Catégorie : International

  • MONDE-CULTURE-PATRIMOINE  / Conservation des biens culturels en Afrique : le reproche souvent fait à l’Afrique est « caduc » (journaliste culturel)

    MONDE-CULTURE-PATRIMOINE / Conservation des biens culturels en Afrique : le reproche souvent fait à l’Afrique est « caduc » (journaliste culturel)

    Dakar, 13 juil (APS) – L’argument souvent opposé à l’Afrique, selon lequel le continent manquerait d’espaces dédiés et de ressources humaines compétentes pour la conservation des biens culturels, « ne tient plus la route », a déclaré le journaliste culturel sénégalais Alioune Diop, administrateur du Festival « Caméra 72 », consacré aux documentaires sur l’art.

    « L’argument de l’absence d’espaces de conservation et de ressources humaines compétentes pour accueillir et gérer les œuvres culturelles à restituer à l’Afrique ne tient plus la route », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    « Au Sénégal, il y a le Musée des civilisations noires, le Togo a rénové l’ancien Palais des rois, le Bénin construit des espaces de conservation, de même que d’autres pays du continent, qui peuvent accueillir ces objets d’art qui doivent être restitués à l’Afrique », a-t-il relevé.

    Le continent africain « a suffisamment d’infrastructures et de ressources humaines compétentes pour conserver ses trésors qui ont été spoliés », affirme Alioune Diop, par ailleurs fondateur de l’entreprise culturelle dénommée PACAF, Production artistique culturelle d’Afrique.

    « Depuis très longtemps, des ateliers, des rencontres de formation sont organisés sur le continent dans les métiers de gestion muséale, mais également par rapport à la gestion des galeries d’art. De ce côté-là, l’Afrique n’a pas à rougir », a-t-il ajouté, en marge de la cérémonie de clôture de la troisième édition des journées du documentaire artistique de Dakar dénommées « Caméra 72” et consacrées aux sujets relatifs aux arts.

    « Trésors patrimoniaux : Quelles coopérations africaines pour une restitution », est le thème de l’édition 2023 (10 au 12 juillet prochain).

    À l’initiative du président français Emmanuel Macron, l’économiste sénégalais Felwine Sarr et l’historienne de l’art française Bénédicte Savoy ont rendu, en 2018, un rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain spolié pendant la colonisation et gardé dans les musées occidentaux.

    De nombreux pays africains comptent sur la mise en œuvre effective des recommandations de ce rapport pour entrer en possession certains des objets culturels les plus emblématiques de leur identité et de leur histoire.

    Au moins 88 000 objets provenant de l’Afrique Subsaharienne sont présents dans les collections publiques françaises, dont près de 70 000 dans le seul musée du quai Branly-Jacques Chirac, à Paris, quand les inventaires des musées africains ne dépassent pas les 3 000 à 5 000 numéros, selon la plupart des spécialistes.

    ABB/BK

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-VISITE / Macky Sall en visite officielle en Ouganda, le 18 juillet

    SENEGAL-AFRIQUE-VISITE / Macky Sall en visite officielle en Ouganda, le 18 juillet

    Dakar, 12 juil (APS) – Le chef de l’Etat a annoncé, mercredi en Conseil des ministres, qu’il effectuera une visite officielle en Ouganda le 18 juillet, a appris l’APS.

     

    Auparavant, Macky Sall se rendra à Nairobi où il participera à la Réunion de coordination de l’Union africaine prévue le 16 juillet.

     

    Le président de la République prendra ensuite part à la Conférence sur les femmes le 17 juillet à Kigali, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    OID/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-GENRE / Une campagne sur l’accès aux services essentiels de qualité au Sahel lancée à Dakar

    SENEGAL-AFRIQUE-GENRE / Une campagne sur l’accès aux services essentiels de qualité au Sahel lancée à Dakar

    Dakar, 12 juil (APS) – Le professeur Ndioro Ndiaye, coordonnatrice du réseau francophone pour l’égalité femme homme (RFEFH), a procédé mercredi à Dakar, au lancement d’une campagne de plaidoirie pour un accès aux services essentiels de qualité notamment en santé et éducation pour les femmes et les filles dans la région du Sahel.

     »Le Sahel est une région particulière où les inégalités sont comme partout ailleurs, une question de justice sociale. Il y a des gaps, des manquements dans les secteurs de l’éducation et de la santé, dans l’accès aux services sociaux de base générale, dans l’alimentation et la nutrition des populations’’, a-t-elle dit.

    Cette campagne régionale à l’initiative d’Oxfam et de Wildaf- Afrique de l’Ouest entre dans le cadre du projet ‘’Sahel à égalité’.

    La cérémonie de lancement s’est tenue au terme d’un forum régional sur les inégalités au Sahel sur le thème « Combattre les inégalités pour un Sahel prospère en sécurité et où règne une gouvernance vertueuse: ce choix qui dépend de nous ».

    Cette rencontre de deux jours a réuni des membres de la société civile sahélienne du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad. Elle vise à renforcer le dialogue entre les autorités et les différents acteurs investis au Sahel pour encourager la mise en œuvre de politiques publiques et autres initiatives qui permettent de combattre les inégalités.

    En tant que présidente d’honneur de la campagne, Ndioro Ndiaye estime que cette activité de plaidoyer doit ‘’aussi nous rapprocher des réalités’’ et son effectivité doit ‘’donner des résultats auprès des populations tel que nous le souhaitons’’.

    Elle appelle à un changement d’approche ‘’pour mesurer davantage l’impact que tous [les] investissements ont sur les populations’’ qui doivent aussi, être évaluées.

    Dans une déclaration lue par la coordonnatrice des programmes de Wildaf, Amoudath Olaintan Mazu a indiqué que cette campagne  »vise à plaider et à amener les gouvernements du Sahel à agir pour accroître l’accès aux services essentiels aux filles et aux femmes’’.

    Elle vise la création d’un ‘’environnement où les organisations de la société civile et les médias interagissent avec les acteurs étatiques pour offrir de meilleurs services essentiels aux communautés les plus vulnérables, y compris les femmes et les filles’’, a souligné Mme Mazu.

    A  l’en croire,  »cette campagne devrait permettre de réduire les inégalités dans une région marquée par une extrême pauvreté ».

    ‘’Les inégalités d’accès aux services essentiels de qualité deviennent criantes au Sahel où 40% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté’’, a-t-elle déploré, soulignant que les systèmes de santé et d’éducation sont confrontés à de nombreux ‘’défis’’ malgré ‘’les efforts des gouvernements’’.

    Kafui Adjamagbo Johnson, coordonnatrice Wildaf pour l’Afrique de l’Ouest a insisté sur ‘’la nécessité d’agir’’ pour réduire ‘’progressivement’’ ces disparités entre hommes et femmes à travers des actions systématiques.

    Elle est d’avis que les inégalités ont des causes profondes et structurelles qui résident principalement dans les normes sociales.

    Mme Johnson a insisté ‘’sur le fait que ce sont des droits humains reconnus aux femmes et les Etats doivent respecter les engagements qu’ils ont pris. Ils doivent le faire d’abord en comptant sur leurs propres ressources, l’aide publique ne peut venir qu’en appui’’.

    FD/SBS/ASB/OID

  • SENEGAL-USA-DIPLOMATIE / Des ‘’sujets d’intérêt commun, bilatéraux et globaux’’ au menu de l’échange entre Macky Sall et Antony Blinken.

    SENEGAL-USA-DIPLOMATIE / Des ‘’sujets d’intérêt commun, bilatéraux et globaux’’ au menu de l’échange entre Macky Sall et Antony Blinken.

    Dakar, 12 juil (APS) – Le président Macky Sall a indiqué avoir discuté, ce mercredi, ‘’de sujets d’intérêt commun, bilatéraux et globaux’’ avec le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken.

    ‘’Je remercie le Secrétaire d’Etat @SecBlinken pour son appel de ce jour. Nous avons discuté de sujets d’intérêt commun, bilatéraux et globaux’’, a déclaré le chef de l’Etat sénégalais à travers un tweet.

    Macky Sall dit apprécier ‘’l’amitié et le partenariat anciens et solides entre les États-Unis d’Amérique et le Sénégal’’.

    OID/ASB

  • AFRIQUE-CINEMA-NECROLOGIE / Décès du cinéaste Roger Gnoan Mballa, deuxième Ivoirien Etalon d’or de Yennenga

    AFRIQUE-CINEMA-NECROLOGIE / Décès du cinéaste Roger Gnoan Mballa, deuxième Ivoirien Etalon d’or de Yennenga

    Dakar, 12 juil (APS) – Le réalisateur ivoirien Roger Gnoan Mballa, qui a permis à son pays de remporter son deuxième Etalon d’or de Yennenga, en 1993, est décédé dans la nuit de lundi à mardi, a déclaré la directrice générale de l’Office national du cinéma ivoirien, Lyssone Fall Johnson, confirmant une information circulant sur plusieurs réseaux sociaux.

    « C’est avec une grande consternation que j’encaisse la perte de mon chéri, comme on s’appelait l’un et l’autre. En effet, Gnoan Mballa, notre 2ᵉ Étalon du Yennenga, a rangé le clapet à jamais. Au-delà de la cour royale, c’est le cinéma qui perd en ce géant un conseiller et une brique importante de son échafaudage. Yàko à nous tous », lit-on sur sa page Facebook.

    Roger Gnoan M’Bala est décédé à l’âge de 82 ans, des suites d’une courte maladie, au Chu de Treichville, à Abidjan, a précisé la DG de l’Office national du cinéma ivoirien.

    Roger Gnoan M’Bala avait offert à la Côte d’Ivoire, en 1993, son 2ᵉ Etalon d’Or de Yennenga, récompense suprême du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), avec son film « Au nom du christ », une satire poignante sur le syncrétisme religieux.

    Son compatriote Fadika Kramo Lanciné, décédé l’année dernière, avait, lui aussi, remporté l’Etalon d’or de Yennenga en 1981, avec son film « Djéli, conte d’aujourd’hui ».

    « Un baobab du cinéma ivoirien vient de se coucher. C’est un monstre sacré du 7ᵉ art en Côte d’Ivoire qui tire ainsi sa révérence », témoigne le journaliste et critique de cinéma ivoirien, Yacouba Sangaré, ajoutant que Roger Gnoan M’Bala était « un grand notable, un conseiller du roi du peuple N’zima Kôtôkô de Grand-Bassam ».

    A l’en croire, le Fespaco avait prévu d’honorer le cinéaste Roger Gnoan M’Bala lors de l’édition 2025 avec l’inauguration de sa statue sur la place des cinéastes aux côtés d’autres figures emblématiques du cinéma africain parmi lesquels Sembène Ousmane, Alain Gomis, Souleymane Cissé ou encore Cheikh Oumar Sissoko.

    « Hélas, il ne pourra pas vivre cet événement auquel il tenait beaucoup », a ajouté le journaliste.

    Le critique togolais Charles Ayetan a de son côté salué la mémoire du défunt cinéaste ivoirien, en soulignant que le thème des religions, « en particulier le syncrétisme religieux, est fort présent dans sa filmographie ».

    Il a cité « Au nom du Christ » et trois autres films, à savoir « Bouka » (long métrage 1988), « Ablakon » (1984) et « Adanggaman »(2000).

    FKS/BK/ASG

     

  • Sénégal-émigration / Le ministère des Affaires étrangères dément l’information faisant état de la disparition en mer d’au moins 300 Sénégalais

    Sénégal-émigration / Le ministère des Affaires étrangères dément l’information faisant état de la disparition en mer d’au moins 300 Sénégalais

    Daka, 11 juil (APS ) – Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a déclaré que les informations faisant état de la disparition en mer d’au moins trois-cent (300) Sénégalais, candidats à l’émigration, étaient ‘’dénuées de tout fondement’’.

    Dans un communiqué rendu public mardi soir, le Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (MAESE) dit avoir ‘’appris avec étonnement, la publication, sur les réseaux sociaux, d’informations faisant état de la disparition en mer d’au moins trois-cent (300) Sénégalais, candidats à l’émigration, dont les embarcations en provenance de Kafountine (Casamance) faisaient route vers les Îles Canaries’’.

    La même source ajoute qu’il ‘’ressort des vérifications qui ont été faites, que ces informations, sont dénuées de tout fondement’’.

    Le ministère précise, au demeurant, qu’entre ‘’le 28 juin et le 09 juillet 2023, deux-cent soixante (260) Sénégalais en détresse ont été secourus dans les eaux territoriales marocaines’’.

    Il assure que ‘’le Consulat général du Sénégal dans la ville marocaine de Dakhla en relation avec les autorités marocaines compétentes a pris les dispositions nécessaires pour leur prise en charge et leur rapatriement dans les meilleurs délais’’.

    OID

  • AFRIQUE-USA-ECONOMIE / Le Botswana abrite le Sommet des affaires États-Unis/Afrique

    AFRIQUE-USA-ECONOMIE / Le Botswana abrite le Sommet des affaires États-Unis/Afrique

    Dakar, 11 juil (APS) – Le 15e Sommet des affaires États-Unis/Afrique ouvert ce mardi à Gaborone, au Botswana, permettra de discuter de l’amélioration de leurs relations, mais aussi de relancer ‘’Prosper Africa deal room’’, une initiative du gouvernement américain visant à accroître les investissements et les échanges commerciaux entre les deux continents, a appris l’APS.

    L’évènement qui a lieu du 11 au 14 juillet porte sur le thème  »Accroitre la valeur de l’Afrique dans les chaînes de valeur mondiales ».

     »Les travaux porteront sur des thématiques spécifiques comme les technologies de l’information et de la communication, l’agro-industrie, l’énergie, la santé, l’industrie manufacturière, l’exploitation minière, etc », ont indiqué les organisateurs.

    Ce 15e sommet, organisé par le Corporate Council of Africa, en partenariat avec la République du Botswana, accueille plus de 1000 participants, dont six chefs d’État et de gouvernement de 25 pays africains.

    Organisé pour la première fois en 1998, le Sommet des affaires Etats-Unis/Afrique a lieu tous les deux ans en alternance entre les États-Unis et l’Afrique.

    Les échanges commerciaux entre les deux partenaires ont atteint 44,9 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation de 22 % par rapport à 2019, selon les donnés de l’Agoa (Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique).

    ABB/OID

  • AFRIQUE-SOCIETE /  »Ceux qui combattent la corruption en Afrique courent des risques multiples » (responsable Amnesty International)

    AFRIQUE-SOCIETE /  »Ceux qui combattent la corruption en Afrique courent des risques multiples » (responsable Amnesty International)

    Dakar, 11 juil (APS) – Amnesty International a indiqué dans un rapport publié mardi, à l’occasion de la journée africaine de lutte contre la corruption, que les défenseurs des droits humains qui combattent ce fléau dans 19 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre courraient des risques multiples, débouchant parfois sur la mort.

    ‘’Le résultat est édifiant : les défenseurs des droits humains qui  [dans ces 19 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre] combattent la corruption risquent arrestations, harcèlement, placements en détention, lourdes amendes. Certains risquent même la mort’’, a déclaré Liliane Mouan, conseillère sur la corruption et les droits humains à Amnesty International à Dakar, dans une interview à RFI.

    Selon elle, ‘’la corruption perdure avec la même intensité en Afrique et prospère dans un climat de restrictions draconiennes des droits humains et de l’espace civique, qui limite la capacité des défenseurs des droits humains à demander des comptes à des acteurs puissants au sujet de la corruption ».

    Cette situation contraste avec ‘’le fait que 48 des 55 États membres de l’Union africaine (UA) aient ratifié la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption’’, a-t-elle ajouté.

    ‘’Les défenseurs des droits humains qui essaient de combattre la corruption sont confrontés à un manque de lois permettant de les protéger, à des institutions judiciaires biaisées et à une culture d’impunité qui laisse justement les pratiques malhonnêtes et les abus de pouvoir impunis’’, s’est en outre inquiété la conseillère d’Amnesty International à Dakar.

    Sur les 19 pays étudiés, seuls quatre ont légiféré en faveur de la protection des défenseurs des droits humains et lanceurs d’alerte.

    ‘’Seuls la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger ont adopté des lois sur la protection des défenseurs des droits de l’homme, et seul le Ghana possède une loi visant spécifiquement à protéger les lanceurs et lanceuses d’alerte’’, a-t-elle souligné.

    ABB/OID

  • AFRIQUE-JUSTICE / En Guinée, un témoin accuse l’ex-chef de la junte, Moussa Dadis camara, d’avoir organisé le massacre du 28 septembre 2009

    AFRIQUE-JUSTICE / En Guinée, un témoin accuse l’ex-chef de la junte, Moussa Dadis camara, d’avoir organisé le massacre du 28 septembre 2009

    Dakar, 10 juil (APS) – L’ancien capitaine de l’armée guinéenne, Marcel Guilavogui, a accusé, ce lundi, l’ancien chef de la junte guinéenne, Moussa Dadis Camara, d’être l’organisateur des événements tragiques qui ont eu lieu le 28 septembre 2009 à Conakry, la capitale, ont rapporté plusieurs sources médiatiques.

    M. Guilavogui, lui-même accusé dans cette affaire, a déclaré devant la barre que ‘’le président Moussa Dadis Camara (…) est le responsable de tout ce qui a été planifié au stade, le 28 septembre’’ 2009, dans des propos rapportés par des médias guinéens.

    ‘’Ce jour-là, les forces de sécurité et militaires guinéennes ont attaqué un rassemblement politique pacifique au stade de Conakry, qui a fait au moins 156 personnes disparues ou tuées – dont beaucoup ont été torturées à mort et leurs cadavres enterrés dans des fosses communes – et au moins 109 filles et femmes victimes de violences sexuelles, y compris les mutilations et l’esclavage sexuels’’, avait indiqué la commission d’enquête de l’ONU en 2009.

    Elle a conclu à une  »forte présomption que des crimes contre l’humanité aient été commis » et qu’il  »existe des motifs raisonnables de soupçonner une responsabilité pénale individuelle ».

    Neveu de Moussa Dadis Camara et ancien membre de la garde présidentielle, M. Guilavogui a affirmé avoir été  »victime d’intimidations qui visaient à l’empêcher de dire la vérité pour ne pas relater les faits réels. »

    ABB/OID

  • AFRIQUE-POLITIQUE-INSTITUTIONS  / Le président nigérian, nouveau président en exercice de la CEDEAO

    AFRIQUE-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Le président nigérian, nouveau président en exercice de la CEDEAO

    Dakar, 10 juil (APS) – Le Nigérian Bola Ahmad Tinubu a été élu dimanche à l’unanimité nouveau président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), à l’issue de la 63ᵉ session de la conférence des chefs d’État de l’organisation sous-régionale.

     »Je suis reconnaissant à mes distingués collègues de m’avoir fait l’honneur d’être élu président de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) lors de la 63ᵉ session ordinaire qui s’est tenue aujourd’hui à Bissau, en Guinée-Bissau », s’est-il félicité sur Twitter.

    Bola Tinubu, 71 ans, succède au Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló à la tête de la présidence tournante de l’organisation sous-régionale.

     »En tant que président de cette importante organisation, je renouvelle mon dévouement et celui de notre nation à la cause de la paix et du progrès, alors que nous encourageons la collaboration et l’engagement nécessaires pour résoudre les problèmes transfrontaliers de sécurité, de croissance économique et de développement durable », a ajouté le nouveau président en exercice de la CEDEAO.

    Il a également évoqué parmi ses priorités le combat contre les changements anticonstitutionnels.

    ABB/BK