Catégorie : International

  • SENEGAL-MONDE-SECURITE-DISTINCTION / Le prix Nobel de la paix décerné à Nihon Hidankyo, une organisation japonaise anti-armes atomiques

    SENEGAL-MONDE-SECURITE-DISTINCTION / Le prix Nobel de la paix décerné à Nihon Hidankyo, une organisation japonaise anti-armes atomiques

    Dakar, 11 oct (APS) – Le prix Nobel de la paix 2024 a été décerné, vendredi, à Nihon Hidankyo, une organisation japonaise anti-armes atomiques, pour récompenser ses efforts en vue d’un monde sans armes nucléaires, a appris l’APS de plusieurs sources médiatiques, dont Radio France internationale (RFI).

    Cette organisation fondée le 10 août 1956 regroupe les survivants des bombardements nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki, en 1945.

    Nihon Hidankyo ‘’reçoit le prix pour avoir démontré, par des témoignages, que les armes nucléaires ne doivent plus jamais être utilisées’’, a déclaré Jorgen Watne Frydnes, président du comité Nobel norvégien dans des propos relayés par le site d’information de RFI.

    Selon lui, l’organisation  »reçoit le prix pour avoir démontré, par des témoignages, que les armes nucléaires ne doivent plus jamais être utilisées ».

    L’attribution de ce prix intervient dans un contexte mondial préoccupant, où les discussions sur l’usage de l’arme nucléaire, en particulier en Ukraine, se multiplient. Une tendance  »alarmante », selon M. Frydnes.

     »Aucune arme nucléaire n’a été utilisée dans une guerre depuis près de quatre-vingts ans », a-t-il rappelé.

    Pour sa part, Toshiyuki Mimaki, coprésident du groupe antinucléaire japonais, a exprimé sa surprise d’avoir été récompensé, selon RFI.

    ‘’Jamais, je n’aurais imaginé que cela puisse arriver’’, a-t-il dit.

    FD/SBS/OID

  • SENEGAL-BURKINAFASO-DIPLOMATIE / Sécurité au Sahel : à Ouaga, Abdoulaye Bathily exprime la solidarité de Dakar

    SENEGAL-BURKINAFASO-DIPLOMATIE / Sécurité au Sahel : à Ouaga, Abdoulaye Bathily exprime la solidarité de Dakar

    Dakar, 10 oct (APS) – Le Sénégal exprime sa solidarité au Burkina Faso face à la situation sécuritaire, ‘’marquée par des attaques terroristes’’, que traverse ce pays, mais aussi ‘’le Sahel et l’Afrique de l’Ouest tout entière’’, a déclaré, jeudi à Ouagadougou, Abdoulaye Bathily, envoyé spécial du président de la République.

    ‘’Je suis venu au Burkina Faso, porteur d’un message du président Bassirou Diomaye Faye dont je suis l’envoyé spécial. (…) Ce message porte sur l’expression de la solidarité du président Bassirou Diomaye Faye, de son gouvernement et du peuple sénégalais à l’égard du peuple du Burkina Faso dans les circonstances actuelles marquées par des attaques terroristes’’, a déclaré Abdoulaye Bathily, cité dans un communiqué de la présidence burkinabè

    Il s’exprimait ainsi à Ouagadougou, où il a été reçu en audience par le président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré.

    D’après le communiqué de la présidence burkinabè, Abdoulaye Bathily a également exprimé les préoccupations du Sénégal face à la situation sécuritaire que traversent le Sahel et l’Afrique de l’Ouest tout entière.

    ‘’Lorsqu’on voit le spectacle aujourd’hui de ce qui se passe dans cette région, nous sommes profondément affligés’’, a-t-il déploré dans des propos rapportés sur le site de la présidence du Burkina Faso.

    La même source indique que l’envoyé spécial du président Faye estime que ‘’cette page difficile ne peut être tournée que dans une synergie d’actions entre les peuples, l’unité et la solidarité à l’intérieur des pays et entre eux’’.

    Pour Abdoulaye Bathily, il s’agit de voir ‘’comment mettre en synergie (les) intelligences’’, les ‘’ressources humaines’’, les ‘’réflexions de manière créatrice pour ouvrir une nouvelle période de relations, de relations qualitatives, apaisées à l’intérieur des pays, entre les pays’’.

    ‘’Il n’y a pas un autre avenir pour nous que cette marche vers le progrès, ce désir d’émancipation des peuples africains’’, a lancé l’envoyé spécial du président sénégalais.

    Le Burkina Faso est en proie à des attaques de groupes armés, notamment dans la zone dite des trois frontières qu’il partage avec le Mali et le Niger, deux pays qui ne sont pas épargnés non plus.

    Ces trois pays ont annoncé leur sortie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et créé l’Alliance des États du Sahel, le 16 septembre 2023.  

    Abdoulaye Bathily affirme que ‘’c’est une très bonne chose qu’un groupe d’États estiment pouvoir s’engager ensemble pour des objectifs qu’ils ont en commun’’.

    L’essentiel est d’‘’avancer sur le chemin de nos objectifs stratégiques, c’est-à-dire l’émancipation économique, l’émancipation politique, menant au progrès de nos peuples’’, selon le communiqué.

    ABB/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Abuja : clôture  de l’atelier de formation des moniteurs du système d’alerte précoce de la CEDEAO

    SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Abuja : clôture de l’atelier de formation des moniteurs du système d’alerte précoce de la CEDEAO

    +++De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall+++

    Dakar, 10 oct (APS) – L’atelier de renforcement des compétences des moniteurs du système d’alerte précoce de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a été clôturé jeudi à Abuja, en présence de Damitien Tchintchibidja, la vice-présidente de l’institution communautaire., a constaté l’APS.

    Au dernier jour de cette session de formation ouverte mardi dans la capitale fédérale du Nigeria, les participants se sont retrouvés au siège de la Commission pour une démonstration au sujet de pratiques préconisées durant l’atelier.

    La vice-présidente de la Commission de la CEDEAO a salué la tenue de cette session de formation, en estimant qu’elle participait de la volonté de l’organisation de s’ouvrir davantage à travers la diffusion d’informations réelles et fiables sur ses activités.

    ‘’Il est important que nous puissions monter au créneau pour disséminer la vraie information, l’information réelle. Lors des crises que nous avons traversées, nous avions laissé à d’autres acteurs faire le narratif. Cela a porté préjudice à l’organisation’’, a expliqué Damitien Tchintchibidja.

    Elle a ainsi souligné l’importance d’une plus grande dissémination des informations émanant du système d’alerte précoce de la CEDEAO auprès des décideurs.

    ‘’Je dirais que les difficultés auxquelles nous faisons face sont beaucoup plus liées à la collecte des données. Il est important que nous disposions de données réelles qui nous permettraient de faire les analyses et les disséminer en temps réel auprès des preneurs de décisions et à tous ceux qui en ont besoin’’, a-t-elle insisté.

    Elle n’a pas manqué de saluer l’organisation de sessions destinées au renforcement des capacités des moniteurs du système d’alerte précoce dont la direction dépend de la vice-présidence de la CEDEAO.

    ‘’C’est nécessaire d’avoir l’information et en temps. Il est donc important de renforcer les capacités de tous les moniteurs de tous les techniciens intervenant dans les centres nationaux d’alerte afin de leur permettre de pleinement jouer leur rôle dans les objectifs de paix et sécurité de nos Etats membres’’, a ajouté la vice-présidente de la CEDEAO.

    Mme Tchintchibidja a en même temps évoqué l’importance pour les décideurs d’enclencher les réponses adéquates après l’étape de l’alerte précoce en rappelant qu’il revenait aux Etats membres de prendre les dispositions nécessaires en cas d’alerte pour éviter des pertes en vies humaines et des dégâts matériels.

    ‘’’Nous dirigeants sommes à l’écoute des informations et des rapports que nous soumettons. Il est de notre devoir de mieux communiquer afin de valoriser le travail qui est fait ici. C’est un travail de fourmi, un travail de longue haleine et nos équipes sont très fières du rendu’’, a-t-elle fait valoir.

    Des moniteurs, analystes et techniciens en informatique du système d’alerte précoce provenant de divers pays de l’organisation communautaire ont pris part à cette session de formation qui duré  trois jours.

    La particularité de cette rencontre réside dans l’incorporation des acteurs des médias dans le réseau des moniteurs de terrain du système d’alerte précoce de la CEDEAO.

    Nous apprécions cette collaboration qui s’installe entre et les médias et la Direction du système d’alerte de la CEDEAO.

    Cela fait partie de notre plan stratégique de travailler avec les médias pour passer l’information de paix’’, a indiqué la responsable par intérim de la Direction du système d’alerte précoce à l’ouverture mardi de l’atelier.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-USA-POLITIQUE / Une spécialiste de la politique américaine explique les enjeux de la présidentielle du 5 novembre

    SENEGAL-USA-POLITIQUE / Une spécialiste de la politique américaine explique les enjeux de la présidentielle du 5 novembre

    Dakar, 10 oct (APS) – Deux visions du monde sur l’économie, l’immigration et les droits des femmes s’affronteront le 5 novembre lors de la présidentielle américaine opposant la Démocrate Kamala Harris au Républicain Donald Trump, a laissé entendre entendre la spécialiste de la politique américaine, Amy Greene.

    L’enjeu véritable de cette élection, c’est d’avoir  »deux candidats qui présentent des visions très différentes pour l’avenir du pays », a déclaré Amy Greene. 

    L’enseignante à Sciences Po Paris s’exprimait, mercredi, à Dakar, lors d’une table ronde sur le processus électoral américain et les enjeux de la campagne pour les deux candidats, Donald Trump (Républicain) et Kamala Harris (Démocrate).

    L’ambassade des États-Unis à Dakar a organisé cette table ronde au Centre de recherches ouest-africain (WARC) où la professeure Greene a abordé les caractéristiques uniques du système électoral américain, notamment son administration décentralisée, les règles propres à chaque État, les primaires pour les nominations des partis et la structure complexe du collège électoral pour l’élection présidentielle.   

    L’objectif pour les organisateurs était d’offrir aux journalistes, aux universitaires, étudiants, personnalités issues de la société civile  »une occasion précieuse de comprendre les processus électoraux américains et d’améliorer la compréhension de la démocratie américaine ».

    Amy Greene est invitée par l’ambassade des États-Unis à Dakar dans le cadre du  »U.S. Election ARS Speaker Program » destiné à  »mieux faire comprendre les modalités et subtilités du scrutin présidentiel américain ».

     »On vit dans un climat politique de plus en plus polarisé aux États-Unis. Cette polarisation est particulièrement durable et ancrée en ce moment. Donc on peut avoir l’impression d’avoir deux Amériques, en tout cas vraiment deux visions totalement différentes qui se disputent l’avenir d’un seul pays », a dit Mme Greene.

    De nombreux électeurs réclament aussi  »une rupture », selon elle.

     »Quand je parle des enjeux, je dois évidemment d’abord penser aux électeurs américains qui disent très majoritairement qu’ils souhaitent un changement, ils veulent rompre avec la continuité », a souligné Amy Greene.

    Elle a estimé qu’au-delà des visions politiques et programmatiques et même idéologiques que proposent les deux candidats, il y a la question de savoir  »c’est quoi la rupture ».

    Le Républicain Donald Trump propose une rupture avec quatre ans de politique démocrate alors que Kamala Harris propose une rupture générationnelle sur fond de renouvellement de la classe politique, a t-elle expliqué.

    L’économie, l’immigration et l’avortement, thèmes centraux de la présidentielle

    La question économique et l’immigration sont au coeur de élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024, a laissé entendre la spécialiste de la politique américaine, Amy Greene, relevant que les droits des femmes demeurent également un sujet de préoccupation.

     »Je pense qu’il y a trois sujets qui font l’élection présidentielle cette année et qui figurent parmi les premières préoccupations des électeurs. La première, et de loin, c’est l’économie. Il y a une forme de tension assez forte sur l’Américain de classe moyenne ou de classe populaire, sans avoir le salaire qui augmente en conséquence », dit-elle.

    Parlant de cet enjeu économique, Mme Greene a relevé qu’il  »y a le sentiment d’arriver difficilement à boucler les fins de mois pour beaucoup d’Américains, sans parler des perspectives qu’ils peuvent se donner pour eux-mêmes, pour leurs enfants ou pour les générations futures ».

    Sur l’économie d’ailleurs, elle a fait observer que les deux candidats en lice proposaient des visions différentes.

    L’immigration aussi fait partie des questions qui préoccupent les Américains, selon Amy Greene.  »De ma mémoire, c’est la première fois que l’immigration prend une place aussi importante » dans une élection américaine, a t-elle dit.

    Le nombre de passages à la frontière mexicaine a connu un record pendant l’administration de Joe Biden, l’actuel président des Etats-Unis, a-t-elle relevé, soulignant que  »des Démocrates et des Républicains sont d’accord sur le fait qu’il faut s’arrêter à un moment donné, qu’il faut réduire le nombre de passages et être raisonnable sur le nombre de personnes à accueillir ».

    La question de l’avortement est aussi un sujet de préoccupation qui met beaucoup d’Américaines « en colère », selon Mme Greene.

     »Ce n’est plus un droit garanti partout sur le territoire, alors le Parti démocrate a misé sur ce sujet dès 2022. Ils en ont fait un sujet central aux élections de mi-mandat, et ça a bien marché à ce moment-là  », a rappelé la spécialiste

    AFD/OID/SBS/ABB

  • SENEGAL-CINEMA / Inauguration d’une école de formation et de professionnalisation d’acteurs, samedi à Dakar

    SENEGAL-CINEMA / Inauguration d’une école de formation et de professionnalisation d’acteurs, samedi à Dakar

    Dakar, 10 oct (APS)- L’Ecole internationale d’acteurs et actrices de Dakar (EIAD), nouvelle institution dédiée à la formation et à la professionnalisation des acteurs, des actrices, sera inaugurée samedi à Hann Bel-Air, annonce un communiqué transmis à l’Agence de presse sénégalaise.

    Installée dans la bâtisse que le sculpteur sénégalais Ousmane Sow (1935-2016) avait conçue avec l’ambition de créer une résidence d’artistes, la structure, présentée comme ‘’un projet ambitieux pour l’avenir du cinéma et du théâtre africain’’, est aussi dédiée aux métiers liés à la direction et à l’accompagnement des acteurs, précise la même source.

    ‘’L’EIAD se positionne comme un pôle d’excellence, un lieu d’expérimentation et de recherche pour les acteurs et les actrices du Sénégal et du continent africain’’, indique le texte, relevant que l’institution a été conçue pour ‘’répondre aux besoins croissants de l’industrie cinématographique africaine et internationale’’ et mettre l’accent sur ‘’le développement de compétences artistiques solides tout en valorisant l’identité culturelle africaine’’.

    La cérémonie d’inauguration aura lieu en présence de nombreuses personnalités du monde du cinéma, du spectacle, des autorités locales et des partenaires internationaux, signale le communiqué, relevant que l’événement marque ‘’le début d’une nouvelle ère pour cette institution’’ (présente à Dakar depuis 2021 sous sa forme nomade) et qui espère ainsi ‘’contribuer largement au rayonnement du cinéma sénégalais, et plus largement africain’’.

    Une formation ouverte sur le monde

    Sous la direction d’Adama Diop, acteur, auteur et metteur en scène, l’EIAD propose depuis le 26 août ‘’un cursus innovant de formation continue, dispensé par des professionnels reconnus à l’échelle internationale et ouverts aux acteurs professionnels, aux réalisateurs (formation à la direction d’acteur) et aux personnes désirant se professionnaliser aux postes de directeur de casting, d’agent et de chargé de production’’.

    Le projet pédagogique de l’EIAD s’appuie sur ‘’une approche globale de la formation’’, souligne une note de présentation, précisant que l’acteur, l’actrice sont ‘’au cœur d’un système d’échanges permanents’’, en interaction avec leur agent, les directeurs de casting, les réalisateurs et les responsables de production leur permettant de ‘’construire des visions artistiques ambitieuses’’.

    L’EIAD associe cinq métiers ‘’afin que les stagiaires renforcent et acquièrent de nouvelles compétences ensemble, en ayant une parfaite connaissance des métiers et des responsabilités de chacun’’, indique le communiqué annonçant l’inauguration : des cours techniques (diction, placement de la voix, chant, respiration, corps et mouvement, lecture, gestion de carrière, contrats de l’audiovisuel) et ateliers consacrés à l’interprétation, au jeu face caméra, au casting, au doublage… Il y a aussi la réalisation d’outils de promotion des acteurs et actrices (book photo, biographie et bande démo) qui succède le tournage de deux courts-métrages en conditions professionnelles.

    Engagement fort pour l’égalité des genres, des chances et l’inclusion

    L’école est ‘’un lieu d’ouverture et d’inclusion qui a mis la parité homme/femme au cœur de ses principes’’, souligne la note de présentation, précisant que ‘’grâce à ses premiers partenaires, l’EIAD a pu adopter le principe de gratuité de la formation’’. ‘’Cet engagement pour l’égalité des chances reflète la volonté de l’institution de former une nouvelle génération de talents, représentative de la diversité et de la richesse du continent africain’’.

    L’objectif est aussi d’accompagner la dynamique actuelle autour des ICC (industries culturelles créatives) pour faire du Sénégal un lieu fort de formation, de création et de production d’œuvres ancrées sur le continent africain.

    L’École internationale d’acteurs-actrices de Dakar a pour mission de ‘’former des artistes polyvalents et puissants, capables de s’adapter aux exigences d’une industrie en constante évolution, tout en contribuant à l’essor du cinéma et du théâtre africains’’. Cette ambition se décline ainsi : développer un programme de formation continue dès 2024, une formation initiale en 2026 et l’insertion et la professionnalisation des artistes. L’objectif est de ‘’structurer le secteur en dispensant une formation d’excellence’’, de ‘’coopérer avec les opérateurs locaux et internationaux’’ et de ‘’faire émerger une nouvelle génération de professionnels’’.

    ADC/OID/SBS

  • AFRIQUE-POLITIQUE / Éthiopie : Taye Atske Sélassié succède à Sahle-Work Zewde démissionnaire

    AFRIQUE-POLITIQUE / Éthiopie : Taye Atske Sélassié succède à Sahle-Work Zewde démissionnaire

    Dakar, 9 oct (APS) – Le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Taye Atske Sélassié, a été élu, président par le Parlement, après la démission de Sahle-Work Zewde, première femme à avoir occupé ce poste dans ce pays, ont annoncé plusieurs médias.

    D’après les mêmes sources, l’ancienne cheffe de l’État éthiopien a démissionné de son poste suite à plusieurs désaccords avec le Premier ministre Abiy Ahmed, bien que des détails précis sur ces brouilles n’aient pas été rendus publics.

    La démission de Sahle-Work Zewde, élue présidente par le Parlement éthiopien, en 2018, intervient deux semaines avant la fin de son mandat.

    Elle a aussitôt transmis le pouvoir à son successeur, élu, lundi, lors d’une brève cérémonie dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.

    Le nouveau chef de l’État éthiopien est un diplomate de carrière, qui a été ambassadeur de son pays aux Nations unies, mais aussi à Washington, Stockholm et au Caire.

    Taye Atske Sélassié occupait depuis le début de l’année le poste de ministre des Affaires étrangères.

    En Éthiopie, le président dispose juste d’un pouvoir honorifique, se contentant d’obligations de représentation.

    ABB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE-JEUNESSE / Thiès: 150 participants au forum pour le bien-être des jeunes

    SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE-JEUNESSE / Thiès: 150 participants au forum pour le bien-être des jeunes

    Thiès, 9 oct (APS) – Cent cinquante participants venus de vingt pays d’Afrique et d’Europe prennent part à la deuxième édition du forum pour le bien-être des jeunes, ouvert mercredi à Thiès (ouest) à l’initiative de l’ONG Tostan.

    Cette deuxième édition du forum pour le bien-être des jeûnes se tient les 7,8 et 9 octobre sous le thème : ‘’De la genèse à la jeunesse, rencontre intergénérationnelle pour le bien-être des jeunes’’. 

     »C’est une rencontre intergénérationnelle pour le bien-être des jeunes’’, a expliqué le responsable des programmes à l’ONG TOSTAN, Malick Niang.

    Aujourd’hui, estime M. Niang,  »il faudrait qu’il y ait ce dialogue entre ces deux générations afin de trouver le juste milieu et que chacun puisse tirer profit de l’autre ».

    ‘’Il y a des expériences positives au niveau des anciens, mais également des expériences négatives. (…) ils ont eu à commettre des erreurs et ils pourraient conseiller à ces jeunes par rapport à leurs vécus », a argumenté Malick Niang.

    Il a ajouté que les jeunes, pour leur part,  »sont dotés de talents, de forces, mais manquent d’expériences et pourraient tirer profit par rapport à leur parcours de jeune ».

    Selon lui, la jeunesse dispose d’atouts comme la technologie, les réseaux sociaux, dont l’ancienne génération n’a pas eu la chance de connaître.

    Donc, a t-il dit, ‘’chacun a ses atouts, il est important qu’on ne soit pas dans une position de conflit entre ces deux génération ».

    ‘’Elle doit plutôt être une position de dialogue fructueux autour des thématiques comme l’aspect générationnel, le changement climatique, du bien-être de ces jeunes’’, a ajouté M. Niang.

     »(…) nous avons nos valeurs traditionnelles que nous devons prendre en compte, afin de faire avancer l’Afrique », a pour sa part laissé entendre une participante béninoise, Gbaguidi Nancylie Prisile.

     »Seule la culture nous restera lorsque qu’on aura tout perdu. Nous devons travailler avec nos aînés, afin d’apprendre chez eux tout ce que la société africaine a mis en place pour son bien-être et voir comment nous pouvons les adapter à la nouvelle génération’’, a plaidé la jeune béninoise.

    BT/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-NOMINATION / La Sénégalaise Coumba Sow, nouvelle coordonnatrice résidente des Nations unies au Togo

    SENEGAL-AFRIQUE-NOMINATION / La Sénégalaise Coumba Sow, nouvelle coordonnatrice résidente des Nations unies au Togo

    Dakar, 9 oct (APS) – La Sénégalaise Coumba D. Sow, est nommée au poste de coordonnatrice résidente des Nations unies au Togo, par le secrétaire général António Guterres, a-t-on appris mercredi de source officielle.

    Cette nomination a pris effet le 5 octobre dernier avec approbation du gouvernement du pays hôte, lit-on dans une note publiée sur le site officiel de l’Organisation des Nations unies.

    Coumba D. Sow dispose de 20 ans d’expérience dans le domaine du développement et de l’aide humanitaire.

    Elle a été, auparavant, Représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Rwanda et à Djibouti, et a occupé les fonctions de Coordonnatrice des situations d’urgence et de la résilience pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.

    La nouvelle Coordonnatrice résidente des Nations unies au Togo a occupé d’autres postes de direction au sein du système des Nations unies, notamment celui de Responsable de l’Afrique au sein du Cabinet du directeur général de la FAO.

    Au cours de sa carrière professionnelle, elle a également travaillé sur les politiques de développement agricole et rural en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

    Coumba D. Sow est titulaire d’un Master en management des politiques publiques à Sciences Po Paris, d’un troisième cycle en Economie agricole à l’université de Londres et en Agro-industries à Montpellier (France).

    AB/ABB/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / À Abuja, la CEDEAO renforce les compétences des moniteurs de son système d’alerte précoce

    SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / À Abuja, la CEDEAO renforce les compétences des moniteurs de son système d’alerte précoce

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

     

    Abuja, 8 oct (APS) – Un atelier de renforcement des compétences des moniteurs du système d’alerte précoce de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est ouvert mardi à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria, a constaté l’APS.

    Des analystes et des techniciens en informatique du système d’alerte précoce venus des pays membres de l’organisation régionale participent à cette session de formation de trois jours.

    La particularité de cette rencontre réside dans l’incorporation des acteurs des médias dans le réseau des moniteurs du système d’alerte précoce de la CEDEAO.

    ‘’Nous apprécions cette nouvelle collaboration entre les médias et la direction du système d’alerte précoce de la CEDEAO. Cela fait partie de notre plan stratégique de travailler avec les médias pour passer l’information de paix’’, a expliqué la directrice par intérim du système d’alerte précoce.

    Intervenant à l’ouverture de l’atelier, Onyinye Nkechi Onwuka a déclaré souhaiter que les professionnels des médias aident cette direction à avoir davantage d’informations.

    ‘’Le but de cet atelier est de former ces nouveaux moniteurs venant du monde des médias, pour qu’ils comprennent le système d’alerte précoce de la CEDEAO et apprennent à remonter les informations du système d’alerte précoce’’, a souligné Marcel Komy Boussou, le chef de la division chargée de la gestion du système et de la planification à la direction de l’alerte précoce de la CEDEAO.

    Cette structure attend des moniteurs des médias qu’ils deviennent des relais, selon lui.

    ‘’Il est attendu d’eux qu’ils remontent l’information de terrain sur la base des évènements et des indicateurs que nous avons prédéfinis, mais en même temps d’être le relais de la CEDEAO pour la diffusion des informations de paix dans les pays membres’’, a précisé M. Boussou.

    Au premier jour de l’atelier, les participants ont eu droit à des communications destinées à les familiariser avec les mécanismes et outils de fonctionnement du système d’alerte précoce de l’organisation régionale.

    AKS/MTN/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Daouda Ngom prône la recherche d’informations pour sauver la biodiversité

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Daouda Ngom prône la recherche d’informations pour sauver la biodiversité

    Dakar, 8 sept (APS) – La recherche d’informations demeure  »fondamentale » pour connaitre et sauver la biodiversité, a soutenu mardi, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

    ‘’La biodiversité est en péril mais, nous devons sauver ce qui peut encore l’être. Et pour sauver cette biodiversité, la recherche d’informations est fondamentale’’, a-t-il déclaré.

    M. Ngom s’adressait aux journalistes, en marge de la cérémonie d’ouverture de la première réunion annuelle des centres régionaux d’excellence pour la biodiversité et les forêts en Afrique.

    Cette rencontre de 4 jours réunis plusieurs acteurs venus d’Afrique de l’Ouest, du Centre, de l’Est et du Sud.

    Il a souligné que l’importance pour ces centres d’excellence,  »c’est de fournir des informations sur la biodiversité afin de la connaître pour mieux la protéger.

    ‘’Ces centres d’excellence, sont d’une très grande importance pour l’Afrique et le monde entier car, depuis 2022, il y a le nouveau cadre mondial pour la biodiversité,  »Coming Montréal », qui recommande le classement de 30% de nos écosystèmes d’ici 2030’’, a-t-il expliqué.

    Il a indiqué que l’initiative des centres régionaux d’excellence pour la biodiversité et les forêts en Afrique, qui s’étendra de janvier 2024 à décembre 2027, comporte trois projets interconnectés, couvrant respectivement, l’Afrique de l’Ouest, Centrale, Orientale et Australe.

    Selon M. Ngom, l’objectif général de cette initiative, est de veiller à ce que les forêts, la biodiversité et les écosystèmes marins en Afrique, continuent à fournir les biens et services essentiels aux populations. 

    Elle veille également à ce que ces écosystèmes contribuent au bien-être des populations en améliorant l’accès aux informations régulières et actualisées pour une prise de décision  »éclairée ».

    L’ambassadeur de l’Union Européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani a rappelé que la biodiversité joue un rôle important, même crucial, pour le cadre de vie des populations.  »Elle joue aussi un rôle dans la découverte de nouveaux médicaments donc, il est très important pour toutes ces raisons de pouvoir la préserver’’, a ajouté le diplomate. 

    Financé par l’UE, ce programme de plus de 525 milliards de FCFA, s’étend sur plusieurs années et concerne l’Afrique de l’Ouest, du Centre, de l’Est et du Sud.

    ‘’C’est la première initiative de cette taille et les centres d’excellence vont pouvoir échanger leurs données, mieux comprendre ces phénomènes, de manière à informer la décision politique, pour agir résolument et protéger cette biodiversité’’, a poursuivi M. Pisani.

    Le directeur Afrique du centre de recherche forestière internationale, Peter Minan, a évoqué trois objectifs sur lesquels il faut se pencher, notamment sur la collaboration et la communication entre les centres régionaux, l’augmentation de la qualité des données et le rassemblement des acteurs autour de la biodiversité.

    AMN/AB/SKS/SBS