Catégorie : International

  • SENEGAL-FINANCE-INNOVATION / Une néo-banque annoncée pour faciliter les opérations financières des émigrés

    SENEGAL-FINANCE-INNOVATION / Une néo-banque annoncée pour faciliter les opérations financières des émigrés

    Dakar, 24 sept (APS) – Le gouvernement sénégalais envisage de mettre en place une banque en ligne, avec la contribution de la BNDE, la Banque nationale de développement économique, a annoncé le secrétaire d’État des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Chérif Diouf.

    « Avec la Banque nationale de développement économique, en collaboration avec une structure privée […], nous sommes en train de travailler sur une plateforme pour créer une banque, ce qu’on appelle une néo-banque », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    Une néo-banque est une banque dont les services sont accessibles principalement en ligne, des établissements financiers entièrement digitaux disponibles uniquement via une application mobile.

    Les néo-banques, parfois appelées « banques mobiles », proposent des produits jugés innovants pour répondre au mieux aux besoins actuels des utilisateurs par le digital.

    Selon le secrétaire d’État en charge des Sénégalais de l’extérieur, la néo-banque que le gouvernement s’apprête à créer sera lancée avec la licence de la BNDE pour ses opérations en Afrique de l’Ouest.

    « Nous sommes en train de travailler avec des partenaires pour avoir aussi la licence européenne », afin de progressivement rendre ses services « partout dans le monde », a assuré Amadou Chérif Diouf.

    « Ça va permettre aux Sénégalais de l’extérieur de déployer, de domicilier leur salaire dans cette banque-là », a-t-il indiqué, en faisant valoir que les migrants doivent être en mesure de faire des investissements dans leur pays sans être sur place, grâce cette nouvelle plateforme.

    « Les néo-banques, les banques virtuelles, c’est la mode actuellement. Les gens n’ont plus le temps d’aller physiquement, tout se fait sur Internet. Ce que cela va permettre, c’est e permettre aux Sénégalais de l’extérieur de domicilier leur salaire » dans une banque, a-t-il expliqué.

    La mise en place de cette banque va également permettre de faciliter davantage les flux des transferts, selon le secrétaire d’État en charge des Sénégalais de l’extérieur.

    « Cela va nous permettre » de « capter les frais », de « pratiquement 8 à 10% ». « Si on le calque juste sur 1 000 milliards, c’est pratiquement une centaine de milliards », a fait valoir M. Diouf.

    A l’en croire, la nouvelle banque devrait par ailleurs permettre au gouvernement sénégalais de « pouvoir facilement capter les fonds des Sénégalais de l’extérieur et aller au-delà des 2000 milliards FCFA de transferts d’argent de la diaspora sénégalaise ».

    Il ambitionne, à terme, d’apporter d’autres services nécessaires au bien-être des Sénégalais de l’extérieur pour les rendre fiers de leur pays.

    « Nous avons une grande ambition pour les Sénégalais de l’extérieur […] On veut être là pour les Sénégalais de l’extérieur, on veut être à leurs côtés, on veut les soutenir. Nous pensons que si nous faisons ça, nous allons les rendre encore plus fiers de leur pays », a-t-il notamment déclaré.

    FD/BK/MTN

  • MONDE-CONFLITS-NUMERIQUE / Selon un spécialiste, les guerres du futur vont se déplacer vers le cyberspace

    MONDE-CONFLITS-NUMERIQUE / Selon un spécialiste, les guerres du futur vont se déplacer vers le cyberspace

     De l’envoyé spécial de l’APS, Serigne Mbaye Dramé

    Ankara (Turquie), 24 sept (APS) – Ugur Gungor, universitaire turc et professeur de relations internationales à l’université Başkent d’Ankara, estime que le cyberspace sera de plus en plus le théâtre des guerres à venir, dont les champs de bataille étaient autrefois la terre, la mer et l’air.

    « Dans un monde globalisé où les frontières disparaissent, l’effet d’une guerre avec des éléments de pouvoir nationaux autres que la puissance militaire peut être presque aussi efficace qu’une guerre menée en utilisant la force militaire », a avancé l’universitaire turc lors d’une conférence sur les théories et les terminologies de la guerre.

    Il s’entretenait avec des journalistes venus d’Afrique, d’Amérique latine, d’Europe et du Moyen-Orient. Ces derniers ont entamé, lundi, à Ankara, une formation sur les pratiques du journalisme en temps de guerre, à l’initiative de l’agence de presse Anadolu et de l’Agence turque de coopération internationale (TIKA).

    Selon ce professeur de relations internationales, le cyberespace est appelé à  « constituer le cinquième domaine du champ de bataille après la terre, la mer, l’air et l’espace ».

    « La cyberguerre utilise des ordinateurs pour cibler les systèmes d’information d’un [ennemi], plutôt que d’attaquer ses armées », a relevé Ugur Gungor.

    Il ajoute que « le crime organisé et les organisations terroristes ont tendance à recruter des spécialistes des hautes technologiques pour rejoindre leurs groupes ».

    Présentant la guerre comme une « décision éminemment politique », il a estimé que l’émergence de conflits dans le monde serait tributaire d’une « certaine anarchie » dans la gouvernance du système international, entrainant « luttes de pouvoir et compétitions entre États souverains ».

    SMD/ASG/BK

  • SENEGAL-MIGRATION / Sénégalais de l’extérieur : un plan conjoncturel élaboré  »pour faire face à tous les problèmes » (officiel)

    SENEGAL-MIGRATION / Sénégalais de l’extérieur : un plan conjoncturel élaboré  »pour faire face à tous les problèmes » (officiel)

    Dakar, 24 sept (APS) – Le gouvernement a élaboré un « plan conjoncturel » en vue de prendre en charge l’ensemble des problèmes des émigrés sénégalais hérités de l’ancien régime du président Macky Sall, en particulier la délivrance des passeports dans certains pays d’accueil, a révélé, mardi, le secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur, Amadou Chérif Diouf.

    « Nous avons trouvé beaucoup de problèmes dans ce département-là. Et ce que nous avons fait, c’est d’élaborer un plan conjoncturel pour nous permettre de faire face à tous les problèmes que nous avons trouvés sur la place », a-t-il dit.

    S’entretenant avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), Amadou Chérif Diouf a affirmé que les difficultés liées à l’établissement ou au renouvellement des passeports étaient plus accentuées en Espagne et au Portugal.

    « J’ai décidé d’aller en Espagne [où] on a trouvé 4.000 passeports en souffrance, c’était le 15 mai. Donc, depuis le mois de janvier, les gens ne pouvaient plus produire de passeports, faute de talons », a-t-il indiqué.

    Il a souligné que des efforts ont été déployés par les nouvelles autorités étatiques sénégalaises pour réduire les délais de production de ce document de voyage.

    « On a réduit le délai. C’était 5 mois, maintenant pratiquement, on est à trois semaines. Bientôt, en Espagne, on produira le passeport le même jour. Mais, actuellement, j’ose espérer que d’ici au mois de décembre, ce gap sera résorbé », a-t-il confié.

    Il a ajouté que des solutions ont été également trouvées aux problèmes de Sénégalais de l’étranger qui « dormaient à la belle étoile » faute de logements et de passeports.

    Les autorités portugaises ont promis de « remettre ces jeunes dans le circuit pour les légaliser, s’ils ont des passeports. Donc, on est revenu avec l’aide du ministre de l’Intérieur qui nous a remis, exceptionnellement, 8000 talons » pour la confection de passeports, a informé M. Diouf.

    Amadou Chérif Diouf espère que ce problème de passeport ne sera plus qu’un lointain souvenir pour les sénégalais établis à l’étranger d’ici deux ans.

    ‘’On est à l’ère du numérique. On est à l’ère de l’intelligence artificielle. On est à l’ère de vouloir ramener ces brillants Sénégalais là, ici, dans leur pays. Donc on ne peut pas être là à parler des problèmes de passeport’’, a-t-il martelé.

    Pour ce faire, de nombreuses missions de passeports ont été déployées dans plusieurs pays pour résoudre définitivement ces problèmes d’ici le début de l’année 2025.

    ‘’Depuis le mois de mai, on a envoyé 14 missions de passeport. Et d’ici la fin de l’année, on enverra 12 autres missions de passeport. Ce qui fera 26 pays en pratiquement 6 ou 7 mois’’, a-t-il fait remarquer.

    ‘’Mais avec le ministre de l’Intérieur, on est en train de travailler pour que plus jamais on n’ait plus de problèmes de passeport parce que je considère que ça ne doit pas être un problème lorsqu’un pays est sérieux’’, a-t-il insisté.

    FD/SBS/ASG/BK

  • SENEGAL-NECROLOGUE-REACTION / Amadou Mahtar Mbow a défendu l’exigence de solidarité et d’égale dignité des peuples (DG UNESCO)

    SENEGAL-NECROLOGUE-REACTION / Amadou Mahtar Mbow a défendu l’exigence de solidarité et d’égale dignité des peuples (DG UNESCO)

    Dakar, 24 sept (APS) – Amadou Makhtar Mbow, premier Africain à avoir dirigé l’UNESCO, a défendu avec force l’exigence de solidarité et d’égale dignité des peuples, a déclaré mardi, Audrey Azoulay, la directrice de l’agence onusienne en charge des sciences, de l’éducation et de la culture.

    « Amadou Mahtar M’Bow a défendu avec force l’exigence de solidarité et d’égale dignité entre les peuples et entre les cultures », a-t-elle réagi à l’annonce du décès ce mardi de M. Mbow à l’âge de 103 ans.

    « A l’heure des indépendances, il s’est évertué à ce que chaque Etat trouve sa juste place à l’UNESCO, donnant chair à l’ambition du multilatéralisme », a témoigné Mme Azoulay dans un message publié sur le réseau social X.

    Elle n’a pas manqué d’insister sur le fait que le monde devait au défunt  « l’œuvre scientifique monumentale qu’est l’Histoire générale de l’Afrique, qui a donné au monde et plus particulièrement aux Africaines un moyen de s’approprier leur histoire et de se projeter vers l’avenir ».

    La direction de l’UNESCO a également salué la mémoire d’un  humaniste convaincu et d’un intellectuel complet.

    Amadou Makhtar Mbow qui fut pendant 13 ans directeur général de l’UNESCO « a profondément marqué notre institution », a-t-elle martelé en exprimant sa « profonde tristesse ».

    AKS/MTN

  • SENEGAL-LIBYE-MIGRATIONS / Migration : 192 Sénégalais seront rapatriés de Tripoli, jeudi

    SENEGAL-LIBYE-MIGRATIONS / Migration : 192 Sénégalais seront rapatriés de Tripoli, jeudi

    Dakar, 24 sept (APS) – Cent quatre-vingt douze jeunes sénégalais se trouvant en situation irrégulière à Tripoli, en Libye, vont être rapatriés  au Sénégal par voie aérienne, jeudi, a annoncé mardi le secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur, Amadou Chérif Diouf.

    ‘’Le 26 septembre, 192 jeunes qui étaient bloqués en Libye vont venir par vol à 16h30, à l’aéroport Blaise Diagne de Diass’’, dans le cadre d’un partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a-t-il dit lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur dit s’être rendu en Libye, après sa prise de fonction, pour s’enquérir de la situation des Sénégalais se trouvant dans ce pays de l’Afrique du Nord.

    ‘’On a trouvé plus de 150 jeunes qui sont bloqués en Libye depuis quelques mois. On a trouvé aussi qu’il n’y avait pas de mission de passeports en Libye depuis des années’’, a indiqué M. Diouf.

    Il a informé que les autorités sénégalaises ont échangé avec celles de la Libye pour trouver une solution à ce problème. De plus, ‘’une mission [d’établissement] de passeports est en Libye pour enrôler tous les jeunes qui sont là-bas’’ et qui souhaiteraient se faire délivrer ce document de voyage, a-t-il expliqué.

    Ces jeunes qui viennent de la Libye par le biais de l’OIM qui a affrété l’avion vont recevoir des sommes d’argent à travers les BAOS (Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi) qui sont chargés de les orienter et de faire le suivi de leur projet.

    De même, le Secrétariat d’Etat en collaboration avec les services consulaires travaillent pour le retour au pays de candidats à l’émigration irrégulière bloqués présentement au niveau des centres de transit au Maroc.

    ‘’Nous sommes en train de travailler pour que les 300 jeunes qui sont actuellement au Maroc puissent être transportés -par voie terrestre- pour qu’ils reviennent en paix’’, a-t-il ajouté.

    Ces jeunes qui sont rapatriés par voie terrestre ont été éprouvés ces derniers mois du fait des lenteurs notées à cause de l’élection présidentielle et le changement de gouvernement dans ce pays.

    ‘’Les deux ou trois derniers mois ont été très difficiles parce que lorsqu’ils arrivent en bus, ils doivent passer par la Mauritanie Et à chaque fois, la Mauritanie doit nous délivrer une autorisation de transit’’.

    Amadou Chérif Diouf a informé avoir échangé avec le ministre des Affaires étrangères de la Mauritanie  »dont les services sont en train de diligenter ce processus pour faciliter le retour de ces Sénégalais ».

    Il assure que le gouvernement sénégalais a décidé ‘’d’affronter les problèmes et d’essayer de les régler’’.

    FD/ASG/MTN

  • SENEGAL-ETATSUNIS-DISTINCTION-REACTION / Admis à l’Académie américaine des Arts et Sciences : Pr Mamadou Diouf y voit  »une reconnaissance » de son  »parcours »

    SENEGAL-ETATSUNIS-DISTINCTION-REACTION / Admis à l’Académie américaine des Arts et Sciences : Pr Mamadou Diouf y voit  »une reconnaissance » de son  »parcours »

    Dakar, 24 sept (APS)- Le professeur Mamadou Diouf, historien sénégalais et enseignant à l’université Columbia de New York, voit son élection à l’Académie américaine des Arts et Sciences comme  »une reconnaissance » de son parcours mais aussi, celle de  »la capacité des Africains à assurer une représentation au niveau le plus élevé’’.

    ‘’C’est une reconnaissance de mon parcours mais c’est aussi, une reconnaissance de la capacité des Africains et des Sénégalais à assurer une représentation au niveau le plus élevé’’, a-t-il dit en réaction à son élection à cette prestigieuse organisation internationale.

    L’historien sénégalais a été admis ce week-end à l’Académie lors d’une cérémonie officielle accueillant les 250 nouveaux membres élus en 2024, organisée à Boston aux Etats-Unis.

    Joint par téléphone depuis les Etats-Unis, le professeur Diouf souligne que c’est ‘’le rêve de quelqu’un qui s’intéresse tant aux questions politiques qu’académiques, scientifiques et littéraires’’ qui se réalise. L’Académie américaine des Arts et Science est créée en 1780.

    Selon lui, cette distinction est ‘’la consécration la plus élevée pour un intellectuel de ce côté-ci de l’Atlantique’’.

    Revenant sur le processus d’admission à l’Académie américaine des Arts et Sciences, M. Diouf a indiqué qu’on y postule pas par candidature.

    ‘’On est proposé par des collègues et l’Académie fait ensuite des enquêtes pour voir si vous êtes à la hauteur de la réputation que vos collègues ont de vous’’, a t-il expliqué.

    Il retrouve dans cette Académie son compatriote le philosophe Souleymane Bachir Diagne élu en 2019.

    ‘’J’ai été élu dans la même promotion que l’acteur, activiste et homme d’affaire américain George Clooney [section 6 arts de la scène]. J’ai aussi passé tout le week-end avec un des grands basketteurs américains Grant Hill, nouveau membre de l’Académie, homme d’affaire et activiste qui était le président de l’équipe américaine de basketball aux JO à Paris’’, a fait savoir Mamadou Diouf.

    Selon lui, les initiateurs de cet Académie américaine des Arts et Sciences, ‘’des intellectuels patriotiques’’ se sont donnés comme vocation ‘’d’être un cadre de réflexion, d’échanges et d’innovation autant sur les questions politiques, économiques, que culturelles, de recherches scientifiques et littéraires’’.

    Le professeur Mamadou Diouf fait partie des 250 membres de 31 domaines d’expertises élus en 2024 et ‘’reconnus pour leur excellence’’, a fait savoir l’Académie dans un communiqué de presse mis en ligne.

    Il a été admis dans la classe IV consacrée aux ‘’Lettres et arts’’ à la section 2 intitulée ‘’Historique’’ où on retrouve six autres universitaires.

    ‘’Nous rendons hommage à ces artistes, universitaires, scientifiques et dirigeants des secteurs public, privé et à but non lucratif pour leurs réalisations et pour la curiosité, la créativité et le courage nécessaires pour atteindre de nouveaux sommets’’, a déclaré David Oxtoby, président de l’Académie.

    Il a invité ainsi ‘’ces individus exceptionnels’’ à se joindre aux travaux de l’Académie ‘’pour relever des défis majeurs et faire progresser le bien commun ».

    Pour le président de l’académie, il s’agit de ‘’soutenir la mission de l’Académie, qui consiste à s’engager au-delà des disciplines et des clivages’’.

    L’Académie américaine des arts et des sciences a été fondée en 1780 ‘’pour aider une jeune nation à relever ses défis grâce à un objectif, des connaissances et des idées partagés’’.

    L’Académie a élu ses premiers membres en 1781.

    Intellectuel et historien sénégalais, Mamadou Diouf enseigne l’histoire et les études africaines à l’université Columbia de New York (Etats-Unis).

    Il préside le comité de commémoration du 80e anniversaire du Massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye prévue le 1er décembre prochain.

    FKS/ADL/OID/SBS

  • SENEGAL-MONDE-ECONOMIE / Le président Faye préconise une réforme de la gouvernance mondiale

    SENEGAL-MONDE-ECONOMIE / Le président Faye préconise une réforme de la gouvernance mondiale

    Dakar, 24 sept (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye a souligné, lundi, à New York, la nécessité de réformer la gouvernance mondiale dans le but de la faire adapter aux réalités actuelles.

    Le chef de l’Etat sénégalais, en intervenant à la clôture du sommet des Nations Unies consacré à l’avenir, a notamment dit qu’il était nécessaire de réformer la gouvernance politique, économique et financière mondiale pour qu’elle reflète les réalités d’aujourd’hui.

    Il a notamment dit qu’il restait beaucoup à faire pour garantir une pleine inclusion des pays en développement dans les instances internationales non sans admettre que des progrès avaient été récemment accomplis à travers, par exemple, la décision du G20 d’attribuer un siège de membre permanent à l’Afrique.

    Le président Faye a en même temps évoqué l’impératif de renforcer les actions en faveur de l’éducation et de la formation professionnelle et technique pour lutter contre l’ignorance et l’endoctrinement et doter les jeunes de métiers et de moyens d’épanouissement.

    ‘’Un tel investissement contribuera à lutter contre les inégalités et à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). Il est plus qu’urgent d’accélérer la mise en œuvre du plan de relance des ODD initié par le Secrétaire général des Nations Unies’’, a-t-il fait valoir dans son discours dont l’APS a reçu copie.

    Il n’a pas manqué d’appeler à davantage investir dans la connectivité et la digitalisation par le renforcement des infrastructures numériques, l’innovation et le soutien à l’industrie créative des jeunes.

    ‘’Nous devons offrir aux jeunes les moyens de se former, de réussir et de s’épanouir. Ils doivent être au cœur de nos actions et associés dans la gestion et les prises de décisions en tant que vecteurs de paix et acteurs de développement’’, a martelé Bassirou Diomaye Faye.

    AKS

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye évoque sa vision d’un avenir meilleur pour l’humanité

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye évoque sa vision d’un avenir meilleur pour l’humanité

    Dakar, 23 sept (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a insisté lundi, à New York, sur le fait que le futur du monde ne pouvait pas se construire sur le modèle actuel dominé par les injustices, l’extrême pauvreté, les tensions géopolitiques et le réchauffement de la planète.

    ‘’Il est clair que notre futur ne peut se construire sur le modèle actuel dominé par les injustices, l’extrême pauvreté qui touche 10 % de la population mondiale, les tensions géopolitiques de haute intensité et le réchauffement sans précédent de la planète qui affectent gravement nos pays’’, a-t-il indiqué dans son discours dont l’APS a reçu copie.

    Le président de la République du Sénégal intervenait à la clôture du Sommet de l’avenir, organisé en marge de l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies.

    ‘’L’avenir que nous voulons nous commande de ne laisser personne de côté face aux nombreux défis que sont la paix et la sécurité, la réduction des inégalités, l’éradication de la pauvreté, la justice et l’équité’’, a-t-il souligné.

    Il a fait observer qu’il n’était possible de réaliser un meilleur avenir pour le monde que dans la recherche de solutions dont le fondement se trouve dans un cadre multilatéral.

    ‘’Autrement, il continuera de susciter la méfiance des uns, la défiance des autres, et de perdre ainsi la crédibilité et la légitimité attachées à son autorité’’, a averti le président Faye.

    Il n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme en évoquant les rapports du secrétaire général des Nations Unies.

    ‘’Si les tendances actuelles se maintiennent, 575 millions de personnes vivront encore dans l’extrême pauvreté d’ici 2030. Ce qui va entraver davantage tout espoir de développement durable’’, a-t-il fait valoir en martelant ‘’l’impératif de s’attaquer au cycle infernal de la dette dont les taux anormalement élevés asphyxient de nombreux pays du Sud’’.

    De l’avis du président du Sénégal, le système d’iniquité que souligne le récent rapport de la CNUCED, constitue une entrave croissante à la prospérité mondiale, en particulier dans les pays en développement dont les taux d’emprunt sont 2 à 12 fois supérieurs à ceux appliqués aux pays développés.

    ‘’Pour une meilleure soutenabilité de la dette, il faut réformer les conditions d’accès au crédit surtout le crédit export, en assouplissant les règles sur les taux d’emprunt et la durée des délais de grâce et des périodes de remboursement’’, a-t-il affirmé.

    AKS

  • TURQUIE-MONDE-MEDIAS / Ouverture, à Ankara, d’une formation sur le journalisme en temps de guerre

    TURQUIE-MONDE-MEDIAS / Ouverture, à Ankara, d’une formation sur le journalisme en temps de guerre

    De l’envoyé spécial de l’APS, Serigne Mbaye Dramé

    Ankara, 23 sept (APS) – Des journalistes venus d’Afrique, d’Amérique latine, d’Europe et du Moyen-Orient ont entamé, lundi, à Ankara, une formation sur les pratiques du journalisme en temps de guerre, à l’initiative de l’agence de presse Anadolu et de l’Agence turque de coopération internationale et de coordination (TIKA).

    Des journalistes turcs y prennent part, aux côtés de confrères venus de Djibouti, d’Éthiopie, du Kenya, du Liban, de la Libye, du Mexique, du Niger, d’Ouganda, de la Palestine, de la Russie, du Sénégal et du Tchad.

    La formation va se poursuivre jusqu’au 4 octobre. Alliant la théorique et la pratique, elle est dispensée par des journalistes et des techniciens de l’agence de presse Anadolu, de l’académie de police et des forces armées turques.

    La formation portera essentiellement sur les théories et les terminologies de la guerre, la géopolitique du Moyen-Orient et la psychologie de la guerre, selon les formateurs.

    Les bénéficiaires seront initiés aussi à l’analyse des risques de sécurité et à la gestion des médias dans une situation ‘’extraordinaire’’.

    Les catastrophes naturelles comme sujet d’actualité et le partage d’expériences de journalistes travaillant dans des zones de conflit, au Moyen-Orient notamment, font partie du programme de la formation.

    Il s’agira aussi, pour les bénéficiaires, de s’imprégner des ‘’défis et [des] difficultés du travail journalistique dans les zones de crise’’, a expliqué le coordonnateur de l’agence Anadolu, Yahya Bostan.

    ‘’Ces difficultés ne doivent en aucun cas entraver l’intégrité et […] la diffusion de l’information’’, a-t-il dit aux participants au début de la formation.

    Il est important de préparer ‘’les journalistes […] aux défis sécuritaires qui interpellent le monde, ainsi qu’aux catastrophes naturelles qui peuvent survenir’’, a ajouté Bostan.

    SMD/ESF

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / A New York, Bassirou Diomaye Faye a reçu Bill Gates et le Premier ministre du Luxembourg

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / A New York, Bassirou Diomaye Faye a reçu Bill Gates et le Premier ministre du Luxembourg

    Dakar, 23 sept (APS) – Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a reçu en audience le Premier ministre du Grand-Duché de Luxembourg, Luc Frieden, et l’entrepreneur et philanthrope américain Bill Gates, lundi, à New York, a annoncé la Présidence sénégalaise.

    Bassirou Diomaye Faye et le chef du gouvernement du Luxembourg ont souligné l’importance d’un renforcement et l’approfondissement de la coopération entre leurs deux pays, a indiqué la présidence du Sénégal dans un message publié sur le réseau social X.

    Le chef d’État sénégalais et le co-fondateur de Microsoft ont évoqué les axes de coopération incluant l’agriculture assistée par l’intelligence artificielle, l’assainissement et l’utilisation du numérique pour améliorer d’autres secteurs, selon la même source.

    Le président de la République du Sénégal est arrivé samedi à New York où il doit participer à l’assemblée générale annuelle des Nations unies, qui se poursuit jusqu’en fin septembre.

    AKS/BK