Catégorie : International

  • SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / Le Cap-verdien Ricardo Claúdio Monteiro Gonçalves, nouveau président de la Cour de justice de la CEDEAO

    SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / Le Cap-verdien Ricardo Claúdio Monteiro Gonçalves, nouveau président de la Cour de justice de la CEDEAO

    Dakar, 14 oct (APS) – Le juge Ricardo Claúdio Monteiro Gonçalves a été porté lundi à la tête de la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour un mandat de deux ans, a appris l’APS de l’organisation.

    Le magistrat cap-verdien a notamment été désigné par un collège de cinq juges en remplacement du Ghanéen Edward Amoako Asante, qui a dirigé la Cour pendant six ans, a indiqué la division de la communication de cette juridiction communautaire dans une note transmise à l’APS.

    Le collège des cinq juges a en même temps procédé à la désignation du juge sierra-léonais Sengu Mohamed Koroma, vice-président de la Cour de justice de la CEDEAO.

    Le nouveau président de la Cour de justice a, peu après son élection, rappelé l’importance du mandat confié à cette juridiction par les textes de la CEDEAO, insistant sur la nécessité de maintenir la mission de l’institution en tant que cour indépendante, fiable, efficace et accessible.

    ‘’Il a exprimé son engagement à favoriser un dialogue continu avec les autres institutions et agences de la CEDEAO, les États membres, les sociétés civiles, entre autres, tout en veillant à une gestion financière prudente des fonds de l’institution’’, a fait savoir la division communication de la juridiction. 

    AKS/ASB

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur une vision endogène claire, cohérente et ambitieuse, selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur une vision endogène claire, cohérente et ambitieuse, selon Bassirou Diomaye Faye

    Diamniadio, 14 oct (APS) – La nouvelle politique nationale de développement présentée lundi par le gouvernement repose sur ‘’une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée’’, a soutenu le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Cette nouvelle stratégie nationale de développement est une réponse innovante aux défis de la transformation systémique du Sénégal. Elle repose sur une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée’’, a dit M. Faye en intervenant à la cérémonie officielle de présentation du document intitulé ‘’Sénégal 2050 : agenda national de transformation’’.

    ‘’Aujourd’hui, nous partageons avec le peuple sénégalais et la communauté internationale ce document stratégique, qui pose les fondements d’une nouvelle ère pour notre pays’’, a souligné le chef de l’État.

    Cette nouvelle politique nationale de développement est ‘’inédite’’, a-t-il souligné, précisant qu’elle comprend quatre ‘’axes prioritaires’’ : une ‘’économie compétitive’’, un capital humain de qualité et une équité sociale, un ‘’aménagement et un développement durable’’, une bonne gouvernance et ‘’un engagement africain’’. 

    ‘’C’est donc le temps de la transcendance, du consensus, du sursaut et du don de soi pour asseoir notre souveraineté et libérer les énergies, les talents et les potentiels de notre nation’’, a poursuivi Bassirou Diomaye Faye.

    Le programme de développement élaboré par le gouvernement et le cabinet Performances ‘’consacre une volonté collective de rompre […] avec des pratiques d’un autre temps’’, a dit M. Faye.

    Avec ce nouvel outil, le Sénégal sort ‘’totalement des schémas classiques du passé, qui entraînent la stagnation’’, a-t-il poursuivi, assurant les Sénégalais de sa volonté de ‘’consolider une nation solidaire, résiliente et résolument ancrée dans la modernité, le progrès et le bien-être’’.

    Le président de la République exhorte les Sénégalais à ‘’faire notre introspection individuelle et collective pour reprendre notre destin en main et mettre notre Sénégal sur une trajectoire […] d’espérance, de performance et de progrès’’.

    La réforme des institutions du pays est ‘’indispensable’’, a-t-il souligné en promettant de combattre la corruption.

    MFD/SMD/ESF/ASB

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-FINANCEMENT / Le Sénégal a besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer son plan économique 2025-2029

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-FINANCEMENT / Le Sénégal a besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer son plan économique 2025-2029

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Les autorités sénégalaises ont besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer leur plan quinquennal de développement 2025-2029 basé sur quatre axes, l’‘’économie compétitive’’, le capital humain et l’équité sociale, l’aménagement et le développement durable, la bonne gouvernance et l’‘’engagement africain’’, a annoncé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur général de la planification et des politiques économiques, Souleymane Diallo.

    ‘’Le plan quinquennal 2025-2029 va s’articuler autour de quatre axes stratégiques définis dans le nouveau référentiel : l’économie compétitive, le capital humain de qualité et l’équité sociale, l’aménagement et le développement durable, la bonne gouvernance et l’engagement africain’’, a dit M. Diallo.

    Il intervenait à la cérémonie de présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Ce plan à mettre en œuvre à partir de l’année prochaine, à l’aide du nouveau document de politique publique, doit être financé avec 18.496 milliards 83 mille francs CFA, a indiqué le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Concernant le capital humain, le gouvernement veut faire en sorte que la population soit ‘’bien éduquée et bien nourrie’’, a-t-il dit.

    Les pouvoirs publics vont promouvoir un modèle de développement endogène, à partir des pôles territoires, lesquels vont reposer sur les potentialités de chaque partie du pays, selon Souleymane Diallo.

    Il signale que la stabilité du pays et l’intégration régionale font partie des priorités définies par les autorités sénégalaises en vertu de ‘’l’engagement africain’’ qu’elles prônent en matière de politique étrangère.

    La bonne gouvernance, le renforcement de la confiance des citoyens envers les institutions et la promotion de l’innovation scientifique et technologique figurent parmi les priorités, selon M. Diallo.

    Il ajoute que la promotion d’une ‘’économie compétitive’’ va consister à développer des moteurs de croissance dans les pôles territoires et à doter le Sénégal d’un cadre économique soutenable.

    Un ‘’reprofilage’’ de la dette publique

    Le pays va recourir au ‘’financement domestique’’ pour construire ses infrastructures, a poursuivi le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, assurant que l’attractivité de l’environnement des affaires et le développement du secteur privé restent des priorités.

    M. Diallo affirme que la contribution des Sénégalais vivant à l’étranger à ‘’l’agenda national de transformation’’ du pays est l’une des priorités des nouvelles autorités.

    Le plan quinquennal prévoit la construction d’un système de santé performant et accessible à tous, a-t-il ajouté, considérant qu’il est urgent d’ériger un système de protection sociale inclusif et efficient au cours des prochaines années.

    Concernant l’aménagement et le développement durable, le troisième axe du plan quinquennal, le gouvernement s’engage à promouvoir ‘’une urbanisation organisée’’ et une gestion durable des écosystèmes naturels.

    De même va-t-il conduire une transition énergétique juste et équitable, selon le directeur général de la planification et des réformes économiques.

    La consolidation de l’État de droit est l’une des priorités de l’État, de même que la réforme des institutions nationales et de l’Administration publique, concernant le quatrième axe du plan 2025-2029.

    Selon Souleymane Diallo, les autorités misent sur une croissance économique moyenne de 6,5 à 7 %, entre 2025 et 2029.

    Durant la même période, l’inflation doit rester autour de 2 %, en dessous du seuil de 3 % fixé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine, a-t-il dit.

    Selon M. Diallo, le plan 2025-2029 prévoit en même temps un ‘’reprofilage’’ de la dette publique, dans le but de la réduire de 84 % à 70 % du PIB.

    La décentralisation, la réforme des finances publiques, de la gestion des terres et de la justice font partie des chantiers de l’État, a-t-il poursuivi.

    MFD/SMD/ESF/OID/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie : le nouveau document de référence fera cohabiter un ‘’État stratège’’ et un secteur privé fort

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie : le nouveau document de référence fera cohabiter un ‘’État stratège’’ et un secteur privé fort

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Le nouveau document de politique nationale de développement sera utilisé par les pouvoirs publics pour promouvoir un ‘’État stratège’’, qui planifie son développement en faisant appel en même temps à un secteur privé fort, a assuré Victor Ndiaye, le président-fondateur du cabinet Performances Group, lequel a contribué à son élaboration.

    Le Sénégal va, avec ce document, partir d’une ‘’économie désarticulée et à faible valeur ajoutée, pour bâtir une économie intégrée et à forte valeur ajoutée’’, a assuré M. Ndiaye.

    Les ‘’atouts’’ dont dispose le pays en matière de capital humain, matériel et immatériel pour bâtir son développement seront valorisés, a-t-il dit en intervenant à la présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, à Diamniadio (ouest), en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    La nouvelle politique de développement va promouvoir un ‘’Etat stratège, qui planifie son développement’’, a souligné Victor Ndiaye.

    Cette politique va renforcer l’industrialisation, a-t-il assuré, affirmant que le document de politique nationale ‘’Sénégal 2050’’ servira à ‘’mettre de l’ordre’’ dans plusieurs secteurs d’activité et à ‘’maîtriser les importations’’ sénégalaises.

    Le nouveau programme de développement du pays sera utilisé en même temps pour ‘’sécuriser, bancariser et connecter l’agriculteur sénégalais de demain au marché’’ mondial, a poursuivi M. Ndiaye.

    Les pouvoirs publics vont recourir au numérique pour ‘’améliorer la vie quotidienne des Sénégalais et la bonne gouvernance, par la digitalisation des services’’, a-t-il dit.

    Selon Victor Ndiaye, la promotion des industries culturelles et créatives est également prise en compte dans la conception du document.

    Huit pôles économiques régionaux seront promus en vue d’un ‘’développement territorial équilibré’’ du pays, par la mise en valeur des potentialités agricoles, minières et touristiques de chaque partie du pays, a-t-il ajouté.

    SMD/MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’

    Diamniadio, 14 oct (APS) –Le gouvernement a procédé à ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant d’élaborer le document de politique nationale de développement, a signalé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur de la planification au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Cheikh Modou Thiam.

    ‘’Il fallait un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant l’élaboration de cette nouvelle politique de développement du pays, a-t-il dit en intervenant à la présentation du document de politique nationale de développement.

    Les nouvelles autorités du pays ont procédé à un diagnostic profond de l’économie sénégalaise avant de concevoir le programme ‘’Sénégal 2050’’, a souligné M. Thiam.

    Au cours des précédentes années ou décennies, le Sénégal a développé un modèle économique ‘’peu créateur de valeur’’, avec une hausse de 0,4 % seulement du produit intérieur brut par habitant, a-t-il signalé.

    Depuis son indépendance, le pays se trouve dans un cercle vicieux d’endettement, a-t-il dit en relevant une faible évolution de la structure économique sénégalaise.

    Les entreprises sont pour la plupart de petite taille, avec un chiffre d’affaires ne dépassant pas 20 millions de francs CFA, selon Cheikh Modou Thiam.

    Les emplois créés sont ‘’informels’’ pour la plupart, a-t-il observé en relevant la faible productivité de l’économie nationale. 

    Fortement dépendant de l’étranger, le Sénégal ne dispose pas de véritables moteurs de croissance, a fait remarquer M. Thiam.

    Le pays a pourtant des opportunités en matière de démographie, estime le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Quatre Sénégalais sur 10 vivent en dessous du seuil de pauvreté, a-t-il indiqué en préconisant le renforcement  de l’intégration de l’économie sénégalaise à celles des autres pays de la région.

    MFD/ESF/MTN/ASG

     

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PERSPECTIVES / La bonne gouvernance et la promotion du capital humain font partie des bases de la nouvelle politique de développement, selon Ousmane Sonko

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PERSPECTIVES / La bonne gouvernance et la promotion du capital humain font partie des bases de la nouvelle politique de développement, selon Ousmane Sonko

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Le gouvernement a élaboré son document de politique nationale de développement en tenant essentiellement compte de la bonne gouvernance, de l’aménagement optimal du territoire et d’un capital humain de qualité, dans le but de construire une économie compétitive, a-t-on appris lundi du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Son élaboration découle d’un combat politique mené pendant une décennie, a-t-il dit lors de la cérémonie de présentation de ce document.

    La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’ s’est ouverte ce matin au centre international de conférences Abdou-Diouf, dans la ville de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

    La mise en œuvre de la nouvelle politique de développement augure ‘’une nouvelle trajectoire’’ pour le pays, a ajouté M. Sonko, qualifiant le document ‘’Sénégal 2050’’ de ‘’projet politique solide, ambitieux et porteur d’espoir’’.

    Selon le Premier ministre, le gouvernement a fait appel à l’expertise locale pour élaborer ce programme de développement.

    Des fonctionnaires de la Primature, du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, ainsi que des experts du cabinet Performances Group qui ont contribué à son élaboration, a-t-il dit.

    Le document de politique nationale de développement reflète les engagements des nouvelles autorités sénégalaises en faveur de la promotion de la bonne gouvernance et leur ‘’engagement africain’’, selon Ousmane Sonko.

    Le développement du capital humain, l’équité sociale et le développement durable font partie des objectifs de la politique à mener au cours des prochaines années à l’aide de ce document, a précisé M. Sonko.

    Il a déploré les ‘’précédentes options de développement très souvent’’ basées sur des ambitions ‘’électoralistes’’, qui ne permettaient pas d’avoir une vision à long terme de l’économie du pays.

    Le Sénégal a mené ‘’une gouvernance inefficace, plombée par la corruption’’ au cours des dernières décennies ou années, a poursuivi le chef du gouvernement en parlant d’‘’une population active mais peu productive’’ à cause de l’importance de l’économie informelle et du ‘’modèle social inéquitable’’ promu par les précédents gouvernements. 

    ‘’Nous ne pouvons pas revenir en arrière, mais nous pouvons partir sur de nouvelles bases’’, a assuré Ousmane Sonko.

    SMD/MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement s’est ouverte à Diamniadio

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement s’est ouverte à Diamniadio

    Diamniadio, 14 oct (APS) – La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement « Sénégal 2050 » s’est ouverte ce matin, à 10 heures, au centre international de conférences Abdou-Diouf, dans la ville de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

    D’autres personnalités, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, et plusieurs membres du gouvernement y prennent part.

    Des membres du corps diplomatique basé à Dakar et du secteur privé, ainsi que des chefs religieux y participent.

    Avec le document de politique nationale de développement « Sénégal 2050 », le gouvernement veut mettre fin à « la dépendance » du pays envers ses partenaires économiques et financiers en s’appuyant sur les ressources locales et le capital humain sénégalais.

    Avec cette nouvelle stratégie de développement du pays, les autorités aspirent, entre autres objectifs, à tripler le revenu national brut par habitant.

    ‘’Ce document national […] de planification des axes de notre politique économique et sociale va […] refléter les choix stratégiques et opérationnels devant asseoir la transformation systémique du Sénégal’’, affirme le gouvernement dans le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 2 octobre.

    MFD/SMD/ESF/BK

  • AFRIQUE-MAROC-DIPLOMATIE / Sahara Marocain : Mohammed VI appelle à  »la vigilance » pour conforter durablement la position du Royaume chérifien

    AFRIQUE-MAROC-DIPLOMATIE / Sahara Marocain : Mohammed VI appelle à  »la vigilance » pour conforter durablement la position du Royaume chérifien

    Dakar, 12 oct (APS) – Le Roi du Maroc, Mohammed VI, a appelé à  »un surcroît de mobilisation et de vigilance » pour conforter durablement la position du Royaume sur le Sahara marocain et continuer  »à plaider la justesse » de la cause nationale en vue de contrecarrer les manœuvres des adversaires.

    « La prochaine étape exige de tous un surcroît de mobilisation et de vigilance pour conforter durablement la position de notre pays, et il importe de continuer à plaider la justesse de notre cause et à contrecarrer les manœuvres des adversaires », a-t-il dit dans un discours à l’ouverture du Parlement marocain.

    Selon Maghreb Arabe Presse (MAP), le souverain marocain prononçait, vendredi, un discours à l’ouverture de la première session de la 4ème année législative de la 11ème Législature.

    Selon lui, cette évolution marquée par la reconnaissance des droits historiques du Maroc sur le Sahara par des pays influents tels que les Etats-Unis d’Amérique, la France, et l’Espagne doit faire l’objet de communication auprès des pays qui tardent à soutenir cette initiative.

    Les droits historiques du Maroc sur ce territoire « doivent être expliqués au petit nombre de pays qui continuent de prendre à contre-pied la logique du droit et de dénier les faits de l’Histoire », a-t-il fait valoir.

    Il estime qu’il faut fournir des preuves pour convaincre ces pays ‘’de la légitimité de la Marocanité du Sahara’’ en se basant sur des arguments juridiques, politiques, historiques et spirituels.

    Le souverain  marocain estime que cette démarche, « exige de mutualiser les efforts de toutes les institutions et les instances nationales officielles, partisanes et civiles et de renforcer leur coordination, de manière à conférer l’efficacité nécessaire à leur action et à leurs mobilisations ».

    Il souligné la nécessité d’avoir une diplomatie parlementaire pour défendre cette marocanité du Sahara afin de recueillir davantage de reconnaissances et pour élargir l’appui à l’Initiative d’autonomie.

    Pour ce faire, explique-t-il, l’institution législative doit mettre en place des structures internes adaptées, dotées de profils qualifiés, en appliquant les critères de compétence et de spécialisation dans le choix des délégations, aussi bien à l’occasion des rencontres bilatérales que lors de la participation à des forums régionaux et internationaux.

    « Le Maroc restera constamment ferme sur sa position et fidèle à l’esprit d’ouverture sur son environnement maghrébin et régional, contribuant ainsi au développement commun des peuples de la région, à leur sécurité et à leur stabilité », a assuré le Roi Mohammed VI.

    FD/AB

  • MAROC-AZERBAIDJAN-COOPERATION / Les relations maroco-azerbaïdjanaises au menu d’un colloque à Rabat

    MAROC-AZERBAIDJAN-COOPERATION / Les relations maroco-azerbaïdjanaises au menu d’un colloque à Rabat

    Dakar, 12 oct (APS) – Le Maroc et l’Azerbaïdjan ont passé en revue, lors d’un Colloque tenu vendredi, à Rabat, leurs relations dans le but de renforcer leur coopération bilatérale dans différents secteurs économiques, a-t-on appris de source médiatique. 

    Cette rencontre est organisée à l’initiative de l’ambassade de la République d’Azerbaïdjan au Maroc et l’Association d’amitié maroco-azerbaïdjanaise et en partenariat avec l’Université Mohammed V de Rabat.

    Axée sur le thème ‘’les relations maroco-azerbaïdjanaises : histoire et défis’’, cette rencontre a été marquée par la présentation d’exposés sur les relations bilatérales entre le Maroc et l’Azerbaïdjan, dans divers domaines de la coopération diplomatique, économique et commerciale.

    L’enseignant-chercheur à l’Université Ibn Zohr, l’université multidisciplinaire de Taroudant, Dr Jassem Salah a rappelé les ‘’relations politiques fortes’’ que l’Azerbaïdjan entretient avec le Royaume du Maroc depuis son indépendance en 1992, rapporte l’Agence de presse d’Azerbaïdjan (AZERTAC).

    Il estime que ‘’l’annulation du visa entre le Maroc et l’Azerbaïdjan peut être une excellente opportunité pour intensifier les échanges économiques, stimuler les investissements directs étrangers et encourager le tourisme’’.

    Selon lui,  »cette décision facilitera la circulation des investisseurs et entrepreneurs et ouvrira la voie à de nouvelles coopérations dans des secteurs tels que l’agriculture, l’artisanat et les technologies de l’information ».

    Jassem Salah est d’avis que cette mesure relative au visa ‘’représente le début d’une nouvelle phase dans les relations bilatérales entre le Maroc et l’Azerbaïdjan, et ouvre des horizons prometteurs pour le développement des échanges économiques et commerciaux’’.

    L’enseignant chercheur estime, par ailleurs, que cette coopération pourrait devenir un exemple de partenariat économique basé sur la confiance mutuelle et les bénéfices partagés, offrant ainsi un avenir prospère aux deux pays.

     L’ambassadeur de la République d’Azerbaïdjan au Maroc, Nazim Samadov, a axé sa communication sur la nature des relations diplomatiques distinguées qui unissent les deux pays depuis plus d’une trentaine d’années.

    M. Samadov a mis l’accent sur les ‘’étapes très importantes [qui] ont été franchies dans le cadre de programmes (…) adoptés afin de réaliser des intérêts communs, à travers la coopération dans divers domaines économiques, politiques et culturels’’.

    Le diplomate estime également que l’annulation du visa ouvre la voie à de futurs projets de programmes qui permettront de renforcer l’échange de visites touristiques entre les citoyens des deux pays et faciliter les voyages via une ligne aérienne directe, en plus d’améliorer le transport maritime.

    Le président de l’Association d’amitié Azerbaïdjan-Maroc, Muhammad Fakiri, a de son côté, porté son intervention sur les relations culturelles développées entre les deux pays.

    Les participants à ce colloque ont entre autres recommandé la création d’un comité mixte pour superviser la coopération économique, le développement de plateformes virtuelles pour faciliter les échanges commerciaux et l’exploration de nouveaux secteurs tels que les technologies de l’information, de l’éducation et des énergies renouvelables.

    FD/AB/SK

  • AFRIQUE-MAROC-DIPLOMATIE / Sahara Marocain : le Roi Mohammed VI magnifie la  »dynamique positive » actuelle

    AFRIQUE-MAROC-DIPLOMATIE / Sahara Marocain : le Roi Mohammed VI magnifie la  »dynamique positive » actuelle

    Dakar, 12 oct (APS) – Le Roi du Maroc, Mohammed VI, a magnifié la  »dynamique positive » actuelle relative au dossier du Sahara marocain et au soutien apporté par plusieurs pays influents dont la France, à  »l’initiative d’autonomie »  défendue par le royaume chérifien.

    « Voilà donc la République française qui soutient la souveraineté du Maroc sur l’ensemble du territoire du Sahara et qui appuie l’initiative d’autonomie, entrant dans le cadre de l’intégrité territoriale marocaine, comme seule base pour le règlement de ce conflit régional artificiel », a-t-il dit dans son discours à l’ouverture d’une session du Parlement marocain.

    Dans son allocution, le souverain marocain fait référence à une lettre que lui avait adressée, à l’occasion de la fête du Trône, le Président français Emmanuel Macron, qui considère que « le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ».

    Il a exprimé sa reconnaissance à l’endroit de la France pour ce ‘’soutien franc à la Marocanité du Sahara’’.

     »Bien plus, la France possède une connaissance pointue de la nature et des soubassements de ce conflit régional », a-t-il relevé.

    Mohammed VI a relevé la reconnaissance des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, tels que les Etats-Unis d’Amérique, ainsi que des pays arabes et africains frères qui soutiennent de façon très claire et responsable l’intégrité territoriale du Royaume.

    Il a également magnifié la position du Royaume d’Espagne dans ce différend qui oppose le Maroc à la République arabe sahraouie démocratique proclamée par le Front Polisario, depuis près d’un demi-siècle.

    « Il en va de même pour la plupart des pays de l’Union Européenne », a ajouté le Roi Mohamed VI.

    Il a indiqué que ces pays accompagnent ainsi la dynamique de développement social, économique et culturel du Sahara marocain en renforçant leur position d’axe de communication et d’échange avec le Maroc et sa profondeur africaine.

    « Ils placent aussi le Sahara marocain au cœur des initiatives continentales stratégiques que nous avons lancées, comme le projet de gazoduc Maroc-Nigeria et le Processus des Etats Atlantiques Africains, ainsi que l’Initiative engagée pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique », a-t-il encore souligné. 

    Selon lui,  »les acquis réalisés en vue du règlement du conflit et le développement socio-économique que connaissent les provinces du Sud sont le fruit de la solidarité du peuple marocain dans son ensemble et les efforts consentis pour consolider l’unité nationale et l’intégrité territoriale ».

    FD/AB/SK/ASG