Catégorie : International

  • MAROC-FRANCE-AFRIQUE-AGRICULTURE / Rendements agricoles: le PDG du Groupe OCP souligne l’importance d’une  »nutrition optimisée » des sols

    MAROC-FRANCE-AFRIQUE-AGRICULTURE / Rendements agricoles: le PDG du Groupe OCP souligne l’importance d’une  »nutrition optimisée » des sols

    De l’envoyé spécial de l’APS: Ousmane Ibrahima Dia

    Rabat, 30 oct (APS) – Le président directeur général du Groupe OCP (Office chérifien des phosphates), Mostafa Terrab, a mis en exergue, mercredi, à Rabat, l’importance d’une  »nutrition optimisée » des sols dans l’accroissement des rendements agricoles en Afrique.

    Il s’exprimait lors d’une rencontre sur les ‘’Perspectives de coopération franco-marocaine pour une transition vers des systèmes agricoles et alimentaires durables en Afrique”, dans le cadre de la visite d’Etat du président Emmanuel Macron.

    La rencontre s’est déroulée au siège de l’OCP en présence d’experts et divers acteurs de l’écosystème agricole.

    Devant le président Macron, il a souligné que l’expérience du Groupe OCP en Afrique a démontré qu’une  »nutrition optimisée » des sols, en synergie avec des pratiques agricoles responsables, permet non seulement d’accroître les rendements mais aussi, de décarboner l’agriculture, en contribuant à la séquestration du carbone dans les sols.

    Il a indiqué que ces pratiques agricoles qui intègrent une nutrition adaptée des sols et des plantes ont le potentiel de créer un cycle vertueux entre deux objectifs de développement durable (n°2 “zéro faim” et n°13 “mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques”) qui sont traditionnellement mis en opposition.

    Des sols en bonne santé permettent d’atteindre ces objectifs, a-t-il assuré, notant que cette approche, rendue possible grâce aux avancées technologiques récentes comme la spectrométrie et les réseaux neuronaux, ouvre la voie à un cycle vertueux alliant productivité agricole et résilience environnementale.

    Lors de cette rencontre, le président directeur général du Groupe OCP, Mostafa Terrab, a présenté la vision marocaine d’une Afrique appelée à devenir une solution pour la sécurité alimentaire mondiale.

    Mettant l’accent sur les efforts déployés pour promouvoir une utilisation ciblée des nutriments agricoles, M. Terrab a souligné l’importance de continuer à développer des solutions adaptées spécifiquement à chaque type de culture et de sol. Selon lui, la faible application d’engrais en Afrique limite encore aujourd’hui le potentiel des rendements agricoles sur le continent.

    M. Terrab a insisté sur la participation de l’Afrique en tant qu’acteur, à une solution à la sécurité alimentaire mondiale.

    Les participants à la rencontre ont planché sur les défis et opportunités liés à la sécurité alimentaire, notamment en Afrique, avec pour objectif de faciliter un échange constructif sur les initiatives et partenariats en faveur d’un avenir agricole résilient et durable.

    OID/ASG/SBS/AB

     

  • SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Genève, hôte d’une session annuelle du Forum de Crans Montana

    SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Genève, hôte d’une session annuelle du Forum de Crans Montana

    Dakar, 30 oct (APS) – Genève, la capitale suisse, va abriter du 14 au 16 novembre prochain une session annuelle du Forum de Crans Montana consacrée à la problématique du développement économique, des affaires et de l’investissement face aux nouveaux défis sécuritaires, a-t-on appris des organisateurs.

    Des thématiques ayant trait aux mutations géopolitiques et aux menaces sécuritaires de plus en plus complexes vont être abordées lors de cette session, indique la structure dans une note d’information parvenue à l’APS.

    Le document souligne que des experts vont ainsi ‘’analyser l’impact global de l’instabilité géopolitique sur les affaires et l’investissement’’ dans un contexte marqué par des conflits sur fond de terrorisme et de sanctions.

    Les participants plancheront également sur l’’’Approche Géopolitique’’ en examinant ‘’les influences étrangères et les flux migratoires sur la stabilité économique’’, expliquent les organisateurs.

    Il s’agira dans le domaine de la sécurité maritime de ‘’répondre aux menaces croissantes telles que la piraterie et le terrorisme maritime’’.

    Le Forum de Crans Montana va également débattre des défis en Afrique, en abordant des questions relatives aux démocraties émergentes et aux ressources naturelles.

    Durant les deux jours, les participants vont en même temps échanger sur la cybersécurité et les activités financières, la criminalité économique, la sécurité énergétique, la sécurité des données, les énergies renouvelables.

    La sécurité sanitaire et environnementale sera au menu des communications, notamment la biotechnologie et les pandémies en vue de ‘’renforcer la coopération pour faire face aux risques sanitaires’’.

    Le Forum de Crans Montana prévoit des sessions exclusives auxquelles prendront part des ministres, des conseillers en sécurité nationale et des responsables de la sécurité.

    Il va dans le même temps tenir le Conseil Suprême des Royautés africaines, une initiative unique pour renforcer la coopération entre dirigeants autochtones et structures de gouvernance modernes.

    Le Forum de Crans Montana est une organisation internationale non gouvernementale suisse fondée en 1986 avec l’ambition de ‘’promouvoir la coopération et la croissance mondiale’’.

    La rencontre verra la participation ‘’de leaders mondiaux, décideurs politiques et experts dans les domaines de la sécurité, de l’économie et de l’investissement.

    FD/AKS/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Dalal Jam : vers l’ouverture d’un centre public de procréation médicalement assistée

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Dalal Jam : vers l’ouverture d’un centre public de procréation médicalement assistée

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Dar es Salam (Tanzanie), 30 nov (APS) – Le docteur Moustapha Thiam, président de la Société sénégalaise de fertilité, a confirmé mercredi la mise en service d’ici à trois mois d’un premier centre public de procréation médicalement assistée au sein de l’hôpital Dalal Jam de Guédiwaye, une commune de la région de Dakar.

    ‘’L’hôpital Dalal Jaam abrite un centre  qui va  bientôt démarrer dans les mois à venir la fécondation in vitro. Le matériel est installé’’, a déclaré M. Thiam,  gynécologue et obstétricien de formation.

    Intervenant lors d’un panelde haut niveau organisé à Dar es Salam (Tanzanie), le président de Société sénégalaise de fertilité a précisé que ce centre ‘’sera le premier centre de procréation médicalement assistée dans le public’’, la prise en charge de l’infertilité n’étant pratiquée jusque-là que dans le privé.

    Il a expliqué que la Conférence annuelle de Merck de 2018 a été un déclic. Il souligne que ‘’les autorités ont pris conscience de la nécessité de prendre en charge cette question dans le public’’.

    Il intervenait lors d’un panel de haut niveau intitulé : ‘’12 années de programme de développement et de partenariat dans le cadre de la transformation du paysage des soins aux patients et du renforcement des capacités de soins de santé en Afrique et au-delà’’.

    Ce panel s’est tenu à Dar es Salam (Tanzanie) en marge de la 11ème conférence annuelle de la Fondation Merck, qui se tient mardi et mercredi en Tanzanie.

    Il estime que ‘’la prise en charge de l’infertilité n’est pas que la fécondation in vitro’’.

    ‘’Nous avons formé des gynécologues, des embryologistes, des spécialistes pour pouvoir démarrer la prise en charge de l’infertilité au Sénégal. Nous avons pris l’option de commencer et d’installer de petites unités de prise en charge de l’infertilité dans les régions. Nous en avons pour le moment trois unités fonctionnelles’’, a-t-il informé.

    Il a signalé que des médecins ont été identifiés et engagés, assurant que les trois unités installées ‘’fonctionnent et font des résultats‘’.

    Depuis plusieurs années, la Fondation Merck déroule avec les Premières Dames d’Afrique une campagne dénommée ‘’Merck More than a mother’’ (plus qu’une mère) et qui vise à briser la stigmatisation autour de l’infertilité en Afrique.

    SKS/ASG/AKS

  • MAROC-FRANCE-VISITE-FIN / Rabat et Paris dans une dynamique de donner un nouveau souffle à leur relation

    MAROC-FRANCE-VISITE-FIN / Rabat et Paris dans une dynamique de donner un nouveau souffle à leur relation

    Rabat, 30 oct (APS) – Le président français Emmanuel Macron a achevé, mercredi, une visite d’Etat de trois jours à Rabat marquée une volonté de donner une nouvelle impulsion aux relations entre le Maroc et la France à travers la signature de 21 contrats dans des secteurs stratégiques, la Déclaration relative au “Partenariat d’exception renforcé” et surtout la réaffirmation devant les élus de la souveraineté marocaine sur le Sahara.

    Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte Macron, a quitté Rabat, mercredi après-midi, au terme d’une visite d’Etat dans le royaume à l’invitation du roi Mohammed VI.

    A son départ de l’aéroport de Rabat-Salé, M. Macron a été salué par le chef du gouvernement marocian, Aziz Akhannouch.

    S’adressant à la communauté française, plus tôt dans la journée de mercredi,  Emmanuel Macron a déclaré que les deux pays ont la capacité d’affronter les temps qui viennent parce qu’ils ont un partenariat sincère et équitable à bâtir, et qui repose sur la jeunesse à travers la formation, la culture, l’industrie et la technologie.

    Il a indiqué que la France et le Maroc avaient décidé de nouer un ‘’partenariat renforcé’’ pour lutter contre ‘’l’immigration clandestine’’.

    ‘’Nous voulons, Maroc et France ensemble, lutter contre toutes les formes de trafics, lutter contre l’immigration clandestine et les filières qui l’exploitent, lutter contre la criminalité organisée, lutter contre le narcotrafic parce qu’il affaiblit les deux rives de la Méditerranée, parce qu’il sape la confiance dans nos deux pays’’, a dit le président français.

    Emmanuel Macron dit espérer que cette visite sera ‘’un moment inoubliable’’, remerciant le roi Mohammed VI qui, selon lui, a accordé une attention à chaque détail de cette visite. ‘’C’était important pour nous’’, a-t-il souligné.

    ‘’Nous avons ouvert un nouveau livre, les premières lignes sont écrites, c’est vous qui allez faire le reste (…), faites-le avec la force des années passées, les souvenirs les plus difficiles, avec la confiance que vous portez ici, mais qui se nourrit d’une amitié que rien n’arrête’’’, a-t-il ajouté en s’adressant à ses compatriotes.

    Lors de cette visite, la première d’un président français depuis 2018, le Maroc et la France ont signé vingt-et-deux accords dans des secteurs portant sur les domaines ferroviaires, les énergies, l’aviation, la sécurité, la protection de l’environnement, le sport, l’hydraulique, l’enseignement, la culture, l’écosystème de l’industrie culturelle et créative et des jeux vidéos, la création d’un accélérateur d’investissement Maroc-France, la décarbonation, la transition énergétique.

    Les deux parties ont également signé le protocole d’accord relatif à l’extension de la deuxième phase du parc éolien de Taza ; le protocole d’accord entre CMA-CGM et Tanger ; le protocole d’accord relatif au centre de recherche franco-marocain (CRFM).

    A Rabat, Mohammed VI et Emmanuel Macron ont signé la Déclaration relative au “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France. Selon le texte de cette Déclaration, les deux chefs d’Etat ‘’ont décidé (…) d’écrire un nouveau chapitre dans la longue histoire entre la France et le Maroc, en portant la relation entre les deux pays au niveau d’un +Partenariat d’exception renforcé+’’.

    S’exprimant devant le parlement marocain, le président français a défendu ‘’le présent et l’avenir du Sahara” dans ”le cadre de la souveraineté marocaine’’, réaffirmant une position affichée dans son message adressé à Sa Majesté le roi Mohammed VI, à l’occasion du 25ème anniversaire de la Fête du Trône.

    ‘Je le réaffirme ici devant vous. Pour la France, le présent et l’avenir de ce territoire s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. L’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue”, a déclaré le chef d’Etat français qui s’exprimait devant les deux chambres du parlement au deuxième jour de sa visite d’Etat sous un tonnerre d’applaudissements.

    Il a également estimé que le plan marocain d’autonomie du Sahara, qui date de 2007, était  »la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité” de l’ONU.

    S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a évoqué l’avènement d’une ‘’nouvelle phase’’ et d’une ‘’nouvelle étape’’ pour cette relation ‘’si profonde et si riche’ entre le Maroc et la France.

    Il a souligné que la Déclaration relative au “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France, signée lundi par le  roi Mohammed VI et le président Emmanuel Macron, définit les principes qui vont guider cette nouvelle étape et précise la gouvernance et les secteurs clés de ce partenariat, outre le champ territorial d’application.

    Cette Déclaration va orienter “notre action à l’avenir’’, a dit le chef de la diplomatie marocaine.

    Concernant le Sahara marocain, M. Bourita a salué la publication sur le site officiel du Quai d’Orsay (ministère français des Affaires étrangères) de la carte officielle du royaume du Maroc intégrant son Sahara et l’élargissement de la circonscription consulaire française pour couvrir les provinces du Sud du royaume.

    Il a estimé que ‘’la France, de par son rôle au sein du Conseil de sécurité et sa connaissance de la genèse et de l’évolution de ce conflit, a un rôle important à jouer dans ce cadre”.

    Pour le ministre français des Affaires étrangères et de l’Europe, le roi Mohammed VI et le président Emmanuel Macron ont posé les fondements d’une “véritable refondation du partenariat stratégique” entre les deux pays.

    “C’est là l’ambition de la Déclaration qu’ont signée les deux chefs d’État lundi soir, celle de construire et décliner dans tous les domaines un partenariat d’exception renforcé, avec trois grands objectifs”, a dit Jean-Noël Barrot.

    La relation entre le Maroc et la France  »est ancrée dans une mémoire partagée et un héritage commun », a souligné le chef de la diplomatie française, faisant état de quelque 700 000 Marocains vivant en France et près de 80 000 Français au Maroc.

    Sur le plan économique, la France est le premier investisseur au royaume avec plus de 1 000 filiales de ses entreprises qui contribuent à près de 150 000 emplois, et le Maroc s’érigeant en premier investisseur africain dans l’Hexagone, a-t-il fait part.

    Jean Michel Barrot a souligné la nécessité de se tourner vers l’avenir avec ‘’ce partenariat si riche”, marqué par la signature de 22 accords bilatéraux, au premier jour de la visite du président Macron.

    Pour sa part, la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a salué une ‘’dynamique positive’’ entre les deux pays qui témoigne de ‘’la vigueur des relations économiques, mais aussi de la volonté commune d’aller encore plus loin”.

    “Nous voulons intensifier nos projets, notamment dans les secteurs d’avenir comme les technologies de l’information, la mobilité durable, l’agro-industrie, et la santé”, a dit la ministre lors de la rencontre entrepreneuriale Maroc-France dédiée aux secteurs stratégiques d’avenir.

    “Avec la France, nous avons l’opportunité unique de construire ensemble un nouveau modèle de coopération économique, fondé sur la coo-pétition, c’est-à-dire la coopération tout en maintenant une saine compétition”, a-t-elle souligné.

    Elle a également mis en exergue l’ambition africaine forte du royaume, réaffirmant que “l’avenir de nos nations se joue aussi sur le continent africain”.

    Selon elle, les échanges commerciaux entre le Maroc et la France ont atteint 163,1 milliards de dirhams (MMDH) en 2023, en hausse de 2,8% par rapport à 2022 et de 34% par rapport à 2019.

    La France est le deuxième partenaire commercial du Maroc, représentant 14,2% du total des échanges, et est classée deuxième client (20,3%) et troisième fournisseur (10,6%). 

    Du côté des investissements directs étrangers (IDE), la France a investi 11,3 MMDH au Maroc en 2023, tandis que les investissements marocains en France ont atteint un niveau record de 15,1 MMDH en 2023, soit une augmentation de 28% par rapport à l’année précédente.

    OID/ABB/AKS

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Conservation de la biodiversité : Dakar plaide pour la mise en place d’un Fonds spécialement dédié (ministre)

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Conservation de la biodiversité : Dakar plaide pour la mise en place d’un Fonds spécialement dédié (ministre)

    Dakar, 30 oct (APS) – Le ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a appelé, mardi, à mettre en place un Fonds spécialement dédié à la conservation de la biodiversité et administré par la Convention sur la Diversité Biologique (CDB).

    ‘’Pour ce qui est du financement de la conservation de la biodiversité, en plus d’un nécessaire rehaussement de l’allocation de ressources financières domestiques, de la définition de mécanismes innovants de financement et de la mise à contribution du secteur privé, il est important conformément à la position affichée par le Groupe africain, de mettre en place un Fonds spécialement dédié à la biodiversité et administré par la CDB », a-t-il préconisé.

    Daouda Ngom intervenait au cours du Segment ministériel de haut niveau de la 16e session de la Conférence des Parties (COP 16) de la Convention sur la biodiversité biologique (CDB) qui se déroule à Cali, en Colombie, du 21 octobre au 1er novembre 2024.

    La présidente de la COP 16 de la CDB, Susana Muhamad, la secrétaire exécutive de la CDB, Astrid Schomaker, ainsi que des ministres de plusieurs pays en charge de l’environnement et de la biodiversité étaient présents.

     »La flexibilité d’un tel fonds correspondra à un critère majeur pour faire face à l’urgence des réponses d’inversion durable de l’érosion de la diversité biologique », a soutenu le ministre de l’Environnement.

    Il a indiqué que le Sénégal milite aussi pour la mise en place d’un mécanisme multilatéral approprié de partage des avantages découlant des Informations de séquençage numérique (ISN) afin de permettre une équité dans l’accès et le partage des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques, tout en réaffirmant la place centrale du Protocole de Nagoya.

     »Nous appelons à définir une démarche inclusive de plaidoyer pour influencer la mise en œuvre desdites politiques et susciter un engagement en faveur de la conservation de la biodiversité et de la transition écologique pour la pleine intégration de la biodiversité dans les politiques sectorielles et à travers les secteurs de développement », a-t-il lancé. 

    D’après lui,  »il est également nécessaire à ce sujet de favoriser l’intégration de la biodiversité dans la planification locale ».

    Daouda Ngom a indiqué que  »le renforcement du niveau de conservation de la biodiversité induira de notre part d’élargir les réseaux d’aires protégées, d’encourager de manière importante les autres mesures de conservation efficaces, en particulier celles découlant des peuples autochtones et des communautés locales ».

    Il nécessite également, selon lui, de mettre en place des aires marines protégées (AMP), au-delà des zones de juridiction nationale, dans le cadre de l’adoption du Traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine (BBNJ, en anglais).

    Concernant la contribution durable de la nature au bien-être des populations, le ministre a souligné qu’il faudra nécessairement passer par la gestion durable des espèces sauvages, l’amélioration de la biodiversité et la durabilité dans les secteurs agricoles, aquacoles, halieutiques et forestiers et par la préservation des biens et services écosystémiques en vue d’en assurer une bonne disponibilité pour les populations.

    Et enfin, pour atténuer les effets des changements climatiques sur la biodiversité et renforcer la résilience des écosystèmes, la mise en œuvre des solutions fondées sur la nature s’appuiera sur une bonne synergie entre les Stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB) et les Contributions déterminées nationales, a-t-il préconisé. 

    Il a invité les Etats membres de la Convention sur le biodiversité biologique (CDB) à des  »actions et des réflexions solidaires » à partir de ces propositions émises pour une réconciliation avec la nature, tout en réaffirmant l’engagement du Sénégal,  »à mettre en œuvre les recommandations de la CBD pour la conservation de la biodiversité ».

    La 16e session de la Conférence des Parties (COP 16) de la Convention sur la biodiversité biologique se déroule à Cali est la première rencontre internationale depuis l’adoption du cadre mondial Kunming-Montréal, et elle marque un moment clé pour finaliser les modalités opérationnelles des engagements pris par les États pour valoriser les ressources biologiques.

    AB/ASB/ABB

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / COP 16 : le Sénégal réaffirme sa volonté de renforcer la conservation de la biodiversité (ministre)

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / COP 16 : le Sénégal réaffirme sa volonté de renforcer la conservation de la biodiversité (ministre)

    Dakar, 30 oct (APS) – Le Sénégal, par la voix de son ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, a réaffirmé sa volonté de renforcer sa tradition de mise en œuvre d’actions stratégiques appropriées pour la conservation de la biodiversité.

     »Le Sénégal réaffirme sa volonté d’utilisation durable et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources naturelles conformément aux piliers qui fondent la Convention sur la diversité biologique’’, a notamment dit Daouda Ngom.

    Il intervenait mardi soir lors du Segment ministériel de haut niveau de la 16e session de la Conférence des Parties (COP 16) à la Convention sur la biodiversité biologique (CDB) à Cali en Colombie.

    La présidente de la COP 16 de la CDB, Susana Muhamad, la Secrétaire exécutive de la CDB, Astrid Schomaker ainsi que des ministres de plusieurs pays en charge de l’Environnement et de la biodiversité.

     »Cet engagement sans faille du Sénégal, a-t-il souligné, s’est traduit récemment par l’alignement des objectifs et lignes d’actions de la stratégie et plan d’actions nationaux pour la diversité biologique (SPANB) aux cibles du Cadre mondial de Kunming-Montréal ».

    Il a indiqué que le processus de révision de la SPANB du Sénégal se poursuit actuellement et permettra,  »sur la base d’une démarche inclusive d’aboutir durant le premier trimestre de l’année 2025, à un document de stratégie mis à jour et consolidé ».

     »Cette dynamique est fortement articulée au Plan d’action africain de conservation de la biodiversité, à l’Agenda 63 de l’Union africaine et aux importantes décisions de la Conférence ministérielle africaine sur l’Environnement (AMCEN) prenant en charge la conservation de la biodiversité’’, a précisé le ministre.

    Daouda Ngom a rappelé que le Cadre Mondial Kunming-Montréal récemment adopté lors de COP 15 à Montréal appelle  »à asseoir des changements dans nos paradigmes de développement et de valorisation des ressources biologiques ».

    ‘’Il s’impose ainsi à nous à travers une trajectoire écologique se fondant en une perspective de renforcement de la prise en charge de la biodiversité par les principaux secteurs de l’économie nationale et qui concourent au développement’’, a-t-il ajouté.

    La 16e session de la Conférence des Parties (COP 16) de la Convention sur la biodiversité biologique (CDB) se déroule à Cali (Colombie) du 21 octobre au 1er novembre 2024. Il s’agit de la première rencontre internationale depuis l’adoption du cadre mondial Kunming-Montréal, et elle marque un moment clé pour finaliser les modalités opérationnelles des engagements pris par les États pour valoriser les ressources biologiques.

    AB/ASB/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Dak’art 2024 : Bassirou Diomaye Faye va présider la cérémonie officielle d’ouverture de la 15e édition

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Dak’art 2024 : Bassirou Diomaye Faye va présider la cérémonie officielle d’ouverture de la 15e édition

    Dakar, 30 oct (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va présider la cérémonie officielle d’ouverture de la 15ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, le 7 novembre prochain, au Grand-Théâtre national de Dakar, a-t-on appris de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.

    « La cérémonie d’ouverture officielle se déroulera le jeudi 7 novembre 2024 au Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose sous la présidence effective de […] Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République », a-t-elle dit dans un communiqué transmis mercredi à l’APS.

    L’édition 2024 du Dak’art va enregistrer la participation « massive d’artistes, de professionnels et d’amateurs d’art en provenance du monde entier », a soutenu Khady Diène Gaye.

    La Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, rappelle-t-elle, est « un évènement d’envergure internationale pour la promotion des arts visuels et des artistes africains ».

    La quinzième édition, initialement prévue du 16 mai au 16 juin derniers, a été reportée pour la période allant du 7 novembre au 7 décembre, avec comme thème général « The Wake », ou « L’éveil, le sillage ».

    L’objectif de la Biennale de Dakar « est de contribuer à la promotion de la créativité des arts visuels aujourd’hui en Afrique ainsi qu’au rayonnement culturel de notre pays », a insisté la ministre de la Culture.

    Pour ce faire, le programme du Dak’art prévoit diverses manifestations réunissant des artistes africains, de la diaspora et des professionnels de l’art contemporain de tous les continents.

    Les préparatifs vont bon train à l’ancien palais de Justice et au Cap manuel, deux sites choisis pour abriter le volet exposition internationale du Dak’art, également appelé « IN » et qui devrait accueillir 58 artistes sélectionnés dont cinq sénégalais.

    Le vernissage de cette exposition se tiendra le 7 novembre, vers 17 heures, selon le communiqué du ministre de la Culture.

    Le vernissage des pavillons nationaux et de ceux des deux pays invités d’honneur, les Etats-Unis et le Cap-Vert, est prévu à partir de 12h13 au Musée des civilisations noires (MCN), selon le programme arrêté.

    Une rencontre entre pairs de haut niveau se tiendra le vendredi 8 novembre, à 15h30, au Musée des civilisations noires, avec le soutien de l’UNESCO, annonce la ministre.

    Cette rencontre va porter sur le thème  »Rééquilibrer les échanges culturels afin de créer de nouvelles opportunités pour l’employabilité des jeunes’‘.

    FKS/BK/ASB

  • MAROC-FRANCE-AFRIQUE-AGRICULTURE / A Rabat, Emmanuel Macron décline les stratégies pour des systèmes agricoles durables en Afrique

    MAROC-FRANCE-AFRIQUE-AGRICULTURE / A Rabat, Emmanuel Macron décline les stratégies pour des systèmes agricoles durables en Afrique

    De l’envoyé spécial de l’APS, Ousmane Ibrahima Dia

    Rabat, 30 oct (APS) – Le président français Emmanuel Macron a décliné, mercredi, à Rabat, les stratégies pour des systèmes agricoles durables sur le continent africain, évoquant, entre autres, la maîtrise de l’eau et la fertilité des sols, la formation et la recherche, la création de plateformes de gestion des projets.

    Le chef de l’Etat français s’exprimait au troisième jour de sa visite d’Etat au siège de la Fondation OCP pour un échange sur la sécurité alimentaire et l’agriculture durable en Afrique.

    Le thème de la rencontre était ‘’Echanges sur la sécurité alimentaire, perspectives de coopération pour une transition vers des systèmes agricoles et alimentaires durables’’.

    Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité de maîtriser de l’eau à travers la cartographie des bassins versants et des circuits existants. Il a également évoqué la question de la fertilité des sols.

    Le président français a abordé la question du développement durable des filières agricoles. Le but, selon lui, est de sortir l’agriculture de l’informel et créer par la même occasion beaucoup d’emplois.

    Emmanuel Macron a également insisté sur l’importance de la formation aux métiers de l’agriculture et la recherche intégrée.

    Il a plaidé pour la mise en place de plateformes permettant de faire la jonction entre les projets agricoles et les financements. ‘’On a beaucoup de micro-projets, de projets, il y a également beaucoup d’argent, mais la grande difficulté, c’est de faire la jonction entre les deux’’, a-t-il relevé.

    Dans son intervention, le président Macron a évoqué le projet de la Grande muraille verte (GMV) d’un montant de 19 milliards de dollars. Ce projet qui couvre une quinzaine de pays était un peu endormi mais il a été réveillé en 2021, a-t-il dit.

    Ce projet permet à des hommes et femmes de ces pays de sortir de l’économie informelle et de créer de la richesse, de refertiliser les sols, de lutter contre la désertification, de recréer de la biodiversité et de récréer des capacités de capturer du carbone, de se battre contre les migrations subies et les déstabilisations sur lesquelles prospèrent tous les trafics et les mouvements terroristes, a-t-il souligné.

    La Fondation OCP, bras philanthropique du Groupe OCP (Office chérifien des phosphates), leader mondial dans l’industrie du phosphate, joue un rôle crucial dans le développement durable et inclusif du Maroc et de l’Afrique.

    OID/ASG

  • AFRIQUE-CULTURE-PHOTOGRAPHIE / La 14ème édition de la Biennale de Bamako se prépare « de manière sereine » (commissaire général)

    AFRIQUE-CULTURE-PHOTOGRAPHIE / La 14ème édition de la Biennale de Bamako se prépare « de manière sereine » (commissaire général)

    Dakar, 30 oct (APS) – Les préparatifs de la 14ème édition des Rencontres de Bamako, Biennale africaine de la photographie, qui s’ouvre le 16 novembre prochain sur le thème « Kuma » (La parole), « suivent leurs cours de manière sereine », a déclaré mercredi à l’Agence de presse sénégalaise le commissaire général et directeur artistique, Lassana Diarra.

    « Les travaux suivent leur cours de manière très sereine. Comme on a fait la publication de la liste des trente artistes sélectionnés pour la Panafricaine, on travaille dans le silence. On a pris le thème à l’envers », a dit M. Diarra dans un entretien réalisé à une quinzaine de jours de l’ouverture de l’événement.

    Il a dit que le tirage des photos de La Panafricaine est « pratiquement fini », précisant, pour les trente artistes sélectionnés : « Nous sommes prêts ».

    La sélection des 30 artistes qui participeront à La Panafricaine, l’exposition collective de la 14e édition de la Biennale photographique de Bamako, a été dévoilée le 12 juillet dernier par l’équipe curatoriale.

    « Cette année, le nombre impressionnant de candidatures reçues du monde entier (environ 500) témoigne de la vitalité créative exceptionnelle du continent africain et au-delà. Cette affluence confirme, une fois de plus, le rôle central des Rencontres de Bamako en tant que leader et rendez-vous incontournable de la photographie en Afrique et sur la scène internationale », avait-elle indiqué dans le communiqué publié à cette occasion.

    La parole des artistes porte plus que celle des politiques

    Dans l’entretien qu’il a accordé à l’APS, le commissaire général des Rencontres de Bamako a ajouté que les projets spéciaux sont « en train d’avancer aussi, ils vont suivre bientôt ».

    « La scénographie avance. Je pense que ça va être innovant. Pour la première fois, on est en train de trouver des matériaux maliens. Pour la première fois, nous travaillons avec les maçons de Djenné (site historique et culturel classé patrimoine mondial de l’UNESCO en 1988, située au sud-ouest de Mopti, au centre du Mali) », a souligné Lassana Igo Diarra.

    Il a ajouté : « Les scénographes ont fait un travail fantastique, et le rêve est de pouvoir le mettre en place. Sur le plan artistique, on avance sans trop d’inquiétude. Sur le plan des finances, on espère que le miracle se produira. Nous, on fait notre travail ».

    Parlant du thème de cette 14ème édition, Igo Diarra a rappelé que le commissariat de l’événement a lancé la réflexion sur le concept des voix (The Voices), « en se demandant où est la voix africaine, quelle est la parole africaine en Afrique et quelle est la parole africaine dans le monde ».

    « C’est comme cela que le thème ‘Kuma’ (La parole) s’est imposé à nous. On est parti du manque de discours africain, ou plus précisément du manque d’audibilité de ce discours. Quelle est la parole qui porte ? Est-ce que les politiques ont une parole qui porte, comme jadis celles de Nelson Mandela, Thomas Sankara, Sekou Touré, Julius Nyerere ? » se demande Lassana Igo Diarra, estimant que les artistes, en ce qui les concerne, ont une parole qui porte – « notamment à travers la musique, le cinéma, la littérature… »

    « La parole des artistes a plus de poids que celle des politiques, a-t-il ajouté. On sait que la photographie est un art fort. Une photo parle plus que mille discours. C’est aussi au bout d’un processus artistique que le thème s’est imposé à nous de manière spontanée, mais sur la base de réflexions antérieures. Parce qu’à travers l’art contemporain, l’Afrique peut parler à elle-même et parler au monde. »

    Faire avec des fonds propres de l’Etat malien

    « L’auteur-compositeur malien Salif Keita, choisi comme ambassadeur de cette édition des Rencontres de Bamako, est « un très grand parolier, qui est très humble parce que dans son morceau ‘Kuma’, il dit que ce sont les avocats ou les maîtres-chasseurs qui sont les grands paroliers, mais lui-même en est un », a relevé le commissaire général et directeur artistique de la biennale pour justifier le choix porté sur le musicien.

    « Il (Salif Keita) a des textes d’une profondeur exceptionnelle. Le choix s’est porté sur lui de manière tout à fait naturelle. Il incarne un certain souverainisme dans le contexte malien. C’est important de l’avoir comme ambassadeur », a-t-il précisé.

    A propos du contexte sociopolitique marqué par des tensions sécuritaires dans le Sahel, M. Diarra a dit : « Ces différentes formes de crise sont des réalités. Nous venons de sortir d’un hivernage où toute l’Afrique de l’Ouest a été victime d’inondations. Nos Etats ont pas mal de difficultés financières à résoudre un certain nombre de choses, mais nous pensons qu’un événement comme les Rencontres internationales de Bamako peut aider à faire face ».

    Cette année, a-t-il indiqué, « ça se fait avec des fonds propres de l’Etat malien ». « C’est une façon de ne compter que sur ses propres deniers. Donc c’est une édition très engageante. Il faut très imaginatif, il faut créer des solutions qui répondent au contexte actuel », a insisté Lassana Igo Diarra, soulignant que « malgré le contexte difficile, ça va être une biennale exceptionnelle ».

    « En tout cas, nous travaillons pour, et il y a quelques ingrédients qui nous donnent à espérer que ça se déroulera comme on le souhaite. Ça fait trente ans. Depuis 1994, des hommes, des femmes, des Etats, des intelligences se battent pour maintenir ce genre d’événement », a-t-il conclu.

    ADC/BK

  • MAROC-FRANCE-VISITE / Macron à Rabat : dîner officiel et prise de parole devant les chefs d’entreprises et les opérateurs économiques

    MAROC-FRANCE-VISITE / Macron à Rabat : dîner officiel et prise de parole devant les chefs d’entreprises et les opérateurs économiques

    De l’envoyé spécial de l’APS, Ousmane Ibrahima Dia

    Rabat, 30 oct (APS) – Le Roi Mohammed VI a offert, mardi, au Palais Royal à Rabat, un dîner officiel en l’honneur du président de la République française, Emmanuel Macron et de son épouse Mme Brigitte Macron, au deuxième jour de leur visite d’Etat dans le Royaume.

    Le Souverain avait à ses côtés le Prince Héritier Moulay El Hassan, le Prince Moulay Rachid et les Princesses Lalla Khadija, Lalla Meryem, Lalla Asmaa et Lalla Hasnaa

    Le président français et son épouse ont eu droit aux honneurs rendus par un détachement de la Garde royale.

    Parmi les personnalités présentes au dîner, il y avait le chef du gouvernement marocain, les présidents des deux Chambres du Parlement, les Conseillers du Roi, les membres du gouvernement, les membres de la délégation française et plusieurs autres personnalités civiles et militaires.

    Plus tôt dans la journée, le président Macron s’est exprimé devant les chefs d’entreprises et les opérateurs économiques à la clôture de la  »Rencontre entrepreneuriale Maroc-France ».

    Cette rencontre était co-organisée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Mouvement des entreprises de France (MEDEF), à travers le Club des chefs d’Entreprises France-Maroc.

    Selon le président français, le Maroc est  »le premier client » de l’Agence française de développement (AFD) en termes d’investissements. Il a assuré que l’AFD continuera de financer des projets dans le Royaume, y compris ceux portés par les entreprises françaises au Sahara.

    Emmanuel Macron a plaidé pour un partenariat économique équitable et gagnant-gagnant entre la France et le Maroc, deux pays  »aux multiples complémentarités » sur le plan économique.

    Le président français achève, ce mercredi, la visite d’Etat qu’il a entamée, lundi. Emmanuel Macron sera à la Fondation OCP pour un échange sur la sécurité alimentaire et l’agriculture durable en Afrique avec des étudiants marocains et africains avant de se rendre à la Résidence de France où il prononcera un discours.

    OID/ASB