Catégorie : International

  • SÉNÉGAL-UMMAH-CRISE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye attendu au Sommet extraordinaire arabo-islamique sur la Palestine et le Liban

    SÉNÉGAL-UMMAH-CRISE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye attendu au Sommet extraordinaire arabo-islamique sur la Palestine et le Liban

    Dakar, 9 nov (APS) – Le chef de l’État sénégalais prendra part, lundi, à Riyadh, en Arabie Saoudite, au sommet extraordinaire arabo-islamique consacré à la situation en Palestine et au Liban, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye se rendra à Riyadh, en Arabie Saoudite, du 10 au 12 novembre 2024. Il participera, aux côtés de ses pairs de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI), au Sommet extraordinaire arabo-islamique prévu le 11 novembre, consacré à la situation en Palestine et au Liban’’ a annoncé la présidence sénégalaise.

    Dans un communiqué, elle a indiqué que ‘’ce sommet vise à renforcer le soutien et la solidarité de la Oumma islamique envers ces deux pays et à promouvoir une paix durable dans la région’’.

    OID

     

     

     

     

  • SENEGAL-ETATSUNIS-CULTURE-DIPLOMATIE / Les échanges culturels présentés comme des outils devant aider à renforcer la connexion entre les pays

    SENEGAL-ETATSUNIS-CULTURE-DIPLOMATIE / Les échanges culturels présentés comme des outils devant aider à renforcer la connexion entre les pays

    Dakar,9 nov (APS) – Le directeur du musée national d’histoire et de la culture africaine américaine ‘’The Smithsonian’s’’, Kevin Young a présenté les échanges culturels comme des outils devant aider à renforcer la connexion entre les pays lors d’un panel sur  »la diplomatie culturelle et la désinformation » organisé dans le cadre de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art 2024).

    ‘’Les opportunités d’échanges culturels, nous renforcent et nous permettent de comprendre que l’art peut nous aider à promouvoir ces connexions et à faire en sorte qu’on soit ensemble’’, a-t-il déclaré.

    M. Young intervenait lors d’un panel sur la diplomatie culturelle et la désinformation, organisé à l’occasion de la 15ème édition du Dak’art 2024, qui se déroule jusqu’au 7 décembre prochain et dont son pays, les Etats-Unis et le Cap Vert sont les invités d’honneur.

    Selon l’officiel américain, le thème de cette Biennale axé sur ‘’The Wake, l’éveil’’ fait allusion à ‘’l’eau qui sépare les deux nations’’ tout en continuant à les croiser pour une compréhension mutuelle.

    Le directeur du musée national d’histoire et de la culture africaine américaine a rappelé que la Biennale demeure un exemple ‘’patent’’ de la qualité des relations entre son pays et le Sénégal, datant de plusieurs décennies.

    ‘’Nous avons l’honneur de pouvoir promouvoir ces connexions. Et c’est la raison pour laquelle, en tant qu’artistes américains, cela nous fait un plaisir de rencontrer d’autres artistes, à travers les expositions, etc.’’, a-t-il magnifié.

    La réalisatrice et écrivaine nigériane, Yetide Badaki, a quant à elle, souligné l’importance pour les Africains de travailler ensemble pour lutter contre la désinformation.

    « (…) il y a beaucoup de programmes qui nous aident à déconstruire les préjugés. Et nous devons travailler main dans la main pour ainsi combattre la désinformation à travers beaucoup d’activités que nous menons’’, a-t-elle fait valoir.

    « Si la culture ne peut pas réussir dans cette entreprise de déconstruction, nous ne voyons pas un autre secteur le faire’’, a pour sa part, soutenu, le rappeur sénégalais, Paul Pisseti Sagna, alias ‘’PPS’, insistant sur le rôle des artistes dans la lutte contre la désinformation et les stéréotypes véhiculés sur l’Afrique.

    AMN/SMD/FKS/SKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-HOMMAGE / Galerie nationale : une exposition met en exergue  »l’éclat de vie » de feu Mohamadou Ndoye Dout’s

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-HOMMAGE / Galerie nationale : une exposition met en exergue  »l’éclat de vie » de feu Mohamadou Ndoye Dout’s

    Dakar, 9 nov (APS) – Une exposition solo intitulée  »Hommage à Mohamadou Ndoye Dout’s » s’est ouverte, samedi, à la galerie nationale d’arts, dans le cadre de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art 2024) pour magnifier l’œuvre d’une  »figure emblématique de la scène artistique sénégalaise, voire africaine ». 

    Mohamadou Ndoye Douts, décédé le 9 juin 2023, est un artiste plasticien sénégalais contemporain de la troisième génération de l’Ecole nationale des arts (Ena) de Dakar.

    Sorti major de sa promotion à l’Ena en 1999, Dout’s Ndoye de son nom d’artiste, originaire du village lébou de Diender, dans les Niayes, et parrain à titre posthume de la présente biennale, s’est fait connaitre grâce à ses toiles inspirées de l’architecture des quartiers populeux de la Gueule Tapée, de la Médina (Train train Médina) où il a longtemps vécu.

    Dout’s, était  »quelqu’un qui avait un extraordinaire sens de l’humour, une très grande gentillesse, un sourire toujours à la bouche, et c’est ce que nous avons essayé de refléter dans cette exposition », a fait savoir le commissaire de l’exposition, Sylvain Sankhalé

     »Donc, ce n’est pas une exposition triste. C’est un éclat de vie. Et toutes les couleurs qui sont là prouvent à l’évidence qu’il est toujours avec nous », a-t-il ajouté.

    La scénographie de la pièce de l’exposition est une réalisation de l’architecte sénégalaise vivant aux États-Unis, Rokhaya Sèye.

    Dans un style intimiste, elle a redessiné l’espace avec des pièces limitées de la collection personnelle de Mohamadou Ndoye, conservées jusqu’ici à son domicile de Diender, sans suite chronologique, encore moins de matériel didactique, avec des cartels vides.

     »Un clin d’œil que nous avons fait à Dout’s de cette manière là », a expliqué Sylvain Sankhalé, poursuivant que  »nous avons eu un formidable accueil de sa famille d’abord, parce que toutes les pièces qui sont là sont des pièces qui étaient dans son atelier. Et donc, je n’ai pas eu recours aux pièces dans des collections privées ».

    Cette exposition est un  »grand moment d’émotion, (…), et nous sommes très fiers de lui, fiers de rendre hommage à une figure emblématique de la scène artistique sénégalaise, la scène artistique africaine, la scène artistique mondiale », a dit à son tour la secrétaire générale de la biennale, Marieme Ba.

    Selon elle, le fait de rendre ainsi hommage à Dout’s,  »l’absent le plus présent de la biennale, c’est de garder de bons souvenirs, une très belle idée de sa démarche, de sa conception, de son engagement de la vie et son engagement autour de sa communauté ».

    MK/OID/SKS/FKS

  • MONDE-ECONOMIE-ENVIRONNEMENT / Salon Ecomondo : les pays africains invités « satisfaits » de leur participation

    MONDE-ECONOMIE-ENVIRONNEMENT / Salon Ecomondo : les pays africains invités « satisfaits » de leur participation

    De l’envoyé spécial de l’APS : Charles Senghor

    Rimini, 8 nov (APS) – Les pays africains présents au Salon Ecomondo, dont le Sénégal, ont tiré un bilan positif de leur participation à ce rendez-vous international de l’économie verte et circulaire, dont la 27ᵉ édition a pris fin ce vendredi à Rimini, en Italie.

    Outre le Sénégal, la Tunisie, le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et la République démocratique du Congo sont les pays africains invités à cette manifestation ouverte le 5 novembre dernier.

    « Nous avons beaucoup appris de ce salon qui est un événement essentiel notamment dans le cadre de l’économie circulaire », a relevé le directeur général adjoint de la Régie de salubrité et de la gestion des ordures ménagères de la ville province de Kinshassa, Yves Somwé.

    Il note que le « forum africain sur la croissance verte », organisé en marge de ce salon de l’économie verte et circulaire, a « notamment permis de repenser l’approche sur la croissance de l’énergie verte en Afrique ».

    Selon lui, débattre de cette question a apporté « de nouvelles informations » relatives notamment au centre d’excellence qui sera implanté au Maroc pour le renforcement de capacités des acteurs concernés.

    Ce centre devrait aider « à harmoniser la problématique commune dans différentes régions subsahariennes », au bénéfice des futures générations, a-t-il dit.

    Le conseiller économique à l’ambassade du Maroc à Rome et ministre plénipotentiaire Khalid Atlassi s’est également réjoui du bilan du Salon Ecomondo, relevant l’engagement de l’Italie « à soutenir l’Afrique dans son plan de développement durable ».

    Il est revenu sur le sommet « multidimensionnel » organisé dans le cadre de la manifestation, qui, dit-il, a été d’une « importance capitale », en permettant de faire un « focus spécial » sur l’énergie et la collaboration énergétique entre l’Italie et les pays africains.

    Kouamé Konan Arsène, agent d’un laboratoire agroalimentaire et environnemental spécialisé dans l’analyse de l’air en Côte d’Ivoire, a, lui aussi, bien apprécié sa participation à l’édition 2024 du Salon Ecomondo, « un passage obligé pour ceux qui veulent suivre la tendance de l’économie circulaire ».

    Il affirme que sa présence à Rimini a permis à son entreprise de « nouer de nouveaux partenariats et de prospecter pour l’acquisition de nouveaux matériels adaptés à la protection de l’environnement ».

    Le coordinateur régional du Salon Ecomondo pour les pays francophones, Antonio Trimarchi, se dit également satisfait, soulignant que la manifestation a aidé les entreprises africaines à « nouer de bonnes relations » à travers les nombreuses rencontres faites par ces dernières.

    En plus des « nombreuses rencontres avec plusieurs institutions et entreprises intéressées par le marché africain », les pays africains ont participé à des ateliers, des réunions avec des institutions et avec des organismes capables de leur fournir de l’assistance technique et technologique, a-t-il relevé.

    Il y a eu aussi, selon lui, la présence de « plusieurs entreprises qui ont partagé leurs dernières découvertes techniques avec les exposants et visiteurs ».

    Engagement pour l’Afrique

    Le ministre italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Massimiliano Conti, a rappelé au cours des débats que « le sol est une ressource vitale, limitée, non renouvelable et irremplaçable ».

    « Sa santé, souligne-t-il, est cruciale pour la qualité de l’environnement, la santé publique et le développement économique ».

    Le conseiller pour l’Afrique subsaharienne du gouvernement italien, Fabio Massimo Ballerini, a réaffirmé l’engagement de son pays en faveur de l’Afrique dans le cadre des « développements possibles de la coopération dans les domaines environnemental et énergétique sur le continent ».

    Le président directeur général d’Italian Exhibition Group, Corrado Peraboni, a assuré de l’engagement de la partie italienne à investir davantage le continent africain « en favorisant de nouvelles opportunités d’échanges et de collaboration à Ecomondo ».

    Il a signalé que c’est dans ce cadre que le Plan Mattei prévoit de créer au Maroc « un centre d’excellence » pour la formation d’experts, d’administrateurs et techniciens « de toute l’Afrique » en matière d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique, a-t-il indiqué.

    Le Plan Mattei, du nom d’Enrico Mattei, créateur de l’entreprise nationale d’exploitation gazière et pétrolière ENI, a été lancé par la première ministre italienne Giorgia Meloni.

    Il se veut un modèle vertueux de collaboration et de croissance entre l’Union européenne (UE) et les nations africaines, avec l’ambition d’éradiquer les causes de l’émigration.

    Au Kenya, a ajouté Corrado Peraboni, le Plan Mattei « soutient une ambitieuse initiative en matière de biocarburants qui mobilise déjà plus de 100 000 petits agriculteurs dans 16 comtés, avec pour objectif d’atteindre 200 000 dans les années à venir ».

    Ce projet se concentre sur la production d’huile végétale « à partir de terres marginales et de cultures non alimentaires, créant ainsi des revenus ruraux et un accès au marché pour les agriculteurs locaux », a ajouté M. Peraboni.

    Le Salon Ecomondo, axé sur l’écosystème de la transition écologique, est considéré comme un événement international majeur en Europe pour les technologiesles services et les solutions industrielles axées sur l’économie verte et circulaire.

    CS/BK/ASG

  • AFRIQUE-MONDE-SECURITE / Le Maroc prend la vice-présidence d’Interpol pour l’Afrique

    AFRIQUE-MONDE-SECURITE / Le Maroc prend la vice-présidence d’Interpol pour l’Afrique

    Dakar, 8 nov (APS) – Le Maroc a été élu, jeudi vice-président d’Interpol pour l’Afrique, à l’issue des élections du comité exécutif lors de la 92e Assemblée générale d’Interpol, tenue à Glasgow, en Écosse, rapporte l’Agence marocaine de presse (MAP).

    Le candidat du Maroc, Mohamed Dkhissi, directeur de la police judiciaire, a obtenu à la majorité, le vote des délégués de 96 pays membres, indique la même source citant un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).

    ‘’Cette élection reflète une reconnaissance internationale du rôle du Maroc dans le renforcement de la sécurité et de la stabilité tant au niveau régional qu’international, ainsi que de ses efforts pour promouvoir la coopération sécuritaire Sud-Sud’’, selon la DGSN.

    Durant son mandat, le Maroc promet de ‘’coordonner les efforts avec les bureaux centraux nationaux dans les pays africains et dans le reste des pays du monde afin de répondre avec célérité et efficience aux menaces terroristes liées aux ramifications régionales des organisations extrémistes’’.

    Le Brésilien Valdecy Urquiza est le nouveau président de l’organisation internationale. Il succède ainsi au secrétaire général sortant, l’Allemand Jurgen Stock.

    Créée en 1923, Interpol est une organisation internationale de police criminelle, dont l’objectif principal est de soutenir les capacités nationales et l’échange d’informations et d’expertises entre les services sécuritaires des 196 pays membres pour mieux prévenir et lutter contre les ramifications transnationales des différentes formes de crimes et de menaces sécuritaires.

    Le Maroc va accueillir la 93e Assemblée générale de l’organisation en 2025.

    FD/SBS/OID/AKS

  • SENEGAL-ETATSUNIS-CULTURE / Invité d’honneur Dak’art 2024: une officielle américaine se félicite du choix porté sur son pays

    SENEGAL-ETATSUNIS-CULTURE / Invité d’honneur Dak’art 2024: une officielle américaine se félicite du choix porté sur son pays

    Dakar, 8 nov (APS) – La sous-secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires africaines des États-Unis d’Amérique, Molly Phee, a exprimé sa joie du choix porté sur son pays comme l’un des invités d’honneurs à la 15ème Biennale d’art africain contemporain de Dakar (Dak’art 2024).

    ‘’Nous sommes énormément honorés par l’invitation du ministre de la Culture pour que les Etats-Unis puissent avoir un lieu spécial avec le pavillon cette année’’, a-t-elle dit.

    Mme Phee intervenait, jeudi, lors d’un entretien accordé à la presse, en marge de l’ouverture de la 15ème Biennale d’art africain contemporain de Dakar, qui se déroule du 7 novembre au 7 décembre 2024. Les Etats-Unis et le Cap Vert, sont les pays invités d’honneur de cette édition.

    ‘’Nous avons tellement de bonnes relations historiques et actuelles avec le Sénégal dans tellement de domaines. Les Etats-Unis sont partenaires du Sénégal depuis les années 1960’’, a-t-elle rappelé.

    Pour elle, dans le cadre des relations commerciales et diplomatiques existant entre les deux Etats, son pays demeure ‘’très enthousiaste’’ de contribuer au développement de l’économie du Sénégal à travers le nouveau programme référentiel du gouvernement  ‘’Sénégal vision 2050’’.

    ‘’Je suis un poète moi-même, donc pour que l’exposition ait commencé par un poète et un artiste comme Senghor, c’est très spécial, car les échanges culturels, c’est quelque chose de très important’’, a fait valoir, le directeur du musée national d’histoire et de la culture africaine américaine ‘’The Smithsonian’s’’, Kevin Young.

    Faisant allusion à sa première participation à la biennale de Dakar, il se félicite de la diversité des artistes représentés dans cette édition.

    AMN/FKS/MK

  • SENEGAL-ETATSUNIS-MUSIQUE / Dak’art 2024 : l’artiste américain Printz veut développer les échanges culturels

    SENEGAL-ETATSUNIS-MUSIQUE / Dak’art 2024 : l’artiste américain Printz veut développer les échanges culturels

    Dakar, 8 nov (APS) –  Le producteur américain Priese Prince Lamont Board, allias ‘’Printz’’ participe à la 15ème Biennale d’art africain contemporain de Dakar (Dak’art 2024) pour faciliter les échanges culturels entre les Etats-Unis et le Sénégal.  

    ‘’Je suis là avec mes partenaires. Et nous sommes là pour faciliter les échanges culturels. Et partager ce que nous avons en commun’’, a-t-il déclaré.

    L’artiste américain s’exprimait devant des journalistes, en marge de l’ouverture de la 15ème Biennale de l’art africain contemporain de Dakar.

    Les Etats-Unis et le Cap-Vert sont les pays invités d’honneur de cette édition qui va se déroulera jusqu’au 7 décembre prochain.

    ‘’Nous sommes venus ici ensemble pour faire quelque chose de spécial, représenter les États-Unis. Vous devriez vous attendre à voir du funk, plein de sourires, plein de corps en mouvement. Nous apportons la bonne musique et l’amour’’, a poursuivi Priese Prince Lamont Board, allias ‘’Printz’’.

    Exprimant sa joie d’être au Sénégal, M. Board a indiqué que le public devrait s’attendre à un peu de jazz et de folk pendant la prestation du groupe.

    ‘’Le public devrait s’attendre à beaucoup de feeling, un peu du jazz aussi (…), donc nous avons du funk, du folk. Et j’essaie vraiment de faire de la musique qui fait que les gens se sentent bien. Peu importe le style’’, a t-il souligné.

    Ce qui est important, estime t-il, c’est d’apporter les ressources et la marque de choses issues de son pays, tout en exprimant sa volonté de rencontrer d’autres artistes sénégalais.

    ‘’Nous avons pu rencontrer une styliste. Et nous sommes très impatients de pouvoir découvrir ce qu’elle a à nous offrir. Donc, c’est la seule rencontre qu’on a faite jusqu’ici’’, a-t-il ajouté.

    AMN/OID/FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-LITTERATURE / Bacary Sarr salue l’intérêt des écrivains sénégalais pour le thème de l’émigration irrégulière

    SENEGAL-CULTURE-LITTERATURE / Bacary Sarr salue l’intérêt des écrivains sénégalais pour le thème de l’émigration irrégulière

     

    Dakar, 8 nov (APS) – Le Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bacary Sarr a salué, jeudi, l’intérêt porté par les écrivains sénégalais aux questions liées à l’émigration irrégulière.

    Présidant la cérémonie d’ouverture de la 32ème édition de la Journée internationale de l’écrivain africain, à Kër Birago Bu bess, siège de l’Association des écrivains du Sénégal, M. Sarr a relevé que le fléau de l’émigration irrégulière est largement traité par les écrivains sénégalais.

     »Angoissés par les incertitudes de leur propre avenir, […] de jeunes garçons et filles sont, hélas poussés à emprunter les voies suicidaires de l’émigration irrégulière par les voies incertaines d’océans voraces’’, a-t-il déploré.

    Pour une large diffusion, des œuvres des écrivains sur l’émigration irrégulière, le Secrétaire d’Etat a confié que des ‘’efforts importants sont faits’’ pour une forte incitation à la lecture.

     »Nous allons poursuivre et développer ces efforts en relation constante avec les acteurs du livre que je salue », a-t-il promis.

    Lors de cette cérémonie de lancement, quatre prix ont été décernés à des écrivains. Il s’agit du prix Sembene Ousmane du roman reçu par Babacar Khouma, du prix David Diop de la poésie attribué à Ndongo Mbaye.

    Mousso Diabakhaté Ngom s’adjuge le prix Birago Diop du conte, quant à Hapsatou Yéro Deme, elle remporte le prix Arame Fall des langues nationales.

    Dix distinctions d’honneur et de reconnaissance ont été attribuées dont le ‘’Birago d’or’’, décerné à Saloum Diakité, et le diplôme du parrain JIEA 2024 qui revient au colonel Moumar Gueye.

    Cette édition a pour thème  »Littérature-souveraineté-citoyenneté ». Le Bénin est le pays invité d’honneur. Elle se déroulera jusqu’au 12 novembre.

    MYK/FKS/OID/ASB

  • AFRIQUE-EDUCATION / Kigali accueille une conférence d’échanges sur les apprentissages fondamentaux

    AFRIQUE-EDUCATION / Kigali accueille une conférence d’échanges sur les apprentissages fondamentaux

    Dakar, 7 nov (APS) – Plus de 500 leaders de l’éducation, dont une trentaine de ministres et représentants ministériels venus de 39 pays africains, se réuniront à Kigali (Rwanda), du 11 au 13 novembre 2024, pour la deuxième édition des échanges sur l’apprentissage fondamental en Afrique (Africa Foundational Learning Exchange FLEX2024).

    Le gouvernement du Rwanda, par l’intermédiaire de son ministère en charge de l’Éducation, est l’hôte du FLEX 2024, « la plus grande plateforme d’échanges de connaissances entre pays dédiée à l’avancement de l’apprentissage fondamental », renseigne un communiqué transmis à l’APS.

    Sommet sur le capital humain en Afrique, l’événement marque « une étape importante » dans l’Année de l’éducation de l’Union africaine, offrant une occasion d’évaluer la mise en œuvre de la Stratégie continentale de l’éducation pour l’Afrique (CESA 2024) et d’autres objectifs régionaux clés en matière d’éducation.

    Il reste encore cependant beaucoup à faire pour étendre les solutions d’apprentissage fondamental à toute l’Afrique, relève le communiqué.

    Pendant trois jours, FLEX 2024 réunira des décideurs politiques, des partenaires au développement et des experts de l’éducation pour évaluer les progrès réalisés sur les engagements relatifs à l’apprentissage fondamental.

    La conférence comprendra une série d’activités, notamment des débats d’experts, des tables rondes et des dialogues informels visant à partager les enseignements tirés des interventions en matière d’apprentissage fondamental en Afrique.

    Les participants développeront conjointement des stratégies pour atteindre les objectifs d’apprentissage, en encourageant l’échange de connaissances et d’expériences pour faire face à la crise de l’apprentissage.

    L’édition de cette année se concentrera sur les efforts visant à étendre les initiatives éducatives réussies à travers l’Afrique afin d’inverser la pauvreté éducative.

    « La pauvreté éducative, c’est-à-dire l’incapacité des enfants à franchir les étapes de base de la lecture, de l’écriture et du calcul, représente une menace considérable pour la future main-d’œuvre africaine », expliquent les initiateurs du forum.

    Cité par le texte, le ministre de l’Éducation du Rwanda, Joseph Nsengimana, souligne qu’en réunissant des représentants de tout le continent, la rencontre contribue à « partager nos connaissances, suivre les progrès réalisés en matière de résultats de l’apprentissage fondamental et encourager la collaboration ».

    « Cet événement est l’occasion pour l’Afrique de s’unir autour de notre objectif de croissance collective et de doter chaque enfant des compétences nécessaires pour contribuer au développement socio-économique […] », a-t-il relevé.

    La conférence arrive à « un moment crucial », alors que les taux de pauvreté éducative en Afrique subsaharienne approchent les 90 %, selon le rapport mondial de suivi sur l’éducation réalisé par l’UNESCO, l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) et l’Union africaine (UA).

    Selon le communiqué, des études de la Banque mondiale soulignent que relever ce défi pourrait débloquer des opportunités économiques estimées à 6,5 millions de dollars.

    Il souligne que « l’inaction pourrait entraîner des pertes économiques de l’ordre de 17 000 milliards de dollars sur l’ensemble du continent ».

    La Banque mondiale estime à 97 milliards de dollars le déficit de financement de l’éducation en Afrique subsaharienne, ce qui souligne l’urgence d’une action engagée et collaborative entre les nations africaines et les partenaires au développement.

    ADL/SKS/SBS/ASG/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / La Martiniquaise Agnès Brezephin remporte le Grand Prix Léopold Sédar Senghor du Dak’art 2024

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / La Martiniquaise Agnès Brezephin remporte le Grand Prix Léopold Sédar Senghor du Dak’art 2024

    Dakar, 7 nov (APS) – Le Grand prix du Chef de l’Etat Léopold Sédar Senghor a été décerné, jeudi, à Dakar, à l’artiste martiniquaise Agnès Brezephin pour son oeuvre ‘’Fil (s) de soi (e)’’, à l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art 2024), a constaté l’APS.

    ‘’Une installation, qui dès le titre, invite le spectateur à un dialogue subtil, presque à une mise en garde sur ce qu’il s’apprête à découvrir ou à ressentir’’, a expliqué le jury présidé par Michèle Magena (RDC) dans sa note de délibération.

    La lauréate 2024 a reçu son prix des mains du chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui a présidé la cérémonie d’ouverture officielle du Dak’art 2024, au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Le prix est doté d’une enveloppe de 20 millions de francs CFA, a précisé l’animatrice et journaliste Oumy Ndour.

    Agnès Brezephin, très émue par cette distinction et en larmes jusqu’à la fin de la cérémonie, a exprimé sa gratitude.

    ‘’Je suis…, c’est très compliqué…Je me suis rendue compte que c’est ici chez moi, en faisant la pièce, en l’installant, c’est incroyable ! Ça bouscule plein de choses dans ma tête, de décisions pour le futur, c’est incroyable, je ne pensais pas que j’allais avoir cette forte émotion’’, a-t-elle dit d’une voix entrecoupés de sanglots. Des sanglots de joie.

    La gorge serrée, Agnès Brezephin déclare avoir des couleurs, des fils de soie, mais ‘’pas de mot’’. ‘’Pour la première fois de ma vie, je suis très heureuse, vraiment très heureuse. Enormément d’émotions. Un prix qui m’a beaucoup touchée ’’, a-t-elle exulté en recevant les chaleureuses félicitations des autres artistes.

    Elle souligne le caractère ‘’extraordinaire’’ de la Biennale de Dakar qui, dit-elle, ‘’donne une chance incroyable lors qu’on est sélectionné. Mais rien que le fait d’exposer, c’est magique. On rentre dans du merveilleux avec ce prix’’.

    Le Grand prix Léopold Sédar Senghor a été attribué à l’artiste éthiopien Tegene Kunbi (2022), Leila Adjovi (Bénin 2018) et Youssef Limoud (Egypte, 2016). Driss Ouadahi (Algérie) et Olu Omoda (Nigéria) ont été primés en 2014 et Youness Baba Ali (Maroc) en 2012.

    Le jury a fait son choix parmi 58 artistes de 27 pays sélectionnés dans l’exposition internationale ‘’IN’’ dans laquelle figurent cinq artistes sénégalais.

    Le prix du sculpteur Ousmane Sow pour le droit de suite, remis par la Coopérative d’art contemporain, est revenu à la Jamaïcaine Sonia Barrett pour son œuvre ‘’Map-Lective’’.

    Le prix de la mairie de Dakar, d’une valeur de cinq millions, a été attribué à l’artiste sénégalais Manel Ndoye dont l’œuvre exposée dans le pavillon Sénégal réinvente le langage de la tapisserie traditionnelle sénégalaise.

    Les prix de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été attribués respectivement à l’artiste togolais Clay Apenouvon et à la plasticienne sénégalaise Dior Thiam.

    ‘’C’est incroyable, juste incroyable, c’est la première fois que je participe dans le IN, je suis très contente’’, se réjouit Dior Thiam qui vit en Allemagne.

    Le premier, avec son œuvre ‘’Grande fenêtre sur le large’’, offre une représentation radicalement abstraite et poignante sur l’immigration et ses tragédies, tandis que la seconde dont l’œuvre est intitulée ‘’Particles 1 et Particles 2’’, présente des portraits de peinture de femmes ayant participé à la résistance en Afrique.

    Ils ont reçu chacun une enveloppe de cinq millions de francs CFA.

    Le Prix du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, d’une valeur de dix millions, a été remis à l’artiste ougandais Ronald Odur pour ‘’The fabric of identity’’.

    Il remporte ainsi le prix de la révélation de cette 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (du 7 novembre au 7 décembre).

    FKS/MK/ASG