Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Beach soccer : les Lions battent à nouveau les Seychelles

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Beach soccer : les Lions battent à nouveau les Seychelles

    Dakar, 20 fév (APS) – L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer ou football de plage a dominé (11-4) celle des Seychelles, ce jeudi, lors de la deuxième des trois rencontres amicales qu’elle dispute contre ce pays à la plage de Diamalaye, à Dakar.

    Les buts du Sénégal ont été inscrits par Alseyni  Ndiaye,  Seydina Madione Diagne ( doublé), Jean Ninou Diatta (quadruplé), Assane Ba, Mamour Diagne et Ousseynou Faye.

    Mercredi , les Lions avaient déjà largement battu (10-3) les Seychelles. Les deux équipes se retrouveront vendredi pour une troisième confrontation en match amical.

    Le Sénégal et les Seychelles préparent la Coupe du monde de beach soccer que l’archipel situé dans l’océan indien va accueillir du 1er au 11 mai 2025.

    Champion d’Afrique en titre, le Sénégal, a remporté huit fois la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer.

    BHC/ABB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Diourbel : une réunion de partage du référentiel ‘’Sénégal 2050’’ avec les acteurs locaux

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Diourbel : une réunion de partage du référentiel ‘’Sénégal 2050’’ avec les acteurs locaux

    Diourbel, 20 fév (APS) – Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a présidé, jeudi, une réunion de partage du référentiel ‘’Sénégal Vision 2050’’ avec les acteurs locaux, destinée à vulgariser le nouveau cadre des politiques publiques.

    La rencontre tenue dans la salle de réunion de la gouvernance, a réuni des autorités administratives, des élus locaux, des chefs de services techniques déconcentrés ainsi que des responsables d’organisations communautaires de base.

    Selon le gouverneur, cette initiative vise à vulgariser le nouveau cadre des politiques publiques à l’échelle locale.

    ‘’Le processus vient de démarrer, et les services techniques poursuivront ce travail de vulgarisation’’, a-t-il déclaré.

    L’autorité administrative souhaite ainsi permettre aux acteurs locaux de s’approprier la vision du président de la République, notamment à travers la mise en place du pôle territoire que Diourbel va partager avec la région de Louga.

    L’atelier a également permis d’échanger sur les potentialités de la région, notamment dans le domaine agricole.

    Ibrahima Fall a rappelé les projets en cours dans le secteur de l’hydraulique, citant notamment le transfert d’eau du lac de Guiers vers Touba et la révision du réseau hydraulique de la cité religieuse.

    Il a également fait part du projet de création d’une zone industrielle à Touba dédiée au montage de véhicules, ainsi que d’une zone industrielle à Touré Mbonde, axée sur le bâtiment et les travaux publics (BTP).

    Le gouverneur a invité les autorités administratives et les élus locaux des trois départements à organiser des comités de partage sur le référentiel Sénégal ‘’Vision 2050’’.

    Il a également exhorté les maires à adapter leurs documents de planification locale en y intégrant les axes stratégiques de ce référentiel.

    MS/SBS/ASB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Ziguinchor : le COSEC et la Chambre de commerce veulent renforcer leur collaboration

    SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Ziguinchor : le COSEC et la Chambre de commerce veulent renforcer leur collaboration

    Ziguinchor, 20 fév (APS) – La directrice du  Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC), Ndèye Rokhaya Thiam et le président de la Chambre de commerce,  d’industrie et d’agriculture de Ziguinchor (CIAZ), Pascal Kotimagne Éhemba ont déclaré, jeudi, vouloir renforcer leur collaboration, dans le but de travailler au développement des filières mangue et anacarde.

    ‘’Il y a une nécessité de miser sur l’anacarde et la mangue pour booster l’économie de la région de Ziguinchor. Et, c’est dans ce sillage que nous sommes à Ziguinchor pour voir les axes de collaboration que nous pourrions avoir avec la chambre de commerce, travailler ensemble et mutualiser les synergies dans l’intérêt des populations’’, a expliqué Mme Thiam.

    La directrice du Conseil sénégalais des chargeurs intervenait lors d’une tournée économique à Ziguinchor entrant dans le cadre de la gestion et de la coordination des corridors terrestres et fluviomaritimes.

    ‘’Notre déplacement à Ziguinchor et au Sud-Est du pays est une démarche d’écoute afin de dresser une bonne feuille de route aux fins de pérenniser ces projets’’, a-t-elle ajouté, soulignant que cette approche ‘’nécessite un travail collaboratif et participatif’’.

    ‘’Et le COSEC va accompagner les différentes chambres consulaires du pays’’, a assuré Mme Thiam.

    La directrice du COSEC a expliqué que sa tournée a également pour objectif de travailler à identifier les projets qui sont au niveau des différents corridors, notamment Ziguinchor-Guinée.

    ‘’Cette tournée entamée depuis lundi dernier dans le sud-est du pays, a permis de rencontrer l’ensemble des opérateurs économiques et des autorités impliquées dans la gestion et la coordination des corridors’’, a encore fait savoir Ndèye Rokhaya Thiam.

    Selon elle, ‘’les pouvoirs publics entendent rendre nos corridors le plus compétitifs possible pour garder un certain nombre de frets dont le fret malien et bissau-guinéen’’.

    Intervenant à son tour, le président de la Chambre consulaire de Ziguinchor, Pascal Kotimagne Éhemba dit compter beaucoup sur le COSEC pour les aider à atteindre leurs objectifs.

    ‘’Pour booster notre économie, il va falloir que nous travaillions en étroite collaboration avec cette agence de l’État du Sénégal’’, a-t-il fait valoir. 

    Pascal Kotimagne Éhemba a rappelé que l’année dernière, la filière anacarde a réalisé des prouesses générant plus de 95 milliards de francs CFA. ‘’Une  progression obtenue grâce au soutien des structures comme le COSEC’’, selon lui.

    MNF/AB/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / La génétique au menu du congrès des rhumatologues à Dakar

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / La génétique au menu du congrès des rhumatologues à Dakar

    Dakar, 20 fév (APS) – Le troisième congrès annuel de la Société sénégalaise de rhumatologie couplé à celui de la Société africaine de rhumatologie (SARH) a débuté, jeudi, à Dakar pour trois jours autour du thème central ‘’La génétique en rhumatologie’’.

    La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Santé, Ibrahima Sy. Cet événement scientifique majeur réunit des experts nationaux et internationaux qui vont échanger sur les avancées dans la prise en charge des maladies rhumatismales, en particulier dans le contexte africain.

    ‘’Dans notre culture, les rhumatismes sont souvent perçus comme des pathologies héréditaires, transmises de génération en génération. Aujourd’hui, grâce aux progrès de la génétique, nous comprenons mieux ces affections, notamment les maladies multifactorielles qui dominent en rhumatologie », a expliqué le professeur Saïdou Diallo, président de la Société africaine de rhumatologie, parlant du choix du thème de cette édition.

    Le doyen de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie, le professeur Bara Ndiaye, a, pour sa part, rappelé que la rhumatologie s’intéresse aux maladies de l’appareil locomoteur, qui touchent une grande partie de la population, de l’enfant à la personne âgée. Les rhumatismes inflammatoires et les maladies auto-immunes ont des répercussions majeures sur la qualité de vie des patients, a t-il relevé.

    Il a également salué les efforts de la Chaire de rhumatologie de l’Université de Dakar, qui forme des spécialistes reconnus dans toute l’Afrique francophone.

    ‘’Les nouvelles techniques de biologie moléculaire ont révolutionné notre compréhension des maladies génétiques complexes, mais il reste encore beaucoup à faire pour en tirer des applications pratiques », a t-il souligné.

    Le Pr Ndiaye a réitéré l’engagement de la faculté à soutenir la rhumatologie, notamment en renforçant les équipements techniques et en mobilisant des ressources financières pour la recherche.

    ‘’Nous sommes fiers de la formation professionnalisante offerte par notre DES, (Diplôme d’études spéciales), en rhumatologie, qui attire des étudiants de toute l’Afrique francophone », a t-il dit.

    AN/SKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Une moyenne de 9,4 cas de suicide recensés pour 100 000 habitants, selon une psychiatre

    SENEGAL-SOCIETE / Une moyenne de 9,4 cas de suicide recensés pour 100 000 habitants, selon une psychiatre

    Dakar, 20 fév (APS) – Le taux de suicide au Sénégal s’élève à 9,4 cas pour 100 000 habitants, niveau légèrement au-dessus de la moyenne mondiale de 9 suicides pour 100 000 habitants enregistrée dans le monde, indique la psychiatre Aida Sylla, dans un entretien avec l’APS.  

    ‘’Le Sénégal est légèrement au-dessus de la moyenne mondiale avec 9,4 suicides pour 100 000 habitants’’, a-t-elle souligné.

    Pour la psychiatre en poste au Centre national hospitalier universitaire (CHU) de Fann, à Dakar, ces données sur le Sénégal montrent que le suicide n’est pas un acte étranger dans le pays et sur le continent.

    ‘’Je voudrais insister sur le fait que le suicide est une réalité en Afrique et au Sénégal. Le taux le plus important de suicide est enregistré au Lesotho avec 72 suicides pour 100 000 habitants, alors que le taux mondial est de 9 suicides pour 100 000 habitants’’, a-t-elle précisé.

    Abordant le suicide comme objet d’étude, Aida Sylla fait remarquer que les études au Sénégal sur le sujet remontent à la première moitié du 20e siècle.

    ‘’Les premiers chiffres sur le suicide ont été publiés par Germaine Le Goff, en 1938, dans le Bulletin historique et scientifique de l’AOF [Afrique occidentale française] sous le titre interrogatif, ‘Les Noirs se suicident-ils en Afrique occidentale française ? ’’, a rappelé la première femme agrégée de psychiatrie au Sénégal.

    Selon elle, Le Goff a pu relever 76 suicides qui se sont déroulés en AOF entre 1930 et 1935.

    ‘’Les causes étaient essentiellement le sentiment d’honneur bafouée, la passion, le sentiment de culpabilité’’, précise-t-elle, citant les travaux de la fondatrice de la première école d’institutrices d’Afrique, à Gorée.

    La psychiatre au CHU de Fann a, en outre, indiqué que 439 cas de tentatives de suicide ont été recensés au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar, entre 1992 et 1996.

    ‘’L’overdose de médicaments, l’ingurgitation d’acide, ou soude caustique ou encore khémé [en wolof] ont été les modes opératoires les plus usités dans ces cas-là, tandis que les motifs les plus évoqués étaient les conflits familiaux et de couples’’, a-t-elle signalé.

    Dans la nuit du 10 février, un étudiant en Master en Sciences juridiques et politiques s’est donné la mort par pendaison dans sa chambre, à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis, d’après les résultats d’une autopsie.

    Dans sa lettre d’adieu, il a expliqué son geste par un sentiment d’ ‘’isolement’’ et de ‘’tristesse intense’’.

    ABB/CMS/ASG/SKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Ligue des champions : Al Hilal opposé à Al Ahly en quart de finale

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Ligue des champions : Al Hilal opposé à Al Ahly en quart de finale

    Dakar, 20 fév (APS) – Le club soudanais d’Al Hilal va rencontrer le tenant du titre Al Ahly SC d’Egypte en quart de finale de l’édition 2025 de la Ligue africaine des champions.

    La Confédération africaine de football (CAF) a procédé, ce jeudi à Doha (Qatar), au tirage au sort des quarts de finale.

    Al Hilal, qui joue dans le championnat mauritanien à cause de la guerre civile au Soudan, compte dans son effectif Ethane Aimé Jr Tendeng, Ousmane Diouf, El Hadj Madické Kane et Marc Jr Mendy, d’anciens pensionnaires de la Ligue 1 sénégalaise.

    Leaders de leur poule, les Soudanais vont jouer gros face au double tenant du titre. Les Egyptiens Al Ahly SC dominent cette compétition avec 12 titres.

    L’autre club égyptien en Ligue des champions, Pyramids FC, va affronter les Marocains de l’AS FAR de Rabat.

    Les Algériens du MC Alger vont défier les Sud-africains d’Orlando Pirates.

    Les matchs aller et retour se joueront les 1er et 8 avril.

    En Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), le tirage au sort des quarts de finale a donné un duel 100% algérien entre l’USM Alger et le CS Constantine.

    Le Zamalek (Egypte) va rencontrer les Sud-africains de Stellenbosch. La Renaissance Sportive de Berkane, avec les Sénégalais Paul Valère Bassène et Mamadou Lamine Camara, sera opposé à l’ASEC Mimosas (Cote d’Ivoire). Les Egyptiens d’Al Masry vont affronter les Tanzaniens de Simba.

    Le Zamalek est le vainqueur de la dernière édition de la Coupe de la Confédération africaine de football.

    Les matchs aller se joueront le 2 avril et les matchs retour le 9 du même mois.

    Les deux représentants sénégalais dans ces compétitions ont été éliminés.

    Tengueth FC n’a pas franchi les préliminaires de la Ligue africaine des champions.

    En Coupe de la CAF, le Jaraaf a échoué en terminant troisième de la poule C, derrière l’USM Alger et l’ASEC d’Abidjan.

    -Voici les affiches des quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique :

    -Al Ahly SC (Égypte)-Al Hilal (Soudan)

    -Pyramids FC (Égypte)-AS FAR (Maroc)

    -Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) -Espérance de Tunis (Tunisie)

    -MC Alger (Algérie)- Orlando Pirates (Afrique du Sud)

    Voici les affiches des quarts de finale de la Coupe CAF :

    -Stellenbosch – Zamalek

    -ASEC Mimosas – RS Berkane

    -CS Constantine – USM Alger

    -Al Masry – Simba SC

    BHC/OID

  • SENEGAL-MALI-SECURITE / Les armées malienne et sénégalaise mènent des opérations de patrouilles conjointes frontalières (DIRPA)

    SENEGAL-MALI-SECURITE / Les armées malienne et sénégalaise mènent des opérations de patrouilles conjointes frontalières (DIRPA)

    Dakar, 20 fev (APS) – Les armées malienne et sénégalaise ont démarré des opérations de patrouilles mixtes transfrontalières, a appris l’APS de la Direction de l’information et des relations publiques des armées sénégalaises (DIRPA).

    « Les FDS [Forces de défense et de sécurité] malienne et sénégalaise lancent des patrouilles conjointes transfrontalières », rapporte la DIRPA sur compte X.

    Selon la même source, la cérémonie officielle de démarrage de ces patrouilles s’est tenue ce jeudi matin, à Diboli (Mali), en présence des commandants de zones voisines et des autorités locales.

    LA DIRPA ajoute que « les détachements d’unités de la Zone militaire N°4 et des gendarmes du GARSI [Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention] conduiront des opérations mixtes avec leurs homologues de l’armée et de la police maliennes, le long de la frontière commune ».  

    HK/OID/ABB

  • SENEGAL-SANTE / Le ministre de la Santé alerte sur l’urgence de renforcer la lutte contre les maladies non transmissibles

    SENEGAL-SANTE / Le ministre de la Santé alerte sur l’urgence de renforcer la lutte contre les maladies non transmissibles

    Dakar,20 fév (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a alerté, jeudi, sur l’urgence de renforcer la lutte contre les maladies non transmissibles qui constituent une menace croissante pour la santé publique.

    ‘’Les maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiovasculaires, le rhumatisme, le diabète, le cancer, l’insuffisance veineuse, les maladies respiratoires chroniques constituent aujourd’hui une menace sérieuse pour notre population et notre système de santé’’, a-t-il dit à l’ouverture du troisième congrès international de la Société africaine de rhumatologie (SARH).

    ‘’Leur impact est d’autant plus préoccupant qu’elles affectent des personnes de tous âges, réduisant l’espérance de vie et engendrant des coûts économiques extrêmement élevés pour notre société’’, a-t-il ajouté, rappelant que 53% des décès enregistrés au Sénégal sont liés à ces pathologies.

    Selon l’OMS, ces maladies sont responsables de 74% des décès dans le monde.

    ‘’Ces maladies évoluent de façon inquiétante en raison de plusieurs facteurs, notamment héréditaires, comportementaux et environnementaux. D’où l’importance de rencontres scientifiques, comme ce congrès, qui permettent de partager les connaissances et d’améliorer la formation des médecins ainsi que la prise en charge des patients‘’, a déclaré le ministre.

    Le Sénégal dispose d’un plan national de lutte contre les maladies non transmissibles, actuellement décliné en stratégies spécifiques pour le cancer, le diabète et d’autres affections.

    Toutefois, Ibrahima Sy a insisté sur la nécessité d’un changement de paradigme, mettant l’accent sur la prévention et l’éducation à la santé afin de réduire la morbidité.

    Concernant l’accessibilité des soins, il a reconnu que le coût élevé des traitements représente un défi pour de nombreux ménages.

    ‘’L’accès à une assurance maladie devient une nécessité pour alléger ce fardeau. Actuellement, environ 53 % des Sénégalais sont couverts, mais c’est insuffisant. Nous travaillons avec le ministère de la Famille et des Solidarité pour élargir cette couverture‘’, a-t-il dit.

    Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale a également annoncé que son département explore la mise en place d’un centre de prise en charge intégrée des maladies non transmissibles, afin d’offrir aux patients un parcours thérapeutique plus efficace et mieux structuré.

    Ce congrès de trois jours réunit des experts nationaux et internationaux. Il marque une étape importante dans la lutte contre les maladies rhumatismales en Afrique, en mettant l’accent sur la recherche, la formation et l’accès à des traitements innovants.

    AN/HB/SKS/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-JUSTICE / UGB : la Coordination des étudiants demande l’abrogation de la loi d’amnistie

    SENEGAL-UNIVERSITE-JUSTICE / UGB : la Coordination des étudiants demande l’abrogation de la loi d’amnistie

    Saint-Louis, 20 fév (APS) – La Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) de l’Université Gaston Berger (UGB), par la voix de son président, Alpha Issaga Diallo, a demandé, mercredi, l’abrogation de la loi d’amnistie, exigeant que la lumière soit apportée dans le dossier de leurs ‘’camarades martyrs’’.

    Les étudiants Alpha Yéro Tounkara et Prosper Clédor Senghor de l’UGB sont décédés en 2024 à la suite de violents affrontements entre forces de l’ordre  et étudiants opposés au report de l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février 2024 au Sénégal.

    ‘’Nous demandons aux autorités étatiques d’abroger la loi d’amnistie, conformément à l’annonce faite par le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko’’, a confié M. Diallo à la presse, lors de la marche pacifique organisée par les étudiants de l’UGB à la mémoire de leurs deux camarades décédés.

    Alpha Issaga Diallo estime que cette loi d’amnistie constitue une entrave à la manifestation de la vérité. ‘’Nous demandons aux autorités de faire montre de responsabilité et de respect à l’endroit des étudiants et d’apporter toute la lumière dans le dossier de nos camarades martyrs’’, a-t-il lancé.

    La CESL, à travers son président de séance, demande également aux autorités de l’UGB de baptiser les chapiteaux 1 et 2 aux noms des deux étudiants décédés, Alpha Yéro Tounkara et Prosper Clédor Senghor.

    Prosper Clédor Senghor, décédé à l’hôpital Principal de Dakar des suites de blessures subies lors de heurts entre des forces de l’ordre et des étudiants opposés au report de l’élection présidentielle, était originaire de Cabrousse.

    L’étudiant en licence 1 de mathématiques appliquée et sciences sociales (UFR SAT) de l’université de Saint-Louis, a été inhumé, dans ce village du département d’Oussouye, dans la région de Ziguinchor (sud) 

    Alpha Yéro Tounkara, âgé de 22 ans, étudiant en géographie de la même université, avait aussi succombé à ses blessures après son évacuation à l’hôpital régional de Saint-Louis. Il a été enterré au cimetière musulman de Dindéfélo, son village,  dans la région de Kédougou (sud-est).

    Au Sénégal, une loi d’amnistie portant sur les faits liés aux violences politiques survenues entre février 2021 et février 2024 a été votée le mercredi 6 mars 2024 par l’Assemblée nationale.

    Mardi, le député de la coalition ‘’Senegaal Kessé’’ (opposition), Thierno Alassane Sall, a annoncé avoir déposé une proposition de loi visant à faire annuler cette loi d’amnistie. ‘’Il appartient désormais à l’Assemblée nationale de décider du sort de cette initiative, conformément à la procédure législative’’, a-t-il ajouté.

    Mercredi, le député de Pastef (majorité au pouvoir), Amadou Ba, a réagi à cette initiative parlementaire du député Thierno Alassane Sall la qualifiant de ‘’récupération politique’’.

    ‘’Quand vous êtes un homme politique qui n’a jamais connu la détention, dont aucun militant n’a été arrêté, torturé, blessé ou tué, vous devriez faire preuve de retenue au lieu de chercher une récupération politique’’, a-t-il partagé sur les réseaux sociaux, s’adressant au député non-inscrit, également leader du parti La République des valeurs.

    Le Premier ministre, Ousmane Sonko, avait annoncé en décembre 2024, le dépôt prochain à l’Assemblée nationale d’un projet de loi portant abrogation de la loi d’amnistie.

    CGD/AMD/HB/HK/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENTREPRISES / Règlementation de la joint-venture : Dakar appelle l’OHADA à examiner ses propositions

    SENEGAL-AFRIQUE-ENTREPRISES / Règlementation de la joint-venture : Dakar appelle l’OHADA à examiner ses propositions

    Dakar, 20 fév (APS) – Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a appelé le Conseil des ministres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), jeudi, à Dakar, à se pencher sur les propositions faites par le Sénégal depuis 2013 en faveur de la règlementation de la coentreprise ou joint-venture.

    ‘’L’enjeu de souveraineté économique des États membres devrait également guider l’OHADA dans la conduite du processus législatif relatif à la coentreprise ou joint-venture, qui a fait l’objet de propositions […] déposées depuis 2013 par le Sénégal’’, a dit M. Sonko.

    Il présidait la cérémonie d’ouverture de la 58e réunion du Conseil des ministres de l’OHADA.

    Avant d’inviter l’organisation communautaire à se pencher sur les textes proposés par le Sénégal, Ousmane Sonko s’est réjoui de l’adoption d’un acte qui encadre le fonctionnement des sociétés coopératives dans les pays membres. ‘’On se félicite […] de l’adoption de l’acte uniforme relatif au droit des sociétés coopératives, qui offre un cadre juridique approprié à la pratique de l’économie sociale et solidaire’’, a-t-il dit.

    Le Premier ministre estime aussi qu’‘’il faudrait une parfaite appropriation du droit coopératif [de l’OHADA] et une réelle exploitation de son potentiel systémique’’.

    Il a tenu à signaler que le Sénégal accueille une réunion du Conseil des ministres de ladite organisation ‘’pour la deuxième fois en un an seulement’’.

    Un ‘’levier de stimulation de l’investissement’’

    ‘’Notre pays a très tôt cru en ce modèle de coopération économique, pour avoir été au premier plan dans le processus de création de l’OHADA et grandement contribué au démarrage effectif des activités de ses organes’’, a dit M. Sonko.

    Il s’est souvenu du magistrat sénégalais Kéba Mbaye (1924-2007), dont l’‘’engagement’’ et la ‘’clairvoyance ont été d’un apport fort appréciable dans la réalisation de ce projet communautaire’’, la création de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires. ‘’Nous saluons également l’œuvre de l’[ancien] président de la République du Sénégal, le président Abdou Diouf, qui s’était beaucoup investi dans les premières années de fonctionnement de l’[OHADA] en lui permettant de relever d’importants défis.’’

    ‘’Après trois décennies d’existence, l’OHADA constitue encore un outil incontournable de pilotage des politiques publiques dans nos États. Il est par conséquent de notre responsabilité collective d’œuvrer à la consolidation de ses acquis et à sa pérennisation’’, a dit Ousmane Sonko aux membres du Conseil des ministres de cette organisation.

    Il estime que l’OHADA, un ‘’levier de stimulation de l’investissement, de développement du secteur privé et de dynamisation de la croissance’’, est à préserver et à renforcer, ‘’afin de mieux remplir la mission que [ses] fondateurs lui ont assignée’’.

    ‘’Les performances de notre centre d’arbitrage, dont nous attendons légitimement des revenus substantiels dans la perspective d’un autofinancement progressif des institutions de l’OHADA, sont largement tributaires du choix des femmes et des hommes que vous désignerez pour animer cette institution phare’’, a signalé le Premier ministre.

    ‘’Je vous recommande ainsi de privilégier les qualités personnelles et les capacités opérationnelles des candidats qui vous seront présentés’’, a-t-il affirmé devant le Conseil des ministres de l’organisation.

    Cette instance de l’OHADA est constituée des ministres chargés de la Justice et des Finances de chacun des États membres.

    C’est l’organe législatif de l’organisation créée en 1993 en vue de ‘’la facilitation des échanges et des investissements, la garantie de la sécurité juridique et judiciaire des activités des entreprises’’ dans 17 pays africains.

    ESF/OID