Catégorie : International

  • AFRIQUE-SANTE / L’industrie pharmaceutique locale, un frein à la problématique des faux médicaments en Afrique (expert)

    AFRIQUE-SANTE / L’industrie pharmaceutique locale, un frein à la problématique des faux médicaments en Afrique (expert)

    Dakar, 1er juin (APS) – Le développement d’une industrie pharmaceutique locale performante pourrait constituer un frein à la problématique des faux médicaments, dont la prolifération en Afrique est souvent expliquée par des facteurs économiques, comme l’inaccessibilité des produits aux populations démunies, estime Abdelouahed Kerrar, directeur général de Biopharm, une entreprise pharmaceutique algérienne.

    ‘’Il y a des faux médicaments parce que les bons médicaments ne sont pas toujours accessibles à tout le monde’’, a-t-il dit dans un entretien à l’APS.

    Le directeur général de Biopharm séjourne à Dakar dans le cadre du 22e Forum pharmaceutique international (FPI). Cette rencontre se tient dans la capitale sénégalaise du 1er au 4 juin, sur le thème ‘’Souveraineté pharmaceutique pour l’Afrique’’.

    Interrogé sur la problématique des faux médicaments, il a relevé qu’il s’agit d’un ‘’véritable fléau’’ dont l’éradication constitue une ‘’priorité absolue’’ en Afrique. Si l’on échoue à atteindre un tel objectif, ‘’tous les efforts déployés partout dans le cadre de nos politiques de santé publique seront voués à l’échec’’, a-t-il prévenu.

    Il affirme que l’efficacité de la lutte efficace contre les faux médicaments suppose ‘’que l’on rende disponibles des médicaments de qualité garantis et à des prix accessibles’’.

    Dans cette perspective, il a plaidé pour le développement de filières pharmaceutiques locales qui devraient constituer de ‘’véritables freins à cette problématique’’.

    Abdelouahed Kerrar a aussi présenté l’industrie pharmaceutique comme ‘’un outil important dans la performance des politiques de santé publique’’, car permettant de mieux ‘’se préparer aux aléas des importations’’. En cela, il a donné l’exemple de l’Algérie qui a mis en place quelque 200 unités pharmaceutiques en moins de 15 ans

    Selon lui, l’industrie pharmaceutique locale couvre aujourd’hui plus de 70 pour cent des besoins du marché algérien avec un impact considérable sur les prix.

    Cette performance a été rendue possible par des ‘’facilitations fiscales’’ et d’autres avantages, dont un système de remboursement très avantageux qui s’offre aux fabricants locaux de médicaments, a-t-il expliqué.

    SMD/ASG

  • MONDE-MIGRATIONS / Les flux migratoires s’accompagnent d’une augmentation de la xénophobie et du racisme, selon Diriss El Yazam 

    MONDE-MIGRATIONS / Les flux migratoires s’accompagnent d’une augmentation de la xénophobie et du racisme, selon Diriss El Yazam 

    De l’envoyé spécial de l’APS, Baboucar Thiam

    Marrakech (Maroc), 31 mais (APS) – La hausse des flux migratoires enregistrée ‘’dans plusieurs régions du monde ces dernières années, ‘’s’accompagne d’une augmentation de la xénophobie et du racisme’’, a révélé le président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, Diriss El Yazam.

    ‘’L’augmentation des migrations s’accompagne d’une augmentation de la xénophobie et du racisme, en particulier au sein des sociétés occidentales’’, a-t-il dit, lors d’un panel portant sur le thème : ‘’ Migration globale : les enjeux du Nord et du Sud’’.

    Il a relevé que la migration est devenue en Occident un enjeu politique exploité dans les campagnes électorales, dénonçant le rôle de certains médias dans la propagation de ce discours de haine.

    ‘’Dans de nombreux cas, ces mouvements migratoires sont une réponse au manque d’opportunités ou à l’insécurité dans les pays d’origine, ce qui pousse les gens à chercher une destination offrant de meilleures conditions’’, a expliqué M. El Yazami.

    A l’en croire, les médias ont tendance à faire croire que les migrants sont presque tous dans les pays du nord, alors que la migration interne en Afrique demeure la plus importante. ’’Il est faux de dire que tous les pauvres veulent migrer vers le nord’’, a rectifié Diriss El Yazam.

    La spécialiste des questions de migration néerlandaise, Hala Kanjo, souligne que ‘’les journalistes donnent effectivement la parole aux migrants par le biais d’une couverture plus large’’. Elle a suggéré la collaboration avec des experts et des organisations pour développer des programmes de sensibilisation sur la question. Elle estime que ‘’les médias devraient éviter les stéréotypes et les clichés’’.

    Selon la vice-présidente de l’Internationale socialiste et membre du Parti socialiste ouvrier espagnol, Hana Jalloul Muro, ‘’les initiatives de lutte contre les stéréotypes sur les réseaux sociaux sont soutenues par le gouvernement socialiste espagnol, ainsi que les programmes locaux d’accueil des réfugiés syriens’’.

    Elle a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre des programmes d’inclusion dans les écoles pour les jeunes, soulignant que « le sport est un mécanisme d’inclusion sociale ».

    BT/ASG

  • SENEGAL-TURQUIE-POLITIQUE / Macky Sall et Erdoğan se sont entretenus ce mardi

    SENEGAL-TURQUIE-POLITIQUE / Macky Sall et Erdoğan se sont entretenus ce mardi

    Dakar, 30 (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a indiqué s’être entretenu mardi avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdoğan.

    ‘’Je me réjouis de mon entretien téléphonique de ce jour avec le Président @RTErdogan de Türkiye’’, a-t-il écrit sur son compte Twitter.

    Il déclare lui avoir ‘’renouvelé’’ ses ‘’chaleureuses félicitations suite à sa brillante réélection’’. ‘’Ensemble nous avons convenu de poursuivre nos efforts pour élargir et renforcer les excellentes relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays’’, a-t-il lancé.

    Dans un tweet précédent, le président Macky Sall s’était félicité de la victoire du président turc, à la suite du second tour de l’élection présidentielle dans son pays.

     » Chaleureuses félicitations au Président Recep Tayyip Erdogan suite à sa brillante réélection à la Présidence de la République de Türkiye », avait-il écrit, avant de lui souhaiter  » plein succès pour son nouveau mandat ».

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a été réélu dimanche pour un troisième mandat à l’issue du second tour du scrutin présidentiel dans son pays, a annoncé le Haut comité électoral turc.

    ASG/OID

  • MONDE-CLIMAT / 60% des pays souffrent du réchauffement climatique, première cause du renchérissement des prix

    MONDE-CLIMAT / 60% des pays souffrent du réchauffement climatique, première cause du renchérissement des prix

    De l’envoyé spécial de l’APS, Baboucar Thiam

    Marrakech (Maroc), 30 mai (APS) – Soixante pour cent des pays souffrent aujourd’hui du réchauffement climatique, dont l’impact se traduit par des prix des produits de plus en plus élevés, a alerté mardi à Marrakech le député socialiste marocain, Abdelkader Ettaher.

     

    Le parlementaire s’exprimait lors d’un panel tenu le même jour à Marrakech dans le cadre du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates.

    Organisé en partenariat avec le réseau MENA-Latina, ce forum intervient dans un contexte marqué par de nombreux bouleversements à l’échelle mondiale, lesquels ont des répercussions dans les domaines géopolitiques, économiques, sociaux et environnementaux.

    ‘’Inégalités, pauvreté et gestion des ressources : vers une protection sociale plus équitable’’ est le thème de ce panel animé notamment par des députés socialistes du Maroc, du Chili, du Mexique.

    ‘’Les problèmes environnementaux ont poussé l’émergence des projets verts, la naissance  d’une industrie verte’’, a signalé Abdelkader Ettaher, suggérant de ‘’trouver d’autres ressources pour lutter contre le réchauffement climatique’’.

    Dans un contexte où les équilibres naturels sont en train d’être rompus, des espèces animales et végétales disparaissent à une vitesse sans précédent, le député a préconisé ‘’ une meilleure inclusion pour garantir une bonne gestion des ressources et créer un équilibre dans l’environnement’’.

    ‘’Au Maroc, explique-t-il, une nouvelle loi est adoptée pour réduire l’impact des gaz à effet de serre, encourager l’émergence de projets qui garantissent l’économie verte tout en respectant l’équilibre environnemental.’’

    Il a rappelé que ‘’le Maroc dépend beaucoup sur ce qui peut détruire, notamment le gaz, le pétrole, l’industrie fossile qui émettent beaucoup de CO2’’. Il a signalé que le pays travaille aujourd’hui à réduire sa dépendance aux produits importés  et à réduire sa dépendance aux énergies fossiles. ‘’

    « Le Maroc produit 40 pour cent de ses besoins énergétiques en énergies renouvelables et envisage d’atteindre les 50 pour cent (…)’’, a renseigné le député socialiste Marocain.

    ‘’Aujourd’hui, les parlementaires doivent trouver des solutions aux problèmes de l’environnement, pour lutter efficacement contre la pauvreté’’, a pour sa part affirmé la parlementaire  mexicaine, Carla Ayala.

    Elle estime qu’‘’il faut travailler à éveiller les consciences’’, soulignant qu’on peut  »trouver des solutions durables à ces problématiques’’. Selon elle, ‘’on attend que les gouvernements puissent relever les défis’’.

    BT/ASG/ADL/MTN

  • AFRIQUE-FRANCE-FOOTBALL / Chancel Mbemba : « Je veux que tous les bons joueurs sénégalais viennent à l’OM »

    AFRIQUE-FRANCE-FOOTBALL / Chancel Mbemba : « Je veux que tous les bons joueurs sénégalais viennent à l’OM »

    Dakar, 30 mai (APS) – Le vainqueur de l’édition 2023 du prix Marc-Vivien Foé, le défenseur congolais Chancel Mbemba, qui revendique sa proximité avec plusieurs joueurs sénégalais évoluant dans les championnats européens, a émis le souhait de voir ‘’tous les bons joueurs sénégalais’’ signer à l’Olympique de Marseille (OM), club de Ligue 1 française dont il est sociétaire.

    « Moi, je veux que tous les bons joueurs sénégalais viennent à l’OM. Je ne vais pas citer de noms, sinon mon téléphone ne va pas arrêter de sonner [rire]. En tout cas, je dis aux joueurs sénégalais : s’ils ont l’opportunité de venir jouer pour Marseille et sentir la chaleur, c’est un top club’’, a déclaré le lauréat du prix récompensant le meilleur joueur africain en Ligue 1, décerné par RFI et France 24.

    À la question de savoir quel joueur il rêverait de voir à l’OM prochainement, il a répondu dans un entretien publié mardi sur le site Internet de RFI :  « Ah ! J’ai déjà parlé de mon gars [Iliman Ndiaye, attaquant qui joue à Sheffield United, NDLR] dans une interview récente et cela a fait beaucoup de bruit. Je ne vais rien dire cette fois [rire]’’.

    « Mais je pense que pour la majorité des Sénégalais qui jouent au foot, leur premier rêve, c’est de jouer à l’OM’’, ajoute Mbemba, qui ne cache pas sa ‘’relation particulière’’ avec les Sénégalais : Cheikhou Kouyaté à Anderlecht, Mamadou Ndiaye Loum à Porto, Bamba Dieng et Pape Guèye à l’OM.

    Surnommé ‘’demi-dieu’’ par les supporteurs de son pays, la République démocratique du Congo, Mbemba dit d’ailleurs que pour le titre de meilleur joueur africain de Ligue 1, il aurait voté pour Bamba Dieng, qui l’a côtoyé à l’OM avant de rejoindre le FC Lorient en janvier dernier.

    « Ma belle-mère est Sénégalaise, j’ai des cousins au Sénégal qui me disent que l’OM est unique là-bas, c’est comme le Real Madrid’’, a relevé Chancel Mbemba.

    L’OM est l’un des clubs français comptant le plus d’audience au Sénégal, sinon le plus populaire et dans lequel plusieurs Sénégalais ont évolué.

    La popularité du club phocéen au Sénégal tient aussi au seul président noir à ce jour d’un club professionnel français, à savoir Pape Diouf, décédé le 31 mars 2020 au Sénégal, à l’âge de 68 ans.

    Le défunt Pape Diouf, reporter sportif à ses débuts, devient agent de joueurs dans les années 1990, avant d’intégrer l’OM en 2004 en tant que manager général puis président du directoire. Il en devient le président en 2005, devenant le premier, et depuis le seul président noir d’un club professionnel français.

    Il est resté à la tête de l’OM jusqu’en 2009, année de son départ à la suite de désaccords internes.

    Pape Diouf n’a pas remporté de trophée en tant que président de l’OM, mais il permet au club phocéen de jouer les premiers rôles et de retrouver une stabilité malgré une période financièrement difficile.

    BK/ASG/MTN

  • MONDE-MAROC-POLITIQUE / Marakech abrite la première édition du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates

    MONDE-MAROC-POLITIQUE / Marakech abrite la première édition du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates

    Marrakech, 29 mai (APS) – Les représentants de 35 pays ont pris part ce lundi, à Marakech (Maroc), à l’ouverture de la première édition du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates à l’initiative du groupe Socialiste (Opposition Ittihadya) à la Chambre des représentants du royaume chérifien, a constaté l’APS.

    La rencontre organisée en collaboration avec la jeunesse Ittihadya et le reseau Mena-Latina se tient jusqu’au 31 mai.

    Créé en 2019, le forum se veut un espace ouvert aux jeunes socialistes et sociaux démocrates du monde entier. Son objectif est de réfléchir ensemble, dans le cadre de valeurs partagées et d’acquis réalisés, à des solutions pour que les politiques publiques soient plus inclusives afin de préserver les ressources de la planète

    ‘’Le but du forum est de contribuer à renforcer le réseaux des jeunes parlementaires pour leur permettre d’exercer pleinement leur rôle politique en tenant compte des nouveaux défis auxquels nous sommes tous confrontés, et en s’inscrivant dans les dynamiques internationales’’, a expliqué le président du Groupe Socialiste à la Chambre des représentants du Maroc, Abderrahim Chahid.

    Il a ajouté que la rencontre  »permettra d’ouvrir un espace de communication, de discussion, d’échange et de coordination entre les jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates de différents pays’’.

    Selon lui, la crise sanitaire qui a secoué le monde a révélé le manque de solidarité entre les Etats et  »l’émergence, dit-il, d’une concurrence dont la devise était la survie des plus forts économiquement et les plus autosuffisants et indépendants, alors que la situation des régimes et des sociétés faibles s’est aggravée ».

    Il a rappelé qu’en 2022, les Nations Unies ont révélé qu’en Afrique, environ 30 millions de personnes sont tombées dans l’extrême pauvreté à cause de l’épidémie. ‘’ La Covid-19 a augmenté la proportion de la population souffrant de la faim et de l’insécurité alimentaire qui prévaut en Afrique depuis 2014’’, a déploré Abderrahim Chahid.

    Selon lui,  »à une époque où de nombreux pays cherchent à sortir de ces crises et à trouver des solutions (…), il existe d’autres forces qui cherchent à déstabiliser et à diviser les pays, à propager la haine et la violence et à alimenter les sources de conflit ».

     »Notre objectif est de faire progresser le développement économique, social et humain, de s’engager dans une dynamique internationale visant à instaurer la paix, lutter contre le terrorisme et l’extrémisme, d’œuvrer pour limiter les effets du changement climatique, préserver les ressources naturelles, promouvoir les énergies alternatives vertes et de réaliser des gains dans le domaine des droits de l’homme et de la démocratie », a-t-il fait savoir.

    BT/OID

     

  • SENEGAL-NIGERIA-DIPLOMATIE / Macky Sall à Abuja pour l’investiture de son nouvel homologue nigérian

    SENEGAL-NIGERIA-DIPLOMATIE / Macky Sall à Abuja pour l’investiture de son nouvel homologue nigérian

    Dakar, 28 mai (APS) – Le président du Sénégal, Macky Sall, a quitté Dakar dimanche pour se rendre à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria, où il prendra part à la cérémonie d’investiture du nouveau président de ce pays, Bola Tinubu, a appris l’APS de la présidence sénégalaise.

    A son départ de l’aéroport Léopold-Sédar-Senghor, le chef de l’Etat a été salué par le Premier ministre, Amadou Ba, et d’autres autorités, selon la même source.

    Elle ajoute que le retour de Macky Sall à Dakar est prévu lundi.

    Bola Tinubu, ancien sénateur et gouverneur de l’Etat de Lagos âgé de 71 ans, a été élu président de la première économie du continent et pays le plus peuplé d’Afrique, le 25 février dernier.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-USA-COOPERATION / Vingt-six nouveaux volontaires du Corps de la paix américain prêtent serment

    SENEGAL-USA-COOPERATION / Vingt-six nouveaux volontaires du Corps de la paix américain prêtent serment

    Dakar, 26 mai (APS) – Vingt-six nouveaux volontaires du Corps de la paix américain ont prêté serment, vendredi, en vue de contribuer à l’atteinte des objectifs du Sénégal en matière de santé et de développement économique et communautaire.

    Cette prestation de serment coïncide avec la célébration du 60ème anniversaire de l’arrivée au Sénégal des premiers volontaires du Corps de la paix américain. Les volontaires, qui viennent de prêter serment, serviront pendant deux ans dans neuf régions du pays.

    ‘’Les volontaires ont suivi une formation de 11 semaines pour apprendre le Peul ou le Wolof, ainsi que les compétences interculturelles et techniques dont ils ont besoin pour réussir dans leur mission au sein de leurs nouvelles communautés sénégalaises’’, a déclaré l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Micheal Raynor.

    Au cours de ces deux prochaines années, a-t-il indiqué, ils serviront comme volontaires dans les secteurs de la santé et du développement économique communautaire, en travaillant aux côtés de leurs homologues sénégalais pour promouvoir le développement durable.

    ‘’Pour y parvenir, ils auront besoins du soutien inestimable de beaucoup d’entre vous ici présents. Bien sûr, rien ne serait sans celui des familles qui les hébergent, les communautés et le personnel du corps de la paix’’, a-t-il souligné.

    Il a rappelé comment le défunt président des Etats-Unis, John F. Kennedy, avait émis, il y a 62, « l’idée simple et lumineuse selon laquelle il était possible de parvenir à la compréhension, l’amitié et au bien-être dans le monde, par le simple fait de vivre et de travailler les uns avec les autres ».

     

    ‘’C’est un moment important qui nous pousse à faire un bilan partiel et non exhaustif sur l’impact du corps de la paix au Sénégal au cours de ces 60 dernières années. En effet, 4.300 Américains ont eu à servir durant cette période dans toutes les régions du pays’’, a, quant à elle, rappelé la directrice nationale par intérim du Corps de la paix américain, Joanna Olsen.

    Au cours de ces dernières années, a-t-elle souligné, les volontaires, en collaboration avec les communautés locales et les partenaires, ont planté sept cent mille arbres, formé plus de 14 mille agriculteurs, etc.

    ‘’Ils ont formé 4.300 personnes à l’éducation financière et mis en œuvre plus de 857 millions de francs CFA d’activités de subvention de partenariat du Corps de la paix pour les activités d’assistance’’, a-t-elle ajouté.

    Pour le secrétaire général adjoint du gouvernement, Alioune Badara Diop, cette double commémoration témoigne de l’attachement des Etats-Unis d’Amérique, de leur engagement et de leurs excellentes relations avec le Sénégal.

    ‘’Cela reste un signe fort de l’engagement des autorités américains à accompagner le Sénégal dans sa trajectoire vers le développement’’, s’est-il félicité.

    Selon lui, cette célébration reste une manifestation éclatante que le défi lancé dans les années 60 à des jeunes étudiants américains par le président John f. Kennedy, a été largement relevé par tout un peuple.

    ‘’Cela signifie aussi que ce défi continuera d’être relevé génération après génération, car plus d’un demi-siècle après, ce sont près de 200 mille volontaires et bénévoles américains qui ont rallié cet appel apportant leur concours aux plus démunis dans 139 pays (…) ’’, a-t-il relevé.

    AMN/MD/ASG

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / Banjul : Rideau sur la conférence internationale consacrée aux changements anticonstitutionnels de gouvernement

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / Banjul : Rideau sur la conférence internationale consacrée aux changements anticonstitutionnels de gouvernement

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Banjul, 26 mai (APS) – La conférence internationale de Banjul consacrée aux changements anticonstitutionnels de gouvernement s’est achevée, jeudi, dans la soirée, avec l’adoption d’une série de recommandations visant, entre autres, à renforcer l’Etat de droit et lutter plus efficacement contre les renversements de l’ordre constitutionnel en Afrique de l’Ouest, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

    Les participants à la rencontre démarrée, lundi, dans la capitale gambienne, ont notamment appelé la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest à veiller à ce que les droits des citoyens soient préservés des effets négatifs des sanctions contre les auteurs de coups d’État militaires.

    Les quinze pays membres de l’espace communautaire ont été invités à s’engager en faveur du renforcement des idéaux démocratiques et de la promotion de l’Etat de droit.

    Les Etats de la CEDEAO doivent s’engager en faveur d’idéaux démocratiques solides, du renforcement de l’Etat de droit comme spécifié par les divers instruments internationaux, souligne le communiqué sanctionnant la conférence.

    Le président de la Cour de justice de la CEDEAO, Edward Amaoko Asante, a, lors de la cérémonie de clôture, appelé à la nomination dans les meilleurs délais d’une autorité chargée de l’exécution des arrêts de la juridiction communautaire dans certains de ses Etats membres.

    ‘’Je voudrais lancer solennellement un appel au Bénin, au Cap-Vert, à la Guinée-Bissau, au Niger, à la Sierra Leone et au Liberia de procéder à la nomination d’une autorité chargée de veiller à l’exécution des arrêts de la Cour de justice de la CEDEAO’’, a notamment déclaré le juge ghanéen.

    La rencontre internationale qui avait réuni plus de 200 participants, des juristes, militants des droits de l’homme et membres de juridictions des Etats membres de la CEDEAO, entre autres, a été clôturée en présence du ministre gambien de la Justice, Dauda Jallow.

    La manifestation organisée au Centre international de conférences Dauda Kairaba Jawara de Banjul à l’initiative de la Cour de Justice de la CEDEAO visait à donner l’occasion aux participants de débattre de questions juridiques liées à l’actualité dans l’espace communautaire, a-t-on appris des organisateurs.

    Cette neuvième conférence de la juridiction communautaire s’est tenue dans un contexte régional marquée au cours des deux dernières années, par des renversements de l’ordre constitutionnel dans trois Etats membres de la CEDEAO, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso.

    Cela a sans doute justifié le thème choisi pour cette conférence : ‘’La tolérance zéro de la CEDEAO aux changements  de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels’’.

    AKS/ASB

  • AFRIQUE-JUSTICE / La CEDEAO presse certains de ses Etats membres de désigner des autorités chargées d’exécuter les arrêts de sa juridiction

    AFRIQUE-JUSTICE / La CEDEAO presse certains de ses Etats membres de désigner des autorités chargées d’exécuter les arrêts de sa juridiction

    Banjul, 25 mai (APS) – Le président de la Cour de justice de la CEDEAO, Edawrd Amaoko Asante, a appelé jeudi à Banjul, à la nomination dans les meilleurs délais d’une autorité chargée de l’exécution des arrêts de la juridiction communautaire dans certains de ses Etats membres.

    ‘’Je voudrais lancer solennellement un appel au Bénin, au Cap Vert, à la Guinée Bissau, au Sénégal à la Sierra Leone et au Liberia de procéder à la nomination d’une autorité chargée de veiller à l’exécution des arrêts de la Cour de justice de la CEDEAO’’, a notamment déclaré le juge ghanéen.

    Il intervenait dans la capitale gambienne à la clôture d’une conférence internationale consacrée aux changements de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels. La rencontre ouverte lundi est à l’initiative de la juridiction communautaire.

    Seuls 30% des arrêts de la Cour de justice de la CEDEAO exécutés   

    Edawrd Amaoko Asante a dans le même temps appelé les Etats membres à faire des efforts dans l’exécution des décisions de la Cour de justice afin de renforcer la confiance des citoyens et contribuer à « crédibiliser davantage la juridiction ».

    Il a signalé que seuls 30 % des arrêts de la Cour de justice de la CEDEAO avaient jusque-là fait l’objet d’une exécution dans l’ensemble des Etats membres.

    Pour remédier à cet état de fait, les participants à la conférence ont, entre autres, recommandé une meilleure collaboration entre la Cour de justice de la CEDEAO et les juridictions nationales dans la défense des droits de l’homme.

    Ils n’ont pas manqué de préconiser l’élaboration d’un plan d’action et d’engagement des autorités nationales à exécuter les décisions de justice en collaboration avec la commission de la CEDEAO.

    AKS/MTN/ASG