Catégorie : International

  • SÉNÉGAL-CHINE-DÉVELOPPEMENT / Un administrateur d’entreprise ayant  vécu en Chine : « Nous avons tout à gagner à s’inspirer du modèle chinois »

    SÉNÉGAL-CHINE-DÉVELOPPEMENT / Un administrateur d’entreprise ayant vécu en Chine : « Nous avons tout à gagner à s’inspirer du modèle chinois »

    Tivaouane, 4 fév (APS) – L’ingénieur des textiles Doudou B. Thiaw, membre du conseil consultatif de la commune de Tivaouane (ouest), estime que le Sénégal a « tout à gagner » à s’inspirer du modèle économique chinois, porté par un développement minutieusement planifié, avec des résultats au bout de quelques décennies.

    « Le Sénégal a tout à gagner à s’inspirer du modèle chinois », a notamment dit dans un entretien avec l’APS, l’ancien conseiller spécial du directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux (APIX) pour les zones économiques spéciales, récemment coopté au sein du conseil consultatif de la commune Tivaouane.

    « La Chine a beaucoup investi dans l’éducation, la formation, la recherche et dans la prospection », a relevé Doudou B. Diaw, devenu consultant et administrateur de société après un passage à l’APIX.

    La Chine, pays dans lequel il a vécu pendant plusieurs décennies, « s’est construit pas à pas, en prenant le temps d’apprendre des autres pays plus développés technologiquement dans les années 60, 70, notamment l’ex-Union soviétique, le Japon (via) les émigrés chinois qui avaient étudié en Europe, aux USA etc. »

    Le pays de Mao qu’il a visité pour la première fois en 1984 et dont il parle la langue, s’est métamorphosé au fil des années.

    « Quand j’ai débarqué pour la première fois [en Chine], non loin de l’aéroport, on pouvait apercevoir des ânes en divagation. Mais quelques décennies plus tard, j’ai du mal à me souvenir de l’endroit en question », raconte-t-il.

    A la base de ce développement, il souligne une « discipline fondamentale » et le choix de la Chine de « beaucoup investir dans l’éducation, la formation, la recherche et dans la prospection ».

    « Au début, la qualité [de ses produits] n’était pas des meilleures, à part ceux qui étaient exportés surtout vers les USA, mais en maîtrisant les technologies, elle a pu améliorer et même innover », note-t-il.

    De son point de vue, « s’il y a quelque chose qui a facilité l’envol de la Chine, c’est bien la discipline ».

    « Cette discipline, relève-t-il, traverse tous les maillons de la chaîne : des ouvriers aux manufacturiers en passant par les ingénieurs et les managers, les vertus de la discipline rythment l’environnement de toutes les structures publiques ».

    Thiaw précise que cette discipline ne se traduit « pas seulement en termes de politesse – à opposer à l’impolitesse -, mais surtout en termes de rigueur dans l’exécution et le suivi des projets et programmes, dans le focus sur les objectifs qui ont été bien pensés, bien définis, clairs et bien explicités à tous les acteurs, pour un soutien total et collectif ».

    « Cela veut dire qu’en tant que pays, la Chine sait ce qu’elle veut, où elle veut aller et mise sur ses filles et fils qui ont les capacités d’élaborer des stratégies qui permettent de produire des résultats dans les délais », a-t-il fait valoir.

    Insistant sur les vertus de la planification économique, l’ancien étudiant de la China Textiles University souligne que « c’est à nous de savoir ce que nous voulons devenir dans une ou deux générations, [d’] élaborer une stratégie, de choisir les moyens d’y arriver, d’aller chercher les moyens et faire focus ».

    « Il nous faut développer nos industries et devenir une destination privilégiée pour autant de produits que possible », a-t-il poursuivi, évoquant la nécessité de mettre en place « de l’ingénierie pour structurer notre économie et la développer ».

    Il dit toutefois avoir l’impression, par moments, que « le Sénégal ne connait pas bien la Chine et ne sait même pas comment profiter de manière optimale de ses relations avec la Chine ».

    « En tant que premier pays à signer l’initiative [chinoise] ‘La Ceinture et la Route’, le Sénégal aurait dû faire beaucoup mieux avec la Chine », estime Doudou B. Thiaw.

    Il laisse entendre, par exemple, que le Sénégal aurait pu mettre à profit sa position de vice-président du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac ) qu’il a occupée pendant des années, pour s’inspirer de ce pays qui, en moins d’un demi-siècle, est passé d’un pays du Tiers-monde à l’une des plus grandes économies du monde.

    MKB/ADI/BK/SMD

  • AFRIQUE-CRISE / RDC : un Sommet conjoint CAE/SADC prévu samedi en Tanzanie

    AFRIQUE-CRISE / RDC : un Sommet conjoint CAE/SADC prévu samedi en Tanzanie

    Dakar, 3 fév (APS) – La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) vont organiser, samedi, un sommet conjoint pour statuer sur la situation en RDC, a appris l’APS de source médiatique.

     »La présidente Samia Suluhu Hassan (de Tanzanie) a gracieusement accepté d’accueillir le sommet pour délibérer sur la situation dans l’est de la RDC’’, a déclaré lundi William Ruto dans un message publié sur le compte X de la présidence kenyanne.

    Selon la même source, les chefs d’Etats de la RDC et du Rwanda ont déjà confirmé leur participation à ce sommet extraordinaire de deux jours.

    ‘’Le président Félix Tshisekedi de la RDC et le président Paul Kagame du Rwanda ont confirmé leur présence à la réunion qui sera précédée d’une réunion ministérielle vendredi avant la réunion des chefs d’État samedi’’, a assuré le président Ruto.

    Les présidents Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Yoweri Museveni (Ouganda) et Hassan Sheikh Mohamud (Somalie) seront aussi présents à cette rencontre.

    La RDC, le Burundi, le Kenya, le Rwanda, la Somalie, le Soudan du Sud, l’Ouganda et la Tanzanie sont les pays membres de la CAE.

    La SADC est quant à elle composée de l’Angola, du Botswana, des Comores, de la RDC, de l’Eswatini, du Lesotho, de Madagascar et du Malawi. Les autres pays sont le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie, le Zimbabwe et l’île Maurice.

    Le groupe armé du M23, appuyé par des forces rwandaises, est entré dans la ville de Goma, à l’est de la RDC, dans la nuit de dimanche 26 à lundi 27 janvier, accentuant davantage les tensions entre Kinshasa et Kigali.

    Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Felix-Antoine Tshisekedi, a annoncé, mercredi soir, une ‘’riposte vigoureuse et coordonnée’’ contre les ‘’terroristes‘’ du M23 qui ont pris le contrôle de l’Est du pays notamment à Goma.

    FD/OID/ASB/

     

  • AFRIQUE-CRISE / Bassirou Diomaye Faye a eu des « entretiens fructueux » avec Paul Kagamé et Félix Tshisekedi sur la « situation préoccupante » à l’Est de la RDC

    AFRIQUE-CRISE / Bassirou Diomaye Faye a eu des « entretiens fructueux » avec Paul Kagamé et Félix Tshisekedi sur la « situation préoccupante » à l’Est de la RDC

    Dakar, 1 er fev (APS) – Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a déclaré, samedi, avoir eu des  »entretiens fructueux » avec ses homologues rwandais Paul Kagamé et congolais Félix Tshisekedi sur la  »situation préoccupante » à l’Est de la République démocratique du Congo.

     »J’ai eu des entretiens téléphoniques fructueux avec les Présidents Paul Kagamé et Félix Tshisekedi sur la situation préoccupante à l’Est de la RDC », a annoncé le président Faye sur son compte X.

    Le chef de l’Etat a déclaré qu’il souhaitait s’enquérir  »de la tournure des événements et, avec les deux dirigeants, explorer les voies d’un dialogue franc pour une paix durable dans la région ».

    Selon lui,  »le Sénégal reste engagé pour la stabilité et la sécurité en Afrique et dans le monde ».

    Le groupe armé du M23, appuyé par des forces rwandaises, est entré dans la ville de Goma, à l’est de la RDC, dans la nuit de dimanche 26 à lundi 27 janvier.

    Le M 23 combat l’armée congolaise dans la région de l’est depuis plus de trois ans.

    Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Felix-Antoine Tshisekedi, a annoncé, mercredi soir, qu’une ‘’riposte vigoureuse et coordonnée’’ est en cours contre les ‘’terroristes‘’ du M23 qui ont pris le contrôle de l’Est du pays notamment à Goma.

    OID/SKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-CINEMA / Paulin Soumanou Vieyra, précurseur et théoricien des cinémas d’Afrique noire

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-CINEMA / Paulin Soumanou Vieyra, précurseur et théoricien des cinémas d’Afrique noire

    Dakar, 31 (APS) – L’historien, critique de cinéma, producteur et réalisateur bénino-sénégalais, Paulin Soumanou Vieyra (1925-1987), dont on célèbre ce vendredi 31 janvier le centenaire de sa naissance a su très tôt l’importance de ‘’figer cette extraordinaire mémoire des cinémas africains’’, a indiqué à l’APS l’universitaire et critique de cinéma sénégalais, Thierno Ibrahima Dia.

    Natif de Porto-Novo au Dahomey l’actuel Bénin, Vieyra devenu citoyen sénégalais, est reconnu comme le premier critique et historien du cinéma africain, selon M. Dia, relevant qu’il a permis de documenter très tôt les cinémas africains à travers son ouvrage ‘’unique’’ en son genre intitulé ‘’Le cinéma africain : des origines à 1973’’ publié en 1975 par la maison d’éditions ‘’Présence africaine’’.

    L’auteur, premier africain à avoir étudié le cinéma, anthropologue visuel formé par Jean Rouch [réalisateur et anthropologue français] est aussi un chercheur et historien qui, en tant que témoin et artisan a donné une information quasi exhaustive sur les films de tous les pays d’Afrique, y compris le Maghreb ainsi qu’une réflexion sur la situation, les problèmes et la défense de l’art et de l’industrie cinématographique, lit-on d’ailleurs sur la note de présentation de cette publication.

    Selon Thierno Ibrahima Dia, enseignant de cinéma à l’université Bordeaux-Montaigne, par ailleurs rédacteur en chef du magazine ‘’Africiné’’ dédié exclusivement aux cinémas africains,  »’ce livre est une ressource unique pour comprendre et embrasser les cinémas africains’’.

    Paulin Soumanou Vieyra, estime-t-il, a ouvert toute une voie que les critiques africains et le magazine  »Africiné », basé à Dakar, cherchent à poursuivre et à consolider, en s’appuyant sur ses travaux qui sont  »essentiels ».

    ‘’Pour tous ceux qui s’intéressent au cinéma, chercheurs, critiques et journalistes, Vieyra est inspirant et son œuvre est éternel’’, souligne-t-il, regrettant toutefois qu’il ne soit pas assez connu par le grand public malgré ‘’son travail extraordinaire, essentiel et unique’’.

    Le film  »En résidence surveillée » (1981) avec l’acteur Douta Seck et Paulin Soumanou Vieyra.

    Après son film de fin d’études réalisé en 1954, intitulé ‘’C’était il y a quatre ans’’, qui a fait scandale parce que contenant une scène jugé ‘’subversive’’, Paulin Soumanou Vieyra tourne avec d’autres étudiants africains Mamadou Sarr (coréalisateur), Jacques Mélo Kane (directeur de photo) et Robert Caristan (caméraman) le premier film du continent intitulé ‘’Afrique-sur-Seine’’.

    Ce court métrage en noir et blanc de 22 minutes, jugé ‘’culte’’, parle de la vie des Africains émigrés à Paris dans les années 1950, marque ainsi la naissance du cinéma en Afrique subsaharienne.

    Panafricaniste convaincu et militant engagé

    Thierno Ibrahima Dia souligne par ailleurs l’apport de Vieyra, qui au-delà du théoricien qu’il a été, a su accompagner les talents cinéastes africains aussi à travers la naissance de la Fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci) et lors des formations données à Dakar. Il était le mentor de nombreux réalisateurs dont Flora Gomes de la Guinée-Bissau, Djibril Diop Mambety, Ababacar Samb Makharam, Clarence Delgado du Sénégal, entre autres.

    Directeur du service ‘’Actualités de l’AOF [Afrique occidentale française] » de 1956 à 1960 puis du Sénégal indépendant de 1960 à 1975 à la demande du poète président Léopold Sédar Senghor, Paulin Soumanou Vieyra a développé toute une activité de diffusion du cinéma africain et accompagné les cinéastes de l’époque et précisément Sembene Ousmane.

    ‘’En tant que directeur du service Actualités sénégalaises [Chargées de filmer toutes les sorties et déplacement du président de la République au Sénégal et dans le monde], il disposait de moyens techniques. Lorsque que Sembene est revenu de Moscou avec une vieille caméra américaine pour faire ‘’Borom Sarret’ sorti en 1963, Vieyra a mis à sa disposition le matériel technique des actualités sénégalaises’’, raconte Thierno Ibrahima Dia.

    Il fait savoir que par la suite, Paulin Soumanou Vieyra, de manière plus officielle, sera le directeur de production de Sembene, ce qui a permis à ce dernier de se libérer de la production et de se consacrer à la création.

    Paulin Soumanou Vieyra en tournage.

    Il est, selon lui, l’un des moteurs de la Fepaci qui regroupe les réalisateurs africains depuis son lancement en 1969 lors du festival culturel panafricain d’Alger sous l’égide de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA). Le réalisateur sénégalais Ababacar Samb Makharam fut le premier secrétaire général de la Fepaci.

    ‘’Il pèsera de tout son poids avec Ababacar Samb Makharam pour une démarche panafricaine qui inclue toute l’Afrique depuis l’Egypte jusqu’à l’Afrique du Sud, la partie francophone et ceci a permis une identité panafricaine’’, explique Thierno Ibrahima Dia.

    Selon lui, Vieyra est un ‘’personnage essentiel pour Sembene, pour le cinéma sénégalais voire africain’’, car estime-t-il, ‘’si aujourd’hui des réalisateurs comme les Tunisiens Tahar Cheriaa (1927-2010), fondateur des Journées cinématographiques de Carthage et son descendant Mohamed Challouf, se retrouvent dans cet héritage, c’est grâce à ce travail ».

    Pour sa part, le doyen des cinéastes sénégalais, le réalisateur Ben Diogoye Bèye, retient de Paulin Soumanou Vieyra, ‘’un homme pas très bavard, conscient de sa mission de fonctionnaire de l’Etat, travailleur, posé, social et amusant’’.

    Le fait que Vieyra ne soit pas bien connu du grand public se justifie par son statut de fonctionnaire. Il n’a pas pu se libérer qu’après sa retraite, relève-t-il.

    Membre de l’association des cinéastes sénégalais associés ‘’Cineseas’’, Vieyra était un homme de conciliation qui tempérait les ardeurs, selon le doyen Bèye qui fait savoir qu’il a formé beaucoup de réalisateurs et techniciens sénégalais, bissau-guinéens, entre autres.

    Le film de fin d’études de l’Idhec

    Inscrit en biologie, Vieyra va finalement faire du cinéma à l’IDHEC

    Paulin Soumanou Vieyra a quitté son pays natal à l’âge de 10 ans pour poursuivre ses études secondaires dans un internat et s’inscrit ensuite à l’université de Paris pour commencer des études de biologie.

    ‘’C’est par hasard, alors qu’on cherche un extra pour jouer le rôle d’un tirailleur sénégalais dans +Le diable au corps+ (1947), film de Claude Autant-Lara avec Micheline Presle et Gérard Philippe, qu’il accède au monde du cinéma’’, raconte l’écrivaine Françoise Pfaff dans son texte intitulé ‘’Paulin Soumanou Vieyra, pionnier de la critique et de la théorie du cinéma africain’’.

    Le document est paru dans un ouvrage collectif de la revue ‘’Présence Africaine’’ publié en 2005 et consacré au ‘’Cinquantenaire de cinéma africain: hommage à Paulin Soumanou Vieyra’’.

    Premier africain diplômé de l’IDHEC (l’institut français des hautes études cinématographiques qui est aujourd’hui la Femis) qu’il a intégré en 1952, Vieyra en ressort comme réalisateur, régisseur et producteur. Il aura à son actif 32 films composés pour la plupart de courts métrages documentaires et fictions et un seul long métrage intitulé  »En résidence surveillée » réalisé en 1981 et qui parle des premiers dirigeants de l’Afrique indépendante.

     »Je garde à l’esprit un homme cordial, généreux, lucide, intègre, au savoir tranquille et méthodique (attribuable à sa formation scientifique ?), qui savait aussi manier l’humour », a témoigné l’écrivaine française d’origine guadeloupéenne.

    Elle y ajoute que Vieyra a été ‘’un Témoin attentif de la naissance et de l’évolution du cinéma subsaharien, ses écrits fournissent aux historiens et aux critiques de précieux documents de recherche’’.

    Premier directeur des programmes de l’ORTS devenue RTS

    Décédé il y a 38 ans, il a été aussi témoin de la mémoire visuelle du Sénégal et de l’Afrique en tant que directeur des ‘’Actualités sénégalaises’’ de 1960 à 1975 suivant partout dans tous ses déplacements le président Senghor qui avait fait appel à lui pour fixer la mémoire des jeunes pays indépendants du continent.

    Ces images, selon Ben Diogoye Bèye, étaient diffusées avant chaque projection de films dans les salles de cinéma.

    Le reporter Vieyra prendra ensuite la direction des programmes de la télévision sénégalaise naissante et devient ainsi le premier directeur des programmes de l’ORTS.

    Dans sa biographie, on lui attribue la mise en place des premières structures de cette télévision qui est devenue aujourd’hui la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS).

    Ses dernières années furent consacrées à la transmission de son savoir aux jeunes générations au Centre d’études supérieures des techniques de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar où il a enseigné jusqu’à sa mort.

    Il est décédé le 4 novembre 1987 à Paris et enterré au cimetière catholique de Bel Air à Dakar où repose aussi son épouse, l’écrivaine et poétesse guadeloupéenne, Myriam Warner-Vieyra qui a été bibliothécaire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    FKS/OID/SBS/ASB

  • SENEGAL-FRANCE-FOOTBALL / Habib Bèye remplace Sampaoli au Stade Rennais

    SENEGAL-FRANCE-FOOTBALL / Habib Bèye remplace Sampaoli au Stade Rennais

    Dakar, 30 jan (APS) – Le technicien sénégalais Habib Bèye a signé un contrat de six mois avec le Stade Rennais (Ligue 1 française), jeudi, pour le remplacement de l’entraîneur argentin Jorge Sampaoli, annoncent plusieurs médias français, dont le quotidien régional Ouest-France.

    Ce journal rappelle que Bèye a failli succéder à Julien Stéphan en novembre dernier, avant la nomination de Sampaoli par les dirigeants du club.

    Le nouvel entraîneur du Stade Rennais sera sur le banc contre Strasbourg, dimanche 2 février, ‘’en plein cœur d’un incroyable chantier’’, selon Ouest-France, le club étant confronté à une crise de résultats depuis quelques semaines.

    L’entraîneur argentin Jorge Sampaoli, appelé à la rescousse, n’a pas pu relancer l’actuel 16ᵉ – sur 18 clubs – du championnat de Ligue 1.

    Habib Bèye, pour sa part, était en quête d’un club, après son départ du banc du Red Star, qui a été promu cette saison en Ligue 2.

    L’ancien consultant de la chaîne de télévision Canal+ a suscité l’intérêt de Lyon au cours de la saison dernière.

    Il est entré en lice aussi, fin décembre, lorsque le FC Nantes cherchait le successeur d’Antoine Kombouaré.

    BHC/BK/ESF

  • SENEGAL-CENTRAFRIQUE-SECURITE / Le général Mbaye Cissé rend visite aux militaires sénégalais de la MINUSCA

    SENEGAL-CENTRAFRIQUE-SECURITE / Le général Mbaye Cissé rend visite aux militaires sénégalais de la MINUSCA

    Dakar, 28 jan (APS) – Le chef d’état-major général des armées (CEMGA) du Sénégal, Mbaye Cissé, effectue depuis samedi une visite de travail en République Centrafricaine (RCA), où des soldats sénégalais participent à une mission de ‘’stabilisation’’ conduite par les Nations unies, a appris l’APS, mardi, de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    ‘’Le général Mbaye Cissé s’est rendu en République Centrafricaine pour une visite de travail, du 25 au 30 janvier’’, annonce la DIRPA.

    Elle rappelle qu’un détachement de soldats sénégalais fait partie de la Force de réaction rapide de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA).

    Ces militaires venus du Sénégal se trouvent à Bouar, dans le nord-ouest de la RCA.

    Le général Mbaye Cissé est allé à la rencontre des autorités de la MINUSCA pour s’enquérir de la ‘’situation logistico-opérationnelle du détachement’’, dont il a salué le travail.

    Ces militaires sont présents en RCA depuis le 1er mai 2024, selon la Direction de l’information et des relations publiques des armées sénégalaises.

    FD/ESF

  • SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / L’Union européenne dit avoir posé « les bases d’un partenariat rénové » avec le Sénégal

    SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / L’Union européenne dit avoir posé « les bases d’un partenariat rénové » avec le Sénégal

    Dakar, 28 jan (APS) – L’Union européenne (UE) estime avoir posé « les bases d’un partenariat rénové » avec le Sénégal, à l’occasion du premier « dialogue politique » entretenu par les deux parties, mardi, à Dakar, depuis l’arrivée au pouvoir des nouvelles autorités sénégalaises.

    Cette rencontre se tient chaque année entre les dirigeants du Sénégal et de la délégation de l’UE dans le pays. Celle de ce mardi est la première depuis l’élection du président Bassirou Diomaye Faye.

    « La session d’aujourd’hui nous a permis de poser les bases d’un partenariat rénové et gagnant-gagnant. Ce dialogue confirme que l’Union européenne et le Sénégal partagent bien plus qu’un simple partenariat », a dit Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’UE au Sénégal, lors d’un point de presse, à la fin de la réunion.

    Il a tenu à préciser que le Sénégal est « le premier partenaire économique et commercial de l’Union européenne » dans la région. « C’est aussi notre premier partenaire au développement, avec 328 milliards de francs CFA de dons sur la période 2021-2027, et un effet de levier généré par ces dons d’un peu moins de 980 milliards en termes d’investissements au titre de notre stratégie Global Gateway », a ajouté M. Pisani.

    Selon lui, le programme national de développement « Sénégal 2050 » a été abordé lors de la réunion. « Nos valeurs démocratiques fortes enrichissent nos relations », a dit M. Pisani.

    Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal

    La délégation sénégalaise était conduite par Yassine Fall, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    Les deux parties ont discuté aussi de la compétitivité de l’économie sénégalaise, de la qualité du capital humain et d’autres sujets, selon l’ambassadeur de l’UE.

    « Notre offre de partenariat repose sur une stratégie innovante, qui regroupe les efforts des institutions européennes, des États membres de l’Union européenne et de la Banque européenne d’investissement », a dit l’ambassadeur de l’UE au Sénégal.

    Les représentants du Sénégal, parmi lesquels il y avait plusieurs ministres, disent avoir présenté aux représentants de l’UE la situation économique et financière du pays.

    « La délégation de l’Union européenne s’est montrée très réceptive et a réitéré sa volonté d’aider le Sénégal à réaliser ses objectifs, en matière de développement économique et social notamment, de renforcement de l’État de droit », a dit Yassine Fall.

    Yassine Fall, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

    « Nous avons présenté un agenda qui est totalement accepté, reconnu et soutenu par nos partenaires de l’Union européenne », a assuré Mme Fall.

    En novembre dernier, l’Union européenne et le Sénégal ont décidé de ne pas renouveler les accords qui autorisaient des navires de pays d’Europe à pêcher dans les eaux du Sénégal depuis plusieurs décennies.

    Il s’agit, pour le gouvernement, du respect de la promesse faite aux Sénégalais de réévaluer les accords de pêche.

    L’Union européenne, elle, estime qu’elle ne devait pas renouveler les accords de pêche parce que le Sénégal présentait des « défaillances » en matière de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    MFD/ESF/BK

  • SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / Visas : le Sénégal va revoir les conditions dans lesquelles il accorde son visa aux étrangers, selon Yassine Fall

    SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / Visas : le Sénégal va revoir les conditions dans lesquelles il accorde son visa aux étrangers, selon Yassine Fall

    Dakar, 28 jan (APS) – Le Sénégal va revoir les conditions dans lesquelles il accorde le visa aux personnes désirant entrer dans son territoire, en raison des difficultés auxquelles sont confrontés ses citoyens cherchant à obtenir le visa d’entrée dans certains pays, en Europe notamment, a déclaré la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, mardi, à Dakar.

    ‘’Nous allons examiner la réciprocité des visas parce que simplement nous estimons qu’il y a beaucoup de difficultés et de défis auxquels sont confrontés les Sénégalais pour obtenir les visas des autres pays, surtout pour aller en Europe’’, a dit Mme Fall à la fin du ‘’dialogue de partenariat annuel’’ entre l’État du Sénégal et l’Union européenne.

    ‘’Il y a des visas qui coûtent très cher, il y a aussi des visas dont la livraison prend beaucoup de temps’’, a-t-elle signalé, estimant que les ambassades de certains pays gardent pendant longtemps les passeports des Sénégalais, lorsque ces derniers cherchent le visa.

    L’État du Sénégal va faire en sorte que les facilités qu’il offre aux citoyens d’autres pays soient accordées à ses ressortissants, selon Yassine Fall.

    ‘’On peut améliorer l’accès des Sénégalais aux visas d’entrée, pas seulement en Europe, mais dans beaucoup de pays partenaires’’, a-t-elle assuré. 

    Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, a évoqué la question de la migration circulaire.

    Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal

    ‘’Il faut savoir que beaucoup d’États membres [de l’Union européenne] ont des programmes de migration circulaire, qui sont des programmes gagnants-gagnants’’, a dit M. Pisani.

    Ces programmes permettent aux migrants de bénéficier de formations professionnelles leur permettant d’acquérir de l’expérience et de se préparer au retour dans leur pays d’origine, afin d’y gagner leur vie, selon le représentant de l’Union européenne au Sénégal.

    L’Union européenne travaille en étroite collaboration avec le Sénégal sur ce sujet, a-t-il rappelé.

    ‘’C’est un sujet important, qui correspond à une partie de l’approche globale que nous avons en partage avec le Sénégal, c’est-à-dire une approche qui aborde tous les sujets liés à la migration, à la migration circulaire et, notamment, à la prévention de la migration irrégulière’’, a dit Jean-Marc Pisani.

    MFD/ESF

  • SENEGAL-ARABIESAOUDITE-RELIGIONS / Pèlerinage aux lieux saints de l’islam : les inscriptions des pèlerins vont démarrer ce jeudi

    SENEGAL-ARABIESAOUDITE-RELIGIONS / Pèlerinage aux lieux saints de l’islam : les inscriptions des pèlerins vont démarrer ce jeudi

    Dakar, 28 jan (APS) – Les inscriptions des candidats au prochain pèlerinage en Arabie Saoudite vont démarrer jeudi 30 janvier au hangar des pèlerins situé dans la commune de Yoff, à Dakar, a annoncé à l’APS le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, Mamadou Gaye.

    ‘’Jeudi, nous ouvrirons le hangar des pèlerins pour démarrer les inscriptions’’, a-t-il dit lors d’une visite de courtoisie rendue au directeur général de l’Agence de presse sénégalaise.

    Cette année, le Sénégal est autorisé à convoyer 12.860 pèlerins en Arabie Saoudite, selon M. Gaye.

    La délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’islam a entamé la phase de préinscription des pèlerins, le 24 décembre 2024, a-t-il précisé.

    Près de 700 pèlerins se sont déjà inscrits auprès de la Banque islamique du Sénégal, qui, selon lui, a été choisie partenaire de l’État du Sénégal pour le pèlerinage, à la suite d’un appel d’offres.

    ‘’Nous allons démarrer les inscriptions proprement dites en accueillant les pèlerins au hangar de Yoff pour la visite médicale, la confection du passeport et de la carte nationale d’identité pour ceux qui n’en ont pas’’, a dit Mamadou Gaye.

    La délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’islam prévoit d’ouvrir des guichets dans cinq régions, pour faciliter les inscriptions des futurs pèlerins, selon M. Gaye.

    Une innovation, l’agrément de l’IATA pour les voyagistes privés

    Les régions Diourbel (centre), Saint-Louis (nord), Tambacounda (est) et Ziguinchor (sud) sont, en plus de Dakar, les régions choisies pour l’accueil de ces guichets.

    ‘’Toutes les opérations qui se font à Dakar se feront simultanément auprès de ces guichets’’, a-t-il assuré en présence de son adjoint chargé de la communication de la délégation générale.

    ‘’L’autre innovation, a signalé Mamadou Gaye, c’est l’agrément de l’IATA (Association du transport aérien international) pour les voyagistes privés. Tous les voyagistes se sont conformés à cette exigence-là.’’

    Selon M. Gaye, les autorités sénégalaises cherchent à réduire le coût du pèlerinage, qui était de 4,3 millions de francs CFA par personne en 2024.

    Il ajoute que les pèlerins sénégalais seront convoyés par Air Sénégal et Flynas, une compagnie saoudienne.

    FD/AB/ESF

  • SENEGAL-SOCETE-SUIVI / Travailleurs sénégalais attendus au Qatar : un inspecteur du travail sur place pour les conditions d’emploi (ministre)

    SENEGAL-SOCETE-SUIVI / Travailleurs sénégalais attendus au Qatar : un inspecteur du travail sur place pour les conditions d’emploi (ministre)

    Dakar, 28 jan (APS) – L’État du Sénégal a dépêché un inspecteur du travail au Qatar dans le but d’étudier tous les aspects liés aux conditions de travail et au régime de Sécurité sociale des 1.000 travailleurs sénégalais attendus dans ce pays de la péninsule arabique, faisant suite à un accord sur la migration circulaire, a-t-on appris, mardi, du ministre Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abass Fall.

    « Les Sénégalais ne savent même pas qu’il y a un inspecteur du travail qui est détaché au niveau de l’ambassade du Sénégal au Qatar pour s’occuper uniquement des aspects liés aux conditions de travail et [du régime de Sécurité sociale] de ces personnes-là », a-t-il notamment déclaré.

    S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture du Forum du premier emploi, Abass Fall a rappelé que cet accord que Dakar et Doha ont signé en 2014, vise à offrir 1.000 emplois aux Sénégalais dans des secteurs tels que la technologie, la médecine et la logistique.

    L’envoi d’une main d’œuvre sénégalaise au Qatar est un sujet abondamment commenté dans les médias et sur les réseaux sociaux.

    Le ministre Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions a aussi évoqué son récent déplacement au Qatar dans le but de « revoir l’accord et de l’adapter » par rapport aux attentes du Sénégal.

    « Le Sénégal devrait profiter de cette opportunité comme le font beaucoup de pays », a-t-il estimé, insistant sur « le transfert de devises, de technologie et de savoir-faire’’.

    Le gouvernement du Sénégal va continuer « d’exploiter toutes les formes d’opportunité qui s’offriront à lui, ici et ailleurs, pour permettre à ces jeunes Sénégalais d’avoir des emplois décents », a-t-il conclu.

    CS/SMD/BK