Catégorie : International

  • SENEGAL-ARABIE-RELIGION / Le ministre saoudien du Hajj à Dakar, du 3 au 4 février

    SENEGAL-ARABIE-RELIGION / Le ministre saoudien du Hajj à Dakar, du 3 au 4 février

    Dakar, 28 jan (APS) – Le ministre saoudien en charge du Hajj et de la Umrah est attendu à Dakar du 3 au 4 février, dans le cadre d’une visite au cours duquel il évoquera avec la partie sénégalaise les préparatifs du pèlerinage aux lieux saints de l’islam, a appris l’APS du délégué général au pèlerinage, le général de division Mamadou Gaye.

     « Le ministre saoudien du Hajj et de la Umrah vient visiter pour la première fois le Sénégal du 3 au 4 février. C’est une visite que nous sommes en train de préparer », a annoncé le général Gaye.

    À Dakar, le ministre saoudien sera reçu par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avant de s’entretenir avec la communauté du Hajj, a-t-il précisé lors d’une visite de courtoisie à la Société nationale Agence de presse sénégalaise (SN-APS).

    Le général Mamadou Gaye, en compagnie d’un de ses adjoints, a assuré que toutes les dispositions ont été prises pour une bonne organisation du cinquième pilier de l’islam, en relation avec les autorités saoudiennes.

    « Nous avons fini également, en Arabie saoudite, de signer les contrats avec les prestataires. Je le disais tantôt, ce sont des compagnies saoudiennes qui s’occupent maintenant des prestations de services, d’hôtellerie, de restauration, de transport », a-t-il relevé, évoquant son récent déplacement dans cet État du Moyen-Orient.

    Selon lui, les Saoudiens ont demandé au Sénégal de réorganiser les voyagistes privés qui sont près de 300 structures.

    C’est dans ce cadre que « nous sommes arrivés à faire 10 groupements, d’environ 1000 par groupement, parce que cette année, comme l’année dernière, nous avons un quota de 12 860 pèlerins sénégalais qui sont autorisés à faire le Hajj », a-t-il souligné.

    Le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam a toutefois rappelé que les autorités saoudiennes ont déploré « l’âge avancé » des pèlerins sénégalais, trainant souvent des « maladies chroniques ».

    « L’année dernière, on a vu pas moins de 14 décès. C’était très lourd pour une population de pèlerins assez limitée », a-t-il déploré, appelant « à beaucoup plus de sérieux » lors des visites médicales.

    FD/SMD/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam en visite de courtoisie à l’APS

    SENEGAL-SOCIETE / Le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam en visite de courtoisie à l’APS

    Dakar, 28 jan (APS) – Le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, le général de division Mamadou Gaye, a effectué mardi une visite de courtoisie à la Société nationale Agence de presse sénégalaise (SN-APS), en perspective du pèlerinage 2025.

    « C’est un grand plaisir pour moi en tant que délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam […] de venir vous voir avec votre équipe en visite de courtoisie », a-t-il dit en compagnie de son adjoint Mohamed Mansour Ndiaye, en charge de la communication.

    Il dit appréhender cette mission « avec beaucoup d’humilité, mais également avec une grande responsabilité », soulignant que les autorités actuelles sont « très sensibles à l’organisation du pèlerinage 2025 ».

    Il a signalé que les préparatifs du pèlerinage 2025 avaient démarré depuis la fin de la précédente édition.

    Selon le général Gaye, la délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, anciennement commissariat au pèlerinage, est en pleine restructuration avec de nouvelles cellules mises en place.

    Le directeur général de la SN-APS, Momar Diong, a exprimé la disponibilité de sa structure à accompagner la délégation générale qui, selon lui, « mène une bonne cause ».

    « C’est un événement extrêmement important pour un pays composé à plus de 90% de musulmans. Et puis c’est vrai qu’il y a quelques années derrière, il y a eu beaucoup de couacs, beaucoup de manquements », a-t-il déclaré.

    Lors de cette visite, le général Mamadou Gaye a abordé plusieurs questions relatives notamment aux inscriptions, au convoyage des pèlerins et aux innovations apportées au pèlerinage aux Lieux saints de l’islam.

    Le général de division Mamadou Gaye était le commandant des opérations de paix des Nations unies au Mali.

    Il a assuré les fonctions de chef d’équipe interdépartementale des Nations unies, chargé des questions de maintien de la paix en Afrique, poste qu’il occupait depuis New York.

    FD/SKS/BK

  • MAROC-USA-COOPERATION / Promotion de la paix et de la sécurité : Washington salue le leadership de Mohammed VI

    MAROC-USA-COOPERATION / Promotion de la paix et de la sécurité : Washington salue le leadership de Mohammed VI

    Dakar, 28 jan (APS) – Le Secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a salué le leadership du Roi Mohammed VI en faveur de la promotion de la paix et de la sécurité régionales et internationales, a appris l’APS de source médiatique.

    Marco Rubio et Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, ont échangé par appel téléphonique, rapporte l’Agence marocaine de presse (MAP), citant un communiqué diffusé à cet effet.

    Le Secrétaire d’Etat a lors de cet entretien évoqué ‘’l’importance du partenariat stratégique maroco-américain en faveur de la paix et de la sécurité régionales et internationales, saluant le leadership de Sa Majesté le Roi dans ce contexte’’, indique la même source.

    Les deux parties ont discuté de la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, la libération des otages ainsi que le leadership du Maroc dans l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens, souligne le document.

    Le Secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio a assuré de la volonté des autorités américaines d’intensifier la coopération entre les deux pays afin de faire progresser les intérêts communs dans la région et mettre fin aux conflits, notamment dans le cadre des Accords d’Abraham.

    Les deux diplomates ont, en outre, mis l’accent sur l’importance de renforcer les échanges commerciaux et les investissements entre le Maroc et les Etats Unis au bénéfice des deux peuples pays, ajoute le communiqué.

    FD/ASB/OID

  • AFRIQUE-ENERGIE-SOCIETE / Tanzanie : la centrale électrique de Dodoma présentée aux journalistes

    AFRIQUE-ENERGIE-SOCIETE / Tanzanie : la centrale électrique de Dodoma présentée aux journalistes

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Adama Diouf Ly

    Dodoma (Tanzanie) 28 jan (APS) – Le Projet d’investissement dans le réseau de transport de l’énergie (BTIP) et la centrale électrique implantée à Dodoma, une région distante de 584km à Dar es Salam, l’ancienne capitale tanzanienne, ont été présentés à un groupe de journalistes venus assurer la couverture médiatique du Sommet africain sur l’Energie de Dar es Salam, comme modèle d’intégration énergétique régionale.

    Cette initiative vise à renforcer le réseau électrique national et soutenir l’intégration énergétique régionale en facilitant les échanges d’énergie entre pays d’Afrique de l’Est, a expliqué l’ingénieur électricien principal de la centrale, Adolph Kigombola, à une dizaine de journalistes.

    Tour à tour, ces derniers ont visité, les bureaux de la Société tanzanienne d’électricité (TANESCO) à Dodoma, la centrale électrique, une entreprise de reprographie à l’hôpital régional de référence de Dodoma, le lycée technique de perfectionnement et une usine de fabrication d’huile de tournesol ‘’Mainland’’, en phase d’installation, bref des structures bénéficiaires de l’énergie de cette centrale.

    Portée par la Société tanzanienne d’électricité (TANESCO), la centrale qui occupe des centaines d’hectares à la lisière de la localité de Vulya, vise à améliorer la transmission de l’énergie électrique du sud vers le nord de la Tanzanie, tout en anticipant la coopération énergétique avec les pays voisins tels que le Kenya et l’Éthiopie.

    Dotée d’ une capacité de 400kwa, la centrale a permis le développement de nombreuses infrastructures sociaux de base dans cette région.  »La disponibilité de l’énergie permet un investissement dans les équipements de dernière génération, les établissements publics de santé, les écoles mais également des entreprises », a expliqué l’ingénieur principal, responsable de la centrale.

    L’infrastructure relie Dodoma à Singida sur 670 km et se connecte au projet d’interconnexion électrique Kenya-Tanzanie (KTPIP), donnant ainsi un nouveau visage à la région, selon l’ingénieur.

    ‘’Elle permet des échanges d’énergie (importation et exportation) pouvant atteindre 200 mégawatts vers le Kenya et l’Éthiopie, et, à terme, vers une grande partie des pays de l’EAPP (Eastern African Power Pool)’’, a-t-il ajouté.

    Il a indiqué qu’au niveau national, la centrale a permis de ‘’rendre disponible l’électricité en continu dans les foyers, mais également de permettre à certains grands consommateurs de la région de se connecter directement comme l’hôpital régional, ainsi que des établissements de formation avec des équipements particuliers et des entreprises’’.

    Le fréquence de coupure du courant due à la surcharge des infrastructures de transmission (lignes et transformateurs) a diminué drastiquement devenant nulle, a encore confié Kigombola.

    A l’hôpital régional de référence de Dodoma, le Directeur de l’hôpital Baraka Maponda, a expliqué que la disponibilité de l’énergie a permis l’acquisition de ‘’matériels lourds de laboratoire, de scanners mais également de machines à laver d’une grande capacité pour la buanderie’’.

    Selon lui, ceci a entrainé l’augmentation de la fréquentation de l’établissement hospitalier qui est passé du simple au double, c’est à-dire, passant de 1.000 patients jour à 2000, dans la vingtaine de services que comptent l’hôpital de Dodoma, le plus grand de la région.

    Des chefs d’État africains, des chefs de gouvernements, des leaders du secteur privé et des partenaires au développement, participent du 27 au 28 janvier, au sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’ de Dar es Salam en Tanzanie.

    Prévu au centre de conférences Julius Nyerere, il vise une intégration énergétique régionale pour un développement durable, un accès à la santé avec des équipements modernes, mais également une éducation de qualité avec des classes connectées aux ressources numériques, lit-on dans un document.

    Les parties prenantes s’engageront à mettre en œuvre des réformes ambitieuses et des actions concrètes afin d’étendre l’accès à une électricité fiable, abordable et durable à 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030.

    ADL/AB

     

  • AFRIQUE-ENERGIE-DEVELOPPEMENT / L’accès à l’énergie, « pierre angulaire » de la transformation du continent (expert)

    AFRIQUE-ENERGIE-DEVELOPPEMENT / L’accès à l’énergie, « pierre angulaire » de la transformation du continent (expert)

    De l’Envoyée spéciale de l’APS: Adama Diouf Ly

    Dar-es-Salam, 28 jan (APS) – L’accès à l’énergie est ‘’la pierre angulaire de la transformation » du continent africain qui ouvrira la voie à l’éducation, aux soins de santé et à la génération de revenus pour les populations, a déclaré le vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte, Kevin Kariuki, au Sommet de l’Energie, ouvert ce mardi à Dar-es-Salam, en Tanzanie.

    ‘’L’énergie est le moteur du développement. Sans une électricité abordable, fiable et durable, l’Afrique ne peut ni réaliser ses aspirations en matière de développement ni s’assurer la place qui lui revient dans l’économie mondiale’’, a t-il dit.

    D’où, l’initiative de ce sommet ‘’Mission 300’’ dont l’objectif est d’amener les décideurs, partenaires et autres parties prenantes, à s’engager pour l’accès à l’énergie de 300 millions d’africains d’ici 2030.

    Selon M. Kariuki, l’accès à l’énergie favorise également ‘’l’égalité des genres en réduisant le temps que les femmes consacrent à des tâches laborieuses et chronophages telles que la cuisine avec des combustibles traditionnels ou la collecte de bois de chauffage’’.

    ‘’Le succès de la +Mission 300+ ne se limite donc pas à l’électrification, il s’agit de sauver et d’autonomiser des vies et des communautés et de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de préserver la biodiversité’’, a-t-il précisé.

    ‘’Le chemin à parcourir s’avère ardu. Au rythme actuel de l’électrification, conjugué à la croissance rapide de la population africaine, le nombre de personnes vivant sans accès à l’électricité pourrait demeurer largement inchangé’’, a-t-il prévenu.

    ‘’Il est donc impératif d’agir et la +Mission 300+ fournit une feuille de route pour parvenir à un accès universel à l’énergie d’ici à 2030, conformément à l’objectif de développement durable n°7 des Nations unies et à l’Agenda 2063 de l’Union africaine’’, a-t-il rappelé.

    Il a indiqué que la ‘’Mission 300’’, une initiative de la BAD et de la Banque mondiale, investira dans la construction et la réhabilitation de nouvelles capacités de production, de réseaux de transport, y compris les interconnexions régionales et intrarégionales ainsi que des réseaux de distribution afin de ‘’bâtir des systèmes électriques robustes et fiables’’.

    Elle sera complétée par des réformes dans le secteur de l’énergie pour garantir l’accessibilité et la durabilité du service d’électricité et la viabilité financière des services publics.

    Les partenariats avec le secteur privé aideront à mobiliser des financements à la vitesse et à l’échelle requises, a-t-il rassuré.

    Outre l’accès à l’électricité à partir de systèmes électriques interconnectés, l’expert en électricité,  a souligné que ‘’la vision transformatrice de l’initiative donnera la priorité aux mini-réseaux et aux systèmes solaires domestiques autonomes pour fournir de l’électricité aux régions et aux communautés mal desservies, notamment dans les zones fragiles et reculées où l’extension du réseau interconnecté est difficilement réalisable’’.

    Selon lui, ces solutions d’énergie renouvelable distribuée (ERD) sont ‘’faciles à déployer, rapides, rentables, modulaires et durables et peuvent garantir qu’aucune communauté ne soit laissée pour compte’’.

    Le Sommet africain de l’énergie, prévu les 27 et 28 janvier, constitue une étape clé de cet effort baptisé ‘’Mission 300’’. Il réunit des leaders de différents horizons en vue d’accélérer l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.

    Le Sénégal est représenté à la rencontre de Dar-es-Salam par une délégation conduite par le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop qui a présenté lundi au cours d’un  »boardroom » avec des partenaires techniques et financiers, le pacte national de l’Energie du Sénégal.

    ADL/SBS/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Sommet africain de l’énergie : le Sénégal présente un Pacte national pour l’énergie « clair et cohérent »

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Sommet africain de l’énergie : le Sénégal présente un Pacte national pour l’énergie « clair et cohérent »

    De l’Envoyée spéciale de l’APS : Adama Diouf Ly

    Dar-es-Salam, 28 jan (APS) – Le Directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique de l’Ouest a jugé  »’clair et cohérent » le Pacte national pour l’énergie présenté par le Sénégal, lundi, à Dar-es-Salam, au Sommet africain de l’énergie, promettant ‘’un soutien complet » dans sa mise en oeuvre.

    Dans le cadre du Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’, qui se tient à Dar es-Salaam, le Sénégal, par la voix de son ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop. a présenté son Pacte national pour l’énergie, une feuille de route avec des objectifs spécifiques et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles.

     »Nous allons sortir d’ici très motivés et très engagés à côté de nos partenaires au développement dont la Banque mondiale et la Société financière internationale (SFI) pour apporter un soutien complet dans l’utilisation du gaz en vue d’ aller rapidement à l’accès universel à l’énergie. Vous êtes dans la bonne voie’’, a déclaré, lundi, le Directeur général de la BAD pour l’Afrique de l’Ouest, Lamine Barrow, à l’issue de la séance de la présentation du pacte national pour l’énergie du Sénégal.

    A Dar es Salaam, 12 pays dont le Sénégal, présenteront dans un premier temps, leurs pactes énergétiques pour montrer leur engagement à un accès universel à l’électricité. D’autres pays africains devraient développer leurs pactes lors des phases suivantes.

    ‘’Il vous faut des personnes expertes pour la mise en œuvre de ce plan énergétique très clair et cela ne manque pas au Sénégal’’, a ajouté M. Barrow.

    Participant à ce ‘’boardroom’’, le représentant de la BAD, a souligné que  »la trajectoire du Sénégal est claire pour assurer des tarifs qui permettent d’entrer dans des coûts tout en améliorant l’efficience en termes de fonctionnement du secteur de l’électricité’’.

    Dans le pacte présenté aux partenaires au développement, le ministre sénégalais, Birame Soulèye Diop, a fait état de ‘’plusieurs stratégies allant de l’accès, aux coûts de la production, en passant par la participation des privés et le renforcement de la SENELEC par la réhabilitation de ses infrastructures et de son patrimoine’’.

    M. Diop a présenté des éléments du pacte national, notamment les choix stratégiques opérés avec la définition du coût de financement, et des différents chantiers sur lesquels le gouvernement va travailler pour demander aux bailleurs, aux organisations philanthropiques dans le domaine et au secteur privé, d’accompagner le Sénégal.

     »Il y a une bonne appréciation du plan énergétique du Sénégal. La volonté de l’Etat, c’est de permettre à tous les sénégalais d’avoir accès à l’énergie’’, a-t-il dit à l’APS,  en marge de la séance de présentation.

    ‘’Les partenaires, ont fait une réception qualitative du projet en réaffirmant leur soutien à ce projet du Sénégal et la position de leader de la SENELEC dans la sous région africaine pour l’inter-connectivité’’, a-t-il relevé.

    Birame Souleye Diop dit avoir attiré, à cette occasion, l’attention des bailleurs sur le fait que ‘’la bureaucratie administrative des partenaires techniques au développement est un frein aux réalisations immédiates’’.

    ‘’Les populations qui attendent d’avoir accès à l’énergie ne peuvent pas continuer à dépendre des longues procédures administratives, des discussions et des réunions en a plus finir’’, a-t-il insisté.

    ‘’Nous avons attiré également leur attention sur le fait que l’Etat du Sénégal qui met en priorité l’accès universel à l’énergie, est prêt à délivrer tout ce qui relève de ses obligations mais attend des partenaires qu’ils puissent faire plus vite dans les procédures pour avoir des résultats’’, a encore dit le ministre.

    Sur les 800 millions de personnes dans le monde qui n’ont pas accès à l’énergie, 600 millions se trouvent en Afrique, selon la BAD et la Banque mondiale qui ont pris l’initiative d’organiser, le Sommet sur l’Energie en Afrique à Dar es Salam. L’objectif, c’est d’obtenir des engagements des Etats, des partenaires techniques et des organisations philanthropes afin que ce chiffre puisse être réduit de moitié avant 2030 d’où le thème donné au sommet ‘’Mission 300’’.

     Des leaders de différents horizons vont réfléchir sur des actions pour accélérer l’accès à l’électricité de 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030

    Le Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’, qui se tient à Dar es-Salaam, réunit des leaders de différents horizons en vue d’accélérer l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.

    La rencontre organisée par le gouvernement tanzanien, l’Union africaine, la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, a pour objectif de stimuler les réformes, de mobiliser des financements et de constituer des partenariats pour la transformation énergétique de l’Afrique.

    Le sommet devrait aboutir à deux résultats majeurs : la ‘’Déclaration de l’énergie de Dar es Salaam’’, qui présente les engagements et actions concrètes des gouvernements africains pour réformer le secteur de l’énergie.

    Il y aura aussi la première série de ‘’Pactes nationaux pour l’énergie’’ qui serviront de feuilles de route avec des objectifs spécifiques pour chaque pays et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles.

    ADL/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE-PRIX / L’interconnexion régionale et le mix énergétique participeront à « la baisse rapide » du coût de l’électricité, selon Birame Souleye Diop

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE-PRIX / L’interconnexion régionale et le mix énergétique participeront à « la baisse rapide » du coût de l’électricité, selon Birame Souleye Diop

    +++De l’Envoyée spéciale de l’APS: Adama Diouf Ly+++

    Dar es Salam (Tanzanie), 28 jan (APS) – L’interconnexion régionale à travers le Système d’échange d’énergie électrique ouest africain (EEEOA) ou en anglais West African Power Pool (WAPP), combinée au mix énergétique, permettra une baisse rapide du coût de l’électricité, a déclaré le ministre de l’Energie et du Pétrole, Birame Souleye Diop, qui prend part, à Dar-es-Salam, en Tanzanie, au Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’.

    ’Le coût du transport, de la production de l’électricité est important. On connait la SENELEC comme un exportateur d’énergie, donc si à travers le West african power Pool (WAPP), on arrive à réaliser cette interconnexion, il y a fort à parier qu’il y aura une baisse du coût de l’électricité’’, a assuré le ministre dans un entretien avec l’APS, lundi, au sortir d’un ‘’boardroom’’, au Julius Nyererere Convention Centre où il a présenté le ‘’Pacte national pour l’énergie’’ du Sénégal aux partenaires techniques et financiers dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et la Société financière internationale (SFI).

    Le Sénégal a positionné l’énergie comme une priorité nationale avec l’objectif d’un accès universel en 2030, a-t-il rappelé.

    ‘’Ce qu’on cherche à réaliser, c’est un mix énergétique à hauteur de 40%. Le but est d’arriver à multiplier la contribution de l’énergie éolienne du photovoltaïque, de l’hydraulique entre autres, pour arriver à une baisse du coût de l’électricité’’, a t-il fait part.

    Pour Birame Souleye Diop venu représenter le chef de l’Etat à ce Sommet dont l’ouverture officielle est prévue, ce mardi, la volonté du gouvernement, c’est d’arriver à réaliser un coût d’accès de 60 francs le Kwh.

     »Le gouvernement travaille sur cette option et on peut obtenir ce résultat plus tôt que prévu si nous réalisons l’utilisation du gaz en énergie de transition », a t-il soutenu.

    Selon lui, le but fondamental,  »c’est d’obtenir un accès universel disponible en électricité de qualité à un coût abordable (…) et couvrir en même temps le gap qui existe entre le monde rural et le monde urbain’’.

    L’Etat du Sénégal prévoit aussi de ‘’faire participer les privés dans l’investissement, dans la production et la contribution à l’accès universel à l’énergie’’, a dit le ministre.

    Sur l’option des organisateurs du Sommet de mettre l’accent sur l’énergie comme ‘’facteur important d’accès aux services sociaux de base pour le développement’’, il rappelle qu’en l’absence d’électricité,  »il n’y a pas de prise en charge sanitaire de qualité, encore moins de plateau technique relevé dans les structures de santé, ni de ressources numériques pour les enseignements dans les établissements et dans les foyers’’.

    ‘’Quand on parle d’accès à l’énergie, ce n’est pas seulement pour les entreprises mais c’est principalement aussi l’accès domestique, les services sociaux de base’’, a t-il dit.

    Selon lui,  »ce point renseigne que l’énergie, c’est la source de vie. Le sang qui irrigue la vie des nations. Il n’y aucun secteur qui ne vit de l’énergie, de la santé à l‘éducation en passant par le commerce, l’industrie et la vie de tous les jours’’.

    Le Système d’échange d’énergie électrique ouest africain (EEEOA), est une institution spécialisée de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a pour but d’intégrer les réseaux électriques nationaux dans un marché régional unifié.

    Le Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’, qui se tient à Dar es-Salaam, réunit des leaders de différents horizons en vue d’accélérer l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.

    La rencontre organisée par le gouvernement tanzanien, l’Union africaine, la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, a pour objectif de stimuler les réformes, de mobiliser des financements et de constituer des partenariats pour la transformation énergétique de l’Afrique.

    Le sommet devrait aboutir à deux résultats majeurs : la ‘’Déclaration de l’énergie de Dar es Salaam’’, qui présente les engagements et actions concrètes des gouvernements africains pour réformer le secteur de l’énergie.

    Il y aura aussi la première série de ‘’Pactes nationaux pour l’énergie’’ qui serviront de feuilles de route avec des objectifs spécifiques pour chaque pays et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles.

    ADL/OID/SBS/AB

     

  • AFRIQUE-SANTE-STRATEGIE / Lutte transfrontalière contre le paludisme :  huit millions de moustiquaires seront distribuées en Gambie et au Sénégal

    AFRIQUE-SANTE-STRATEGIE / Lutte transfrontalière contre le paludisme : huit millions de moustiquaires seront distribuées en Gambie et au Sénégal

    Dakar, 27 jan (APS) – Le Sénégal et la Gambie ont lancé lundi un programme global de synchronisation de la distribution de masse de huit millions de moustiquaires imprégnées, dans le cadre de la campagne pour l’élimination du paludisme à l’horizon 2030.

    « Ensemble, nous allons travailler à définir les activités communes et à finaliser les modalités de synchronisation nécessaires à la réussite de la campagne de distribution de moustiquaires en 2025. Il s’agit de huit millions de moustiquaires », a déclaré le directeur général de la Santé, professeur Ousmane Cissé.

    Il prenait part à un atelier transfrontalier portant sur les stratégies des deux pays dans la mise en œuvre conjointe et la présentation du programme global de synchronisation de la campagne de distribution de masse de moustiquaires.

    « Le problème peut survenir essentiellement si la Gambie commence et le Sénégal non, et vice versa. Les populations vont quitter la Gambie pour aller au Sénégal pour récupérer les moustiquaires, ou bien quitter le Sénégal pour aller en Gambie pour récupérer les moustiquaires, d’où l’intérêt de la synchronisation de cette distribution. On pense que l’on peut diminuer ces problèmes par rapport à nos populations », a-t-il fait valoir.

    Cette campagne a l’ambition de donner un élan à cette « ambitieuse initiative », a dit le professeur Cissé, ajoutant que plusieurs rencontres ont été initiée dans ce sens.

    « Celle-ci est la deuxième après la réunion organisée en Gambie au mois de décembre 2024, où nos deux équipes ont mis en place les bases d’un plan d’action transfrontalier de l’année 2025 », a-t-il signalé.

    Selon lui, cette initiative s’inscrit dans le cadre de « la collaboration exemplaire entre le Sénégal et la Gambie, une relation bâtie sur un objectif commun : éliminer le paludisme dans nos deux pays ».

    « Ces initiatives conjointes ont permis de toucher un maximum de ménages de part et d’autre de nos frontières, illustrant l’efficacité d’une approche harmonisée face à un ennemi commun », a souligné le directeur général de la Santé.

    « Ce moment est crucial pour consolider les acquis, renforcer notre collaboration et renouveler notre engagement dans la lutte contre le paludisme. Je suis convaincu qu’avec votre expertise, votre engagement et votre détermination, nous réussirons à faire de cette campagne un nouveau succès », a lancé Ousmane Cissé à l’endroit des acteurs concernés.

    « Nous devons unifier nos efforts, travailler en collectivité parce que nous devons éliminer la maladie en 2030 », a pour sa part indiqué le docteur Mamadou Niassy, directeur général de la Santé en Gambie.

    Il a ajouté que l’objectif de son pays est de « distribuer 1,5 millions de moustiquaires », pour une population de 2,5 millions d’habitants.

    S’agissant de la campagne pour l’élimination du paludisme, « nous partageons les données avec les autorités sénégalaises pour que nous puissions faire la surveillance ensemble », a conclu docteur Niassy.

    NSS/SKS/BK/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2025 :  Six villes marocaines retenues, avec neuf stades

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2025 : Six villes marocaines retenues, avec neuf stades

    Dakar, 27 jan (APS) – La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé lundi que six villes, dont Rabat et Casablanca, ont été retenues pour abriter les matchs de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, prévue au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

    Agadir, Marrakech, Fès et Tanger sont les autres villes retenues, selon la CAF.

    De concert avec la Fédération royale marocaine de football et le comité d’organisation local de la CAN, la CAF a également désigné les neufs stades devant abriter la CAN, l’une des compétitions les plus populaires du calendrier du football mondial.

    Il s’agit des stades suivants : 

    Le Complexe sportif Prince Moulay Abdellah (Rabat), d’une capacité de 69.500 spectateurs

    Le Stade Olympique rattaché au Complexe Prince Moulay Abdellah (Rabat), d’une capacité de 21.000 spectateurs

    Le Stade Postal (Rabat), d’une capacité de 18.000 spectateurs

    Le Complexe sportif Prince Moulay El Hassan (Rabat) d’une capacité de 22.000 spectateurs

    Le Complexe sportif Mohammed V (Casablanca), d’une capacité de 45.000 spectateurs

    Le Stade Adrar (Agadir), d’une capacité de 41.144 spectateurs

    Le Grand Stade de Marrakech (Marrakech), d’une capacité de 41. 245 spectateurs

    Le Complexe sportif de Fès (Fès), d’une capacité de 35.468 spectateurs

    Le Grand Stade de Tanger (Tanger), d’une capacité de 75.600 spectateurs

    BHC/SMD/BK

  • AFRIQUE-TANZANIE-ENERGIE-SOCIETE / Ouverture, mardi, à Dar es Salam, d’un Sommet sur l’accès à l’énergie

    AFRIQUE-TANZANIE-ENERGIE-SOCIETE / Ouverture, mardi, à Dar es Salam, d’un Sommet sur l’accès à l’énergie

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Adama Diouf Ly

    Dar es Salam (Tanzanie), 27 jan (APS) – Des chefs d’État africains, des leaders du secteur privé et les partenaires au développement vont prendre part mardi à Dar es Salam (Tanzanie), à l’ouverture officielle du Sommet africain sur l’Energie dénommé “Mission 300”.

    Ils s’engageront à mettre en œuvre des réformes ambitieuses et des actions concrètes afin d’étendre l’accès à une électricité fiable, abordable et durable à 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030.

    L’initiative ‘’Mission 300’’ représente ‘’une collaboration sans précédent » entre la Banque africaine de développement, le Groupe de la Banque mondiale et des partenaires mondiaux.

    Elle vise à combler le fossé de l’accès à l’électricité en Afrique grâce à des technologies et des financements innovants’’, renseigne un document remis lundi à la presse lors du démarrage des premières sessions qui réuniront au Julius Nyerere international convention centre (JNICC), des ministres en charge de l’Energie.

    Aujourd’hui, près de 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité, un élément clé du développement des infrastructures, de la disponibilité des équipements de dernière génération pour l’avènement d’une couverture santé, d’une éducation de qualité et de la création d’emplois.

    Plusieurs chefs d’État et de gouvernement africains se joindront à plus de 1 000 participants, avec une forte représentation du secteur privé, du secteur de l’éducation et de la santé lors cette rencontre de deux jours.

    Ensemble, ‘’ils traceront la voie de l’Afrique vers un accès universel à l’énergie’’ pour le développement des services sociaux de base de qualité et accessible à tous.

    Le sommet devrait aboutir à deux résultats majeurs : la ‘’Déclaration de l’énergie de Dar es Salam’’, qui présente les engagements et les actions concrètes des gouvernements africains pour réformer le secteur de l’énergie, et la première série de ‘Pactes nationaux pour l’énergie’’.

    Ces pactes serviront de feuilles de route avec des objectifs spécifiques pour chaque pays et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles. Dans un premier temps, 12 pays, dont le Sénégal, présenteront leurs pactes énergétiques D’autres pays africains devraient développer leurs pactes lors des phases suivantes.

    ADL/SKS/SBS/ASB/OID