Catégorie : International

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Dak’art : Bassirou Diomaye Faye a visité l’exposition internationale au palais de justice

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Dak’art : Bassirou Diomaye Faye a visité l’exposition internationale au palais de justice

    Dakar, 15 nov (APS) – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a visité, ce vendredi, l’exposition internationale (In) de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art) qui se poursuit jusqu’au 7 décembre prochain, a constaté l’APS.

    Après la cérémonie d’ouverture officielle qu’il a présidée, jeudi 7 novembre, au Grand théâtre national, le président de la République est venu voir, cet après-midi, les œuvres des 58 artistes sélectionnés dans le ‘’In’’.

    A son arrivée, il a été accueilli par le secrétaire d’Etat à la culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr, le secrétaire générale de la biennale, Marième Ba, et la directrice artistique, Salimata Diop.

    Pendant plus d’une heure, le chef de l’Etat a fait le tour des différents espaces aménagés pour la circonstance, notamment l’exposition des collectionneurs au premier étage, la section design, avant de poursuivre sa visite et voir les œuvres des différents artistes.

    Le président Faye s’est aussi rendu à l’espace hommage où il a été accueilli par la plasticienne Anta Germaine Gaye.

    Il a suivi attentivement les explications données par la directrice artistique et les deux commissaires d’expositions, Kalidou Kassé et Ousmane Mbaye.

    Il a aussi vu les œuvres des artistes primés notamment celle de Dior Thiam, Prix de Cedeao et le Grand Prix Léopold Sédar Senghor la Martiniquaise Agnès Brezephin.

    Bassirou Diomaye Faye ne s’est pas exprimé à la fin de sa visite, mais a tenu à recevoir un cadeau de la biennale composé de catalogues de cette édition et d’une affiche, entre autres.

    Bacary Sarr a salué cette visite du chef de l’Etat qui, a-t-il dit, est  »un grand honneur ».

     »C’est tout un honneur de faire le parcours de la visite avec le chef de l’Etat. Tout au long du parcours, on a vu tout l’intérêt que le président de la République a accordé à ce travail artistique qui a été fait en général, les œuvres, le format, l’itinéraire, etc. », s’est félicité M. Sarr.

    Il estime que cette visite est une manière de  »rehausser » l’événement.  »Mais cela aidera à mieux asseoir le prestige de la biennale », a-t-il ajouté.

    Pour Salimata Diop, ce déplacement du président de la République est  »un symbole, une reconnaissance ».

     »Cela s’est bien passé. Le président dit être content de cette visite. Ce qui nous a fait très plaisir et nos équipes surtout dans ce contexte où il est très occupé, il a tenu à venir voir le travail qui a été réalisé pour nous féliciter », a-t-elle salué.

    FKS/MK/ASB/OID

  • AZERBAIDJAN-AFRIQUE-MONDE-CLIMAT / COP 29 : des dirigeants africains soulignent la nécessité de réévaluer le PIB du continent

    AZERBAIDJAN-AFRIQUE-MONDE-CLIMAT / COP 29 : des dirigeants africains soulignent la nécessité de réévaluer le PIB du continent

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Bakou, 15 nov (APS) – Des chefs d’État et de gouvernement africains, ayant participé à Bakou (Azerbaïdjan) à la 29ème Conférence des Parties (COP) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), ont souligné la nécessité de réévaluer le produit intérieur brut (PIB) du continent en prenant en compte des données relatives au capital naturel et des services écosystémiques fournis, a appris, vendredi, l’APS.   

    ‘’Il est nécessaire de réévaluer le produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique à travers une évaluation appropriée de son abondant capital naturel et des services écosystémiques qu’il fournit, y compris ses vastes forêts qui séquestrent le carbone pour débloquer de nouvelles sources de richesse pour l’Afrique », ont-ils notamment déclaré. 

    Cette préoccupation a été consignée dans la  »Déclaration de Bakou » issue de la réunion présidentielle de haut niveau coorganisée avec le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) sur le thème  »Mesurer la richesse verte de l’Afrique ».

    Les chefs d’Etat du Congo, Denis Sassou Nguesso, du Rwanda, Paul Kagame, du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, du Zimbabwe, Emmerson Dambudzo Mnangagwa, ont pris part à cette réunion aux côtés des vice-présidents de la Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné, et de Tanzanie, Philip Isdor Mpango.

    Des chefs de gouvernement en l’occurrence le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Judith Tuluka Suminwa, le Premier ministre de la République démocratique de Sao Tomé et Principe, Patrice Trovoada ont également participé à cette rencontre tenue, lundi et mardi, en marge du Sommet des dirigeants du monde sur l’action climatique.

    Dans la  »Déclaration de Bakou », ces chefs d’État et de gouvernement africains ont fait savoir que de  »premières estimations indiquent que le PIB des pays africains pourrait augmenter de manière significative, lorsque la valeur des services éco systémiques fournis par le capital naturel est prise en compte’’.

    Ils ont en ce sens appelé  »le Groupe de la Banque africaine de développement, les autres partenaires et les gouvernements à fournir un renforcement des capacités et un soutien aux bureaux nationaux de statistiques pour améliorer leurs systèmes de comptabilité nationale’’.

    Après avoir félicité la BAD pour son rapport ‘’innovant’’ intitulé ‘’Mesurer la richesse verte des nations : capital naturel et productivité économique en Afrique’’, les dirigeants africains ont pris l’engagement de ‘’fournir le leadership et le soutien nécessaires pour intégrer la bonne évaluation du capital naturel de l’Afrique dans la mesure du PIB de l’Afrique ».  

    ‘’Nous nous engageons aussi à nous réunir régulièrement pour évaluer les progrès et élaborer des stratégies pour la réalisation de cet objectif et fournir collectivement un plaidoyer mondial sur cette question dans tous les forums afin que le capital naturel de l’Afrique et les services écosystémiques qu’elle fournit soient correctement pris en compte dans la richesse de l’Afrique’’, ont-ils déclaré.

    Ils ont également convenu de  »présenter un rapport complet sur les résultats de la réunion présidentielle de haut niveau à l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine lors du sommet de 2025 » et ont recommandé que  »ces résultats soient adoptés sous forme de résolution ».

    Dans la ‘’Déclaration de Bakou’’, ils ont exprimé la satisfaction de l’Afrique de travailler avec d’autres pays et régions en développement du monde, notamment l’Amérique latine et les Caraïbes, ainsi qu’avec l’Asie, pour forger une alliance mondiale solide visant à garantir l’inclusion du capital naturel dans le PIB des nations.

    Les dirigeants africains ont en outre saisi cette tribune pour rappeler  »la contribution unique des forêts africaines, y compris la forêt tropicale humide du bassin du Congo, ses minéraux essentiels et ses tourbières à la séquestration du carbone, au contrôle de la pollution et à la rétention de la fertilité des sols ‘’pour assurer une transition énergétique juste et maintenir la température mondiale à 1,5 degré Celsius’’.

    Au-delà de cette COP 29, ‘’la 37ème Session ordinaire de l’Union africaine de février 2024 avait mis l’accent sur la nécessité de +verdir+ le PIB du continent, en intégrant la valeur du capital naturel et des services éco systémiques associés’’, rappelle le texte.

    Le Premier secrétaire du cabinet chargé des Affaires étrangères et de la diaspora du Kenya, Musalia Mudavadi, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République de Guinée équatoriale, Siméon Yoon Essono Angue, et le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable du Cameroun, Pierre Hele, ont également assisté à la réunion.

    Dr Akinwumi Adesina, président de la BAD, Dr Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et le professeur Patrick Verkooijen, directeur général du Centre mondial sur l’adaptation ont également pris part à cette rencontre de haut niveau.

    AB/OID/ABB/ASB

  • SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / Une commission d’enquête sur les obstructions à la reconnaissance du massacre de Thiaroye réclamée

    SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / Une commission d’enquête sur les obstructions à la reconnaissance du massacre de Thiaroye réclamée

    Dakar, 15 nov (APS) – Un groupe de l’opposition parlementaire française constitué des députés de La France insoumise et du Nouveau Front populaire (LFI-NFP) prévoit de réclamer, dans les prochains jours, une commission d’enquête sur ‘’les obstructions menées’’ au sein de l’administration française pour empêcher la reconnaissance du massacre de Thiaroye, un évènement survenu au Sénégal en 1944, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Le groupe LFI-NFP déposera dans les prochains jours une demande de commission d’enquête sur les obstructions menées à l’intérieur de l’administration française pour empêcher la reconnaissance du massacre de Thiaroye’’, annonce un communiqué dudit groupe parlementaire.

    Il affirme que les auteurs de ces ‘’obstructions’’ cherchent à ‘’maintenir un discours d’État mensonger’’.

    Le groupe LFI-NFP va proposer à tous les groupes parlementaires français, à l’exclusion du RN, de cosigner la demande de constitution d’une commission d’enquête.

    Le 1er décembre 1944, des soldats africains s’étant battus pour la France, lors de la Seconde Guerre mondiale, ont été tués dans le camp militaire de Thiaroye, près de Dakar.

    ‘’Les victimes de ce massacre réclamaient le paiement de primes d’engagement après le paiement de leurs indemnités et le versement du pécule qui leur était promis depuis des mois’’, a rappelé le groupe LFI-NFP.

    Il ajoute que cet ‘’épisode atroce’’ de l’histoire coloniale a longtemps été présenté comme un ‘’acte de répression légitime’’, face à une rébellion incontrôlable.

    Le groupe LFI-NFP estime que le nombre de victimes du massacre de Thiaroye a largement été sous-estimé.

    ‘’Aujourd’hui, malgré les promesses de François Hollande, lors de sa présidence, de permettre de faire toute la lumière sur ce qui s’est réellement passé, certaines archives restent inaccessibles et ‘Thiaroye’ est absent de la mémoire nationale française, alors qu’il s’agit probablement de l’un des plus grands massacres coloniaux commis par la France’’, estiment les députés LFI-NFP.

    La France insoumise, sous l’impulsion du député Aurélien Taché, souhaite permettre la reconnaissance pleine et entière du massacre de Thiaroye et l’accès à l’ensemble des archives relatives à cet évènement.

    Aurélien Taché et son collègue Aly Diouara, membre aussi de LFI, prévoient de se rendre à Dakar, le 1er décembre prochain, pour la commémoration du massacre survenu il y a quatre-vingts ans.

    AKS/ASG/ESF

  • AZERBAIDJAN-AFRIQUE-MONDE-CLIMAT / Financement de l’action climatique: les pays développés militent pour l’implication des pays émergents (négociatrice)  

    AZERBAIDJAN-AFRIQUE-MONDE-CLIMAT / Financement de l’action climatique: les pays développés militent pour l’implication des pays émergents (négociatrice)  

    De l’Envoyé spécial de l’APS:  Abdoulaye Badji

    Bakou, 14 nov (APS) – L’ancienne présidente du Groupe de négociation sur le climat des pays les moins avancés (PMA), Madeleine Diouf Sarr, a indiqué jeudi à Bakou (Azerbaïdjan) que les pays développés veulent que les pays émergents participent au financement du nouvel objectif chiffré de l’action climatique, but principal de cette 29e conférence des Parties  sur les changements climatiques (COP 29).

     »Les pays développés cherchent à accroître le nombre de pays qui devraient contribuer au financement de l’action climatique. Ils sont en train de viser les pays émergents comme la Chine, l’Inde, le Brésil, certains pays pétroliers du monde arabe et tous les pays qui ont un grand niveau de développement mais qui sont toujours membres du Groupe de négociation des pays en voie de développement’’, a-t-elle dit à l’APS.

    Dans les négociations sur le financement de l’action climatique, elle a rapporté que  »les pays développés disent qu’ils ne sont pas en mesure de financer seuls l’action climatique et qu’il faudrait donc s’ouvrir à d’autres mécanismes financiers’’.

    ‘’C’est une position que nous respectons mais, nous demandons aux pays développés de respecter leurs engagements inscrits sous l’article 9 de l’Accord de Paris qui dit qu’ils doivent soutenir les pays en développement face au changement climatique’’, a-t-elle soutenu, expliquant qu’il ne faudrait  pas qu’ils utilisent cet article pour dévier de leur engagement.

     La  directrice du Changement climatique, de la Transition écologique et des Financements verts, estime que ces positions compliquent davantage les négociations pour le financement de l’action climatique surtout que les pays en développement accusent les pays développés d’avoir la responsabilité historique du réchauffement climatique.

    ‘’Mais on va pousser dans les négociations dans les jours à venir pour arriver à un nouvel objectif chiffré sur le financement de l’action climatique sur la période 2030-2050’’, a-t-elle assuré, indiquant que le coût du financement de l’action climatique avoisine annuellement 1000 milliards de dollars pour accompagner la crise climatique et permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre et aller vers un global net zéro ou la neutralité carbone en 2050.

    Elle a indiqué que le Groupe de négociation des pays en développement (PMA et G-77+ la Chine) participe aux négociations sur le nouvel objectif chiffré et ambitieux, en veillant sur les modalités d’application du financement de l’action climatique.

    Madeleine Diouf Sarr a fait savoir également que les discussions se poursuivent à Bakou sur l’objectif mondial d’adaptation et sur les modalités d’accès aux ressources du Fonds dédié aux pertes et dommages, mis en place, lors de la COP 28 de Dubaï.

    Elle dit espérer aussi que les parties (pays) s’entendront une bonne fois sur la définition à donner à la finance climatique.

    AB/ASB/SKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIASPORA-CULTURE / Dak’Art : l’exposition ‘’TransAtlantique 1’’ rappelle « l’ancrage africain des Barbadiens » (participants)

    SENEGAL-AFRIQUE-DIASPORA-CULTURE / Dak’Art : l’exposition ‘’TransAtlantique 1’’ rappelle « l’ancrage africain des Barbadiens » (participants)

    Dakar, 14 nov (APS) – L’exposition « TransAtlantique 1 » organisée dans le cadre des activités de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar lève le voile sur l’existence dans les Caraïbes de noirs venus d’Afrique, avant même ce qui est conventionnellement appelé la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492, a-t-on appris de ses initiateurs.

    La participation de quelque onze artistes barbadiens dont chacun témoigne de son ancrage à l’Afrique a été une manière pour eux de remettre en question le récit selon lequel l’histoire africaine a commencé avec la traite négrière, indique-t-on.

    En gestation depuis trente ans, ce projet vise, selon ses initiateurs, à « combler le déficit d’informations sur la Barbade, une île située dans les Caraïbes ».

    ‘’Cette exposition a plusieurs significations. Vous êtes partis de cette terre africaine par le fait d’une terrible histoire. Aujourd’hui, on se retrouve grâce à l’art’’, a magnifié l’artiste sénégalais Mouhamadou Mbaye dit ‘’Zulu Mbaye’’.

    Ce dernier, à l’origine de cette initiative en partenariat avec direction de la Fondation nationale de la culture de la Barbade, estime que « l’art a cette valeur de levier qui peut rapprocher des communautés éloignées les unes des autres ».

    Les œuvres des onze artistes de la Barbade ont été projetées à travers des écrans de télévision. Une alternative trouvée pour remédier au retard enregistré dans l’expédition de leurs toiles qui ne sont pas arrivées à temps à Dakar où se tient la 15ème Biennale de l’art africain contemporain du 7 novembre au 7 décembre prochain.

    Ces peintures font notamment référence au continent africain, terre d’origine de leurs auteurs.

    ‘’(…) ce n’est pas acceptable, vous avez volé au public l’expérience d’être en face de nos tableaux’’, a fustigé l’artiste barbadien Akyem-I Ramsay en pointant  du doigt la responsabilité des autorités de son pays.

    Sur les cimaises de la galerie Léopold Sédar Senghor du village des arts, l’artiste David ‘’Guru’’ Mc Clean a tenu à rendre un hommage appuyé ‘’à l’ingéniosité et à l’existence des Africains dans les Caraïbes avant l’époque de Christophe Colomb’’, remettant ainsi en question le récit selon lequel ‘’l’histoire africaine n’a commencé qu’avec la traite négrière’’.

    Dans un autre tableau intitulé ‘’Out of service nigger soldier’’, il dit évoquer ‘’les dures réalités auxquelles sont confrontés les soldats noirs, à travers des matériaux mis au rebut’’.

    L’artiste Risée Chaderton-Charles a pour sa part montré que les Barbadiens font aussi appel comme les autres africains aux divinités de l’eau qu’ils ont en partage, à savoir ‘’Mami Wata’’ (divinité aquatique du culte vodoum), ‘’Yemaya’’ (la déesse afro-caribéenne des océans) ou encore ‘’Olokun’’ (dieu de la mer chez les Yorubas).

    L’artiste barbadien s’est aussi attardé sur les incantations pour l’éducation maternelle, la protection et l’inspiration.

    Cette première participation des Barbadiens a été présentée comme ‘’un retour, un pèlerinage chez eux’’.

    FKS/SMD/ASG

  • AZERBAIDJAN-ONU-MONDE-CLIMAT / Catastrophes climatiques : Guterres et Babayev s’engagent à soutenir l’initiative ‘’Alertes précoces pour tous’’

    AZERBAIDJAN-ONU-MONDE-CLIMAT / Catastrophes climatiques : Guterres et Babayev s’engagent à soutenir l’initiative ‘’Alertes précoces pour tous’’

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 14 nov (APS) – Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres et le nouveau président élu de la COP 29 Mukhtar Babayev, se sont engagés mercredi à soutenir l’initiative ‘’Alertes précoces pour tous d’ici 2027’’, un programme qui vise à  »garantir à chaque individu sur la terre une protection contre les phénomènes météorologiques extrêmes, hydrologiques ou climatiques dangereux ».

    ‘’Nous devons redoubler d’efforts pour soutenir l’initiative +Alertes précoces pour tous d’ici 2027+’’, a dit M. Guterres lors d’une rencontre organisée par le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes.

    Cette initiative a été lancée en 2022 par le secrétaire général de l’ONU en partenariat avec plusieurs structures en charge de son exécution.

    Pour  Antonio Guterres,  »l’initiative fait un travail formidable, sauve des vies et appuie 30 pays à la disposition de systèmes d’alerte précoce, mais nous avons beaucoup à faire encore car près de la moitié des pays du monde ne sont pas couverts par ces systèmes ».

    Le secrétaire général de l’ONU a fait état d’une  »non disponibilité de données fondamentales pour la mise en place des systèmes d’alerte efficaces dont ces pays ont besoin ».

    António Guterres a indiqué que l’urgence d’appuyer ces pays  »requiert un appui politique de haut niveau, une collaboration renforcée et un appui technologique.

    Il a par ailleurs plaidé pour le financement des partenariats publics privés et appelé à simplifier l’accès au financement des systèmes d’alerte précoce.

    Dans cette optique, il a estimé, que la COP 29 doit  »jouer un rôle important dans ce nouvel élan et contribuer à la réalisation des objectifs de financement climatique’’.

    ‘’Nous devons le faire pour protéger les personnes à travers le monde et cela est à notre portée’’, a-t-il assuré, rappelant  que le système d’alerte précoce multirisque pour tous, est une initiative qui a pour objectif de faire en sorte que chaque personne sur terre soit couverte à l’horizon 2027.

    Le nouveau président élu de la COP 29, Mukhtar Babayev, a aussi pour sa part magnifié l’initiative ‘’Alertes précoces pour tous d’ici 2027 ».

     Il a assuré que ‘’la présidence de la COP 29 va appuyer au maximum l’initiative +Alertes précoces pour tous d’ici 2027+ en vue de contribuer à protéger toutes les communautés aux quatre coins du monde’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Les systèmes d’alerte précoce, offrent aux communautés des informations précieuses pour renforcer leur capacité de préparation et de réaction face  aux phénomènes météorologiques extrêmes’’ a-t-il souligné.

    Toutefois, selon Mukhtar Babayev,  l’actuel ministre de l’Écologie et des Ressources naturelles azerbaïdjanais,  »un tiers de la planète n’a pas accès à des systèmes d’alerte précoce et des systèmes d’Informations climatiques ».

     »Nous devons donc nous assurer qu’aucune communauté ne reste loin de ces mesures qui sauvent des vies’’, a-t-il fait observer.

    Le président de la COP 29 a appelé toutes les parties (pays) à redoubler d’ambition et intégrer des systèmes d’alerte précoce dans leur plan climatique.

    Il a également invité les les partenaires au développement, les institutions financières à  »fournir un soutien à cette initiative de système d’alerte précoce’’.

    La COP29 qui se déroule du 11 au 22 novembre 2024 au stade olympique de Bakou,  est le plus grand événement organisé par l’Azerbaïdjan à ce jour et le premier du genre dans la région. L’objectif principal de cette édition est d’arriver à un nouvel accord chiffré et ambitieux sur la finance climatique.

    AB/ADL/MTN

  • AZERBAIDJAN-SENEGAL-CLIMAT / COP 29 : 30 panels prévus pour l’animation scientifique du pavillon Sénégal

    AZERBAIDJAN-SENEGAL-CLIMAT / COP 29 : 30 panels prévus pour l’animation scientifique du pavillon Sénégal

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 13 nov (APS) – Au total trente panels en ‘’Side-events’’ (évènements parallèles) sont prévus du 13 au 20 novembre 2024 au pavillon Sénégal dans le cadre de la 29e Conférence des Parties de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques à Bakou en Azerbaïdjan, a appris des organisateurs l’envoyé spécial de l’APS.

    Les thématiques retenues pour l’animation scientifique du stand du Sénégal sont axées au relèvement de l’ambition des contributions nationales déterminées à l’objectif mondial en matière d’adaptation, à la finance climatique, à l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et préjudices.

    ‘’L’article 6 sur les marchés de carbone, la transparence ou encore le fonds pertes et préjudices’’ font également partie des thématiques retenues pour l’animation scientifique du stand sénégalais.

    Le stand du Sénégal est implanté sur un espace de 50 mètres carrés, dans la partie réservée aux délégations des pays au stade olympique de Bakou où se déroule cet événement du 11 au 22 novembre 2024.

    Des responsables d’ONG et organisations engagées sur le changement climatique, ainsi que d’autres acteurs animent ce stand.

    La journée du Sénégal, prévue le 20 novembre prochain est axée sur le thème de ‘’La finance climatique au Sénégal’’.

    Les ‘’Side-events’’ sont des événements parallèles ou animations scientifiques sur des thématiques relatives au changement climatique, organisés en marge de la Conférence des parties de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

    AB/MTN

  • AZERBAIDJAN-SENEGAL-CLIMAT / Fleuve Sénégal : Daouda Ngom annonce le renforcement du système d’alerte précoce

    AZERBAIDJAN-SENEGAL-CLIMAT / Fleuve Sénégal : Daouda Ngom annonce le renforcement du système d’alerte précoce

    Bakou, 12 nov (APS) – Le gouvernement sénégalais a décidé de renforcer son système d’alerte précoce pour limiter les catastrophes et dégâts causés par les débordements du Fleuve Sénégal, a-t-on appris mardi du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

    ‘’Le gouvernement a décidé de renforcer le système d’alerte précoce en renforçant le Centre de suivi écologique (CSE) dans l’utilisation de données spatiales, dans un souci de prévenir et limiter les catastrophes et dégâts causés par les débordements du fleuve Sénégal, sur des villages situés le long du fleuve Sénégal, entre Bakel et Saint-Louis’’, a-t-il dit.

    Daouda Ngom co-animait un panel de haut niveau organisé, dans le cadre de la Cop 29, par l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) avec ses homologues de la Guinée, Diamilatou Diallo (Environnement et du Développement durable) et Mamadou Samaké (Environnement et Assainissement) du Mali ainsi que d’autres officiels des pays du bassin du fleuve Sénégal.

    Le thème du panel est  : ‘’Changement climatique, une opportunité pour renforcer la résilience des bassins fluviaux transfrontaliers’’.

     »L’Etat a aussi procédé à la réhabilitation de digues de protection des villages vulnérables situés sur le long du fleuve Sénégal pour protéger les populations’’, a-t-il ajouté, relevant que le gouvernement du Sénégal réfléchit également, au-delà des mesures préventives et sécuritaires prises, à la valorisation du ‘’surplus d’eau’’ dans l’agriculture.

    Il a relevé que l’urgence pour le gouvernement, c’est de prendre désormais les devants à l’avenir, en se préparant à faire face à de tels phénomènes de crue de grande ampleur car les effets du changement climatique sont encore là.

    ‘’Nous allons malheureusement assister à l’avenir à d’autres phénomènes climatiques de ce genre au Sénégal’’, a-t-il prévenu.

    Daouda Ngom a rappelé que la crue de grande ampleur du Fleuve Sénégal enregistrée cette année de Bakel à Saint-Louis a entrainé des pertes de récoltes évaluées à 9 milliards de francs CFA pour les producteurs.

    ‘’Cette catastrophe naturelle a poussé le gouvernement du Sénégal à prendre des mesures urgentes d’assistance aux sinistrés estimés à 56000 déplacés, en débloquant entre autres 8 milliards de francs CFA et mettant en place en urgence un hôpital à Bakel.  

    AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Ligue des championnes : les Aigles de la Médina s’inclinent devant UWC, 0-2

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Ligue des championnes : les Aigles de la Médina s’inclinent devant UWC, 0-2

    Dakar, 12 nov (APS) – L’équipe sénégalaise des Aigles de la Médina a concédé, mardi, une deuxième défaite, 2 buts à 0, contre contre University of Western Cape (UWC) d’Afrique du Sud, lors de la deuxième journée de la phase de groupe de la Ligue des championnes de football.

    Les joueuses de l’entraîneure Mbayang Thiam avait pourtant réussi à faire déjouer leurs adversaires en maintenant un score de parité, zéro à zéro, en première mi-temps, avant d’encaisser deux buts en seconde période.

    Lors de la première journée, les Aigles de la Médina s’étaient inclinés devant l’AS Far du Maroc sur le score de 3 buts à 0.

    Avec ce deuxième revers contre les Sud-africaines d’University of Western Cape, les joueuses de la Médina compromettent ainsi leurs chances de qualification.

    Le club des Aigles de la Médina est la première équipe féminine du Sénégal à participer à une phase de groupe de la Ligue des championnes.

    Cette présente édition, quatrième du nom, se déroule du 9 au 23 novembre dans les villes marocaines d’El Jadida et de Casablanca.

    Les Sénégalaises joueront leur dernier match de la phase de groupe vendredi, à 17 heures GMT, contre les Congolaises du TP Mazembe, à Casablanca.

    SK/ABB

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / L’inaction du Conseil de sécurité des Nations unies compromet l’espoir d’un cessez le feu à Gaza et au Liban, selon le président Faye

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / L’inaction du Conseil de sécurité des Nations unies compromet l’espoir d’un cessez le feu à Gaza et au Liban, selon le président Faye

    Dakar, 12 nov (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye s’est élevé lundi à Riyad contre l’inaction du Conseil de sécurité des Nations Unies face aux violations répétées au Liban et en Palestine, estimant qu’elle compromettait l’espoir d’un cessez-le-feu tout en affaiblissant la crédibilité de l’organisation onusienne.

    ‘’Il est consternant de constater l’inaction du Conseil de sécurité des Nations-Unies devant ces violations répétées. Ce manque de réaction ne compromet pas seulement l’espoir d’un cessez-le-feu mais affaiblit la crédibilité même de cette institution censée garantir la paix et la sécurité mondiale’’ a-t-il déclaré.

    Le président de la République intervenait à l’ouverture d’un sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) auquel prennent part une vingtaine de pays de la Ligue Arabe et une cinquantaine d’Etats membres.

    Cette rencontre à l’initiative de la diplomatie saoudienne est entre autres consacrée aux perspectives de résolution des crises en Palestine et au Liban, des Etats membres de l’organisation cibles d’attaques aériennes et de raids meurtriers de l’armée israélienne.

    Il urge d’exiger un cessez-le-feu immédiat, une réponse ferme pour mettre un terme à cette spirale de violence qui étend ses tentacules au Liban, a tenu à faire savoir Bassirou Diomaye Faye.

    Regrettant ce qu’il considère comme un ‘’cuisant échec moral’’ du Conseil de sécurité des Nations Unies, le chef de l’Etat sénégalais a appelé à une mobilisation plus conséquente de la Ummah islamique à travers par exemple des actes concrets.

    ‘’Permettre cette perpétration de l’injustice, c’est miner les fondations du multilatéralisme et compromettre l’intégrité du système qui doit protéger la vie humaine et défendre la dignité’’, a insisté le président Faye.

    Il a déclaré que le Sénégal qui préside le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, créé en novembre 1975, fustige les menaces proférées par Israël à l’encontre du secrétaire général des Nations-Unies.

    Il en appelle à ‘’l’esprit de solidarité et de fraternité islamique pour que cessent les souffrances du peuple palestinien’’ en prélude de la célébration le 26 novembre de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

    Bassirou Diomaye Faye n’a pas manqué de proposer à l’OCI  »de demander la révocation immédiate des lois israéliennes illégales ».

    L’Organisation pour Ia Coopération Islamique a été créée en septembre 1969 à la suite à de l’incendie criminel de la troisième mosquée de l’Islam (après celles de La Mecque et de Médine), Masdjid Al Aqsa à Jérusalem.

    KM/AKS/MTN