Catégorie : International

  • SENEGAL-AFRIQUE-RUSSIE-UNIVERSITE / Un universitaire relève le regain d’intérêt des études africaines dans les universités russes

    SENEGAL-AFRIQUE-RUSSIE-UNIVERSITE / Un universitaire relève le regain d’intérêt des études africaines dans les universités russes

    Moscou, 21 juil (APS)-Andrei Maslov, directeur du Centre d’études africaines de l’université HSE, à Moscou, s’est félicité, vendredi, du  »regain d’intérêt » pour les études portant sur le continent africain en Russie.

     »Les études africaines suscitent beaucoup de vocations chez des étudiants russes qui s’orientent de plus en plus vers des disciplines portant sur l’Afrique », a-t-il dit dans un enretien avec l’envoyé spécial de l’APS en Russie.

    Selon Andrei Maslov ce regain d’intérêt se manifeste par  »le développement de l’enseignement des langues de communication en Afrique », notamment l’amharique, l’arabe, le swahili, le haoussa et le bambara, une langue d’Afrique de l’ouest qu’il maitrise.

    L’universitaire souligne par ailleurs que l’institut qu’il dirige est  »particulièrement intéressé par des échanges d’étudiants et d’enseignants » dans une perspective de développer la  »mobilité académique » entre les universités russes et celles africaines.

    M.Maslov note toutefois que le nombre d’étudiants africains dans les universités russes serait au nombre de quelque 35 000, avec une hausse de 6,5% durant la dernière décennie.

    Ces étudiants suivent pour la plupart des parcours en architecture et environnement, l’économie et la médecine, à travers l’anglais comme langue d’enseignement, a-t-il précisé.

    SMD/MTN

  • SENEGAL-FRANCOPHONIE-CULTURE / Jeux de la francophonie : le groupe ‘’Power crew danse’’ veut prendre sa revanche

    SENEGAL-FRANCOPHONIE-CULTURE / Jeux de la francophonie : le groupe ‘’Power crew danse’’ veut prendre sa revanche

    Dakar, 21 juil (APS) – Les  b-boys (danseurs de breakdance) sénégalais du groupe ‘’Power crew danse’’, éliminés précocement lors des derniers jeux de la francophonie en 2017, à Abidjan, comptent prendre leur revanche à Kinshasa, où se tiendront les 9èmes jeux de la francophonie du 28 juillet au 6 août prochain.

    Ces danseurs installés dans la commune des HLM Grand-Yoff, à Dakar, intensifient les entraînements à une semaine de l’ouverture officielle de ce rendez-vous du monde francophone où le Sénégal sera représenté par une délégation de 165 personnes.

    Parmi les 23 membres du groupe, seuls six ont été sélectionnés et participeront effectivement à la manifestation.

    Ils ont fait part à l’APS de leur volonté d’aller le plus loin possible dans la compétition de breakdance et remporter la médaille. Ils ont fait cette confidence en marge de l’audience que le ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow a accordée, mardi dernier, aux artistes sélectionnés.

    Ces jeunes danseurs de hip-hop ne sont plus à présenter sur la scène sénégalaise au regard de leur palmarès individuel comme collectif. Parmi eux figurent en effet des champions d’Afrique et du Sénégal.

    Leur manager, Hamdy Moustapha Keita, estime qu’au vu des prix qu’ils ont remportés, il était ‘’normal’’ qu’ils soient sélectionnés aux 9èmes jeux de la francophonie.

    A Kinshasa, le groupe, éliminé de façon précoce aux derniers jeux de la francophonie organisés à Abidjan (Côte d’Ivoire) en 2017, compte prendre sa revanche, selon son manager.

    ‘’En 2017, notre élimination n’était pas normale, mais on s’est tous préparés sur le plan mental, physique et nous sommes prêts pour la bataille. Cette sélection est une deuxième chance’’, souligne-t-il.

    Le groupe de danse, qui compte représenter la culture sénégalaise à travers le hip-hop, s’est donné pour objectif de remporter une médaille pour le Sénégal.

    ‘’C’est le moment pour nous de faire connaître notre art au niveau du breakdance, pour remporter des trophées sur le plan international’’, dit M. Keita.

    Avec les deux prestations prévues pour chaque groupe en compétition, ‘’Power crew danse’’ compte se donner à fond pour aller jusqu’au bout de sa quête.

    Il appelle les Sénégalais vivant en RDC, à venir nombreux pour soutenir leurs artistes.

    ‘’Nous appelons juste le public à venir nombreux nous supporter sur place, surtout les Sénégalais vivant en RDC, car si nous avons leur soutien, nous serons plus motivés’’, a-t-il estimé.

    AMN/FKS/ASG

  • MONDE-CATASTROPHES-DESINFORMATION / Les  »fake news », une des principales difficultés des journalistes et secouristes après le séisme en Turquie

    MONDE-CATASTROPHES-DESINFORMATION / Les  »fake news », une des principales difficultés des journalistes et secouristes après le séisme en Turquie

    De l’envoyé spécial de l’APS : Alioune Diouf

    Ankara, 20 juil (APS) – Des journalistes, agents d’organisations humanitaires ou de services étatiques déployés sur le terrain suite au séisme qui a frappé le sud de la Turquie se sont plaints dans leurs témoignages de l’effet de la désinformation et autres fake-news, via les réseaux sociaux sur le travail sur le terrain.

    Des reporters de l’Agence turque Anadolu prennent part, en même temps qu’une quinzaine de journalistes venus d’Afrique, d’Asie et d’Europe de l’Est, à une session de formation sur le journalisme de catastrophe, ouverte lundi, pour une semaine à Ankara, la capitale turque.

    L’atelier est organisé par l’Académie de l’information de l’agence Anadolu, en collaboration avec l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA).

    Le responsable des relations extérieures de la TIKA Ugur Tanyeli, chef du département des relations extérieures de la TIKA a relevé, par exemple, que tout un district a été évacué à cause de la désinformation, venant de la part de gens faisant courir à travers les réseaux sociaux la rumeur d’un nouveau tremblement dans cette zone.

    Les populations ont fui leurs maisons, qui ont par la suite fait l’objet de pillages et de vols. D’où la nécessité pour le journaliste de vérifier toute information qu’il reçoit, grâce à un recoupement auprès de sources dignes de foi, avant de la diffuser.

    « Tout le monde peut vous envoyer des informations et cela peut vous induire en erreur, car vous ne savez pas laquelle est vraie », estime ce journaliste de NTV, Özden Erkus, qui a été sur le terrain quelques minutes après le cataclysme.

    Ce qui fait dire à un des formateurs que le journalisme reste le même, même en période de cataclysme, à la seule différence que tout est chaotique, réduisant ainsi sa marge de manœuvre.

    Un représentant de l’AFAD, l’organisme public turc de gestion des catastrophes, a estimé que les critiques essuyées sur les réseaux sociaux étaient leur « plus grand défi », alors qu’ils apportaient de l’aide aux populations, avec 2.000 personnes sauvées, 22 dépôts logistiques et 16 points de distribution d’aliments installés dans les provinces frappées par le séisme.

    « Pendant ce temps, des gens buvant leur café dans leur salon, se mettent à annihiler tous vos efforts », se désole-t-il.

    Dans un pays où « 85% de la population utilisent les réseaux sociaux », selon Erkus, parfois ces fake-news bloquaient directement le travail des secouristes.

    C’était le cas, quand, en février, quelqu’un disait dans les réseaux sociaux qu’un pan d’un barrage avait cédé et que les eaux allaient envahir la zone, a relevé Ersin Altinsoy, directeur de l’information de AA.

    Cela avait créé la panique et les gens s’enfuyaient, interrompant, du coup, les secours. Des gens qui auraient pu être sauvées, sont morts de ce fait. Des autorités gouvernementales ont dû faire une déclaration pour démentir cette assertion, pour que la situation revienne au calme.

    Une autre difficulté à affronter était l’usage de la catastrophe par les mouvements dits terroristes, pour décrédibiliser l’État ou mettre en mal le vivre-ensemble, par exemple, en faisant croire que telle communauté n’a pas été aidée, parce qu’elle est chiite.

    C’était aussi pour les médias étrangers hostiles à la Turquie de politiser la gestion de la catastrophe, pour faire faire croire à une incompétence des pouvoirs publics. Par exemple couverture « euro-centrique » du tremblement de terre.

    L’occasion était aussi saisie par les rebelles du PKK pour faire de la désinformation, le virtuel étant un terrain où ils peuvent être plus efficaces que dans la réalité, relève un des présentateurs pour qui, « une fausse info peut avoir plus d’impact qu’une balle tirée ».

    Le département fact-checking de l’agence Anadolu a dû parfois intervenir pour démentir certaines assertions basées sur la « théorie du complot », qui faisaient florès aussi sur les réseaux, a noté Serkan Kaya, chef de ce département à l’agence de presse turque.

    Certains internautes faisaient le lien entre ce séisme au sud de la Turquie et la présence, auparavant, dans le Bosphore, d’un navire de guerre américain. Pour d’autres, c’est en cherchant du pétrole dans la mer de Marmara que les Américains auraient déclenché la catastrophe.

    L’agence a interrogé un géologue qui a précisé que cela était impossible parce qu’il fallait une énergie extraordinaire pour provoquer un tel tremblement à 2.000 km de là.  « Cela n’a rien changé, car les gens continuent à croire ce qu’ils veulent croire », dit-il.

    Il a souligné la nécessité de choisir une approche pour chaque cas de fact-checking, pour éviter d’être considéré comme un « défenseur de l’oppresseur ».  Parfois, la meilleure démarche, estime-t-il, est de  « mettre tous les éléments sur la table et laisser le public tirer sa propre conclusion ».

    Le fact-checking devant être le quotidien de tout journaliste, doit l’être davantage en période de calamité, fait-il valoir.

    ADI/ASG/BK

  • SENEGAL-FRANCE-UE-COOPERATION / L’UE, « premier partenaire » de l’Afrique avec 268 milliards euros d’investissements (source diplomatique)

    SENEGAL-FRANCE-UE-COOPERATION / L’UE, « premier partenaire » de l’Afrique avec 268 milliards euros d’investissements (source diplomatique)

    Dakar, 20 juil (APS) – L’Union européen (UE) demeure le premier partenaire économique du continent africain en matière d’investissements avec 248 milliards d’euros, a souligné, jeudi, une source diplomatique au ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.

     »L’Union européenne reste le premier partenaire du continent avec 268 milliards en matière d’investissement (…).  Nous sommes un partenaire fiable pour le continent africain dans la mesure où nous exportons nos produits vers le continent et nous importons aussi beaucoup des produits venant du continent africain », a-t-elle-déclaré, soulignant aussi que l’UE a financé à hauteur de 150 milliards d’euros pour accompagner le développement durable sur le continent africain.

    La diplomate s’exprimait lors d’un échange en off par visioconférence, sur le thème ‘’Conséquences en Afrique des tensions liées à la guerre en Ukraine’’. L’échange était organisé par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.

    S’agissant du partenariat entre l’Union européenne et le Sénégal dans le cadre de la transition écologique, elle précise qu’un montant 2, 5 milliards d’euros [1636 milliards FCFA]  a été  investi pour accompagner le pays. Elle souligne que le même accord est en cours entre l’UE et l’Afrique du Sud.

    La responsable du Quai d’Orsay  »dit croire en la clairvoyance de la jeunesse africaine qui fait de l’UE et de la France une priorité ».

    ‘’Nous n’avons pas de crise de confiance avec les Etats africains ni avec sa jeunesse. Nous ne le voyons pas dans nos relations bilatérales ni dans le choix des étudiants africains. Nous avons de bon rapports avec les deux parties. A titre d’exemple, 1/3 des étudiants accueillis en France nous vient du continent africain », a t-elle relevé.

    Cette visioconférence en off intervient au moment où la Russie a annoncé son retrait des accords sur les exportation des céréales ukrainiennes.

    La diplomate française a signalé que des  »corridors de la solidarité » sont toujours en vigueur pour permettre à l’Ukraine d’exporter ses produits agricoles et éviter une crise alimentaire mondiale.

    Concernant les réticences de la Pologne, laquelle craint une déstabilisation de son marché intérieur, la même source souligne qu’un accord a été trouvé avec Varsovie. ‘’Ces efforts ont permis de trouver un accord avec la Pologne qui ne sera qu’un pays de transit dans le cadre de ces corridors de la solidarité »,  a-t-elle- précisé.

    La diplomate rappelle que la guerre russo-ukrainienne a déstabilisé les marchés mondiaux de l’agro-alimentaire et de l’énergie. Selon elle,  »l’objectif de l’UE est de stabiliser les marchés mondiaux à travers  des corridors de solidarité et de régler collectivement avec surtout l’implication des Etats africains les problèmes de la crise climatique ».

    Elle a également alerté sur les menaces liées à la désinformation et la manipulation de l’opinion. Selon elle, le monde fait face à des conflits hybrides où le champ de l’information est devenu un enjeu majeur sur le continent africain mais également en Europe.

    ABD/OID/ASG

  • MAROC-ISRAEL-DIPLOMATIE  / Rabat salue la décision « juste et clairvoyante’’ de Tel Aviv de reconnaître sa ‘’souveraineté sur le Sahara occidental’’

    MAROC-ISRAEL-DIPLOMATIE / Rabat salue la décision « juste et clairvoyante’’ de Tel Aviv de reconnaître sa ‘’souveraineté sur le Sahara occidental’’

    Dakar, 20 juil (APS) – Le roi du Maroc, Mouhamed VI, a salué, dans un message adressé au Premier israélien, la décision ‘’juste et clairvoyante’’ de Tel Aviv de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.

    ‘’ Le message royal adressé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, salue une décision juste et clairvoyante de l’État d’Israël à travers la reconnaissance de la souveraineté du Royaume sur son Sahara’’, rapporte la MAP, l’agence marocaine de presse.

    Cette reconnaissance ‘’s’inscrit en droite ligne des dispositions de la Déclaration tripartite signée le 22 décembre 2020 entre le Royaume du Maroc, les Etats-Unis d’Amérique et l’État d’Israël’’, a-t-elle ajouté.

    Cette déclaration, précise-t-elle, est le résultat de l’accord d’Abraham, signé à Rabat, et qui a acté le rétablissement des relations diplomatiques entre le royaume chérifien et l’État hébreu, suspendues en 2000, après la seconde intifada.

    Selon les autorités marocaines, les accords d’Abraham devraient permettre de ‘’faire avancer la cause de la paix dans la région, [de] renforcer la sécurité régionale, et [d’]ouvrir de nouvelles opportunités pour l’ensemble de la région, (…) notamment la résolution du conflit israélo-palestinien’’, a rappelé la MAP.

    Le cabinet royal marocain avait annoncé lundi la décision d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc’’ sur le territoire disputé du Sahara occidental, citant une lettre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, dans laquelle Tel Aviv dit considérer favorablement l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla.

    ABB/ASG

  • AFRIQUE-MIGRATION / Des experts de l’ONU appellent la Tunisie à « cesser les expulsions collectives de migrants »

    AFRIQUE-MIGRATION / Des experts de l’ONU appellent la Tunisie à « cesser les expulsions collectives de migrants »

    Dakar, 20 juil (APS) – Des experts de l’ONU ont exhorté les autorités tunisiennes à prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux expulsions collectives et protéger les droits humains de tous les migrants.

    ‘’Nous appelons les autorités [tunisiennes] à cesser immédiatement toute nouvelle expulsion [de migrants] et à poursuivre et élargir l’accès humanitaire à une zone dangereuse à la frontière tuniso-libyenne où de nombreuses personnes, y compris des femmes enceintes et des enfants, ont déjà été expulsées  », ont-ils déclaré.

    La Tunisie est un point de passage de migrants pour la plupart subsahariens, qui tentent de gagner l’Europe.

    Selon les experts de l’ONU,  »expulser des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile sans procéder à une évaluation individuelle et objective des risques de violations des droits humains auxquels ils sont exposés en cas de retour, [est] interdit par le droit international des droits de l’homme. »

    Ils ont rappelé à cet égard que ‘’le principe de non-refoulement, inscrit dans la Déclaration internationale des droits de l’homme, s’applique à toutes les formes d’expulsion, indépendamment de la nationalité ou du statut migratoire. »

    ABB/SBS/ASG/OID

  • AFRIQUE-SOCIETE-COOPERATION / OMVS : le Haut-commissariat s’attelle à trouver des solutions appropriées au départ de la Guinée (officiel)  

    AFRIQUE-SOCIETE-COOPERATION / OMVS : le Haut-commissariat s’attelle à trouver des solutions appropriées au départ de la Guinée (officiel)  

    Dakar, 20 juil (APS) – L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) va s’atteler en relation avec ses hautes instances, à trouver les solutions appropriées aux raisons évoquées par la République de Guinée de suspendre sa participation au sein de cette organisation, indique un communiqué du  Haut-commissariat, organe exécutif de cette instance.

    ‘’Elle continuera à contribuer au développement économique et social du bassin du fleuve Sénégal conformément aux objectifs pour lesquels elle a été créée’’, ajoute le communiqué.

    L’Organe exécutif soutient,  en outre, avoir ‘’appris, avec un profond regret, la décision des hautes autorités de la République de Guinée de suspendre leur participation à l’OMVS’’.

    En effet, le gouvernement de la République de Guinée a décidé, à compter de mardi 18 juillet,  de suspendre sa participation à l’OMVS, indique un communiqué de la présidence de la République de Guinée dont copie a été transmise mercredi à l’APS.

    Cette décision, précise le texte,  est survenue à l’issue de  la XIXème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), tenue en virtuel, mardi.

    Selon le communiqué, ‘’les plus hautes autorités guinéennes ont constaté avec regret lors de cette session que les préoccupations et les intérêts stratégiques de la participation de la République de Guinée à l’OMVS, ne sont pas toujours pris en compte par ladite organisation depuis sa création’’.

    ‘’La Guinée note entre autres un retard considérable dans le financement du barrage hydroélectrique de Koukoutamba, dans la préfecture de Tougué, région de Labé et sa sous-représentativité au sein des instances de décision de l’OMVS’’, ajoute la même source.

    L’OMVS est créée le 11 mars 1972 à Nouakchott dans le but de mettre en valeur le bassin versant du fleuve Sénégal qui s’étend sur une surface de 289 000 km2. Les pays fondateurs sont la Mauritanie, le Mali et le Sénégal qui abrite le siège de cette institution.

    La République de Guinée a rejoint l’organisation sous régionale en 2006.

    AB/SBS/ASG

  • SENEGAL-FRANCOPHONIE / Jeux de la francophonie : le Sénégal va envoyer une délégation de 165 personnes

    SENEGAL-FRANCOPHONIE / Jeux de la francophonie : le Sénégal va envoyer une délégation de 165 personnes

    Dakar, 19 juil (APS) – Le Sénégal sera représentée par une délégation d’environ 165 personnes aux 9e jeux de la francophonie prévus du 28 juillet au 6 août à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a indiqué, mercredi, le directeur de la francophonie, Maguèye Touré.

    ‘’Cette année, l’ensemble de la délégation sénégalaise pour les 9e jeux de la francophonie tournera autour d’environ 165 personnes, dont 21 artistes, plus d’une centaine de sportifs des différentes disciplines, des accompagnateurs et quelques officiels ’’, a-t-il déclaré, dans un entretien accordé à l’APS.

    Il s’est félicité du fait que les préparatifs dans les secteurs de la culture et du sport se déroulent de façon idéale. Il signale que beaucoup de réunions ont été tenues avec les parties prenantes pour partager les informations et s’accorder sur tous les aspects.

    ‘’Il se pourrait que lors de la cérémonie officielle des jeux, le Sénégal parle en tant que président du conseil d’orientation de l’organisation’’, a-t-il souligné, précisant que le pays est à la tête de ce conseil pour une durée de quatre ans.

    Il a souligné que ces jeux sont le plus grand événement consacré à la jeunesse de la francophonie, avec 3000 à 4000 sportifs et artistes issus d’une quarantaine de pays.

    Il a exprimé le souhait de voir le Sénégal faire une belle participation aussi bien sur le plan sportif qu’artistique en vue de dépasser ses performances aux 8e jeux d’Abidjan (Côte d’Ivoire), tenus en 2017.

    ‘’A Abidjan, le Sénégal était classé 4ème au tableau des médailles sur une cinquantaine des pays. Et c’est là-bas que nous avons enregistré pour une première fois des médailles en culture, dont deux en argent et une en bronze’’, a-t-il rappelé.

     AMN/ASG

  • AFRIQUE-MONDE/  / Les regrets de l’UA après le retrait russe de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes

    AFRIQUE-MONDE/ / Les regrets de l’UA après le retrait russe de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes

    Dakar, 19 juil (APS) – L’Union africaine, par la voix du président de sa Commission, le tchadien Moussa Faki Mahamat, a exprimé son ‘’regret’’ à la suite de la suspension par la Russie de sa participation à l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes par la mer Noire.

    ‘’Je regrette la suspension de l’initiative sur les céréales de la mer Noire pour laquelle l’Union africaine avait été un défenseur de la première heure’’, a-t-il notamment tweeté.

    Les autorités russes ont fait part lundi de leur décision de ne pas prolonger la durée de l’accord qui avait été signé en 2022 entrainant de facto sa suspension.

    Selon la Banque africaine de développement, en 2020, quinze pays africains sur cinquante-quatre achetaient plus de la moitié de leur blé auprès de la Russie et l’Ukraine, deux pays figurant parmi les principaux exportateurs mondiaux de blé, d’orge ou de maïs.

    Le 17 juin dernier, une délégation de chefs d’État africains, dont le président Macky Sall s’était rendue en Russie  où ils ont plaidé auprès de Vladimir Poutine la fin de la guerre en Ukraine, mais aussi le maintien de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes.

    La présidence sud-africaine avait notamment défendu l’’’importance des livraisons de céréales à l’Afrique pour atténuer l’insécurité alimentaire.’’

    ‘’J’exhorte les parties à résoudre tous les problèmes afin de rétablir la sécurité du transport des céréales et des engrais de l’Ukraine et de la Russie vers les régions qui en ont besoin, en particulier l’Afrique’’, a notamment ajouté le président de la Commission de l’Union africaine.

    ABB/AKS

  • AFRIQUE- GOUVERNANCE / Une initiative de lutte contre les changements anticonstitutionnels de gouvernement lancée

    AFRIQUE- GOUVERNANCE / Une initiative de lutte contre les changements anticonstitutionnels de gouvernement lancée

    Dakar, 19 juil (APS) – La Commission de l’Union africaine et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont lancé une initiative dénommée  »Facilité africaine de soutien aux transitions inclusives (AFSIT, en anglais) » dont l’objectif est de contribuer à l’élaboration de feuille de route conduisant à terme au rétablissement de la démocratie et la stabilité dans les pays en proie à un renversement de l’ordre constitutionnel, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’L’AFSIT a pour principal objectif de contribuer à l’élaboration de feuilles de route, de mécanismes et d’organismes de transition crédibles, inclusifs et légitimes, conduisant à terme au rétablissement de l’ordre constitutionnel, de la démocratie et de la stabilité dans les pays concernés’’, indique notamment le communiqué de lancement.

    Le document consulté à l’APS rappelle qu’en mai 2023, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) [avaient]  »réitéré leur position de tolérance zéro à l’égard des changements anticonstitutionnels de gouvernement et appelé à une action collective visant à créer un mécanisme robuste de renforcement de la démocratie et de la sécurité collective sur le continent’’.

    Dans des propos rapportés par le communiqué, le commissaire de l’UA aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité, Bankole Adeoye, a insisté sur le fait que l’AFSIT était  »un mécanisme pratique et concret qui vise à renforcer les capacités de tous les acteurs qui agissent en faveur d’une gouvernance démocratique. C’est un instrument qui va servir à former ceux qui seront les gardiens de la démocratie ».

    Dans son objectif d’assurer des transitions inclusives, ‘’l’AFSIT complètera les instruments existants de l’UA, des Communautés économiques régionales et les mécanismes régionaux (CER/MR), les instruments des Nations Unies, ainsi que les initiatives des partenaires de développement [et] anticipera, répondra et traitera proactivement les crises politiques complexes au sein des États membres de l’UA’’, a-t-on appris par la même source.

    L’AFSIT a été lancée en marge de la 5e réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine, tenue  samedi à Nairobi (Kenya).

    Les représentants des États membres de l’UA, membres du Conseil de paix et sécurité, représentants de l’ONU, de l’UA, des CER/MR, et les parties prenantes au niveau bilatérale et multilatérale respectives, ont participé à l’événement de lancement.

    ABB/AKS