Catégorie : International

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye attendu aux Emirats et au Qatar

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye attendu aux Emirats et au Qatar

    Dakar, 4 déc (APS) – Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar, jeudi, pour une tournée devant le mener aux Émirats arabes unis et au Qatar, a annoncé la présidence sénégalaise.

    Aux Émirats arabes unis, le président Faye va effectuer une visite officielle de 72 heures à compter de jeudi à l’invitation de son Altesse Mohamed Bin Zayed.

    Bassirou Diomaye Faye va par la suite se rendre vendredi à Doha, au Qatar, pour participer à Forum consacré aux enjeux globaux, a indiqué la présidence dans un message partagé sur le réseau social X.

    AKS/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Netumbo Nandi-Ndaitwah élue présidente de la Namibie

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Netumbo Nandi-Ndaitwah élue présidente de la Namibie

    Dakar, 4 nov (APS) – Netumbo Nadi-Ndaitwah, candidate du pouvoir à l’élection présidentielle du 27 novembre dernier en Namibie, a été officiellement proclamée vainqueur avec un score de 57, 31 %, ont rapporté plusieurs médias.

    La candidate de l’Organisation du peuple du Sud-Ouest africain (SWAPO), âgée de 72 ans, devient la première femme à accéder à la magistrature suprême dans ce pays d’Afrique australe.

    Quelque 1,4 million de Namibiens étaient appelés aux urnes le 27 novembre à l’occasion de ce scrutin présidentiel.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-CHINE-LITTERATURE / Amadou Lamine Sall, lauréat du prix international de poésie ‘’1573 Golden antilope Tibétaine 2025’’

    SENEGAL-CHINE-LITTERATURE / Amadou Lamine Sall, lauréat du prix international de poésie ‘’1573 Golden antilope Tibétaine 2025’’

    Dakar, 4 déc (APS) – Le poète sénégalais Amadou Lamine Sall a reçu, en Chine, le prix international de poésie ‘’1573 Golden antilope Tibétaine 2025’’ pour son travail poétique qui repose sur ″un souci d’humanité et de dialogue″, annonce un communiqué transmis, mercredi, à l’APS.

    ‘’Compte tenu de l’influence particulière de l’œuvre poétique du poète sénégalais en Afrique, en particulier après le grand poète Léopold Sédar Senghor, il ne fait aucun doute que la voix et l’œuvre d’Amadou Lamine Sall, sont devenues un symbole’’, a déclaré le président du jury, Jidi Majia, cité dans le communiqué.

    Il a noté que son travail de création poétique repose sur un souci d’’’humanité́ et de dialogue’’, sans jamais ‘’perdre de vue la recherche d’une dimension spirituelle supérieure et d’une attention constante au destin de l’humanité́’’.

    ‘’Il est certain que la poésie d’Amadou Lamine Sall fait désormais partie de l’espace mondial, voilà̀ pourquoi il a été́ décidé́ de lui remettre le Prix international de poésie 1573 Golden antilope Tibétaine 2025’’, explique le communiqué.  

    Le Prix international de poésie 1573 Golden antilope tibétaine a été créé et organisé par la Conférence internationale des vins de poésie de Luzhou, en Chine. Il est décerné, chaque année, à la mi-juillet, à Qinghai, en Chine.

    Chaque année, un poète important dans le monde est sélectionné́ pour en être le gagnant. Le lauréat gagne une enveloppe financière de 10 000 $ (environ 6. 243. 580 FCFA) et une bouteille de 1573 Luzhou cave d’une valeur de 10 000 $ (6. 243 580 FCFA). En outre, un livre de poèmes du lauréat est traduit en mandarin et publié.

    AMN/ASB/FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Inégalités genre : les médias peuvent servir de catalyseur d’une prise de conscience collective (officiel)

    SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Inégalités genre : les médias peuvent servir de catalyseur d’une prise de conscience collective (officiel)

    Dakar, 4 déc (APS) – Les médias peuvent servir de catalyseur d’une prise de conscience collective sur les enjeux de l’équité et de l’égalité de genre pour parvenir à un développement durable en Afrique où les défis liés aux inégalités et aux violences persistent, a soutenu, mercredi à Dakar, le conseiller technique numéro 1 du ministre de la Famille et des Solidarités, Omar Samb.

    ″Les médias jouent un rôle fondamental dans la transformation sociétale, dans la mesure où l’information a ce pouvoir mobilisateur des communautés et d’éducation en conscientisant les esprits et en transformant les mentalités″, a-t-il déclaré.

    Il intervenait à l’ouverture du Forum des médias sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique, à l’initiative du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen).

    Pour Omar Samb, l’objectif de développement durable, que tous les pays africains se sont fixés, ne pourrait être atteint sans l’autonomisation des femmes et des filles et l’éradication des violences basées sur le genre.

    ‘’Les violences basées sur le genre, qu’elles soient physiques, psychologiques ou économiques, représentent une violation grave des droits humains’’, a-t-il souligné devant des journalistes venus de 23 pays du continent. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, le rôle des journalistes en tant qu’acteurs des médias est crucial.

    Bien qu’il existe des politiques et des programmes visant à renforcer les cadres législatifs, à soutenir les victimes et à promouvoir des environnements sûrs pour toutes et pour tous, il est évident que la promotion de l’autonomisation de la femme et de la jeune fille, et par ailleurs l’éradication des violences basées sur le genre, ne pourront réussir sans la collaboration des médias, a-t-il estimé.

    Au regard de ces défis persistants, la promotion de l’autonomisation financière des femmes, pour ainsi dire l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, les filles et les garçons, ne constitue pas seulement une question de justice sociale, mais représente aussi un levier essentiel pour le développement de l’Afrique, a ajouté Omar Samb.

    Le REMAPSEN, qui regroupe une centaine de journalistes de tous les pays du continent, organise annuellement depuis 2021 un forum d’échanges entre ses membres sur une thématique liée à la santé, à l’environnement ou des questions de société qui touchent à ces deux problématiques.

    Le forum qui porte sur le thème  »Elimination de la violence à l’égard des femmes et des filles en Afrique : respect des droits et autonomisation de la femme », prend fin vendredi.

    Il sera clôturé par une remise du  »Prix Michel Sidibé » qui récompense la participation active au sein du réseau en terme d’engagement et de productions d’articles des membres.

    ADL/SKS/ASB/ASG

  • SENEGAL-MONDE-HUMANITAIRE / Les Nations unies à la recherche de 47 milliards de dollars pour venir en aide à 190 millions de personnes

    SENEGAL-MONDE-HUMANITAIRE / Les Nations unies à la recherche de 47 milliards de dollars pour venir en aide à 190 millions de personnes

    Dakar, 4 déc (APS)– L’Organisation des Nations unies a lancé un appel aux dons de 47 milliards de dollars, plus 29 mille milliards de francs Cfa, pour apporter une assistance humanitaire à quelque 190 millions de personnes localisées dans 32 pays, a-t-on appris de son bureau de coordination des affaires humanitaires.

    ‘’Les Nations Unies et leurs partenaires humanitaires lancent un appel de 47 milliards de dollars américains pour 2025 afin de venir en aide à 190 millions de personnes dans le monde’’, lit-on sur le site du bureau de coordination des affaires humanitaire des Nations unies.

    Cet appel a été lancé à la suite de projections faites sur la situation humanitaire mondiale pour l’année 2025 durant laquelle près de 305 millions de personnes dans le monde auront besoin d’une aide vitale, souligne-t-on.

    ‘’Alors que le monde brûle, ce sont les plus vulnérables, les enfants, les femmes, les personnes en situation de handicap et celles vivant dans la pauvreté qui paient le plus lourd tribu’’, a déclaré Tom Fletcher, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence.

    Dans des propos rapportés par OCHA, M. Fletcher fait remarquer que les différents conflits à travers le monde, les changements climatiques et d’autres crises multiformes sont à l’origine de cette situation de vulnérabilité dans le monde.

    ‘’La communauté humanitaire est prête à agir pour venir en aide aux survivants épuisés par la guerre, aux familles déplacées, aux enfants affamés. Nous devons reprendre et gagner le combat pour l’humanité’’ ,a-t-il tenu à rappeler.

    FD/AKS/SKS/SBS

  • SENEGAL-ETATSUNIS-CINEMA/COOPERATION / Moussa Sène Absa met en exergue l’importance du cinéma dans la diplomatie culturelle

    SENEGAL-ETATSUNIS-CINEMA/COOPERATION / Moussa Sène Absa met en exergue l’importance du cinéma dans la diplomatie culturelle

    Dakar, 4 déc (APS) – Le réalisateur sénégalais Moussa Sène Absa a mis en exergue l’importance du cinéma dans la diplomatie culturelle, soulignant que le 7e art peut être une  »vitrine » pour montrer la culture, les infrastructures, l’économie, la beauté et les ressources d’un pays.

     »(…) donc, la diplomatie culturelle revient à cette chose essentielle qui est la vitrine d’un pays sur le monde, pour montrer sa culture, ses infrastructures, son économie, ses ressources, ses potentialités, sa beauté », a t-il déclaré à propos du cinéma, ajoutant qu’avec  »un film de 90 minutes, tu dis tout ».

    M. Moussa Sène Absa intervenait, lors d’une demi-journée de réflexion et d’animation autour du cinéma et de l’audiovisuel, axée sur le thème  »La diplomatie culturelle au-delà des frontières ».

    ‘’Cela me fait penser à la culture lébou, les fondamentaux de la République Lébou, c’est un modèle qui doit être montré partout dans le monde, car c’est une République datant de plusieurs siècles, bien avant la révolution française’’, a-t-il cité, entre autres exemples. 

    Selon lui, les autorités ne se rendent pas souvent compte qu’un ‘’beau film projeté partout dans le monde et relatant l’histoire sénégalaise, apporte non seulement un lot de sympathie, et d’attention, mais aussi de focus sur le pays, que rien ne peut égaler’’.

    Pour l’écrivain-cinéaste et réalisateur, Ousmane Ndoye, le cinéma a cette part de partage de la culture, d’histoire ou d’héritage.  »Il faut que nous, Africains, nous de la diaspora, ayons la fierté de parler de nous, de qui nous sommes, de nos sociétés, etc’’, a t-il dit. 

    Les Africains qui sont les ambassadeurs de leur continent doivent, selon lui,  »oser parler de leurs cultures, héritages et histoires » à travers le cinéma. 

    Naquetta Ricks, élue de l’Assemblée législative de l’Etat du Colorado (Etats-Unis), a estimé qu’il n’y a rien comme les paysages, les histoires et les traditions, qui ne pouvaient pas être capturés par le film. La puissance du film peut, selon elle, inspirer l’imagination.

    Le directeur de la Cinématographie au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Germain Coly, a quant à lui rappelé que l’Etat du Sénégal travaille depuis un certain temps sur la mise en place de mécanismes favorables à la création d’un écosystème cinématographique dynamique.

    ‘’L’État est en train d’impulser cette dynamique et nous allons vers cette direction où nous aurons une véritable industrie cinématographique’’, a-t-il dit.

    AMN/OID/FKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko demande au secrétaire général du gouvernement de s’atteler à la « finalisation » de la DPG

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko demande au secrétaire général du gouvernement de s’atteler à la « finalisation » de la DPG

    Dakar, 3 déc (APS) – Le Premier ministre a demandé au ministre, secrétaire général du gouvernement, de s’atteler à la « finalisation » de la déclaration de politique générale (DPG) qu’il va faire « dans les plus brefs délais » devant les députés de la nouvelle législature.

    « Le Premier ministre a demandé au ministre, secrétaire général du gouvernement, de coordonner les travaux de finalisation de sa déclaration de politique générale, qu’il compte [faire] dans les plus brefs délais devant la nouvelle [législature]’’, affirme le communiqué du Conseil des ministres de ce mardi 3 décembre.

    Il ajoute que « le Premier ministre a exhorté les ministres à engager l’année budgétaire 2025 en accordant une priorité aux dossiers les plus urgents ».

    « À cet effet, poursuit le communiqué du Conseil des ministres, [il est demandé à] chaque ministère d’élaborer un plan d’action pour le premier semestre 2025 ».

    « Le Premier ministre a rappelé aux membres du gouvernement l’importance à accorder à une parfaite planification des grandes échéances du programme de travail de leurs départements ministériels respectifs », est-il écrit dans le compte rendu de la réunion du gouvernement.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mardi 3 décembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mardi 3 décembre 2024

    Dakar, 3 déc (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 03 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à l’ensemble des députés de la 15ème législature installée le lundi 02 décembre 2024. Il a félicité particulièrement le nouveau Président de l’Assemblée nationale, Monsieur Malick NDIAYE, Ministre sortant des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et les autres membres du Bureau de l’institution parlementaire. Il a demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement de travailler en étroite relation avec l’Assemblée nationale pour renforcer le rayonnement de la démocratie sénégalaise, mais également le dialogue entre les institutions, indispensable à la mise en œuvre optimale des politiques publiques.

    A la suite du réaménagement du Gouvernement, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO, qui continue sa mission de Chef du Gouvernement, Monsieur Abass FALL, nouveau Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions et Monsieur Yankhoba DIEME, nouveau Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, et tous les Ministres et Secrétaires d’Etat confirmés à leurs postes.

    L’Etat engage une phase cruciale de la gouvernance du Sénégal. Cette période de redressement et de reconstruction nationale, nécessite écoute, proximité, pragmatisme, efficacité, efficience, transparence et exemplarité dans la conduite de l’action publique, à la lumière des objectifs temporels de l’agenda national de Transformation à l’horizon 2050. Le Président de la République a, dès lors, exhorté le Gouvernement à se concentrer sur l’essentiel, à rester un Gouvernement de solutions, de consensus et de résultats dans la prise en charge des besoins et aspirations des populations, notamment des jeunes, cibles prioritaires des programmes et projets publics.

    Le Chef de l’Etat est revenu sur les cérémonies marquant la commémoration du 80ème anniversaire du « Massacre de Thiaroye », qui ont connu un succès national et international exceptionnel. Il a adressé ses remerciements aux Chefs d’Etat et aux délégations étrangères ayant participé aux manifestations. Il a félicité le Premier Ministre et son Gouvernement, le Comité de commémoration dirigé par le Professeur Mamadou DIOUF et les membres dudit Comité, les Forces armées et toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont réalisé un travail remarquable. Ce qui a contribué à la réussite de l’organisation de cette première commémoration. Cet évènement douloureux nous rappelle une exigence de restauration de la vérité historique sur les faits désormais consacrés par le terme consensuel : « Massacre de Thiaroye ». Pour vivifier la mémoire de ces vaillants tirailleurs africains, il a rappelé au Gouvernement, sa décision d’instituer dans le calendrier républicain, la date du 1er décembre de chaque année, journée de commémoration du « Massacre des Tirailleurs de Thiaroye 44 ».

    Dans le même esprit, il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Forces armées de proposer un cadre réglementaire relatif au Musée-Mémoire-Cimetière de Thiaroye. Il a également invité le Gouvernement à renforcer le rôle du Comité de commémoration dans ses missions de recherche et de vulgarisation scolaire et universitaire de la mémoire collective sur cette séquence majeure de l’histoire du continent.

    Revenant sur le bilan et les perspectives de la journée nationale des « Daara », le Président de la République a félicité le Ministre de l’Education nationale, les Chefs religieux et la communauté des « daara » dans toutes ses composantes pour la parfaite organisation et le succès de la troisième édition de la journée nationale des « Daara ». Il a demandé au Ministre de l’Education nationale et à toutes les parties prenantes de préparer la tenue prochaine des Assises nationales sur les « daara » afin de mettre en œuvre à partir de 2025 une nouvelle feuille de route consensuelle pour asseoir le développement, sur tous les plans, des « daara » au Sénégal.

    Abordant la question de l’application intégrale du Code pastoral et de la relance de l’élevage, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage de relancer l’organisation de la Journée nationale de l’Elevage. Cette manifestation nationale de référence, doit demeurer un moment de concertation et de dialogue privilégié entre l’Etat et les acteurs de l’Elevage, mais également une instance inclusive d’évaluation et d’accélération de la transformation du sous-secteur. Il a invité le Ministre en charge de l’Elevage, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, de relancer le financement du sous-secteur de l’Elevage avec un renforcement significatif des ressources et des mécanismes opératoires du Fonds de Stabulation (FONSTAB).

    Enfin, le Président de la République a évoqué la visite de travail qu’effectue au Sénégal le Président de la République gabonaise, le Général de Brigade Brice Oligui NGUEMA, accompagné d’une forte délégation ministérielle. Plusieurs axes pour le renforcement de la coopération et des partenariats entre nos deux pays ont été particulièrement retenus (éducation, formation, sécurité et défense, développement du secteur privé etc). Il a demandé au Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères d’assurer la coordination de ces dossiers prioritaires avec les Ministres concernés.

    A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a remercié Monsieur le Président de la République pour sa confiance renouvelée à son endroit et aux membres du Gouvernement. Ce qui constitue un témoignage éloquent de la qualité du travail réalisé, sous ses orientations, durant ces huit premiers mois de son magistère. Il a souhaité plein succès au nouveau Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.

    Après avoir relevé l’impérieuse nécessité pour le Gouvernement d’être en permanence guidé par la culture de la gestion axée sur les résultats, le Premier Ministre a appelé les Ministres et Secrétaires d’Etat à prendre en charge les défis immenses attachés à la mise en œuvre de l’Agenda 2050 de transformation systémique du Sénégal. Dans ce cadre, le Premier Ministre a demandé au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de coordonner les travaux de finalisation de sa Déclaration de Politique générale qu’il compte effectuer dans les plus brefs délais devant la nouvelle Assemblée nationale. Par ailleurs, le Premier Ministre a exhorté les Ministres à engager l’année budgétaire 2025, en accordant une priorité aux dossiers les plus urgents. À cet effet, chaque ministère est instruit d’élaborer un plan d’actions pour le premier semestre 2025. Dans ce sillage, le Premier Ministre a rappelé aux membres du Gouvernement l’importance à accorder à une parfaite planification des grandes échéances du programme de travail de leurs départements ministériels respectifs. Il a également demandé à faire l’évaluation des ressources humaines disponibles comparativement aux cibles de performances de leurs ministères.

    Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil du plan de travail, d’ici au mois d’avril 2025, du Comité de commémoration du Massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye le 1er décembre 1944. Ce qui coïncidera avec la présentation à Monsieur le Président de la République d’un livre blanc. Dans ce processus, le Premier Ministre a souligné l’importance capitale que constitue la réalisation de travaux de vérification, par des outils technologiques appropriés, des lieux d’inhumation déclarés ou présumés sur la base des recherches et des témoignages recueillis.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • Le Projet de Loi de Finances rectificative 2024 ;
    • Le Projet de Loi de Finances initiale 2025.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • AFRIQUE-CINEMA / Le Fespaco dévoile son affiche officielle pour 2025, symbole d’une « Afrique plurielle décomplexée »

    AFRIQUE-CINEMA / Le Fespaco dévoile son affiche officielle pour 2025, symbole d’une « Afrique plurielle décomplexée »

    Dakar, 3 déc (APS) – L’affiche officielle de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), dévoilée mardi, se veut le symbole d’une « Afrique plurielle et décomplexée », sous les traits d’une femme africaine belle, élégante et jeune.

    Ce visuel conçu par le réalisateur hollandais Gideon Vink, qui vit au Burkina Faso depuis une vingtaine d’années, sera désormais l’identité du Fespaco 2025, prévu du 22 février au 1ᵉʳ mars, ont indiqué les organisateurs dans un document rendu public mardi.

    « Cette femme que l’on voit sur l’affiche, une femme africaine, belle, élégante, jeune, un peu à l’image de l’Afrique, cela peut être n’importe qui, cela peut être tout le monde et personne, c’est l’Afrique plurielle », a déclaré le concepteur, au cours d’une conférence de presse animée à Ouagadougou par le comité d’organisation.

    « C’est une femme qui représente cette génération d’Africains qui, comme elle, regarde le monde extérieur avec fierté, assurance, elle n’est pas complexée dans son regard » , a expliqué l’artiste hollandais.

    Cette affiche montrant le visage d’une femme au regard franc avec les lettres du mot Fespaco découpées représente « ette Afrique d’aujourd’hui qui regarde sans complexe, avec fierté, qui assume pleinement sa place dans ce monde », a indiqué Gideon Vink.

    Selon le réalisateur, cette affiche fait en même temps ressortir la thématique du Fespaco, à savoir « Cinéma d’Afrique et identités culturelles », à travers une référence à la mode et aux tissus.

    « Pourquoi la mode ? Chaque tissu africain, chaque couleur et motif nous ramène vers une ethnie, un pays, une région de l’Afrique. Chaque contrée de l’Afrique a ses traditions, ses modes, a sa façon de s’habiller différemment ou de la même manière », explique le réalisateur burkinabè.

    « Les gens prennent plaisir à s’habiller africain au Burkina et ailleurs », a-t-il souligné, estimant que le tissu « nous ramène à la diversité culturelle ».

    Pour cette 29ᵉ édition du Fespaco, quatre innovations ont été dévoilées par le comité d’organisation qui a donné des assurances relativement à la tenue de la manifestation.

    Il s’agit de l’institution de plusieurs distinctions, dont le « prix Thomas Sankara du panafricanisme », qui sera pris en charge par l’État burkinabè, et le « prix du public » offert par la Radiotélévision du Burkina Faso.

    Il faut aussi compter, parmi les innovations de l’édition 2025, la Semaine de la critique et l’exposition permanente sur les idées des personnalités inspirantes des cinémas d’Afrique, a fait savoir le délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo.

    Selon M. Sawadogo, 1 351 films ont été soumis au comité de sélection de la programmation officielle à la date du 31 octobre 2024, dont 258 longs métrages fictions, 286 longs métrages documentaires, 53 films d’animation, 64 films d’école et 611 courts métrages.

    La sélection finale sera dévoilée en janvier prochain, selon M. Sawadogo.

    Il a signalé que les spectacles d’ouverture et de fermeture de la 29ᵉ édition du Fespaco seront interprétés par des artistes burkinabè et tchadiens.

    Le jury longs métrages fiction sera présidé par le cinéaste malien Souleymane Cissé, la Kényane Judy Kibinge devant présider celui des longs métrages documentaires, a-t-il fait savoir.

    Le réalisateur sénégalais Abdoul Aziz Cissé sera le président du jury Yennenga postproduction, tandis que le jury de la critique africaine sera présidé par le Nigérien Youssoufa Halidou.

    Le Tchad est le pays invité d’honneur du Fespaco 2025.

    En marge de cette édition, se tiendront la 22ᵉ édition du Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africain (MICA) et les ateliers Yennenga, des rencontres visant à renforcer le rôle du festival comme passerelle de soutien à l’émergence de nouveaux talents dans les principales chaînes de valeur de l’industrie cinématographique.

    FKS/SBS/BK/MTN

  • SENEGAL-MAROC-RELIGION / Un directoire créé pour appuyer la gestion de la Grande mosquée de Dakar (diplomate)

    SENEGAL-MAROC-RELIGION / Un directoire créé pour appuyer la gestion de la Grande mosquée de Dakar (diplomate)

    Dakar, 3 déc (APS) – Un directoire constitué de spécialistes et acteurs sénégalais et marocains va être prochainement mis en place pour encadrer la gestion administrative, financière et les aspects liés à l’entretien de la Grande mosquée de Dakar, a annoncé mardi à l’APS, l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Naciri.

    ‘’Nous avons créé un directoire maroco-sénégalais qui va entamer son travail durant les prochaines semaines. Il s’agit d’une structure qui va se charger de la gestion des aspects administratifs, financiers et des aspects liés à la sécurité et à l’entretien de l’édifice religieux’’, a-t-il notamment indiqué lors d’une visite effectuée dans les locaux de l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Le directoire va travailler sur l’entretien, l’ameublement. Nous allons travailler à ce qu’il soit fonctionnel dans les semaines à venir. A partir de là, il y aura un fonctionnement normal de la mosquée avec une prise en charge de toutes les attentes’’, a expliqué le diplomate.

    Il a insisté sur le fait que l’idée de la mise en place d’un tel directoire a été émise après que des difficultés ont été relevées à la Grande mosquée de Dakar, édifice religieux qui a été inauguré en 1964 par le roi Hassan II et le président Léopold Sédar Senghor.

    Les problèmes ont surtout été évoqués lors de la célébration récente du 60e anniversaire de l’inauguration de cet édifice religieux construit avec l’appui du royaume du Maroc.

    On a commencé ces dernières années à remarquer que la mosquée avait quelques soucis qu’il nous appartient de prendre en charge. C’est pourquoi le directoire en question a été créé, a laissé entendre l’ambassadeur marocain.

    Hassan Naciri a assuré que le travail de cette structure n’allait pas seulement se limiter à l’entretien, ajoutant qu’il va également travailler sur les activités culturelles.

    ‘’La mosquée a aussi des fonctions d’apprentissage de la religion, et particulièrement du Coran’’, a-t-il signalé en émettant l’idée d’une coopération entre les entités en charge de la religion au Maroc et au Sénégal.

    Hassan Naciri, a, à ce sujet, rappelé que 700 imams en provenance du Sénégal ont déjà eu à bénéficier de formations au Maroc grâce à la Fondation Mohamed VI des Oulémas africains.

    Le diplomate a, dans la foulée, fait savoir qu’une soixantaine d’autres imams du Sénégal vont bénéficier de la même formation à partir de 2025.

    AKS/SBS/ABB/ASG