Catégorie : International

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Pierre Goudiaby Atépa souhaite transformer ses anciens bureaux en musée

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Pierre Goudiaby Atépa souhaite transformer ses anciens bureaux en musée

    Dakar, 11 nov (APS) – L’architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atépa a fait part de son intention de transformer en un musée ses anciens bureaux se trouvant dans son bâtiment dénommé ‘’pyramide Atépa’’ et situé sur la corniche Ouest, dans le quartier de Mermoz.

    Il en a fait l’annonce à l’occasion d’une exposition de ses réalisations au Sénégal et en Afrique.

    ‘’Je ne vais plus casser ce bâtiment, je vais en faire un musée’’, a-t-il déclaré, dimanche, en marge du vernissage de l’exposition hors les murs ‘’Vibrations capverdiennes’’. Cette exposition est organisée par la galerie Kemboury de Thérèse Turpin Diatta, à l’occasion de la célébration des 50 ans de carrière de l’architecte.

    Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a pris part à la cérémonie, ainsi que diverses personnalités du monde des affaires.

    L’architecte dit ressentir ‘’beaucoup de fierté et une grande conviction’’ pour la célébration de ses 50 ans de carrière, estimant que ‘’seul le travail est la clé de la réussite’’.

    ‘’Le frère Emmanuel, paix à son âme, le disait à l’école Saint Michel. Aujourd’hui, je vois qu’il avait raison. C’est effectivement le fruit du travail et des encouragements des amis et des parents, l’abnégation, le don de soi, quoi qu’il advienne’’, a-t-il dit.

    Ses réalisations, visibles au Sénégal et un peu partout sur le continent africain, ont été exposées à l’étage de ses anciens bureaux pour montrer le chemin parcouru par cet homme de 77 ans.

    Ses premières esquisses de dessin à ses débuts en Afrique et ses photos de souvenir ont été exposées pour les nombreux visiteurs.

    Pierre Goudiaby Atépa a conçu le siège de la BCEAO siège à Dakar en 1975, de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO à Lomé (Togo), en 1988, l’aéroport de Banjul en Gambie, en 1996, la porte du Millénaire à Dakar en 2001, la place de la Nation de Ndjaména au Tchad, en 2010, etc.

    L’exposition ‘’Vibrations capverdiennes’’, visitée par l’architecte Pierre Goudiaby Atépa et l’ambassadeur du Cap-Vert au Sénégal, renferme diverses expressions artistiques faites de peinture à l’acrylique ou à l’huile, avec des scènes de vie et des portraits signés par les artistes Jacques Chopin, Tutu Sousa, Oumar Camilo Perez et Gildoca Barros.

    FKS/ASB/SBS/ASG

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Opérationnalisation du Fonds pertes et dommages : le conseil d’administration,  »extrêmement engagé’ pour accompagner les pays impactés (directeur exécutif)

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Opérationnalisation du Fonds pertes et dommages : le conseil d’administration,  »extrêmement engagé’ pour accompagner les pays impactés (directeur exécutif)

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji 

    Bakou, 11 nov (APS) – Le fonds dédié aux pertes et dommages causés par le climat est  »extrêmement engagé » pour accompagner  »très rapidement » les pays impactés grâce aux ressources mobilisées, a assuré lundi à Bakou, son directeur exécutif, le sénégalais, Ibrahima Cheikh Diongue.

     »Je puis vous assurer que le Conseil d’administration est extrêmement engagé pour que très rapidement qu’on commence déjà à accompagner les pays sur la base des ressources mobilisées par le fonds dédié à la gestion des pertes et dommages, en attendant d’autres ressources secondaires’’, a-t-il dit.

    M. Diongue s’entretenait avec la presse, à l’issue d’une séance de travail effectuée avec le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, au pavillon Sénégal de la 29e Conférence des Parties à Bakou.

    Le directeur exécutif du Fonds des pertes et dommages, s’est réjoui toutefois des ‘’grandes évolutions’’ faites dans le cadre de la mise en place de ce fonds. Il a notamment cité la gouvernance et la gestion du fonds et la désignation d’un directeur exécutif en sa personne.

    Il a rappelé que la décision de mettre en place ce fonds a été prise lors de la COP 28 de Dubaï. Dans ce processus, a-t-il souligné,  il y avait  »des étapes à franchir dont la mise en place d’une administration, le conseil d’administration, le choix des Philippines comme pays qui va abriter le siège du conseil d’administration et les modalités d’accès’’.

    Porté à la tête de ce fonds par le Conseil d’administration dudit fonds pour un mandat de quatre ans qui a débuté le 1er novembre 2024, le Sénégalais a précisé que les modalités d’accès à ce fonds sont définies par ladite structure.

    Le ministre Daouda Ngom a pour sa part souligné que ‘’l’opérationnalisation de ce fonds est très importante’’ pour les pays africains, les pays les moins avancés ou les pays insulaires qui subissent les effets du changement climatique.

    Le nouveau président élu de la COP 29, Mukhtar Babayev s’est réjoui un peu plutôt, lors de la cérémonie officielle d’ouverture de cette COP 29, du fait que le nouveau fonds dédié aux pertes et préjudices causés par le changement climatique soit passé de ‘’l’engagement à l’action’’.

     ‘’Le fonds de gestion des pertes et préjudices a traversé un cap, c’est-à-dire de l’engagement à l’action, lors de la dernière réunion du Conseil d’administration du fonds, tenue à  Baku », a-t-il salué.

    Il a appelé à accroître les montants des fonds dédiés à la lutte contre le changement climatique et investir dans les énergies renouvelables pour le développement.  »C’est essentiel de venir en aide aux Etats les plus impactés par les changements climatiques, notamment les pays les moins avancés’’, estime-t-il.

    La 29e conférence des Parties ouverte ce lundi à Bakou se poursuivra jusqu’ au 22 novembre 2024.
    Les conférences des Parties ont lieu chaque année dans l’un des 198 États membres. La COP est un moment de négociations politiques, et d’événements parallèles : colloques, expositions, débats,  »side events » pour lutter contre le changement climatique.

    Les gouvernements, des acteurs non-gouvernementaux (ONG, entreprises, villes, citoyens, collectivités territoriales, syndicalistes, militants en faveur du climat) sont présents lors des COP afin de mieux représenter la société civile. Des médias du monde entier sont également présents.

    AB/ASB

  • SENEGAL-UE-COOPERATION / Expiration des accords de pêche avec le Sénégal : l’UE tient une conférence de presse, mardi

    SENEGAL-UE-COOPERATION / Expiration des accords de pêche avec le Sénégal : l’UE tient une conférence de presse, mardi

    Dakar, 11 novembre (APS) – La délégation de l’Union européenne (UE) au Sénégal organise, mardi, un point de presse portant sur les accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne, qui arrivent à expiration dimanche prochain, annonce un communiqué parvenu à l’APS.

    L’UE rappelle que ‘’le protocole de mise en œuvre de l’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne (UE) s’achève le 17 novembre 2024’’.

    A cette occasion, ‘’M. Jean-Marc Pisani, Ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal s’adressera aux médias nationaux et internationaux, (…) à la Délégation de l’UE au Sénégal’’, ajoute la même source.

    Le protocole d’accord a été signé par l’État du Sénégal et l’Union européenne le 18 novembre 2019 pour une durée de cinq ans.  

    ABB /ASG  

  • SENEGAL-MAURITANIE-DIPLOMATIE / Dakar et Nouackchot réaffirment leur engagement à renforcer leur coopération

    SENEGAL-MAURITANIE-DIPLOMATIE / Dakar et Nouackchot réaffirment leur engagement à renforcer leur coopération

    Dakar, 11 nov (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, ont réaffirmé, lundi, à Riyad en Arabie Saoudite, leur engagement à renforcer les relations de coopération entre les deux pays.

    ‘’Ensemble, ils [Faye et El Ghazouani] ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie pour une stabilité et un développement mutuels’’, indique la présidence de la République sur le réseau social X.

    Les deux chefs d’État ont échangé en marge du sommet extraordinaire conjoint de suivi arabo-islamique, consacré à la situation en Palestine et au Liban, qui s’est ouvert ce lundi dans la capitale saoudienne.

    Ce sommet de l’Organisation de coopération islamique (OCI) ‘’vise à renforcer le soutien et la solidarité de la Oumma islamique envers ces deux pays et à promouvoir une paix durable dans la région’’, renseigne la présidence sénégalaise.

    FD/ABB/ASB

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Le chef de l’ONU Climat appelle à se mettre d’accord sur ‘’un nouvel objectif de financement climatique’’

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Le chef de l’ONU Climat appelle à se mettre d’accord sur ‘’un nouvel objectif de financement climatique’’

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 11 nov (APS) – Le secrétaire exécutif du Secrétariat des Nations unies sur les changements climatiques, Simon Stiell, a appelé les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à se mettre d’accord, à Baku (Azerbaïdjan), sur un nouvel objectif de financement climatique mondial.

    ‘’Ici à Bakou, les Parties [pays] doivent se mettre d’accord pour sortir de ce bourbier, nous devons nous mettre d’accord sur un nouvel objectif de financement climatique mondial’’, a dit M. Stiell, à l’ouverture officielle de la 29e Conférence des parties (COP 29) sur le changement climatique.

    Il prévient que ‘’si au moins 2/ 3 des Nations du monde ne peuvent pas se permettre de limiter les émissions de gaz à effet de serre, chaque nation paiera un prix brutal ave une économie mondiale menacée’’.

    Il s’exprimait en présence du nouveau président élu de la présidence de la COP 29, Mukhtar Babayev, ministre de l’Ecologie et des Ressources naturelles de l’Azerbaïdjan.

    Il estime qu’‘’un nouvel objectif de financement climatique est dans l’intérêt de tous les pays, y compris les Etats les plus grands et les plus riches’’. Il pense qu’il ne suffit pas seulement de  »convenir d’un objectif mais  de réformer le système financier mondial ».

    ‘’Nous devons pour cela donner aux pays l’espace budgétaire dont ils ont désespérément besoin pour lutter contre les impacts du changement climatique’’, a-t-il expliqué.

    Simon Still soutient que la 29e conférence des parties doit faire en sorte que les marchés internationaux du carbone soient opérationnels en finalisant l’article 6 de l’accord de Paris.

    ‘’Nous devons avancer dans le domaine de l’atténuation des effets du changement climatique, afin que les objectifs de la COP 28  de Dubaï, aux Emirats arabes unis, ne soient pas perdus et que l’objectif de 1,5 degré ne nous échappe’’, a-t-il ajouté.

    Il a rappelé que le travail du Secrétariat des Nations unies sur les changements climatiques, consiste à accélérer cette transition écologique, tout en invitant les délégations des 198 pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à ne pas quitter la COP 29 sans des résultats substantiels.

    ‘’Le moment est venu de montrer que la coopération mondiale est à la hauteur de l’enjeu. J’invite donc les parties [pays] à être à la hauteur de l’enjeu climatique’’, a-t-il lancé.

    La 29e Conférence des parties, ouverte ce lundi, à Bakou, se poursuivra jusqu’ au 22 novembre 2024.


    Les conférences des parties ont lieu chaque année dans l’un des 198 Etats membres.

    La COP est un moment de négociations politiques, et d’événements parallèles : colloques, expositions, débats, side events pour lutter contre le changement climatique.

     Les gouvernements et des acteurs non-gouvernementaux (ONG, entreprises, villes, citoyens, collectivités territoriales, syndicalistes, militants en faveur du climat) participent aux COP afin de mieux représenter la société civile. Des médias du monde entier sont également présents.

    AB/ASG

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / La COP 29 s’est ouverte à Bakou

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / La COP 29 s’est ouverte à Bakou

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 11 nov  (APS) – La 29e conférence des parties (COP 29) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s’est ouverte ce  lundi à Bakou, en Azerbaïdjan, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

    L’un des buts principaux de cette présente COP consiste à mettre en place un  »objectif chiffré et ambitieux sur le financement climatique ».

    ‘’La première priorité de la présidence de la COP 29, c’est de se mettre d’accord sur un nouvel objectif mondial chiffré et ambitieux sur le financement climatique’’, a dit Mukhtar Babayev, lors de la cérémonie officielle d’ouverture de cette édition de la 29e Conférence des parties.

    M. Babayev est le président élu de cette 29e Conférence des parties qui se tient à Bakou, en Azerbaïdjan.

    ‘’Notre objectif principal pour les négociations de cette COP, c’est d’arriver à des objectifs chiffrés sur le financement climatique. Et ce financement doit être effectif et conforme à l’urgence actuelle et à l’ampleur du problème’’, a-t-il affirmé.

    Il s’exprimait en  présence du  secrétaire exécutif du secrétariat des Nations unies sur les changements climatiques, Simon Stiell, et du président sortant de la COP 28 de Dubaï, Dr. Sultan Ahmed Al Jaber.

    ‘’Ce financement doit venir en solution aux problèmes des pays en développement. Nous savons que ce sont des milliards qu’il faut et l’objectif réaliste du secteur public se chiffre à des centaines de millions’’, a-t-il rappelé.

    Mukhtar Babayev a assuré que la présidence de la COP 29 a déployé tous les moyens pour rapprocher les parties. ‘’Cependant, il reste beaucoup à faire et durant 12 jours pour résoudre nos différences et s’entendre sur des contributions’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Nous comprenons les limites politiques et financières, mais ce n’est rien à côté du coût de l’inaction.  Ces investissements ont pour but de lutter contre le changement climatique. Il faut investir aujourd’hui pour préserver l’avenir’’, a-t-il lancé.

    Un peu plus tôt, il a transmis le témoin de la présidence de la COP à Mukhtar Babayev, sous les acclamations du public.

    La 29e conférence des parties, ouverte ce lundi à Bakou, se poursuivra jusqu’ au 22 novembre 2024.

    Les conférences des parties ont lieu chaque année dans l’un des 198 États membres de la CCNUCC.

    La COP est un moment de négociations politiques, et d’événements parallèles : colloques, expositions, débats, side events pour lutter contre le changement climatique.

    Les gouvernements ET des acteurs non-gouvernementaux (ONG, entreprises, villes, citoyens, collectivités territoriales, syndicalistes, militants en faveur du climat) participent aux COP afin de mieux représenter la société civile. Des médias du monde entier sont également présents.

    AB/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE / Exposition : l’artiste Anta Germaine Gaye rend hommage à l’élégance des femmes saint-louisiennes

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE / Exposition : l’artiste Anta Germaine Gaye rend hommage à l’élégance des femmes saint-louisiennes

    Dakar, 10 nov (APS) – L’exposition-hommage, organisée pour l’artiste Anta Germaine Gaye à l’ancien palais de justice du Cap Manuel, à Dakar, dans le cadre du Dak’art 2024, magnifie l’élégance des femmes de Saint-Louis, sa ville de naissance dont elle a reconstitué certains espaces familiaux ornés de ses tableaux sous-verre communément appelés  »suweer ».

    Le lieu de l’exposition, recomposé comme une véritable maison à l’ancienne de  »Ndar » (Saint-Louis), avec à l’arrière une grande cour de repos sous l’arbre, met en exergue à travers différentes pièces, ses toiles de couleurs vives ou de portraits de femmes élégantes à son image.

    L’artiste plasticienne dont ‘’l’originalité des œuvres tient parfois de l’audace’’, selon le commissaire Alioune Badiane, explore dans ses réalisations artistiques une diversité de techniques de peintures sous-verre, mais aussi de cadrage de ses toiles allant du bois au fer.

    Son travail ‘’acharné’’ est référencé à son héritage culturel, car ‘’ni le contenu et l’encadrement des toiles ne s’éloignent des enseignements des anciens’’, estime M. Badiane.

    Dans cette exposition, l’artiste reconstitue à l’identique les intérieurs du début du siècle, ces chambres des femmes où l’on retrouve tous les anciens instruments, parmi lesquels la machine à pédale pour coudre, celle à moudre le café, l’ancienne vintage radio en bois, le fer à repasser, entre autres.

    En outre, on y retrouve également le casque colonial sur le porte-manteau, le  »wakhandé » (malle en fer servant d’armoire), les porcelaines, le gramophone pour distiller de la bonne musique, l’encensoir, le tapis de sol carreaux, les portraits de la famille et des marabouts accrochés sur le mur.

    ‘’Le verre, c’est quelque chose de précieux, on ne s’en défait pas’’, laisse-t-elle entendre.

    Parmi les artistes visuels du Sénégal, Aissatou Anta Germaine Gaye, professeure d’éducation artistique à la retraite, fait partie de ceux qui vivent au quotidien le principe de l’enracinement et de l’ouverture prôné par le défunt président-poète, Léoplod Sedar Senghor, a indiqué M. Badiane. Il estime que l’élégance est toujours au rendez-vous dans ses œuvres.

    ‘’Idole, référence’’ pour beaucoup d’artistes. L’hommage à Anta Germaine Gaye, marraine de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, est venu à son heure, estiment certains visiteurs rencontrés.

    FKS/ADL/ASG

  • SENEGAL-ARABIE-DIPLOMATIE / Le chef de l’Etat sénégalais a quitté Dakar pour se rendre à Riyad

    SENEGAL-ARABIE-DIPLOMATIE / Le chef de l’Etat sénégalais a quitté Dakar pour se rendre à Riyad

    Dakar, 10 nov (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a quitté Dakar, dimanche, à destination de Riyad, en Arabie Saoudite, où il prendra part, lundi, au sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération islamique (OCI) consacré à la situation en Palestine et au Liban, a annoncé la présidence sénégalaise.

    ‘’Le chef de l’État @PR_Diomaye a quitté Dakar ce matin pour se rendre à Riyad, en Arabie Saoudite. Le Président Bassirou Diomaye Faye va participer au Sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (#OCI) consacré à la situation en #Palestine et au #Liban’’, a indiqué la présidence sur compte X.

    Ce sommet vise à  »renforcer le soutien et la solidarité de la Oumma islamique envers ces deux pays et à promouvoir une paix durable dans la région’’.

    Lors du Sommet de l’OCI, au mois de mai, à Banjul, le président Bassirou Diomaye Faye avait déclaré que le Sénégal était ‘’particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza”, dénonçant ”le regard indifférent de la communauté internationale”, ”l’inertie du Conseil de Sécurité” et le ”mépris des règles humanitaires les plus élémentaires’’.

    La diplomatie sénégalaise s’est toujours affichée auprès des Palestiniens. Le pays préside le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien créé en novembre 1975 par les Nations unies.

    ‘’En tant que président nouvellement élu du Sénégal”, un membre fondateur de l’OCI, M. Faye avait assuré à ses pairs, de ‘’’l’ancrage continu’’ de son pays au sein de l’organisation, ‘’dans un esprit de solidarité et de fraternité islamiques’’.

    Il avait renouvelé ‘’le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes de nos frères et sœurs palestiniens, pour un Etat viable et souverain, avec Jérusalem Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies’’.

    Bassirou Diomaye Faye a appelé à ‘’une mobilisation plus conséquente de la Oummah islamique pour un cessez le feu immédiat à Gaza et la solution à deux Etats, seul gage d’une paix durable dans la région’’.

    L’Organisation de la coopération islamique (OCI) compte 57 États membres répartis sur quatre continents. Elle a été fondée en septembre 1969 suite à l’incendie criminel de la troisième mosquée de l’islam (après celles de La Mecque et de Médine), Masjdi Al Aqsa à Jérusalem.

    L’OCI vise à protéger et sauvegarder les intérêts du monde musulman en promouvant la paix et l’harmonie mondiales. Ses trois principaux organes sont : le Sommet des chefs d’Etat, le Conseil des ministres des Affaires étrangères (CFM) et le Secrétariat général.

    En 2016, l’Organisation s’est dotée d’un plan d’actions décennal axé sur la paix et la sécurité, la Palestine et Al-Qods (Jérusalem), la réduction de la pauvreté, la lutte contre le terrorisme, l’investissement et la finance, la sécurité alimentaire, la science et la technologie, le changement climatique et la durabilité, la modération, la culture et l’harmonie interconfessionnelle, l’autonomisation des femmes, l’action humanitaire islamique conjointe, les droits de l’homme et la bonne gouvernance, entre autres.

    OID/SKS

  • SENEGAL-ASIE-GASTRONOMIE-DIPLOMATIE / La nourriture véhicule une culture (diplomate)

    SENEGAL-ASIE-GASTRONOMIE-DIPLOMATIE / La nourriture véhicule une culture (diplomate)

    Dakar, 10 nov (APS) – La nourriture, au-delà des valeurs nutritionnelles, véhicule également une histoire, une culture, une foi et des expériences, a souligné, l’ambassadrice de Turquie au Sénégal, Nur Sağman.

     »La nourriture ne contient pas seulement des valeurs nutritionnelles, elle véhicule également une histoire, une culture, une foi et des expériences », a-t-elle soutenu, samedi, lors du lancement du festival culinaire du groupe des ambassadeurs asiatiques accrédités au Sénégal.

    Depuis les jardins de sa résidence située aux mamelles, la diplomate a souligné que la cuisine est‘’une identité culturelle’’.  »Notre cuisine représente notre identité culturelle », a t-elle déclaré, estimant que la manière la plus simple de présenter son pays à un étranger, c’est de lui faire découvrir sa cuisine.

     »La cuisine turque est associée à des expériences historiques, c’est un vaste trésor, comme l’est le territoire turc », a-t-elle fait valoir.

    En plus de la Turquie, le festival culinaire a vu la participation du Japon, de la Chine, l’Iran, le Pakistan, la Thaïlande, la Corée du Sud, la Malaisie et l’Indonésie.

    Il y avait au menu les brochettes de poulet grillé appelé ‘’Takitori’’ de la Turquie, des kebab ‘’kubide’’ d’Iran, du riz frit ou ‘’Nasi goreng’’ de l’Indonésien, le poulet impérial ou ‘’kung pao’’ un plat sauté épicé à base de poulet, de cacahuète, de légumes et du piment de Chine, le curry vert ‘’thaïau bœuf’’ de Thailande et les nouilles de patates douces ‘’japchae’’ et légumes de Corée.

    MYK/FKS/OID/SKS

  • SENEGAL-RDC-CULTURE / A Dakar, Fautin Linyekula présente « My body, my archive », un voyage dans les archives de ses ancêtres

    SENEGAL-RDC-CULTURE / A Dakar, Fautin Linyekula présente « My body, my archive », un voyage dans les archives de ses ancêtres

    Dakar, 10 nov (APS) – Le chorégraphe et danseur de la République démocratique du congolais, Faustin Linyekula, a présenté, samedi à Dakar, une version spéciale de sa pièce  »My body, my archive », un voyage dans les archives de ses ancêtres restituées à travers son corps.

    Faustin Linyekula a interprété sa pièce à l’ouverture du symposium sur les nouvelles approches pour redéfinir les musées en marge de la 15e  Biennale de l’art africain comtemporain de Dakar (Dak’art).

    Dans sa pièce « My body, my archive » traduit en français par  »mon corps, mon archive », créée l’année dernière, l’artiste saisit la danse, ‘’une autre manière, une chance d’accéder à une autre archive’’. Il estime qu’on est tous porteur d’une archive, celle de nos ancêtres depuis l’enfance.

    ‘’Même un enfant qui est né aujourd’hui est aussi ancien, car génétiquement les expériences du passé sont liées, sont inscrites dans nos gènes et cela arrive jusqu’à nous’’, explique Faustin Linyekula pour qui ‘’danser, c’est comme une manière d’interroger le corps, d’interroger cette archive vivante que je porte, mon corps, mon archive’’.

    Le Congolais alliant musique traditionnelle, danse et chant, dialogue avec ses aïeuls, des femmes représentées par des statuettes en bois, debout en forme de cercle.  

    Il évoque le Congo et sa ville Kisangani et fouille les archives familiales.

     »Si on s’intéresse à notre histoire, vers quelle archive on peut se tourner, parce que nos ancêtres n’avaient pas développé des systèmes d’écriture et donc si l’on veut se tourner vers des archives, ce sera les archives coloniales, du vainqueur. Dans quelle mesure en ce moment-là faire confiance en cela’’, s’interroge l’artiste.

    Avec les ancêtres, fait-il savoir, notre passé et notre présent sont liés en un seul mot contrairement à la temporalité occidentale, qui est linéaire  »passé présent futur ».

    ‘’Le passé et le futur sont liés à travers ceux qui sont vivants et cela crée une notion de responsabilité aussi parce qu’on reçoit en héritage et parce qu’on transmet’’, précise-t-il.

    FKS/OID/SKS