Catégorie : International

  • SENEGAL-UE-SOCIETE / La quinzaine de l’UE vise à mettre en avant le partenariat avec le Sénégal (diplomate)

    SENEGAL-UE-SOCIETE / La quinzaine de l’UE vise à mettre en avant le partenariat avec le Sénégal (diplomate)

    Dakar, 25 avr (APS) – La quinzaine de l’Union européenne (UE) a pour objectif de mettre en avant les priorités conjointes et le partenariat avec l’organisation communautaire européenne au Sénégal, a souligné, mardi, à Dakar, l’ambassadeur de l’UE dans le pays, Jean-Marc Pisani.

    ‘’Pour la quinzaine de l’Europe, notre objectif est de mettre en avant, durant deux semaines d’activités diverses, nos priorités conjointes et le partenariat entre l’UE et le Sénégal’’, a-t-il déclaré à la cérémonie officielle du lancement de ladite quinzaine.

    Il a rappelé que le thème axé sur ‘’UE et le Sénégal, un partenariat pour l’avenir’’, sera  décliné en trois sous thèmes : un avenir pour les jeunes, un avenir connecté et un avenir durable.

    Il a fait savoir que ces différentes thématiques seront mis en avant à travers une série d’activités organisées à Dakar et à l’intérieur du Sénégal.

    ‘’Depuis 4 ans, l’UE au Sénégal organise en mai, deux semaines d’activités et d’évènements, à Dakar, dans les régions, mais aussi en ligne, pour célébrer son attachement au projet européen, un projet de paix, d’intégration et de solidarité’’, a expliqué le diplomate non sans rappeler que l’édition 2023 de l’évènement coïncide avec le 73e anniversaire de la déclaration de Schuman,  » un texte emblématique marquant la naissance de ce qui est aujourd’hui devenu l’UE ».

    Il a insisté sur le fait que l’UE était déterminée à mettre pleinement en œuvre l’ensemble de ces engagements.

    Au Sénégal par exemple, a-t-il ajouté, la team Europe finance des projets d’infrastructures visant à favoriser la connectivité et la mobilité et à améliorer la vie quotidienne des citoyens sénégalais, a dit Jean-Marc Pisani.

    ‘’Je voudrais particulièrement vous féliciter en ce jour qui est le jour de l’Europe et vous dire tout le plaisir que j’ai à être ici au nom du gouvernement du Sénégal, pas seulement pour vous célébrer, mais également dire l’exemplarité de la coopération de l’UE au Sénégal’’, s’est pour sa part, félicitée, la ministre des Affaires étrangères  Aïssata Tall Sall.

    AMN/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Soudan : plusieurs opérations d’évacuation d’étrangers lancées

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Soudan : plusieurs opérations d’évacuation d’étrangers lancées

    Dakar, 24 avr (APS) – Les opérations d’évacuation du Soudan de ressortissants d’autres pays se sont poursuivies lundi, en même temps que s’intensifiaient les combats entre l’armée régulière et les Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire, ont rapporté plusieurs sources.

    Après les Etats-Unis, la France et d’autres pays occidentaux, plusieurs Etats ont procédé le même jour au rapatriement de leurs citoyens vivant au Soudan.

    C’est le cas de l’Arabie Saoudite, dont le ministère des Affaires étrangères a annoncé le début de l’évacuation de ses citoyens.

    Dans un communiqué parvenu à l’Agence de presse sénégalaise, le ministère saoudien des Affaires étrangères a affirmé qu’en tout 356 personnes ont été évacuées du Soudan lundi dans la soirée, parmi lesquelles 255 ressortissants étrangers de 26 nationalités.

    Auparavant, l’ambassade saoudienne au Sénégal avait fait état du rapatriement d’un premier groupe de 91 citoyens du royaume et de 66 ressortissants d’autres pays ‘’frères et amis’’.

    ‘’Toutes les dispositions nécessaires ont été prises par les autorités saoudiennes compétentes pour faciliter le retour de ces citoyens étrangers vers leurs pays respectifs’’, avait assuré l’ambassade.

    De son côté, l’UNITAMS, la Mission intégrée d’assistance à la transition des Nations unies au Soudan, assure qu’environ 700 membres de son personnel, des employés d’organisations non gouvernementales internationales et d’ambassades ont été transférés à Port-Soudan (près de 700 kilomètres de Khartoum, la capitale) par la route.

    Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué la réinstallation temporaire en toute sécurité de centaines de membres du personnel des Nations unies et des personnes à leur charge, de Khartoum et d’autres endroits au Soudan.

    Selon ONU Info, le site d’information des Nations unies, M. Guterres a loué la coopération de toutes les parties au Soudan, pour permettre à l’opération de se dérouler sans incident.

    Quinze jours après le déclenchement des hostilités, de violents combats se déroulent notamment dans la capitale. Plusieurs centaines de personnes, dont de nombreux civils, ont péri dans les affrontements entre l’armée régulière et les FSR, que dirige le général Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemetti.

    Le chef de l’ONU a condamné ‘’le bombardement aveugle de zones civiles, y compris les établissements de santé’’. Il a appelé les belligérants à ‘’cesser les opérations de combat dans les zones densément peuplées’’ et à ‘’autoriser sans entrave les opérations d’aide humanitaire’’, selon ONU Info.

    Aucune des trêves annoncées n’a pour l’heure été respectée par les belligérants.

    Le Soudan est en proie à une instabilité politique depuis la révolution populaire qui a éjecté du pouvoir, en avril 2019, le président Omar el-Bechir. Il dirigeait le pays depuis trente ans.

    Le Soudan est par la suite tombé entre les mains d’une junte dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan.

    AKS/ESF

  • SOUDAN-conflit-APPEL / Conflit soudanais : Cheikh Mahi Niass invite les protagonistes à s’asseoir autour d’une table pour mettre fin aux hostilités

    SOUDAN-conflit-APPEL / Conflit soudanais : Cheikh Mahi Niass invite les protagonistes à s’asseoir autour d’une table pour mettre fin aux hostilités

    Kaolack, 20 avr (APS) – Le Khalife général de la Fayda Tidianya, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, invite les protagonistes du conflit au Soudan à s’asseoir autour d’une table pour mettre fin aux hostilités.

    Des combats opposent depuis quelques jours l’armée régulière aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Des centaines de civils ont été tués dans les combats.

    Réagissant à cette escalade de violence dans un communiqué, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass a indiqué qu’elle survient ‘’en ce mois sacré [de ramadan] durant lequel les fidèles musulmans sont rétribués davantage pour les bonnes œuvres accomplies’’.

     

    ‘’Chers frères, nous voudrions d’abord implorer Allah le Tout-Puissant afin qu’il puisse sauver la République du Soudan de cette grave crise politique, préserver le Peuple soudanais contre toute sorte de malheur et inspirer à ses dirigeants et hommes politiques le bon sens’’, a-t-il écrit dans cet texte parvenu mercredi à l’APS.

     

    ‘’Allah le Tout-Puissant nous dit dans le Saint Coran : +Craignez Allah, maintenez la concorde entre vous et obéissez à Allah et à Son Messager, si vous êtes croyants+. Il dit aussi : +Les croyants ne sont que des frères. Etablissez la concorde entre vos frères, et craignez Allah, afin qu’on vous fasse miséricorde+. Le Messager d’Allah dit : +Le fils d’Adam ne saurait accomplir une action aussi louable que la prière, établir la concorde et faire preuve d’un bon comportement+’’, a rappelé Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.

     

    Il a souligné que ‘’dans le souci de préserver et de poursuivre les efforts considérables que nous avons récemment consentis au Soudan en termes de réconciliation’’, la Fayda Tidianya lance, ‘’de toute urgence, un appel particulier à l’endroit des différents protagonistes de la crise soudanaise’’.

     

    Le Khalife général de Médina Baye invite les différents protagonistes à se repentir envers Allah le Tout-Puissant et à mettre fin ‘’immédiatement et sans condition’’ à cette ‘’vaine guerre’’ qui ne saurait plaire au Créateur.

     

    ‘’Nous invitons tous les acteurs de la crise [à] bien vouloir s’asseoir sérieusement autour de la table de négociation avec la volonté sincère d’aboutir à un règlement pacifique en s’inspirant des étapes constructives déjà franchies au cours de la période de transition’’, a-t-il lancé.

     

    Il estime que chacun doit se donner la peine de consentir l’effort nécessaire dans la perspective de parvenir à un consensus et à une compréhension mutuelle au profit de l’intérêt général de la nation soudanaise, de la stabilité et du développement de la République du Soudan.

     

    ‘’En ces moments difficiles, nous tenons à dire que toute tendance allant dans le sens de poursuivre les hostilités et, par conséquent, conduisant à l’effusion de sang est de facto vouée à l’échec aussi bien dans ce bas monde qu’à l’au-delà’’, a déclaré Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.

     

     

    Il invite le président de la République du Sénégal, Macky Sall, à s’impliquer et à œuvrer davantage pour la stabilité et la paix au Soudan. ‘’Nous invitons également l’Union africaine et la CEDEAO à intervenir immédiatement dans le but de résoudre cette crise dévastatrice’’, a-t-il encore lancé.

     

    ‘’Nous demandons à toutes les organisations islamiques, en particulier la Ligue islamique mondiale, à faire immédiatement preuve de leadership afin d’assurer l’unité et la concorde au sein de la communauté musulmane en invitant ainsi toutes les parties prenantes au conflit à plus de retenue et de calme et à œuvrer pour le retour définitif de la paix dans le respect notamment de la sacralité de ce mois béni’’, a-t-il poursuivi.

     

    ‘’Nous continuerons, ensemble, avec bien entendu les autorités concernées, à suivre de très près l’évolution de la situation, tout en continuant à formuler des prières. En plus, nous allons exhorter les fidèles disciples dans nos différentes +Zaawiya+ à travers le monde à tenir des séances de récital du Saint Coran afin d’implorer Allah le Tout-Puissant pour que la République du Soudan puisse sortir de cette crise le plus tôt possible’’, a-t-il terminé.

    ADE/ASG

  • SENEGAL-MONDE-MINES / Dakar accueille la neuvième Conférence mondiale de l’ITIE en juin

    SENEGAL-MONDE-MINES / Dakar accueille la neuvième Conférence mondiale de l’ITIE en juin

    Dakar, 18 avr (APS) – Le Sénégal va accueillir du 13 au 14 juin prochain la neuvième édition de la Conférence mondiale de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) pour laquelle plus de mille participants sont attendus, appris l’APS mardi des organisateurs.

    ‘’Les bons résultats enregistrés par le Sénégal ont motivé le Conseil d’Administration de l’ITIE internationale à [le] choisir pour accueillir la neuvième édition de la Conférence mondiale de l’ITIE’’, a déclaré le professeur Awa Marie Coll Seck, présidente du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE).

    Elle s’exprimait au cours d’un point de presse de lancement officiel de cette rencontre prévue les 13 et 14 juin au Centre international de Conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. ‘’Transparence en transition’’ est le thème de cet évènement mondial organisé pour la première fois en Afrique.

    Selon la ministre d’Etat, ‘’le Sénégal est devenu un modèle reconnu de pays mettant en œuvre l’ITIE, avec une approche diligente et innovante articulée autour des priorités nationales’’.

    Ces bonnes performances sont le fruit une implication de toutes les parties prenantes. ‘’Cette décision traduit encore la volonté réelle de l’Etat du Sénégal de promouvoir davantage la transparence dans la gouvernance des ressources extractives’’, a expliqué Mme Seck.

    Cette édition sera ‘’une grande opportunité’’ pour les pays membres de l’ITIE d’échanger sur des sujets d’intérêt commun mais également pour ‘’capitaliser’’ les vingt années de sa mise en œuvre. ‘’L’ITIE, un formidable outil dédié à l’amélioration de la transparence dans la gouvernance des ressources naturelles à travers le monde’’, a souligné Awa Marie Coll Seck.

    Pour le continent africain, ce sera l’occasion de plancher sur l’enjeu de ‘’répartition équitable des ressources, de sécurisation et de mobilisation des ressources domestiques pour financer le développement des pays’’, a-t-elle avancé.

    La conférence sera l’occasion de fêter le 20 anniversaire de l’ITIE internationale et de faire le bilan des 10 ans d’adhésion du Sénégal. La 57 ème réunion de l’ITIE va clôturer la rencontre de Dakar.

    D’intenses réflexions sont attendues au cours des deux jours pour recueillir les points de vue ‘’d’intervenants de haut niveau et d’experts du gouvernement, de l’industrie, de la société civile, et du monde universitaire’’, a renseigné, présidente de la commission communication, Gnagna Diène Diassé.

    FD/OID/AKS

  • AFRIQUE-SOCIETE / Sahel : 45 000 personnes menacées de famine au Burkina Faso et au Mali

    AFRIQUE-SOCIETE / Sahel : 45 000 personnes menacées de famine au Burkina Faso et au Mali

    Dakar, 18 avr (APS) – Au moins 45.000 personnes localisées principalement au Burkina Faso et au Mali connaîtront cette année des niveaux de faim proches de la famine, une première au Sahel depuis 10 ans, a indiqué l’ONU dans un rapport rendu public mardi à New York.

    Pour la première fois au Sahel, 45.000 personnes connaîtront des niveaux de faim catastrophiques, à un pas de la famine, 42.000 au Burkina Faso et 2.500 au Mali, signale l’organisation en s’appuyant sur l’analyse de la sécurité alimentaire du Cadre harmonisé de mars 2023.

    Dans cette étude, les Nations Unies soulignent que les effets combinés des conflits, des chocs climatiques, de la pandémie de Covid-19 et des prix élevés des denrées alimentaires continuent d’aggraver la faim et la malnutrition dans la région.

    Le rapport indique dans le même temps que le nombre de personnes n’ayant pas un accès régulier à des aliments sains et nutritifs devrait atteindre 48 millions pendant la période de soudure de juin à août 2023, soit un quadruplement au cours des cinq dernières années.

    Les résultats confirment également une tendance à long terme vers une expansion géographique de l’insécurité alimentaire dans la région, fait-on savoir.

    ‘’L’aggravation de la situation de la sécurité alimentaire et de la nutrition en Afrique de l’Ouest est tout simplement déchirante. Il est donc crucial d’investir massivement dans le renforcement des capacités des communautés et des individus à résister aux chocs, tout en donnant la priorité aux solutions locales et à long terme en matière de production alimentaire, de transformation et d’accès pour les groupes vulnérables’’, a réagi Chris Nikoi, le directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’ouest dans des propos rapportés par ONU Info.

    Le rapport fait état d’une dégradation de la situation nutritionnelle déjà difficile des communautés de la région.

    ‘’En tout, 16,5 millions d’enfants de moins de 5 ans seront confrontés à la malnutrition aiguë en 2023, dont 4,8 millions d’enfants souffriront de la forme sévère débilitante. Il s’agit d’une augmentation de 83% de la malnutrition aiguë globale par rapport à la moyenne de la période 2015-2022’’, mentionne la source.

    De manière globale, les Nations Unies estiment que l’insécurité alimentaire aiguë est en passe d’atteindre son niveau le plus élevé depuis 10 ans en Afrique de l’Ouest et du Centre avec une possible expansion inquiétante d’ici à juin dans les pays côtiers et les zones touchées par des conflits, notamment au Mali et au Burkina Faso.

    AKS/OID

  • AFRIQUE-POLITIQUE / Affrontements au Soudan : l’ONU presse pour un retour aux négociations

    AFRIQUE-POLITIQUE / Affrontements au Soudan : l’ONU presse pour un retour aux négociations

    Dakar, 18 avr (APS) – Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a appelé, mardi, les belligérants du conflit au Soudan, à cesser immédiatement les hostilités, soulignant l’urgence de revenir à la table des négociations.

    ‘’Le Soudan a déjà enduré tant de douleurs et de souffrances. Les combats sont le fruit de jeux de pouvoir et d’intérêts personnels qui ne font qu’aliéner les aspirations démocratiques de la population’’, a déclaré le chef des droits de l’homme de l’ONU dans un communiqué.

    Les combats opposant l’armée soudanaise aux Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire, se sont poursuivis, mardi, à Khartoum, alors qu’une trêve de 24 heures censée démarré à 18 h (heure locale) est agitée par plusieurs médias.

    Selon plusieurs observateurs, cette flambée de violence est la conséquence d’une lutte de pouvoir opposant le leader des forces paramilitaires, le général Mohamed Hamdan Daglo dit ‘’Hemetti’’,  à la junte dirigée par le général Abdel Fattah Al Burhan.

    Le pouvoir militaire a été propulsé au-devant après le renversement en 2021 du gouvernement civil mis en place à la suite de la chute d’Omar El Bechir en 2019, après 30 ans de règne.

    Mardi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a avancé un bilan de 270 personnes tuées dont trois membres du personnel du Programme alimentaire mondial (PAM) travaillant au Darfour, une région de l’Ouest du Soudan.

    Le site d’information des Nations Unies évoque de son côté le chiffre de 2 700 blessés alors que les opérations humanitaires ont été suspendues dans de nombreuses régions du pays.

    La plupart des combats se sont concentrés dans des quartiers très peuplés de la capitale Khartoum et dans des zones résidentielles d’autres villes du pays.

    Les frappes aériennes et les tirs d’artillerie, y compris l’utilisation d’armes explosives à large rayon d’action, ont exposé les civils à des risques de mort et de blessure, a signalé Onu Info en citant les services du Haut-commissaire aux droits de l’homme.

    AKS/OID

  • ‘’Nous voulons travailler directement avec les Africains’’, déclare l’ambassadeur de la Russie au Sénégal

    ‘’Nous voulons travailler directement avec les Africains’’, déclare l’ambassadeur de la Russie au Sénégal

    Dakar, 18 avr (APS) – La Russie veut maintenant entretenir des relations commerciales directes avec l’Afrique, a déclaré, mardi, à Dakar, son ambassadeur au Sénégal, Dmitry Kurakov, affirmant qu’une partie des exportations russes vers les pays africains étaient entre les mains d’‘’intermédiaires européens’’.

    ‘’Nous voulons travailler directement avec les Africains […] Auparavant, il y avait souvent des intermédiaires européens qui achetaient nos produits et les revendaient en Afrique. Maintenant, dans ce domaine, nous voulons travailler directement avec l’Afrique’’, a-t-il dit lors d’une visite rendue au directeur général et à la rédaction de l’APS.

    M. Kurakov souhaite que le commerce direct de son pays avec l’Afrique ait lieu ‘’non seulement dans le domaine de l’agriculture mais aussi dans les secteurs de l’énergie, des technologies, de la culture, etc.’’

    Le prochain sommet Russie-Afrique aura lieu en juillet prochain, a-t-il annoncé.

    ‘’Nous avons intérêt à développer nos relations avec l’Afrique. C’est ça l’idée du sommet. On va faire le bilan de ce qui avait été décidé lors du dernier sommet, il y a trois ans, et élaborer un plan de coopération pour les années à venir’’, a ajouté Dmitry Kurakov.

    ‘’Nous devons plus que jamais avoir des contacts directs, entre la Russie et l’Afrique, dans plusieurs domaines, dont l’agroalimentaire’’, a-t-il insisté, rappelant que son pays fait partie des plus importants exportateurs de céréales et d’engrais du monde.

    L’ambassadeur de la Russie au Sénégal dit espérer que le sommet devant réunir son pays et l’Afrique ‘’connaîtra le succès’’, et que ‘’les pays africains vont y prendre part en masse’’. ‘’Il n’y aura pas qu’un sommet. Il y aura aussi un forum économique.’’

    ‘’Les hommes d’affaires africains pourront voir ce que la Russie va proposer. Pourquoi ne pas proposer quelque chose d’africain ? Je suis sûr qu’il y a beaucoup d’entrepreneurs africains, y compris des Sénégalais, qui peuvent investir en Russie, profiter de nos richesses et faire venir des produits russes au Sénégal’’, a assuré M. Kurakov.

    ‘’On peut avoir une coopération avantageuse pour toutes les parties’’, a-t-il poursuivi.

    ESF/ASG

  • AFRIQUE-POLITIQUE  / Soudan : les appels à la fin des violences se multiplient

    AFRIQUE-POLITIQUE / Soudan : les appels à la fin des violences se multiplient

    Dakar, 17 avr (APS) – Les combats opposant l’armée soudanaise aux Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire, se sont poursuivis, lundi, à Khartoum, ses environs et au Darfour, alors que les appels au cessez-le-feu se multiplient.

    Les combats qui ont éclaté samedi dans la capitale soudanaise ont fait plusieurs décès parmi lesquels 97 civils au moins et des centaines d’autres blessés, ont rapporté plusieurs médias.

    La situation demeurait encore confuse dans la capitale, chacune des parties prenantes revendiquant des succès. Des annonces qui n’ont pas été confirmées par des sources indépendantes.

    Il s’agit d’une véritable lutte de pouvoir opposant le leader des forces paramilitaires, le général Mohamed Hamdan Daglo dit  »Hemetti » à la junte dirigée par le général Abdel Fattah Al Burhan, laquelle avait été propulsée au-devant après le renversement en 2021 du gouvernement civil mis en place à la suite de la chute d’Omar El Bechir en 2019, après 30 ans de règne.

    La communauté internationale a multiplié les appels à l’accalmie depuis le début de cette flambée de violences.

    La Ligue Arabe et l’Union africaine ont condamné les violences et réitéré leurs appels à une solution politique au conflit.

    Au Caire, les pays arabes se sont mis d’accord pour condamner les violences et appeler à une « solution politique ».

    De son côté, l’UA a décidé de dépêcher au Soudan, le président de sa Commission, le tchadien, Moussa Faki Majamat afin d’engager les parties vers un cessez-le-feu.

    Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, et le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, au Japon pour les besoins d’une réunion du G7 ont lancé un appel à une ‘’cessation immédiate’’ des violences au Soudan.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Macron souhaite que les neuf anciens Tirailleurs mènent un ‘’travail mémoriel’’ au Sénégal (Elysée)

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Macron souhaite que les neuf anciens Tirailleurs mènent un ‘’travail mémoriel’’ au Sénégal (Elysée)

    Dakar, 14 avr (APS) – Le président français, Emmanuel Macron, a émis, vendredi, le souhait de voir les neuf anciens Tirailleurs sénégalais poursuivre, dans les écoles sénégalaises, le travail mémoriel qu’ils menaient dans les établissements scolaires français, a-t-on appris de l’Elysée.

    Recevant neuf anciens Tirailleurs qui s’apprêtent à regagner le Sénégal grâce à une aide financière exceptionnelle de l’Etat français, Emmanuel Macron a notamment insisté sur l’importance de poursuivre le travail mémoriel auprès des écoles sénégalaises et auprès de la jeunesse de manière générale, a indiqué la même source.

    Elle rappelle que les neuf anciens Tirailleurs ayant choisi de rentrer au Sénégal menaient depuis quelques années un important travail de mémoire en se rendant dans des écoles de Seine Saint-Denis.

    La rencontre a été un moment émouvant pour le président français et pour ses hôtes qui ont eu l’opportunité de s’exprimer et de faire des témoignages sur leur vécu d’anciens soldats ayant servi la France en Indochine et en Algérie, fait savoir l’Elysée.

    Il s’est agi d’une séquence mémorielle souhaitée par le président Macron qui en a profité pour les remercier au nom de la France.

    Les neuf anciens Tirailleurs, âgés entre 85 et 96 ans, font partie des 22 qui s’étaient manifestés pour rentrer au Sénégal après la parution du film les ‘’Tirailleurs » d’Omar Sy, a rappelé l’Elysée.

    AKS/OID

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Macron reçoit neuf Tirailleurs ayant décidé de regagner le Sénégal

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Macron reçoit neuf Tirailleurs ayant décidé de regagner le Sénégal

    Dakar, 14 avr (APS) – Le président français, Emmanuel Macron, va recevoir ce vendredi, neuf Tirailleurs sénégalais qui ont pris la décision de rentrer au Sénégal grâce à une aide financière de l’Etat français, a annoncé l’Elysée dans un communiqué relayé par plusieurs médias hexagonaux.

    Ces Tirailleurs âgés de 85 à 90 ans ont fait le choix de rentrer dans les prochains jours au Sénégal, leur pays d’origine. En les recevant, le président Macron va ainsi rendre hommage à leur engagement pour la France, selon la présidence française.

    L’aide mise en place, dont le montant n’a pas été dévoilé, vise à leur permettre de financer leur voyage retour et leur réinstallation au Sénégal, signale l’Elysée.

    AKS/OID