Catégorie : International

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Soixante-cinq migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Soixante-cinq migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine

    Dakar, 22 août (APS) – La marine royale marocaine a secouru lundi une pirogue transportant 65 migrants sénégalais tentant de se rendre en Espagne, a appris l’Agence de presse sénégalaise de source diplomatique.

    Ces migrants nouvellement arrivés sur le territoire marocain après avoir été secourus en mer s’ajoutent à 75 de leurs compatriotes recueillis quatre jours plus tôt par la marine royale marocaine et aux 8 malades hospitalisés à Dakhla, a indiqué la même source.

    Elle signale qu’en tout, 148 ressortissants sénégalais attendent d’être rapatriés de Dakhla alors que 325 autres ont regagné le Sénégal par voie terrestre à partir de dimanche.

    AKS/ADC

  • AFRIQUE-CULTURE-MUSIQUE / Festival « Au tour des cordes » : la Malienne Fatoumata Diawara, tête d’affiche de la troisième édition prévue du 27 au 29 octobre (organisateurs)

    AFRIQUE-CULTURE-MUSIQUE / Festival « Au tour des cordes » : la Malienne Fatoumata Diawara, tête d’affiche de la troisième édition prévue du 27 au 29 octobre (organisateurs)

    Dakar, 21 août (APS) – La troisième édition du Festival ‘’Au tour des cordes’’, manifestation initiée par le koriste sénégalais Ablaye Cissoko, aura lieu du 27 au 29 octobre prochain à Saint-Louis (nord) avec comme tête d’affiche la Malienne Fatoumata Diawara, annonce un communiqué transmis lundi à l’APS.

    Chanteuse, comédienne et actrice, Fatoumata Diawara a collaboré avec de grands noms de la musique, du théâtre et du cinéma à l’image de Cheik Fantamady Camara, Herbie Hancock, Roberto Fonseca, Abderrahmane Sissako, Angélique Kidjo, Philippe Godeau, Disclosure, Lauryn Hill, entre autres, indique la même source, annonçant la participation, cette année, d’artistes venant du Mali, de la Grèce, de la Turquie, d’Espagne, d’Italie, d’Autriche et du Sénégal.

     »Pont entre les traditions musicales de son pays et les sonorités et rythmes du reste du monde, la chanteuse, compositrice et comédienne Fatoumata Diawara dresse, à travers sa musique, un pont, utilisant son art, ses mélodies, ses messages comme des outils de transmission d’une identité et de combat pour la cause de la femme, de l’humain en général », soulignent les organisateurs.

    Le texte rappelle que le Festival  »Au tour des cordes » a été lancé dans le but de ‘’célébrer la musique et le patrimoine culturel à travers la voix humaine et les instruments à cordes traditionnelles et modernes’’ et annonce la participation de l’artiste saint-louisien Tex LbK, de Kiko Riuz et son flamenco Âma La Vida, Kiya Tabassian, ambassadeur de la culture perse.

    Il y a aussi le duo Eliza Vellia et Annabelle (Grèce), le violoncelliste Mathieu Saglio et son Quartet (Turquie), Manuel Heredia et El Berenjeno (Espagne), Adriano Viterbini guitariste d’Italie, le duo sénégalais Doudou Diassy et Elisabeth Diédhiou et le trio originaire d’Autriche Moritz Weiss Klezmer.

    Au-delà des concerts, la programmation ‘’Au tour des cordes’’ propose des résidences d’ateliers, des master class, confirmant ‘’sa vocation de lieu de rencontres et de brassage des cultures’’.

    Les artistes se relayeront entre les scènes Habib-Faye du Lycée Ameth-Fall, Mabousso-Thiam de l’école Abdou-Diouf et celle du grand jardin de l’Institut français de Saint-Louis, souligne les promoteurs.

    FKS/ADC

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Des personnalités de plusieurs pays réclament la libération d’Ousmane Sonko et le retrait du décret de dissolution de son parti

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Des personnalités de plusieurs pays réclament la libération d’Ousmane Sonko et le retrait du décret de dissolution de son parti

    Dakar, 21 août (APS) – Cent quarante et une personnalités de divers secteurs d’activité et de plusieurs pays réclament au président de la République, Macky Sall, « la mise en liberté d’office de l’opposant Ousmane Sonko » et « des autres personnes détenues pour […] leurs opinions », ainsi que le retrait du décret avec lequel Pastef-Les patriotes a été dissous.

    Ces personnalités, dont des hommes politiques, des universitaires, des avocats, des magistrats, des journalistes, des militants des droits de l’homme et des professionnels d’autres secteurs d’activité, ont publié une tribune dans laquelle elles lancent cet appel.

    « Nous […] appelons monsieur Macky Sall, président de la République du Sénégal, à […] donner les instructions nécessaires à son ministre de la Justice, afin que les chefs de parquet mettent en œuvre une procédure d’urgence pour obtenir la mise en liberté d’office d’Ousmane Sonko », écrivent les signataires de la tribune.

    Concernant encore l’opposant et maire de Ziguinchor (sud), ils appellent le chef de l’État sénégalais à s’évertuer à « préserver sa vie » et à faire « respecter ses droits civiques ».

    Les signataires du texte, dont fait partie le professeur Serigne Diop, ancien ministre de la Justice du Sénégal, réclament « la mise en liberté provisoire des autres personnes détenues pour avoir exprimé librement leurs opinions et mené des activités politiques, conformément aux droits garantis par la Constitution ».

    Ils appellent Macky Sall à « retirer le décret de dissolution de Pastef, pour un retour à un ordre constitutionnel garantissant le pluralisme intégral » au Sénégal.

    « Conflits et recul de la démocratie »

    « Nous exhortons le président Macky Sall à faire mettre en œuvre ces mesures, afin de restaurer la paix, l’unité et la concorde nationale, dans un espace sous-régional marqué par des conflits et le recul de la démocratie », ajoutent M. Diop et ses coauteurs.

    Auteurs de la tribune « à titre individuel ou au nom de collectifs ou d’associations », ces « citoyens du Sénégal, d’Afrique et du monde entier » disent être « soucieux de la préservation de l’État de droit et préoccupés par la dégradation du climat politique et social » sénégalais.

    Ils affirment être préoccupés par les « menaces qui pèsent sur la concorde civile au Sénégal » et « attachés à la paix, à la stabilité et à la préservation des acquis démocratiques du pays ».

    Les auteurs de la tribune disent être « profondément attachés au respect et à la protection du droit à la vie garantie par la Constitution du Sénégal et les traités internationaux des droits humains ».

    « Les motifs de son interpellation [et] de son incarcération ont évolué […] Il est d’abord accusé de vol d’un téléphone portable, puis suivent d’autres chefs d’inculpation très graves », observent-ils en parlant d’Ousmane Sonko.

    « Son parti […] a été dissous par décret, alors qu’il participe, depuis sa création, à la vie politique, bénéficie d’une large représentation à l’Assemblée nationale et dirige des dizaines de collectivités territoriales », soulignent les auteurs du texte.

    Ils rappellent qu’« au moins trois personnes ont été tuées à la suite des manifestations de protestation contre son arrestation, qui ont éclaté [dans] le pays ». « Des arrestations massives de militants et sympathisants du parti, dont des élus, ont eu lieu et la plupart des personnes interpellées sont inculpées pour de graves chefs d’infraction et placées en détention. »

    « Sa santé s’est gravement détériorée »

    Ousmane Sonko et plusieurs militants ou sympathisants de Pastef-Les patriotes placés en détention observent une grève de la faim.

    « Sa santé s’est gravement détériorée, et il a été admis aux urgences hospitalières, dimanche 6 août 2023 », rappellent Serigne Diop et les autres auteurs de la tribune.

    Le professeur Alioune Sall, ancien juge international, Mamadou Ismaïla Konaté, avocat et ancien ministre de la Justice du Mali, Reed Brody, avocat au barreau de New York (États-Unis d’Amérique), son confrère sénégalais Abdoulaye Tine, le Burkinabè Bénéwendé Stanislas Sankara, avocat et ancien ministre, l’ancien procureur Alioune Ndao et l’ancienne Première ministre du Sénégal Aminata Touré ont signé le texte.

    L’ancien ministre gambien Demba Ali Jawo, Issa Ndiaye, ancien ministre de l’Éducation du Mali, le député ivoirien Michel Gbagbo, Mamadou Lamine Diallo, député et vice-président de l’Assemblée nationale du Sénégal, les journalistes Ibrahima Lissa Faye et Mame Gor Ngom,  le professeur Boubacar Diop, dit Buuba, font partie des auteurs de la tribune.

    Ousmane Sonko a été arrêté le 28 juillet. Trois jours plus tard, il a été inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot contre l’autorité de l’État.

    L’opposant placé sous mandat de dépôt le 31 juillet est également accusé par le parquet de Dakar d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et de vol.

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti.

    « Pastef […] a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels », a argué M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.

    M. Sonko est classé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’est fait réélire. Pastef-Les patriotes et ses alliés constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature élue le 31 juillet 2022.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-CAPVERT-MIGRATION / Emigration : une ministre capverdienne insiste sur la nécessité pour les Etats de travailler en solidarité

    SENEGAL-CAPVERT-MIGRATION / Emigration : une ministre capverdienne insiste sur la nécessité pour les Etats de travailler en solidarité

    Sal (Cap Vert), 21 août (APS) – La ministre cap-verdienne de l’Education, Filomena Gonçalves, a souligné, la nécessité pour les Etats et les organisations internationales de travailler dans la solidarité afin de résoudre les problèmes liés à l’émigration.

    « La question migratoire est complexe et nécessite que l’on travaille ensemble pour trouver des solutions et régler définitivement le fléau », a-t-elle notamment déclaré.

    Elle s’adressait à des journalistes à l’issue d’une visite effectuée dimanche avec la ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur au centre hospitalier de la ville de Sal pour s’enquérir de l’état de deux migrants sénégalais dont l’embarcation a été secourue mardi au large du Cap Vert.

    Au total, 37 sénégalais et un bissau-guinéen à bord d’une embarcation en dérive dans l’océan Atlantique ont été secourus mardi dernier par un bateau de pêche battant pavillon espagnol et amenés au port de Sal.

    Ils font partie des 101 personnes qui avaient embarqué à bord de cette pirogue pour rallier l’Espagne. Les 63 autres ont perdu la vie.

    « Il faut combattre les réseaux criminels responsables de la mort de nos enfants », a indiqué la ministre de l’Education du Cap Vert non sans rappeler que le continent africain dispose de beaucoup d’opportunités à exploiter pour améliorer l’éducation, développer l’économie et redonner de l’espoir aux jeunes.

    « En définitive on sait tous que la migration est liée à la vie de l’homme sur la planète. Raison pour laquelle il est nécessaire de travailler pour résoudre les problèmes qu’elle engendre », a encore dit Filomena Gonçalves.

    L’avion de l’armée de l’air, transportant les 37 rescapés de la pirogue qui avait pris départ le 10 juillet à Fass Boye, une localité de la région de Thiès, a atterri à la base aérienne de Ouakam à Dakar.

    Outre les 37 rescapés, la ministre des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck, des membres des familles des victimes étaient à bord de l’appareil de l’armée qui a quitté le sol capverdien à la mi-journée.

    AKS/MTN

  • AFRIQUE-POLITIQUE-CRISE / Niger : la CEDEAO rejette la proposition de la junte prévoyant une transition de trois ans (médias)

    AFRIQUE-POLITIQUE-CRISE / Niger : la CEDEAO rejette la proposition de la junte prévoyant une transition de trois ans (médias)

    Dakar, 21 août (APS) – La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a rejeté une proposition de la junte au pouvoir au Niger prévoyant une période de transition de trois ans pour rétablir la démocratie, a-t-on appris, lundi de plusieurs sources médiatiques.

    « Plus tôt ils rendront le pouvoir aux civils et se concentreront sur leurs responsabilités premières, qui est de défendre l’intégrité territoriale du Niger, mieux ce sera pour eux », a déclaré le commissaire aux affaires politiques à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, Abdel Fatau Musah.

    M. Musah trouve « inacceptable » cette proposition qui, selon lui, n’est rien d’autre qu’un « rideau de fumée » pour le dialogue et la diplomatie. « Libérer (Mohamed) Bazoum sans conditions préalables, et restaurer l’ordre constitutionnel sans plus tarder », a-t-il lancé à l’endroit de la junte qui est arrivée au pouvoir par un coup d’Etat le 26 juillet dernier, renversant ainsi le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum.

    Le chef de la junte, le général Abdourahamane Tiani, avait déclaré samedi dernier qu’un dialogue national sera lancé en vue de discuter de la période de transition qui « ne devrait pas durer plus de trois ans ».

    Auparavant, une délégation de la CEDEAO avait rencontré dans la même journée le général Tiani et le président Mohamed Bazoum dans la capitale, Niamey, selon les mêmes sources.

    FD/AB/MTN

  • SENEGAL-CAP-VERT-MIGRATION / L’avion transportant les 37 rescapés d’une pirogue secourue au Cap-Vert, a atterri à Dakar

    SENEGAL-CAP-VERT-MIGRATION / L’avion transportant les 37 rescapés d’une pirogue secourue au Cap-Vert, a atterri à Dakar

    Dakar, 21 août (APS) – L’avion de l’armée de l’air, transportant les 37 rescapés de la pirogue de migrants récemment secourue au large du Cap-Vert, a atterri à la base aérienne de Ouakam à Dakar, a constaté un reporter de l’APS.

    L’avion militaire a atterri à 18 h 20 mn.

    Outre les 37 rescapés, la ministre des Sénégalais de l’extérieur, quelques membres des familles des victimes étaient à bord de l’appareil de l’armée qui a quitté le sol capverdien à la mi-journée.

    AKS/MTN/ASB

  • AFRIQUE-NIGER-HUMANITAIRE / Niger : plus de deux millions d’enfants vulnérables ont besoin d’aide humanitaire (représentant UNICEF)

    AFRIQUE-NIGER-HUMANITAIRE / Niger : plus de deux millions d’enfants vulnérables ont besoin d’aide humanitaire (représentant UNICEF)

    Dakar, 21 août (APS) – Plus deux millions d’enfants vulnérables touchés par la crise institutionnelle du Niger, ont « désespérément » besoin d’aide humanitaire, a déclaré lundi, le représentant du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) au Niger, Stefano Savi qui se dit préoccupé par la situation actuelle dans ce pays.

    ‘’À l’heure actuelle, plus de deux millions d’enfants ont été touchés par la crise et ont désespérément besoin d’une aide humanitaire’’, a dit M. Savi dans une déclaration publiée sur le site d’information de l’organisation onusienne.

    ‘’La situation actuelle est très préoccupante et aggrave une situation humanitaire déjà désastreuse dans ce pays où la prévalence de la malnutrition sévère chez les enfants est extrêmement élevée, l’une des pires en Afrique de l’Ouest et du Centre’’, a-t-il indiqué, alertant sur les graves conséquences de la crise actuelle sur des millions d’enfants vulnérables dans le pays.

    Le représentant de l’UNICEF a prévenu qu’‘’avec les récentes pénuries d’électricité, dont dépendent 95 % des infrastructures de la chaîne du froid du système de santé, il est nécessaire de faire davantage pour s’assurer que les vaccins infantiles et les autres fournitures de santé ne soient pas compromis’’.

    Il  se dit également préoccupé par les conséquences de la fermeture des frontières sur l’approvisionnement du pays en ‘’fournitures vitales’’.

    ‘’À l’heure actuelle, l’UNICEF dénombre 2 conteneurs bloqués à la frontière du Bénin avec des équipements essentiels au maintien de la chaîne du froid, 19 conteneurs bloqués dans le port de Cotonou, avec des équipements de vaccination et de maintien de la chaîne du froid ‘’, a-t-il signalé. Il y a ‘’29 conteneurs destinés au Niger, actuellement bloqués en haute mer, contenant des aliments thérapeutiques et des seringues’’, a-t-il ajouté.

    Pour Stefano Savi, ‘’ces approvisionnements vitaux pour le traitement de la malnutrition et la vaccination des enfants que nous soutenons risquent de perdre leur efficacité si leur entrée au Niger est encore retardée et s’ils restent exposés à des conditions inadéquates’’.

    L’UNICEF, dit-il, appelle les acteurs clés de cette crise à laisser des couloirs pour faciliter l’accès aux travailleurs humanitaires afin que les fournitures parviennent en toute sécurité aux enfants les plus vulnérables et à leurs familles.

    Il demande également aux bailleurs de protéger les fonds humanitaires des sanctions multilatérales ou unilatérales.

    FD/AB/ASB

  • SENEGAL-MONDE-SOCIETE / Protection des droits humains : les « efforts » de Dakar magnifiés par l’ONU

    SENEGAL-MONDE-SOCIETE / Protection des droits humains : les « efforts » de Dakar magnifiés par l’ONU

    Dakar, 21 août (APS) – Le Comité des Nations Unies pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale salue les efforts consentis par le Sénégal en matière de promotion et de protection des droits de l’homme, annonce un communiqué reçu lundi à l’APS.

    « Les efforts du Sénégal ont été salués par le Comité des nations unies qui reconnait l’engagement du pays à se soumettre aux examens de surveillance de la protection des droits de l’homme. La tradition de respect des droits de l’homme a été magnifiée », indique la même source.

    Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale a examiné les 17 et 18 août 2023 à Genève en Suisse, le rapport périodique présenté par le Sénégal au titre de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.

    Le texte mentionne que « dans la présentation du rapport, il a été relevé que le Sénégal a accompli d’énormes progrès en matière de promotion et de protection des droits humains depuis son dernier examen par le Comité ».

    « Le Sénégal a adopté des textes favorisant la prévention et la lutte contre la discrimination ainsi que le vote de la loi de 2022 relative à la non-discrimination au travail, qui révise et complète certaines dispositions du Code du Travail », relève le texte.

    Sur le plan stratégique, le communiqué fait état de « programmes importants initiés par les pouvoirs publics sénégalais pour éradiquer ou prévenir toutes formes de discrimination ».

    L’Etat du Sénégal a mis en place plusieurs initiatives qui ont enregistré des résultats probants pour un meilleur accès aux services sociaux de base, a fait remarquer le document.

    Il évoque « le Projet pôle de développement de la Casamance (PPDC) qui a enregistré des résultats importants en termes de renforcement de la productivité agricole et d’amélioration des liaisons de transport entre le réseau classique et les pistes ».

    Au niveau de la santé, le rapport a insisté sur les « efforts enregistrés durant les dix dernières années, avec notamment la gratuité des soins de santé pour les enfants âgés de moins de cinq ans et les femmes enceintes ».

    Le document note aussi « les mesures prises par l’État du Sénégal pour la réalisation effective des droits à l’éducation, à la santé, à un environnement sain et à l’intégration de la dimension genre dans le secteur extractif et celui de l’énergie ».

    Par ailleurs, lit-on dans le texte, « il a été clairement affirmé qu’il n’y a pas de discrimination car tous les groupes de la population sont mélangés avec des citoyens qui ont tous des liens de cousinage. Les textes interdisent toute discrimination et il n’y a pas de discrimination dans la pratique ».

    La délégation sénégalaise a mis en avant la « lutte contre la surpopulation carcérale et les longues détentions, ainsi que l’amélioration des conditions de détention et du sort des détenus qui figurent parmi les politiques prioritaires du Sénégal ».

    En effet, « le pays a adopté en 2020 la loi relative au placement sous surveillance électronique qui a élargi les modes d’aménagement des peines », a souligné le texte.

    L’Etat a également introduit le bracelet électronique dans le système judiciaire sénégalais qui a « essentiellement pour objectif le désengorgement des prisons et la maîtrise de la population carcérale ».

    Outre cette réforme majeure, le rapport mentionne « le projet de révision du Code de procédure pénale, qui permettra à terme de limiter la durée de la détention préventive en matière criminelle ».

    Le document signale que le Sénégal a mis en place un processus de réforme majeure du Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH), visant à permettre à cette institution nationale des droits de l’homme de se conformer aux Principes de Paris, un ensemble de normes reconnues à l’échelle internationale qui permettent d’évaluer la crédibilité de la politique des droits humains.

    FD/ASB/MTN

  • SENEGAL-CAPVERT-MIGRATION / Les 37 migrants sénégalais du Cap-Vert à l’aéroport de Sal pour être rapatriés

    SENEGAL-CAPVERT-MIGRATION / Les 37 migrants sénégalais du Cap-Vert à l’aéroport de Sal pour être rapatriés

    Sal (Cap-Vert), 21 août – Les trente-sept migrants sénégalais dont l’embarcation avait échoué au Cap-Vert sont arrivés à l’aéroport de Sal à 13 heures pour embarquer dans l’avion de l’armée sénégalaise devant les rapatriés sur Dakar, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

    Parmi ce nombre de migrants devant embarquer avec la délégation de la ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur figurent deux malades.

    À la suite de cet embarquement l’avion va s’envoler en direction de Praia, la capitale de l’archipel du Cap-Vert, avant de continuer sur Dakar.

    AKS/ADC

    (suite…)

  • MONDE-DIPLOMATIE-DEVELOPPEMENT / L’Afrique au menu de l’agenda du 15e sommet des BRICS

    MONDE-DIPLOMATIE-DEVELOPPEMENT / L’Afrique au menu de l’agenda du 15e sommet des BRICS

    De l’envoyé spécial de l’APS : Ousmane Ibrahima Dia

    Johannesburg, 21 août (APS) – L’Afrique du Sud s’apprête à accueillir, à partir de mardi, le 15e sommet des pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), une occasion que les autorités sud-africaines comptent mettre à profit pour discuter du « programme de développement du continent africain », a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

    La rencontre de trois jours se tient au Sandton Convention Centre (SCC) à Johannesburg, en Afrique du Sud, autour du thème principal « Les BRICS et l’Afrique ».

    Le président brésilien Lula Dasilva est arrivé lundi matin à Johannesburg. Le président chinois est également attendu dans la journée. Ce dernier effectuera, un jour avant l’ouverture du sommet, une visite d’Etat dans la Nation arc-en-ciel. Le Premier ministre indien Narendra Modi est également  attendu, mardi.

    Le président russe Vladimir Poutine se fera représenter par son ministre des Affaires étrangères. Il a été convenu qu’il intervient par visio-conférence, en raison des sanctions internationales qui pèsent sur lui.

    Dans une adresse à la Nation, dimanche, le président sud africain Cyril Ramaphosa a annoncé que plus de 30 chefs d’État et de gouvernement de toute l’Afrique participeront au sommet. Outre la participation de chefs d’Etat et de gouvernement africains, il a aussi annoncé la présence de dirigeants de pays des Caraïbes et d’Amérique du Sud, du Moyen-Orient et d’Asie de l’Ouest, d’Asie du Sud et d’Asie du Sud-Est.

    Dans ce même message, M. Ramaphosa est largement revenu sur les fondamentaux de la politique étrangère de son pays depuis la fin de l’apartheid, évoquant « l’importance » de ce sommet pour son pays et le continent africain dans son ensemble.

    Selon le président Sud-africain, « ce sommet des BRICS et la visite d’État du président Xi Jinping, ainsi que les nombreux engagements bilatéraux que nous aurons avec le président Lula Da Silva du Brésil, le Premier ministre Modi de l’Inde et de nombreux autres chefs d’État en marge du sommet, ont une incidence sur nos relations avec les autres pays et la place de l’Afrique du Sud dans le monde ».

    Parlant des « principes » et des « valeurs » qui façonnent la politique étrangère de son pays, il a rappelé qu’avant l’aube de la démocratie en 1994, « l’État sud-africain de l’apartheid était un paria au sein de la communauté internationale, condamné pour avoir commis un crime contre l’humanité ».

    Selon lui, « la politique étrangère de l’Afrique du Sud de l’apartheid était définie par la coercition, la déstabilisation et l’agression militaire ».

    Depuis l’avènement de la démocratie, l’Afrique du Sud met en œuvre une diplomatie basée sur ce que ses ancêtres « qui ont inscrit dans la Charte de la liberté en 1955, lorsqu’ils ont déclaré que + L’Afrique du Sud sera un État pleinement indépendant qui respecte les droits et la souveraineté de toutes les nations ; L’Afrique du Sud s’efforcera de maintenir la paix mondiale et le règlement de tous les différends internationaux par la négociation – et non par la guerre+ ».

    Elargissement possible de l’adhésion des BRICS

    Cyril Ramaphosa rappelle que la politique étrangère de l’Afrique du Sud vise à « améliorer le bien-être, la sécurité et la prospérité » de ses citoyens, et « la réalisation d’une Afrique et d’un monde meilleurs ».

    Les principaux piliers de cette politique « comprennent la promotion des droits de l’homme, de la paix et de la stabilité et le renforcement des liens commerciaux et d’investissement avec d’autres pays », parlant de « principes qui guident notre participation aux BRICS ».

    « Ensemble, les membres des BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – représentent un quart de l’économie mondiale, ils représentent un cinquième du commerce mondial et abritent plus de 40 % de la population mondiale », a-t-il relevé.

    Selon lui, « l’Afrique du Sud a toujours défendu les intérêts de l’Afrique au sein des BRICS ».

    « Nous voulons établir un partenariat entre les BRICS et l’Afrique afin que notre continent puisse avoir des opportunités d’augmentation du commerce, des investissements et du développement des infrastructures », a-t-il dit.

    A cela s’ajoutent de « grandes opportunités pour les autres pays BRICS de « participer à la zone de libre-échange continentale africaine (…) ».

    Cyril Ramaphosa a signalé que le 15e Sommet des BRICS discutera d’un certain nombre de questions importantes, notamment celle relative à  « l’élargissement possible de l’adhésion des BRICS ».

    Selon lui, « ce Sommet des BRICS est particulièrement important, car il se tient alors que le monde est confronté à des défis fondamentaux qui ne manqueront pas de déterminer le cours des événements internationaux pour les années à venir ».

    Le monde est devenu « de plus en plus complexe et fracturé » car polarisé en camps concurrents, selon le président Sud-africain, qui a ajouté que l’Afrique du Sud « continue de plaider en faveur d’un système mondial de gouvernance, de commerce, de finance et d’investissement ouvert et fondé sur des règles ».

    « Renforcer l’Union africaine »

    « Ce doit être un système qui ne dépend pas de l’exercice du pouvoir ou de l’unilatéralisme, mais de la promotion des intérêts des peuples du monde », a-t-il dit.

    « C’est dans ce système de base de règles que nous cherchons à faire progresser la prospérité et l’industrialisation de l’Afrique. Nous cherchons à changer les règles pour qu’elles soient plus justes mais en définitive nous voulons promouvoir un système ouvert de relations économiques et politiques », a-t-il déclaré.

    Cyril Ramaphosa a assuré que son pays était déterminé à « renforcer l’Union africaine afin qu’elle accroisse sa capacité à accompagner la réalisation d’une plus grande intégration sur le continent ».

    Toutefois, estime t-il, « pour que l’Afrique prospère », ses dirigeants doivent « faire taire les armes ».

    Il a également déclaré que son pays continue à « travailler au sein de l’Union africaine pour mettre fin à plusieurs conflits en cours sur le continent et rétablir un gouvernement constitutionnel et démocratique dans les pays qui ont récemment connu des coups d’État ».

    Cyril Ramaphosa a toutefois réaffirmé  que son pays s’est « engagé dans une politique de non-alignement ».

    « Alors que certains de nos détracteurs préfèrent un soutien manifeste à leurs choix politiques et idéologiques, nous ne nous laisserons pas entraîner dans une compétition entre puissances mondiales », a-t-il déclaré.

    Il est également revenu sur sa participation à l’initiative africaine visant à rechercher la paix dans le conflit opposant l’Ukraine et la Russie.

    Cyril Ramaphosa a par ailleurs plaidé pour que le Conseil de sécurité des Nations Unies soit « transformé en un organe plus inclusif et plus efficace, capable d’assurer la paix et la sécurité ».

    OID/SMD/MTN