Catégorie : International

  • SENEGAL-OMAN-COOPERATION / Dakar et Mascate gagneraient à accroître leurs échanges commerciaux (ministre)

    SENEGAL-OMAN-COOPERATION / Dakar et Mascate gagneraient à accroître leurs échanges commerciaux (ministre)

    Dakar, 19 nov (APS) – Le ministre de la formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré, a estimé que le Sénégal et le Sultanat d’Oman gagneraient à accroître encore plus le niveau de leurs échanges commerciaux.

     »Nos deux pays gagneraient à accroître encore plus le niveau de leurs échanges commerciaux. Le sultanat qui demeure un grand consommateur de produits agricoles et halieutiques, ferait un marché important pour les produits du  »made in Sénégal » et une porte d’entrée dans toute la région’’, a-t-il dit.

    M. Sarré s’exprimait, lundi, à l’occasion de la célébration de la fête nationale d’Oman.

    Selon lui, malgré la volonté des autorités politiques, qui demeurent unies par des relations d’amitié  »très fortes », ‘’les chantiers restent encore nombreux et le potentiel de coopération peut être davantage exploré’’.

    Il a également rassuré de la disponibilité du gouvernement du Sénégal à œuvrer avec les autorités omanaises à la mise en œuvre ‘’d’instruments juridiques pertinents aux fins de dynamiser considérablement les investissements et le commerce entre les deux pays’’.

    ‘’Dans le domaine de l’énergie, l’entrée du Sénégal dans le club mondial des producteurs et exportateurs de gaz offre une belle perspective de consolidation de notre partenariat par le partage de l’expertise et de l’expérience Omanaise en la matière’’, a laissé entendre Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Il a encouragé les autorités publiques sénégalaises et omanaises ainsi que les secteurs privés à profiter de ‘’l’énorme potentialité’’ de création de richesses entre les deux pays au ‘’grand bénéfice’’ de leurs peuples respectifs.

    L’ambassadeur du Sultanat d’Oman, Sais Rachid Hilal Alsaati, a lui aussi exprimé la volonté de son pays de renforcer la coopération bilatérale avec le Sénégal dans divers domaines.

    Le Sultanat d’Oman cherche à renforcer la coopération bilatérale et à renforcer les relations diplomatiques avec la République du Sénégal, a t-il déclaré.

    Le diplomate a notamment évoqué le secteur des investissements public-privé, la concertation mutuelle sur les questions d’ordre international et l’unification des positions dans les forums internationaux.

    Sais Rachid Hilal Alsaati a présenté la vision 2040 d’Oman, une  »feuille de route pour le développement durable, axée sur la croissance économique, le progrès social et l’autonomisation de tous les citoyens ».

    Selon lui,  »Oman est également leader en matière d’énergie propre, avec des projets ambitieux visant à atteindre zéro émission nette de carbone d’ici 2050, le positionnant comme acteur clé de la transition écologique mondiale ».

    Par ailleurs, le Sultanat d’Oman, par la voix de son ambassadeur au Sénégal, Sais Rachid Hilal Alsaati, a condamné, la violence dont est victime le peuple palestinien, tout en appelant à un  »cessez-le-feu immédiat ». ‘’Oman condamne en particulier la violence en Palestine, où des civils innocents souffrent de bombardement, de la famine et de la maladie’’, a-t-il déclaré.

     »On appelle à un cessez-le-feu immédiat et au retrait d’Israël conformément au droit international et aux résolutions de l’ONU’’, a poursuivi l’ambassadeur.

    Le diplomate a également appelé à des sanctions contre les colonies israéliennes, qu’il qualifie d’’’illégales’’, et à la reconnaissance de l’État palestinien.

    ‘’Nous devons agir pour empêcher les nouvelles souffrances et injustices », a t-il déclaré.

    La célébration de la fête nationale du Sultanat d’Oman a été une occasion de revisiter ses réalisations à travers sa riche histoire et ses progrès au cours des dernières années.

    AMN/OID

  • AFRIQUE-SOCIETE-GENRE / Ouagadougou accueille une formation régionale en genre

    AFRIQUE-SOCIETE-GENRE / Ouagadougou accueille une formation régionale en genre

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Ouagadougou, 18 nov (APS) – Une formation régionale visant une meilleure connaissance du genre, des normes et valeurs sociales liées à cette problématique, s’est ouverte lundi à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, en vue d’amplifier l’engagement des acteurs du développement sur ces sujets.

    Prévue pour se poursuivre jusqu’au 29 novembre prochain, cette formation « s’inscrit dans la vision de l’université Joseph Ki-Zerbo, un pôle de services universitaires performant et compétitif en Afrique », a déclaré le professeur Nicolas Méda, directeur de l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) de cette institution.

    « Il est reconnu que les disparités entre hommes et femmes sont une réalité mondiale, et le continent africain est particulièrement concerné » par cette question, a indiqué le professeur Méda en procédant à l’ouverture officielle de cette session.

    Il a relevé le faible statut socio-économique des femmes, les diverses formes d’inégalités de genre et les violences dont la gent féminine fait l’objet.

    Des défis qui ont conduit de nombreux pays au monde à souscrire aux engagements internationaux en faveur des droits fondamentaux des femmes et des filles depuis plusieurs décennies », a  t -il ajouté..

    « Cet engagement des gouvernements ne peut être effectif sans un accompagnement de l’ensemble des acteurs du développement, avec une meilleure connaissance du sujet afin d’agir efficacement ». C’est ce qui justifie, selon lui, « la nécessité d’une telle formation sur ces questions ».

    Dans le même sillage, la coordonnatrice de la formation, Gnoumou Thiombiano Bilampoa, estime que la promotion de l’égalité de genre dans tous les domaines de la vie, reste une priorité pour les gouvernements et les institutions internationales.

    Elle a rappelé les engagements des pays africains en matière de promotion de l’égalité de genre, estimant que « l’égalité entre hommes et femmes nécessite l’engagement de l’ensemble des acteurs et actrices du développement ».

    Gnoumou Thiombiano Bilampoa a ajouté que « l’existence de l’expertise sur les questions de genre est une condition favorable ». Un constat qui, dit-elle, « a permis à l’ISSP d’initier cette formation sur ces questions ».

    Le but est d’ »outiller les acteurs et actrices du développement en connaissances sur le concept genre et sur les liens entre plusieurs thématiques d’intérêt, notamment la santé de la reproduction, les violences faites à la femme et l’éducation ».

    L’objectif poursuivi est de « favoriser une meilleure prise en compte de la problématique du genre dans tous les domaines d’activité en vue de favoriser la pleine participation des hommes et des femmes au développement durable des pays africains ».

    Plusieurs thématiques sont au menu de cette session qui regroupe des participants de plusieurs nationalités africaines.

    Les participants à la session vont bénéficier de modules de formation tels que genre et développement, genre et santé de la reproduction, genre et violence à l’égard des femmes.

    SBS/ASG/BK/ADL

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Négociations à la COP 29 : une feuille de route présentée pour des  »résultats probants »

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Négociations à la COP 29 : une feuille de route présentée pour des  »résultats probants »

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 18 nov (APS) – Le président élu de la COP 29 Mukhtar Babayev a présenté, lundi, la feuille de route ainsi que les modalités de travail des délégués de sommet dans le but d’arriver à des ‘’résultats probants’’ et à un succès à Bakou.

    ‘’Cette semaine, nous allons continuer nos travaux pour terminer l’examen des questions en souffrance dans les cinq jours restants de la COP et que nous puissions terminer les travaux avec un succès le vendredi 22 novembre prochain, date de clôture de cette session ’’, a-t-il dit.

    Il s’exprimait à l’ouverture officielle de la cinquième plénière de la COP, en présence du secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Simon Stiell.

    ‘’Nous allons continuer les travaux pour nous rapprocher de résultats probants vendredi prochain en nous concentrant sur les consultations ministérielles, les questions politiques en souffrance, le travail technique, sur un ensemble limité de questions et des consultations supplémentaires de la présidence de la COP 29’’, a-t-il annoncé.

    Il a précisé que les consultations de la COP durant cette dernière ligne droite du sommet seront axées sur les contributeurs du nouvel objectif collectif quantifié sur la finance climatique avec tous les groupes de négociateurs.

    ‘J’invite donc les parties à continuer de travailler sur le nouvel objectif quantifié de finance de l’action climatique et sur les questions spécifiques pour soumettre un projet de décision, d’ici à ce mardi soir’’, a-t-il exhorté.

    Mukhtar Babayev a souligné que la COP 29 ne peut pas rester silencieuse sur la question du travail d’atténuation. ‘’Nous allons, à ce sujet, examiner cette question sur tous les angles pour arriver à un résultat en matière d’atténuation’’, a-t-il indiqué.

    Il a annoncé des consultations sur l’objectif mondial d’adaptation et sur les questions liées à l’article 6, paragraphes 2 et 4 de l’Accord de Paris.

    Il a indiqué que le Brésil, hôte de la COP 30 et le Royaume Uni, vont appuyer la présidence de la COP 29 pour arriver à un ensemble de ‘’résultats négociés’’ de haut niveau, à Bakou.

    Le président élu de la COP 29 a en outre informé que les consultations ministérielles vont commencer aujourd’hui immédiatement après cette plénière.

    D’autres consultations porteront sur le mécanisme international de Varsovie sur les pertes et préjudices associés aux impacts des changements climatiques,  les questions techniques additionnelles sur le bilan mondial et les questions de genre.

    Le programme de travail des Emirats arabes unis (EAU) pour une transition juste, ou encore les besoins de financement de l’Afrique sont aussi au menu des dernières discussions, selon la présidence de la COP 29.

    L’actuel ministre de l’Écologie et des Ressources naturelles d’Azerbaïdjan a exhorté toutes les parties à examiner ces négociations dans un esprit de coopération et de compromis. ‘’Les enjeux ici, sont très élevés pour ralentir la procédure ou des discussions qui vont s’ériger en obstacles’’, a-t-il prévenu.

    Le secrétaire exécutif de la CCNUCC, Simon Stiell, a exhorté les délégués à achever les questions les moins compliquées afin d’avoir plus de temps pour adopter les décisions les plus politiques.

    ‘’La présidence de la COP 29 vient de nous soumettre son approche afin d’arriver à la ligne d’arrivée. Il est important que nous accomplissions des progrès. Nous n’irons de l’avant que si les parties acceptent de progresser parallèlement. Relever vos manches et mettons-nous au travail’’, a encouragé M. Stiell.

    AB/ASG/MTN

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT /  CCNUCC : un rapport dresse   »un tableau sombre des progrès réalisés »

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT /  CCNUCC : un rapport dresse  »un tableau sombre des progrès réalisés »

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou  18 nov (APS) – La session de clôture des travaux des organes subsidiaires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a ‘’dressé un tableau sombre des progrès réalisés au cours de la première semaine de la 29e session de la Conférence des Parties (COP 29).

    En effet, selon un rapport dont copie est parvenue à l’APS,  »l’examen plus approfondi de plusieurs questions  » a été reporté aux prochaines sessions des organes subsidiaires de la Convention-cadre en juin 2025 ».

    Il s’agit principalement des questions relatives au comité d’adaptation, au mécanisme international de Varsovie relatif aux pertes et préjudices, aux liens entre le mécanisme technologique et le mécanisme financier, la fourniture d’un appui à l’élaboration des rapports des pays en développement au titre de la Convention et de l’Accord de Paris.

    La COP se déroule cette année (11-22 nov) à Bakou, en Azerbaïdjan. Cette présente édition met l’accent sur le financement, un des piliers de l’action climatique mondiale.

    ‘’La session s’étant prolongée après minuit le samedi 16 novembre 2024, les organes subsidiaires ont été clos sans les déclarations habituelles des parties et des observateurs’’, explique le document. Il relève que les organes auront l’occasion d’exposer leurs attentes au cours de la deuxième semaine de la COP.

    Néanmoins, les participants ont exprimé leur gratitude au Président sortant de l’organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI), Nabeel Munir, et au Président sortant de l’organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA), Harry Vreuls, qui ont ‘’exhorté les parties à trouver un terrain d’entente au cours de la deuxième semaine’’.

    Le document rappelle qu’ »au cours de la réunion de deux semaines à Bakou, les parties négocieront un nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) – un objectif de financement climatique plus ambitieux, transparent et prévisible qui réponde mieux aux besoins des pays en développement en matière d’atténuation, d’adaptation et de pertes et dommages’’.

    Il relève qu’‘’il reste encore beaucoup à régler, de l’ampleur du financement aux questions de responsabilité (…) ».  »(…) qui contribue et que couvrira exactement le financement ?’’, s’interroge-t-il, soulignant qu’ »il s’agit également de la dernière COP avant l’échéance de février 2025 pour mettre à jour les contributions déterminées au niveau national (CDN), créant ainsi une dynamique en faveur d’engagements nationaux ambitieux’’.

    Le rapport souligne qu’il est essentiel que les CDN reflètent les résultats du bilan mondial (GST) adopté lors de la COP 28, notamment la décision historique de se débarrasser des combustibles fossiles.

    La COP de Bakou est  »une occasion cruciale d’accélérer l’action mondiale d’adaptation, car les parties évalueront les progrès des processus des Plans nationaux d’adaptation (PNA) des pays et identifieront la voie à suivre en mettant l’accent sur la mise en œuvre et le soutien’’, selon le rapport.

    Les négociateurs réexamineront également l’article 6 de l’Accord de Paris, visant à établir des règles plus strictes pour les échanges mondiaux de droits d’émission.

    Les organes subsidiaires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), s’occupent de la mise en œuvre de tous les traités et instruments : transparence, atténuation, adaptation, financement, technologie et renforcement des capacités. Ils visent à renforcer l’ambition des parties sur tous les aspects du programme de la CCNUCC.

    AB/ADL/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye a participé aux célébrations de la fête de l’indépendance de la Guinée Bissau

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye a participé aux célébrations de la fête de l’indépendance de la Guinée Bissau

    Dakar, 16 nov (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu ce samedi à Bissau à l’invitation de son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, pour participer aux célébrations du 51e anniversaire de l’indépendance de ce pays frontalier du Sénégal, a annoncé la Présidence sénégalaise dans un message partagé sur le réseau social X.

    La Guinée Bissau, une ancienne colonie du Portugal, située au sud du Sénégal, a accédé à la souveraineté internationale en 1973 à la suite d’une guerre d’indépendance menée principalement par le Parti africain de l’indépendance de la Guinée Bissau et du Cap Vert (PAIGC).

    AKS

  • AZERBAIDJAN-AFRIQUE-CLIMAT / Action climatique : ‘’très peu de progrès réalisés’’ après six jours de négociation à la COP 29 (négociatrices)  

    AZERBAIDJAN-AFRIQUE-CLIMAT / Action climatique : ‘’très peu de progrès réalisés’’ après six jours de négociation à la COP 29 (négociatrices)  

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Bakou, 16 nov (APS) – La négociatrice en chef du Sénégal sur le climat, Madeleine Diouf Sarr, et Aissatou Diouf, négociatrice finance pour le Sénégal dans le groupe des pays les moins avancés (PMA), ont admis, samedi, à Bakou (Azerbaïdjan), que  »très peu de progrès ont été réalisés » à ce jour dans les négociations pour un nouvel objectif chiffré de financement de l’action climatique.

    Depuis l’ouverture de cette 29e conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 29), le 11 novembre dernier, soit six jours ‘’les dossiers les plus complexes n’ont pas avancé parmi lesquels celui du financement de l’action climatique’’, a dit Mme Sarr à l’APS, lors d’un point de presse axé sur le bilan d’étape de la participation du Sénégal et des Pays les moins avancés à la COP 29.

    Lancée le 11 novembre à Bakou, la 29e conférence des parties dénommée ‘’la COP de la finance climatique’’, se poursuivra jusqu’au 22 novembre2024. Elle a enregistré 72 000 participants, selon ses organisateurs.

    A une semaine de sa clôture, ‘’nous devons  parler de l’objectif mondial global du financement de l’action climatique. Le document initial de 25 pages de ce dossier, doit être finalisé, aujourd’hui, tout à l’heure’’, a-t-elle annoncé.

    Elle a indiqué que les négociateurs ont élaboré hier (vendredi) tard dans la soirée, un document de 25 pages que les experts ont essayé de résumer, avant l’entrée politique, dès la semaine prochaine, des ministres pour prendre le relais dans les négociations.

     »Ce travail continue jusqu’à avoir un  document qui permettra aux ministres qui vont venir la semaine prochaine d’avoir un document de négociation. Donc, il y a encore du travail sur la question du financement de l’action climatique’’, a-t-elle fait observer.

    De son côté, Aïssatou Diouf, négociatrice en finance pour le Sénégal dans le groupe des PMA, a admis que ‘’ très peu de progrès ont été faits dans ce qu’on peut appeler la substance des choses, notamment le financement de l’action climatique ».

    ‘’Après six jours de négociation, nous avons un texte qui fait aujourd’hui 25 pages avec plusieurs options mais , très peu de progrès ont été réalisés dans ce qu’on peut appeler la substance des choses’’, a-t-elle déploré à son tour.

    Elle a expliqué que  »cette COP 29 est appelée COP de la finance parce qu’on doit négocier un nouvel objectif de financement de l’action climatique qui doit remplacer l’engagement de 100 milliards de dollars » pris par les pays développés lors de la 15e conférence des Parties (COP15) à Copenhague.

     ‘’L’objectif, est très important parce qu’il doit refléter les besoins et les priorités des pays en développement’’, a-t-elle précisé, en signalant que  »pendant trois ans, des dialogues ont eu lieu, pour permettre d’arriver à un accord ici, à Bakou,  dans le cadre de la COP 29’’.

    Aïssatou Diouf a indiqué que  »le montant de ce nouvel objectif de financement de l’action climatique tourne autour de 1000 milliards de dollars » par an pour les pays en développement.

     »Ces pays pensent également que la base des contributeurs qui devraient mettre l’argent sur la table, pour qu’on puisse atteindre ces 1000 milliards de dollars, doit être des pays développés, historiquement responsables de ce réchauffement climatique », a-t-elle ajouté.

    Mme Diouf a en outre souligné qu’il est important après six jours de négociation sur la finance, de savoir que  »la deuxième semaine de la COP qui s’annonce, va être déterminante ». ‘’C’est la semaine la plus politique ou les ministres vont entrer en jeu pour pouvoir prendre en charge les points sur lesquels les négociateurs n’ont pas pu trouver de solution », a expliqué Aïssatou Diouf.

      »Nous demandons donc à nos ministres de soutenir, les négociateurs des pays en développement car,  sans financement adéquat, on ne peut pas aller vers une action climatique ambitieuse », a-t-elle fait valoir.

     ‘’Pour nous,  il est important que les trois piliers de l’Accord de Paris à savoir l’atténuation, l’adaptation et les pertes et dommages puissent être reflétés dans le nouvel objectif que nous sommes en train de négocier », a-t-elle ajouté.

    AB/SBS/FKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Faye évoque  »un voyage au cœur de l’audace de la création artistique’’, après une visite au Cap Manuel

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Faye évoque  »un voyage au cœur de l’audace de la création artistique’’, après une visite au Cap Manuel

    Dakar, 16 nov (APS) – Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye déclare avoir effectué ‘’un voyage au cœur de l’audace de la création artistique’’, au terme d’une visite, vendredi, à l’ancien palais de justice du Cap Manuel où se déroule l’exposition internationale (IN) de la 15ème Biennale de l’art africain contemporain de Dakar.

    ‘’Cet après-midi [vendredi après-midi], j’ai visité des expositions remarquables dans le cadre de la Biennale de Dakar, à l’ancien palais de justice : l’exposition internationale, celles des collectionneurs, le design, et l’hommage à Anta Germaine Gaye’’, a-t-il écrit sur X (ex twitter).

    Cette visite, dit-il, est ‘’un voyage au cœur de la richesse et de l’audace de la création artistique’’.

    Bassirou Diomaye Faye a visité, vendredi, l’exposition internationale (In) de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art) qui se poursuit jusqu’au 7 décembre prochain.

    Après la cérémonie d’ouverture officielle qu’il a présidée, jeudi 7 novembre, au Grand Théâtre national, le président de la République était venu voir, à la grande surprise générale du public, les œuvres des 58 artistes sélectionnés dans le ‘’In’’.

    A son arrivée, il a été accueilli par le secrétaire d’Etat à la culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr, la secrétaire générale de la biennale, Marième Ba, la directrice artistique, Salimata Diop et le président du comité d’orientation de la Biennale Moustapha Ndiaye, par ailleurs notaire et collectionneur.

    Pendant plus d’une heure, le chef de l’Etat a fait le tour des différents espaces aménagés pour la circonstance, notamment l’exposition des collectionneurs au premier étage, la section design, avant de poursuivre sa visite, pour admirer les œuvres des différents artistes.

    Le président Faye s’est aussi rendu à l’espace hommage où il a été accueilli par la plasticienne Anta Germaine Gaye.

    Il a suivi attentivement les explications données par la directrice artistique et les deux commissaires d’exposition, Kalidou Kassé et Ousmane Mbaye.

    Il a aussi découvert les œuvres des artistes primés, notamment celle de Dior Thiam, Prix de Cedeao et du Grand Prix Léopold Sédar Senghor, la Martiniquaise Agnès Brezephin.

    Bassirou Diomaye Faye ne s’est cependant pas exprimé à la fin de sa visite, préférant réagir sur twitter.

    Le Dak’art 2024 se poursuit jusqu’au 7 décembre, sur le thème général ‘’The wake, l’éveil, le sillage, xàll wi’’, un appel à la réflexion sur les enjeux contemporains, notamment environnementaux et sociaux. 

    FKS/ASG

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Atténuation : la présidence de la COP 29 annonce plusieurs  »financements concrets »   

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Atténuation : la présidence de la COP 29 annonce plusieurs  »financements concrets »   

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 16 nov (APS) – La 29e Plateforme d’investissement et de philanthropie sur le climat a permis à plusieurs acteurs de toute la société de faire preuve de leadership en s’engageant à financer des actions concrètes pour le climat, a annoncé vendredi, à Bakou, la présidence de la COP 29.

    ‘’En effet, la Banque asiatique de développement a annoncé un financement de 3,5 milliards de dollars pour un nouveau programme visant à contrer l’impact de la fonte des glaces’’, a dit Yalchin Rafiyev, négociateur en chef de l’Azerbaïdjan, lors d’une conférence de presse.

    Il estime que ‘’les efforts de cette banque en matière de sécurité alimentaire et de gestion durable de l’eau auront un impact réel sur les personnes menacées par la fonte des glaces dans les régions montagneuses fraîches’’.

    Yalchin Rafiyev s’exprimait en présence du ministre azerbaïdjanais de l’Energie, Parviz Shahbazov, du directeur exécutif de IEA (Agence internationale de l’énergie), Dr Fatih Birol, du directeur général d’IRENA (Agence internationale pour les énergies renouvelables), Francesco La Caméra, et  de la responsable du programme d’action de la COP 29, Jala Ibrahimova. 

    Il a indiqué que ‘’des investissements dans des projets verts et durables de l’ordre de 1,2 milliard de dollars ont été consacrés à des projets verts et durables’’. Il a annoncé l’introduction d’une nouvelle taxonomie verte pour les investissements durables sous la direction de la Banque centrale de la République d’Azerbaïdjan.

    Yalchin Rafiyev a salué également l’engagement du Canada en matière de financement climatique pour renforcer la résilience climatique. Selon lui, ‘’le gouvernement canadien a annoncé une plateforme climatique de 1,5 milliard de dollars américains pour soutenir l’adaptation, en mettant l’accent sur les pays moins avancés PMA’’.

    En outre, a-t-il poursuivi, neuf fondations et organisations philanthropiques canadiennes se sont unies pour s’engager à verser 290 millions de dollars américains pour des projets climatiques au cours de la prochaine décennie. ‘’Nous saluons donc le Canada pour leur leadership’’, a-t-il dit.

    Il a précisé que la présidence de la COP 29 a travaillé à des solutions durables, abordables et inaccessibles pour les pays qui en ont besoin.

    M. Rafiyev s’est félicité de l’engagement des institutions financières de développement à soutenir le déploiement de projets d’hydrogène renouvelable dans les pays émergents et en développement.

    ‘’A ce sujet, nous sommes convaincus que l’initiative phare de 10 gigawatts aidera à surmonter les obstacles, tels que les déficits de financement et d’accès au marché’’, a-t-il assuré.

    Ouverte le 11 novembre à Bakou, la 29e conférence des parties dénommée la COP de la finance climatique, se poursuivra jusqu’au 22 novembre 2024. Elle a enregistré 72 000 participants, selon ses organisateurs.

    AB/ASG/FKS

  • SENEGAL-ELECTIONS / Législatives : un responsable de l’ONU exhorte les acteurs à maintenir un environnement apaisé

    SENEGAL-ELECTIONS / Législatives : un responsable de l’ONU exhorte les acteurs à maintenir un environnement apaisé

    Dakar, 16 Nov (APS) – Le chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Leonardo Santos Simão, a exhorté, vendredi, les acteurs à se mobiliser « pour maintenir un environnement apaisé » lors du scrutin des élections législatives anticipées au Sénégal, prévu ce dimanche.

    Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU appelle à cet effet « tous les acteurs nationaux à rester mobilisés pour maintenir un environnement apaisé », indique un communiqué transmis à l’APS.

    Leonardo Santos Simão invite les responsables des formations politiques à bannir les discours pouvant conduire à la violence le jour du scrutin.

    Le chef du bureau UNOWAS a exhorté « les candidats et leurs partisans à s’abstenir de toute action susceptible d’inciter à la violence ou de l’utilisation de discours de haine avant, durant et après le scrutin ».

    Il a réaffirmé le soutien continu des Nations unies au Sénégal pour la tenue d’élections pacifiques et inclusives, qui vont permettre de consolider les institutions démocratiques du pays.

    FD/FKS/ASG

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Action climatique : les parties invitées à la construction de solutions pour un nouvel accord chiffré  (présidence)

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Action climatique : les parties invitées à la construction de solutions pour un nouvel accord chiffré (présidence)

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Bakou, 16 nov (APS) – Les pays participant à la 29e Conférence des parties dénommée ‘’la COP de la finance climatique’’ doivent profiter de cette tribune pour se parler directement et prendre en charge la construction de solutions de rapprochement permettant d’aller vers un nouvel accord chiffré de l’action climatique, a déclaré, vendredi, Yalchin Rafiyev, négociateur en chef sur le climat de l’Azerbaïdjan.  

    ‘’Je suis heureux d’annoncer que nous avons vu des données scientifiques encourageantes montrant que les parties [pays] commencent à s’engager les unes avec les autres sur différents éléments de l’objectif, en particulier ceux considérés comme des fruits à portée de main’’, s’est-il réjoui lors d’une conférence de presse organisée par la présidence de la COP 29.

    Il a toutefois déploré le rythme lent des travaux. ‘’(…) nous devons être honnêtes : nous pensons que le rythme de leurs travaux est actuellement trop lent’’, a-t-dit.

    ‘’Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser trop de terrain à couvrir plus tard au cours du sommet politique. Nous exhortons tout le monde à intensifier ses engagements et à rester concentré sur l’impératif de réaliser des progrès rapides’’, a-t-il lancé.

    ‘’Nous devons maintenir le cap, après chaque succès. Nous mettons en œuvre des mesures climatiques efficaces pour les populations du monde entier et il ne nous reste qu’un peu plus d’une semaine’, a-t-il rappelé.

    Il exhorte  »chacun à coopérer, à faire preuve de détermination et de leadership’’.

    Le ministre azerbaïdjanais de l’Energie, Parviz Shahbazov, le directeur exécutif d’IEA (Agence internationale de l’énergie), Dr Fatih Birol, le directeur général d’IRENA (Agence internationale de l’énergie renouvelable), Francesco La Caméra, et  la responsable du programme d’action de la COP 29, Jala Ibrahimova ont pris part à ce face-à-face avec les journalistes.

    Ouverte le 11 novembre à Bakou, la 29e Conférence des parties dénommée ‘’la COP de la finance climatique’’, se poursuivra jusqu’au 22 novembre 2024. Elle a enregistré 72 000 participants, selon les organisateurs. 

    AB/ASG/FKS