Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-ECONOMIE / Finances publiques : le chef de l’Etat appelle à l’application de mesures conjoncturelles et structurelles urgentes

    SENEGAL-ECONOMIE / Finances publiques : le chef de l’Etat appelle à l’application de mesures conjoncturelles et structurelles urgentes

    Dakar, 19 fev (APS) – Le chef de l’Etat a appelé, mercredi en Conseil des ministres, à l’application de mesures conjoncturelles et structurelles urgentes pour  »renforcer la résilience et la crédibilité du système économique, budgétaire, financier et comptable ».

     »Evoquant les enseignements et les analyses issus de l’audit des finances publiques réalisé par la Cour des Comptes, le chef de l’Etat a appelé à l’application de mesures conjoncturelles et structurelles urgentes pour renforcer la résilience et la crédibilité de notre système économique, budgétaire, financier et comptable’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Le chef de l’Etat a également demandé au Premier ministre ‘’de lui proposer un chronogramme de mise en œuvre de toutes les recommandations du rapport d’audit de la Cour des comptes et de lui faire parvenir, dans les meilleurs délais, un programme spécial de maîtrise des dépenses publiques, en tenant compte des impératifs économiques et sociaux, à court et moyen termes, dictés par le déploiement de la vision Sénégal 2050’’.

    Bassirou Diomaye Faye a souligné ‘’l’importance d’une bonne maitrise des programmes budgétaires, des plans de financement et de trésorerie de l’Etat pour les trois prochaines années, des dépenses fiscales et de la dette publique’’.

    Il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre chargé de l’Economie de ‘’proposer, sous la coordination du Premier ministre, une nouvelle réglementation sur les conditions et modalités d’émission des emprunts de l’Etat ainsi qu’un nouveau cadre organisationnel de pilotage et de gestion de la dette publique’’.

    Selon le communiqué, ‘’le Premier Ministre veillera également à la préparation rapide par le Ministre des Finances et du Budget d’un projet de loi rectificative des finances, en perspective du débat d’orientation budgétaire’’.

    Le chef de l’Etat a indiqué au Premier ministre, au ministre des Finances et du Budget et au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, ‘’l’urgence d’asseoir l’intégrité de l’information financière en termes de fiabilité, d’exhaustivité, d’exactitude et de sincérité ; d’accélérer la digitalisation et l’interopérabilité des systèmes d’informations économiques, financières et comptables de l’Etat ; de renforcer la supervision du processus de cadrage macroéconomique ; d’améliorer la planification triennale consensuelle des investissements publics financés sur ressources externes et internes et des partenariats public-privé’’.

    Selon lui, ‘’la situation de vérité assumée est l’occasion d’engager une transformation objective et en profondeur des administrations économiques, financières et comptables de l’Etat et de leurs interrelations avec les partenaires et le système financier’’.

    Bassirou Diomaye Faye en appelle à ‘’un véritable changement de paradigme dans la gouvernance administrative, économique, financière et comptable de l’Etat’’.

    OID

     

  • AFRIQUE-RDC-HUMANITAIRE / Un fonctionnaire de l’Onu appelle à la reprise des vols humanitaires vers l’Est de la RDC

    AFRIQUE-RDC-HUMANITAIRE / Un fonctionnaire de l’Onu appelle à la reprise des vols humanitaires vers l’Est de la RDC

    Dakar, 19 fév (APS)- Le Coordonnateur humanitaire de l’Organisation des Nations unies (ONU) en République Démocratique du Congo (RDC), Bruno Lemarquis, a appelé toutes les parties concernées par la crise au Sud-Kivu, à prendre les mesures nécessaires pour permettre la reprise des vols humanitaires afin de faciliter l’acheminement de l’aide à la population.

    ‘’J’appelle toutes les parties à prendre les mesures nécessaires pour permettre la reprise des vols humanitaires’’, a-t-il déclaré dans un communiqué publié mardi sur X.

    Lemarquis qui a appelé à une cessation des combats, alerte également sur les conséquences humanitaires de la crise au Sud-Kivu qui s’intensifie.

    Le Coordonnateur humanitaire a en outre évoqué la nécessité de rouvrir l’aéroport de Goma et celui de Kavumu pour faciliter l’acheminement de l’aide aux populations, notamment au Sud-Kivu

    Bruno Lemarquis estime que ‘’la population ne peut plus continuer à payer un prix aussi lourd pour un conflit qui ne cesse de s’étendre et qui menace désormais la stabilité de toute la région’’.

    Le haut responsable a insisté sur l’impératif de cesser les affrontements et de reprendre le chemin du dialogue et des processus politiques.

    Il a déploré le pillage, samedi dernier, des installations et des entrepôts humanitaires à Bukavu, ‘’limitant davantage la capacité de réponse des organisations humanitaires déjà entravée par les hostilités en cours’’.

    FD/AB/SBS

  • SENEGAL-SANTE-ENVIRONNEMENT / Un projet de recherche sur les impacts du changement climatique sur les maladies non transmissibles en gestation

    SENEGAL-SANTE-ENVIRONNEMENT / Un projet de recherche sur les impacts du changement climatique sur les maladies non transmissibles en gestation

     Dakar, 19 fev (APS) – Le Centre Africain de Recherche sur la Population et la Santé (African Population and Health Research Center – APHRC) élabore avec la London School of Hygiène and Tropical Medicine (LSHTM) et la Division de la Lutte contre les Maladies Non Transmissibles (DLMNT) du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, un projet de recherche destiné à produire des données probantes et scientifiques sur les interactions entre les maladies non transmissibles et le changement climatique.

    ‘’Ces interactions sont peu étudiées en Afrique subsaharienne où les données scientifiques dans ce ces domaines sont limitées’’, a dit le Principal Investigateur du projet Dr Sokhna Thiam, Chef de l’Unité de Recherche Environnement Climat et Santé du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest de APHRC lors de l’atelier d’échange et de concertation avec les parties prenantes, ouvert mercredi à Dakar.

    ‘’Les interactions entre ces facteurs restent mal comprises, bien qu’elles soient influencées par des dynamiques communes telles que l’urbanisation, l’accroissement des transports motorisés et les émissions de gaz à effet de serre’’, a-t-elle ajouté. 

    Dr Sokhna Thiam,  Epidémiologiste Environnemental, a expliqué qu’il s’agit de voir, à travers cette étude comment la chaleur, la qualité de l’air et les espaces verts interagissent et contribuent aux maladies non transmissibles dans les villes sénégalaises.

    Instigatrice de cette étude, elle a indiqué que des maladies cardiovasculaires, rénales, respiratoires sont liées parfois  aux dimensions spatiales et (…) du  réchauffement climatique extrême.

     »Un phénomène naturel à l’origine également de températures élevées, l’augmentation de la pluviométrie avec des risques d’inondation qui induisent des maladies hydriques, la pollution de l’air et la perte d’espaces verts », a ajouté Mme Thiam.

    Dr Cheikh Faye, le Directeur du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest de APHRC, a expliqué l’apport de APHRC dans la génération d’évidences scientifiques pour une meilleure compréhension des liens complexes entre le changement climatique et la santé.

    Le point focal santé et environnement du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Codou Badiane Mané a souligné  à son tour que cette étude est ‘’d’une importance capitale puisqu’elle permettra d’avoir des données probantes, des évidences scientifiques sur les interactions entre le changement climatique et la santé ».

    ‘’Nous avons besoin des résultats  de cette étude, surtout  que nous sommes en train d’élaborer des documents politiques comme le Plan national d’adaptation aux changements climatiques, le système d’alerte précoce aux vagues de chaleur, le projet de résilience face aux changements climatiques’’, a soutenu Mme Mané.

    ‘’On a besoin des évidences scientifiques pour étayer ce lien entre les données sanitaires et les données climatiques’’, a-t-elle ajouté.

    Dr Codou Badian Mané a indiqué qu’il y a des études parcellaires faites par des académies de recherche mais s’avèrent insuffisantes en résultats.

    L’objectif de la rencontre de deux jours est de présenter et de partager les activités en cours, de favoriser les échanges entre experts et partenaires et de renforcer les collaborations en identifiant des synergies d’action.

    La rencontre a réuni des chercheurs, des professionnels de santés, des spécialistes de maladies chroniques, des décideurs politiques, des urbanistes, experts en environnement et d’un membre du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen).

    ADL/AB

  • AFRIQUE-EDUCATION-COMMEMORATION / Bangui, hôte de la 10ème Journée africaine de l’alimentation scolaire, du 28 février au 1er mars

    AFRIQUE-EDUCATION-COMMEMORATION / Bangui, hôte de la 10ème Journée africaine de l’alimentation scolaire, du 28 février au 1er mars

    Dakar, 19 fév (APS) – La capitale de la République centrafricaine, Bangui, va accueillir du 28 février au 1 er mars 2025 la 10ème Journée africaine de l’alimentation Scolaire (JAA), une rencontre placée sous le thème : ‘’Nourrir la justice : l’alimentation scolaire comme voie vers la réparation, l’équité et l’autonomisation pour l’avenir de l’Afrique’’, annonce le site de l’Union africaine.

    Cette journée a été instituée en 2016 lors de la session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA). Cette instance ‘’a reconnu le rôle crucial de l’alimentation scolaire locale (HGSF) dans la promotion de l’éducation, de la nutrition, de l’agriculture, du développement rural et de l’égalité des sexes’’, souligne l’organisation panafricaine.

    Depuis sa proclamation, renseigne la même source, la journée est célébrée le 1 er mars de chaque année, devenant ainsi une plateforme de mise en valeur du rôle transformateur des programmes d’alimentation scolaire dans l’amélioration des résultats scolaires.

    ‘’La Journée africaine de l’alimentation scolaire (ADSF) témoigne également de l’engagement du continent à transformer la vie des enfants par l’éducation, la nutrition et le développement communautaire’’, explique l’Union africaine.

    L’objectif principal de cette rencontre de deux jours est de mobiliser le soutien et l’action pour étendre les programmes d’alimentation scolaire à travers l’Afrique.

    Cette édition est organisée conjointement par le Département de l’éducation, de la science, de la technologie et de l’innovation (ESTI) de la Commission de l’Union africaine, le Programme alimentaire mondial (PAM) et le gouvernement de la République centrafricaine.

    FD/ASG/OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 19 février 2025

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 19 février 2025

    Dakar, 19 fev (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 19 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses condoléances les plus attristées au Khalif général des Mourides et à la Communauté musulmane suite au rappel à Dieu du Khalif général des Baye FALL, Serigne Amdy Modou Mbenda FALL et de Serigne Moustapha Saliou MBACKE, fils du défunt Khalif général des Mourides Serigne Saliou MBACKE.

    Evoquant les enseignements et les analyses issus de l’audit des finances publiques réalisé par la Cour des Comptes, le Chef de l’Etat a appelé à l’application de mesures conjoncturelles et structurelles urgentes pour renforcer la résilience et la crédibilité de notre système économique, budgétaire, financier et comptable. Il a demandé au Premier Ministre de lui proposer un chronogramme de mise en œuvre de toutes les recommandations du rapport d’audit de la Cour des comptes et de lui faire parvenir, dans les meilleurs délais, un programme spécial de maîtrise des dépenses publiques, en tenant compte des impératifs économiques et sociaux, à court et moyen termes, dictés par le déploiement de la vision « Sénégal 2050 ».

    Le Président de la République a souligné l’importance d’une bonne maitrise des programmes budgétaires, des plans de financement et de trésorerie de l’Etat pour les trois prochaines années, des dépenses fiscales et de la dette publique. Sur ce dernier point, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre chargé de l’Economie de proposer, sous la coordination du Premier Ministre, une nouvelle réglementation sur les conditions et modalités d’émission des emprunts de l’Etat ainsi qu’un nouveau cadre organisationnel de pilotage et de gestion de la dette publique. Le Premier Ministre veillera également à la préparation rapide par le Ministre des Finances et du Budget d’un projet de loi rectificative des finances, en perspective du débat d’orientation budgétaire.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre, au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, l’urgence : – d’asseoir l’intégrité de l’information financière en termes de fiabilité, d’exhaustivité, d’exactitude et de sincérité ; – d’accélérer la digitalisation et l’interopérabilité des systèmes d’informations économiques, financières et comptables de l’Etat ; – de renforcer la supervision du processus de cadrage macroéconomique ; – d’améliorer la planification triennale consensuelle des investissements publics financés sur ressources externes et internes et des partenariats public-privé. Il a indiqué que la situation de vérité assumée est l’occasion d’engager une transformation objective et en profondeur des administrations économiques, financières et comptables de l’Etat et de leurs interrelations avec les partenaires et le système financier. Il en appelle à un véritable changement de paradigme dans la gouvernance administrative, économique, financière et comptable de l’Etat.

    En outre, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’engager des concertations avec toutes les forces vives de la Nation, les centrales syndicales, le secteur privé national et le patronat notamment, afin de partager avec précision les conséquences de la situation décrite et de trouver les consensus adaptés à la mise en œuvre soutenable du nouvel agenda de transformation de la gestion des finances publiques, dans la solidarité et la protection sociale des couches vulnérables.

    L’accès à l’eau potable des populations, notamment en milieu rural, doit rester une priorité du Gouvernement. Ainsi, le Président de la République a invité le Premier Ministre à poursuivre les efforts consentis afin d’améliorer l’accès à l’eau potable des populations à des coûts maitrisés. Il a salué la tenue récente des concertations nationales sur le secteur de l’eau et appelé à l’accélération de la mise en œuvre d’un plan d’action global visant la sécurisation de la ressource mais également le déploiement d’un schéma hydraulique national qui intègrera, à terme, tous les systèmes d’approvisionnement en eau en zone urbaine, péri-urbaine et rurale.

    Dès lors, il a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de réviser le cadre de gestion des délégations de service public en eau potable en milieu rural et de renforcer l’entretien et le renouvellement des forages et infrastructures hydrauliques. Le Ministre en charge de l’Hydraulique veillera également à la transparence concernant la tarification des services et la gestion des concessions.

    Dans la dynamique d’aménagement et de réalisation des « autoroutes de l’eau », le Gouvernement devra anticiper la réflexion sur le modèle économique du secteur couvrant le volet assainissement (eaux usées et eaux pluviales) et la montée en puissance des projets « d’unités de dessalement ». Il s’agit, surtout, de conforter la place des collectivités territoriales et des populations dans la gouvernance inclusive du secteur. A ce titre, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de refonder la politique d’hydraulique urbaine, d’élargir de façon maitrisée le périmètre dit « affermé » au regard de l’urbanisation accélérée du territoire national et des défis climatiques nouveaux qui appellent la révision de la gouvernance stratégique, technique et financière de l’assainissement.

    A ce sujet, il a instruit le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement d’engager les actions urgentes pour assurer le fonctionnement efficace des services et réseaux relevant de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).

    Par ailleurs, le Président de la République a indiqué au Gouvernement, l’urgence de prendre les mesures nécessaires pour renforcer la prévention et la lutte contre les inondations.

    Il a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement d’engager, au plus tôt, les opérations pré-hivernage et de définir les mesures urgentes en matière de prévention et de gestion des inondations, notamment au niveau des zones et sites identifiés sensibles.

    Le Chef de l’Etat a rappelé également au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement l’impératif de finaliser le projet de loi portant Code de l’eau. Cette loi en perspective va renforcer la préservation de nos ressources naturelles en eau et la transparence dans leur gouvernance inclusive. Une Autorité de régulation du secteur de l’eau sera également mise en place. Pour clore ce chapitre, le Président de la République a informé qu’il procédera, le vendredi 21 février 2025 à Koungheul, au lancement du Projet de Mobilisation des Ressources en Eau du Bassin versant du Nianijia Bolong (PROMOREN).

    Enfin, le Chef de l’Etat est revenu sur sa participation, en Ethiopie, au 38ème Sommet de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (UA) qui s’est tenu les 15 et 16 février 2025 et aux célébrations de l’indépendance de la République sœur de Gambie, à l’invitation de son homologue Adama BARROW, pour témoigner notre solidarité et notre fraternité au peuple gambien dont le destin est lié à celui du Sénégal.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part au Conseil de son passage à l’Assemblée nationale le vendredi 21 février 2025 au titre des questions d’actualité au Gouvernement, en vue notamment d’échanger avec les députés sur les enseignements à tirer des constatations graves et des recommandations ressortant du Rapport définitif de la Cour des Comptes sur « l’audit du Rapport sur la situation des finances publiques, Gestions de 2019 au 31 mars 2024 », notamment les mesures conservatoires et correctives. Le Premier Ministre a relevé les indications contenues dans le Rapport, relatives à la suite que la Cour des Comptes envisage de donner aux faits présumés constitutifs de fautes de gestion, de gestion de fait ou d’infractions à caractère pénal.

    Conformément aux directives du Chef de l’Etat, il a instruit le Ministre des Finances et du Budget de prendre les dispositions appropriées en vue de la mise en œuvre diligente des mesures correctives requises, sans délais, aux fins de rendre opérationnelles lesdites recommandations. Dans ce cadre, il conviendra d’accorder une attention particulière à l’intégrité et à la transparence des processus décisionnels et des relations fonctionnelles au sein des régies financières.

    Le Premier Ministre a relevé qu’au-delà de l’amélioration de la gouvernance budgétaire et financière des deniers publics, le Gouvernement entend mettre en œuvre les mesures correctives requises à court terme, portant sur la rationalisation des dépenses publiques et la réduction du train de vie de l’Etat. Il a souligné que conformément aux orientations du Président de la République, il tiendra la première rencontre entre le Gouvernement et les partenaires sociaux, le jeudi 27 février 2025, en vue d’assurer la mobilisation de l’ensemble des forces vives de la Nation dans l’œuvre de redressement économique et financier du pays.

    Cette rencontre, qui constituera le point de départ d’un dialogue inclusif, franc et patriotique, réunira autour du Gouvernement, les syndicats, les organisations d’employeurs et de la société civile, les Institutions de la République, les dirigeants d’entreprises, des organismes nationaux, des associations et des amicales.

    Revenant sur le déploiement des projets et programmes du Référentiel Vision Sénégal 2050, au titre de la période quinquennale 2025-2029, le Premier Ministre a exhorté les Ministres à accorder une attention particulière à la finalisation des feuilles de route et au démarrage, dans les meilleurs délais possibles, des projets à initialiser en 2025.

    Enfin, le Premier Ministre a rendu compte au Conseil de la poursuite des travaux du Comité de commémoration en décembre 2024 du 80ème anniversaire du Massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye.

    À cet égard, il a rappelé que le Président de la République a, par décret en date du 13 janvier 2025, élevé le cimetière militaire de Thiaroye en cimetière national et institué la date du 1er décembre « Journée des tirailleurs sénégalais ». Le Premier Ministre a également indiqué la prise en charge par les ministères concernés des quatre (04) autres mesures prises par le Chef de l’Etat pour cristalliser dans la mémoire collective ce tragique événement. Il s’agit du mémorial Thiaroye 44, du centre de documentation, de la désignation de rues et places publiques au nom des victimes de cet événement et de l’introduction, dans les curricula, de l’enseignement de cette histoire.

    S’agissant de la manifestation de toute la vérité sur le nombre de victimes, le Premier Ministre a informé le Conseil que les compléments d’informations requis sont toujours attendus. Devant cette contrainte, des fouilles archéologiques seront entreprises.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

     Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait une communication sur la sortie des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la CEDEAO ;

     Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait une communication sur l’approvisionnement du marché en denrées ;

     Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait le point sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide, le suivi de la campagne horticole et la préparation de la journée nationale de l’Élevage ;

     Le Secrétaire d’Etat au développement des Petites et Moyennes Entreprises a fait une communication sur la 4ème édition du Forum de la PME dans le cadre de la stratégie nationale de promotion et de développement des PME/PMI.

    AU TITRES DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
    Le Conseil a examiné et adopté :

     Le projet de décret autorisant le Président de la République à ratifier la convention régissant la Commission bancaire de l’Union monétaire ouest africaine adoptée le 31 mars 2023 à Dakar ;

     Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Comité de Gouvernance du Numérique « GouvNum ».

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères

    • Monsieur Mame Baba CISSE, Conseiller des Affaires étrangères principal de classe exceptionnelle, matricule de Solde 516 903/B, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de la Commission de l’Union européenne, en remplacement de Monsieur Baye Moctar DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Malick DIOUF, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde 605 799/D, précédemment Ambassadeur, Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal, auprès de Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, en remplacement de Monsieur Khare DIOUF, appelé à d’autres fonctions.
    • Monsieur Samba Dialigué BALDE, chancelier des Affaires étrangères principal matricule de solde 620 663/A, précédemment Deuxième Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Niger, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Pointe-Noire, en remplacement de Monsieur Issa WAGUE.

    Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement
    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-SOCIETE / Oussouye : des femmes formées aux techniques de fabrication de lait de corps

    SENEGAL-SOCIETE / Oussouye : des femmes formées aux techniques de fabrication de lait de corps

    Oussouye, 19 fév (APS) – Des femmes du département d’Oussouye (sud) ont bouclé, mercredi, une session de formation aux techniques de fabrication de lait de corps, de shampoing pour cheveux et de détergents à base de plantes médicinales.

    Cette session de formation d’un mois avait pour objectif de promouvoir l’autonomie des femmes bénéficiaires, ont expliqué ses initiatrices, les sœurs de l’institut Saint-Joseph.

    La cérémonie de présentation des réalisations de ces femmes s’est déroulée au centre de formation « Koukangoumé ».

    Selon le consultant-économiste, Joseph Diatta, membre du groupe de formateurs, « au-delà des savons, ces femmes ont pu fabriquer un lait de corps ou pommade, un shampoing pour cheveux à partir des feuilles de citron et d’eucalyptus ».

    « Cette formation offre la possibilité aux femmes de devenir meilleures dans la fabrication de produits locaux. La transformation de ces nombreux produits va concourir à la protection de la biodiversité et la valorisation de ressources naturelles », a expliqué M. Diatta.

    Il a ajouté que cette formation offerte aux femmes va être plus tard bénéfique à leurs filles.

    « Elles pourront trouver de l’emploi sur place au lieu de migrer à Dakar à la recherche d’emploi. Elles peuvent bénéficier de l’expertise de leurs mamans. Dans le cadre de cette formation, il y a eu de la rigueur dans tout le processus de fabrication de ces produits », a indiqué Joseph Diatta, précisant que le processus de fabrication peut durer toute une journée.

    Berthe Adelaïde Diatta, qui a bénéficié de la formation et de cette expertise locale, a exprimé toute sa fierté de faire partie de cette cohorte.

    « Les populations peuvent désormais utiliser ces produits dans leurs différentes tâches ménagères et pour se laver », a dit cette habitante de la commune de Mlomp, dans le département d’Oussouye.

    « Grâce à ce que nous avons appris, nous mettons du savon, du gel et autres produits de bonne qualité à la disposition de nos concitoyens. Aujourd’hui, nous appelons les uns et les autres, surtout les filles, à utiliser nos savons naturels pour leurs toilettes. Elles doivent arrêter l’utilisation des produits de dépigmentantation, qui peuvent avoir des répercussions néfastes sur leur santé », a-t-elle signalé.

    MNF/OID/ABB/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : les réalisations du PADEF-EJ mises en exergue

    SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : les réalisations du PADEF-EJ mises en exergue

    Saint-Louis, 19 fév (APS) – Le coordonnateur du Projet d’appui au développement de l’entreprenariat féminin et de l’emploi des jeunes (PADEF-EJ) du ministère de la Famille et des Solidarités, Mame Thierno Guèye, a listé, mercredi, les réalisations dudit projet dans la région de Saint-Louis (nord), notamment de sa composante Développement des filières.

     »En termes de bilan, il faut dire que le projet a fait beaucoup de réalisations dans la région de Saint-Louis, notamment à travers les financements islamiques octroyés à des femmes, à des groupements féminins pour une enveloppe qui avoisine les 70 millions de francs CFA avec un impact (sur) au moins 769 femmes’’, a-t-il assuré.

    M. Guèye s’entretenait avec des journalistes en marge d’une réunion du comité régional de développement (CRD) dédié au partage et à la validation des résultats du diagnostic des bénéficiaires des infrastructures et chaînes de valeur de la région de Saint-Louis.

    Cette réunion a été présidée par Sidy Guissé Diongue, adjoint au gouverneur de la région en charge des affaires administratives.

    Dans le cadre de la composante Développement des filières, le projet a fini de réaliser quatre magasins de stockage d’une capacité de 500 tonnes de riz, deux usines de traitement de riz paddy en riz blanc à Médina Ndiathbé, dans l’arrondissement de Cas-Cas (Podor). Une autre rizerie a été implantée à Niandane, une commune du département de Podor.

    Dans sa communication, le coordonnateur du PADEF-EJ est également revenu sur l’importance de cette rencontre, relativement notamment à la validation des choix des groupements féminins.

    L’idée, a-t-il expliqué, consistait à procéder à la validation des choix des groupements féminins qui auront en charge la gouvernance des infrastructures agricoles réalisées par le projet dans la région de Saint-Louis.

    Le projet, a-t-il rappelé, est une initiative cofinancée par la Banque islamique de développement [BID] et l’État du Sénégal à travers une contrepartie. Son coût initial était évalué à 11 milliards 250 millions de francs CFA.

     »Maintenant, poursuit-il, nous sommes en train de boucler à travers cette activité les réalisations de la première phase du projet, étant entendu que le ministère de l’Économie a déjà saisi le bailleur principal pour la formulation d’un document portant sur la deuxième phase qui pourra permettre de consolider les acquis de la phase actuelle du Projet ».

    Le directeur régional du développement communautaire de Saint-Louis, Yankhoba Lô, a souligné l’impact positif des réalisations de ce projet, surtout chez les femmes. ‘’Effectivement, ces résultats vont impacter positivement l’allègement des travaux des femmes, surtout les femmes qui s’activent dans le domaine de l’agriculture’’, a-t-il fait valoir.

    Des responsables d’organisations féminines, des bénéficiaires, entre autres, ont pris part à la réunion.

    CGD/AMD/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Mondial de beach soccer : les Lions battent (10-3) les Seychelles

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Mondial de beach soccer : les Lions battent (10-3) les Seychelles

    Dakar, 19 fév (APS) – L’équipe nationale de beach soccer du Sénégal a dominé (10-3) celle des Seychelles, ce mercredi, lors de la première des trois rencontres amicales qu’elle dispute contre ce pays à la plage de Diamalaye, à Dakar.

    Les champions d’Afrique en titre ont démarré le match sous de bons auspices.

     Face à une équipe inexpérimentée, les protégés de l’entraîneur Ngalla Sylla ont enchaîné cinq buts dans le premier tiers. Ils ont marqué grâce à Seydina Mandione Diagne, Ninou Jean Diatta et Alseyni.

    Dès l’entame du deuxième tiers, les Seychellois se réveillent et retrouvent leurs automatismes. Sur des erreurs des Sénégalais, ils réussissent à marquer trois buts par Ryan Servina, Davyan Hoareau et Terence Alade.

    Mais très vite, les Lions de la plage reviennent à la charge en marquant successivement par Seydina Madione Diagne, Sanou Laye Thiaw, Mamour Diagne et Babacar Niang.

    A la fin du deuxième tiers, le score est de 9-3 en faveur du Sénégal.

    Dans le dernier tiers, les Sénégalais gèrent l’avance en marquant un but par Mamour Diagne.

    Les deux équipes se retrouveront jeudi pour une deuxième confrontation.

    Le Sénégal et les Seychelles préparent la Coupe du monde de beach soccer. Cette compétition se tiendra du 1er au 11 mai 2025 aux Seychelles, un archipel situé dans l’océan Indien. 

    Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, a remporté huit fois la Coupe d’Afrique des nations.

    BHC/ASG/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE / Université de Bambey : plaidoyer pour le paiement des pensions de retraite des enseignants-chercheurs décédés

    SENEGAL-UNIVERSITE / Université de Bambey : plaidoyer pour le paiement des pensions de retraite des enseignants-chercheurs décédés

    Bambey, 19 fév (APS) – La coordination du Syndicat autonome des enseignants du supérieur de l’université Alioune Diop de Bambey (SAES-UADB) a plaidé, mercredi, pour le paiement des pensions de retraite « aux ayants cause de leurs collègues décédés », conformément au Code des pensions civiles et militaires.

    « La principale revendication à l’origine de cette grève est le refus persistant de l’État du Sénégal de procéder à la régularisation des ayants cause des collègues décédés en ce qui concerne la pension de retraite », a déclaré le porte-parole de la coordination SAES-UADB, Dr Malick Touré, au terme d’une assemblée générale consacrée à l’examen de la situation de l’enseignement supérieur, après deux jours de grève.

    Il a souligné que cette revendication relève de la justice sociale et a rappelé que les militants de la coordination SAES-UADB ont largement suivi le mot d’ordre de grève de 48 heures décrété au niveau national, entraînant la suspension de toutes les activités pédagogiques et administratives.

    « Le SAES exige le respect du Code des pensions civiles et militaires », a-t-il ajouté. Il précise que « les enseignants-chercheurs ont accepté d’augmenter leurs cotisations et leur charge de travail de 20 % ».

    Les enseignants de l’Université Alioune Diop de Bambey ont donné mandat au bureau national du SAES d’engager toutes les voies légales, pour que les familles de leurs collègues décédés puissent entrer dans leurs droits.

    Évoquant les difficultés spécifiques de l’UADB, les syndicalistes ont pointé un déficit budgétaire et un manque criard d’infrastructures.

    « L’UADB est aujourd’hui la quatrième université du pays en termes d’effectifs, mais la dernière en matière d’infrastructures », a déploré Dr Malick Touré. Il se désole de ce que les enseignants travaillent « dans des conditions très difficiles ».

    La coordination SAES-UADB appelle les autorités à prendre les dispositions nécessaires pour pallier ces manquements et répondre aux revendications des enseignants afin de garantir la stabilité de l’année académique.

    MS/SBS/

  • AFRIQUE-ASSAINISSEMENT-TECHNOLOGIE / 22-ème Congrès de l’AAEA : des équipements hydrauliques et d’assainissement de dernière génération exposés à Kampala

    AFRIQUE-ASSAINISSEMENT-TECHNOLOGIE / 22-ème Congrès de l’AAEA : des équipements hydrauliques et d’assainissement de dernière génération exposés à Kampala

    +++De l’envoyé spécial de l’APS: Souleymane Gano+++

    Kampala (Ouganda), 19 fev (APS) – Des équipements d’assainissement, de distribution d’eau de dernière génération sont exposés depuis 72 heures à Kampala, la capitale de l’Ouganda, à l’occasion du 22ème Congrès international et l’exposition de l’association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA).

    Cette rencontre qui se tient du 16 au 20 février est placée sous le thème : ‘’Eau et Assainissement pour tous : un avenir sûr pour l’Afrique’’.

    Les exposants venus de plusieurs pays d’Afrique, et d’autres continents, mettent en exergue les qualité de ses matériels qu’ils jugent aptes à aider les pouvoirs publics et Collectivités territoriales, à trouver des solutions à leurs problèmes d’assainissement.

    El Hadji Malick Fall, un Sénégalais, responsable Afrique de l’Ouest du groupe espagnol, ‘’Molecor’’, spécialisé dans la fourniture de solutions d’hydraulique et d’assainissement, participe à l’exposition ouverte depuis lundi.

    ‘’Nous présentons, ici, une nouvelle technologie de tuyauterie sous pression. Nos tuyaux que nous exposons ici sont garantis pour une durée de 50 ans. Ces tuyaux pourront véritablement aider les Etats Africains à ne plus les remplacer sur 50 ans. Cet investissement qui va se faire, est un investissement durable’’, a-t-il expliqué.

    M. Fall, basé à Dakar, la capitale sénégalaise, a fait savoir qu’il travaille beaucoup plus avec le Port autonome de Dakar (PAD) qui renouvelle son réseau ancien avec du bi-orienté, chaque année.

    Il indiqué que son entreprise est train de voir comment travailler avec la SONES (Société nationale des eaux du Sénégal), et la SEN’EAU. ‘’Et on sait que notre tuyauterie pourrait beaucoup aider ces entreprises’’, a assuré M. Fall.

    L’exposant burkinabé, Baudin Blaodekissi, responsable en Afrique l’Ouest, chargé du service commercial de Bessac Afrique, propose des techniques de micro-tunnels servant à drainer de l’eau pluviale et d’assainissement en gravitaire.

    Il a expliqué que dans certains pays d’Afrique, surtout côtiers, confrontés aux inondations, l’étalement urbain fait qu’on ne peut plus détruire des routes ou casser des maisons vu le lourd coût d’ indemnisation. ‘’Dans ce cas, les techniques de micro-tunnels en gravitaire seraient la bonne solution’’, a-t-il vanté.

    Il a renseigné que son entreprise est intervenue dans un projet aux Mamelles à Dakar, avec Eiffage, mais aussi en Côte d’Ivoire et regarde vers le Togo et le Bénin.

    Joe Christopher Malembeti, d’origine centrafricaine, expose pour Tecofi, une société française spécialisée en robinetterie et accessoires de raccordements.

    ‘’Nous faisons 70% de nos activités à l’international et travaillons beaucoup en Afrique de manière générale. Nous intervenons en Ouganda, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Bénin sur des projets d’accès à l’eau, transmission sur les projets de conduite d’eau et station d’épuration d’eaux usées’’, a-t-il indiqué.

    Le congrès international et l’exposition de l’AAEA rassemblent les parties prenantes et les principaux contacts du secteur conventionnel de l’eau et d’autres secteurs. Il est l’un des principaux événements du calendrier du secteur de l’eau.

    L’AAEA est une association professionnelle qui rassemble des entités, des entreprises et des opérateurs du secteur de l’eau potable, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique.

    Cette organisation compte plus de 237 membres, dont 100 sont des opérateurs publics de plus de 40 pays à travers le continent.

    SG/AB/OID