Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • AFRIQUE-HYDRAULIQUE-ASSISES-APPEL / Kampala : une experte appelle à agir d’urgence pour un accès à l’eau et à l’assainissement pour tous

    AFRIQUE-HYDRAULIQUE-ASSISES-APPEL / Kampala : une experte appelle à agir d’urgence pour un accès à l’eau et à l’assainissement pour tous

    De l’envoyé spécial de l’APS : Souleymane Gano

    Kampala, 21 fév (APS) – La responsable du plaidoyer du Programme panafricain ‘’Wateraid’’, la Sénégalaise Kiné-Fatim Diop, a exhorté, à Kampala, en Ouganda, l’ensemble des acteurs à œuvrer ensemble en urgence pour assurer un accès à l’eau et à l’assainissement pour tous.

    « L’accès à l’eau potable et à l’assainissement est un droit fondamental et un facteur clé de santé, de dignité et de développement économique. Le moment est venu d’agir d’urgence’ pour son accès à tous », a-t-elle notamment indiqué.

    Elle prenait part à un panel animé par des experts, des élus et officiel de plusieurs Etats, à l’occasion du 22ème Congrès international et exposition de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA). Cette rencontre se tient en Ouganda du 16 au 20 février autour du thème : ‘’Eau et Assainissement pour tous : un avenir sûr pour l’Afrique’’. Ces assises ont pris fin jeudi. 

    « À moins de 5 ans de la réalisation de l’agenda des Objectifs de Développement Durable, il est nécessaire d’agir d’urgence sur la décentralisation fiscale pour une prestation durable de services WASH (eau, assainissement et hygiène)’’, a souligné Kiné-Fatim Diop.

    ‘’Travaillons ensemble pour assurer une décentralisation fiscale efficace pour une prestation de services WASH (eau, assainissement et hygiène), durable, inclusive et équitable pour tous, partout’’, a ajouté la responsable du plaidoyer du Programme panafricain ‘’Wateraid’’.

    Selon elle, la délégation des ressources financières et des pouvoirs de décision aux gouvernements locaux est essentielle pour garantir l’appropriation de services WASH durables et équitables pour tous, partout dans le monde.

    « Le coût de l’inaction est inacceptable. Nos dirigeants nationaux doivent donner la priorité aux investissements dans l’assainissement en allouant 0,5 % du PIB national à l’assainissement et 5 % du budget national à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène », a-t-elle souligné

    Présenté comme étant l’un des principaux événements du calendrier du secteur de l’eau, le Congrès international et l’exposition de l’Association africaine de l’Eau et de l’Assainissement rassemblent les parties prenantes et les principaux contacts du secteur conventionnel de l’eau ainsi que d’autres secteurs.

    L’AAEA est une association professionnelle qui rassemble des entités, des entreprises et des opérateurs du secteur de l’eau potable, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique. Elle compte plus de 237 membres venant de 40 pays à travers le continent.

    Le 23ème Congrès international et exposition de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissemen, est prévu à Yaoundé, au Cameroun.

    SG/MT/ASG

  • SENEGAL-MICROFINANCE / Les acteurs du secteur s’accordent sur un pacte pour une inclusion financière inclusive

    SENEGAL-MICROFINANCE / Les acteurs du secteur s’accordent sur un pacte pour une inclusion financière inclusive

    Dakar, 21 fév (APS) – Le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire et l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés du Sénégal (APSFD) ont signé, vendredi, à Dakar, un pacte pour l’inclusion financière universelle portant sur un financement de 687.210.625.443 francs CFA.  

    Ils disent vouloir cibler essentiellement les couches les plus vulnérables, pour ce partenariat à mettre en œuvre de 2025 à 2029.

    Il s’agira de mettre en commun des ressources issues des instruments de financement publics et des institutions de microfinance (IMF).

    ‘’On s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup d’opportunités, une forte demande et un besoin extrêmement important des populations vulnérables’’, a dit le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione.

    Le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione

    Avec le pacte signé, le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire s’engage à mettre à la disposition des institutions de microfinance les ressources appropriées, sur la base de modalités prenant en compte le niveau de risque et la nature de la cible.

    ‘’En contrepartie, les IMF accorderont des prêts aux très petites entreprises, aux petites et moyennes entreprises et aux acteurs de l’économie sociale et solidaire, à des taux préférentiels, pour contrecarrer certaines pratiques en cours’’, a ajouté M. Dione.

    Il y a énormément d’opportunités et il fallait mettre en place une stratégie pour, d’une part ‘’rassurer’’ les IMF, et d’autre part permettre aux populations d’accéder à des financements à ‘’des taux préférentiels’’, selon lui.

    ‘’Il s’agit de populations vulnérables, qu’il faut aider, afin qu’elles puissent s’en sortir en menant des activités économiques pour pouvoir rembourser’’ les financements, a précisé Alioune Dione.

    Mamadou Cissé, le président de l’APSFD

    Selon lui, la microfinance occupe ‘’une place importante’’ dans les politiques publiques sénégalaises, l’économie sociale et solidaire étant ‘’une solution pertinente et cohérente’’ dans la résolution de la ‘’lancinante crise de l’emploi’’.

    ‘’L’État va faire en sorte que tous les crédits qui seront octroyés aux populations, notamment dans le cadre des activités de création de richesses, soient assurés d’un accompagnement de la stratégie de financement’’ du ministère, a poursuivi Alioune Dione.

    Il explique que cette stratégie de financement ciblé consiste à identifier la nature des financements, à les assurer et à aider les bénéficiaires à rembourser.

    M. Dione estime que l’APSFD est ‘’un acteur crédible et incontournable’’ pour permettre aux populations d’accéder à des produits et services financiers ‘’abordables et adaptés’’ à leurs besoins.

    ‘’Notre ambition, à travers ce pacte, c’est de donner à l’ensemble des Sénégalais, où qu’ils puissent être dans le pays, l’opportunité de bénéficier des services financiers de qualité’’, a dit Mamadou Cissé, le président de ladite association.

    Il signale que les institutions de microfinance qu’il représente attendent de l’État qu’il les aide à ‘’labelliser’’ ces acteurs de l’économie en leur donnant un statut leur permettant de mieux les suivre.

    ‘’Ce pacte sera respecté par les institutions de microfinance, au bénéfice des populations’’, a promis M. Cissé.

    MFD/BK/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-POINT / Le vol de bétail, ‘’frein au développement de l’élevage familial’’ à Diourbel

    SENEGAL-ECONOMIE-POINT / Le vol de bétail, ‘’frein au développement de l’élevage familial’’ à Diourbel

    Diourbel, 20 fév (APS) – Des éleveurs de la région de Diourbel (centre) ont relevé la persistance du vol de bétail malgré sa criminalisation au Sénégal depuis 2017, insistant notamment sur la nécessité d’aller vers une ‘’approche globale’’ pour venir à bout de ce fléau qu’ils qualifient de ‘’frein au développement de l’élevage familial’’.

    A 24 heures de la tenue de la journée nationale de l’élevage à Kaolack, sous la présidence du chef de l’Etat, des éleveurs de la région de Diourbel interrogés par le correspondant de l’APS, ont été unanimes à souligner l’impact néfaste du vol de bétail dans le secteur.

    ‘’Nous voulons des solutions durables face au vol de bétail. Malgré les efforts déployés, le phénomène perdure avec des conséquences désastreuses’’, a dit le président de l’Association des éleveurs de Touba, en faisant allusion à l’appauvrissement des ménages et la cohésion sociale en milieu rural.

    Ilô Ba a notamment déploré le manque de surveillance, l’insuffisance des effectifs des Forces de l’ordre et la complicité de certains acteurs locaux.

    Le chef du service départemental de l’élevage de Bambey, Bassirou Ba, a aussi confirmé ‘’l’ampleur du problème’’ du vol de bétail.

    Le chef du service départemental de l’élevage de Bambey, Bassirou Ba

    ‘’Dans le département de Bambey, nous enregistrons en moyenne un vol d’une dizaine de petits ruminants tous les deux jours. En janvier dernier, 15 cas ont été recensés, et 12 autres depuis le début du mois de février », a-t-il relevé.

    Les communes de Réfane, Gawane, Thiakhar, Ngogom et Ngoye sont, selon lui, les localités les plus touchées par le vol de bétail, devenu un phénomène dans la région de Diourbel.

    M. Ba a aussi fait observer les conséquences de ce fléau sur les entrepreneurs, qui veulent se lancer dans l’embouche bovine et ovine.

    A ce propos, Elimane Diouf, un autre éleveur de la région, a fait ce témoignage : ‘’on m’a volé un taureau que j’aurais pu vendre à 600 000 francs CFA. Depuis, j’ai perdu toute motivation à investir dans l’élevage’’.

    Des puces électroniques pour l’identification du bétail

    Outre les pertes financières, ce phénomène entraîne également une baisse de la production de lait et de viande dans la région. L’insécurité croissante pousse certains éleveurs à abandonner leurs activités et à migrer vers les centres urbains, indiquent plusieurs d’entre eux.

    Le président des éleveurs de Touba, Ilô Ba a préconisé une approche globale pour éradiquer le fléau, à travers le renforcement des mesures de sécurité et la création de brigades spécialisées.

     Il a aussi émis l’idée d’une  »identification systématique » du bétail par des puces électroniques et le marquage des bêtes pour faciliter la traçabilité en cas de vols.

    De son point de vue, la lutte contre le vol de bétail nécessite une  »synergie » entre l’État, les forces de sécurité, les éleveurs et la société civile.

    Il s’agira, selon lui, de prendre des  »mesures urgentes » pour protéger une activité économique essentielle en milieu rural. 

    Le secrétaire général de la maison des éleveurs de Diourbel, Mbare Fogui Fall, a pour sa part plaidé pour une  »application stricte » des sanctions prévues par la loi criminalisant le vol de bétail depuis 2017 au Sénégal.

    « La loi criminalisant le vol de bétail existe, mais son application reste insuffisante. Il faut des peines dissuasives pour lutter efficacement contre ce fléau », dit-il.

    Le chef du service départemental de l’élevage de Bambey, Bassirou Ba a encouragé les éleveurs à aller vers la mise en place de  »comités de surveillance » pour la sécurisation de leurs troupeaux.

    Il a également préconisé le construction de ranchs sécurisés afin de limiter les risques de vol.

    MS/SMD/ASB/ABB

  • SENEGAL-SANTE / Deux cas d’intoxication par ingestion d’Ascabiol reçus au Centre anti-poison

    SENEGAL-SANTE / Deux cas d’intoxication par ingestion d’Ascabiol reçus au Centre anti-poison

    Dakar, 21 fév (APS) – Le Centre anti-poison (CAP) informe avoir reçu, cette semaine, deux cas d’intoxication causés par l’usage d’un produit d’usage externe dénommé Ascabiol.

    ‘’Chers docteurs, le Centre anti-poison a reçu, au cours de cette semaine, deux cas d’intoxication par ingestion de Ascabiol (Benzoate de benzyle), un produit d’usage externe’’, indique-t-il dans une note d’information et d’alerte à l’attention des pharmaciens d’officine en date du jeudi 20 février 2025.

    Le chef du CAP, Pr Mamadou Fall, alerte sur le fait que ‘’ces cas d’intoxication par erreur thérapeutique sont devenus fréquents’’.

    ‘’Nous voudrions ainsi attirer l’attention des pharmaciens afin d’expliquer davantage aux patients le mode d’utilisation des médicaments dispensés’’, insiste cette structure rattachée au ministère de la Santé.

    Le Centre anti-poison rappelle qu’’’une plus grande vigilance lors de la dispensation de médicaments, avec ou sans prescription médicale, est garante du bon usage de ces derniers’’.

    Logé à l’hôpital Fann, le CAP a pour mission d’assurer la prévention et la prise en charge des intoxications causées par les substances étrangères à l’organisme humain sans valeur nutritive et possédant des propriétés toxiques, notamment les produits de santé, les pesticides, les produits ménagers, les produits industriels et les plantes ».

    HK/ASG/SKS

  • SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / Une journée d’informations sur les opportunités d’insertion professionnelle des jeunes à Guédiawaye

    SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / Une journée d’informations sur les opportunités d’insertion professionnelle des jeunes à Guédiawaye

    Dakar, 21 fév (APS) – Le Consortium Jeunesse Sénégal (CJS) organise, ce vendredi, à Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise, une journée dédiée aux opportunités d’emploi qui s’offrent aux jeunes dans les domaines de l’environnement, de la culture, du sport et de l’entrepreneuriat, indique un communiqué transmis à l’APS.

    Plusieurs activités sont prévues, notamment des tables-rondes et performances artistiques, afin de mettre en lumière les jeunes talents formés, et d’encourager les jeunes à aller plus loin dans leur parcours d’engagement et d’entrepreneuriat, ajoute le texte.

    ‘’Cette journée reviendra également sur l’impact du projet, mais permettra surtout de connecter les jeunes aux multiples initiatives portées par le CJS et d’élargir leur horizon vers de nouvelles opportunités de financement, d’accompagnement et de formation’’, lit-on dans le communiqué.

    La rencontre d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre du projet Gued’Beach, soutenu et financé par plus de 50 associations locales pour animer les plages à travers des activités sportives, culturelles et citoyennes durant les vacances.

    D’après le communiqué, Gued’Beach a permis à des centaines de jeunes de se former dans des secteurs, comme le management sportif et culturel, l’horticulture biologique, le maraîchage, la restauration et la pratique d’instruments de musique traditionnelle.

    ‘’Ce projet a également créé des opportunités économiques concrètes en équipant des jeunes cuisiniers en cantines mobiles et en accompagnant la création de toits verts pour encourager le micro-jardinage, ajoute la même source.

    “Grâce à Gued’Beach, j’ai pu créer mes propres tables de micro-jardinage à la maison, et avec d’autres jeunes nous avons créé un GIE [Groupe d’intérêt économique] pour lancer une activité de culture et de vente de légumes bio. Cela nous permet de générer des revenus et de promouvoir une agriculture durable”, a fait savoir Adama Dramé, membre du GIE And Suqali Sunu Mbay, cité dans le texte.

    Le CJS fédère 18 organisations engagées dans la participation citoyenne, le volontariat, l’éducation populaire et l’accompagnement entrepreneurial des jeunes.

    Il favorise l’inclusion, l’apprentissage et l’autonomisation des jeunes partout au Sénégal, grâce notamment à son programme Yaakaar, qui a pour objectif d’informer, d’engager et d’outiller un million de jeunes d’ici 2030, indiquent ses fondateurs.

    CMS/ABB/SMD/ASG

  • SENEGAL-ENERGIE / Hydrocarbures : Birame Soulèye Diop dit être satisfait de la qualité des unités de stockage du Port de Dakar

    SENEGAL-ENERGIE / Hydrocarbures : Birame Soulèye Diop dit être satisfait de la qualité des unités de stockage du Port de Dakar

    Dakar, 21 fév (APS) – Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a assuré, jeudi, être satisfait de la qualité des unités de stockage d’hydrocarbures du Port de Dakar.

    ‘’Nous sommes satisfaits de la première partie de notre visite’’, a dit M. Diop après avoir visité ces unités de stockage.

    La semaine prochaine, il va visiter celles de la Société africaine de raffinage à Mbao et d’autres à Sendou, dans la région de Dakar.

    ‘’Notre visite consiste à faire un état des lieux et un diagnostic du sous-secteur des hydrocarbures’’, a-t-il affirmé, ajoutant qu’il s’agit aussi de ‘’renforcer les capacités du Sénégal’’ en matière de stockage et de distribution de produits pétroliers.

    Le stockage et la ‘’sécurisation’’ des approvisionnements sont ‘’une priorité’’ pour les autorités sénégalaises, a souligné Birame Souleye Diop.

    Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines assure que le pays va augmenter ses capacités dans ce domaine.

    Le Sénégal, un nouveau producteur de pétrole, aspire à distribuer des hydrocarbures à un coût abordable, selon M. Diop.

    CS/SBS/ASB/ESF/MT

  • SENEGAL-AFRIQUE-ORGANISATIONS / Présidence de la BAD : cinq candidatures retenues, dont celle d’Amadou Hott

    SENEGAL-AFRIQUE-ORGANISATIONS / Présidence de la BAD : cinq candidatures retenues, dont celle d’Amadou Hott

    Dakar, 21 fév (APS) – La Banque africaine de développement (BAD) a publié, vendredi 21 février, une liste officielle comprenant les noms de cinq candidats à l’élection du président de ladite institution, dont ceux du Sénégalais Amadou Hott et du Mauritanien Sidi Ould Tah.

    Les noms du Zambien Maimbo Samuel Munzele, du Tchadien Abbas Mahamat Tolli et de la Sud-Africaine Tshabalala Bajabulile Swazi figurent également sur la liste publiée par le site Internet de la Banque africaine de développement.

    Les candidatures de ces cinq personnalités ont été examinées et retenues par le comité directeur du conseil des gouverneurs de la BAD.

    L’élection du président de la Banque africaine de développement aura lieu le 25 mai prochain à Abidjan, où se trouve le siège de l’institution dirigée depuis 2015 par le Nigérian Adesina Akinwumi.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-SOUDAN-MONDE-FOOTBALL / La FSF exige des garanties sécuritaires pour affronter le Soudan à Benghazi (médias)

    SENEGAL-SOUDAN-MONDE-FOOTBALL / La FSF exige des garanties sécuritaires pour affronter le Soudan à Benghazi (médias)

    Dakar, 21 fév (APS) – La Fédération sénégalaise de football (FSF) a adressé une lettre à la FIFA pour marquer son étonnement quant au choix de Benghazi, en Libye, comme ville hôte du match Soudan-Sénégal, et exiger des garanties de sécurité et de sûreté, rapporte Sud Quotidien dans sa livraison de ce vendredi.

    La FIFA a fixé au 22 mars la date de la rencontre Soudan-Sénégal comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

    Le Soudan est leader de la poule (10 points) devant le Sénégal (8 points).

    A cause de la guerre civile dans leur pays, les Soudanais reçoivent en Libye, un pays confronté également à l’instabilité.

    Selon Sud Quotidien, la FSF, dans une lettre adressée à Gordon Savic, responsable des qualifications et des matchs internationaux à la Fifa, a marqué d’emblée son  »étonnement ».

     »Nous accusons bonne réception de votre courriel du 18 février 2025 relatif à la programmation des matches de mars 2025 comptant pour la qualification à la Coupe du Monde 2026. Cette programmation a retenu notre attention à plus d’un titre. Tout d’abord, le match Soudan vs Sénégal est prévu en Libye (Benina Stadium Benghazi) où la situation sécuritaire et les antécédents vécus par les sélections qui s’y sont rendues dernièrement nous poussent à émettre de vives réserves sur le choix porté sur ce site », écrit le journal.

    Sud Quotidien ajoute que la Fédération sénégalaise de football ne se contente pas seulement de s’étonner et d’émettre des réserves, elle a aussi formulé le souhait de voir le match délocalisé.

    Ainsi, écrit le journal du groupe Sud Communications, à défaut de délocaliser le match, la FSF sollicite que la FIFA et la CAF prennent toutes les dispositions nécessaires afin de garantir la sécurité et la sûreté de sa délégation durant tout son séjour en terre libyenne.

    L’instance dirigeante du football sénégalais a aussi souligné que son équipe nationale est la seule à être programmée dans un intervalle de trois jours entre le premier match en Libye et le deuxième au Sénégal, alors que son adversaire aura bénéficié d’un jour de repos supplémentaire.

    BHC/HK/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE-COLLECTIVITE / Vol de bétail à Matam : un fléau amplifié par l’abattage clandestin

    SENEGAL-ELEVAGE-COLLECTIVITE / Vol de bétail à Matam : un fléau amplifié par l’abattage clandestin

    Matam, 20 fév (APS) – Le développement de l’abattage clandestin dans la région de Matam (nord) encourage le vol de bétail, a déploré le président de la Fédération régionale des éleveurs, Abou Rabi Bâ.

    Il y a quelques jours, lors des concertations citoyennes sur le secteur agrosylvopastoral, des éleveurs avaient justement soulevé ce phénomène intimement lié au vol de bétail.

    Pour beaucoup, l’abattage clandestin constitue un aspect qui encourage les voleurs de bétail, qui ne cessent de s’adonner à cette activité criminelle.

    ‘’L’abattage clandestin constitue un très grand problème pour nous éleveurs. Ceux qui abattent de manière clandestine du bétail sont en collaboration avec des conducteurs de moto, des chauffeurs, des charretiers et même des bouchers qui achètent de la viande issue de l’abattage clandestin’’, a notamment dit Abou Rabi Bâ dans un entretien avec l’APS.

    Le président de la Fédération régionale des éleveurs de Matam croit savoir que tout ce monde participe aux vols commis la nuit, en pleine brousse, avant que les bêtes ne soient tuées et acheminées dans les marchés tôt le matin.

    Pourtant, il existe une réglementation qui oblige à procéder à un contrôle de toute viande mise en vente.

    Pour Abou Rabi Bâ, les responsables des foirails doivent faire en sorte que tout bétail qui arrive dans les marchés soit en règle et que les bêtes abattues sur place soient certifiées par un agent vétérinaire.

    ‘’Les régimes précédents ont beaucoup fait contre le vol de bétail mais jusqu’à présent, le phénomène n’est pas éradiqué. Tant que ce fléau perdure, les éleveurs vont continuer à souffrir’’, regrette-t-il.

    Les éleveurs s’organisent, en attendant des solutions durables

    Selon lui, le vol de bétail participe à l’appauvrissement des éleveurs, qui ‘’deviennent pauvres du jour au lendemain ».

    En plus, les voleurs de bétail, dit-il, sont armés. Ce qui n’encourage pas, selon lui, les éleveurs à suivre leurs pas, précisant qu’il est ‘’très risqué de se mettre à leur trousse’’.

    ‘’Dans la région, tous les trois départements sont touchés par ce fléau. Personne ne peut nier l’existence de ce phénomène car, chaque jour, des éleveurs se mettent à chercher leur bétail volé’’, explique cet éleveur originaire d’un village du département de Kanel.

    Malgré les difficultés, les éleveurs de la région de Matam ne manquent pas de stratégies pour lutter contre ce fléau.

    Le président de la Fédération régionale des éleveurs de Matam signale que des méthodes ont été mises en place pour décourager les auteurs de vols de bétail.

    Il fait savoir que les populations sont sensibilisées sur le phénomène, de sorte qu’elles informent les responsables des associations d’éleveurs à la vue de toute personne suspecte en possession de bétail.

    ‘’A chaque fois qu’on voit des personnes suspectes et inconnues du village, on les interroge sur l’origine du bétail aux fins de voir si elles ont un laissez-passer. On vérifie également les marques sur les animaux, car ici, tous les éleveurs reconnaissent les marques sur le bétail de son collègue’’, confie Bâ.

    Les réseaux sociaux sont aussi utilisés pour amplifier la lutte, en dénonçant toute personne suspecte à travers des groupes WhatsApp ouverts.

    Dans la région de Matam, notamment dans le département de Ranérou, le phénomène du vol de bétail s’amplifie de jour en jour, au point qu’il constitue une grande partie des affaires qui atterrissent au tribunal de Matam.

    Malgré des condamnations prononcées, et la criminalisation de cette infraction, en 2017, le vol de bétail demeure un problème pour lequel les éleveurs de la région attendent des solutions durables.

    AT/ABB/SBS/SKS/OID/ASB

  • SENEGAL-ELEVAGE / Vol de bétail : les éleveurs perdent 2 milliards de francs CFA par an

    SENEGAL-ELEVAGE / Vol de bétail : les éleveurs perdent 2 milliards de francs CFA par an

    Birkelane, 21 fév (APS) – Le préjudice subi par les éleveurs victimes du vol de bétail est estimé à 2 milliards de francs CFA par an, a-t-on appris du chef du service départemental de l’élevage et des productions animales de Birkelane, dans la région de Kaffrine (centre), Samba Thioye.

    ‘’Chaque année, le Sénégal perd plus de 2 milliards de francs CFA à cause du vol de bétail. C’est un problème complexe pour le Sénégal’’, a signalé M. Thioye.

    Une mission de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a effectué une ‘’mission de sensibilisation’’ sur les conséquences du vol de bétail, en janvier dernier, dans les régions de Kaffrine et Kaolack (centre).

    Cette estimation du préjudice subi par les éleveurs ne concerne que les cas de vol de bétail déclarés, selon la coordonnatrice de la cellule de lutte contre le vol de bétail au ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Astou Fall.

    Mme Fall et El Hadji Aboubacar Bitèye, le président de l’Association nationale de lutte contre le vol de bétail (ANLCVB), ont pris part à la mission effectuée par le bureau régional de la FAO à Dakar.

    Le but de cette mission était de sensibiliser les autorités administratives des régions de Kaffrine et Kaolack à ce phénomène et de les encourager à le combattre davantage.

    L’ANLCVB a partagé ses données relatives au vol de bétail, lors de cette visite. Selon son président, elle a dénombré 12.316 têtes de bétail volées, dont 5.101 retrouvées, soit 41,42 %.

    Samba Thioye, le chef du service départemental de l’élevage et des productions animales de Birkelane

    En 2021, indique l’Association nationale de lutte contre le vol de bétail, 9.114 têtes de bétail avaient été volées et 6.702 avaient été retrouvées, soit 73,50 %.

    Ces données ont été collectées dans plusieurs régions, selon l’ANLCVB. Elle observe que celles de Kaffrine, Kaolack, Fatick (centre), Louga, Matam, Saint-Louis (nord) et Tambacounda (est) sont les plus touchées par le vol de bétail.

    ‘’Le vol de bétail cause énormément de dégâts en Afrique de l’Ouest […] Au Sénégal, on nous parle de pertes estimées à 2 milliards de francs CFA par an’’, affirme l’ingénieur agronome Ibrahima Thiam, du bureau de la FAO à Dakar.

    Pour éradiquer ce phénomène, les pouvoirs publics sénégalais doivent investir dans la traçabilité du bétail, selon M. Thiam.

    Les voleurs de bétail profitent de ‘’l’insuffisance de la présence des forces de défense et de sécurité’’ dans certaines zones, près des frontières du Sénégal avec les pays voisins notamment, pour subtiliser leur bétail aux éleveurs, selon Ibrahima Thiam.

    Le vol de bétail et les ‘’trafics transfrontaliers, dont la contrebande, la circulation des armes légères ou le trafic de drogue’’, vont de pair, signale la coordonnatrice de la cellule de lutte contre le vol de bétail au ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.

    Le vol de bétail est d’autant plus pernicieux que l’élevage est un sous-secteur ‘’fondamental’’ de l’économie sénégalaise, qui contribue à la sécurité alimentaire des ménages et à la réduction de la pauvreté, selon un document de la FAO.

    L’élevage concentre 22 % de la valeur ajoutée du secteur primaire et fournit 4 % du produit intérieur brut du Sénégal, selon le même document.

    Le cheptel sénégalais est estimé à plus de 4,5 millions de bovins, plus de 9,8 millions d’ovins, environ 6 millions de caprins, 1,6 million d’équidés et 946.543 porcins, ajoute-t-il.

    ADE/ASB/HK/OID/ESF/SBS/ASG