA-CRISE / L’UA appelle au retour à l’ordre constitutionnel au Gabon

    GABON-UA-CRISE / L’UA appelle au retour à l’ordre constitutionnel au Gabon

    Dakar, 31 août (APS) – Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a condamné le coup d’Etat au Gabon et invité les acteurs politiques, civils et militaires à privilégier les voies politiques pacifiques conduisant au retour rapide à l’ordre constitutionnel démocratique dans le pays.

    Le Gabon est dirigé depuis mercredi par le général Brice Oligui Nguema, porté à la tête du Comité pour la transition et la restauration des institutions, qui a renversé le président Ali Bongo au pouvoir depuis 14 ans et qui venait juste d’être réélu à l’issue du scrutin présidentiel organisé samedi dernier.

    ‘’Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat suit avec une grande inquiétude la situation en république gabonaise et condamne fermement la tentative de coup d’Etat au pays comme voie de solution de sa crise post-électorale actuelle’’, indique un communiqué publié sur le site de l’instance continentale.

    Selon le document, ‘’le président de la Commission encourage tous les acteurs politiques, civils et militaires du Gabon à privilégier les voies politiques pacifiques conduisant au retour rapide à l’ordre constitutionnel démocratique au pays’’.

    Moussa Faki Mahamat a rappelé que ce coup d’Etat ‘’constitue une violation flagrante des instruments juridiques et politiques de l’Union africaine, dont la Charte africaine sur les élections, la démocratie et la gouvernance’’.

    Le président de la Commission de l’Union africaine a appelé ‘’l’armée nationale et les forces de sécurité à s’en tenir strictement à leur vocation républicaine, à garantir l’intégrité physique du président de la République, les membres de sa famille ainsi que de ceux de son gouvernement’’.

    FD/OID

  • SENEGAL-ETATSUNIS-ECONOMIE / D’importantes rencontres d’Abdoulaye Baldé avec des dirigeants et des hommes d’affaires américains, selon l’APIX

    SENEGAL-ETATSUNIS-ECONOMIE / D’importantes rencontres d’Abdoulaye Baldé avec des dirigeants et des hommes d’affaires américains, selon l’APIX

    Dakar, 31 août (APS) – Le directeur général de l’APIX, Abdoulaye Baldé, a pris part à la 123e conférence de l’Alliance des hommes d’affaires afro-descendants des États-Unis d’Amérique et de la diaspora, a appris l’APS de l’agence sénégalaise chargée des investissements et des grands travaux de l’État.

    Cette alliance constituée de la ‘’National Black Chamber of Commerce’’ et de la ‘’National Business Association’’ a tenu à faire de l’APIX l’‘’hôte de marque’’ de cette conférence, selon un communiqué de l’agence gouvernementale que dirige M. Baldé.

    ‘’En plus d’un grand panel sur le développement des affaires en Afrique, auquel a participé l’APIX, un ‘VIP Board Room’ s’est tenu. Entre projection de films sur les opportunités d’investissement au Sénégal et un exposé sur les avantages de l’environnement des affaires, marqué par un code des investissements favorable et une bonne législation sur les zones économiques spéciales, l’APIX a démontré que le Sénégal est devenu pour les investisseurs une destination incontournable’’, ajoute la même source.

    ‘’En même temps, à travers des rencontres B to B’’, Abdoulaye Baldé, ‘’par un plaidoyer fort, a pu convaincre de hautes personnalités, dont la vice-secrétaire d’État pour les Affaires en Afrique, madame Joy Basu, et la directrice du commerce, madame Terri Bach, que les États-Unis, dans leur politique de délocalisation des activités industrielles, devraient mettre l’accent sur la destination africaine en général, et sénégalaise en particulier’’.

    Le communiqué signale que M. Baldé ‘’a mis l’accent sur l’opportunité que constitue la ZLECAF (la zone de libre-échange continentale africaine), eu égard au boom démographique que connaît le continent’’.

    Selon le texte, il a ‘’également fait remarquer que le Sénégal, en termes d’avantages comparatifs, n’a rien à envier aux autres pays qui font un clin d’œil à l’investissement américain’’.

    ‘’C’est d’ailleurs pour tout cela qu’à l’issue du ‘VIP Board Room’, la [National Black Chamber of Commerce] et la [National Black Business Association], regroupées autour de la [Black National Alliance], ont pris date avec le Sénégal pour un roadshow qu’ils organisent dans la période du 3 au 12 novembre 2023 à Dakar’’, annonce le communiqué.

    ‘’Une visite d’immersion’’

    Le texte ajoute que le directeur général de l’APIX a effectué ‘’une visite d’immersion’’ en Alabama aussi, pour comprendre les origines de ce particularisme autour du renforcement du pouvoir des Afro-Américains des États-Unis dans le monde des affaires.

    À cette occasion, il a ‘’fait comprendre toute l’opportunité que constitue le marché africain pour les investisseurs en général, et particulièrement les investisseurs afro-américains’’.

    ‘’Les liens historiques entre cette communauté et l’Afrique sont un gage de solidarité économique’’, souligne le communiqué.

    Selon l’APIX, Abdoulaye Baldé a rencontré Derrick Brent, le sous-secrétaire d’État au Commerce, chargé de la Propriété intellectuelle, et Joan Hill, le chef du bureau fédéral pour le Développement des affaires.

    ‘’Cette rencontre a permis’’ à la partie américaine de ‘’rappeler les efforts que le gouvernement Biden a entrepris pour raffermir les relations d’affaires entre les États-Unis et le Sénégal, par la mise en place de fonds d’appui aux PME, ainsi que d’un fonds destiné aux projets ayant un caractère marqué pour la protection de l’environnement’’.

    Les autorités américaines rencontrées ont ‘’insisté sur le fait que les États-Unis s’orientent de plus en plus vers un encouragement des investissements en direction de l’Afrique’’.

    De même ont-elles fait part de leur disponibilité à ‘’soutenir les actions de notre pays visant à attirer ces investissements’’, écrit l’APIX.

    Une usine d’engrais de Petrosen

    Son directeur général ‘’a rappelé que le gouvernement’’ sénégalais ‘’ne ménage aucun effort pour attirer les investissements directs américains’’.

    ‘’Il a insisté sur le fait que les initiatives de l’APIX dans le développement des zones économiques spéciales vont aussi dans le sens de faciliter l’installation des entreprises américaines au Sénégal’’, poursuit le communiqué.

    ‘’Auparavant, rapporte-t-il, un panel modéré par notre compatriote Mama Faye, du groupe Taaru Majeur, a permis de débattre des opportunités en Afrique.’’

    Lors de leur visite, le directeur général de l’APIX et ses collègues qui l’accompagnaient ont ‘’joué pleinement [leur] partition avec l’exposition des différents projets sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets effectué à l’occasion du forum ‘Invest in Senegal’’’, qui a eu lieu en juillet dernier à Diamniadio (ouest).

    C’est ainsi que des organismes publics du gouvernement américain, dont Prosper Africa, ont fait part de leur intention de participer à de gros projets comme celui d’une usine d’engrais de Petrosen’’, la Société des pétroles du Sénégal, a-t-on appris de l’agence sénégalaise.

    ‘’Exim Bank America aussi a dit sa disponibilité à accompagner les investisseurs américains dans leurs activités en Afrique, notamment au Sénégal’’, lit-on dans le communiqué.

    ESF/AKS

  • AFRIQUE-POLITIQUE / Gabon : en résidence surveillée, Ali Bongo réagit à la tentative de coup d’Etat

    AFRIQUE-POLITIQUE / Gabon : en résidence surveillée, Ali Bongo réagit à la tentative de coup d’Etat

    Dakar, 30 août (APS) – Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo, placé en résidence surveillée par les militaires qui ont initié une tentative de coup d’Etat, a demandé à ‘’faire du bruit’’

    Les militaires qui ont initié une tentative de coup d’Etat au Gabon ont annoncé mercredi avoir placé le chef de l’Etat, Ali Bongo en résidence surveillée.

    ‘’Le président Ali Bongo est gardé en résidence surveillée, entouré, de sa famille et de ses médecins’’, ont indiqué, dans un communiqué lu à la télévision, les putschistes se réclamant d’un Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI).

    Dans un message vidéo relayé sur les réseaux sociaux, Ali Bongo qui se présente toujours comme le président du Gabon a demandé aux amis du pays à travers le monde de ‘’faire du bruit’’.

    La France, ancienne puissance coloniale, a condamné le coup d’Etat militaire et déclaré par la voix du porte-parole de son gouvernement, Olivier Véran, surveiller avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation.

    ‘’La France réaffirme son souhait que le résultat de l’élection, lorsqu’il sera connu, puisse être respecté’’, a-t-il indiqué dans des propos rapportés par le site de Radio France internationale.

    Des militaires gabonais ont annoncé mercredi avoir mis fin au régime d’Ali Bongo dans la foulée de la proclamation à la télévision de la victoire du président sortant à l’issue du scrutin de samedi avec 64,27%.

    Alors que le pays était dans l’attente de la proclamation des résultats des élections générales de samedi, les choses se sont accélérées dans la nuit de mardi à mercredi.

    D’après la chronologie des évènements rapportée par le site d’information de Radio France internationale, une caméra est allée au Centre gabonais des élections pour enregistrer les résultats finaux lus par son président, Michel Stéphane Bonda.

    Après que ces résultats ont été diffusés sur Gabon Première, la télévision publique, des coups de feu sont entendus. Un groupe de militaires apparait ensuite à l’antenne de Gabon 24, une chaine de télévision dont les studios se trouvent au palais présidentiel.

    Ils interrompent la diffusion des résultats, proclament l’annulation des élections générales de samedi et leurs résultats et déclarent avoir mis fin au régime en place.

    ‘’Force est d’admettre que l’organisation des échéances électorales, dites élections générales du 26 août 2023, n’a pas rempli les conditions d’un scrutin transparent, crédible et inclusif tant espéré par les Gabonaises et les Gabonais, dit le texte du communiqué. Toutes les institutions de la République sont dissoutes’’, ont déclaré les auteurs du coup d’Etat à la télévision.

    Ali Bongo briguait un troisième mandat. Elu en 2009, il avait succédé à son père Omar Bongo lui-même resté à la tête du pays pendant 41 ans. Ali Bongo, réélu en 2015, a été victime, le 24 octobre 2018, d’un accident vasculaire cérébral en Arabie saoudite.

    FD/AKS

  • GABON-POLITIQUE-CRISE / Coup d’Etat au Gabon : Ali Bongo placé en résidence surveillée

    GABON-POLITIQUE-CRISE / Coup d’Etat au Gabon : Ali Bongo placé en résidence surveillée

    Dakar, 30 août (APS) – Le président Ali Bongo a été placé mercredi en résidence surveillée avec des membres de sa famille, par des militaires qui ont renversé son pouvoir après 14 ans de règne, rapporte le site d’information de Radio France internationale (RFI).

    ‘’Le président Ali Bongo est gardé en résidence surveillée, entouré de sa famille et de ses médecins’’, selon un communiqué lu par les militaires appartenant au Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI), rapporte la même source.

    Noureddin Bongo Valentin, un des fils du chef de l’État, a également été arrêté par les militaires.

    Des militaires gabonais ont annoncé mercredi avoir mis fin au régime d’Ali Bongo dans la foulée de la proclamation à la télévision de la victoire du président sortant à l’issue du scrutin de samedi avec 64,27%.

    Alors que le pays était dans l’attente de la proclamation des résultats des élections générales de samedi, les choses se sont accélérées dans la nuit de mardi à mercredi.

    D’après la chronologie des évènements rapportée par le site d’information de Radio France internationale, une caméra est allée au Centre gabonais des élections pour enregistrer les résultats finaux lus par son président, Michel Stéphane Bonda.

    Après que ces résultats ont été diffusés sur Gabon Première, la télévision publique, des coups de feu sont entendus. Un groupe de militaires apparait ensuite à l’antenne de Gabon 24, une chaine de télévision dont les studios se trouvent au palais présidentiel.

    Ils interrompent la diffusion des résultats, proclament l’annulation des élections générales de samedi et leurs résultats et déclarent avoir mis fin au régime en place.

    ‘’Force est d’admettre que l’organisation des échéances électorales, dites élections générales du 26 août 2023, n’a pas rempli les conditions d’un scrutin transparent, crédible et inclusif tant espéré par les Gabonaises et les Gabonais, dit le texte du communiqué. Toutes les institutions de la République sont dissoutes, notamment le gouvernement, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, le Conseil économique, social et environnemental, le Centre gabonais des élections’’, ont déclaré les militaires s’exprimant au  nom d’un ‘’Comité de transition et de restauration des institutions’’.

    Ali Bongo était à la quête d’un troisième mandat. Elu en 2009, il avait succédé à son père Omar Bongo lui-même resté à la tête du pays pendant 41 ans. Ali Bongo, réélu en 2015, a été victime, le 24 octobre 2018, d’un accident vasculaire cérébral en Arabie saoudite.

    FD/OID

  • AFRIQUE-HUMANTAIRE / Niger : plus de 20 000 déplacements internes enregistrés en un mois, selon le HCR

    AFRIQUE-HUMANTAIRE / Niger : plus de 20 000 déplacements internes enregistrés en un mois, selon le HCR

    Dakar, 30 août (APS) – Les violences et attaques récentes enregistrées au Niger ont entrainé plus de 20 000 nouveaux déplacements internes en un mois, a indiqué le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).

    Le HCR a connaissance d’environ 20.000 nouveaux déplacements internes au Niger entre fin juillet et fin août, principalement à Tillabéry et Diffa, a rapporté le site d’information des Nations unies.

    Rendant compte d’une conférence de presse organisée mardi à Genève (Suisse), par des responsables de cette agence onusienne, Onu info fait savoir que la crise politique au Niger a accentué les mouvements de déplacements de populations à l’intérieur du pays

    Pour le HCR, la crise politique actuelle, sans solution claire en vue, génère incertitude et inquiétude alors que le pays continue de subir des attaques répétées de la part de groupes armés non étatiques, en particulier près des frontières du Mali et du Burkina Faso.

    ‘’Cette situation a accru les risques de protection pour les réfugiés, les demandeurs d’asile et leurs hôtes’’, a ainsi déclaré le représentant du HCR au Niger, Emmanuel Gignac.

    L’agence onusienne relève dans le même temps que les sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Niger sont entrées en vigueur en période de soudure, marquant la transition entre la saison agricole et celle des pluies.

    ‘’Les prix des denrées alimentaires et des produits de base, déjà en hausse avant cette crise, ont bondi après l’introduction des sanctions’’, a fait remarquer le HCR.

    Il ajoute que les organismes humanitaires s’attendent ainsi à un impact de l’inflation sur les populations dans la mesure où les prix des denrées semblent devoir continuer à augmenter.

    Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés estime que la fermeture des frontières avec les pays de la CEDEAO va rendre plus rares les denrées les denrées alimentaires et les autres produits de base.

    Le Niger est en proie à une crise politique née du renversement du président démocratiquement élu Mouhamed Bazoum par des militaires dirigés par le général Abdourahamane Tchiani. Le pays vit également sous la menace d’une intervention armée de pays de la CEDEAO envisagée dans le but de rétablir l’ordre constitutionnel.

    AKS/OID

  • AFRIQUE-POLITIQUE / Gabon : des militaires déclarent avoir mis fin au régime d’Ali Bongo

    AFRIQUE-POLITIQUE / Gabon : des militaires déclarent avoir mis fin au régime d’Ali Bongo

    Dakar, 30 août (APS) – Des militaires gabonais ont annoncé mercredi avoir mis fin au régime d’Ali Bongo dans la foulée de la proclamation à la télévision de la victoire du président sortant à l’issue du scrutin de samedi.

    Alors que le pays était dans l’attente de la proclamation des résultats des élections générales de samedi, les choses se sont accélérées dans la nuit de mardi à mercredi.

    D’après la chronologie des évènements rapportée par le site d’information de Radio France internationale, une caméra est allée au Centre gabonais des élections pour enregistrer les résultats finaux lus par son président, Michel Stéphane Bonda.

    Après que ces résultats ont été diffusés sur Gabon Première, la télévision publique, des coups de feu sont entendus. Un groupe de militaires apparait ensuite à l’antenne de Gabon 24, une chaine de télévision dont les studios se trouvent au palais présidentiel.

    Ils interrompent la diffusion des résultats, proclament l’annulation des élections générales de samedi et leurs résultats et déclarent avoir mis fin au régime en place.

    ‘’Force est d’admettre que l’organisation des échéances électorales, dites élections générales du 26 août 2023, n’a pas rempli les conditions d’un scrutin transparent, crédible et inclusif tant espéré par les Gabonaises et les Gabonais, dit le texte du communiqué. Toutes les institutions de la République sont dissoutes, notamment le gouvernement, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, le Conseil économique, social et environnemental, le Centre gabonais des élections’’, ont déclaré les militaires s’exprimant au  nom d’un ‘’Comité de transition et de restauration des institutions’’.

    Ali Bongo était à la quête d’un troisième mandat après avoir été élu en 2009 et réélu en 2015.

    AKS/OID.

  • SENEGAL-ESPAGNE-MIGRATION / 168 migrants sénégalais secourus au large de la Mauritanie attendus à Dakar, mercredi

    SENEGAL-ESPAGNE-MIGRATION / 168 migrants sénégalais secourus au large de la Mauritanie attendus à Dakar, mercredi

    Dakar, 30 août (APS) – Au total, 168 migrants sénégalais secourus au large des côtes mauritaniennes par un bateau de la garde civile espagnole vont regagner le Sénégal, ce mercredi, en début de soirée, a appris l’APS de source officielle.

    Ces citoyens sénégalais qui avaient tenté de rejoindre l’Espagne à bord d’une pirogue seront notamment ramenés à Dakar par la marine sénégalaise, indique le ministère des Sénégalais de l’extérieur dans un communiqué.

    Ces compatriotes seront pris en charge par les services compétents de l’Etat suivant le protocole habituel, rapporte la source.

    Elle signale que l’embarcation de ces migrants, partie du Sénégal, a été secourue par le ‘’Rio Tajo’’, un patrouilleur de la garde civile espagnole, l’équivalent de la gendarmerie nationale.

     

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-LIBERTES / La plateforme F24 entretient les Nations unies de la situation d’un millier de détenus, dont Ousmane Sonko (communiqué)

    SENEGAL-POLITIQUE-LIBERTES / La plateforme F24 entretient les Nations unies de la situation d’un millier de détenus, dont Ousmane Sonko (communiqué)

    Dakar, 29 août (APS) – La plateforme des Forces vives du Sénégal F24 annonce avoir remis au bureau régional à Dakar du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) un « mémorandum sur l’état de la démocratie et des droits de l’homme au Sénégal » et l’avoir entretenu du « traitement réservé à l’opposant Ousmane Sonko [et à] 1.062 autres citoyens détenus pour leur opinion ou leur appartenance politique ».

    « Une délégation de F24 conduite par son coordonnateur, Mamadou Mbodj, a rencontré, ce mardi 29 août 2023, le bureau régional du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, représenté par monsieur Ayeda Robert Kotchani »,  déclare la plateforme dans un communiqué parvenu à l’APS.

    « Etaient présents à cette rencontre Aliou Sané, Yolande Camara, Me Abdoulaye Tine, Aminata Touré et Fatou Blondin Diop », affirment ses leaders.

    Le communiqué de la plateforme réunissant des partis politiques et des organisations de la société civile ajoute que le représentant régional du HCDH, Ayeda Robert Kotchani, accompagné de plusieurs membres de l’institution, « a salué l’initiative avant de recevoir des mains du coordonnateur de F24 le mémorandum sur l’état de la démocratie et des droits de l’homme au Sénégal ».

    Ce document a été « produit » par ladite plateforme, précise la même source.

    Elle ajoute que « la délégation a aussi, par une lettre, attiré l’attention de la représentation diplomatique du traitement réservé à l’opposant Ousmane Sonko [et à] 1.062 autres citoyens détenus pour leur opinion ou leur appartenance politique ».

    Des rencontres avec des institutions internationales, des représentations diplomatiques et des guides religieux

    « Cette rencontre marque le démarrage d’une série » que la plateforme F24 aura « avec des institutions internationales, des représentations diplomatiques et des guides religieux », affirme le communiqué.

    Ousmane Sonko, arrêté le 28 juillet, a été inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État et de complot contre l’autorité de l’État.

    L’opposant placé sous mandat de dépôt le 31 juillet est également accusé par le parquet de Dakar d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et de vol.

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti.

    « Pastef […] a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels », a argué M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.

    M. Sonko, aujourd’hui en grève de la faim en prison, était classé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’est fait réélire.

    Pastef-Les patriotes et d’autres formations politiques constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature élue le 31 juillet 2022.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-CHINE-AFRIQUE-COOPERATION / Sidiki Kaba au troisième Forum sino-africain pour la paix et la sécurité

    SENEGAL-CHINE-AFRIQUE-COOPERATION / Sidiki Kaba au troisième Forum sino-africain pour la paix et la sécurité

    Dakar, 29 août (APS) – Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a pris part aux activités du troisième Forum Sino-africain pour la paix et la sécurité qui s’est déroulé mardi à Beijing, en présence de représentants venus de trente pays africains, annonce un communiqué reçu le même jour à l’APS.

    Le Forum Sino-africain est co-présidé par le Président Macky Sall et son homologue chinois Xi Jinping, indique la même source, notant que le thème de cette année a notamment porté sur « Paix et sécurité en Afrique  ».

    « Ce thème est d’une actualité récurrente car la stabilité sécuritaire un enjeu majeur pour les pays africains qui demeurent très vulnérables, car exposés à des menaces protéiformes qui mettent en péril la paix et la sécurité du continent », souligne le texte.

    Il ajoute par ailleurs que la « redynamisation de la coopération sino-africaine » devrait « aider les pays africains à soutenir les efforts de paix et de sécurité de manière concertée ».

    Dans une perspective d’œuvrer au « renforcement des axes de la coopération militaire » entre Dakar et Pékin, le document évoque une séance de travail qui s’est tenue en marge de forum entre le ministre des Forces armées Sidiki Kaba et le Général Li Shangfu, chef de la délégation chinoise, en présence de l’ambassadeur du Sénégal en Chine, Ibrahima Sory Sylla.

    LBD/SMD/ADC

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-TIC / L’importance du numérique dans le secteur de la santé au menu d’une rencontre à Dakar

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-TIC / L’importance du numérique dans le secteur de la santé au menu d’une rencontre à Dakar

    Dakar, 29 août (APS) – Le coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et social de la santé digitale et de l’observatoire de la santé, Ibrahima Khaliloulah Dia, a souligné, mardi, l’importance du numérique dans l’optimisation des dépenses et l’amélioration de la qualité des données dans le secteur de la santé.

     »C’est une occasion pour l’Afrique d’optimiser ses actions, d’optimiser sa santé parce que nous utilisons beaucoup de papiers (…). Nous savons qu’on peut optimiser en choisissant le numérique qui peut nous permettre d’avoir un système de santé zéro papier », a-t-il dit au cours du sommet sur les technologies dans le secteur de la santé en Afrique axé sur le thème  »Accélérer les innovations dans le domaine de la santé publique en Afrique, le sommet de Dakar ».

    M. Dia a estimé que la digitalisation de la santé permettra de ‘’faire des gains, des économies dans les dépenses de santé, améliorer les changements climatiques parce qu’on va utiliser moins de papier et surtout améliorer la qualité des données qui vont permettre de prendre des décisions’’.

    Pour lui, cette stratégie va améliorer les relations entre le patient et le soignant. ‘’Il y a aussi beaucoup de défis à relever. Du côté de la santé des pays, nous devons nous organiser pour pouvoir répondre aux besoins des jeunes pour pouvoir leur trouver un financement et voir aussi comment choisir ce qu’ils proposent en terme de solutions’’, a-t-il indiqué.

    Pour ce faire, les pouvoirs publics des pays concernés doivent aussi relever certains défis liés à la réglementation. ‘’L’État doit accélérer cette réglementation en mettant en place des lois et des décrets pour que tout le monde soit à l’aise aussi bien le patient que le prestataire, les autres acteurs qui sont dans le système. La réglementation doit aller au-delà des pays’’, a plaidé le Coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et social, de la santé digitale et de l’observatoire de la santé.

    Pour la directrice en santé de l’équité à la fondation Novartis, Sarah Des Rosiers,  »d’énormes défis peuvent être relevés grâce aux solutions digitales qui peuvent accélérer les interactions entre patients et prestataires de santé (…) ».

    Selon Sarah Des Rosiers, l’expansion du numérique dans le secteur de la santé passe une harmonisation de la régulation autour de la santé digitale.

    Le Directeur de la lutte contre la maladie, Moustapha Diop, le secrétaire général du ministère de la santé, Habib Ndiaye et d’autres acteurs ont pris part à cette rencontre dont le but est créer un cadre de discussion pour mieux comprendre les enjeux et travailler ensemble pour le bien du patient.

    FD/OID/ADC