Catégorie : International

  • SENEGAL-MONDE-SPORTS / Mondial des clubs de football : les équipes africaines connaissent leurs adversaires pour la phase des groupes

    SENEGAL-MONDE-SPORTS / Mondial des clubs de football : les équipes africaines connaissent leurs adversaires pour la phase des groupes

    Dakar, 5 déc (APS) – Les quatre représentants de l’Afrique à la première Coupe du monde des clubs à 32 équipes connaissent leurs adversaires pour la phase des groupes, le tirage au sort, qui a eu lieu ce jeudi à Miami, aux États-Unis, mettant Al Ahli (Égypte), la Palmeiras (Brésil), le FC Porto (Portugal) et l’Inter Miami (États-Unis) dans le groupe A.

    Le club égyptien, les Marocains du Wydad de Casablanca, les Tunisiens de l’ES Tunis et les Sud-Africains de Mamelodi Sundowns sont les représentants de l’Afrique à la Coupe du monde des clubs 2025.

    La compétition aura lieu dans plusieurs villes américaines, dont Miami, du 15 juin au 13 juillet. Pour la première fois, 32 équipes vont y prendre part.

    Les Égyptiens, vainqueurs de trois (2021, 2023 et 2024) des quatre dernières éditions de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF), sont dans la poule A.

    Les Marocains, qui ont remporté la Ligue des champions en 2022, sont logés dans le groupe G, avec les Anglais de Manchester City, les Émiratis d’Al-Aïn et les Italiens de la Juventus.

    Les Tunisiens, deuxièmes dans le classement des clubs africains de la CAF, vont rencontrer les Brésiliens du Flamengo, les Anglais de Chelsea et les Mexicains du Club Léon, dans le groupe D.

    Quatrièmes au classement des clubs africains établi par la CAF, les Sud-Africains vont partager le groupe F avec les Brésiliens de Fluminense, les Allemands de Borussia Dortmund et les Sud-Coréens d’Ulsan HD.

    Le tirage au sort complet :

    • groupe A : Palmeiras (Brésil), FC Porto (Portugal), Al-Ahly (Égypte), Inter Miami (États-Unis) ;
    • groupe B : Paris Saint-Germain (France), Atlético de Madrid (Espagne), Botafogo (Brésil), Seattle Sounders (États-Unis) ;
    • groupe C : Bayern Munich (Allemagne), Auckland City (Nouvelle-Zélande), Boca Juniors (Argentine), Benfica (Portugal) ;
    • groupe D : Flamengo (Brésil), Espérance de Tunis (Tunisie), Chelsea (Angleterre), Club León (Mexique) ;
    • groupe E : River Plate (Argentine), Urawa Red Diamonds (Japon), Rayados Monterrey (Mexique), Inter Milan (Italie) ;
    • groupe F : Fluminense (Brésil), Borussia Dortmund (Allemagne), Ulsan HD (Corée du Sud), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) ;
    • groupe G : Manchester City (Angleterre), Wydad Casablanca (Maroc), Al-Aïn (Émirats arabes unis), Juventus (Italie) ;
    • groupe H : Real Madrid (Espagne), Al-Hilal (Arabie Saoudite), Pachuca (Mexique), RB Salzbourg (Autriche).

    SK/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / Colonisation : le Parlement panafricain travaille à l’élaboration d’une loi visant à réclamer des réparations (vice-présidente)

    SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / Colonisation : le Parlement panafricain travaille à l’élaboration d’une loi visant à réclamer des réparations (vice-présidente)

    Dakar, 5 déc (APS) – Le Parlement panafricain travaille sur l’élaboration d’une loi permettant à chacun des pays africains de réclamer justice, dignité et réparation auprès des anciens colonisateurs, a indiqué jeudi à Dakar sa 3e vice-présidente, la Cap-verdienne, Lucia Dos Passos.

    « C’est le rôle du Parlement panafricain, de travailler sur une loi modèle qui va pousser les anciens colonisateurs à une restitution digne de la justice. On va partager cette loi modèle avec tous les pays représentés au sein du Parlement panafricain », a-t-elle notamment déclaré.

    Elle intervenait à l’ouverture de consultations avec la diaspora, les acteurs des médias et de la société civile par l’institution parlementaire panafricaine. La rencontre prévue sur quatre jours porte sur le thème : « Favoriser les synergies panafricaines pour la justice et les réparations ».

    Elle entre dans le cadre de la célébration des 20 ans du Parlement panafricain. Une institution mise en place afin de promouvoir l’harmonisation législative, la gouvernance inclusive et les idéaux panafricains.

    Il est prévu au niveau de chaque pays, l’adoption d’une une loi qui permettra de parler d’une seule même voix pour négocier avec son ancien colonisateur, a expliqué la 3e vice-présidente du Parlement panafricain.

    Elle considère que la restitution de la justice au peuple africain ne doit pas être un acte folklorique à travers lequel des leaders d’anciens pays colonisateurs présentent des excuses.

    « Les réparations ne sont pas seulement d’ordre matériel ou financier. Elles doivent constituer un acte de reconnaissance, un engagement à corriger les inégalités structurelles et une promesse de construire un avenir plus équitable pour les générations à venir », a-t-elle fait valoir.

    Mme Passos a insisté sur le fait que la question de la réparation doit reposer sur un plan concret de restitution de la dignité à toutes les familles des victimes et ou leurs descendances.

    « Il faut que chaque chef d’État prépare son plan pour négocier avec son ancien colonisateur et que ceux qui avaient souffert puissent avoir la restitution, retrouver la dignité », a expliqué Lucia Dos Passos.

    La 3e vice-présidente du Parlement panafricain a par ailleurs invité les autorités des pays membres à donner du travail à la jeunesse de façon à pouvoir les fixer sur leurs terroirs et leur permettre de contribuer à la transformation de chaque pays à travers l’agriculture, l’industrialisation entre autres.

    Elle n’a pas manqué également de louer le rôle fondamental de la diaspora africaine à travers son histoire de lutte et d’innovation qui en font une force indispensable pour amplifier les aspirations continentales.

    Aux médias et à la société civile, la 3e vice-présidente du Parlement panafricain recommande de jouer un rôle prépondérant dans les efforts du continent visant à retrouver la prospérité.

    Barryl Biekmann, membre du Haut conseil de la diaspora, sixième région de l’Union africaine, Alpha Faye du Conseil économique, social et culturel de l’Union Africaine et le coordonnateur du réseau parlementaire, du réseau de médias ont pris part à la rencontre.

    FD/AKS/MTN

  • SENEGAL-EMIRATSARABESUNIS-DIPLOMATIE / Dakar et Abu Dhabi veulent renforcer leur coopération

    SENEGAL-EMIRATSARABESUNIS-DIPLOMATIE / Dakar et Abu Dhabi veulent renforcer leur coopération

    Dakar, 5 déc (APS) – Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye et  Son Altesse Sheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis, ont exprimé jeudi, à Abu Dhabi, leur volonté commune de renforcer la coopération entre leurs deux pays dans plusieurs domaines.

    ‘’C’est avec un grand plaisir que j’ai été reçu par Son Altesse Sheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis. Ensemble, nous avons exprimé notre volonté commune de renforcer la coopération entre nos deux nations, notamment dans des secteurs clés tels que l’énergie, les infrastructures, le numérique, l’éducation et l’agriculture’’,  a indiqué le président Faye dans un message partagé sur le réseau social X.

    Le président Bassirou Diomaye Faye est arrivé mercredi aux Émirats arabes unis pour une visite officielle de 48 heures à l’invitation de son Altesse Mohamed Bin Zayed.

    ‘’Cette rencontre ouvre de nouvelles perspectives pour des partenariats innovants et bénéfiques pour nos peuples’’, a souligné la présidence sénégalaise.

    Après les Émirats arabes unis, le chef de l’Etat sénégalais Bassirou Diomaye Faye est attendu vendredi, à Doha, au Qatar, où il va participer à un forum consacré aux enjeux globaux.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-MONDE-CONFLIT / A Gaza, Israël commet un génocide, selon Amnesty international

    SENEGAL-MONDE-CONFLIT / A Gaza, Israël commet un génocide, selon Amnesty international

    Dakar, 5 déc (APS) – L’organisation non gouvernementale de défense des droits humains, Amnesty international, a déclaré jeudi qu’Israël  »a commis et continue de commettre » un génocide contre les Palestiniens, dans la bande de Gaza.

    Dans un rapport rendu public le même jour, l’ONG a assuré que ses recherches avaient permis de rassembler suffisamment d’éléments pour conclure qu’Israël a commis et continue de commettre un génocide contre les Palestiniens et les Palestiniennes dans la bande de Gaza occupée.

    Le rapport établi notamment que dans le cadre de l’offensive militaire qu’il a lancée à la suite des attaques meurtrières du Hamas dans le sud de son territoire,  »Israël a impunément fait subir aux Palestiniens de Gaza un déchaînement de violence et de destruction permanent en toute impunité ».

    Plus d’un an après le déclenchement de l’intervention de l’armée israélienne dans le territoire palestinien de Gaza, des dizaines de milliers de personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées dans l’enclave palestinien.

    Le ministère de la Santé du mouvement islamique de résistance, Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a comptabilisé 44 580 Palestiniens tués, à la date du 5 décembre 2024. D’autres organisations internationale évoquent un bilan de victimes beaucoup plus important.

     »Israël vise la destruction des Palestiniens et des Palestiniennes de Gaza »

    L’intervention de l’armée israélienne dans l’enclave palestinien a provoqué la destruction de la quasi-totalité des infrastructures sanitaires, scolaires, des services sociaux de base, tandis que la ville s’est transformée en champs de ruines du fait de bombardements incessants et de destructions sans précédent.

    Dans son rapport intitulé ‘’On a l’impression d’être des sous-humains’’, Amnesty international estime qu’Israël a commis des actes interdits par la Convention sur le génocide, dans l’intention spécifique de détruire la population palestinienne de Gaza.

    Pour l’ONG de défense des droits humains, ce pays s’est notamment rendu coupable de meurtres, d’atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale des personnes, et de soumission délibérée des Palestiniens et Palestiniennes de Gaza à des conditions de vie destinées à entraîner leur destruction physique.

    Pour Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty international, Israël a, mois après mois, traité la population palestinienne de Gaza comme  »un groupe de sous-humains ne méritant pas le respect de ses droits fondamentaux ni de sa dignité, et a démontré son intention de la détruire physiquement ».

     »Nos conclusions accablantes doivent sonner comme un signal d’alarme pour la communauté internationale : il s’agit d’un génocide, qui doit cesser immédiatement (…). Ce que vise Israël est la destruction physique des Palestiniens de Gaza, que ce soit parallèlement à son objectif militaire d’élimination du Hamas ou comme moyen d’y parvenir », a tenu à dire la responsable d’Amnesty international.

    AKS/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-HYDRAULIQUE / Des acteurs planchent sur la relance du Système Africain d’Information sur l’eau

    SENEGAL-AFRIQUE-HYDRAULIQUE / Des acteurs planchent sur la relance du Système Africain d’Information sur l’eau

    Saly, 4 déc (APS) – Des experts, partenaires techniques et financiers et officiels de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), ont planché mercredi à Saly (Ouest), sur la relance du Système africain d’information sur l’eau (SADIEau), a constaté l’APS.

    ‘’Cet atelier entre dans le cadre de la redynamisation de cette plateforme qui existe depuis 2007. L’idéal c’est de voir comment relancer les activités pour sortir de la lanterne afin de diffuser l’ensemble des informations venant des zones de bassin à travers un réseau africain déjà en place’’, a dit Ababacar Mbaye, directeur de l’environnement et du développement durable à l’OMVS.

    ‘’L’objectif principal de l’atelier est de relancer le fonctionnement de la plateforme SADIEau, de renforcer la maîtrise des outils et stratégies de gestion de l’information par les membres et partenaires du Réseau africain des organismes de bassin (RAOB)’’, a souligné Niokhor Ndour, secrétaire général de l’OMVS.

    Il s’agira d’abord, selon lui, de ‘stabiliser la plateforme pour que les acteurs puissent se l’approprier ».

    Ce faisant, l’information sera mise à jour, si bien que, aussi bien les acteurs, les usagers que les gestionnaires pourront s’informer sur cette plateforme.

    Une fois les informations mises à jour, les acteurs pourront déceler les dysfonctionnements et élaborer une feuille de route, a-t-il expliqué.

    Le système africain d’information l’eau a été mis en place depuis 2007, avec les réseaux africains des organismes de bassins.

    Au fil du temps, les acteurs ont senti la nécessité de le redynamiser, avec l’accompagnement de l’Office international de l’eau, a noté Niokhor Ndour.

    DOB/ADI/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAF Awards catégories féminines : la CAF publie les listes restreintes des nominées

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAF Awards catégories féminines : la CAF publie les listes restreintes des nominées

    Dakar, 5 déc (APS) – La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé les noms des cinq joueuses nominées dans chacune des sept catégories féminines des prochains CAF Awards prévues le 16 décembre, à Marrakech, au Maroc.

    Les sept catégories concernent les prix de la joueuse africaine de l’année, de la joueuse interclubs de l’année, de la gardienne de but de l’année, de l’entraîneuse de l’année, de l’équipe nationale de l’année, du club de l’année et de la jeune joueuse de l’année de la CAF.

    Les CAF Awards 2024 tiennent compte des performances des joueurs durant la période de janvier 2024 à octobre 2024.

    Sur la liste des présélectionnées pour le titre de joueuse de l’année de la CAF figurent la Zambienne Barbra Banda d’Orlando Pride (États-Unis) et la Malawite Tabitha Chawinga de l’Olympique Lyonnais (France). Elles ont été récemment présélectionnées pour les Best FIFA Football Awards 2024, récompensant les joueuses ayant réalisé les meilleures performances au cours de l’année.

    Temwa Chawinga (Malawi), Sanaâ Mssoudy (Maroc), Chiamaka Nnadozie (Nigeria) complètent la liste pour le prix de la joueuse de l’année de la CAF.

    Voici la liste des joueuses pour les autres catégories :

    Gardienne de l’année : 

    Andile Dlamini (Afrique du Sud / Mamelodi Sundowns)

    Habiba Sabry (Égypte / FC Masar)

    Khadija Er-Rmichi (Maroc / AS FAR)

    Chiamaka Nnadozie (Nigeria / Paris FC)

    Fideline Ngoy (RD Congo / TP Mazembe)

    Joueuse interclubs de l’année 

    Doha El Madani (Maroc / AS FAR)

    Khadija Er-Rmichi (Maroc / AS FAR)

    Sanaa Mssoudy (Maroc / AS FAR)

    Merveille Nanguji (RD Congo / TP Mazembe)

    Lacho Flora Marta (RD Congo / TP Mazembe)

    Jeune joueuse de l’année

    Nthabiseng Majiya (Afrique du Sud / Mamelodi Sundowns)

    Habiba Sabry (Égypte / FC Masar)

    Doha El Madani (Maroc / AS FAR)

    Lina Mokhtar Jamai (Maroc / Paris Saint-Germain)

    Chiamaka Okuchukwu (Nigeria / Rivers Angels)

    Entraîneur(e) de l’année

    Thinasonke Mbuli (University of the Western Cape – Afrique du Sud)

    Ahmed Ramadan (FC Masar – Égypte)

    Mohamed Amine Alioua (AS FAR – Maroc)

    Chris Danjuma (Nigeria U-20)

    Lamia Boumehdi (TP Mazembe – RD Congo)

    Équipe nationale féminine de l’année :

    Afrique du Sud

    Cameroun U-20

    Maroc

    Nigeria

    Zambie

    Club de l’Année 

    Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

    FC Masar (Égypte)

    AS FAR (Maroc)

    Edo Queens (Nigeria)

    TP Mazembe (RD Congo)

    SK/ASB/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-DEFENSE / Le Tchad met en place une commission de pilotage de la résiliation des accords militaires avec la France

    SENEGAL-AFRIQUE-DEFENSE / Le Tchad met en place une commission de pilotage de la résiliation des accords militaires avec la France

    Dakar, 5 dec (APS) – Le Tchad a créé mercredi une commission spéciale chargée de piloter la dénonciation de l’accord de coopération militaire entre N’djamena et Paris, ont annoncé plusieurs sources.  

    La décision a été rendue publique via un arrêté de son Premier ministre, Allah-Maye Halina, qui a mis en place cette commission dont les missions sont de notifier officiellement la dénonciation de l’accord militaire, de la convention et de ses annexes auprès des autorités françaises par voie diplomatique, entre autres.

    Le 28 novembre dernier, quelques heures après une visite du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, à N’djamena, le Tchad rompait le partenariat en matière de défense avec la France, pour ‘’réaffirmer’’ sa souveraineté, avait déclaré le président Mahamat Idriss Deby dans un discours officiel.

    ‘’Le Tchad entend assumer pleinement sa souveraineté dans ses relations avec la France ou tout autre pays, en se libérant des entraves du passé’’, avait-il lancé.

    Dans un communiqué, publié dans la foulée, le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderahmane Koullamala, indiquait qu’‘’il est temps que le Tchad affirme sa souveraineté pleine et entière, et redéfinisse ses partenariats stratégiques selon les priorités nationales’’.

    Le président tchadien, Mahamat Idriss Deby a toutefois indiqué que la décision de rupture de l’accord de sécurité et de défense avec la France ne signifie pas le ‘’remplacement d’une puissance par une autre’’, faisant référence à la présence de plus en plus marquée du groupe militaire russe Africa Corps, anciennement Wagner, sur le continent.

    ABB/SBS/AKS

  • MONDE-ARABIE SAOUDITE-ENVIRONNEMENT / Désertification : 1,5 milliard d’hectares de terres à restaurer d’ici à 2050 (responsable onusien)

    MONDE-ARABIE SAOUDITE-ENVIRONNEMENT / Désertification : 1,5 milliard d’hectares de terres à restaurer d’ici à 2050 (responsable onusien)

    Dakar, 5 déc (APS) – Le secrétaire exécutif du secrétariat de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), Ibrahima Thiaw, a déclaré, mercredi, que l’humanité doit restaurer 1,5 milliard d’hectares de terres d’ici à 2050 pour nourrir une population mondiale croissante.

    « Nous avons dégradé 40% des terres productives de cette planète. Donc on a 1,5 milliard d’hectares de terres en réserve que nous pouvons restaurer pour produire les aliments dont nous avons besoin », a dit M. Thiaw dans une vidéoconférence publiée sur la télévision des Nations unies.

    Il intervenait lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la seizième session de la Conférence des Parties (COP16) de la CNULCD, qui se tient à Riyad, en Arabie saoudite du 2 au 13 décembre 2024.

    « La restauration de ces terres est importante parce que l’humanité doit produire deux fois plus d’aliments à partir de maintenant jusqu’en 2050 pour nourrir une population en croissance et une classe moyenne croissante », a-t-il ajouté, en présence d’Osama Ibrahim Faqeeha, vice-ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture de l’Arabie Saoudite ainsi que d’autres officiels.

    Ibrahima Thiaw s’est demandé comment l’humanité pourrait réaliser cet objectif  « si nous avons déjà perdu 40% des terres productives de la planète ».

    « Nous devons donc, restaurer les terres », a insisté le Mauritanien, par ailleurs conseiller spécial du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahel.

    Cette première COP de la CNULCD organisée à Ryad, en Arabie Saoudite, est axée sur le thème : « Notre terre, Notre avenir ».

    Coïncidant avec le 30e anniversaire de la CNULCD, la COP16 sera « la plus grande conférence des Nations unies sur la terre à ce jour et la première COP de la CNULCD organisée dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, qui connaît de première main les impacts de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse », selon un communiqué de presse.

    Pour la CNULCD, elle représente également « un moment décisif pour accroître l’ambition mondiale et accélérer l’action en matière de résilience des terres et de la sécheresse grâce à une approche centrée sur les personnes ».

    La Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification est l’un des trois principaux traités des Nations unies connus sous le nom de Conventions de Rio pour le climat et la biodiversité.

    La Conférence des Parties (COP) est le principal organe décisionnel des 197 parties  (pays), à savoir 196 pays et l’Union européenne, à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.

    AB/OID/MTN

  • SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Mondial 2030 : Rabat veut s’ouvrir aux compétences africaines pour relever le défi de l’organisation

    SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Mondial 2030 : Rabat veut s’ouvrir aux compétences africaines pour relever le défi de l’organisation

    Dakar, 5 déc (APS) – Le Maroc co-organisateur de la Coupe du monde de football 2030 avec l’Espagne et le Portugal veut miser sur la collaboration avec sa société civile, sa diaspora et des compétences africaines pour relever le défi de l’organisation de la compétition mondiale, selon Maghreb Arabe Presse (MAP), l’agence marocaine d’information visitée par l’APS.

    Pour relever le défi de l’organisation de l’évènement sportif, le royaume du Maroc prévoit de procéder, à la mise en place d’un comité « élargi » aux représentants de la société civile marocaine, à la diaspora marocaine et aux compétences africaines.

    Le pays compte aussi renforcer davantage la « coordination avec toutes les parties prenantes pour accélérer la mise en œuvre de l’ensemble des chantiers stratégiques et structurants relatifs à l’organisation de cette manifestation internationale ».

    Ainsi, il est prévu une « mise à niveau des stades, l’élargissement et la rénovation des aéroports des six villes hôtes (Rabat, Casablanca, Agadir, Marrakech, Fès, Tanger) ».

    Le 14 mars 2023, le royaume du Maroc a déposé sa candidature pour organiser la Coupe du monde 2030 conjointement avec l’Espagne et le Portugal.

    Le 14 octobre de la même année, le Conseil de la FIFA avait retenu à l’unanimité la candidature commune du Maroc, de l’Espagne et du Portugal pour l’organisation de la Coupe du monde 2030.

    L’instance dirigeante du football mondial avait aussi convenu que cette candidature serait la seule pour l’organisation de la compétition mondiale.

    Le 31 juillet 2024, le Maroc, l’Espagne et le Portugal ont déposé officiellement leur dossier de candidature commune, dans les bureaux de la FIFA, à Paris.

    Le 30 novembre 2024, après l’évaluation des candidatures conjointes de l’édition de 2030 du Maroc, de l’Espagne et du Portugal, l’instance en charge du football mondial a estimé que « les associations membres de la FIFA candidates dépassent les exigences minimales d’organisation ».

    SK/MTN

  • SENEGAL-FRANCE-INSTITUTIONS / Une motion de censure de l’opposition française fait tomber le gouvernement Barnier

    SENEGAL-FRANCE-INSTITUTIONS / Une motion de censure de l’opposition française fait tomber le gouvernement Barnier

    Dakar, 4 déc (APS) – Des députés de l’opposition ont renversé le gouvernement français à l’aide d’une motion de censure adoptée ce mercredi, ce qui n’était plus arrivé en France depuis 1962.

    Trois cent trente et un députés ont voté le texte proposé par le groupe parlementaire Nouveau Front populaire (opposition), obligeant le gouvernement dirigé depuis trois mois par Michel Barnier à devoir présenter sa démission au président de la République, Emmanuel Macron.

    M. Barnier est attendu jeudi à l’Élysée, le palais présidentiel, pour remettre officiellement sa démission, selon des médias français.

    Les députés de La France insoumise ont joint leurs voix à celles du Rassemblement national de Marine Le Pen pour faire tomber le gouvernement.

    La motion de censure a été proposée après que Michel Barnier a activé le 49.3, une disposition de la Constitution française permettant de faire passer des projets de loi sans recourir à une majorité parlementaire.

    Le Premier ministre en avait notamment usé pour faire passer le projet de loi de finances 2025.

    ‘’Tout n’est pas parfait dans ce budget’’, avait-il reconnu en mettant en même temps en garde l’opposition parlementaire : ‘’La censure rendra tout plus grave et plus difficile […] L’action du gouvernement sera interrompue.’’

    Michel Barnier soutient qu’une volonté de ‘’déstabilisation institutionnelle’’ du pays est à l’origine de la motion de censure.

    ‘’Ce choix engage une responsabilité collective, parce que c’est la vie des Français que vous avez entre les mains’’, a-t-il ajouté.

    FD/ESF/AKS