Catégorie : International

  • SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE / Des entreprises belges et sénégalaises signent 40 conventions de partenariat, selon l’ambassade du royaume

    SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE / Des entreprises belges et sénégalaises signent 40 conventions de partenariat, selon l’ambassade du royaume

    Dakar, 25 mai (APS) – La mission économique belge menée à Dakar sous la direction de la princesse Astrid s’est achevée jeudi par la signature de 40 conventions de partenariat entre des entreprises du royaume et du Sénégal, a appris l’APS des services diplomatiques belges dans la capitale sénégalaise.

    « Elle s’est bien déroulée, et les deux parties se félicitent du nouvel élan initié par ces rencontres », affirme la même source en parlant de cette mission, dans un communiqué.

    Quatre entreprises du royaume de Belgique, dont Port of Antwerp Bruges International, ont signé un accord de partenariat pour la réalisation du projet Jambaar, une initiative gouvernementale faisant partie du Plan Sénégal émergent, dont le but est de « rendre les ports du Sénégal performants et de faire du Sénégal un hub portuaire et logistique à l’horizon 2035 ».

    C’est « un projet dont l’investissement total est estimé entre 95 et 115 milliards de francs CFA ».

    En ce qui concerne la gestion industrielle des déchets médicaux, « un enjeu majeur pour le Sénégal », l’entreprise belge Ecosteryl a signé un accord avec le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, pour lui apporter son savoir.

    « Ce projet national permettra l’installation de six plateformes industrielles de décontamination des déchets biomédicaux à travers le pays, pour un total de 16 machines permettant de traiter jusqu’à 24.000 tonnes de déchets médicaux par an », explique le communiqué.

    La société Wasser Arame, dirigée par l’entrepreneur sénégalais Matar Niang, a décidé de faire appel à Waterleau, un partenaire belge, pour « jouer un rôle moteur dans la production et l’approvisionnement d’eau saine et de boissons fraîches » au Sénégal, selon la même source.

    L’usine attendue de ce partenariat devrait être construite près de la ville de Thiès (ouest) et aura une capacité de 100 mètres cubes par jour.

    « Un accord historique »

    La Laiterie du berger et Waterleau ont également noué un partenariat pour le traitement des eaux usées à Richard-Toll (nord) et à Sandiara (ouest).

    La capacité de la station d’épuration des eaux usées de Richard-Toll va s’élever à 300 mètres cubes par jour, soit la moitié de celle de Sandiara.

    « Le début des travaux est prévu au courant du second semestre de 2023, pour une mise en production dans les douze mois », précise le communiqué.

    La société belge Afrique Energies nouvelles vient de conclure « un accord historique » avec la société sénégalaise Bakimex, « pour massifier l’accès à l’énergie solaire dans les ménages et les communautés » au Sénégal, annonce l’ambassade de la Belgique dans la capitale sénégalaise.

    « Ces systèmes innovants permettront aux ménages sénégalais de résoudre la question de l’éclairage et de la cuisson dans l’esprit du développement durable », souligne-t-elle.

    Un accord-cadre de collaboration a été signé ce jeudi à Dakar, entre le centre régional de formation en santé de Thiès et la haute école Léonard-de-Vinci, selon la même source.

    « Cet accord est assorti d’un protocole d’échanges d’étudiants et d’enseignants dans les formations paramédicales », poursuit l’ambassade de la Belgique au Sénégal.

    Elle affirme que plus de 180 entreprises belges évoluant dans 13 secteurs d’activité, dont l’agriculture, l’éducation, les services, la pharmacie, l’énergie, l’eau et l’environnement, ont pris part à la mission économique belge, « sous la présidence de la princesse Astrid », de dimanche à jeudi.

    ESF/BK

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / CEDEAO : les Etats membres doivent œuvrer au renforcement des idéaux démocratiques (communiqué)

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / CEDEAO : les Etats membres doivent œuvrer au renforcement des idéaux démocratiques (communiqué)

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Banjul, 25 mai (APS) – Les quinze pays membres de la CEDEAO ont été invités jeudi, à Banjul, à s’engager en faveur du renforcement des idéaux démocratiques et de la promotion de l’état de droit.

    Les Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) doivent s’engager en faveur d’idéaux démocratiques solides, du renforcement de l’Etat de droit comme spécifié par les divers instruments internationaux, souligne le communiqué sanctionnant une conférence internationale sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement.

    La rencontre, clôturée jeudi, était organisée au Centre international de conférence Dauda Kairaba Jawara de Banjul, à l’initiative de la Cour de justice de la CEDEAO.

    Les pays de l’espace communautaire sont ainsi invités à « conduire des élections régulières, libres et équitables conformément aux lois constitutionnelles de chaque Etat membre’’, rapporte le document dont l’APS a reçu copie.

    Les participants à la Conférence de Banjul ont lancé un appel aux Etats membres allant dans le sens de s’attaquer aux mauvaises conditions économiques des citoyens tout en combattant l’analphabétisme, la prolifération et la circulation des armes légères.

    Le renforcement des moyens de règlement des litiges électoraux et de la garantie de l’indépendance du pouvoir judiciaires figurent parmi les recommandations émises par les participants pour combattre plus efficacement les changements de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels.

    AKS/ASG/MTN

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / Sanctions contre les auteurs de coups d’Etat : la CEDEAO invitée à préserver les droits des citoyens

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / Sanctions contre les auteurs de coups d’Etat : la CEDEAO invitée à préserver les droits des citoyens

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

     Banjul, 25 mai (APS) – Les participants à la Conférence de Banjul sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement ont appelé jeudi la CEDEAO à veiller à ce que les droits des citoyens soient préservés des effets négatifs des sanctions contre les auteurs de coups d’État militaires.

    Ils ont invité la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest à sanctionner les auteurs de changements par des moyens anticonstitutionnels et leurs collaborateurs, tout en veillant à ce que les droits des citoyens ordinaires soient protégés contre les effets négatifs des sanctions politiques et économiques.

    Cet appel fait partie d’une liste de recommandations contenues dans le communiqué final de la rencontre qui avait débuté lundi au Centre international de conférence Dauda Kairaba Jawara de Banjul.

    Les participants à la conférence organisée par la Cour de justice de la CEDEAO ont ainsi souligné la nécessité pour l’organisation communautaire d’évaluer l’efficacité des sanctions et de mettre en place un guide de leur mise en œuvre.

    La CEDEAO est dans le même temps appelée à notamment amender son protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance en y incluant le concept de participation plus large et une nouvelle approche de la bonne gouvernance fondée sur les droits humains et le contrôle populaire.

    La Conférence de Banjul a dans le même temps débouché sur un appel lancé à l’organisation communautaire, afin qu’elle adopte un moyen rapide et efficace de s’attaquer aux « causes profondes » des crises et conflits liés aux mauvaises conditions socio-économiques des États membres et aux mauvaises conditions de vie des citoyens.

    Les participants ont plaidé pour un renforcement des institutions de la CEDEAO et notamment sa Cour de justice dans son rôle de surveillance de l’espace communautaire, en vue de lui permettre, éventuellement par le biais d’un amendement, de pouvoir être saisie de questions électorales.

    AKS/BK/MTN

  • SENEGAL-FRANCE-COOPERATION / France volontaires souhaite aider à la structuration du volontariat national au Sénégal (responsable)

    SENEGAL-FRANCE-COOPERATION / France volontaires souhaite aider à la structuration du volontariat national au Sénégal (responsable)

    Dakar, 25 mai (APS) – La plateforme française des volontariats internationaux d’échanges et de solidarité (VIES), France volontaires, souhaite apporter un appui au ministère sénégalais de la jeunesse dans le cadre de la structuration du volontariat national, a indiqué, jeudi, son représentant au Sénégal, Moussa Bah.

    ‘’Institutionnellement, l’activité phare aujourd’hui, c’est tout l’appui qu’on souhaite apporter au ministère de la Jeunesse dans le cadre de la structuration du volontariat national’’, a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse. Le volontariat est présent et traditionnellement ancré au Sénégal, mais il faut aller vers une étape un peu plus supérieure, a t-il estimé, soulignant que cette étape sera la structuration.

    ‘’Il y a des choses qui se font, mais il faut aller encore plus loin en donnant un véritable cadre à ce volontariat’’, a-t-il fait valoir au cours de cette rencontre dont l’objectif était d’abordé les questions liées à la dynamique du volontariat français au Sénégal et aux perspectives de son développement dans le pays.

    M. Bah a noté que France volontaires, dans le cadre de sa mission, monte également des projets pouvant permettre à des jeunes français de venir au Sénégal pour faire du volontariat  »ici et vice versa ». ‘’Et si je prends des dispositifs normés, nous sommes à peu près une centaine pour le moment au Sénégal, sans compter les volontaires sénégalais envoyés en France qui sont une quinzaine’’, a-t-il insisté.

    Dans le cadre de l’échange des volontaires, M. Bah a souligné qu’une centaine des jeunes sénégalais sont déjà partis en France pour accomplir leur mission.

    ‘’Dans le cadre de la dimension de la réciprocité, la loi nous donne la possibilité de pouvoir faire partir des jeunes sénégalais dans le cadre du volontariat et de la solidarité internationale’’, a-t-il indiqué, ajoutant que le dispositif concerne également le Sénégal et les autres pays du Sud.

    Pour sa part, le représentant régional pour l’Afrique de l’Ouest de France volontaires, Karim Doumbia, a souligné que cet exercice qui permet non seulement de faire connaître les interventions de cette plateforme, est aussi un plaidoyer auprès des pouvoir publics pour le développement du volontariat au Sénégal.

    Il a indiqué que la régionalisation de France volontaires est un dispositif permettant de rapprocher la prise de décisions des espaces volontariats dont le nombre tourne autour de 24 à travers le monde.

    ‘’La région Afrique couvre 9 pays. Sur cette configuration, le Sénégal demeure la région où il y a plus de développement de volontariat, notamment dans le cadre de la réciprocité’’, a-t-il avancé.

    ‘’Les objectifs de la réciprocité nous permettent d’équilibrer les échanges, de déconstruire le préjugé Nord-Sud, de croiser des regards sur des problématiques mondiales de développement’’, a quant à elle expliqué la chargée d’appui au développement volontariat de France volontaires, Fatou Ndiaye Diop.

    Elle a évoqué l’importance de la mobilisation de plusieurs volontaires français dans le cadre du dispositif conjoint de la coopération décentralisée entre la France et le Sénégal.

    Depuis 2009, France volontaires est une plateforme française des volontariats internationaux d’échanges et de solidarité.

    Un document de presse indique qu’en 2022, 936 volontaires internationaux d’échanges et de solidarité (VIES) ayant effectué des missions au Sénégal ont été recensés par Espace Volontariat, et 20 jeunes Sénégalais ont été déployés en France dans le cadre de missions de volontariat sous le statut de service civique français.

    Selon la même source, l’année 2022 a également été marquée par la transformation statutaire de France volontaires en Groupement d’intérêt public (GIP).

    Elle explique que l’Espace Volontariat du Sénégal, ouvert en juillet 2011, ‘’est un centre de ressources permettant d’informer, d’orienter, d’accompagner et de mettre en réseau tous les acteurs du volontariat au Sénégal (candidats, volontaires et bénévoles, structures d’accueil, structures d’envoi, pouvoirs publics, etc.)’’.

    France Volontaires est la plateforme française des Volontariats internationaux d’échanges et de solidarité (VIES).

    Présenté comme un opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle réunit l’Etat, des collectivités territoriales et des associations autour d’une mission d’intérêt général : le développement et la promotion des engagements volontaires et solidaires à l’international.

    Elle s’appuie sur une présence en France (hexagonale et outre-mer) et sur un réseau de 24 Espaces Volontariats en Afrique, Asie et Amérique latine.

    AMN/OID/ASG

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / CEDEAO : la garantie d’un processus électoral transparent est un facteur de stabilité (spécialiste)

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / CEDEAO : la garantie d’un processus électoral transparent est un facteur de stabilité (spécialiste)

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Banjul, 25 mai (APS) – Paul Ejimé, expert en communication et spécialiste des relations internationales, a invité les parties prenantes des élections dans la région ouest-africaine à davantage œuvrer pour des processus électoraux transparents afin de garantir la stabilité politique dans l’espace communautaire.

    ‘’Les gouvernements des Etats membres de la CEDEAO doivent œuvrer à l’amélioration des processus devant mener à des élections libres, justes et transparentes dans la région’’, a-t-il notamment déclaré.

    Intervenant lors d’une conférence internationale consacrée dans la capitale gambienne aux changements anticonstitutionnels, Paul Ejimé, a insisté sur le fait que l’élection constituait une entreprise multipartite qui exige que chaque acteur joue efficacement son rôle.

    ‘’Il est important de noter que les parties prenantes qui devraient faciliter des élections libres, équitables et transparentes peuvent saper le processus par leur conduite, actions ou inactions’’, a-t-il rappelé.

    Le spécialiste des relations internationales a souligné que l’absence d’élections libres, équitables et transparentes était une des principales sources de conflit dans la région.

    Il a ainsi fait part de la nécessité pour les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest de respecter leurs obligations conventionnelles, en déplorant que dans de nombreux cas, les gouvernements censés mettre en place des mécanismes garantissant des élections libres, ‘’’sapent souvent le processus pour des intérêts égoïstes et politiciens ».

    M. Ejimé s’est ainsi élevé contre la propension de certains gouvernants à truquer des élections pour conserver le pouvoir à travers la limitation des moyens financiers des commissions électorales, la vassalisation des pouvoirs législatifs et judiciaires, la modification des constitutions et des lois électorales, le rétrécissement de l’espace démocratique et les violations des droits de l’homme.

    La pression exercée sur les organes chargés d’organiser ou d’arbitrer les élections et la répression de toute forme d’opposition sapent l’exercice d’élections libres, équitables et transparentes dans l’espace communautaire, a-t-il encore souligné.

    Le consultant a dans le même temps déploré que de nombreuses commissions électorales de la région soient tout sauf indépendantes ou autonomes en ayant des membres nommés par le gouvernement et qui les place dans des situations qui ne leur permettent pas de résister aux pressions du gouvernement.

    Selon lui, les entraves à un processus électoral transparent pouvaient également provenir des organisations de la société civile, des médias, de l’électorat et des partenaires au développement.

    Cela crée une situation qui favorise l’incursion des militaires dans l’espace politique de l’Afrique de l’Ouest, a expliqué Paul Ejimé.

    La tolérance zéro de la CEDEAO à l’égard des changements de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels est le thème d’une conférence qui s’achève ce jeudi au Centre international Dauda Kairaba Jawara de Banjul.

    Quelque 200 participants en provenance des pays de la région ouest-africaine, des juristes, militants des droits de l’homme entre autres participent à cette rencontre annuelle de la Cour de justice de la CEDEAO.

    AKS/ASB

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Gestion des urgences sanitaires : un groupe technique travaille sur un accord intergouvernemental

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Gestion des urgences sanitaires : un groupe technique travaille sur un accord intergouvernemental

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève 24 mai (APS) – Des négociations intergouvernementales sont en cours pour aller vers un accord mondial sur la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies de manière à arriver à un monde plus sûr dans un contexte d’urgence sanitaire, a indiqué le directeur du centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) du Sénégal, Dr Pape Samba Dièye.

    ‘’Il y a la nécessité d’avoir un accord qui décrit de manière formelle comment les pays doivent collaborer, comment les pays doivent travailler ensemble pour arriver à un monde plus sûr. C’est l’objet de ces négociations qui se mènent avec les pays’’, a souligné le directeur du COUS, interrogé en marge des travaux de la commission A de l’Assemblée mondiale de la santé sur ‘’les actions de l’OMS dans les situations d’urgence’’.

    Il a signalé l’existence d’un groupe travail chargé de mener ces négociations, dans lequel Sénégal, dit-il, ‘’est très engagé’’. ‘’L’objectif global, c’est d’avoir un monde plus sécurisé, capable de détecter à temps les urgences avant qu’elles ne soient des urgences de santé de portée mondiale’’, a-t-il précisé.

    ‘’Le dossier sur l’accord sera porté au plus niveau à l’assemblée générale des Nations unies avec les Chefs d’Etat qui devront porter cet accord, pour que tous les pays s’engagent pour un monde plus sécurisé’’, a-t-il poursuivi.

    ‘’Après la pandémie de COVID-19, les pays ont tiré beaucoup d’enseignements dans l’équité dans l’intervention par rapport aux urgences, dans l’accès aux médicaments et l’accès aux vaccins mais aussi dans ce qu’on appelle la surveillance collaborative’’, a-t-il rappelé.

    Il estime que ‘’les pays doivent aussi collaborer pour pouvoir notifier toute urgence de santé publique en une journée’’. Ils doivent également disposer des capacités de  ‘’répondre  dans les sept jours qui suivent la détection d’une urgence de santé publique’’.

    ‘’Il y a d’autres points qui doivent être pris en compte, notamment l’équité entre pays, pour que les pays les plus démunis puissent avoir accès aux produits d’urgence, aux vaccins et à la technologie pour pouvoir respecter ces exigences’’, a  affirmé le Dr Dièye, membre de la délégation sénégalaise à l’Assemblée mondiale de la santé.

    Selon lui, il y a un groupe qui travaille à l’amendement du Règlement sanitaire international (RSI), pour y inclure les leçons qu’on a tirées de la Covid-19.  »L’amendement au RSI et l’accord international sur les urgences sanitaires vont de pair, même si l’accord est beaucoup plus global’’, a-t-il relevé.

    La 76ème session de l’Assemblée mondiale de la santé se tient à Genève du 20 au 31 mai autour du thème thème : « 75 ans de l’OMS : sauver des vies, agir en faveur de la  santé pour tous ».

    SKS/ASG/MD

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / Plus de 48 % des coups d’Etat dans le monde enregistrés en Afrique (juriste)

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / Plus de 48 % des coups d’Etat dans le monde enregistrés en Afrique (juriste)

    +++Envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall++++

    Banjul 24 mai (APS) – Au moins, 48, 3 % des coups d’Etat militaires ayant abouti dans le monde depuis 1950 ont été localisés sur le continent africain, a souligné l’ancien président de la Commission nationale des droits de l’homme du Nigeria, Chidi Odinkalu.

    Intervenant à la conférence internationale consacrée aux changements anticonstitutionnels de gouvernement ouverte lundi dans la capitale gambienne, le militant nigérian des droits de l’homme a fait remarquer que 169 tentatives de coup d’Etat ont été répertoriés en Afrique de l’Ouest, depuis 1950.

    Le Burkina Faso a enregistré le plus grand nombre de coups d’État sur le continent, avec huit réussis sur neuf, suivis du Bénin et du Nigeria, a laissé entendre le juriste.

    Il a ainsi appelé à ne pas considérer les coups d’Etat militaires comme des schémas pouvant favoriser la restauration de la démocratie, alors que le continent africain cherche des solutions à l’incursion des militaires sur le champ politique.

    Il ne faut pas faire du coup d’Etat une ‘’illégalité auto-légalisante’’, a-t-il averti.

    Il s’est élevé contre les difficultés liées à l’efficacité des cadres juridiques de prévention de l’incursion des militaires.

    Chidi Odinkalu a dans le même temps dit que la condamnation des soldats ayant empiété sur l’espace démocratique devrait être étendue aux ‘’aventuriers politiques, auteurs de coups d’Etas constitutionnels et politiques à travers des ordonnances judiciaires pour l’allongement des mandats et la subversion des constitutions nationales’’.

    Au troisième jour de la conférence internationale de Banjul sur le thème de la tolérance zéro aux changements de gouvernement, les participants planchent entre autres sur le rôle des juridictions nationales et de la juridiction communautaire dans la protection des droits humains et sur l’environnement juridique de l’intégration de la CEDEAO.

    La conférence internationale organisée au Centre internationale de conférence Dauda Kairaba Jawara de Banjul à l’initiative de la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, s’achève jeudi.

    AKS/OID

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / La ratification du Protocole de Malabo préconisée pour lutter contre les changements anticonstitutionnels de gouvernement

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / La ratification du Protocole de Malabo préconisée pour lutter contre les changements anticonstitutionnels de gouvernement

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Banjul, 24 mai (APS) – Le professeur Chidi Odinkalu, ancien président de la Commission nationale des droits de l’homme du Nigeria, a appelé à une ratification du Protocole de Malabo qui étend les compétences de la Cour africaine des droits de l’homme.

    Intervenant à la conférence internationale de Banjul consacrée aux changements anticonstitutionnels de gouvernement dans la sous-région ouest africaine, le militant nigérian des droits de l’homme a fait savoir que la ratification de ce protocole allait permettre d’inclure les crimes relevant du droit international dans les compétences de la Cour africaine des droits de l’homme.

    ‘’Le Protocole de Malabo confère à la Cour la compétence de juger 14 crimes différents, dont le génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre, et est issu d’un processus rigoureux conçu pour renforcer la compétence de la Cour en réponse à la dynamique de l’environnement international’’, a rappelé Chidi Odinkalu.

    Insistant sur le fait qu’aucun pays africain n’a jusque-là ratifié le Protocole près de dix ans après son adoption, il a invité la Gambie qui abrite le siège de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples à donner l’exemple en devenant le premier pays à ratifier ce protocole.

    Il a laissé entendre que la ratification du Protocole de Malabo par les Etats africains va ouvrir la voie à son opérationnalisation et ainsi dissuader davantage les militaires tentés par des coups d’Etat sur le continent.

    AKS/ASG

  • GAMBIE-AFRIQUE-POLITIQUE / CEDEAO : un juriste appelle à ‘’crédibiliser’’ les mécanismes de prévention des coups d’Etat

    GAMBIE-AFRIQUE-POLITIQUE / CEDEAO : un juriste appelle à ‘’crédibiliser’’ les mécanismes de prévention des coups d’Etat

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Banjul, 23 mai (APS) – Le professeur de droit constitutionnel Kossi Mawuli Agokla a souligné, mardi, à Banjul, la nécessité de ‘’crédibiliser’’ les mécanismes d’alerte précoce pour prévenir les coups d’Etat en Afrique de l’Ouest.

    M. Agokla a insisté sur l’urgence pour la CEDEAO de mettre en œuvre son mécanisme d’alerte pour prévenir le renversement des pouvoirs démocratiquement élus dans la région.

    Il intervenait à une conférence internationale sur les changements anticonstitutionnels.

    Kossi Mawuli Agokla, ancien dirigeant du Centre régional des Nations unies pour la paix et le désarmement en Afrique, basé à Lomé, appelle en même temps à réfléchir à l’extension des compétences de la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

    Le spécialiste du droit constitutionnel préconise aussi l’instauration d’un droit d’‘’ingérence’’ de la juridiction communautaire dans les Etats membres, de telle sorte que les auteurs des coups d’Etat soient écartés de toutes les fonctions électives.

    M. Agokla était l’un des intervenants d’un panel consacré aux mécanismes de prévention, de gestion et de règlement des conflits, au centre international de conférences Dauda Kairaba Jawara, dans la capitale gambienne.

    Les participants ont discuté de l’‘’architecture de paix et de sécurité’’ de la CEDEAO, ainsi que du mécanisme de prévention, de gestion et de règlement des conflits de l’organisation.

    Le panel faisait partie du programme d’une rencontre de cinq jours qu’organise depuis lundi la Cour de justice de l’institution régionale en vue de la ‘’tolérance zéro’’ à l’égard des auteurs des changements de gouvernement menés avec des moyens anticonstitutionnels.

    Les panelistes ont ainsi abordé les questions relatives au règlement des litiges dans le cadre du mécanisme de non-implication de la Cour de justice de la CEDEAO.

    Ils ont discuté aussi du ‘’régime des sanctions’’ et de la nécessité d’une action commune visant à rétablir l’ordre constitutionnel partout où il a été renversé au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

    Près de 200 acteurs du monde judiciaire, politique et d’autres secteurs prennent part à cette rencontre internationale de la Cour de justice de la CEDEAO.

    AKS/ESF

  • GUINEE-MEDIAS / Conakry sera intransigeant envers les médias qui contribuent à l’exacerbation des tensions communautaires

    GUINEE-MEDIAS / Conakry sera intransigeant envers les médias qui contribuent à l’exacerbation des tensions communautaires

    Conakry, 23 mai (APS) – Les autorités guinéennes vont fermer ‘’tous les médias qui contribuent’’ à exacerber les tensions communautaires en surfant sur les clivages ethniques, a réitéré, mardi, le ministre guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousmane Gaoul Diallo.

    ‘’Le gouvernement va fermer tous les médias qui contribuent à l’exacerbation des tensions communautaires, au discours ethnique et à la division des communautés’’, a notamment dit M. Diallo, par ailleurs porte-parole du gouvernement.

    Il s’entretenait avec l’APS en marge de la cérémonie officielle d’ouverture de la Semaine des métiers de l’information et de la communication, ouverte mardi à Conakry en présence de plusieurs autorités, des acteurs des médias et d’institutions spécialisées.

    ‘’Le discours ethnocentrique et communautaire est condamné par le code pénal guinéen. Il s’agit d’un appel à la responsabilité. Il y a tellement de fausses informations qui accusent l’Etat guinéen. Beaucoup de médias relayent que les perturbations de l’Internet sont liées à des mesures de sanctions de la presse. C’est totalement faux’’, a martelé Ousmane Gaoul Diallo.

    Depuis plusieurs jours, la distribution de l’Internet est perturbée dans plusieurs villes guinéennes. Cette situation a contribué au ralentissement de plusieurs activités.

    ‘’L’Etat est la première victime de ces perturbations sur le réseau de l’Internet. Les ambassades et beaucoup de structures sont affectées. Croire que ce ralentissement de l’internet vise à la censure de la presse relève de la désinformation’’, a corrigé M. Diallo.

    Le ministre guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique fait état de plusieurs perturbations au niveau des services des impôts et domaines et des services de dédouanement au port.

    ‘’Nous allons faire dans la pédagogie et la prévention pour rappeler aux médias leurs responsabilités liées à la quiétude et à la paix sociales en vue de dissiper tous les malentendus’’, a assuré le porte-parole du gouvernement guinéen.

    Prévue du 23 au 27 mai, la Semaine nationale des métiers de l’information et de la communication se déroule à Conakry et dans plusieurs régions de l’intérieur avec une série de conférences pour sensibiliser les acteurs et les populations sur l’importance de la presse.

    Plusieurs directeurs généraux des entreprises de presse d’Afrique de l’Ouest et des responsables de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) prennent part à ces panels.

    L’objectif selon les organisateurs, vise à sensibiliser les décideurs, les hommes de médias et les citoyens sur la ‘’valeur et l’importance de la presse’’.

    Le projet d’amendements de la loi L0002 portant sur la liberté de la presse en République de Guinée, l’organisation d’un concours interuniversitaire de journalisme, l’exercice de la liberté de la presse en période de transition, les enjeux et défis de la Guinée en mutation et en transition démocratique et les états généraux de la publicité et de la communication sont, entre autres, les thèmes qui seront débattus à travers plusieurs panels.

    TAS/MTN/ASG