Catégorie : International

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE-ORGANISATIONS / Amadou Hott, candidat à la présidence de la BAD, bénéficiera du soutien nécessaire, assure Yassine Fall

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE-ORGANISATIONS / Amadou Hott, candidat à la présidence de la BAD, bénéficiera du soutien nécessaire, assure Yassine Fall

    Dakar, 28 nov (APS) – L’ancien ministre Amadou Hott, candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), va bénéficier du soutien nécessaire à la réussite de sa candidature, a assuré la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, jeudi, à Dakar, en estimant qu’‘’une Afrique prospère et intégrée est à portée de main’’, avec le banquier et économiste sénégalais.

    ‘’M. Amadou Hott, candidat du Sénégal à la présidence de la Banque africaine de développement, bénéficiera du soutien nécessaire’’, a déclaré Mme Fall.

    Elle présidait une cérémonie de lancement de la candidature de l’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, en présence de plusieurs membres du gouvernement et d’autres personnalités sénégalaises, d’ambassadeurs au Sénégal de nombreux pays et de dirigeants du secteur privé.

    Avec Amadou Hott, ‘’la promesse d’une Afrique prospère et intégrée est à portée de main’’, a assuré Yassine Fall.

    Le successeur du Nigérian Akinwumi Adesina sera élu le 29 mai 2025, à Abidjan.

    La Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-présidente principale de la BAD, a démissionné de ses fonctions en octobre dernier en raison de sa candidature à la présidence de cette institution financière.

    Une dizaine de jours auparavant, l’ancien ministre sénégalais était le premier à démissionner de ses fonctions d’envoyé spécial du président de la BAD, chargé de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique.

    Selon le magazine économique et financier Financial Afrik, le Béninois Romuald Wadagni, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, le Mauritanien Ousmane Kane et le Zambien Samuel Maimbo sont également candidats.

    Économiste et banquier âgé de 52 ans, Amadou Hott a été conseiller spécial du président Macky Sall et directeur général du Fonds de garantie des investissements prioritaires.

    Un ‘’choix mûrement réfléchi et motivé’’

    L’électrification, l’alimentation, l’industrialisation et l’amélioration de la qualité de vie des Africains sont les principaux défis que doit continuer à relever la Banque africaine de développement, selon Yassine Fall.

    Des ‘’défis multiples’’, auxquels s’ajoutent l’urgence climatique, les crises sanitaires, la consommation numérique, la ‘’problématique des jeunes’’ et l’‘’autonomisation des femmes’’, a-t-elle dit.

    ‘’C’est dans ce cadre que s’inscrit le choix du président de la République, Son Excellence M. Bassirou Diomaye Faye, de présenter la candidature de M. Amadou Hott à la présidence de la BAD’’, a affirmé Mme Fall.

    Elle a parlé d’un ‘’choix mûrement réfléchi et motivé par le parcours exceptionnel et les compétences remarquables’’ de l’ancien ministre.

    ‘’C’est une candidature très forte’’, a-t-elle soutenu en rappelant le parcours du candidat qui, à ses yeux, ‘’incarne parfaitement le leadership dont la banque a besoin’’.

    ‘’Les autorités de notre pays le soutiennent parce qu’il a le profil idéal, l’expertise requise, l’expérience attendue [et] l’état d’esprit qu’il faut pour conduire à bon port cette importante organisation’’, a dit l’actuel ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr.

    Son prédécesseur ‘’a démontré son leadership et son sens managérial’’, a poursuivi M. Sarr, soulignant que le candidat désigné par le Sénégal ‘’est parfaitement conscient [des] enjeux, d’autant plus qu’il a déjà […] œuvré pour la mobilisation de ressources pour des projets de partenariat public-privé’’.

    ‘’Il n’y a pas de meilleure candidat que vous’’

    ‘’Nous ne ménagerons aucun effort pour [que cette candidature] puisse réussir’’, a assuré Abdourahmane Sarr. Il estime que cette candidature est ‘’celle d’une maîtrise des enjeux de développement de l’heure, les enjeux climatiques notamment’’.

    L’ambassadeur du Cameroun au Sénégal, Jean Koe Ntonga, a assuré le Sénégal du soutien de son pays à la candidature d’Amadou Hott.

    ‘’Y a-t-il un meilleur candidat que le ministre Amadou Hott pour l’Afrique ?’’ s’est-il demandé lors de la cérémonie. M. Ntonga ajoute que le gouvernement camerounais ‘’soutient fortement’’ la candidature sénégalaise. ‘’J’ose croire que nos collègues africains soutiendront cette candidature. Je suis persuadé que ce candidat sera élu’’, a-t-il poursuivi.

    Evelyne Dioh Simpa, une experte de l’investissement et ancienne collaboratrice d’Amadou Hott, a décrit ce dernier comme ‘’une école de leadership’’. ‘’Son engagement pour l’Afrique est indéniable […] Avec beaucoup de sincérité, j’exprime le souhait qu’il devienne président de la Banque africaine de développement’’, a-t-elle dit lors de la cérémonie.

    L’homme d’affaires Baïdy Agne, s’exprimant au nom du secteur privé, estime que M. Hott est ‘’un grand défenseur’’ de cette frange de l’économie.

    ‘’Si le président Bassirou Diomaye Faye et le Sénégal ont soutenu cette candidature, c’est parce que c’est une bonne candidature’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Il n’y a pas de meilleure candidat que vous à la présidence de la Banque africaine de développement’’, a soutenu le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, disant entretenir une amitié de longue date avec M. Hott.

    ESF/OID

  • SENEGAL-ESPAGNE-TRAVAIL / Migration circulaire :  l’Espagne veut enrôler 250 jeunes Sénégalais en 2025

    SENEGAL-ESPAGNE-TRAVAIL / Migration circulaire : l’Espagne veut enrôler 250 jeunes Sénégalais en 2025

    Dakar, 28 nov (APS) – Le royaume d’Espagne envisage d’enrôler 250 sénégalais en 2025, contre 150 l’année précédente, dans le cadre du programme de migration circulaire le liant au Sénégal, a annoncé jeudi son ambassadrice, Maria Dolores Rios Peset.

    ‘’Pour l’année prochaine, nous avons l’idée d’augmenter le nombre de personnes qui voyagent [en Espagne] en le portant à 250″, a-t-elle dit lors d’une cérémonie de réception en l’honneur de travailleurs sénégalais ayant séjourné cette année dans son pays.

    Le programme de migration circulaire, qui a démarré en 2019, permet aux jeunes Sénégalais de bénéficier de contrat de travail saisonnier dans des entreprises espagnoles spécialisées dans le secteur de l’agriculture.

    « La migration circulaire est très importante pour l’Espagne’’, car elle ‘’va contribuer au renforcement des relations entre les deux pays’’, a assuré la  diplomate en rappelant que ce programme bilatéral est ‘’totalement gratuit pour les travailleurs’’.

    Elle a dit que le Premier ministre espagnol, en visite au Sénégal en aout dernier, avait signé un accord avec le secrétariat d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur sur la migration circulaire en vue d’améliorer toutes les dispositions prises lors les précédentes éditions de ce programme.

    Les bénéficiaires ont salué les avantages tout en soulevant quelques griefs sur leurs conditions de travail, le mode de rémunération dans certaines entreprises et la durée des contrats.

    ‘’La migration circulaire, d’après l’Union européenne, ne peut durer plus de neuf mois’’, a précisé Maria Dolores Rios Peset, promettant de négocier avec les entreprises pour voir s’il y existe une possibilité de rallonger certains contrats en fonction de leurs besoins.

    Le secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur, Amadou Cherif Diouf, a salué le sens de la responsabilité et de la parole donnée de ces migrants circulaires qui sont revenus au pays au terme de leur contrat.

    En s’adressant aux migrants de retour au terme de leur durée de séjour, il leur a transmis la satisfaction de leurs employeurs espagnols. 

    ‘’Vous avez travaillé fort et on a eu écho que des entreprises espagnoles veulent encore travailler avec vous. Cela prouve que le Sénégalais est travailleur. En tout cas, je suis très fier de vous. En revenant au pays, vous venez de garantir votre retour prochain en Espagne’’, s’est réjoui le secrétaire d’Etat.

    Amadou Cherif Diouf est d’avis que ce retour va donner la possibilité à d’autres jeunes sénégalais de bénéficier de ce programme qui lutte contre l’émigration irrégulière.

    C’est pour cette raison que les autorités espagnoles ont décidé d’augmenter le nombre de bénéficiaires de 150 à 250 . Les autorités sénégalaises ont pris l’option de la migration circulaire qui est ‘’une voie légale pour rallier l’Espagne’’, a-t-il assuré.

    Les anciens bénéficiaires de ce programme bilatéral ont exprimé leur volonté de bénéficier de financement pour rester au Sénégal et laisser la place à d’autres postulants.

    Amath Diop, chargé de compiler les projets des migrants circulaires, a rappelé que le secrétariat des Sénégalais de l’extérieur et la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et de jeunes (DER/FJ) ont signé un partenariat pour accompagner le processus de réintégration des migrants de retour et des migrants circulaires.

    Il a signalé que le transport, le bâtiment, le commerce de produits bruts non transformés ne sont pas éligibles dans le cadre de ce financement.

    La rencontre s’est déroulée en présence du conseiller au cabinet du secrétaire d’État, Babacar Sylla, de Nestor Nongo Nsala, conseiller au Bureau du travail, des migrations et de la sécurité sociale à l’ambassade d’Espagne au Sénégal, des représentants de l’Union européenne, de l’ambassade de la France et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

    FD/AKS/ABB

  • SENEGAL-GUINEE-MUSIQUE-DISTINCTION / Les artistes Sidy Diop et Dieyna nominés aux « Victoires de la musique guinéenne »

    SENEGAL-GUINEE-MUSIQUE-DISTINCTION / Les artistes Sidy Diop et Dieyna nominés aux « Victoires de la musique guinéenne »

    Dakar, 28 nov (APS) – Les chanteurs sénégalais Sidy Diop et Dieynaba Baldé alias ‘’Dieyna’’ figurent sur la liste des nominés à la sixième édition des Victoires de la musique guinéenne (VDMG) prévue le 20 décembre prochain à Conakry, ont révélé les organisateurs à l’APS.

    Sidy Diop est nominé dans la catégorie du « meilleur artiste de l’Afrique de l’Ouest », précisent-ils dans un communiqué de presse.

    Quant à Dieyna, elle est sélectionnée dans la catégorie « meilleure collaboration » sur le titre « Amène moi » chanté en featuring avec l’artiste guinéenne Manamba Kanté.

    L’évènement sera retransmis en direct sur les chaînes de télévisions partenaires et les réseaux sociaux, assurent les organisateurs.

    Par ailleurs les organisateurs annoncent la tenue d’un « Salon de la musique guinéenne », du 17 au 19 décembre 2024, sur les thématiques  : « Formations, masterclass, exposition, networking, conférence et management ».

    « Les Victoires de la musique guinéenne sont un tremplin culturel majeur qui récompense la créativité de nos artistes et contribue fortement à la promotion et au développement de la filière musique », selon les organisateurs.

    Cette cérémonie des Victoires de la musique guinéenne a été initiée en 2019 par le journaliste culturel Aboubacar Mamadou Camara.

    TAB/OID/MTN

     

     

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Décès du directeur régional élu de l’OMS pour l’Afrique, Faustine Ndugulile

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Décès du directeur régional élu de l’OMS pour l’Afrique, Faustine Ndugulile

    Dakar, 27 nov (APS) – Le Tanzanien Faustine Ndugulile, élu directeur régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est décédé dans la nuit de mardi à mercredi, a-t-on appris de plusieurs sources, dont le parlement de son pays.

    Le rappel à Dieu, à l’âge de 55 ans, du fonctionnaire de l’OMS a été annoncé par la présidente de l’Assemblée nationale de la Tanzanie, Tulia Ackson.

    Ndugulile est décédé dans la nuit de mardi à mercredi en Inde, où il se faisait soigner, rapporte RFI en citant Mme Ackson.

    Sur le réseau social X, le directeur général de l’OMS, l’Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, a exprimé sa profonde tristesse et a présenté ses condoléances à la famille et aux amis du défunt, ainsi qu’au Parlement tanzanien.

    Le docteur Faustine Ndugulile a été vice-ministre de la Santé en Tanzanie. Il était, jusqu’à son décès, député d’une circonscription de la capitale économique tanzanienne, Dar es Salaam.

    Élu directeur régional de l’OMS pour l’Afrique en août dernier, il devait prendre fonctions en février prochain en remplacement de la Botswanaise Matshidiso Moeti.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-GAMBIE-SECURITE / Différends frontaliers : la recherche de solutions par le dialogue préconisée

    SENEGAL-GAMBIE-SECURITE / Différends frontaliers : la recherche de solutions par le dialogue préconisée

    Darsalameh (Gambie), 27 nov (APS) – Le gouverneur de Ziguinchor (sud), Mor Talla Tine, a invité, mardi, à Darsalameh (Gambie), les populations des zones frontalières de la Gambie et du Sénégal à davantage privilégier la recherche de solutions pacifiques à leurs différends afin renforcer cette volonté commune de vivre ensemble.

    « Je demande aux populations de privilégier la recherche de solutions pacifiques aux différends qui ne peuvent pas manquer de se poser afin de renforcer cette volonté commune de vivre ensemble », a appelé le gouverneur de Ziguinchor.

    Mor Talla Tine s’exprimait en marge de la cérémonie de clôture de la 1ère grande activité opérationnelle conjointe, organisée le long de la frontière entre la Zone militaire n°5 et les forces armées gambiennes contigües, à savoir le 1er Bataillon d’infanterie de Yundum et le 4e Bataillon basé à Kanilay.

    La manifestation a enregistré la participation, entre autres, de hauts gradés des Armées sénégalaises et gambiennes, des autorités administratives de Ziguinchor et de west-cost region (Gambie) ainsi que des populations des zones frontalières.

    Le gouverneur s’est réjoui de cette initiative qui  »vient confirmer l’engagement et la détermination de nos chefs d’État à joindre leurs efforts pour offrir aux populations des zones frontalières (…) des conditions de sécurité optimales mais aussi pour mieux lutter contre les fléaux qui nous sont communs ».

    Il a cité par exemple le trafic de drogue, la coupe irrégulière et abusive du bois ainsi que d’autres types de trafics qui sont de nature à impacter l’économie des deux pays.

    Selon lui, « cette opération de patrouille combinée vient consolider une fraternité multiséculaire entre le Sénégal et la Gambie ».

    « Les patrouilles mixtes ou combinées visent à coordonner les activités de surveillance aux frontières, à prévenir des menaces à l’ordre et à la sécurité, à lutter contre les trafics illicites, et à cultiver la confiance entre populations et Forces de défense et de sécurité des deux Etats », a expliqué le commandant de la zone militaire numéro 5, Yakhya Diop.

    Il a rappelé qu’un Accord en matière de défense et de sécurité entre le Sénégal et la Gambie a été signé le 4 mars 2017 à Dakar.

    Par la suite, un protocole fixant les arrangements opérationnels relatifs à l’exécution du droit de poursuite transfrontalière et des patrouilles conjointes ou combinées a été validé le 12 septembre 2018, a ajouté le colonel Yakhya Diop.

    Ces opérations, a-t-il poursuivi, « sont organisées, conformément à l’article 9 de l’Accord, dans la zone frontalière terrestre couvrant une profondeur de cinq kilomètres dans le territoire de chaque Etat, de part et d’autre de celle-ci ».

    « Conformément à la volonté des chefs suprêmes des Armées des deux pays, le comité militaire conjoint s’est réuni à Ziguinchor pour mettre en place des mécanismes d’opérationnalisation des patrouilles mixtes entre les Forces armées sénégalaises et celles de la République sœur de Gambie, le 16 janvier 2024 », a encore rappelé le colonel Yakhya Diop.

    Les Armées sénégalaises et gambiennes ont organisé lundi des patrouilles mixtes le long des localités situées de part et d’autre de la frontière entre les deux pays.

    Des unités de l’Armée sénégalaise en service dans la zone militaire numéro 5, correspondant à la partie sud du pays, un peloton de l’escadron de surveillance et d’intervention de la gendarmerie et des éléments de l’Armée gambienne ont participé à ces patrouilles.

    MNF/ASB/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Des députés français réclament une commission d’enquête sur le massacre de Thiaroye

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Des députés français réclament une commission d’enquête sur le massacre de Thiaroye

    Dakar, 26 nov (APS) – Cinq députés français ont déposé mardi une demande de constitution d’une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur le massacre à Thiaroye, dans la banlieue de Dakar, par l’armée française de soldats africains ayant combattu sous ses ordres lors de la deuxieme guerre mondiale, a-t-on appris de source médiatique.

    Il s’agit de parlementaires de l’opposition de gauche, principalement de La France insoumise (LFI) et de quelques députés du camp présidentiel, a par exemple souligné le site d’information de Radio France internationale (RFI).

    Cette demande introduite cinq jours avant la commémoration du 80e anniversaire de cet épisode de l’histoire coloniale de la France en Afrique devra toutefois être approuvée par la commission compétente au sein du parlement français.

    La proposition de résolution visant à mettre en place une telle commission porte symboliquement le nom d’Ousmane Sembène, figure du cinéma et de la littérature sénégalaise et ancien Tirailleur.

    Des dizaines de soldats africains ayant combattu pour la France lors de la deuxième guerre mondiale ont péri dans le massacre de Thiaroye survenu le 1er décembre 1944.

    Ils ont été tués après avoir réclamé le paiement au même titre que les Français de souche de leur dû. 

    AKS/OID

  • SENEGAL-GAMBIE-SECURITE / Patrouilles sénégalo-gambiennes dans la zone frontalière

    SENEGAL-GAMBIE-SECURITE / Patrouilles sénégalo-gambiennes dans la zone frontalière

    Dakar, 26 nov (APS) – Les Armées sénégalaises et gambiennes ont organisé lundi des patrouilles mixtes le long des localités situées de part et d’autre de la frontière entre les deux pays, a appris l’APS de source sécuritaire, mardi.

    Des unités de l’armée sénégalaise en service dans la zone militaire numéro 5, correspondant à la partie sud du pays, un peloton de l’escadron de surveillance et d’intervention de la gendarmerie et des éléments de l’armée gambienne ont participé à ces patrouilles, a indiqué la Direction de l’information et des relations publiques des armées.

    Les unités engagées dans ces patrouilles ont visité les localités de Bondali, Kampassa, Sintet, Kanilai, Darsilami, Dimbaya, Duwasu, Sohm, Omortoh, Kahlenge, Bulok et Situ sinjang dans la partie gambienne, a fait savoir la DIRPA dans un message publié sur le réseau social X.

    Dans la partie sénégalaise elles ont sillonné Kouram, Kabakel, Tambacounda, Séléty, Bourome, Dimbaya et Touba-tranquille.

    ‘’Ces activités de coopération opérationnelle entre les FDS gambiennes et sénégalaises et les interactions avec les populations visent à renforcer leur interopérabilité dans lutte contre la criminalité transfrontalière et à améliorer le climat de sécurité dans cette zone’’, a expliqué la DIRPA.

    AKS/OID

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Le général Birame Diop évoque l’importance d’une gestion transfrontalière de la sécurité

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Le général Birame Diop évoque l’importance d’une gestion transfrontalière de la sécurité

    Dakar, 26 nov (APS) – Le ministre sénégalais des Forces armées, le général Birame Diop, a souligné mardi à Dakar, la nécessité de promouvoir une gestion transfrontalière des questions sécuritaires face aux nouvelles menaces.

    ‘’Face aux menaces sécuritaires, nous ne pouvons pas agir isolément. La sécurité collective est aujourd’hui une impérieuse nécessité, un appel à transcender nos frontières pour une stabilité durable’’, a-t-il notamment déclaré.

    Le général Diop intervenait à l’ouverture d’un colloque international consacré au thème de la souveraineté et de la sécurité en Afrique de l’ouest et au Sahel. Cette rencontre internationale est à l’initiative du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS).

    ‘’La région ouest-africaine connait une métastase de l’extrémisme violent, de la criminalité transfrontalière organisée, des phénomènes migratoires et environnementales’’, a rappelé le ministre des Forces armées.

    Il a insisté sur le fait que ces fléaux transnationaux ‘’qui se propagent du Sahel aux Etats côtiers, exploitent les faiblesses et divisions de nos états créant une instabilité persistante’’.

    ‘’L’action collective des Etats constitue la seule panacée face à la recrudescence des menaces sécuritaires’’, a martelé M. Diop.

    A l’en croire, les contraintes imposées par les réseaux d’échanges globaux, les enjeux de pouvoir des pays développés réduisent la marge de manœuvre des Etats de la sous-région et du Sahel.

    Il n’a pas manqué de s’élever contre une certaine dépendance des pays africains héritée en partie de structures économiques mondiale et souvent intensifiée sous l’effet de nouvelles réalités multilatérales.

    Pour le ministre des Forces armées, les influences extérieures, qu’elles soient politiques, économiques ou sécuritaires redéfinissent les priorités des Etats africains tout en fragilisant leurs économies.

    Toutes choses ayant amené le général Diop à préconiser une exploration de solutions audacieuses et innovantes en vue de renforcer les capacités collectives des Etats africains de la sous-région à faire face aux menaces sécuritaires sans sacrifier les aspirations souverainistes de ses peuples.

    Il a, à cet égard, salué la tenue de ce colloque à Dakar, affirmant qu’il sert de cadre pour le Sénégal de renouveler son engagement en faveur d’une souveraineté africaine solide reposant sur des décisions endogènes en adéquation avec les  réalités et aspirations des peuples africains.

    De son côté, le général Jean Diémé, directeur général du CHEDS, a estimé que la rencontre offre aux participants l’opportunité d’aborder la lancinante question de la souveraineté et de la sécurité dans une sous-région en proie à dissémination de menaces multiformes.

    KM/AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Présidence de la Commission de l’UA : Raila Odinga en quête de soutien à Dakar

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Présidence de la Commission de l’UA : Raila Odinga en quête de soutien à Dakar

    Dakar, 26 nov (APS) – L’ancien Premier ministre Kenyan, Raila Odinga, candidat déclaré à la succession du Tchadien, Moussa Faki Mahamat, à la tête de la Commission de l’Union africaine (UA), a rencontré lundi, à Dakar, le président de la République Bassirou Diomaye Faye, dans le cadre d’une tournée destinée à attirer des soutiens à sa candidature.

    Il a entamé une tournée sous régionale qui l’a déjà mené au Togo, au Bénin et au Ghana.

    ‘’Je remercie le président Bassirou Diomaye Faye pour son accueil chaleureux à Dakar. Ce fut un honneur de discuter avec lui à propos de ma candidature pour la présidence de la commission de l’UA et de la vision que j’ai pour le continent. J’ai été ravi d’entendre ses idées sur comment construire une Afrique unie, paisible et prospère’’, a confirmé Raila Ondinga dans un message publié sur le réseau social X.

    Avant l’étape du Sénégal, l’ancien Premier ministre Kenyan dont la candidature est soutenue par son rival politique, l’actuel président William Ruto, s’était brièvement rendu en Gambie où il s’est entretenu avec le vice-président Muhammad Jallow, avant d’échanger au téléphone avec le chef de l’Etat Adama Barrow.

    Raila Odinga est en lice pour la succession de Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission de l’Union africaine. Le ministre djiboutien des Affaires étrangères Mahamoud Ali Youssouf est également candidat à ce poste.

    KM/AKS/SMD

  • SENEGAL-ETATS-UNIS-MIGRATION / La hantise d’un retour forcé au bercail après l’élection de Donald Trump

    SENEGAL-ETATS-UNIS-MIGRATION / La hantise d’un retour forcé au bercail après l’élection de Donald Trump

    +++Par Khadidiatou Mendy de l’APS+++

    Dakar, 26 nov (APS) – Des migrants sénégalais, en situation irrégulière aux Etats-Unis d’Amérique ont exprimé leur inquiétude au sujet d’une éventuelle application de la mesure d’expulsion des migrants illégaux promise par le nouveau président américain, Donald Trump.

    Le 47e président des Etats Unis d’Amérique doit officiellement entrer en fonction le 20 janvier prochain, mais l’évocation de cette date suscite déjà l’inquiétude et peut sonner comme un compte à rebours pour bon nombre de migrants illégaux dans le pays de l’Oncle Sam.

    D’autant qu’au plus fort de la campagne électorale pour la récente élection présidentielle, Donald Trump, a sans cesse répété son intention de mettre en œuvre un ‘’projet historique de déportation massive de migrants qui se sont introduits sur le sol américain par des voies non conventionnelles ».

    Un telle mesure signifiant le retour au bercail provoque naturellement un sentiment d’inquiétude chez des Sénégalais en situation irrégulière aux Etats Unis d’Amérique.

    ‘’Aucun de ceux que je connais n’aurait souhaité son retour. C’est un homme (Donald Trump) qui, ouvertement, a exprimé ses intentions. Et son hostilité envers les migrants est un secret de polichinelle’’, a témoigné via un entretien avec l’APS sur les réseau sociaux  Cheikh Ibra Sarr, un natif de Tivaouane (région de Thiès) établi à New York.

    S’exprimant par le biais de ce même canal, Aliou Lo qui vit et travaille dans l’Etat du Minnesota, jure avoir un nœud dans la gorge. Il déclare s’être fait débouter une première fois de sa demande de permis de travail. Il dit en même temps ne pas placer beaucoup d’espoir pour sa seconde requête.

    Loin de cet état d’effarement généré par des annonces et commentaires tous azimuts, d’autres compatriotes brandissent la carte de la foi et de la résilience.

    ‘’Les déportations de masse annoncées par le président Trump ne concerneront que les criminels, les fraudeurs, ceux qui n’ont pas encore procédé à une demande d’asile’’, croit savoir de son côté Alioune Badara Sarr, expatrié sénégalais résidant à Baltimore dans le Maryland.

    ‘’Nous n’avons certes pas attendu la délivrance de visa d’entrée pour fouler le sol américain mais nous apportons, par nos activités, une plus-value à l’économie de ce pays. Nous sommes respectueux des normes publiques et menons une vie saine sans turbulence’’, martèle-t-il sans pour autant redouter une éventuelle application de la mesure d’expulsion.

    D’autres migrants tentent de leur côté de se convaincre de vivre sans angoisse apparente. A l’image d’Aliou Diop qui évoque l’effet amplificateur des réseaux sociaux au sujet de ce projet d’expulsion en masse de migrants illégaux des Etats-Unis d’Amérique.

    ‘’Je trouve que les Sénégalais versent un peu dans l’exagération. Ils sont d’ailleurs les plus nombreux à aborder ce sujet et à créer une peur inutile auprès des leurs’’, fait-il valoir. Le natif de Mboro affirme, sans doute fataliste :  ‘’Rien ne peut arriver en dehors de ce que Dieu a prévu pour nous’’.

    ‘’Personnellement, je ne me joins pas à cette terreur populaire. Ce pays est un pays de droit, tout est structuré et procédural. Lorsque je suis venu, avec l’appui de mon employeur, on m’a délivré un permis de travail et une sécurité sociale pour exercer une activité’’, rappelle pour sa part Khadim Bamba Guèye.

    Le jeune homme originaire de Guédiawaye dans la banlieue de Dakar dit s’être engagé très tôt dans ces procédures pour pouvoir régulariser sa situation.

    A Michigan, où il s’est réfugié pour sortir du viseur des autorités américaines qui ciblent souvent l’Etat de New York, il dit ne rien craindre pour le moment.

    ‘’Nous ne connaissons pas avec exactitude les termes de son projet de déportation mais espérons avec l’aide de Dieu que si nos demandes d’asile sont acceptées nous ne serons pas concernés’’, a-t-il fait savoir.

    A la décharge du président Trump, Cheikh Ibra Sarr invite tout le monde à être honnête avec soi. ‘’Le nouveau président américain veut juste protéger sa nation. Il aime son pays, force est de le lui reconnaitre’’, a-t-il dit.

    C’est bien de vivre ici, ‘’mais je n’ai pas peur de retourner au Sénégal. En fin de compte j’y retrouverai les miens. Simplement à partir d’ici, je pourrais contribuer à améliorer leurs conditions de vie’’, souligne-t-il.

    Dans une publication sur son propre réseau social ‘’TRUTH’’, le président Trump a récemment confirmé les dires d’un activiste conservateur selon lesquels des millions de migrants sans-papiers seront ramenés chez eux, ce avec l’aide de l’armée américaine.

    KM/AKS/OID/SMD