Catégorie : International

  • AFRIQUE-UA-PERSPECTIVES / Le déficit de financement « pèse lourd » sur l’efficacité et l’indépendance de l’UA, selon Moussa Faki Mahamat)

    AFRIQUE-UA-PERSPECTIVES / Le déficit de financement « pèse lourd » sur l’efficacité et l’indépendance de l’UA, selon Moussa Faki Mahamat)

    Dakar, 13 fév (APS) – Le déficit de financement « continue de peser lourd » sur l’efficacité de l’Union africaine et à sa prise de décision indépendante, a déploré Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de cette organisation intergouvernementale à laquelle appartiennent les 55 États du continent africain.

     »Le déficit de financement de l’organisation continue de peser lourd sur son efficacité et son indépendance de décision. La revitalisation du fonds de la paix et l’atteinte de son premier objectif est une lueur encourageante à ce sujet », a-t-il dit.

    Moussa Faki Mahamat prenait part à la cérémonie d’ouverture de la 46ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) qui se poursuit ce jeudi.

     »Je continue de croire de plus en plus que si nous ne nous saisissons pas rapidement de la question de notre architecture politique, des faits de sécurité et de gouvernance, de la question des partenariats, du financement de l’organisation et des pouvoirs de la Commission et de son président, il y aurait franchement lieu de s’inquiéter sur l’avenir de notre organisation », a-t-il affirmé.

    Selon Moussa Faki Mahamat, les dirigeants africains doivent se saisir de certaines questions dont la solution commande la survie de l’organisation panafricaine.

    Il considère que  »cette situation est d’autant préoccupante que nous nous trouvons à un moment où le multilatéralisme, déjà en mauvaise posture depuis un certain temps, semble devoir faire face à de nouveau défis ».

    Il a déploré les violents conflits qui font rage au Soudan et l’Est de la République démocratique du Congo.

    FD/OID/BK

  • SENEGAL-ONU-ACCREDITATION / L’ONG sénégalaise AHDIS admise au Conseil économique et social de l’ONU (communiqué)

    SENEGAL-ONU-ACCREDITATION / L’ONG sénégalaise AHDIS admise au Conseil économique et social de l’ONU (communiqué)

    Dakar, 13 fév (APS)- Le président de l’Organisation non gouvernementale Action humaine pour le développement intégré au Sénégal (AHDIS), Amacodou Diouf a annoncé l’admission de la structure qu’il dirige au Conseil économique et social des Nations unies.

    ‘’Après trois ans de travail acharné, notre équipe est fière de cette reconnaissance qui témoigne de notre engagement pour le développement intégré au Sénégal’’, a fait savoir Amacodou Diouf, dans un communiqué parvenu, mercredi, à l’APS.

    Ce statut permettra, selon lui, à AHDIS de participer activement aux discussions à l’ONU, de faire entendre la voix des communautés et d’influencer les politiques de développement.

    Cette accréditation au Conseil économique et social des Nations unies s’ajoute à celle d’observateur avec statut consultatif auprès de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), obtenue par l’ONG sénégalaise, en 2019.

    MT/ABB/SKS/ASB

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 12 février 2025

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 12 février 2025

    Dakar, 12 fév (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 12 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses condoléances les plus attristées au Khalif général et à la Communauté mouride, suite au rappel à Dieu, le samedi 08 février 2025, de Serigne Bassirou Mbacké Anta NIANG, Khalif de Darou Mouhty. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions avec les organisateurs en vue du bon déroulement du Magal de Darou Mouhty qui sera célébré le vendredi 14 février 2025.

    Le Chef de l’Etat a largement évoqué le rapport d’audit de la Cour des Comptes relatif à la situation des finances publiques de la période de 2019 au 31 mars 2024 que le Premier Président de l’institution supérieure de contrôle des finances publiques lui a transmis. Ce rapport, basé sur des principes de transparence, offre une vue claire et exhaustive de la situation des finances publiques sur cette période et met en lumière plusieurs manquements graves qui nécessitent des actions immédiates. Tout d’abord, des rattachements irréguliers de recettes ont été identifiés. Certaines recettes ont été comptabilisées sur des exercices antérieurs, ce qui a faussé la réalité du déficit budgétaire pour certaines années. Cette situation a contribué à sousestimer les déficits budgétaires, créant ainsi un déséquilibre dans la présentation des comptes publics. Le déficit budgétaire, déjà préoccupant, a atteint des niveaux critiques au cours des dernières années. Il est passé de 9,85% en 2019 à 9,17% en 2020, 11,47% en 2021, 12,65% en 2022, et 12,30% en 2023. Cette progression rapide du déficit met en évidence la nécessité de réformes structurelles urgentes pour contenir et réduire ce déséquilibre financier historique.

    Ensuite, il a relevé que des dépenses importantes, notamment celles financées sur ressources extérieures, n’ont pas été correctement retracées dans les documents comptables et budgétaires. Ce manque de traçabilité crée des écarts importants dans le suivi budgétaire et nuit à la transparence des opérations financières de l’État. Le rapport souligne également des utilisations irrégulières des comptes spéciaux du Trésor. Des transferts budgétaires vers des services de l’État ont été réalisés sans justification claire, ce qui pose de sérieux problèmes de traçabilité des fonds publics. De plus, il a été constaté que certaines dépenses importantes ont été effectuées en dehors des procédures budgétaires établies, aggravant ainsi le manque de transparence.

    Par ailleurs, le rapport note des discordances dans la gestion de l’endettement public. Il a été révélé que des emprunts ont été contractés en excès, entraînant un sur-financement partiellement utilisé pour des dépenses sans couverture budgétaire. Cela expose les finances publiques à des risques considérables et alourdit le fardeau de la dette nationale. Ainsi, le taux d’endettement public a connu une croissance tout aussi alarmante sur la même période. En 2019, l’endettement atteignait déjà 65,59% du PIB, mais il est monté à 75,50% en 2020, 83,58% en 2021, 86,62% en 2022 pour se hisser à 99,67% en 2023.

    Le Président de la République a indiqué que cette trajectoire d’endettement doit être rapidement inversée pour préserver la soutenabilité des finances publiques et éviter de compromettre les équilibres économiques de long terme. Enfin, un autre point préoccupant est l’absence de rapport exhaustif sur les dépenses fiscales pour les années 2022 et 2023. Ce manquement notable contrevient aux directives de l’UEMOA qui exigent une évaluation régulière des exonérations fiscales accordées par l’État, rendant ainsi difficile une gestion efficace des finances publiques dans ce domaine.

    Le Chef de l’Etat a assuré que face à ces constats alarmants, des mesures conservatoires et correctives doivent être prises sans délai. Tout d’abord, il est impératif de mettre fin aux rattachements irréguliers de recettes et d’assurer que toutes les recettes et dépenses soient comptabilisées de manière transparente et régulière. Le Premier Ministre et le Ministre des Finances et du Budget devront prendre les dispositions nécessaires pour garantir que les pratiques budgétaires respectent strictement les règles en vigueur. Ensuite, un audit approfondi sera réalisé pour réconcilier les écarts observés dans la gestion des dépenses financées par des ressources extérieures.

    Le Président de la République a également souligné la nécessité de réformer la gestion des comptes spéciaux du Trésor afin de garantir que les transferts budgétaires soient effectués de manière conforme et transparente. En outre, il est essentiel de revoir la politique d’endettement de l’État afin d’éviter toute dette contractée en excès et de mieux gérer le surfinancement. Un suivi rigoureux des emprunts devra être mis en place pour s’assurer que les fonds sont utilisés conformément aux besoins budgétaires réels. Enfin, il est impératif de produire et publier les rapports sur les dépenses fiscales dans les délais légaux. Ces rapports doivent permettre une gestion transparente et rigoureuse des exonérations fiscales conformément aux directives de l’UEMOA. Ces réformes visent à renforcer la confiance dans la gestion des finances publiques et à garantir une meilleure transparence au profit de la nation. Il a demandé au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de veiller à la mise en œuvre de ces réformes indispensables pour asseoir une gestion exemplaire des finances publiques et assurer la stabilité économique du pays.

    Face à la recrudescence des accidents de la route, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller, avec les Ministres en charge des Transports terrestres, Forces armées, Intérieur et Sécurité publique, à l’application rigoureuse des décisions prises notamment la Circulaire primatoriale de recadrage et d’orientation en vue de prévenir les accidents de la route et d’assurer une meilleure circulation routière pour les usagers, les transporteurs et les Forces de Défense et de Sécurité.

    Le Président de la République a rappelé l’urgence de renforcer la formation des chauffeurs, d’assurer une réglementation rigoureuse de la circulation des cyclomoteurs, de faire respecter les horaires de circulation des véhicules de transport et de réorganiser le fonctionnement des gares routières, d’accélérer le renouvellement des parcs automobiles de transport et de gros porteurs mais aussi d’évaluer les actions et l’ancrage institutionnel de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). Il a demandé au Premier Ministre de placer la sécurité routière au premier rang du Plan d’action du Gouvernement.

    Dans le même élan, le Chef de l’Etat a instruit le Premier Ministre et le Ministre chargé des Infrastructures et des Transports terrestres de finaliser, avant fin mars 2025, l’évaluation rapide des projets routiers en vue du lancement prochain du nouveau « Programme national de développement des réseaux routier et autoroutier ». Il a appelé à l’équité dans le déploiement des programmes et projets routiers et autoroutiers et au développement maitrisé de la Société publique « Autoroutes du Sénégal », entité déléguée par l’Etat pour capitaliser et valoriser le patrimoine autoroutier national.

    Par ailleurs, le Président de la République a signalé l’urgence, pour l’Etat, de redéfinir le modèle économique de construction, d’exploitation et d’entretien des routes et autoroutes du Sénégal en actualisant la réglementation portant classement des infrastructures routières nationales et secondaires incluant les ouvrages de franchissement et en réexaminant les modalités de financement des infrastructures routières et de leur entretien. A cet égard, il a demandé au Ministre des Infrastructures et des transports terrestres de proposer une nouvelle politique d’entretien routier, intégrant la réhabilitation d’ouvrages de franchissement qui se sont particulièrement dégradés durant l’hivernage. A ce sujet, il a demandé au Premier Ministre de veiller au renforcement des moyens logistiques d’intervention du génie militaire qui vient toujours en appoint pour assurer avec les structures spécialisées de l’Etat la continuité de la circulation routière et le désenclavement de certaines zones du pays.

    Le Chef de l’Etat a aussi souligné la nécessité d’une revue systématique des interventions du PUDC, du PROMOVILLES, du PUMA, du FERA, de l’AGETIP, de l’ADM et des différentes collectivités territoriales en termes de réalisation de pistes rurales et de la voirie urbaine. Il a indiqué au Gouvernement que le moment est venu de consolider l’ensemble des programmes routiers, autoroutiers, de pistes de désenclavement et de voirie urbaine en vue d’une cohérence d’ensemble et d’une mise en œuvre pragmatique de la politique de l’Etat en matière de réalisation d’infrastructures routières et autoroutières, selon un chronogramme, des axes, linéaires et financements maitrisés.

    Le secteur de l’Elevage et des productions animales demeure un des piliers de l’économie nationale. Le Président de la République salue l’engagement remarquable des éleveurs et autres acteurs du secteur qui doivent être davantage soutenus pour mieux valoriser la contribution de l’Elevage et des productions animales dans la nouvelle politique de souveraineté alimentaire. Il a rappelé au Gouvernement l’urgence de veiller à l’application effective et intégrale des dispositions du Code pastoral en vue d’asseoir une meilleure évolution du secteur de l’élevage dans l’écosystème du secteur primaire et dans la richesse nationale. Il a souligné l’impératif d’accentuer, sur le terrain, les dispositifs préventifs et coercitifs de lutte contre le vol de bétail. Il s’agit aussi et surtout d’assurer un meilleur aménagement des parcours de bétail, de développer la production industrielle d’aliments de bétail, les cultures fourragères et les parcs de vaccination des ruminants ainsi que l’édification des forages pastoraux afin de limiter les conflits récurrents avec les éleveurs notés dans plusieurs localités du pays et au niveau des zones transfrontalières.

    Le Chef de l’Etat a souligné également, la nécessité d’intensifier les programmes d’amélioration des races bovines et de promotion à terme de l’autosuffisance du Sénégal en moutons, dans la perspective de la Tabaski, au regard des efforts significatifs déployés par l’Etat depuis l’année dernière.

    Il a, en outre, demandé au Gouvernement de renforcer le sous-secteur de l’aviculture par des dispositifs de financement adaptés aux entrepreneurs locaux. Le Gouvernement veillera à la modernisation des abattoirs et de leurs dispositifs d’exploitation, dans le cadre d’un programme spécial qui sera mis en œuvre à l’échelle nationale.

    Pour clore ce chapitre, le Président de la République a invité le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et le Secrétaire d’Etat chargé des coopératives et des organisations paysannes à prendre toutes les dispositions avec l’ensemble des éleveurs, acteurs et opérateurs de l’élevage et des productions animales, en vue du bon déroulement de la Journée nationale de l’Elevage qu’il présidera, le samedi 22 février 2024, à Kaolack.

    Evoquant son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation, à partir du jeudi 13 février 2025, au Sommet de l’Union africaine à Addis Abeba.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’impératif de la rationalisation des agences d’exécution. En effet, la philosophie ayant guidé leur mise en place à travers la loi d’orientation en date du 04 mai 2009, a été dévoyée au fil des ans pour aboutir à une pléthore d’agences.

    Le Premier Ministre a informé qu’il a réactivé la Commission d’Evaluation des Agences d’Exécution (CEAE), dans le but de lui soumettre, dans les meilleurs délais, des propositions de rationalisation des agences d’exécution, conformément à l’engagement de réduction du train de vie de l’Etat.

    Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’agenda des réunions et conseils interministériels, au nombre de douze (12) qu’il compte présider au cours du premier semestre 2025. Les sujets évoqués porteront notamment sur Air Sénégal, AIBD, l’éducation nationale, le pèlerinage à La Mecque édition 2025, l’économie sociale et solidaire, l’agriculture, le tourisme, le logement social, les programmes civiques et citoyens, les Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 ainsi que la lutte contre le trafic de bois et la déforestation. Cet agenda sera ajusté en fonctions des besoins d’organisation d’autres réunions.

    Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux membres du Gouvernement l’importance à accorder à l’exécution satisfaisante du calendrier législatif qui sera marqué par une activité intense en 2025 dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda de transformation systémique Sénégal 2050. Il a exhorté les Ministres à veiller scrupuleusement sur la qualité des avant-projets de textes préparés par leurs services juridiques et sur le strict respect du circuit de validation hiérarchique interne.

    Enfin, le Premier Ministre a demandé aux Ministres en charge des Infrastructures portuaires, de l’Energie, de l’Intérieur et de l’Environnement de prendre toutes les dispositions utiles pour la finalisation diligente des travaux du Port minéralier et vraquier de Bargny.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur le Projet Compact électricité du Sénégal avec le MCC suite à la décision prise par le Gouvernement américain le 03 février 2025 et sur l’Etat de la phase 1 du Programme d’urgence d’électrification rurale (PUELEC) ;
    • Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur l’impact de la nouvelle politique étrangère américaine sur l’économie sénégalaise et son financement ;
    • Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait la situation des prix du marché du riz, de l’huile et des denrées de première nécessité ;
    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur le suivi des infrastructures de proximité prévues dans le cadre de l’organisation des JOJ Dakar 2026 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait le point sur la campagne de commercialisation agricole 2025.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    · Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Intelligence et de Prospective économique (BIPE).

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Dakar et Paris annoncent une commission conjointe pour les modalités de départ des Éléments français au Sénégal

    SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Dakar et Paris annoncent une commission conjointe pour les modalités de départ des Éléments français au Sénégal

    Dakar, 12 fév (APS) – Les autorités sénégalaises et françaises vont constituer une commission conjointe pour organiser les modalités de départ des Éléments français au Sénégal, a t-on appris de source officielle.

     »Le Sénégal et la France ont décidé de constituer une commission conjointe pour organiser les modalités de départ des Éléments français au Sénégal », indique un communiqué publié sur le compte X du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    La future Commission va également réfléchir sur les modalités de restitution d’ici la fin de l’année 2025 des emprises, annonce la même source, signalant qu’un nouveau partenariat de sécurité entre les deux parties est en gestation.

    « Les deux pays entendent travailler à un nouveau partenariat en matière de défense et de sécurité qui prenne en compte les priorités stratégiques de toutes les parties », rapporte le communiqué.

    Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a déclaré, le 31 décembre dernier, que le Sénégal allait travailler à l’avènement d’une nouvelle doctrine de coopération impliquant la fin, dès 2025, de toutes les présences militaires étrangères sur le sol sénégalais.

    Cette annonce s’inscrit dans le sillage d’une précédente sortie dans la presse française lors de laquelle il avait, de fait, décrété la fermeture de la base militaire permanente de la France au Sénégal.

    Le Général de brigade commandant les Eléments français au Sénégal (EFS) a saisi l’Inspection régionale du travail pour l’informer du licenciement collectif, à compter du 1er juillet 2025, de l’ensemble du personnel sénégalais, 162 au total, pour ‘’fermeture définitive des bases militaires françaises au Sénégal’’.

    Dans une lettre dont l’objet est ‘’Notification de licenciement collectif pour fermeture définitive des bases militaires françaises au Sénégal’’, le Général de Brigade Yves Aunis, écrit : ‘’Monsieur l’inspecteur Régional, J’ai l’honneur de vous informer par cette lettre du licenciement collectif de l’ensemble du personnel sénégalais employé par les Éléments Français au Sénégal (EFS).’’

    Dans cette lettre largement partagée sur les réseaux et dont l’APS a obtenu confirmation auprès des militaires français, l’officier supérieur rappelle en effet, ‘’comme indiqué lors de ses allocutions du 28 novembre 2024 et du 31 décembre 2024, le président de la République du Sénégal a décidé la fin de toutes les présences militaires de pays étrangers au Sénégal, dès 2025’’.

    ‘’Cela inclut donc la fermeture des bases militaires françaises’’, ajoute-t-il dans son courrier daté du 27 janvier.

    Afin de mettre en application cette décision, le Commandant a annexé à son courrier ‘’la liste des 162 personnels employés sous contrat à durée indéterminée par les EFS, incluant 12 délégués du personnel titulaires et suppléants, prévus d’être licenciés au 1 juillet 2025’’.

    Le Général de brigade a déclaré qu’il souhaitait ‘’bénéficier’’ de l’accompagnement de l’Inspection régionale du travail, ‘’y compris pour les éventuelles autorisations nécessaires, dans cette situation de force majeure qui s’impose aux EFS’’.

    FD/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Yassine Fall participe à la 46ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA à Addis Abeba

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Yassine Fall participe à la 46ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA à Addis Abeba

    Dakar, 12 fév (APS) – La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, prend part à la 46ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine qui s’est ouverte, mercredi, à Addis Abeba en Ethiopie.

    ‘’J’ai entamé ma mission à Addis-Abeba, en Éthiopie, pour participer à la 46ᵉ session ordinaire du Conseil Exécutif de l’Union Africaine (les 12-13 février), en prélude au 38ᵉ Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de l’UA’’, a-t-elle publié sur X.

    Dans la capitale éthiopienne, Yassine Fall déclare avoir échangé avec ses homologues Mohamed Ali Nafti de la Tunisie et  Al-Taher Salem Al-Baour de la Libye.

    Le Conseil exécutif va procéder à l’élection de six commissaires de la Commission de l’Union africaine et de cinq  membres du Conseil de paix et de sécurité de la même organisation.

    Il va également nommer un membre de l’Agence spatiale africaine, un membre du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant et le vice-président du Conseil de l’Université panafricaine.

    La réunion du Conseil exécutif va élire cinq membres du Conseil consultatif de l’Union africaine pour la lutte contre la corruption (CCUAC) et six membres de la Commission de l’Union africaine sur le droit international (CUADI).

    Outre ces élections, le Conseil exécutif de l’UA  examinera plusieurs rapports notamment les rapports des Comités du Conseil Exécutif et du Projet d’ordre du jour et des projets de décisions de la trente-huitième session ordinaire de la Conférence de l’UA.

    La 38ᵉ session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union africaine (UA) va se tenir les 15 et 16 février 2025, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne sous le thème : ‘’Année de la justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais de réparations’’.

    FD/OID

  • AFRIQUE-RCA-HUMANITAIRE / RCA: l’ONU appelle à un soutien « immédiat » pour répondre aux besoins des réfugiés soudanais

    AFRIQUE-RCA-HUMANITAIRE / RCA: l’ONU appelle à un soutien « immédiat » pour répondre aux besoins des réfugiés soudanais

    Dakar, 12 fév (APS) – Les Nations Unies ont appelé, mardi, à un soutien international ‘’immédiat et durable’’ pour répondre aux besoins des réfugiés soudanais en République centrafricaine (RCA) qui risquent de faire face à une ‘’crise humanitaire sans précédent’’.

    ‘’Nous assistons à une crise humanitaire sans précédent qui nécessite un soutien international immédiat et durable’’, a alerté la représentante du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) en RCA, Fafa Attidzah, citée par le site d’information des Nations Unies, Onuinfo.

    La même source indique que ‘’malgré les efforts continus’’ du Programme alimentaire mondial (PAM), du HCR, du gouvernement centrafricain et des partenaires pour trouver des solutions durables, ‘’les réfugiés restent largement dépendants de l’aide humanitaire’’.

    Les agences des Nations Unies déclarent avoir besoin d’un financement additionnel de 15 millions de dollars soit plus de 9 milliards F CFA pour apporter une assistance humanitaire à plus de 30.000 réfugiés en 2025.

    Mme Attidzah estime que ‘’les réfugiés ont besoin d’un accès aux services de protection essentiels et à une aide vitale. Il est crucial d’agir maintenant pour éviter des souffrances supplémentaires’’.

    FD/SBS/HB/OID

  • SENEGAL-ITALIE-COOPERATION / Une diplomate italienne évoque le « rôle fondamental » de la culture dans la politique étrangère de son pays

    SENEGAL-ITALIE-COOPERATION / Une diplomate italienne évoque le « rôle fondamental » de la culture dans la politique étrangère de son pays

    Dakar, 11 fév (APS) – L’ambassadrice d’Italie au Sénégal, Caterina Bertolini, a insisté, mardi, sur le « rôle fondamental » dévolu à la culture dans le cadre de la mise en œuvre de la politique étrangère de son pays.

    « La diplomatie culturelle occupe un rôle fondamental dans la politique étrangère de notre pays et constitue l’un de ses principaux instruments de projection extérieure », a notamment déclaré la diplomate italienne.

    Madame Caterina Bertolini s’exprimait à l’ouverture d’un programme de l’institut culturel italien qui accueille pendant deux jours (11 et 12 février) des artistes, des experts et des représentants d’institutions culturelles italiennes et sénégalaises

    Ce programme vise à « renforcer le dialogue entre les systèmes d’art contemporain italien et sénégalais », a-t-on appris lors de la cérémonie d’ouverture.

    Selon la diplomate, l’année dernière, dans le cadre de sa présidence tournante du G7, le regroupement des sept économies mondiales les plus avancées, l’Italie avait organisé un sommet sur la culture dans l’optique d’aborder des questions liées à la protection du patrimoine culturel et au développement des politiques culturelles mondiales.

    « La première édition a eu lieu à Florence en 2017, toujours dans le cadre de la présidence italienne du G7. En 2024, le sommet culture s’est tenu à Naples et s’est concentré sur les défis culturels contemporains et la contribution de la créativité au développement durable », a fait savoir Mme Bertolini.

    Elle a rappelé que lors de ces travaux, la question du renforcement du partenariat avec les pays africains a émergé en tenant compte des résultats des conférences internationales, citant la conférence mondiale de l’UNESCO lors de laquelle « la culture a été reconnue comme un moteur-clé pour le développement durable en collaboration avec l’Afrique ».

    « Pour la première fois, a-t-elle ajouté, la rencontre du G7 a inclus un dialogue avec des représentants de l’Union africaine sur le plan de la culture ».

    L’ambassadrice d’Italie au Sénégal a insisté sur la nécessité de « respecter les choix politiques des gouvernements africains », en construisant des « partenariats fondés sur les identités culturelles et la liberté d’expression ».

    Selon elle, « le G7 a reconnu le potentiel de l’économie créative en Afrique comme levier de croissance socio-économique et de création d’emploi, en particulier pour les jeunes générations ».

    La directrice de l’institut culturel italien de Dakar, Serena Cinquegrana, s’est félicitée de cette initiative qui offre une « plateforme d’échanges entre les institutions publiques et privées pour le développement de nouvelles collaborations internationales en faveur des artistes et des commissaires d’exposition ».

    Les différents panélistes ont évoqué l’importance des résidences artistiques et la question de la mobilité des artistes.

    C’est le cas du président de l’Association des résidences artistiques italiennes (STARE), Paolo Mele, qui juge « compliqué le système des visas ».

    « On note beaucoup de difficultés liées à la mobilité des artistes. Il faut que les institutions, les pays et les réseaux s’impliquent davantage pour favoriser la mobilité et la fluidité », a-t-il relevé.

    Une table ronde portant sur le thème « La culture, moteur clé du développement durable : le rôle des musées », est prévue demain mercredi dans le cadre de cette activité.

    Elle sera animée par le directeur du musée des Civilisations noires de Dakar, Mohamed Abdallah Ly, et son homologue du musée des civilisations de Rome, Andrea Viliani.

    Le directeur du musée d’art moderne de Bologne, Lorenzo Baldi, et le conservateur du musée Théodore Monod de l’Institut fondamental d’Afrique noire, El Hadji Malick Ndiaye, seront parmi les animateurs de cette table ronde, selon ses initiateurs.

    Ils ont signalé que cette activité s’inscrit dans la clôture de l’exposition « Souvenirs d’Italie », organisée pendant le Off de la 15ᵉ Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, tenue du 7 novembre au 7 décembre derniers.

    FKS/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La 38e session ordinaire de l’Union africaine prévue les 15 et 16 février

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La 38e session ordinaire de l’Union africaine prévue les 15 et 16 février

    Dakar, 10 fév (APS) – La 38ᵉ session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union africaine (UA) va se tenir les 15 et 16 février 2025, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, sur le thème : ‘’Année de la justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais de réparations’’.

    La 46ᵉ session ordinaire du conseil exécutif de l’UA se tiendra au même moment, dans la même ville, annonce l’organisation panafricaine sur sa page Facebook.

    ‘’Diverses parties prenantes de toute l’Afrique et du monde entier’’ prendront part à ces rencontres ‘’afin d’aborder les questions cruciales auxquelles sont confrontées les nations africaines’’.

    L’UA annonce que son neuvième dialogue de haut niveau sur l’égalité des sexes dans l’éducation va s’ouvrir ce mardi en prélude aux évènements prévus le week-end prochain.

    Le ministre sénégalais l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, va prendre part à cette manifestation.

    ‘’Investir dans les systèmes d’éducation des filles comme forme de réparation, de justice et de développement durable pour les communautés africaines’’ est le thème du dialogue, selon la page Facebook de l’Union africaine.

    La 46e session ordinaire du conseil exécutif de l’Union africaine est prévue mercredi et jeudi prochains, à Addis-Abeba. Elle sera consacrée à l’adoption de l’ordre du jour de la réunion des chefs d’État.

    Le Forum africain d’évaluation par les pairs, l’une des instances de l’UA, se réunira vendredi, veille de l’ouverture de la 38ᵉ session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement.

    Outre Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, le chef de l’État mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, président en exercice de l’Union africaine, vont y participer.

    Le Forum africain d’évaluation par les pairs examinera des rapports concernant certains pays, dont le Sénégal, et discutera de défis clés tels que le développement des infrastructures, la croissance agricole, la gouvernance d’entreprise et le rôle des ressources minérales dans la transformation économique.

    Le 38ᵉ sommet de l’Union africaine est annoncé comme ‘’un événement vital pour le continent africain’’, lors duquel les dirigeants africains vont discuter et élaborer des stratégies de prise en charge de questions urgentes concernant plusieurs pays.

    L’Union africaine dit espérer que cette 38ᵉ session ‘’catalysera une ère d’engagement renouvelé et d’esprit de collaboration entre les nations africaines’’.

    FD/BK/ESF

  • SENEGAL-BURKINAFASO-HOMMAGE / Ouagadougou : six Sénégalais parmi les 140 stèles de figures africaines

    SENEGAL-BURKINAFASO-HOMMAGE / Ouagadougou : six Sénégalais parmi les 140 stèles de figures africaines

    Dakar, 10 fév (APS)- L’académie des Sotigui des arts cinématographiques africaines et de la diaspora a publié les noms des six personnalités sénégalaises dont les stèles seront dévoilées, ‘’Rue des étoiles’’, sur l’avenue Kwamé Nkrumah, à Ouagadougou (Burkina Faso), la semaine prochaine, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Le samedi 22 février, sur l’avenue Kwamé Nkrumah pour la +Rue des Etoiles+ au Burkina, les stèles du footballeur Sadio Mané, du chanteur Youssou Ndour, du cinéaste feu Ousmane Sembene seront dévoilées’’, indique-t-elle sur le réseau social Facebook.

    L’homme d’affaires Harouna Dia, établi au Burkina Faso, le savant Cheikh Anta Diop, le défunt réalisateur Ababacar Samb Makharam font également parties des figures sénégalaises dont les stèles seront érigées Rue des étoiles, renseigne la même source.

    Au total, 140 stèles ‘’rendant un hommage impérissable à ces géants du continent’’ seront dévoilées le 22 février, correspondant à l’ouverture de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

    Selon le président de l’académie des Sotigui, un comité scientifique présidé par le Dr Dramane Konaté, conseiller technique du ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a été mis en place pour le choix de ces personnalités issues du Burkina Faso et de toute l’Afrique.

    L’objectif visé à travers cet hommage, a ajouté Kevin Moné, est ‘’la promotion du devoir de mémoire par l’hommage rendu à celles et ceux qui le méritent par leurs hauts faits, leur excellence dans un domaine d’activité, leur exemplarité dans la vie de la communauté’’.

    En plus du bénéfice historique de ce projet, qui va immortaliser des figures emblématiques ayant marqué le Burkina Faso et le continent africain, l’académie Sotigui entend également rendre plus ‘’fréquentable’’ l’avenue Kwamé Nkrumah, qui a été le théâtre d’attentats terroristes, en août 2017.

    Plusieurs personnalités burkinabè de divers domaines, tels que l’architecte Françis Kéré, le défunt historien Joseph Ki-Zerbo, le sculpteur Ky Siriky, le footballeur Moumouni Dagano, les acteurs Siriki et Souké, les réalisateurs feu Idrissa Ouédraogo et Gaston Kaboré, entre autres, auront des stèles à leur effigie.

    Les footballeurs Samuel Eto’o et Roger Milla représenteront le Cameroun, tandis que, pour la Côte d’Ivoire, Didier Dogba a été retenu.

    Le Mali sera représenté par le chanteur Salif Keita, et le regretté footballeur Salif Keita, l’astrophysicien Cheick Modibo Diarra, et l’empereur Soundjata Keita.

    FKS/ABB/SBS

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le gouvernement veillera à la sécurité des Sénégalais à travers le monde (officiel)

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le gouvernement veillera à la sécurité des Sénégalais à travers le monde (officiel)

    Tivaouane, 9 fév (APS) – Le ministre porte-parole de la présidence de la République, Ousseynou Ly, a assuré que l’Etat du Sénégal veillera à la sécurité de ses ressortissants à travers le monde.

    « Le chef de l’Etat fera tout pour sécuriser les Sénégalais qui sont hors du Sénégal », a notamment dit Ousseynou Ly, qui représentait, samedi, le gouvernement à la cérémonie du Gamou Dahiratoul Abrar, à Tivaouane.

    Ce rendez-vous de la confrérie tidiane a été initié par Serigne Babacar Sy, premier Khalife d’El hadj Malick Sy, et confié à Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine.

    Le ministre porte-parole de la présidence de la République répondait ainsi aux préoccupations de Serigne Moustapha Sy Al Amine concernant les citoyens sénégalais présents aux Etats-Unis, dans un contexte où la nouvelle administration américaine met en œuvre une politique migratoire plus restrictive.

    « Un Etat souverain garantit la sécurité de tous les citoyens, et cela reste la conviction du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye », a souligné M. Ly.

    Il a demandé à la famille Sy de prier pour le président de la République, son Premier ministre et l’ensemble du gouvernement.

    Pour lui, les familles religieuses du Sénégal sont un « immense patrimoine immatériel » que le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye considère, avec les « daaras » (écoles coraniques), comme « les artisans du savoir et de la vertu ».

    Serigne Sidy Ahmed Sy Dabakh, représentant du Khalife général des Tidianes à cette cérémonie, a présenté Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine comme un homme qui « a toujours travaillé pour l’unité de sa famille, [qui a] guidé sa communauté, indiqué la voie pour l’unité des musulmans ».

    Il a œuvré, selon lui, à la « conscientisation des citoyens » et a « soutenu tout ce qui pouvait solidifier la République et la quiétude du monde entier ».

    Serigne Sidy Ahmed Tidiane Sy a invité les fidèles venus assister à cette commémoration à s’inspirer de son « œuvre gigantesque ».

    Ousseynou Ly a salué la posture de la famille Sy, qui perpétue l’œuvre de Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, tout en sollicitant les prières du Khalife général des Tidianes pour un Sénégal prospère.

    MKB/ADI/FKS/OID