Catégorie : International

  • SENEGAL-MONDE-SPORT / JOJ-Dakar 2026 : le président du CIO à Dakar pour voir les  »progrès » réalisés

    SENEGAL-MONDE-SPORT / JOJ-Dakar 2026 : le président du CIO à Dakar pour voir les  »progrès » réalisés

    Dakar, 16 oct (APS) – Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach est en visite à Dakar pour voir les ‘’progrès’’ réalisés et ‘’l’enthousiasme’’ autour des prochains Jeux olympiques de la jeunesse que va accueillir la capitale sénégalaise (JOJ-Dakar 2026), a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Bach à Dakar, au Sénégal, pour rencontrer les athlètes, ressentir l’enthousiasme et voir les progrès des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026’’, a notamment indiqué IOC Media, le centre d’informations officiel du CIO, dans un message publié mercredi sur le réseau social X.

    Le patron de l’olympisme mondial, accompagné de membres du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), a pu s’entretenir avec des escrimeurs, des praticiens des arts martiaux, et s’est rendu sur des chantiers d’infrastructures qui vont abriter des compétions.

    Thomas Bach s’est ainsi rendu au stade Iba Mar Diop et à la piscine olympique, qui abriteront des compétitions lors des JOJ et va rencontrer les autorités et les dirigeants sportifs.

    Il va profiter de son séjour pour faire ses adieux aux dirigeants sportifs du continent et les remercier pour le soutien au cours de ses deux mandats à la tête du CIO, ont indiqué des sources médiatiques.

    L’ancien médaillé olympique allemand au fleuret par équipe, à Montréal, en 1976, ne briguera pas un troisième mandat, lors de la 142e session du CIA, prévue du 18 au 21 mars 2025, à Athènes, en Grèce.

    Les JOJ-Dakar 2026, quatrième du nom, sont prévues du 31 octobre au 13 novembre 2026, à Dakar, Diamniadio et Saly (centre).

    ABB/OID

  • AFRIQUE-NIGERIA-DRAME / Nigéria : plus de 140 morts dénombrés dans l’explosion d’un camion-citerne

    AFRIQUE-NIGERIA-DRAME / Nigéria : plus de 140 morts dénombrés dans l’explosion d’un camion-citerne

    Dakar, 16 oct (APS) – L’explosion, mardi soir, d’un camion-citerne dans l’Etat de Jigawa au nord du Nigeria a fait au moins 140 morts et une cinquantaine de blessés, a appris mercredi l’APS de sources médiatiques.

    « Plus de 140 personnes ont déjà été enterrées » et « le bilan pourrait encore augmenter », a déclaré Nura Abdullahi, un porte-parole de l’agence nationale des secours (NEMA) dans des propos relayés par le site d’information de France 24.

    Le camion qui transportait, mardi soir, de l’essence s’est déporté pour éviter d’entrer en collision avec un autre camion à Majiya, à une centaine de kilomètres au nord-est de Kano, la principale ville du nord du pays, renseigne la même source.

    Selon elle, après l’accident, une foule s’était agglutinée pour récupérer le carburant déversé sur la route et c’est alors que l’explosion a eu lieu.

    FD/OID

  • MONDE-LITTERARTURE / Rabat désignée capitale mondiale du livre 2026 par l’UNESCO pour ses nombreuses maisons d’éditions

    MONDE-LITTERARTURE / Rabat désignée capitale mondiale du livre 2026 par l’UNESCO pour ses nombreuses maisons d’éditions

    Dakar, 16 oct (APS) – La ville de Rabat (Maroc) a été désignée capitale du livre 2026 par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), en raison de ses cinquante-quatre maisons d’édition et de son nombre croissant de librairies, a-t-on appris de l’agence onusienne.

    La ville marocaine a également été choisie pour son salon international du livre dont les différentes éditions font partie des plus importantes d’Afrique, selon le comité consultatif de la capitale mondiale du livre de l’UNESCO.

     »La chaine du livre n’est pas seulement un élément vital de l’économie créative de Rabat, mais aussi, un puissant moteur de la démocratisation du savoir. Ce sont les raisons pour lesquelles, le comité consultatif de la capitale mondiale du livre l’a proposé pour être la capitale mondiale du livre 2026’’, a déclaré la directrice générale de l’UNESCO.

    Audrey Azoulay a précisé que le comité a aussi souligné l’engagement clair de la ville en faveur du développement de la littérature, de l’autonomisation des femmes et des jeunes, à travers la lecture et la lutte contre l’analphabétisme, particulièrement dans les communautés les moins favorisées.

    Selon elle, cette désignation s’accompagne d’une série d’actions par Rabat, pour donner un accès aux livres et soutenir l’industrie locale de l’édition.

    Rabat est également porteuse d’une initiative majeure visant à renforcer l’accès de tous ses habitants à l’alphabétisation.

    Ces actions, poursuit Mme Azoulay, contribueront non seulement à une croissance économique durable, mais aussi aux avancées sociales de la ville. 

    Après Strasbourg (France) cette année, Rio (Brésil), en 2025, Rabat a été désignée le 8 octobre dernier la capitale mondiale du livre en 2026.

    Cette célébration débutera le 23 avril 2026, à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.

    Le concept de ‘’ville mondiale du livre’’ a été lancé en 2021 par la directrice générale de l’UNESCO, sur proposition d’un comité consultatif.

    Les villes désignées s’engagent alors à promouvoir le livre et la lecture pour tous, à l’intérieur et au-delà de leurs frontières, en plus d’organiser un programme d’activités au cours de l’année de leur désignation.

    AMN/ABB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Le DG de la SONAGED souligne l’urgence d’une  »collaboration stratégique » entre pays africains pour faire face aux défis mondiaux

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Le DG de la SONAGED souligne l’urgence d’une  »collaboration stratégique » entre pays africains pour faire face aux défis mondiaux

    Banjul, 16 oct (APS) –  Le directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), Khalifa Ababacar Sarr, a souligné, mercredi, à Banjul (Gambie) l’urgence d’une  »collaboration stratégique » entre les pays africains pour renforcer leur résilience face aux défis mondiaux.

    ‘’Nous ne pouvons plus ignorer l’urgence d’une collaboration stratégique entre les pays africains’’, a-t-il fait valoir, lors de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord liant la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) du Sénégal et l’Agence nationale de l’environnement (NEA) de la Gambie  pour une gestion durable des déchets dans les deux pays.

    ‘’C’est à travers des alliances comme celle que nous célébrons aujourd’hui que nous parviendrons à renforcer notre résilience face aux défis mondiaux tels que le changement climatique et les bouleversements économiques’’, a-t-il indiqué.

    Il estime qu’il est essentiel de renforcer nos capacités endogènes et de créer des champions locaux, capables de porter nos projets avec fierté et ambition. ‘’Nous voulons un secteur privé national et sous-régional fort, moteur d’une prospérité durable’’, a-t-il relevé.

    Khalifa Ababacar Sarr a indiqué que le développement économique, technique et social des pays africains repose sur cette dynamique de coopération et d’entraide.

    ‘’C’est ensemble que nous allons bâtir un marché critique, assurant la viabilité et la durabilité de nos projets environnementaux, en particulier ceux liés à la gestion des déchets’’, a-t-il soutenu, soulignant que ‘’la solidarité africaine est aujourd’hui plus que jamais nécessaire’’.

    Il a invité les pays africains à saisir cette opportunité pour réarmer leur volonté de construire une Afrique forte, unie et résiliente.

    ‘’Les défis que nous rencontrons, comme le dérèglement climatique ou les enjeux liés à l’intelligence artificielle, ne peuvent être relevés de manière isolée’’, a-t-il soutenu, ajoutant que ‘’c’est par l’union que nous pourrons les surmonter et offrir à nos peuples un avenir plus serein’’.

    Selon lui, ce partenariat entre la SONAGED et la NEA et avec l’appui des autorités gambiennes, ‘’est un modèle qui doit non seulement inspirer nos voisins africains, mais aussi le monde entier’’. ‘’Il s’agit d’un modèle innovant de gestion des déchets, à la fois inclusif, impactant et en phase avec les réalités de notre continent’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Ce modèle sera un pilier du développement durable pour toute l’Afrique’’, a-t-il encore fait valoir.

    La cérémonie de signature s’est déroulée au Centre de conférence internationale Dawda Kairaba Jawara de Banjul, en présence de  Lamine Ka Mbaye, chargé des Affaires à l’ambassade du Sénégal en Gambie, du directeur exécutif de l’Agence nationale de l’environnement de la Gambie,  du secrétaire permanent du ministre gambien de l’Environnement, du Changement climatique et des Ressources naturelles, Ebrahim Jawara ainsi que d’autres officiels des deux pays. 

    AB/OID/ASB

  • SENEGAL-GAMBIE-ENVIRONNEMENT-COOPERATION / Gestion durable des déchets : la SONAGED et la NEA signent un accord de partenariat d’une durée initiale de cinq ans

    SENEGAL-GAMBIE-ENVIRONNEMENT-COOPERATION / Gestion durable des déchets : la SONAGED et la NEA signent un accord de partenariat d’une durée initiale de cinq ans

    Banjul, 16 oct (APS) – Le directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGEG), Khalifa Ababacar Sarr, et le directeur exécutif de l’Agence nationale de l’environnement de la Gambie (NEA), Dawda Badgie, ont signé, mercredi, à Banjul, un protocole d’accord d’une durée initiale de cinq ans pour mutualiser leurs efforts dans la gestion durable des déchets, a constaté l’APS.

    La cérémonie de signature s’est déroulée au centre de conférence internationale Dawda Kairaba Jawara de Banjul, en présence de Lamine Ka Mbaye, chargé des Affaires à l’ambassade du Sénégal en Gambie, du secrétaire permanent du ministre gambien de l’Environnement, du Changement climatique et des Ressources naturelles, Ebrahim Jawara, ainsi que d’autres officiels des deux pays.

    ‘’Ce protocole d’accord que nous signons aujourd’hui marque le début d’une nouvelle ère de coopération stratégique dans la gestion des déchets, un domaine essentiel pour la préservation de l’environnement et l’amélioration de nos conditions de vie’’, a dit le directeur général de la SONAGED, lors de la cérémonie de signature.

    Selon Khalifa Ababacar Sarr, ce protocole prévoit une coopération technique et stratégique, où chaque pays apportera son expertise et son savoir-faire, avec une volonté partagée d’échanger les expériences dans le cadre de la gestion intégrée des déchets.

    ‘’Nous allons, ensemble établir des systèmes modernes et durables pour la collecte, le traitement, et la valorisation des déchets, aussi bien solides que liquides, qu’ils soient domestiques, industriels, ou même biomédicaux’’, a-t-il souligné, précisant que’’ les composantes de cette entente vaste et ambitieuse couvrent les ‘’axes essentiels de notre lutte commune pour un environnement sain’’.

    Concernant l’apport de la SONAGED à ce partenariat, Khalifa Ababacar Sarr a indiqué qu’elle va fournir à la NEA ‘’une assistance technique pour la mise en place d’infrastructures de gestion intégrée des déchets et assurer la formation des équipes opérationnelles tout en renforçant les capacités de nos institutions’’.

     »La SONAGED, a-t-il indiqué, va également développer et mettre en œuvre des politiques et régulations efficaces pour encadrer la gestion des déchets, sensibiliser nos populations respectives à travers des campagnes d’éducation et de promotion de la protection de l’environnement. »

    Toujours dans le cadre de ce partenariat, il a assuré que la SONAGED s’engage ‘’à concevoir et développer des projets et programmes à l’échelle nationale et locale, mobiliser des ressources et formuler des demandes de financement auprès des partenaires techniques et financiers’’.

    Khalifa Ababacar Sarr estime que ce partenariat est non seulement ‘’un engagement bilatéral, mais aussi un modèle de solidarité sud-sud et un exemple de panafricanisme appliqué’’.

    Le directeur exécutif l’Agence nationale de l’environnement de la Gambie, Dawda Badgie, a magnifié la signature de ce protocole d’accord entre la SONAGED et la NEA, rappelant qu’elle ‘’est la suite d’une volonté affichée entre le Sénégal et la Gambie depuis la COP 28 de Dubaï, aux Émirats Arabes unis’’, en 2023.

    ‘’Notre pays est actuellement confronté à des défis immenses de gestion des ordures. C’est pourquoi nous fondons beaucoup d’espoir sur ce partenariat entre les deux entités du Sénégal et de la Gambie, chargées de la gestion des ordures’’, a-t-il souligné.

    Toutefois, M. Badgie a insisté sur ‘’la nécessité de traduire en réalité ce protocole d’accord si nous voulons atteindre les objectifs visés’’.

    Cet accord de partenariat à long terme liant la SONAGED et la NEA est prévu pour une durée initiale de cinq ans

    AB/ABB/OID/ASB

  • MONDE-CULTURE-DISTINCTION / António Luís Santos da Costa, lauréat 2024 du Prix UNESCO-Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix

    MONDE-CULTURE-DISTINCTION / António Luís Santos da Costa, lauréat 2024 du Prix UNESCO-Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix

    Dakar, 16 oct (APS) – L’ancien Premier ministre du Portugal, António Luís Santos da Costa, a été désigné, mercredi, lauréat 2024 du Prix Unesco – Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix  »pour la constance de son engagement en faveur de la paix et des pays en développement », a appris l’APS de l’agence onusienne.

     »Nous avons décidé de donner ce Prix au Premier ministre António Luís Santos da Costa, pour l’ensemble de son œuvre et pour la constance avec laquelle il a gardé, dans ses préoccupations de grand responsable politique, le souci de la paix et de la promotion des pays en développement’’, a déclaré Michel Camdessus, vice-président du jury et ancien Directeur général du Fonds monétaire international

    Le jury a aussi récompensé la  »Fondation Azúcar’’ avec une mention d’honneur ‘’pour son travail en faveur des droits des Afrodescendants en Équateur et dans l’ensemble de l’Amérique latine’’.

     »Dans un monde fragmenté, qui fait face à d’immenses défis, nous avons besoin de dirigeants politiques qui s’engagent avec conviction pour la construction d’une paix durable. Je me réjouis que le jury consacre António Luís Santos da Costa qui s’est toujours distingué comme un grand défenseur du dialogue et du multilatéralisme », a pour sa part déclaré la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay.

    Selon l’Unesco, la date et le lieu de la remise du prix seront bientôt annoncés.

    Créé en 1989, le Prix Unesco – Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix honore chaque année les personnes, institutions ou organismes privés ou publics ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix, dans le respect de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO.

    Des personnalités de renommée mondiale dont Nelson Mandela et Frederik W. De Klerk, Angela Merkel ou encore Jimmy Carter ont reçu cette distinction.

    FKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Afrique subsaharienne : le taux de croissance estimé à 3% en 2024 (rapport)

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Afrique subsaharienne : le taux de croissance estimé à 3% en 2024 (rapport)

    Dakar, 14 oct (APS) – La Banque mondiale a estimé, lundi, à 3% le taux de croissance en Afrique subsaharienne pour l’année 2024 contre 2,4% en 2023, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’D’après les prévisions de la 30e édition du rapport économique semestriel de la Banque mondiale sur l’Afrique subsaharienne, l’activité régionale devrait croître de 3 % en 2024, contre un point bas de 2,4 % en 2023’’, peut-on lire dans cette étude plus connue sous le nom de Pulse’s Africa.

    Intitulé ‘’Transformer l’éducation pour une croissance inclusive’’, ce rapport indique que cette hausse du taux de croissance est favorisée ‘’principalement grâce à la hausse de la consommation et de l’investissement privés’’.

    Dans le même temps, signalent les auteurs de l’étude, l’inflation devrait s’atténuer, pour passer de 7,1 % en 2023 à 4,8 % cette année, sous l’effet de politiques monétaires et budgétaires plus strictes, de la stabilisation des devises et d’une diminution des perturbations d’approvisionnement.

    ‘’Les gouvernements africains progressent dans leurs efforts de stabilisation des finances et de réduction des déficits budgétaires’’, souligne Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, cité dans le rapport.

    Cette reprise, tempère Africa’s Pulse, est toutefois insuffisante pour sortir des millions de personnes de la pauvreté.

    ‘’La croissance du PIB par habitant reste atone, à 0,5 % seulement en 2024, contre une moyenne de 2,4 % sur la période 2000-2014’’, estiment les auteurs du rapport, pour qui les conflits, le changement climatique et l’explosion des coûts du service de la dette sont autant de freins aux progrès.

    ‘’En 2024, le service de la dette absorbera 34 % des recettes publiques dans la région, au détriment des investissements productifs’’, ajoutent-ils.

    ABB/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / La Banque mondiale préconise une réforme de l’éducation pour une croissance inclusive (rapport)

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / La Banque mondiale préconise une réforme de l’éducation pour une croissance inclusive (rapport)

    Dakar, 14 oct (APS) – La Banque mondiale a préconisé, dans son dernier rapport semestriel, Africa’s Pulse, publié lundi, une réforme de l’éducation en Afrique subsaharienne afin de favoriser une ‘’croissance inclusive’’, a-t-on appris de source officielle.

    L’étude est intitulée  »Transformer l’éducation pour une croissance inclusive’’, précise un communiqué de l’institution bancaire internationale parvenu à l’APS.

    La Banque mondiale estime qu’en plus de la nécessité de  »stabiliser les économies’’, la région subsaharienne doit réformer son système éducatif pour doter les apprenants de compétences en lien avec les attentes du marché d’un travail.

     »Deux facteurs sont essentiels pour parvenir à relancer la croissance : il faut, d’une part, stabiliser les économies et, d’autre part, transformer l’éducation de manière à doter une main-d’œuvre en plein essor de bases de connaissances plus solides et de compétences en adéquation avec les attentes du marché du travail’’, peut-on ainsi lire dans le rapport Africa’s Pulse.

    Si l’étude souligne que la population en âge de travailler augmente à un rythme plus rapide en Afrique que dans les autres régions, elle note, toutefois, que la zone subsaharienne est ‘’la région du monde qui consacre le moins de dépenses par habitant à l’éducation’’.

    Or, soutiennent les auteurs d’Africa’s Pulse, pour parvenir à une éducation universelle d’ici 2030, les systèmes éducatifs devraient absorber environ 170 millions d’enfants et d’adolescents supplémentaires, ce qui nécessiterait la construction d’environ 9 millions de nouvelles salles de classe et le recrutement de 11 millions d’enseignants.

    ‘’Actuellement, en Afrique subsaharienne, sept enfants sur dix n’ont pas accès à un enseignement préprimaire, et moins de 1,5 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans suivent une formation professionnelle, contre 10 % dans les pays à revenu élevé’’, estiment les auteurs du rapport.

    Selon eux, il est indispensable de combler ces lacunes pour permettre à l’Afrique subsaharienne de réaliser tout son potentiel économique et d’assurer une croissance durable et inclusive.

    Ils préconisent également un soutien à l’entrepreneuriat et aux nouvelles startups et invitent les pouvoirs publics à permettre aux petites entreprises de se développer, afin que les titulaires de diplômes qualifiés trouvent des opportunités d’emploi attractives lorsqu’ils entrent et progressent sur le marché du travail.

    Malgré les défis, ‘’une planification fondée sur des données probantes et des dépenses intelligentes seront essentielles pour élargir l’accès à l’éducation tout en améliorant les résultats en matière d’apprentissage et d’emploi’’, a ainsi plaidé Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, cité dans ce 30e rapport Africa’s Pulse.

    ABB/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE-DIPLOMATIE / L’engagement en faveur de l’Afrique inscrit dans le 4e axe du programme  »Sénégal 2050 »

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE-DIPLOMATIE / L’engagement en faveur de l’Afrique inscrit dans le 4e axe du programme  »Sénégal 2050 »

    Dakar, 14 oct (APS) – Les nouvelles autorités sénégalaises ont réaffirmé l’option panafricaniste de leur vision à travers l’inscription de l’engagement en faveur du continent dans le quatrième axe du programme ‘’Sénégal 2050’’ aux côtés de la gouvernance.

    ‘’Notre engagement panafricain sera réaffirmé avec force. Nous renforcerons notre coopération avec nos frères africains, convaincus que l’avenir de notre continent repose sur la solidarité, l’intégration régionale et la défense de nos intérêts communs’’, a ainsi mentionné le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, dans la note introductive du document.

    Lundi, à la présentation du document au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio, le directeur général de la Planification et des politiques économiques a souligné la nécessité pour le Sénégal de jouer un rôle leader dans l’intégration sous-régionale en vue d’impulser des réformes visant à consolider l’espace communautaire.

    ‘’Le Sénégal doit s’ériger en champion, en leader dans le domaine de l’intégration régionale pour impulser toutes les réformes nécessaires et consolider l’espace régional que nous avons en commun qui nous est si cher’’, a notamment déclaré Souleymane Diallo.

    Il faisait une présentation du plan quinquennal (2025-2029) de la vision Sénégal 2050, le nouveau référentiel des politiques publiques.

    M. Diallo a insisté sur l’importance pour le Sénégal de construire un modèle de développement endogène porté par les huit pôles de développement qui seront érigés.

    Il a martelé que le Sénégal devait souscrire à tous ses engagements régionaux et internationaux.

    Le directeur de la planification, Cheikh Modou Thiam a, dans son exposé, évoqué la nécessité pour le Sénégal de renforcer l’intégration régionale.

    ‘’Avec le commerce intrarégional très faible, existent des opportunités à saisir. Un commerce intrarégional faible affecte négativement la croissance et par conséquent le développement’’, a-t-il avancé.

    M. Thiam est d’avis que ‘’le Sénégal qui essaie de se mouvoir dans un environnement à forte mutation doit saisir les opportunités’’ qu’offrent l’intégration régionale, le numérique, le dividende démographique, l’augmentation des coûts de production en Chine, le raccourcissement des chaines de valeur mondiales’’.

    Parallèlement, le Sénégal devra faire face aux Cybermenaces, tensions internationales, le Chômage, le dérèglement climatique, l’émigration, l’insécurité et terrorisme.

    Dans cette optique, un intérêt particulier doit être accordé à la connectivité sans laquelle ‘’il n’y a point de développement entre le Sénégal et le Mali, entre le Sénégal et les autres pays’’, a-t-il expliqué.

    ‘’La contribution de la monnaie’’ doit également être renforcée par les pouvoirs publics dans un contexte marqué par de fortes déplacements vers les grandes villes et hors du pays.

    Il considère que le Sénégal est un pays de migration avec pratiquement un immigrant contre trois émigrants les dix dernières années. ‘’Donc le Sénégal, c’est un pays plus de départ et de transit avec 56 401 immigrants internationaux contre 166 561 émigrants entre 2018 et 2023’’, a-t-il argué.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ dépasse les ‘’clivages politiques’’, selon le chef de l’État

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ dépasse les ‘’clivages politiques’’, selon le chef de l’État

    Dakar, 14 oct (APS) – Le programme de développement ‘’Sénégal 2050’’ est une initiative collective qui va ‘’au-delà des clivages politiques’’, a souligné le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en le présentant comme ‘’notre boussole’’ et ‘’le fruit d’une réflexion […] ancrée dans nos réalités’’.

    ‘’Il s’agit d’un projet collectif, qui, au-delà des clivages politiques, appelle l’engagement de chacun d’entre nous’’, a déclaré M. Faye dans une note introductive du document intitulé ‘’Sénégal 2050 : agenda national de transformation’’ et présenté au public ce lundi 14 octobre.

    La ‘’souveraineté’’ attendue de ce programme ‘’ne pourra être complète que si nous avons les moyens de notre autonomie économique, énergétique, alimentaire, mais aussi sociale et culturelle’’, a souligné le chef de l’État.

    Il affirme que ce programme de développement ‘’s’adresse autant aux Sénégalais d’aujourd’hui qu’aux générations futures’’.

    ‘’Une industrialisation ambitieuse’’

    Avec cet outil, a poursuivi le président de la République, le gouvernement veut faire du pays ‘’un acteur incontournable’’ de la région ouest-africaine et ‘’un modèle de développement pour l’Afrique’’.

    ‘’Ce document est notre boussole. Il est le fruit d’une réflexion collective, ancrée dans nos réalités et ouverte sur l’avenir. Il traduit notre ambition de rompre avec les schémas du passé, de dépasser les défis auxquels nous avons trop longtemps été confrontés, pour faire émerger une nation résolument ancrée dans le futur’’, a-t-il écrit.

    Bassirou Diomaye Faye estime que le pays qu’il dirige a ‘’hérité d’une situation complexe, marquée par des décennies de dépendance économique, une gouvernance aux fondations fragiles et un tissu social fragilisé’’.

    ‘’Pendant trop longtemps, notre économie a été prisonnière d’un modèle d’exploitation de matières premières brutes, sans valorisation ni transformation locale. Cette trajectoire a non seulement limité notre potentiel, mais elle nous a aussi dépossédé de notre destin.’’

    Les politiques publiques menées au cours des précédentes années ou décennies ont ‘’créé une dépendance vis-à-vis de quelques industries en laissant notre secteur privé national trop faible, nos jeunes […] en quête d’opportunités [étant] souvent poussés à chercher un avenir ailleurs’’.

    ‘’Le programme Sénégal 2050 se dresse comme la réponse structurée à ces défis […] Nous avons pris le temps de diagnostiquer avec précision les dysfonctionnements de notre système, de consulter, d’analyser et, surtout, de formuler des solutions robustes pour une transformation en profondeur’’, a souligné M. Faye.

    Il précise que la nouvelle politique ‘’est notre feuille de route pour les vingt-cinq prochaines années, déclinée en stratégies quinquennales et décennales, qui permettront de mesurer, d’ajuster et d’optimiser nos efforts en temps réel’’.

    Le premier des ‘’quatre grands axes stratégiques’’ du nouveau programme consiste à asseoir une économie compétitive, avec un cadre macroéconomique assaini et stable, l’émergence d’une société numérique, des filières compétitives, le développement de pôles économiques viables, etc.

    ‘’Corriger les déséquilibres historiques’’

    Le Sénégal va mener ‘’une industrialisation ambitieuse, intégrant nos matières premières dans les chaînes de valeur mondiales’’, a assuré le chef de l’État.

    ‘’Nous transformerons nos richesses sur place, nous diversifierons notre économie pour en faire un véritable moteur de croissance, créateur de valeur ajoutée et d’emplois’’, a-t-il promis.

    Le deuxième axe va consister à préserver l’environnement et à ‘’léguer aux générations futures un pays sain, où la biodiversité est protégée, où l’économie circulaire est intégrée, où les énergies renouvelables joueront un rôle central’’, a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

    Le troisième axe, relatif au capital humain et à l’équité sociale, va consister à ‘’corriger les déséquilibres historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société, en particulier les femmes, les jeunes et les populations rurales’’.

    ‘’Nous nous engageons à offrir une éducation de qualité pour tous, à garantir l’accès universel à des services de santé performants, et à réformer le foncier pour une meilleure répartition des terres’’, a promis M. Faye en parlant du troisième volet du nouveau programme national de développement.

    Il s’agira en même temps de ‘’renforcer l’offre de soins et [de] garantir un accès équitable à des services modernes, tant en milieu urbain qu’en zone rurale, pour que nul ne soit laissé pour compte’’. ‘’Nous mettrons également en place un système national d’assurance maladie pour protéger chaque citoyen et réduire ainsi les inégalités sociales et économiques.’’

    Le quatrième axe du programme ‘’Sénégal 2050’’ est celui de la gouvernance et de l’‘’engagement africain’’. ‘’Nous devons refonder nos institutions, pour qu’elles servent au mieux les aspirations de notre peuple. Nous devons éradiquer la corruption et réformer l’administration, pour qu’elle devienne un levier puissant au service du développement’’, a poursuivi le président de la République.

    Il promet que ‘’cette gouvernance sera garante d’une gestion rigoureuse de nos ressources’’.

    ‘’Notre engagement panafricain sera réaffirmé avec force. Nous renforcerons notre coopération avec nos frères africains, convaincus que l’avenir de notre continent repose sur la solidarité, l’intégration régionale et la défense de nos intérêts communs’’, a mentionné M. Faye dans la note introductive du document.

    ESF/AKS/OID