Catégorie : International

  • MONDE-CONFLIT / Gaza, l’espoir d’un répit après 15 mois de souffrance

    MONDE-CONFLIT / Gaza, l’espoir d’un répit après 15 mois de souffrance

    Dakar, 18 jan (APS)- L’approbation par le gouvernement israélien d’un plan de cessez-le-feu devant entrer en vigueur dimanche dans la bande de Gaza suscite chez les Palestiniens l’espoir d’un répit après 15 mois de souffrance, de privation et de deuil.

    Le gouvernement israélien a déclaré dans un communiqué relayé par plusieurs médias avoir approuvé le plan de suspension des hostilités dans l’enclave palestinienne après que le cabinet de sécurité a donné son feu vert à un cessez-le-feu négocié sous l’égide du Qatar.

    L’accord prévoit notamment dans sa première phase la libération de 33 otages israéliens détenus par le mouvement islamique de résistance palestinien Hamas. Israël, de son côté, va remettre en liberté dans un premier temps 737 Palestiniens emprisonnés sur son sol.

    La libération de part et d’autre de captifs va consacrer le début d’application de cet accord de trêve obtenu à la suite de dures négociations sous l’égide du Qatar, lequel devrait se traduire dans un premier temps par un cessez-le-feu de 42 jours, précédant une éventuelle fin du conflit.

    Ce qui constituerait un soulagement pour les populations palestiniennes de Gaza soumises à un régime de privation, de destruction, et de meurtres parfois de masse qui leur a été imposé au lendemain d’un raid meurtrier mené en territoire israélien par le Hamas. Il s’était soldé le 7 octobre 2023 par le massacre de plus d’un millier de militaires et de civils israéliens.

    Cet épisode de ce conflit vieux de plus de 75 ans a donné lieu à une riposte meurtrière dans la bande de Gaza. D’après les données du ministère de la Santé de l’enclave palestinienne, plus de 48 000 personnes, des femmes et des enfants en majorité, ont péri dans les bombardements et raids menés par l’armée israélienne depuis cette date.

    Des observateurs et autres agences internationales tablent sur un bilan beaucoup plus important.

    Riposte meurtrière

    Les images en provenance du territoire de Gaza, particulièrement les vues aériennes, laissent peu de doute sur l’ampleur des destructions. Il se dit que la quasi-totalité des bâtiments ont été détruits, de même que les infrastructures hospitalières, scolaires et universitaires.

    Le mouvement palestinien de résistance à l’occupation israélienne (Hamas) a perdu des milliers de combattants et ses principales figures dans cette guerre. Du côté israélien, des dizaines de soldats et de réservistes ont péri alors que des centaines d’autres ont été blessés.

    « Au nom de toutes les victimes, de chaque goutte de sang versée et de chaque larme de douleur et d’oppression, nous disons : nous n’oublierons pas et nous ne pardonnerons pas », a réagi Khalil al-Hayya, négociateur en chef du Hamas à la suite de la conclusion de cette trêve.

    Le président des Etats-Unis d’Amérique Joe Biden assure que cet accord est le fruit de mois de travail intensif sous son administration, sauf qu’il sera en grande partie mis en œuvre par le nouveau cabinet de Donald Trump.

    Le futur président américain n’a pas tardé à réagir en déclarant que l’accord de cessez-le-feu n’a pu voir le jour qu’à la suite de sa « victoire historique » en novembre, à l’issue de la présidentielle américaine.

    « Cela a montré au monde entier que mon administration rechercherait la paix et négocierait des accords pour garantir la sécurité de tous les Américains et de nos alliés. Je suis ravi que les otages américains et israéliens rentrent chez eux et retrouvent leurs familles et leurs proches », souligne-t-il dans des propos rapportés par les médias.

    « Nous espérons que l’annonce d’un accord de cessez-le-feu à Gaza contribuera à mettre fin à l’agression, à la destruction et au massacre dans la bande de Gaza et dans les territoires palestiniens occupés », a dit l’émir du Qatar Tamim bin Hamad al-Thani dans un message publié sur X.

    Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a pour sa part déclaré se réjouir de l’annonce de l’accord de cessez-le-feu et de libération d’otages à Gaza.

    Le Maroc, dont le roi, Mohammed VI, préside le Comité Al-Qods, appelle toutes les parties palestiniennes et israéliennes à donner une chance à la paix et à démontrer un engagement sincère et constructif, loin de toutes considérations conjoncturelles ou opportunistes.

    Dans un communiqué rendu public à la suite de l’annonce du cessez-le-feu, Mohammed VI « forme le souhait qu’il soit pleinement respecté, et qu’il permette l’arrêt des attaques contre les civils, le retour des déplacés et l’accès fluide et en quantités suffisantes de l’aide humanitaire ».

    AKS/BK

  • SENEGAL-GHANA-DIPLOMATIE / Démocratie, échanges commerciaux et intégration au menu des échanges entre les présidents Faye et Mahama

    SENEGAL-GHANA-DIPLOMATIE / Démocratie, échanges commerciaux et intégration au menu des échanges entre les présidents Faye et Mahama

    Dakar, 18 jan (APS) – Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a déclaré s’être entretenu avec son homologue ghanéen des moyens de renforcer la démocratie, stimuler les échanges économiques entre les deux pays et promouvoir la stabilité régionale.

     »Heureux d’avoir accueilli mon frère et ami, John Dramani Mahama, le président de la République du Ghana. Ensemble, nous avons réaffirmé notre engagement pour renforcer la démocratie, stimuler nos échanges économiques et promouvoir la stabilité régionale », a indiqué le président Faye dans un message partagé sur le réseau social X.

    Le nouveau président du Ghana a rendu vendredi dans l’après-midi une visite de courtoisie à son homologue sénégalais.

     »Cette visite, la première depuis sa prise de fonction, traduit l’excellente qualité des relations entre nos deux pays et la volonté commune de raffermir la coopération dans des domaines d’intérêt mutuel », a souligné la présidence sénégalaise dans un communiqué.

    Le président Bassirou Diomaye Faye a participé à l’investiture du nouveau chef de l’Etat ghanéen, John Dramani Mahama, le 6 janvier dernier, à  Accra.

    Jon Dramani Mahama à remporté l’élection présidentielle ghanéenne du 7 décembre dernier avec 56 % des suffrages devant le candidat du pouvoir, le vice-président sortant, Mahamudu Bawumia.

    Le chef de l’Etat sortant Nana Akufo-Ado n’était pas candidat, après avoir effectué deux mandats à la tête de ce pays d’Afrique de l’Ouest.

    AKS/SBS/BK

  • SENEGAL-GHANA-VISITE / Le président ghanéen John Dramani Mahama attendu à Dakar cet après-midi

    SENEGAL-GHANA-VISITE / Le président ghanéen John Dramani Mahama attendu à Dakar cet après-midi

    Dakar, 17 jan (APS) – Le président ghanéen John Dramani Mahama, effectue, ce vendredi, dans l’après-midi, une visite de courtoisie au Sénégal, a-t-on appris auprès de la présidence sénégalaise.

    ‘’Le président de la République du Ghana nouvellement élu, Son Excellence John Dramani Mahama, effectuera, ce vendredi 17 janvier 2025 dans l’après-midi, une visite de courtoisie à son homologue le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye’’, indique un communiqué transmis à l’APS.

    La même source ajoute que ‘’cette visite, la première depuis sa prise de fonction, traduit l’excellente qualité des relations entre nos deux pays et la volonté commune de raffermir la coopération dans des domaines d’intérêt mutuel’’.

    Le président Bassirou Diomaye Faye a participé, le 6 janvier, à  Accra, à l’investiture du nouveau chef de l’Etat ghanéen, John Dramani Mahama.

    Jon Dramani Mahama à remporté l’élection présidentielle ghanéenne du 7 décembre dernier avec de 56 % des suffrages devant le candidat du pouvoir, le vice-président sortant, Mahamudu Bawumia.

    Le chef de l’Etat sortant Nana Akufo-Ado n’était pas candidat après avoir effectué deux mandats à la tête de ce pays d’Afrique de l’ouest. 

    OID/ABB

  • SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Il n’y aura plus de base militaire française permanente au Sénégal à l’été 2025, selon une source militaire française

    SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Il n’y aura plus de base militaire française permanente au Sénégal à l’été 2025, selon une source militaire française

    Dakar, 17 jan (APS)- La France compte fermer à l’été 2025 ses bases miliaires permanentes au Sénégal et dans les autres pays d’Afrique de l’ouest et du centre, a appris l’APS d’une source militaire française.

    ‘’Aujourd’hui on est dans une phase de dialogue pour la mise en œuvre du retrait des éléments français du Sénégal. Ce que je peux dire c’est qu’il n’y aura plus de base militaire française permanente au Sénégal à l’été 2025’’, a-t-elle déclaré à l’APS.

    ‘’Notre volonté c’est qu’il n’y ait plus un drapeau français sur une emprise militaire au Sénégal à cette date. Nous allons, en fonction des attentes des autorités, continuer à coopérer comme le font les autres pays », a-t-elle indiqué en insistant sur le fait qu’il n’était plus besoin pour la France de disposer d’une base militaire permanente sur le sol sénégalais.

    Elle a martelé que la présence militaire française était vue aujourd’hui comme une atteinte à la souveraineté.

    ‘’C’est tout à fait compréhensible et on le comprend tous d’ailleurs’’’, a-t-elle commenté en assurant que la présence de ces bases était devenue un problème pour les militaires français.

    ‘’On sait que cela va créer des problèmes, biaiser la compréhension et miner notre crédibilité et notre légitimité tout en nourrissant un sentiment contre la France’’, a fait valoir la source militaire française.

    Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a, le 31 décembre dernier, déclaré que le Sénégal allait travailler à l’avènement d’une nouvelle doctrine de coopération impliquant la fin dès 2025, de toutes les présences militaires étrangères sur le sol sénégalais.

    Cette annonce s’inscrit dans le sillage d’une précédente sortie dans la presse française lors de laquelle il avait, de fait, décrété la fermeture de la base militaire permanente de la France au Sénégal.

    La source militaire française a signalé que la France avait déjà depuis l’été 2023 entrepris de réarticuler son dispositif militaire qui devait passer par la fermeture de ses bases militaires permanentes en Afrique de l’ouest et du centre.

    Après avoir quitté le Mali au terme d’une dizaine d’années d’opérations de lutte contre le terrorisme, la France a été contrainte de se retirer du Burkina Faso, du Niger et dernièrement du Tchad.

    A l’aube du nouvel an, le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a, à son tour, annoncé que la base militaire française dans son pays allait passer sous commandement ivoirien.

    AKS/OID

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / ‘’Sentiment antifrançais’’ : Bakary Sambe parle plutôt d’‘’incompréhensions persistantes’’

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / ‘’Sentiment antifrançais’’ : Bakary Sambe parle plutôt d’‘’incompréhensions persistantes’’

    Dakar, 16 jan (APS) – Le rejet de la politique française en Afrique est davantage lié à des ‘’incompréhensions persistantes’’ entre la jeunesse africaine et un mode de partenariat et de coopération jugé éculé qu’à un ‘’sentiment antifrançais’’, estime le directeur régional de Timbuktu Institute, Bakary Sambe.

    Le rejet suscité par la politique française en Afrique, contrairement à ce qu’en disent certains analystes, ne résulte pas d’un ‘’sentiment antifrançais’’, a laissé entendre l’universitaire sénégalais.

    Il faut plutôt parler d’‘’incompréhensions persistantes entre cette jeunesse africaine de plus en plus éduquée et informée et un mode de partenariat et de coopération qui ne correspond plus aux exigences de l’époque actuelle’’, a-t-il déclaré.

    ‘’C’est pourquoi cette jeunesse appelle à revoir les partenariats et les formes de coopération afin d’instaurer un partenariat gagnant-gagnant, comme le prônent certaines autorités, mais aussi pour obtenir une meilleure prise en considération des relations entre le Nord et le Sud’’, a souligné M. Sambe.

    Il intervenait à la présentation d’une étude intitulée ‘’Sahel-Afrique de l’Ouest : les coopérations sécuritaires et de développement à l’épreuve des perceptions locales’’.

    Ce rapport élaboré par 48 enquêteurs couvre le Niger, le Sénégal et le Togo.

    Le directeur régional de Timbuktu Institute a insisté, par ailleurs, sur la nécessité pour les pays africains de réinventer leurs stratégies sécuritaires en renforçant la coopération régionale.

    Pour garantir une stabilité sécuritaire sur le continent, les pays africains se doivent d’adopter ‘’une stratégie adaptée, tout en consolidant la coopération régionale’’, affirme-t-il.

    ‘’Des controverses’’

    Concernant la volonté du Burkina Faso, du Mali et du Niger de sortir de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, Bakary Sambe préconise la mise en place d’accords bilatéraux.

    Le Sénégal, propose-t-il, ‘’peut jouer un rôle très important en devenant un hub en matière de coopération sécuritaire, grâce à ses écoles de formation, ses programmes de renforcement de capacités et les milliers d’officiers africains formés dans le pays’’.

    Il a signalé, s’agissant de la perception des présences militaires étrangères, que les tendances les plus négatives sont relevées au Niger et au Togo.

    En revanche, au Sénégal et en Côte d’Ivoire, les jugements sont plus modérés, selon Bakary Sambe.

    ‘’Au Sénégal, la question des présences militaires étrangères n’est pas un sujet de débat public majeur, contrairement à des pays comme le Niger, où le sujet suscite des controverses’’, a ajouté M. Sambe, fondateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique et enseignant-chercheur au Centre d’études des religions de l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (nord).

    Ses recherches portent sur les réseaux transnationaux, l’islam dans les relations arabo-africaines, ainsi que la radicalisation et le militantisme islamique au Sahel.

    Expert des Nations unies, de l’Union européenne et de l’Union africaine, Bakary Sambe a participé à la création de la Cellule régionale de la lutte contre l’extrémisme du G5 au Sahel.

    BB/BK/ADL/ESF

  • SENEGAL-ARABIE-MEDIAS / L’APS scelle un partenariat avec l’Agence de presse saoudienne

    SENEGAL-ARABIE-MEDIAS / L’APS scelle un partenariat avec l’Agence de presse saoudienne

    Dakar, 16 jan (APS) – L’Agence de presse sénégalaise (APS) et l’Agence de presse saoudienne (SPA) ont signé, mardi, à Riyad, un accord de partenariat pour des échanges de production.

    Cet accord de partenariat a été paraphé par le directeur général de l’APS, Momar Diong, et le président par intérim de l’Agence de presse saoudienne (SPA), Ali Alzaid.

     »La signature de ce protocole est la première étape d’une coopération que nous voulons exemplaire avec votre agence », a indiqué Ali Alzaid, le président par intérim de la SPA.

    Le directeur général de l’APS, Momar Diong, a estimé que la signature de ce partenariat est l’aboutissement de deux années d’échange entre les deux médias de service public.

    La cérémonie a été marquée par la présence du premier secrétaire de l’ambassade du Sénégal au Royaume d’Arabie Saoudite, Papa Ibrahima Diasse.

    ASG/BK

  • SENEGAL-DIPLOMATIE / Des changements opérés à la tête de plusieurs ambassades du Sénégal

    SENEGAL-DIPLOMATIE / Des changements opérés à la tête de plusieurs ambassades du Sénégal

    Dakar, 15 jan (APS) – Le Sénégal a opéré mercredi des changements à la tête de plusieurs de ses représentations diplomatiques, notamment en France, en Russie en Algérie et dans certains des pays de la sous-région ouest africaine.

    Ces changements ont été annoncés dans le communiqué du Conseil des ministres tenu au palais de la République en présence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

    C’est ainsi que Baye Moctar Diop, conseiller des Affaires étrangères principal de classe exceptionnelle, jusque-là ambassadeur du Sénégal en Belgique a été nommé à la tête de l’ambassade du Sénégal en France en remplacement d’El Hadji Magatte Sèye.

    M. Sèye, conseiller des Affaires étrangères principal est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président de la République islamique de Mauritanie. Il remplace Birame Mbagnick Diagne.

    De son côté, Serigne Dièye, conseiller  des  Affaires  étrangères  principal,  précédemment  ambassadeur,  directeur  de  Cabinet  du  ministre  de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a été désigné ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Marcelo Rebelo De Sousa, président de la République portugaise, en remplacement de Fatoumata Binetou Rassoul Correa.

    Mariame  Sy, conseillère  des  Affaires  étrangères  principale, précédemment ambassadeur du Sénégal en Espagne, est nommée ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Adama Barrow, président de la République de Gambie, en remplacement de Bassirou Sène, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

    Mbaba Coura Ndiaye, conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Abdelmadjid TEBBOUNE, président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, en remplacement de Serigne Dièye.

    Amadou  Ndéné  Ndoye, conseiller  des  Affaires  étrangères  principal, jusque-là, ministre-conseiller à l’ambassade du Sénégal à New Dehli, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de John Dramani Mahama, le président de la République du Ghana, en remplacement d’Aboubacar Sadikh Barry.

    Stéphan Sylvain Sambou, conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment ambassadeur, Directeur Afrique et Union Africaine au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, en remplacement du Général Jean-Baptiste Tine.

    Ousmane Diop, conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment ambassadeur, Directeur Asie, Pacifique, Moyen-Orient au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo, en remplacement de Abou LO.

    Djibril Fofana, chancelier des Affaires étrangères principal pour sa part hérite du poste de Consul général du Sénégal à Milan dirigé jusque-là par Mamadou lamine Diouf.

    AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 15 janvier 2025

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 15 janvier 2025

    Dakar, 15 jan (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 15 janvier 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    En introduction de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports dans tous ses compartiments suite aux conclusions des Etats généraux du secteur. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, de finaliser le Plan d’Action du Gouvernement pour la modernisation des transports terrestres, en tenant compte, dans l’agenda d’exécution, de toutes les contraintes juridiques, logistiques, administratives, fiscales et financières liées à l’atteinte des objectifs collectifs définis. Il a rappelé au Gouvernement, dans le cadre de l’exécution des mesures d’amélioration de la sécurité routière, la nécessité d’adopter un dispositif spécial de réglementation de la circulation des cyclomoteurs, conformément au code de la route et aux mesures prescrites pour le transport des personnes dans des zones et localités bien ciblées.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens à intensifier le processus de renouvellement des gros porteurs, des véhicules de transports urbains et interurbains de toutes les catégories. Il a demandé au Gouvernement d’intégrer le secteur des transports comme domaine prioritaire dans le déploiement des incitations devant promouvoir l’employabilité et l’emploi décent des jeunes. A ce sujet, le Gouvernement devra accentuer le développement des instruments de formation professionnelle  (des  chauffeurs,  des  mécaniciens,  etc.)  et une  meilleure sécurisation  « des emplois informels » du secteur à travers l’organisation des acteurs, leur financement adéquat, mais également la conclusion progressive de contrats de travail réguliers, assortis d’une couverture sociale systématique. Les dispositifs de la Convention nationale Etat-Employeur et de la Couverture sanitaire universelle doivent être mis à contribution dans ce sens.

    Revenant sur le Programme « Xeyu ndaw ñi », mis en œuvre depuis 2021 et qui connaît des manquements majeurs, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres impliqués toutes les diligences nécessaires à l’évaluation et au recadrage avant fin mars 2025 dudit programme. Ce dernier doit évoluer vers un nouveau concept « Emploi des jeunes » plus efficient et fortement intégrateur de toutes les cibles. Cette revue pragmatique du Programme, devra permettre un recadrage rapide de ses composantes et de ses objectifs sectoriels en termes de création d’emplois et de promotion de l’entreprenariat à travers l’optimisation des financements alloués et les différentes activités génératrices de revenus.

    La mise en œuvre de la «Vision Sénégal 2050 » doit accorder une priorité spéciale au développement des infrastructures maritimes et portuaires. A ce sujet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge des Infrastructures maritimes et portuaires  de  finaliser,  avant  fin  mars  2025,  la  nouvelle  politique  maritime  et  portuaire  du Sénégal, en tenant compte de la vocation maritime de notre pays et des différents projets réceptionnés, en cours ou en perspective. A ce titre, il a souligné la nécessité, en termes de réformes d’actualiser et d’élargir le cadre de gouvernance des ports publics et privés du Sénégal mais également de renforcer l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), au regard des enjeux nouveaux liés à la navigation maritime. Par ailleurs, il a demandé au Ministre des Infrastructures portuaires et maritimes, d’accentuer la modernisation des ports et quais de pêche. Ces établissements doivent bénéficier d’un programme élargi de modernisation sur l’étendue du territoire national.

    Le Président de la République a indiqué, en outre, l’urgence de réviser le partenariat entre l’Etat et le Consortium sénégalais d’Activités maritimes (COSAMA), ainsi que la nécessité d’asseoir une souveraineté nationale intégrale sur la gestion et le développement des chantiers navals de Dakar, avec le repositionnement stratégique de la Société des Infrastructures de Réparation navale (SIRN), renforcée par la montée en puissance de la Marine nationale. Dans la même lancée, il a invité le Ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires à procéder avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Industrie et du Commerce, à l’évaluation et à la réorientation des missions et activités du Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC).

    Evoquant le renforcement des relations entre l’Etat et les religions, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement le rôle central des foyers religieux dans la consolidation de l’unité nationale et la stabilité sociale du Sénégal. Il a réitéré sa volonté de hisser ces relations à un niveau institutionnel élevé avec la création prochaine, après consultation de toutes les parties prenantes, de la Délégation générale aux Affaires religieuses.

    Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre d’engager davantage le Gouvernement à accélérer la modernisation des cités religieuses et le développement du tourisme religieux.

    Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à prendre toutes les mesures nécessaires, sous la supervision du Premier ministre, afin d’assurer une bonne organisation de l’édition 2025 du Pèlerinage aux Lieux saints de L’Islam ainsi qu’aux Lieux saints de la Chrétienté. Il a enfin demandé au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique de veiller à la bonne préparation du Magal « Kazu  Rajab »,  prévu  le  27  janvier  2025  et  de  la  145ème édition  de  l’Appel  de  Seydina Limamou LAYE, prévu les 30 et 31 janvier 2025.

    Dans sa communication le Premier Ministre a tout d’abord rendu compte du déroulement et des principales conclusions de sa visite en République islamique de Mauritanie du 12 au 14 janvier 2025. Il a souligné les avancées significatives de la coopération entre les deux pays, en particulier sur les dossiers relatifs au développement du projet gazier GTA et ceux des secteurs de la pêche et du transport terrestre.

    Le Premier Ministre s’est ensuite félicité des conclusions de l’atelier de mise en œuvre opérationnelle de l’Agenda national de Transformation « Vision Sénégal 2050 », en exhortant les membres du Gouvernement à veiller au strict respect du chronogramme arrêté, notamment la validation de la liste des programmes, projets et réformes prioritaires ainsi que les dispositifs de pilotage et de suivi-évaluation. Il a insisté sur la prise en charge structurée de la conduite du changement, de la formation continue ainsi que du renforcement et de la valorisation des Cellules d’Etudes et de Planification.

    Revenant sur la nécessité d’un suivi minutieux des crédits budgétaires affectés aux dépenses d’investissement dans l’attente de la maturation des programmes et projets prioritaires de la Feuille de route 2025 du plan quinquennal 2025-2029, le Premier Ministre a demandé au Ministre des Finances et du Budget, en rapport avec le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre dans les plus brefs délais, la liste des programmes et projets à retenir au titre des dépenses à engager au cours du premier trimestre 2025, en vue de leur approbation par Monsieur le Président de la République.

    Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil, dans le cadre des mesures de réduction du train de vie de l’Etat, des nouvelles modalités qui encadreront désormais l’approbation des missions à l’étranger des agents de l’Etat.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la nouvelle stratégie numérique du Sénégal dénommée « le New Deal technologique » ;
    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point sur les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ Dakar 2026).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères

    • Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal de Classe exceptionnelle, matricule de Solde 604 129/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Belgique, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République française, en remplacement de Monsieur El Hadji Magatte SEYE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur El Hadji Magatte SEYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 515 893/G, précédemment Ambassadeur du Sénégal en France, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El GHAZOUANI, Président de la République islamique de Mauritanie, en remplacement de Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Serigne  DIEYE,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal,  matricule  de solde  518  082/R,  précédemment  Ambassadeur,  Directeur  de  Cabinet  du  Ministre  de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Marcelo Rebelo De SOUSA, Président de la République portugaise, en remplacement de Madame Fatoumata Binetou Rassoul CORREA, appelée à d’autres fonctions ;
    • Madame Mariame  SY,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal,  matricule  de solde 514 789/Z, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Espagne, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Adama Barrow, Président de la République de Gambie, en remplacement de Monsieur Bassirou SENE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
    • Monsieur Mbaba Coura NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 513 808/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Abdelmadjid TEBBOUNE, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, en remplacement de Monsieur Serigne DIEYE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Amadou  Ndéné  NDOYE,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal, matricule de solde 606 903/ Z, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à New Dehli, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur John Dramani MAHAMA, Président de la République du Ghana, en remplacement de Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Stéphan Sylvain SAMBOU, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 611 465 / C, précédemment Ambassadeur, Directeur Afrique et Union Africaine au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Vladimir POUTINE, Président de la Fédération de Russie, en remplacement du Général Jean-Baptiste TINE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ousmane DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 548/E, précédemment Ambassadeur, Directeur Asie, Pacifique, Moyen-Orient au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo, en remplacement de Monsieur Abou LO.
    • Monsieur Djibril FOFANA, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 519 138 / G, est nommé Consul général du Sénégal à Milan, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine DIOUF.

    AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET

    • Monsieur Babacar MBAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604444/F, précédemment Directeur des Opérations douanières, est nommé Directeur général des douanes, en remplacement de Monsieur Mbaye NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ousmane KANE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606888/D, précédemment Directeur régional du Nord, est nommé Directeur des Opérations douanières, en remplacement de Monsieur Babacar MBAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Papa Thialaw FALL, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604442/H, précédemment Directeur du Contrôle interne de la Douane, est nommé Directeur de la Réglementation et de la Coopération internationale, en remplacement de Monsieur Pape NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Soulé Ciré BOCOUM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611491/J précédemment Inspecteur des finances à l’IGF, est nommé Directeur du Contrôle interne de la Douanes, en remplacement de Monsieur Papa Thialaw FALL appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Amidou NDIAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606880/L, précédemment Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, est nommé Directeur des Systèmes d’informations des douanes, en remplacement de Monsieur Abdourahmane WADE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ibrahima FAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606890/M, précédemment Directeur régional de Dakar-Port, est nommé Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, en remplacement de Monsieur Amidou NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ndiaga SOUMARE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608850/K, précédemment Chef du Bureau des Hydrocarbures à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur des Enquêtes douanières, en remplacement de Monsieur Issa NIANG appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Malang DIEDHIOU Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608859/ B, précédemment Directeur régional du Sud, est nommé Directeur de la Facilitation et du Partenariat avec l’Entreprise, en remplacement de Monsieur Mouhamadine Oumar BA appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Cheikh DIOUF, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 624497/F, précédemment Chef du Bureau du Personnel et de la Gestion des Carrières à la Direction des Ressources humaines, est nommé Directeur régional du Sud, en remplacement de Monsieur Malang DIEDHIOU appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Bourama DIEME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616277/I, précédemment Directeur régional du Sud-Est, est nommé Directeur régional de l’Ouest, en remplacement de Monsieur Ahmadou THIOYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Issa NDIAYE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611433/B, précédemment Conseiller technique du Directeur général des Douanes, est nommé Directeur régional du Sud-Est, en remplacement de Monsieur Bourama DIEME appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Saliou DIOUF, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608856/E, précédemment Directeur régional du Centre, est nommé Directeur régional des Unités maritimes, en remplacement de Monsieur Ousmane FAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ibrahima THIAM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611464/D, précédemment Chef du Bureau particulier, est nommé Directeur régional du Centre, en remplacement de Monsieur Saliou DIOUF appelé à d’autres fonctions ;
    • Madame Fary SENE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611452/E, précédemment Chef de la Section contrôle en entreprise à la Direction des Enquêtes douanières, est nommée Directeur de la Logistique et des Finances, en remplacement de Monsieur Abdou Khadre Dieylani NIANG appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Babacar  Mbagnick  FALL,  Inspecteur  principal  des  douanes  de  classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606887/E, précédemment Chef du Bureau des douanes  de  Dakar-Port  Sud  à  la  Direction  des  Opérations  douanières,  est  nommé Directeur régional de Dakar-Port, en remplacement de Monsieur Ibrahima FAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Mamadou DIAME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616196/M, précédemment Chef du Bureau Transit, Transbordement et Réexportation à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur régional des Hydrocarbures, en remplacement de Monsieur Abdourahmane BA appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ahmadou THIOYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606906/C, précédemment Directeur régional de l’Ouest, est nommé Directeur régional du Nord, en remplacement de Monsieur Ousmane KANE appelé à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle et Technique, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-FRANCE-VERIFICATION / « Sans la France le Sénégal ne serait rien », non, Emmanuel Macron n’a jamais tenu ces propos

    SENEGAL-FRANCE-VERIFICATION / « Sans la France le Sénégal ne serait rien », non, Emmanuel Macron n’a jamais tenu ces propos

    Dakar, 15 jan (APS) – Des propos attribués au président français Emmanuel Macron ont été partagés sur les réseaux sociaux, Facebook et TikTok notamment, en lien avec le débat autour de l’avenir des bases militaires françaises en Afrique, avec en toile de fond une tendance à remettre ce que l’opinion considère comme un système néocolonial. Sauf que les déclarations en question n’ont pas été tenues par le dirigeant français.

    Emmanuel Macron aurait qualifié d’ »erreur historique » la fermeture annoncée de bases militaires françaises au Sénégal. Il aurait également déclaré que « sans la France, le Sénégal ne serait rien ». L’examen amène à conclure que ces propos n’ont pas été tenus par le président français.

    « Monsieur Ousmane Sonko, vous avez fait le choix de rompre avec la France, mais sachez une chose : sans la France, le Sénégal ne serait rien. Nous avons été là dans les moments cruciaux de votre développement, et tourner le dos à cette coopération serait une erreur historique ».  C’est la citation intégrale attribuée au chef de l’État français, partagée sur les réseaux sociaux, Facebook, TikTok notamment.

    Sur certaines pages ayant repris ce tweet supposé, du reste introuvable sur le fil d’actualité du compte officiel du président français, le message est accompagné de la voix d’Emmanuel Macron générée par l’intelligence artificielle.

    Après vérification, il s’est avéré que cela a tout l’air d’un faux tweet généré à partir d’un générateur de tweets, en ce sens que le nom du compte officiel du président français est différent de celui du tweet qu’on lui a faussement attribué.

    Un faux tweet ayant suscité des commentaires engagés

    Une recherche effectuée sur les différents réseaux sociaux officiels d’Emmanuel Macron ne permet de retrouver ce tweet probablement généré par un logiciel. De même, aucune plateforme gouvernementale officielle de la France n’a évoqué cette déclaration.

    Un citoyen sénégalais, visiblement tombé dans le piège de cette information erronée, a partagé le tweet sur Facebook avec ce commentaire : « L’État du Sénégal doit donner un ultimatum [le plus rapidement] possible à l’armée française de quitter le territoire sénégalais ». Il a ajouté : « L’animal blessé (Macron) devient violent, dangereux et très méchant ».

    Un de ses compatriotes a aussi posté un commentaire tout aussi virulent, en donnant foi à ce tweet faussement attribué à Emmanuel Macron : « La France est un serpent blessé, il est plus dangereux en l’état. Elle a reçu un vrai coup de massue avec cette déclaration de Ousmane Sonko ».

    Le faux tweet fait par ailleurs état d’un choix fait par le Sénégal de rompre avec la France, alors que la « rupture » prônée par les nouvelles autorités, ne veut pas en aucun cas dire rompre avec l’ancienne puissance coloniale.

    Le pouvoir en place au Sénégal depuis avril dernier souligne simplement, à travers ce slogan, sa volonté d’établir une coopération « gagnant-gagnant » avec tous les partenaires. Il n’a, jusque-là, jamais été question pour Dakar de rompre avec la France. 

    Lors d’une réception organisée le 14 juillet dernier, à l’occasion de la fête nationale de la France, l’ambassadeur Christine Fages avait assuré de la détermination de Paris de rester aux côtés du Sénégal pour relever les « défis communs » aux deux pays.

    La diplomate a fait état de la volonté de la France de « poursuivre et renforcer la coopération dans les secteurs qui contribuent à une plus grande souveraineté du Sénégal, notamment la souveraineté et la transition énergétique, la souveraineté alimentaire, la souveraineté sanitaire, la formation professionnelle, le sport et bien sûr, la mémoire ».

    Le contexte de cette désinformation

    Le 6 janvier, lors de la conférence annuelle des ambassadrices et ambassadeurs français tenue à l’Élysée, Emmanuel Macron évoquait un « départ négocié » des bases militaires françaises en Afrique.

    « Nous avons proposé aux chefs d’État africains de réorganiser notre présence. Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce. Ne vous trompez pas, parfois il a fallu pousser.  Ce n’est pas parce qu’on est polis, corrects et qu’on se réorganise nous-mêmes qu’il faudrait que ce soit retourné contre nous en disant qu’on est chassés d’Afrique », a déclaré le chef de l’État français.

    Le chef du gouvernement sénégalais, Ousmane Sonko, a réagi quelques heures plus tard à cette déclaration sur ses réseaux sociaux, en affirmant que « dans le cas du Sénégal, cette affirmation (du président français) est totalement erronée ».

    « Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain », a réagi le Premier ministre sénégalais dont les propos ont été largement repris par les internautes.

    Le président Bassirou Diomaye Faye a fait part le 31 décembre de la décision du Sénégal de mettre fin dès 2025 à toute présence militaire étrangère sur le sol sénégalais.

    Depuis cette date, il n’y a pas eu de déclarations officielles du président français sur la question de la fermeture des bases militaires françaises en Afrique, ou une réaction faisant suite à celle du Premier ministre sénégalais, comme veut le faire croire le faux tweet.

    La propagation de fausses informations de ce genre se nourrit de l’arrivée au Sénégal de nouveaux dirigeants préconisant des partenariats justes et équilibrés entre la France et ses anciennes colonies africaines.

    SMD/BK

  • SENEGAL-MONDE-MEDIAS-INITIATIVES / Lancement d’un concours sur les enjeux du photojournalisme contemporain

    SENEGAL-MONDE-MEDIAS-INITIATIVES / Lancement d’un concours sur les enjeux du photojournalisme contemporain

    Dakar, 15 jan (APS)- Le groupe de presse russe Rossiya Segodnya, auquel appartient l’Agence Sputnik, annonce le lancement de la 11e édition du concours international de photojournalisme Stenin, dont l’ambition est de soutenir les jeunes photographes et attirer l’attention du public sur les enjeux du photojournalisme contemporain, a appris l’APS des initiateurs.

    Ce concours, portant le nom du correspondant de photo du même groupe médiatique, Andrei Stenin, décédé en 2014, est ouvert aux professionnels de la photographie âgés de 18 à 33 ans, renseigne la même source, ajoutant que les inscriptions sont reçues jusqu’au 28 février prochain.

    « ActualitésSportMa planètePortrait, Héros de notre époque, Vue d’en haut », figurent parmi les thématiques sur lesquelles doivent porter les œuvres photographiques à récompenser

    « Il est très important que nos jeunes photographes, les participants et lauréats de notre concours, trouvent dans un monde plein d’adversités, de tempêtes et d’inquiétudes, des sujets très bienveillants et humains. Ils en parlent dans leur langage visuel et les rendent accessibles à un public large et multinational », peut-on lire dans le communiqué des organisateurs.

    La cérémonie de remise des prix aux vainqueurs aura lieu à Moscou, entre septembre et octobre 2025, indique-t-on.

    SMD/ASG