Catégorie : International

  • MALI-AFRIQUE-MINUSMA/  / Plus de 460 casques bleus égyptiens ont quitté le Mali (offciel)

    MALI-AFRIQUE-MINUSMA/ / Plus de 460 casques bleus égyptiens ont quitté le Mali (offciel)

    Dakar, 2 août (APS) – Plus de 460 casques bleus égyptiens de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA), ont quitté la ville de Gao au Mali, le 28 juillet dernier, annonce un communiqué transmis mercredi à l’Agence de presse sénégalaise.

    ‘’Plus de 460 casques bleus du bataillon égyptien de combat et d’escorte de convois de la MINUSMA ont quitté la ville de Gao, dans le nord du Mali, le vendredi 28 juillet’’, signale le texte de l’ONU, assurant que ce départ constitue ‘’un pas de plus vers le retrait définitif’’ de la MINUSMA.

    Le communiqué indique que ‘’dans les jours qui suivent, des casques bleus des contingents sénégalais, burkinabé, ivoiriens et bangladais quitteront le Mali avec la fermeture des camps périphériques d’Ogossagou, Goundam, Ber et Ménaka.’’

    Le Mali avait officiellement demandé, devant les Nations unies, le 16 juin dernier, le ‘’retrait sans délai’’ de la MINUSMA de son territoire.

    Dans son communiqué, la MINUSMA a affirmé que ‘’le départ des Egyptiens était programmé avant l’adoption de la résolution 2690 du Conseil de Sécurité des Nations unies mettant fin’’ à sa mission, tout en admettant qu’il s’agit d’’’un pas de plus vers le retrait définitif du Mali.’’

    En effet, ‘’dans les jours qui suivent, des casques bleus des contingents sénégalais, burkinabés, ivoiriens et bangladais quitteront le Mali avec la fermeture des camps périphériques d’Ogossagou, Goundam, Ber et Ménaka’’, informe la MINUSMA.

    Le retrait complet des effectifs de la MINUSMA du territoire malien est fixé au 31 décembre 2023.

    ABB/ADC

  • SENEGAL-GAMBIE-COOPERATION / Convergence de vues entre Dakar et Banjul toutes les questions d’intérêt commun (communiqué)

    SENEGAL-GAMBIE-COOPERATION / Convergence de vues entre Dakar et Banjul toutes les questions d’intérêt commun (communiqué)

    Dakar, 2 août (APS) – Le Sénégal et la Gambie, par la voix des présidents Macky Sall et Adama Barrow, ont réitéré leur ‘’désir d’établir un dialogue confiant’’ sur ‘’toutes les questions d’intérêt commun’’, lors de la troisième session du Conseil présidentiel sénégalo-gambien, tenue mardi, à Banjul, la capitale gambienne.

    ‘’L’initiative du Conseil présidentiel s’inscrit dans la volonté commune des deux Chefs d’Etat de porter à un niveau stratégique la coopération entre les deux pays, liés par la géographie, l’histoire, la culture et un destin commun (…) [et] reflète (…) leur désir d’établir un dialogue confiant, direct, permanent et proactif, au plus haut niveau politique, sur toutes les questions d’intérêt commun’’, ont-ils déclaré dans le communiqué conjoint sanctionnant la rencontre.

    Ces  »questions d’intérêt commun » portent notamment sur la ‘’défense, [la] sécurité, [la] gestion des frontières et [la] protection de l’environnement’’, ainsi que sur les ‘’échanges économiques et la libre circulation’’.

    A Banjul, Macky Sall et Adama Barrow ont exprimé leur  »préoccupation » face à la dégradation des ressources forestières et fauniques, et appelé à intensifier la lutte contre la coupe et le trafic illicites de bois, estimant que ‘’ce fléau mettait en péril les conditions de vie des populations sénégalaise et gambienne’’.

    Les deux Chefs d’Etat ont en outre salué l’esprit fraternel et convivial qui a prévalu lors des travaux du Conseil et des sessions préparatoires, et ‘’ noté avec satisfaction l’état de mise en œuvre des recommandations formulées et des accords signés lors de la deuxième session du Conseil, tenue à Dakar, le 12 mars 2020’’, indique le communiqué.

    Dans ce sillage, ils ‘’ont exhorté leurs gouvernements respectifs à poursuivre la mise en œuvre des deux feuilles de route révisées assorties d’échéances précises’’, poursuit la même source.

    Compte tenu du contexte régional marqué par l’aggravation des attaques terroristes et des crimes transfrontaliers, Macky Sall et son hôte gambien ont demandé à leurs gouvernements d’’’accélérer le processus de déploiement effectif des patrouilles conjointes ou combinées le long des frontières, l’échange de renseignements et la formation’’.

    Sur tous les sujets discutés, ‘’ils ont eu une parfaite convergence de vues’’, informe le communiqué.

    ABB/OID

  • SENEGAL-GAMBIE-COOPERATION / Dakar et Banjul vont œuvrer pour une ouverture permanente de leur frontière commune (communiqué)

    SENEGAL-GAMBIE-COOPERATION / Dakar et Banjul vont œuvrer pour une ouverture permanente de leur frontière commune (communiqué)

    Dakar, 2 août (APS) – Les présidents sénégalais et gambien ont appelé les gouvernements des deux pays à veiller à ce que la frontière commune reste ouverte en permanence afin de promouvoir la libre circulation des biens et des personnes conformément aux protocoles de la CEDEAO.

    Macky Sall et Adama Barrow ont présidé mardi dans la capitale gambienne à la 3e session du Conseil présidentiel sénégalo-gambien.

    Ils ont réaffirmé dans un communiqué conjoint leur attachement aux idéaux et à la réalisation des objectifs de l’Union africaine et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

    Les deux chefs d’Etat ont reconnu que l’existence du pont de la Sénégambie a facilité la libre circulation des échanges commerciaux et humains.

    Ils ont dans le même temps renouvelé leur appel pressant aux deux gouvernements à veiller instamment à ce que la frontière commune reste ouverte en permanence afin de promouvoir la libre circulation des biens et des personnes, conformément aux protocoles de la CEDEAO.

    Accélérer la mise en place de l’Observatoire des pratiques anormales

    Sall et Barrow ont également réaffirmé le rôle vital du transport terrestre dans la consolidation du processus d’intégration entre les deux pays et la nécessité pour tous les acteurs et usagers de respecter les règles de la libre circulation des personnes et des biens.

    Ils ont ainsi renouvelé leur engagement à la pleine mise en œuvre et au respect des divers accords et protocoles qui facilitent et renforcent le commerce intra-CEDEAO.

    Dakar et Banjul se sont en outre engagés à intensifier leurs efforts de collaboration en vue d’éliminer toutes les barrières techniques au commerce, et à utiliser, en outre, la plate-forme en ligne des barrières non tarifaires de ZLECAF, comme un mécanisme de suivi multilatéral, pour le bénéfice mutuel des deux pays et de leurs peuples.

    Afin de soutenir ces initiatives, Macky Sall et Adama Barrow ont renouvelé leur appel aux deux gouvernements à accélérer la mise en place de l’Observatoire des pratiques anormales (OAP) sur le corridor Dakar-Banjul.

    AKS/OID

  • SENEGAL-GAMBIE-ENVIRONNEMENT / Macky Sall et Adama Barrow  »préoccupés » par la dégradation des ressources forestières et fauniques

    SENEGAL-GAMBIE-ENVIRONNEMENT / Macky Sall et Adama Barrow  »préoccupés » par la dégradation des ressources forestières et fauniques

    Dakar, 2 août (APS) – Le président de la République du Sénégal, Macky Sall et son homologue de la Gambie, Adama Barrow ont exprimé leur  »vive préoccupation » face à l’aggravation persistante de la dégradation des ressources forestières et fauniques dans les deux pays.

    ‘’Les deux Chefs d’Etat ont exprimé leur vive préoccupation face à l’aggravation persistante de la dégradation des ressources forestières et fauniques dans les deux pays, due notamment à l’exploitation forestière illégale, au braconnage et au trafic illicite de bois, qui ont un impact négatif sur les conditions de vie des populations’’, rapporte le communiqué conjoint de la 3e session du Conseil présidentiel sénégalo-gambien à Banjul.

    Il signale que les deux chefs d’Etat ont de nouveau appelé les ‘’deux gouvernements à mettre en œuvre, de manière concertée et sans délai l’accord sur la gestion des ressources forestières et fauniques’’.

    Le chef de l’Etat sénégalais avait appelé, mardi, à une intensification de la lutte contre la coupe et le trafic illicites de bois, estimant que ce fléau mettait en péril les conditions de vie des populations sénégalaise et gambienne.

    ‘’Il nous faut poursuivre sans cesse la lutte contre ce fléau. Si nous baissons les bras, les dommages seront irréparables. C’est toute notre biodiversité qui va disparaitre. A la pace de la forêt, nous aurons le désert’’, avait averti Macky Sall.

    ‘’Je redis fermement aux trafiquants et à leurs complices que nous ne leur laisserons aucun répit. Nous continuerons de mobiliser tous les moyens nécessaires pour mettre fin à leur pratique criminelle’’, avait-t-il déclaré.

    Il avait insisté sur le fait que la particularité des relations entre Banjul et Dakar exigeait une concertation permanente des deux gouvernements sur le sujet, au-delà des Conseil présidentiels qui offrent des occasions ponctuelles de faire le point sur la coopération et tracer la voie future.

    ‘’Nos ministres doivent continuer à se concerter et agir au quotidien sans trop s’encombrer de formalisme protocolaire. C’est l’esprit même de la Sénégambie qui le commande. C’est la meilleure façon de construire l’avenir commun que nous voulons pour les générations actuelles et futures de la grande famille sénégambienne’’, avait encore dit le président Macky Sall.

    Les présidents Sall et Barrow ont, dans le domaine de la gestion des frontières, ‘’accueilli avec satisfaction le rapport de la Commission mixte sénégalo-gambienne de gestion des frontières, qui s’est réunie à Banjul, les 25 et 26 juillet 2023’’, souligne le communiqué.

    La Commission a invité les deux gouvernements à une étroite collaboration sur les questions d’intérêt commun tout en mettant en œuvre les recommandations relatives à la feuille de route.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-MEDIAS-JUSTICE / RSF réclame la ‘’libération immédiate’’ du journaliste Pape Alé Niang

    SENEGAL-MONDE-MEDIAS-JUSTICE / RSF réclame la ‘’libération immédiate’’ du journaliste Pape Alé Niang

    Dakar, 2 août (APS) – Reporters sans frontières (RSF) a appelé mercredi à la ’’libération immédiate’’ du journaliste sénégalais Pape Alé Niang, en dénonçant la ‘’persécution judiciaire’’ dont le directeur du site d’information Dakar matin ferait l’objet.

    Dans un communiqué parvenu à l’APS, Reporters sans frontières ‘’dénonce la persécution judiciaire d’un journaliste critique incarcéré pour la troisième fois en moins d’un an et appelle à sa libération immédiate’’, indique un communiqué transmis à l’APS.

    RSF rappelle dans le même temps qu’il s’agit de la troisième ‘’détention arbitraire’’ en moins d’un an du journaliste-chroniqueur.

    Pape Alé Niang a été placé sous mandat de dépôt mardi à l’issue de son audition par un juge. Il a été arrêté samedi pour appel à l’insurrection.

    Il lui est reproché d’avoir fait un live Facebook sur le compte du son site pour commenter l’arrestation la veille de l’opposant Ousmane Sonko.

    Citant son avocat, Me Moussa Sarr, RSF décrit un Pape Alé Niang ‘’affaibli’’ par une grève de la faim de protestation entamé depuis son placement sous mandat de dépôt. Nécessitant son transfèrement dans un pavillon spécial de l’hôpital Aristide le Dantec, en centre-ville de Dakar.

    Reporter sans frontières a également dénoncé ‘’une violation flagrante du droit du public à l’information’’ à travers la restriction par le gouvernement de l’internet par données mobiles au Sénégal depuis lundi.

    Pour la deuxième fois en moins de deux mois, sous couvert de limiter la diffusion “de messages haineux et subversifs relayés sur les réseaux sociaux dans un contexte de menace de trouble à l’ordre public”, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique a annoncé la suspension d’Internet via les données mobiles’’, a regretté RSF.

     

    FD/AKS

  • AFRIQUE-MONDE-POLITIQUE / Antonio Guterres ‘’profondément préoccupé’’ par les arrestations au Niger

    AFRIQUE-MONDE-POLITIQUE / Antonio Guterres ‘’profondément préoccupé’’ par les arrestations au Niger

    Dakar, 2 août (APS) – Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a, par la voix d’un de ses porte-paroles, exprimé sa ‘’profonde préoccupation’’ face aux arrestations de responsables et membres du gouvernement nigérien renversé par des militaires.

    ‘’Il appelle de toute urgence au strict respect des obligations internationales du Niger en matière de droits de l’homme et au rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel’’, a déclaré Farhan Haq lors d’un point de presse organisé au siège des Nations unies à New York.

    Dans des propos rapportés par Onu Infos, le site d’information des Nations unies, M. Haq a réitéré l’engagement de l’ONU et de ses partenaires humanitaires à continuer à fournir une aide vitale aux segments les plus vulnérables de la population nigérienne.

    Une tentative de coup d’Etat, perpétrée par des militaires, a débouché, le 26 juillet, sur la mise à l’écart du président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, et l’instauration de fait d’une junte militaire dirigée par le général Abdourahamane Tchiani.

    Le renversement de l’ordre constitutionnel a été condamné par plusieurs pays et organisations internationales y compris la CEDEAO, dont le Niger est membre.

    Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, réunis dimanche à Abuja, la capitale du Nigeria, ont brandi plusieurs sanctions à l’encontre des putschistes et donné un délai d’une semaine aux militaires pour rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.

    Les présidents et chefs de gouvernement de la CEDEAO n’ont pas manqué d’agiter l’option d’une intervention armée pour un retour à l’ordre constitutionnel.

    Un éventuel recours à la force qui ne fait pas l’unanimité parmi les pays voisins du Niger. Il en est ainsi de l’Algérie qui juge l’implication militaire envisagée par la CEDEAO comme une option  »malheureuse ».

    La diplomatie algérienne par le biais d’un communiqué soutenant que le retour à l’ordre constitutionnel devait impérativement s’accomplir par des moyens pacifiques.

    Dans la foulée, Le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, trois États dirigés par des militaires, ont exprimé leur ferme opposition à une éventuelle intervention militaire au Niger.

    De son côté, la France a démarré mardi le rapatriement de ses ressortissants établis dans le pays.

    AKS/ASB/OID

  • SENEGAL-COTEDIVOIRE-POLITIQUE-DECES / Décès de l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié

    SENEGAL-COTEDIVOIRE-POLITIQUE-DECES / Décès de l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié

    Dakar, 1ᵉʳ août (APS) – Henri Konan Bédié, le président de la Côte d’Ivoire de 1993 à 1999, est décédé mardi à Abidjan des suites d’un malaise, à l’âge de 89 ans, a annoncé l’Agence ivoirienne de presse (AIP) reçue le même jour à l’APS.

    Victime d’un malaise à Daoukro, son village natal situé au centre de la Côte d’Ivoire, il a été évacué à la policlinique internationale sainte Marie d’Abidjan, où il a rendu l’âme, selon l’AIP.

    Figure de proue de la politique ivoirienne, surnommé HKB, selon ses initiales, il fut président de la Côte d’Ivoire du 7 décembre 1993 au 24 décembre 1999.

    Henri Konan Bédié fut auparavant, pendant treize ans, président de l’Assemblée nationale (1980-1993).

    Il est devenu chef de l’État ivoirien à la mort de Félix Houphouët-Boigny (1905-1993), à la faveur d’un article de la Constitution ivoirienne qui faisait de lui le dauphin constitutionnel du président.

    Le gouvernement d’Henri Konan Bédié a été renversé par un coup d’État mené par le général Robert Guéï, le 24 décembre 1999.

    Figure majeure de la politique ivoirienne, il a tenté de revenir au pouvoir en se portant candidat à l’élection présidentielle de 2010.

    Il était arrivé troisième au scrutin présidentiel avant de se rallier à la candidature d’Alassane Ouattara, qui sort vainqueur de l’élection et d’une crise postélectorale de plusieurs mois.

    En 2015, le leader du PDCI, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire, avait également apporté son soutien à M. Ouattara pour sa réélection.

    Il est investi par son parti au scrutin présidentiel de 2020, qu’il finit par boycotter après la décision du président sortant de briguer un troisième mandat.

    MTN/ESF/BK

  • SENEGAL-GAMBIE-COOPERRATION / L’espace sénégambien doit être une réalité répondant aux aspirations des deux peuples (Macky Sall)

    SENEGAL-GAMBIE-COOPERRATION / L’espace sénégambien doit être une réalité répondant aux aspirations des deux peuples (Macky Sall)

    Dakar, 1er août (APS) – Le président Macky Sall a réitéré, mardi à Banjul, l’importance de faire de l’espace sénégambien une réalité se situant à la hauteur des aspirations de paix, de sécurité et de progrès économique.

    ‘’Ensemble, nous voulons que l’espace sénégambien soit une réalité à la hauteur des aspirations de nos peuples à vivre en paix et en sécurité, dans la stabilité, le progrès économique et l’harmonie sociale’’, a-t-il déclaré lors de la 3e session du Conseil présidentiel sénégalo-gambien.

    La réunion se tient dans la capitale gambienne en présence des chefs d’Etat des deux pays.

    ‘’Nous sommes une seule et même famille. Le partage colonial nous a divisés en deux pays, mais, ni ce partage, ni rien d’autre ne peut nous séparer’’, a dit le chef de l’Etat sénégalais.

    Dans un discours dont copie a été transmise à l’APS, Macky Sall a ajouté : ‘’A Dakar comme à Banjul, à Serrekunda comme à Tambacounda, notre vécu quotidien, nos traditions ancestrales, nos contes et légendes, nos rites et mythes sont les mêmes. Voilà pourquoi nous avons l’obligation familiale de conforter et perpétuer cet héritage ancestral, génération après génération’’.

    Il a souligné que cela consacrait le sens du Secrétariat permanent sénégalo gambien et de ce Conseil présidentiel bilatéral.

    Macky Sall a ainsi rappelé les priorités qui avaient été définies dans la la  »Feuille de route » de la première session du Conseil tenue à Banjul, le 13 mars 2018, citant notamment la défense, la sécurité, la justice, les affaires consulaires, la libre circulation des personnes et des biens, le tourisme, l’énergie et l’environnement.

    ‘’Cette Feuille de route réitérée au 2e Conseil présidentiel à Dakar en mars 2020 garde toute sa pertinence. C’est en avançant sur ces priorités que nous pourrons réaliser nos objectifs communs d’améliorer les conditions de vie de nos populations’’, a fait valoir le président sénégalais.

    Il s’est ainsi réjoui des progrès enregistrés par les deux pays dans le domaine de la coopération en matière d’énergie, évoquant l’inauguration en octobre 2021 de la sous-station et du réseau de lignes électriques de l’OMVG, Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie à Jarra Soma.

    Le président de la République a en outre signalé qu’au plan bilatéral, la SENELEC fournit de l’électricité à la NAWEC, à travers les points de connexion de Keur Ayib et de Karang.

    ‘’S’agissant du transport, la mise en service du pont de la Sénégambie à Farafenni en janvier 2019 a considérablement amélioré la libre circulation des personnes et des biens. Cette dynamique est d’ailleurs renforcée par le pont de Foundiougne que j’ai inauguré en mars 2022’’, a encore dit Macky Sall.

    AKS/OID

  • AFRIQUE-FRANCE-CRISE / La France annonce le rapatriement de ses ressortissants du Niger

    AFRIQUE-FRANCE-CRISE / La France annonce le rapatriement de ses ressortissants du Niger

    Dakar, 1 août (APS) – La France a annoncé, ce 1er août, préparer l’évacuation de ses ressortissants et des ressortissants européens qui souhaiteraient quitter le Niger.

    ‘’La France prépare l’évacuation de ses ressortissants et des ressortissants européens qui souhaiteraient quitter le pays’’, peut-on lire dans le communiqué du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.

    Cette décision fait suite au coup d’État perpétré contre le régime de Mohamed Bazoum, toujours retenu par les putschistes.

    Les militaires auteurs de ce coup de force ont accusé la France de vouloir ‘’intervenir militairement’’ dans le pays.

    ‘’Des violences (…) ont eu lieu contre notre ambassade avant-hier et de la fermeture de l’espace aérien (…) laisse nos compatriotes sans possibilité de quitter le pays par leurs propres moyens’’, poursuit le communiqué.

    Quelques 600 ressortissants français se trouvent actuellement dans le pays, selon les données du Quai d’Orsay, qui annonce que l’opération de rapatriement ‘’débutera dès aujourd’hui’’.

    Selon plusieurs médias, un premier avion de 200 places est déjà en route pour le Niger.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-GAMBIE-ENVIRONNEMENT / Dakar appelle à intensifier la lutte contre la coupe et le trafic illicites de bois

    SENEGAL-GAMBIE-ENVIRONNEMENT / Dakar appelle à intensifier la lutte contre la coupe et le trafic illicites de bois

    Dakar, 1er août (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a appelé, mardi à Banjul, à intensifier la lutte contre la coupe et le trafic illicites de bois, estimant que ce fléau mettait en péril les conditions de vie des populations sénégalaise et gambienne.

    ‘’Il nous faut poursuivre sans cesse la lutte contre ce fléau. Si nous baissons les bras, les dommages seront irréparables. C’est toute notre biodiversité qui va disparaitre. A la pace de la forêt, nous aurons le désert’’, a averti Macky Sall.

    Intervenant lors de la 3e session du Conseil présidentiel sénégalo-gambien ouverte le même jour dans la capitale gambienne, le chef de l’Etat sénégalais a soutenu que la coupe et le trafic illicites de bois continuaient de décimer les forêts, mettant en péril les conditions de vie des populations des deux pays.

    ‘’Je redis fermement aux trafiquants et à leurs complices que nous ne leur laisserons aucun répit. Nous continuerons de mobiliser tous les moyens nécessaires pour mettre fin à leur pratique criminelle’’, a déclaré Macky Sall.

    Il a insisté sur le fait que la particularité des relations entre Banjul et Dakar exigeait une concertation permanente des deux gouvernements sur le sujet, au-delà des Conseil présidentiels qui offrent des occasions ponctuelles de faire le point sur la coopération et tracer la voie future.

    ‘’Nos ministres doivent continuer à se concerter et agir au quotidien sans trop s’encombrer de formalisme protocolaire. C’est l’esprit même de la Sénégambie qui le commande. C’est la meilleure façon de construire l’avenir commun que nous voulons pour les générations actuelles et futures de la grande famille sénégambienne’’, a encore dit le président Macky Sall.

    AKS/OID