Catégorie : International

  • SENEGAL-NIGER-AFRIQUE-CRISE / Intervention militaire au Niger : l’Union africaine soutient la CEDEAO

    SENEGAL-NIGER-AFRIQUE-CRISE / Intervention militaire au Niger : l’Union africaine soutient la CEDEAO

    Dakar, 11 août (APS) – Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé vendredi son ‘’ferme soutien » aux décisions issues du sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la situation au Niger.

    Les chefs d’États de la CEDEAO ont décidé, jeudi à Abuja, d’activer et de déployer ‘’la force en attente’’ de l’instance régionale pour la restauration de l’ordre constitutionnel au Niger.

    Lors d’un sommet extraordinaire, le deuxième sur la situation au Niger depuis le renversement de Mohamed Bazoum, les chefs d’Etat ont toutefois gardé sur la table toutes les options pour ‘’la résolution pacifique’’ de la crise.

    Ils ont également décidé que tout État membre de l’organisation sous-régionale, qui entraverait, directement ou indirectement le règlement de la crise au Niger, devra répondre de ses actes.

    Dans un communiqué, le président de la Commission de l’UA a fait part de ses  »vives préoccupations relativement à la détérioration des conditions de détention du président Mohamed Bazoum ». Selon la commission de l’UA, des sources concordantes attestent d’une ‘’dégradation inquiétante’’ des conditions de détention du président déchu.

    Moussa Faki Mahamat a interpellé les autorités militaires ‘’sur l’urgence de stopper l’escalade avec l’organisation régionale, la défiance à son égard et la poursuite de la séquestration du Président dans des conditions qui se dégradent de façon inquiétantes’’.

    La commission trouve ‘’inadmissible »  ce traitement réservé à un président  »démocratiquement élu à travers un processus électoral régulier’’.

    Elle a appelé à la libération immédiate du président Bazoum, de tous les membres de sa famille et de son gouvernement qui ‘’sont illégalement séquestrés’’ avec lui au mépris du droit nigérien et de tous les principes fondateurs de l’UA et de la CEDEAO.

    Mohamed Bazoum a été renversé par un coup d’Etat le 26 juillet dernier perpétré par des militaires nigériens regroupés au sein d’un ‘’Conseil national de sauvegarde de la patrie’’ (CNSP), dirigé par le général Abdourahmane Tchiani.

    Il est retenu depuis cette date par les putschistes, en compagnie de certains de ses ministres.

    La communauté internationale a condamné ce coup de force et pris des sanctions à l’encontre du Niger.

    Au niveau sous-régionale, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui appelle au ‘’rétablissement du président nigérien Mohamed Bazoum’’, a pris une série de sanctions contre les militaires lors d’un premier sommet extraordinaire.

    Le CNSP qui a fermé l’espace aérien du Niger ‘’face à la menace d’intervention’’ armée de la CEDEAO a annoncé, mercredi, la formation d’une équipe gouvernementale de 20 membres dirigée par le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine.

    FD/OID

  • NIGER-AFRIQUE-CRISE / La CEDEAO active sa force en attente mais ne ferme pas l’option d’une résolution pacifique

    NIGER-AFRIQUE-CRISE / La CEDEAO active sa force en attente mais ne ferme pas l’option d’une résolution pacifique

    Dakar, 10 août (APS) – Les chefs d’États de la CEDEAO ont décidé, jeudi à Abuja, d’activer et de déployer ‘’la force en attente’’ de l’instance régionale pour la restauration de l’ordre constitutionnel au Niger.

    Lors d’un sommet extraordinaire, le deuxième sur la situation au Niger depuis le renversement de Mohamed Bazoum, les chefs d’Etat ont toutefois gardé sur la table toutes les options pour ‘’la résolution pacifique’’ de la crise.

    Ils ont également décidé que tout État membre de l’organisation sous-régionale, qui entraverait, directement ou indirectement le règlement de la crise au Niger, devra répondre de ses actes.

    Mohamed Bazoum a été renversé par un coup d’Etat le 26 juillet dernier perpétré par des militaires nigériens regroupés au sein d’un ‘’Conseil national de sauvegarde de la patrie’’ (CNSP), dirigé par le général Abdourahmane Tchiani.

    Il est retenu depuis cette date par les putschistes, en compagnie de certains de ses ministres.

    La communauté internationale a condamné ce coup de force et pris des sanctions à l’encontre du Niger.

    Au niveau sous-régionale, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui appelle au ‘’rétablissement du président nigérien Mohamed Bazoum’’, a pris une série de sanctions contre les militaires lors d’un premier sommet extraordinaire.

    Le CNSP qui a fermé l’espace aérien du Niger ‘’face à la menace d’intervention’’ armée de la CEDEAO a annoncé, mercredi, la formation d’une équipe gouvernementale de 20 membres dirigée par le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine.

    OID

  • SENEGAL-RDC-REPORTAGE / Kinshasa, la démesure et la bonne joie d’une mégalopole

    SENEGAL-RDC-REPORTAGE / Kinshasa, la démesure et la bonne joie d’une mégalopole

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Aissatou Ba

    Kinshasa, 10 août (APS) – Kinshasa, ville festive et pieuse à la fois, impressionne par son gigantisme, dans lequel se noient toutes les contradictions de la province-capitale de la République démocratique du Congo.

    Kinshasa est une ville très bouillonnante. C’est connu. Elle vibre du matin au soir dans une ambiance festive. Même certains quartiers résidentiels n’échappent pas à cette ambiance toujours enfiévrée.

    Située à l’ouest de la République démocratique du Congo, cette ville-province compte une superficie de 9.965 km², pour une population comprise entre 17 et 20 millions d’habitants. Soit plus ou moins la population globale du Sénégal.

    Les tentacules de Kinshasa peuvent difficilement se résumer à ses 24 communes, dont la plupart sont traversées par le majestueux fleuve Congo, qui favorise des lieux de vie, des rencontres et des échanges.

    La population de la métropole congolaise reste concentrée dans les zones ouest et centre de la ville, qui compte encore des réserves foncières dans sa partie orientale par exemple.

    Kinshasa, anciennement Léopoldville, était déjà la plus grande agglomération de l’Afrique centrale à l’époque des indépendances, dans les années 1960.

    De 400.000 âmes environ à cette date, sa population s’est accrue au fil du temps grâce à l’exode rural, pour atteindre 17 millions ou plus, soit 1.730 habitants/km2 .

    Cité dédiée à l’ambiance et au divertissement

    Devenue une ville multifacettes, excentrique même, Kinshasa se distingue par la grande animation qui caractérise son quotidien, plus encore pour ses nuits enfiévrées et légères, son ambiance toujours survoltée qui font de la métropole RD congolaise une destination privée de tous les ambianceurs.

    Chaque soir, à partir de 15 heures, les travailleurs ont tendance à se retrouver dans les nombreux bars de la ville, pour « se déstresser de leur longue et dure journée », témoigne Grâce Mvumbi,  préposée à la sécurité au stade des Martyrs de la Pentecôte, l’un des sites retenus pour abriter les Jeux de la Francophonie.

    Ils n’y vont pas seulement pour boire, écouter de la bonne musique, mais aussi pour manger de la viande de chèvre, du poulet mayo, du poisson ou du porc, cuits au feu de bois.

    Kinshasa ne se fait pas appeler pour rien « Kini mboka elengi » (Kinshasa, ville sans stress, où il fait bon vivre). Cela se vérifie facilement dans les bistrots et bars toujours pleins. Les Kinois ont leurs habitudes dans ces établissements toujours animés. Ils y tuent le temps en appréciant de la bonne musique locale, des airs incontournables du pays qui font parfois danser dans toute l’Afrique centrale.

     

    Kinshasa, aussi pieuse que politique

    Malgré tous les clichés liés à cette perception de légèreté, la capitale de la RDC se veut aussi une ville pieuse, où bars et églises rivalisent tant et si bien que dans chaque commune, presque chaque quartier, il n’est pas rare de trouver des églises, toujours bondés même en semaine. Comme un avant-goût des ambiances survoltées des traditionnelles messes du dimanche.

    Séminaire par-ci, campagne par-là, chaque église avec sa propre dénomination. Une règle s’impose toutefois à tout le monde : ceux qui fréquentent les bars vont dans leur coin pour s’amuser. Les fidèles, pour leur part, passent leur temps dans des églises, à la mosquée ou dans d’autres lieux de culte.

    Kinshasa est aussi réputée être une ville très politique, une capitale rebelle, frondeuse, la plupart du temps acquise à l’opposition.

    Des sièges de partis politiques, on en trouve partout à Kinshasa. Des permanences aussi, animées par des inconditionnels prêts à tout pour leur leader politique.

    Les discussions, même les plus anodines, débouchent invariablement sur la politique, sujet incontournable pour les inexperts de tout acabit, pourtant les moins avertis.

    Des embouteillages à n’en pas finir

    Il n’est pas nécessaire de dire que circuler dans la ville de Kinshasa relève presque de l’enfer, comme c’est le cas dans de nombreuses villes africaines en proie à une forte poussée démographique et à l’exode de populations qui quittent les campagnes dans l’espoir de trouver une vie meilleure en ville.

    Sauf que le gigantisme de Kinshasa donne une toute autre proportion aux problèmes de mobilité. Un cauchemar pendant les heures de pointe. Il est interdit au conducteur de tomber dans des embouteillages. Il pourrait difficilement sortir de ce chaos parfois né du manque de tolérance des usagers, conducteurs de bus, taxis ou motos et autres.

    Durant les heures de pointe, à partir de 7 ou 8 heures par exemple, les véhicules ont du mal à quitter un endroit pour un autre.

    Selon un conducteur de la délégation sénégalaise, l’on peut passer une ou plusieurs heures pour parcourir un à deux kilomètres.

    Ici, les bus appelés « esprit de mort ou Yass » font la loi, avec les motos-taxis et autres taxis jaunes dénommés « Ketch ». Personne ne cède un mètre à un autre. Et la circulation peut ainsi se bloquer pendant des minutes. Juste parce que personne ne veut donner l’impression de céder aux desiderata de l’autre.

    Les piétons se retrouvent fatalement en danger, ne sachant pas à quel saint se vouer et se mettant parfois à se disputer avec les chauffeurs qui refusent de les laisser traverser.

    Il y en a qui se lève dès cinq heures du matin, dans le district de Tshangu par exemple, à l’est de la ville, pour se rendre au centre-ville où ils sont employés, de peur de perdre du temps et d’arriver en retard.

    Le district de Tshangu est le plus grand de Kinshasa, le plus peuplé aussi.

    « Où va tout ce monde très tôt comme cela ? », s’est demandé un membre de la délégation sportive sénégalaise, fortement impressionnée de voir une foule de personnes aller à l’assaut des arrêts bus, très tôt le matin.

    Malgré tout et en dépit des divisions nées de l’adversité politique, les Kinois restent volontiers hospitaliers et n’hésitent pas à dire aux étrangers, à l’aéroport déjà : « Mbote, boyeyi malamu na Kinshasa (Bonjour, bienvenue à Kin) ».

    AMN/SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / 283 migrants sénégalais seront rapatriés du Maroc à partir de jeudi, selon une source diplomatique

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / 283 migrants sénégalais seront rapatriés du Maroc à partir de jeudi, selon une source diplomatique

    Dakar, 9 août (APS) –  Une nouvelle opération de rapatriement de 283 migrants sénégalais du Maroc débute jeudi avec un premier convoi de 63 compatriotes qui va partir de Dakhla au matin en direction de Rosso Sénégal via la Mauritanie, a appris l’APS de source diplomatique.

    Le premier convoi de migrants sénégalais faisant partie de ceux qui étaient en instance de rapatriement depuis le début du mois août, est attendu à Rosso jeudi dans la soirée, a notamment indiqué la même source.

    Elle signale qu’un deuxième convoi composé de 212 migrants va quitter Dakhla le week-end pour emprunter le même itinéraire.

    Dans le même temps, le Consul général du Sénégal à Dakhla, en relation avec les autorités marocaines, s’active dans la finalisation des procédures administratives permettant le rapatriement dans les meilleurs délais de 189 autres migrants.

    AKS/OID

  • AFRIQUE-EUROPE-MIGRATION / Une quarantaine de migrants périssent au large de l’Italie (médias)

    AFRIQUE-EUROPE-MIGRATION / Une quarantaine de migrants périssent au large de l’Italie (médias)

    Dakar, 9 août (APS) – Une quarantaine de migrants ont péri au large des côtes italiennes après le chavirement de l’embarcation à bord de laquelle ils avaient pris place en provenance de la Tunisie, ont rapporté plusieurs médias.

    ‘’L’embarcation qui transportait 45 personnes était partie jeudi matin de Sfax en Tunisie avant de couler quelques heures plus tard dans le canal de Sicile’’, a ainsi indiqué la télévision France24 sur son site.

    D’après le récit des quatre survivants rapporté par le site de Radio France internationale (RFI), 41 migrants au moins ont perdu la vie dans ce drame.

    ‘’D’après leurs témoignages, ces exilés ont été sauvés de la noyade grâce à leurs gilets de sauvetage, ils n’étaient qu’un tiers à en avoir à bord, et grâce à une autre embarcation trouvée vide en mer sur laquelle ils seraient montés. Ils auraient dérivé pendant quatre jours avant d’être secourus mardi 8 août par un cargo maltais’’, fait savoir RFI.

    FD/AKS/OID

     

  • SENEGAL-MAROC-CULTURE / L’artiste Zulu Mbaye magnifie le rôle du roi du Maroc dans le dialogue Sud-Sud

    SENEGAL-MAROC-CULTURE / L’artiste Zulu Mbaye magnifie le rôle du roi du Maroc dans le dialogue Sud-Sud

    Dakar, 9 août (APS) – L’artiste peintre sénégalais Zulu Mbaye dont les allers-retours depuis quelques années entre le Sénégal et le Maroc se sont intensifiés sur invitation de sa majesté le roi Mohamed VI, reconnait le rôle joué par le royaume chérifien dans le dialogue Sud-Sud.

    ‘’Après une rencontre extraordinaire que j’ai eue avec le roi du Maroc dans mon atelier, ici au village des arts, lors d’une visite de sa majesté au Sénégal en 2016, alors que j’étais président de l’association du village des arts de Dakar et à partir de là, va naître une histoire que je continue de vivre’’, a expliqué l’artiste natif du village de Diakhaté dans le département de Tivaouane et région de Thiès.

    Il s’exprimait dans un entretien exclusif accordé à l’APS en prélude à la célébration de ses cinquante ans de carrière, prévue en octobre prochain.

    Cette rencontre donne naissance à ‘’une estime’’, un ‘’rapprochement’’ entre le roi et l’artiste qui sera invité au royaume chérifien plusieurs fois. La première visite de l’artiste au Maroc, précisément à Casablanca, raconte-t-il, lui a permis de travailler sur deux thèmes chers au roi, à savoir ‘’le dialogue Sud-Sud’’ et la ‘’Marche verte’’.

    ‘’Après ma rencontre avec le roi, ici au Sénégal, j’ai été invité plusieurs fois au Maroc par Sa majesté Mohamed VI et (…) j’entretiens des relations professionnelles très intenses avec ce pays parce que j’ai trouvé en ce roi ce côté qui nous offre un dialogue Sud-Sud’’, relevé Zulu Mbaye.

    L’élève du peintre et coopérant français Pierre André Lods, l’un des fondateurs de l’Ecole de Dakar, reconnait que les Africains pour se rencontrer se retrouvaient avant à Bruxelles, à Paris ou à New York. ‘’Aujourd’hui, ce dialogue Sud-Sud initié par le roi nous permet de nous retrouver en Afrique pour prendre notre histoire en main, l’écrire par nous et pour nous’’, a-t-il insisté, estimant que ‘’le Maroc est une grande ouverture pour les artistes de l’Afrique noire’’.

    En tant que panafricaniste, ‘’c’est une idée qui me convient beaucoup et pour laquelle je suis prêt à mener tout ce que je suis en train de mener depuis quelques années’’, poursuit ‘’l’enfant de Senghor‘’ (le premier président du Sénégal indépendant, Léopold Sédar Senghor).

    Zulu Mbaye souligne bien connaitre le milieu culturel marocain, les décideurs culturels marocains et beaucoup d’artistes d’ailleurs grâce aux invitations du roi et à ses entrefaites. ‘’Je suis invité d’ailleurs le mois prochain au Maroc pour un projet à Marrakech’’, dit- l’artiste sans plus de détails sur le rendez-vous.

    Zulu Mbaye a participé à l’exposition ‘’Signes des Afriques’’ organisée en 2018 à la galerie d’art ‘’So art gallerie’’ et à une autre exposition en 2019 sur les thèmes ‘’Dialogue Sud-Sud’’ et ‘’Marche verte’’.

    Le Maroc sera d’ailleurs l’invité d’honneur de la célébration des 50 ans de carrière de Zulu Mbaye prévue du 27 octobre au 10 novembre prochain dans deux espaces simultanés à Dakar à savoir le Musée Théodore Monod de l’Ifan et la galerie Vema à l’embarcadère Dakar-Gorée.

    L’artiste signale que le Maroc l’accompagne financièrement dans l’organisation de ce projet grâce à la coopération marocaine avec laquelle il a travaillé pour l’exposition d’artiste sénégalais au Maroc en 2019.

    FKS/ADC

  • SENEGAL-ARABIE-CULTURE / Un musée du prophète Mohamed sera construit Sénégal, selon le ministre de l’Intérieur

    SENEGAL-ARABIE-CULTURE / Un musée du prophète Mohamed sera construit Sénégal, selon le ministre de l’Intérieur

    Dakar, 9 août (APS) – Le Royaume d’Arabie saoudite a prévu de construire un musée du prophète Mohamed (PSL) au profit du Sénégal, a-t-on appris du ministre sénégalais de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome.

    « J’ai eu une réunion avec mon conseiller technique religieux, Serigne Sohibou Kébé, et un professeur de l’université Al Azhar du Caire. Il a été envoyé par l’Arabie Saoudite pour un cadeau que le président de la République veut offrir à la population sénégalaise », a-t-il dit en parlant de ce musée.

    M. Diome présidait la réunion nationale consacrée aux préparatifs de la 129ᵉ édition du magal de Touba prévu le 4 septembre et dont il a évoqué la coïncidence avec cette donation.

    Selon Antoine Diome, « les écrits, les matériels et les instruments sur la vie du prophète Mohamed » seront exposés dans ce musée, suivant l’exemple du musée de la tradition prophétique et de la civilisation islamique de Médine.

    « Normalement, d’ici à six mois, le musée sera construit. Les autorités saoudiennes ont confié les travaux à l’université Al Azhar du Caire. Soixante personnes seront en permanence au Sénégal. La plupart du matériel est déjà disponible au Port autonome de Dakar », selon Antoine Diome.

    FD/BK/MTN

  • NIGER-AFRIQUE-CRISE / Antionio Guterres ‘’préoccupé » par le maintien en détention de Mohamed Bazoum

    NIGER-AFRIQUE-CRISE / Antionio Guterres ‘’préoccupé » par le maintien en détention de Mohamed Bazoum

    Dakar, 8 août (APS) – Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres s’est dit préoccupé par le maintien en détention du président nigérien Mohamed Bazoum.

     »Le Secrétaire général est préoccupé par le maintien en détention du président Bazoum et par l’incapacité à restaurer l’ordre constitutionnel au Niger », a déclaré son Bureau dans une note adressée aux journalistes.

    Mohamed Bazoum a été renversé par un coup d’Etat le 26 juillet dernier perpétré par des militaires nigériens regroupés au sein d’un ‘’Conseil national de sauvegarde de la patrie’’ (CNSP), dirigé par le général Abdourahmane Tchiani.

    Il est retenu depuis cette date par les putschistes, en compagnie de certains de ses ministres.

    La communauté internationale a condamné ce coup de force et pris des sanctions à l’encontre du Niger.

    Au niveau sous-régionale, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) appelle au ‘’rétablissement du président président nigérien Mohamed Bazoum’’, et a convoqué un deuxième sommet extraordinaire sur la question nigérienne, jeudi.

    António Guterres a également exprimé, dans sa note, son ‘’soutien aux efforts de médiation déployés par la CEDEAO’’.

    Le Représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, se trouve actuellement à Abuja, et ‘’continue d’offrir ses bons offices aux parties prenantes de la région’’, a indiqué la même source.

    Le secrétaire général des Nations Unies avait appelé les militaires, au lendemain du putsch, à libérer ‘’immédiatement et sans condition le président Mohamed Bazoum‘’.

    Il insiste, par ailleurs, ‘’sur la nécessité urgente de veiller à ce que le travail humanitaire qui sauve des vies se poursuive sans entrave et que le service aérien humanitaire des Nations Unies, qui assure une liaison vitale avec les communautés isolées du Niger, soit autorisé à opérer et à continuer à desservir ces communautés‘’.

    Le CNSP a annoncé, lundi, avoir fermé son espace aérien ‘’face à la menace d’intervention » armée de la CEDEAO.

    Lors d’une conférence de presse la semaine dernière, M. Simão avait indiqué que 4,3 millions de personnes au Niger ont besoin d’une aide humanitaire.

    ABB/oid

  • NIGER-AFRIQUE-CRISE / La junte nigérienne dit ne pas pouvoir recevoir la délégation CEDEAO-ONU-UA pour des ‘’raisons évidentes de sécurité’’

    NIGER-AFRIQUE-CRISE / La junte nigérienne dit ne pas pouvoir recevoir la délégation CEDEAO-ONU-UA pour des ‘’raisons évidentes de sécurité’’

    Dakar, 8 août (APS) – La junte nigérienne a indiqué ne pas être en mesure de recevoir la délégation tripartite composée de la CEDEAO, de l’ONU et de l’Union africaine (UA) pour des ‘’raisons évidentes de sécurité’’.

    Cette mission devait être dirigée par l’ancien président nigérian, le général Abdusalami Abubakar.

    Pour la junte,  »un report de la mission (…) s’avère nécessaire ».

    ‘’Le report de la mission annoncée le 8 août 2023 à Niamey s’avère nécessaire, tout comme la révision de certains aspects du programme, dont les rencontres avec certaines personnalités qui ne peuvent avoir lieu pour des raisons évidentes de sécurité, dans cette atmosphère de menace d’agression contre le Niger’’, a en effet indiqué le ministère nigérien des Affaires étrangères et de la coopération, dans une note adressée au Représentant résident de la CEDEAO, parcourue par l’APS.

    Selon lui,  »le contexte actuel de colère et de révolte des populations suite aux sanctions imposées par la CEDEAO, ne permet pas d’accueillir ladite délégation dans la sérénité et la sécurité requises ».

    La délégation tripartite devait en effet arriver aujourd’hui, dans la capitale nigérienne, Niamey, pour discussions de sortie de crise.

    La CEDEAO et la communauté internationale ont pris des sanctions, notamment économiques, contre le Niger.

    L’organisation sous régionale africaine avait également menacé le pays d’une ‘’intervention militaire’’, précisant qu’elle n’interviendrait qu’en ‘’dernier recours’’.

    Elle a convoqué un deuxième sommet extraordinaire jeudi, à Abuja, après celui du 30 juillet et l’expiration, dimanche, de l’ultimatum qu’elle avait lancé à la junte nigérienne, pour rétablir l’ordre constitutionnel.

    Le président nigérien démocratiquement élu, Mohamed Bazoum et certains de ses ministres sont toujours retenus par les putschistes, depuis le coup d’État du 26 juillet.

    Ils ont annoncé dans un communiqué, lu lundi à la télévision publique, la nomination d’un nouveau premier ministre civil, en la personne d’Ali Mahaman Lamine Zeine, 58 ans, ancien ministre des Finances sous la présidence de Mamadou Tandjan, renversé par un putsch en 2010.

    Les nouvelles autorités politiques du Niger ont toutefois réitéré ‘’leur disponibilité à engager des discussions avec les délégations ou émissaires concernant la situation au Niger.’’

    ABB/OID

  • SENEGAL-FRANCE-JUSTICE / Expulsé du Sénégal, l’avocat Juan Branco est arrivé en France

    SENEGAL-FRANCE-JUSTICE / Expulsé du Sénégal, l’avocat Juan Branco est arrivé en France

    Dakar, 8 août (APS) – L’avocat franco-espagnol Juan Branco, expulsé lundi du Sénégal, est arrivé à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, à Paris, ce mardi matin, au lendemain de sa remise en liberté sous contrôle judiciaire par la justice sénégalaise, rapportent plusieurs médias.

    Inculpé pour attentat, complot, diffusion de fausses nouvelles et actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves,.il a été accueilli par des membres de sa famille.

    Après avoir levé le poing, en signe de « victoire », il s’est engouffré dans un taxi sans s’adresser à la presse.

    Avocat de l’opposant Ousmane Sonko, Juan Branco avait été interpellé dimanche en Mauritanie puis remis aux autorités sénégalaises. Celles-ci avaient émis un mandat d’arrêt international contre lui, le 14 juillet dernier.

    Branco est inculpé par la justice sénégalaise d’ »attentat, d’appel à l’insurrection, de diffusion de fausses nouvelles, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves ».

    Il fait partie des avocats de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, actuellement en détention pour sept chefs d’accusation prononcés par le parquet de Dakar. M. Sonko a été déjà condamné dans deux autres affaires.

    Une pétition en ligne pour la « libération immédiate » de Juan Branco avait recueilli plus de 19 000 signatures en deux jours.

    Dimanche, le portail de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) a subi une cyberattaque. Les hackers avaient publié sur la page d’accueil le message « Libérer Juan Branco ».

    ABB/ASG/MTN