Catégorie : International

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Guinée-Bissau : Geraldo Martins nommé Premier ministre

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Guinée-Bissau : Geraldo Martins nommé Premier ministre

    Dakar, 8 août (APS) – Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a nommé, lundi, une personnalité de l’opposition, Geraldo Martins, au poste de Premier ministre, ont annoncé plusieurs médias.

    Le nouveau chef du gouvernement bissau-guinéen a été ministre des Finances, sous la présidence de José Mario Vaz (2014-2020).

    Il est vice-président du PAIGC, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, principale formation politique de la coalition Pai-Terra Ranka (opposition).

    Cette coalition a obtenu la majorité absolue aux élections législatives du 4 juin dernier en faisant élire 54 des 102 députés du pays.

    Le Madem, le parti du président de la République, n’a obtenu que 29 sièges.

    Selon la Constitution bissau-guinéenne, le poste de Premier ministre revient au parti détenteur de la majorité des sièges à l’Assemblée nationale.

    La nomination de Geraldo Martins à la tête du gouvernement ouvre une période de cohabitation dans ce pays d’Afrique de l’Ouest souvent confronté aux crises politiques.

    M. Martins remplace Nuno Gomes Nabiam, qui était Premier ministre depuis l’arrivée d’Umaro Sissoco Embaló au pouvoir, en février 2020.

    ABB/ESF/ASG

  • SENEGAL-MONDE-MIGRATION/  / Un haut responsable de l’ONU dénonce ‘’la situation très préoccupante des migrants’’ dans le monde

    SENEGAL-MONDE-MIGRATION/ / Un haut responsable de l’ONU dénonce ‘’la situation très préoccupante des migrants’’ dans le monde

    Dakar, 7 août (APS) – Le chef par intérim du Service de l’état de droit, de l’égalité et de la non-discrimination au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, Abdoul Aziz Thioye, a regretté lundi, lors de l’ouverture à Genève de la 110e session du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD), la ‘’situation très préoccupante des migrants (…) dans de nombreuses régions’’ du globe.

    ‘’Les migrants sont souvent victimes de xénophobie, d’abus sous de nombreuses formes y compris l’exploitation sexuelle, et d’actes effroyables de discrimination et violence raciale pouvant aller jusqu’à la mort’’, a-t-il déclaré.

    Selon lui, « dans de nombreux pays, les droits de l’homme, l’égalité et la non-discrimination ont été bafoués, comme en témoignent la montée et la propagation des discours et des crimes de haine racistes, la marginalisation croissante, le racisme systémique, le profilage racial et l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre à l’encontre des membres des minorités raciales. »

    Le défenseur de l’état de droit a également évoqué dans son discours les liens entre changements climatiques et dégradation des droits humains.

    « Les effets des changements climatiques menaceront une multitude de droits de l’homme, tels que les droits au travail, à la santé et au logement, et auront un impact disproportionné sur certains groupes ou communautés, créant des disparités encore plus grandes et les marginalisant encore davantage », a-t-il notamment indiqué.

    Par ailleurs, cette année 2023 marque le trentième anniversaire de l‘adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Vienne ; une initiative commune, prise lors de la Conférence mondiale sur les droits de l’homme s’est tenue à Vienne (Autriche) du 14 au 25 juin 1993, et visant à renforcer l’action en faveur des droits de l’homme à travers le monde.

    ABB/AKS

  • NIGER-AFRIQUE-CRISE/  / Un nouveau sommet de la CEDEAO sur le Niger, jeudi

    NIGER-AFRIQUE-CRISE/ / Un nouveau sommet de la CEDEAO sur le Niger, jeudi

    Dakar, 7 août (APS) – La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a convoqué un deuxième sommet des chefs d’Etat sur la situation au Niger pour ce jeudi, à Abuja (Nigeria).

    Cette rencontre se tiendra cinq jours après l’expiration de l’ultimatum qu’elle avait lancée aux putschistes nigériens afin qu’ils rendent le pouvoir et réinstallent Mohamed Bazoum, renversé le 26 juillet dernier. Depuis le coup d’Etat, M. Bazoum, élu démocratiquement en février 2021, est entre les mains des militaires.

    La CEDEAO avait mis toutes les options sur la table pour parvenir à un retour à l’ordre constitutionnel, n’excluant pas une intervention militaire qui devrait intervenir en  »dernier recours », d’après les dirigeants de l’organisation sous régionale.

    Dans un communiqué lu dimanche soir à la télévision publique, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), mis en place par les auteurs du coup d’Etat, a ‘’mis en garde la CEDEAO (…) contre toute ingérence dans les affaires intérieures du Niger’’, accusant ‘’deux pays d’Afrique centrale’’, sans les nommer, servir de base pour le ‘’pré-déploiement’’ d’une opération militaire contre le Niger.

    Le Burkina Faso et le Mali, dirigés par des juntes militaires, ont dépêché une délégation à Niamey, lundi, pour ‘’témoigner de la solidarité des deux pays au peuple frère du Niger’’.

    Le sommet de la CEDEAO prévu le jeudi sera le deuxième sur la question nigérienne après celui du 30 juillet dernier.

    ABB/ASG/AKS

  • SENEGAL-RDC-EMIGRATION / Les ressortissants sénégalais « totalement intégrés » en RDC (ambassadeur)

    SENEGAL-RDC-EMIGRATION / Les ressortissants sénégalais « totalement intégrés » en RDC (ambassadeur)

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Aïssatou Bâ

    Kinshasa, 7 août (APS) – Les ressortissants sénégalais sont bien intégrés en République démocratique du Congo (RDC), a indiqué l’ambassadeur du Sénégal à Kinshasa, Doro Sy.

    ‘’[Les ressortissants sont] totalement intégrés dans ce vaste pays qu’est la RDC. On essaie de créer le maximum de conditions, pour que la coopération entre les deux pays soit la plus efficiente et la plus bénéfique pour toutes les parties ‘’, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à des envoyés spéciaux de médias sénégalais aux 9èmes jeux de la francophonie, à Kinshasa.

    Selon lui, il existe une solidarité naturelle avec la RDC datant de très longtemps grâce à laquelle les deux pays ont toujours eu des relations assez soutenues.

    ‘’C’est une difficulté pour avoir des chiffres sur la population sénégalaise ici, en RDC. On a une immigration vieille depuis des années 50 ou 60. Nous sommes toujours venus ici à la recherche de l’or, du diamant, mais on estime que la diaspora est de moins de 3000 personnes actuellement’’, a-t-il indiqué.

    Comparativement à Brazzaville, la communauté sénégalaise vivant à Kinshasa n’est pas forte, relève le diplomate, soulignant que malgré leur nombre important, les binationaux ne sont pas pris en compte dans les statistiques.

    Il déclare que la plupart des émigrés sénégalais établis en RDC travaillent surtout dans l’informel. Certains parmi eux travaillent aussi pour le système des Nations-Unies, dans des entreprises, des banques ou des hôtels.

    Ouverts le 28 juillet dans la capitale congolaise, les neuvièmes jeux de la francophonie ont pris fin dimanche dernier.

    AMN/ASG/OID/AKS

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Une nouvelle pirogue de migrants secourue par la marine royale marocaine

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Une nouvelle pirogue de migrants secourue par la marine royale marocaine

    Dakar, 7 août (APS) – La marine royale marocaine a secouru dimanche 189 migrants et retrouvé 5 corps à bord d’une pirogue qui aurait quitté Mbour le 20 juillet dernier, a appris l’APS de source consulaire.

    Deux parmi les onze rescapés les plus éprouvés par le voyage ont perdu la vie lundi des suites de leurs blessures, a indiqué la source.

    Elle a signalé que le nombre de passagers qui étaient à bord lorsque la pirogue a quitté le Sénégal était encore inconnu, tandis que tous les rescapés ont été admis aux centres d’accueil et d’hébergement de Bir-Guindouz et Dakhla.

    Pour l’heure, le Consulat général s’attelle, en relation avec les autorités marocaines compétentes, à assurer leur rapatriement au Sénégal dans les meilleurs délais.

    A la date du 7 août 2023, 472 sénégalais rescapés et 07 dépouilles sont en attente de rapatriement à Dakhla, a-t-on appris par la même source.

    AKS/OID

  • SENEGAL-FRANCE-JUSTICE-POLITIQUE / Juan Branco emprisonné à Dakar pour appel à l’insurrection et d’autres délits

    SENEGAL-FRANCE-JUSTICE-POLITIQUE / Juan Branco emprisonné à Dakar pour appel à l’insurrection et d’autres délits

    Dakar, 6 août (APS) – L’avocat français Juan Branco, l’un des conseils de l’opposant Ousmane Sonko visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise, a été conduit à la prison de Rebeuss, à Dakar, dimanche vers 3 heures, après avoir été auditionné par la Division des investigations criminelles (DIC) pour des faits présumés d’appel à l’insurrection, a appris l’APS d’une source policière.

    ‘’Il sera poursuivi pour appel à l’insurrection, diffusion de fausses nouvelles, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves’’, a déclaré la même source, sous le sceau de l’anonymat.

    ‘’Il ne s’agit pas d’une enquête mais d’une exécution d’un mandat d’arrêt international’’, a-t-elle précisé.

    Selon la même source, un haut responsable de la Police nationale, on lui a notifié ce mandat d’arrêt avant de le conduire à la prison de Rebeuss, située dans le centre-ville de Dakar.

    Juan Branco a été arrêté ce samedi à Rosso, une ville mauritanienne proche de la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal.

    Après son arrestation, des agents de la Brigade d’intervention polyvalente, une unité d’élite de la Police nationale, sont allés le cueillir pour le conduire à Dakar.

    ‘’Des avocats sénégalais, dont Ciré Clédor Ly, [étaient] aussi dans les locaux de la DIC pour assister leur confrère’’, a dit la même source.

    Me Branco a séjourné à Dakar, dimanche 30 juillet, malgré le mandat d’arrêt émis à son encontre par le parquet de Dakar.

    Ce jour-là, il est intervenu à une conférence de presse des avocats d’Ousmane Sonko avant d’être emmené par ses ‘’gardes du corps’’, selon plusieurs médias.

    Le parquet de Dakar l’accuse de ‘’plusieurs faits qualifiés de crimes et délits’’, après qu’il a annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre Macky Sall et d’autres personnalités sénégalaises.

    Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, en juin dernier.

    Macky Sall, interrogé récemment par le journal français Le Monde sur la plainte et la demande d’enquête le concernant, a jugé ‘’ridicule’’ la démarche de l’avocat français.

    MTN/ESF/AKS

  • AFRIQUE-POLITIQUE-SECURITE / Niger : la délégation de la CEDEAO n’a pas rencontré le chef de la junte

    AFRIQUE-POLITIQUE-SECURITE / Niger : la délégation de la CEDEAO n’a pas rencontré le chef de la junte

    Dakar, 4 août (APS) -Une délégation de la CEDEAO arrivée jeudi au Niger dans le cadre d’une  »médiation amicale concluante » de la crise née du renversement de l’ordre constitutionnel, est repartie de la capitale sans rencontrer le le chef de la junte, le général Abdourahamane Tchiani

    Les émissaires de Bola Tinubu, le président en exercice de la CEDEAO, avaient fait le déplacement pour ‘’pour obtenir par le dialogue le retour à l’ordre constitutionnel’’.

    Il était prévu de rencontrer le chef de la junte en premier « pour présenter les demandes des dirigeants de la CEDEAO « , selon le site de France 24 citant un communiqué de la présidence du Nigeria.

    La CEDEAO a imposé de lourdes sanctions à Niamey et donné aux putschistes un ultimatum devant s’achever à dimanche pour rétablir dans ses fonctions le président Mohamed Bazoum, renversé le 26 juillet. L’organisation n’a pas exclu l’usage de la force armée pour contraindre les putschistes à rétablir Mohamed Bazoum, le président démocratiquement élu.

    Cette délégation conduite par l’ancien chef de l’État nigérian Abdulsalami Abubakar devait « tout faire » pour une « résolution à l’amiable » de la crise au Niger.

    Malheureusement c’est à l’aéroport que le général Moussa Barmou a rejeté les décisions de la CEDEAO et éconduit les envoyés spéciaux.

    Dans un entretien accordé à Washington Post, le président Bazoum qui se dit ‘’otage’’, a appelé les États-Unis et la communauté internationale à rétablir l’ordre constitutionnel dans son pays.
    Le CNSP dans un communiqué lu à la télévision nationale par le colonel-major Amadou Abdramane, a signalé que le pays fera face à toute ‘’agression’’.

    ‘’Toute agression ou tentative d’agression contre l’État du Niger verra une riposte immédiate et sans préavis des Forces de défense et de sécurité nigériennes sur un de ses membres, à l’exception des pays amis suspendus’’, préviennent-ils.

    FD/AKS/SBS/

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / La pirogue de migrants qui avait quitté Fass Boye secourue par la marine royale marocaine

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / La pirogue de migrants qui avait quitté Fass Boye secourue par la marine royale marocaine

    Dakar, 4 août (APS) – La pirogue de migrants qui avait quitté Fass Boye (région de Thiès) à la mi-juillet a été secourue par la marine royale marocaine jeudi dans l’après-midi, a annoncé à l’APS, Babou Sène le Consul général du Sénégal à Dakhla dans une note.

    Les migrants au nombre de 79 avaient dans un premier temps été sauvés par un bateau container battant pavillon russe avant d’être transférés à la marine marocaine, a souligné le Consul.

    M. Sène a signalé qu’un des passagers de cette pirogue, sévèrement déshydraté, a été admis au centre hospitalier de Dakhla.

    L’équipe consulaire est mobilisée pour apporter protection et assistance aux migrants, a-t-il assuré.

    Les parents et proches des passagers de cette embarcation partie de Fass Boye ont dernièrement indiqué qu’ils avaient perdu tout contact avec ces candidats à l’émigration.

    AKS

     

  • AFRIQUE-FINANCES-SANCTIONS / La BCEAO annonce la fermeture de ses agences au Niger jusqu’à nouvel ordre (communiqué)

    AFRIQUE-FINANCES-SANCTIONS / La BCEAO annonce la fermeture de ses agences au Niger jusqu’à nouvel ordre (communiqué)

    Dakar, 3 août (APS) – La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a annoncé la fermeture de ses agences au Niger  »jusqu’à nouvel ordre », a appris l’APS de l’institution bancaire.

    « En raison des risques exceptionnels sur la bonne marche des opérations, les agences principale et auxiliaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest au Niger resteront fermées jusqu’à nouvel ordre », a-t-elle indiqué dans un communiqué transmis à l’APS.

    L’information a été confirmée par une source interne à l’agence principale de Dakar contactée par l’APS.

    Cette décision fait suite au coup d’Etat contre le régime de Mohamed Bazoum, intervenu dans ce pays le 26 juillet.

    Ce dernier est toujours entre les mains des putschistes, qui retiennent également certains membres du gouvernement.

    Réunis, dimanche, en sommet « spécial », les pays membres de la CEDEAO ont donné un ultimatum d’une semaine à la junte nigérienne pour un « retour complet à l’ordre constitutionnel », affirmant ne pas exclure « une intervention militaire ».

    Les chefs d’état-mjor des armées des pays membres de la CEDEAO se réunissent depuis mardi à Abuja au Nigéria pour discuter de cette éventualité.

    Le Burkina, la Guinée et le Mali, dirigés par des militaires ont exprimé leur ferme opposition à une intervention militaire de la CEDEAO. Ouagadougou et Bamako sont allés jusqu’à assimiler toute attaque contre le Niger à « une déclaration de guerre ».

    L’Algérie, qui partage quelques 951 kilomètres avec le Niger, a également « mis en garde » l’organisation sous régionale contre tout recours à la force contre ce pays, craignant « des facteurs de complication et d’aggravation de la crise actuelle ».

    La décision de la BCEAO de fermer ses agences au Niger s’ajoute ainsi à la batterie de sanctions, économiques notamment, prises par la communauté internationale à l’encontre de ce pays pauvre de 25 millions d’habitants.

    ABB/MTN

     

  • SENEGAL-NIGER-CEDEAO/ / Niger : Dakar favorable à une intervention militaire de la CEDEAO (ministre)

    SENEGAL-NIGER-CEDEAO/ / Niger : Dakar favorable à une intervention militaire de la CEDEAO (ministre)

    Dakar, 3 août (APS) – La ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall, a déclaré jeudi que les « soldats sénégalais participeront à une intervention militaire au Niger », si la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) entérine cette décision.

    « Oui, le Sénégal participera à une intervention militaire au Niger dans le cadre de la CEDEAO », a affirmé la cheffe de la diplomatie sénégalaise.

    La patronne de la diplomatie sénégalaise prenait part à la rencontre dénommée « Le gouvernement face à la presse », aux côtés du porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, et de la ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck Ndiaye.

    « Nos soldats doivent y aller [au Niger] pour deux raisons », a argumenté la ministre des Affaires étrangères.

    « La première obéit au principe qu’il faille arrêter les changements anticonstitutionnels de régime. La deuxième raison est que le Sénégal est partie prenante de la CEDEAO, organisation sous régionale dans laquelle sa signature compte », a justifié Aissata Tall Sall.

    Le président nigérien démocratiquement élu en 2021, Mohamed Bazoum, et certains de ses anciens ministres sont retenus depuis le coup d’État perpétré le 26 juillet dernier par des putschistes conduits par le général Abdourahmane Tchiani, qui dirige désormais le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).

    Dimanche, lors d’un sommet « spécial » organisé à Abuja (Nigéria) sur la situation au Niger, la CEDEAO a fixé à la junte un ultimatum d’une semaine pour un « retour complet à l’ordre constitutionnel ». L’organisation sous-régionale dit ne pas exclure « une intervention militaire » pour arriver à cet objectif.

    Mercredi, les chefs d’état-major des pays membres se sont encore réunis à Abuja pour discuter de cette éventualité.

    Le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, ainsi que l’Algérie ont fait part de leur opposition à une opération militaire. Ouagadougou et Bamako sont allés jusqu’à assimiler toute attaque contre le Niger à « une déclaration de guerre ».

    Le Sénégal attend la décision définitive de la CEDEAO, a précisé Aissaita Tall Sall, ajoutant que le délai d’une semaine donné à la junte nigérienne pour un retour constitutionnel « court toujours ».

    « La CEDEAO veut dire stop à ce coup d’État de trop », et « en cas d’intervention militaire de l’organisation sous-régionale, les militaires sénégalais vont y prendront part », a insisté la patronne de la diplomatie sénégalaise.

    ABB/MTN