Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Inondations : la mairie de Kaolack à pied d’œuvre pour éviter des dégâts (adjoint au maire)

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Inondations : la mairie de Kaolack à pied d’œuvre pour éviter des dégâts (adjoint au maire)

    Kaolack, 11 mai (APS) – Le conseil municipal de Kaolack est à pied d’œuvre pour éviter que  d’éventuelles inondations ne posent pas dégâts dans cette ville du centre du pays, a indiqué l’adjoint au maire en charge de la logistique, de la maintenance, de l’éclairage, des grands travaux et de la voirie, Mbaye Ngom.

    « Cette année, nous voulons avoir moins de flaques d’eau que l’année dernière et ne pas avoir de sinistrés et autres dégâts causés par les eaux de pluie’’, a-t-il rassuré. Le ministre chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop, a pris des engagements pour accompagner les efforts des autorités municipales de Kaolack, a-t-il ajouté, lors d’un point de presse au terme d’une réunion du conseil municipal qui, pour l’exercice 2022-2023, a voté un budget de sept milliards de francs CFA.

    « L’année dernière, nous avons connu une réussite sur la gestion des inondations, puisqu’il n’y avait pas eu de dégâts causés par les eaux de pluie, même s’il y avait quelques flaques d’eau. Cette année, nous avons anticipé avec un programme qui nous a permis de pouvoir décanter certaines situations en cas de pluies’’, a-t-il assuré.

    Les travaux sur l’axe Sara Ndiougary-Parcelles-Koundam et le curage des canaux à ciel ouvert ont démarré depuis deux mois, a indiqué l’élu local. La municipalité a également mis en place un programme quinquennal pour corriger l’occupation anarchique de la voie publique.

    « On ne peut pas commencer avec ce programme, [sur] tous les axes concernés au même moment. Mais on a essayé de prioriser au maximum. Il y a un mois et demi, nous avons lancé la deuxième phase de la campagne de l’éclairage public. Il y a deux semaines, on a lancé la campagne d’assainissement, mais après l’hivernage, on va lancer la campagne de désencombrement de la ville’’, a promis l’adjoint au maire.

    Selon lui, une ‘’cartographie claire’’ sera faite pour lancer une campagne ciblée, qui devrait permettre de réussir cette opération de désencombrement de la ville.

     »Et d’ici la fin de nos mandats, on aura toujours des axes prioritaires. Et pour cette première année, la priorité, c’est d’améliorer l’assainissement, l’éclairage mais aussi la santé’’, a insisté M. Ngom.

    Le maire de Kaolack et ses équipes comptent réfectionner dix postes de santé. Le centre de santé de Médina Baye est aussi concerné par ce programme.

    ADE/ASB/ASG

  • AFRIQUE-CONFLIT / Le PAM alerte sur une possible expansion de l’insécurité alimentaire aiguë au Soudan

    AFRIQUE-CONFLIT / Le PAM alerte sur une possible expansion de l’insécurité alimentaire aiguë au Soudan

    Dakar, 11 mai (APS) – Le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti sur une possible expansion de l’insécurité alimentaire aiguë au Soudan, où 2 à 2, 5 millions de personnes supplémentaires risquent de souffrir de la faim au cours des prochains mois en raison de la poursuite des combats dans la capitale et dans d’autres localités du pays.

    ‘’Entre 2 à 2, 5 millions de personnes supplémentaires au Soudan risquent de souffrir de la faim au cours des prochains mois à cause de la poursuite des combats à Khartoum et dans certains Etats’’, a notamment alerté le PAM dans un rapport rendu public mercredi

    Cela porterait l’insécurité alimentaire aiguë au Soudan à un niveau record, avec plus de 19 millions de personnes touchées, soit les deux cinquièmes de la population, a souligné l’agence onusienne.

    La lutte de pouvoir que se livrent la junte militaire au pouvoir et un groupe supplétif de l’armée a éclaté en conflit armé depuis le 15 avril. Plongeant le pays dans le chaos, avec un nombre important de morts et de blessés dont de nombreux civils.

    Les Nations unies estiment à plus de 700 000 le nombre de personnes déplacées dans le pays, alors que de nombreux autres citoyens ont fui le pays.

    Selon le PAM, les pics d’insécurité alimentaire les plus importants sont attendus dans les États du Darfour occidental, du Kordofan occidental, du Nil bleu, de la mer Rouge et du Darfour du Nord.

    ‘’Sur le terrain, l’insécurité et la violence avaient contraint le PAM à interrompre temporairement ses opérations au Soudan, mais il les a reprises et depuis la semaine dernière, il a distribué à plus de 35.000 personnes des denrées alimentaires vitales’’, a indiqué le site d’information des Nations Unies.

    Onu-info fait savoir qu’au cours des prochains mois, le PAM augmentera son aide d’urgence pour soutenir 4,9 millions de personnes vulnérables dans les zones où la situation sécuritaire le permet, en plus de prévenir et de traiter la malnutrition aiguë modérée pour 600.000 enfants de moins de cinq ans et pour les femmes enceintes et allaitantes.

    AKS/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Abdoulaye Baldé aux Emirats Arabes Unis pour la promotion du Forum Invest in Sénégal, selon l’APIX

    SENEGAL-ECONOMIE / Abdoulaye Baldé aux Emirats Arabes Unis pour la promotion du Forum Invest in Sénégal, selon l’APIX

    Dakar, 11 mai (APS) – Le directeur général de l’APIX, l’agence chargée des investissements et des grands travaux de l’Etat du Sénégal, Abdoulaye Baldé, participe depuis lundi à un forum consacré à l’investissement, aux Emirats Arabes Unis, a-t-on appris de ses collaborateurs.

    M. Baldé, accompagné de certains employés de l’agence, est allé faire la ‘’promotion’’ du Forum international Invest in Sénégal prévu du 6 au 8 juillet, selon un communiqué de l’APIX.

    ‘’Cette participation entre dans le cadre […] de la promotion du Forum Invest in Sénégal,  dont l’organisation à Dakar est confiée à l’APIX SA par [le] président de la République’’, explique la source.

    Elle signale que  ce forum d’Abou Dhabi est également l’occasion d’exposer, devant les participants venus du monde entier, les initiatives engagées par le Sénégal pour faciliter l’installation des investisseurs, avec une place de choix pour le développement des zones économique spéciales’’.

    A Abou Dhabi, la capitale des Emirats Arabes Unis, Abdoulaye Baldé trouve l’occasion de s’entretenir avec plusieurs organismes et investisseurs, selon le communiqué.

    ‘’Avec l’aide du ministère de l’Economie, l’APIX continue les roadshows (des rencontres d’investisseurs qui se tiennent dans plusieurs villes) sur plusieurs destinations, afin de faire la promotion du Forum international Invest in Sénégal’’, peut-on y lire.

    Selon l’APIX, quelque 3.500 participants sont attendus au forum prévu dans deux mois à Dakar.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le compromis sur le différend foncier à Ngor et la politique au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le compromis sur le différend foncier à Ngor et la politique au menu

    Dakar, 11 mai (APS) – Les journaux parvenus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise reviennent sur le compromis auquel l’Etat et les dignitaires et représentants des populations de Ngor, un quartier de Dakar, sont parvenus au sujet d’un différend foncier, tout en n’occultant pas l’actualité politique.

    L’Etat sénégalais a décidé d’affecter à la mairie de Ngor la moitié du site devant abriter une brigade de gendarmerie et objet, depuis quelques semaines, d’un litige avec les populations, a appris l’APS de source proche de la présidence de la République.

    Cette décision a été prise à la suite d’une audience accordée, tard dans la soirée de mardi, par le chef de l’Etat, Macky Sall, à une délégation de dignitaires de Ngor, conduite par le maire de la ville, Maguèye Ndiaye.

    Cette rencontre est intervenue quelques heures après l’annonce de la mort d’une personne dans des affrontements entre des gendarmes et les populations qui s’opposent à la construction d’une brigade de gendarmerie dans cet ancien village lébou en lieu et place d’un lycée.

    ‘’Une moitié du terrain (plus de 6000 m2) objet de litige est attribué à la mairie’’, l’Etat s’engageant à y ‘’construire un lycée’’, indique la même source.

    Elle signale en outre que l’Etat a décidé d’affecter le stade de Ngor à la commune, soulignant que la délégation est satisfaite des mesures annoncées par le président Macky Sall.

    ‘’Macky Sall désamorce la bombe !’’, écrit à sa Une Li Quotidien qui évoque la décision prise par le chef de l’Etat d’attribuer ‘’la moitié du terrain objet de litige à la mairie de Ngor’’.

    ‘’La délégation à cette table est satisfaite des mesures annoncées par le président de la République, le maire rejette toute tentative de récupération de cette affaire’’, souligne le journal.

    Le sujet intéresse également Le Soleil qui affiche en Une : ‘’La solution du chef de l’Etat’’.

    ‘’Trois-mille mètres carrés pour chacun des parties entre les populations de Ngor et la gendarmerie. C’est la solution du président de la République pour calmer les tensions nées du conflit foncier de Ngor, à la suite d’une audience avec les dignitaires lébous mardi 9 mai 2023. Le maire de la commune, Maguèye Ndiaye, s’est dit très satisfait’’, rapporte le journal.

    Relatant les échauffourées quasi quotidiennes opposant des jeunes de Ngor à des forces de l’ordre, Bès Bi le Jour ironise : ‘’Il pleure sur Ngor’’, autour de 6387 mètres carrés de problèmes.

    Dans sa tentative d’apaisement, ‘’l’Etat a pris un flot de mesures et d’accords que les jeunes de Ngor ont rejeté’’, écrit le journal.

    D’autres quotidiens ont préféré centrer leur attention sur l’étalage sur la place publique du différend opposant le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, au maire de Dakar, Barthelemy Dias au sujet de la main tendue du chef de l’Etat à l’opposition.

    ‘’Barth répond à Sonko : poings de répit’’, relève à sa Une le Quotidien. ‘’Les manipulations, la pensée unique, les mensonges … c’est terminé ! YAW n’est pas un mouvement de soutien à un homme’’, soutient dans les colonnes du journal Barthélémy Dias.

    ‘’Les deux piliers de Yaw semblent acter leur séparation à l’aune du prochain dialogue avec Barth comme dynamiteur, le prochain rassemblement prévu le 19 mai risque d’être le vrai révélateur des tensions’’, relève le journal EnQuête.

    Cette situation de crise au sein de YAW inquiète au point que le journal se demande si le dernier trait d’union des leaders de Yewwi, en l’occurrence, le F-24, la force vive de plusieurs acteurs mobilisés contre un troisième mandat de l’actuel président de la République peut sauver cette coalition.

    ‘’Le F-24 peut-il relancer la dynamique de YAW ?’’, s’interroge le journal.

    ‘’Yewwi askan wi : le début de la fin’’, titre DirectNews, en s’appuyant sur plusieurs prémices de cette rupture au sein de la coalition de l’opposition.

    ‘’Le pacte de non-agression entre Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, lieutenant de Khalifa Sall, est rompu. Le dialogue lancé par Macky Sall semble être la principale pomme de discorde …’’, souligne la publication en Une.

    Les quotidiens spécialisés en sports ont de leur côté salué la qualification des Lionceaux pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations U17 et la Coupe du monde de la catégorie à la faveur de leur victoire aux dépens de l’Afrique du Sud (5-0).

    Les lionceaux ont en effet battu l’Afrique du Sud en quart de finale de la Can U17 sur le score sans appel de 5-0.

    ‘’Les Lionceaux en demies et au mondial’’, titre en Une le journal Record, tandis que Stades s’exclame : ‘’Le carré d’as et le mondial !’’.

    AB/AKS/ASB

     

  • SENEGAL-SOCIETE / A Ourossogui, l’eau recommence à couler des robinets

    SENEGAL-SOCIETE / A Ourossogui, l’eau recommence à couler des robinets

    Ourossogui, 11 mai (APS) – L’eau courante est de nouveau disponible en continue à Ourossogui depuis la mise en œuvre en mars de la réforme du service publique de l’eau, à la grande satisfaction des usagers confrontés dans un passé récent à la récurrence des ruptures dans la distribution de ce liquide vital dans cette localité de la région de Matam.

    Lors d’un Comité régional de développement (CRD) sur la réforme du service public de l’eau organisé dernièrement à la gouvernance de Matam, plusieurs participants ont fait part de leur satisfaction suite à l’application de la réforme du service public de l’eau dans la région de Matam, notamment à Ourossogui.

    Depuis mars, la gestion de l’eau est confiée à la Sénégalaise des eaux rurales (SDER). Elle est chargée de gérer l’eau dans plus de 730 villages et villes de la région de Matam.

    La société a remplacé le Comité de pilotage des forages (COPIFOR) qui avait en charge la gestion et la distribution de l’eau, après la rupture du contrat des Associations des usagers des forages de la région de Matam (ASUFORM).

    Cette réforme du service public de l’eau n’est jusque-là effective que dans la ville de Ourossogui. Des travaux de construction de forages, la modernisation du réseau et le transfert des employés sous contrat avec l’Office des forages ruraux (OFOR) au sein de la SDER sont en cours.

    ‘’Beaucoup de quartiers de Ourossogui ont de l’eau 24h/24, ce qui qui n’était pas le cas avant’’, avait rappelé Hamad Ndiaye, le Directeur général de l’Office des forages ruraux. Evoquant la situation au quartier Aïnoumady 2, il avait souligné que l’eau n’y était disponible que de 16 à 10 heures. Il avait assuré que des actions allaient être mises en place afin d’améliorer la distribution de l’eau avant le mois de Ramadan dernier.

    A Ourossogui, les populations étaient confrontées pendant plusieurs années au problème d’approvisionnement en eau potable. Les populations éprouvaient beaucoup de difficultés à disposer en quantité de ce liquide précieux.

    ‘’Aujourd’hui, j’ai de l’eau chez moi tous les jours. Avant, je pouvais rester des mois sans en avoir à la maison, car, l’eau ne coulait presque jamais’’, témoigne Mamadou Adama Bâ, un habitant du quartier Ouro Mango.

    Il achetait des bouteilles d’eau pour la consommation. Avec des voisins, ils se cotisaient pour payer des camions citernes afin d’approvisionner le quartier en eau. Il rappelle avoir même commis un huissier pour constater la situation qu’il vivait avec sa famille.

    Le chef de village de Garly, dans la commune de Ogo, Aboubakry Ndao, qui vit à Ourossogui depuis plus de dix ans, a fait le même constat.

    ‘’C’est seulement au courant du mois de mars que j’ai commencé à avoir de l’eau en tournant le robinet. J’avais des dizaines de bidons à la maison, j’étais obligé de procéder ainsi parce qu’on n’avait presque pas d’eau. Il fallait aussi prévoir la rupture qui pouvait arriver à tout moment’’, a dit le président de l’Association régionale des chefs de village.

    Selon lui, l’eau n’était pas servie à tout moment, mais ‘’à des heures fixes qu’il ne fallait pas rater, alors qu’aujourd’hui, c’est 24 heures sur 24’’. Pour un début, c’est ‘’assez encourageant et motivant’’, estime le notable.

    Mamadou Sow, un habitant de Ourossogui, indique que le problème d’approvisionnement en eau est ‘’devenu un vieux souvenir avec un réseau qui a été refait pour permettre aux populations de disposer du liquide précieux à tout moment’’.

    Il rappelle que le réseau hydraulique était vétuste, parce que la ville a été l’un des premiers villages, à l’époque à avoir de l’eau, en 1976 dont la gestion était assurée par l’Union des ressortissants de Ourossogui (URO).

    ‘’Il y a eu de très fortes améliorations depuis deux mois concernant la distribution de l’eau. Avant, à chaque fois que je revenais du Gabon, je constatais que l’eau ne coulait pas chez moi, ainsi que dans tout le quartier de Windé. Aujourd’hui, même au bout de la nuit, tu as de l’eau en abondance’’, se félicite Cherif Diallo.

    AT/ASB/AKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Baba Garage réclame le renforcement de ses infrastructures sociales de base

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Baba Garage réclame le renforcement de ses infrastructures sociales de base

    Baba Garage, 11 mai (APS) – Des habitants de l’arrondissement de Baba Garage, situé à 120 km à l’est de Dakar, dans le département de Diourbel (région centre), ont plaidé, mercredi, pour la réalisation de plusieurs infrastructures sociales de base, en vue d’améliorer leurs conditions de vie, a constaté l’APS.

    Ces habitants ont entre autres, réclamé l’érection d’un poste de santé dans chaque commune, un lycée à Keur Samba Kane, des mini forages dans les périmètres maraichers communaux, ainsi que l’achèvement des travaux de la route reliant Bambey à Touba Toul, par Baba Garage et Keur Samba kane.

    Ils s’exprimaient à l’occasion de la tournée économique, entamée mercredi, à Bambey, par le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall.

    L’objectif, a-t-il dit, est d’aller rencontrer les communautés et les populations de l’ensemble des communes de la région pour vérifier, visiter les réalisations de l’État, des communes, mais aussi des initiatives communautaires.

    Il s’agira, selon Ibrahima Fall, de ’’recueillir les préoccupations et doléances des populations et voir au niveau national quelles sont les solutions qui pourront être apportées, et le cas échéant, rédiger un rapport qui sera transmis aux autorités centrales.

    La finalité, précise-t-il, c’est avoir un tableau de bord qui doit également guider notre gouvernance et nous permettre d’évaluer notre action à la tête de la région de Diourbel.

    Dans l’arrondissement de Baba Garage, M. Fall s’est d’abord recueilli au mausolée de Cheikh Anta Diop, à Thieytou, avant d’aller au domicile du khalife de Dinguiraye.

    Après cette visite de courtoisie, il s’est ensuite rendu successivement aux périmètres maraichers de Ndiégué et Keur Ousmane Kane, villages situés dans la commune de Baba Garage, puis à Keur Samba Kane où s’est tenue une audience populaire organisée devant la mairie.

    L’accès des femmes aux financements, l’enrôlement des jeunes de la localité dans le programme Xeyou Ndaw Yi, l’élargissement de la carte sanitaire et la construction d’un lycée ont été principalement au menu des besoins exprimés par les habitants.

    Selon le chef de l’exécutif régional, ‘’’les services concernés vont prendre en compte toutes ces préoccupations qui seront étudiées et remontées à l’autorité pour une meilleure prise en charge.

    ’’Les travaux de réalisation de la route reliant Bambey à Touba Toul, par Baba Garage et Keur Samba kane seront également diligentés et achevés dans les délais impartis’’, -t-il rassuré.

    Ibrahima Fall a par ailleurs invité les populations à investir davantage dans l’agriculture et l’élevage, en collaboration avec les collectivités territoriales et les différents programmes sectoriels déployés dans la région, tel que le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur.

    MS/MK/AKS

  • SENEGAL-TRANSPORTS-TENDANCE / A Tivaouane, les  »War gaïndé » en passe de supplanter les moyens de transport en commun traditionnels

    SENEGAL-TRANSPORTS-TENDANCE / A Tivaouane, les  »War gaïndé » en passe de supplanter les moyens de transport en commun traditionnels

    Tivaouane, 11 mai (APS) – Le silence observé à la gare routière de Tivaouane située juste à l’entrée de la cité religieuse, renseigne sur le  fonctionnement au ralenti de cette structure naguère  incontournable dans les flux sortants et entrants de voyageurs dans la ville de Seydi El hadji Malick Sy.

    Découragés par les longues attentes auxquelles ils sont soumis, les passagers commencent à déserter cette gare routière où, passées 17 heures, l’espoir de trouver un véhicule pour Dakar, ou même parfois Thiès, s’amoindrit. Les rares voitures qui font le plein ont pour destinations Mbour, Mboro et Thiès.

    Ce qui frappe le plus le visiteur à la gare routière de Tivaouane, c’est la vétusté des lieux. Une situation de désespoir que trahissent les propos des principaux acteurs de l’infrastructure. « Nous travaillons ici pour gagner notre pain quotidien. Il y a des jours où nous rentrons à la maison sans aucun billet de banque », confie Moussa Diop, un ‘’coxeur’’ (rabatteur), qui fréquente cette gare routière.

    Pour lui, la multiplication des ‘’garages sauvages’’ visibles particulièrement entre le célèbre carrefour et la route menant à l’esplanade des mosquées, est la cause des misères de la gare routière de Tivaouane.

    A toutes les heures, des  »War Gaïndé », ces voitures de transport irrégulier, sillonnent la ville à la recherche de clients. Aux abords du fameux  Carrefour, un coxeur   »war Gaïndé »,  nous interpelle discrètement en ces termes  »Où vas-tu ? À Dakar ? », une question que l’on entend souvent près de ces gares routières sauvages qui pullulent dans la cité religieuse.

    Les clients en arrivent même à perdre le réflexe de se rendre à la gare routière formelle.  »Je ne vais plus au garage chercher un véhicule quand je vais à Dakar. Un jour, je suis resté là-bas  de 16h à 20h et le véhicule de transport en commun en partance pour Dakar n’était pas plein’’, témoigne ce client qui ne veut plus entendre parler de la gare routière de Tivaouane.

    ‘’Quand j’ai découvert le site des « War Gaïndé », je viens au Carrefour, chaque fois que je me rends à Dakar », ajoute cet ancien habitué, aujourd’hui désabusé, de la gare routière de Tivaouane.

    Il est loin d’être le seul d’ailleurs à miser désormais sur les « War Gaïndé ». Fatoumata Zahra Fall, une entrepreneure accoutumée à la navette entre Tivaouane et Dakar, a pris la même résolution :  »Je ne vais plus à la gare routière, le matin si je rate les bus Dakar Dem Dikk, je viens ici me rattraper, car je préfère payer  3.500 ou 4.000 F, sans attendre de 15heures à minuit », affirme-t-elle.

    Le constat est que ces gares routières illégales survivent, malgré les fréquentes actions musclées des forces de l’ordre, l’instinct de survie, semblant prendre le dessus sur la peur du policier.

     » C’est dans l’illégalité la plus totale que nous opérons dans les taxis  War Gaïndé. Nous nous débrouillons ici pour gagner notre pain  », reconnaît Amadou Seck,  un coxeur officiant non loin du carrefour qui mène à Ngaye et Mboro.

    Serigne D. Fall, un agent de la voirie municipale déplore l’expansion de ces arrêts sauvages, qui sont à ses yeux, doublement désavantageux pour la commune.  »Les propriétaires des véhicules War Gaïndé, ne paient aucune taxe municipale mais participent grandement à écorner le visage de la cité au moment où l’actuel maire Demba Diop Sy se déploie avec ses équipes pour rendre plus attractive la ville de Tivaouane », argue-t-il.

    Le fait que les ‘’War Gaïndé » sont en passe de supplanter les transports en commun des gares routières traditionnelles, est dû, en grande partie, à la gestion de  la gare routière où les conditions de travail demeurent exécrables. Sur place, les toilettes sont presque inexistantes, tout comme les bancs où les passagers peuvent attendre tranquillement un véhicule.

    En attendant la matérialisation du projet de gare routière municipale moderne, qui augure de meilleures  conditions d’attente pour les voyageurs, les  »War Gaïndé » gardent la vedette qu’ils ont volée à la gare traditionnelle,  même si les bus Dakar Dem Dikk, constituent une troisième voie, pour voyager de Tivaouane à Dakar.

    MKB/ADI/ADC/ASB

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Une Agence culturelle basée à Paris rend hommage à une chanteuse des années 1980-2000 à Saré Téning (Goudomp)

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Une Agence culturelle basée à Paris rend hommage à une chanteuse des années 1980-2000 à Saré Téning (Goudomp)

    Dakar, 11  mai (APS) – L’Agence Corail Productions, une structure de promotion des artistes et de la culture du Sénégal, basée à Paris (France) rend hommage le 20 mai prochain, dans la commune de Niagha (Sédhiou, Sud) à Penda Yoba Kandé, une des meilleures artistes des années 1980-2000 de la Casamance, encore en activité, a appris l’APS mercredi de son promoteur, le sénégalais, Mamadou Kanté.

    Les activités d’hommage se tiennent à Saré Tening, dans la commune de Niagha dans le département de Goudomp (Sédhiou) sous la présidence du ministre de la culture et du patrimoine historique monsieur Aliou Sow.

    Le maire de cette commune du département de Goudomp docteur Idrissa Baldé et plusieurs élus de la zone ainsi que de nombreux artistes prendront part à cette activité culturelle.

    L’artiste Penda Yoba Kandé est auteure de ‘’Lemounaré’’ (citron en langue Peul), une chanson mythique très célèbre qui a bercé plusieurs générations dans les années 1980-2000, dans les régions de Kolda et Sédhiou, mais aussi en Gambie, en Guinée Bissau.

    L’Agence Corail productions, dirigée par Mamadou Kanté, a déjà organisé des cérémonies d’hommage à plusieurs acteurs culturels dont Marouba Fall écrivain et dramaturge, Feu El Hadji Bay Peulh artiste comédien de Daraay Kocc,  feue Mayo Diao, et dernièrement Dialy Bobo Baldé.

    SG/ADC

  • SÉNÉGAL-ENVIRONNEMENT / Lancement du Livret d’atténuation du changement climatique

    SÉNÉGAL-ENVIRONNEMENT / Lancement du Livret d’atténuation du changement climatique

    Dakar, 10 mai (APS) – Le directeur général de Eiffage Sénégal, Franck Monpaté, a procédé mercredi au lancement du Livret ‘’l’innovation bas carbone chez Eiffage Sénégal’, avec l’objectif d’‘’échanger’’ sur les bonnes pratiques visant à ‘’atténuer’’ le changement climatique tout en ‘’s’adaptant dès maintenant à ses conséquences prévisibles et non définitives’’. 

    ‘’De par son devoir de vigilance et dans le contexte d’urgence climatique, des objectifs de réduction des émissions du groupe Eiffage ont été pris, selon la trajectoire optimiste dite de 1,5° (…)’’, a-t-il déclaré.

    Monpaté indique que ‘’depuis 2020, Eiffage Sénégal a mis en place un secteur ‘’bas carbone’’, pour faire de la ‘’formation et inculquer des changements au niveau de nos services’’. Aujourd’hui, ‘’1500 salariés sur un objectif de 3000 salariés ont été formés à ces pratiques’’, a-t-il relevé.

    Missira Kéita, responsable du pôle ‘’développement durable’’, souligne que Eiffage Sénégal veut être ‘’exemplaire’’ en mettant dans un premier temps en mise en place de solutions ‘’innovantes’’ avant de les proposer à ‘’une plus grande échelle’’ auprès de ses clients et de ses bailleurs, ‘’très exigeants’’ sur la préservation de l’environnement.

    Il a signalé qu’Eiffage Sénégal a mis en place à cet effet un plan de ‘’sobriété énergétique’’. Il s’agit de gestes quotidiens consistant à ‘’éteindre la climatisation et les lumières quand on part le soir’’. Pour elle, il faut s’essayer à tous les gestes permettant ‘’d’éviter de réchauffer la planète’’

    Eiffage Sénégal a également mis en place ‘’un grand programme’’ de formation ‘’aux causes et conséquences’’ du dérèglement climatique et à la présentation de solutions adaptées au contexte sénégalais.

    ‘’La formation est administrée aux salariés mais également à la société civile, à des partenaires comme la ville de Dakar, à la SONAGED. Nous avons également fait la même chose au niveau d’une communauté des pêcheurs à Saint-Louis’’, a révélé Taman Mhoumadi, responsable pôle bas carbone.

    Elle précise qu’Eiffage vise ‘’plus large’’ à travers certaines de ses solutions bas carbone qui ont déjà ‘’commencé à sortir de terre’’. ‘’On a décidé au niveau du siège d’Eiffage de rénover un petit bâtiment pour pratiquer la rénovation énergétique des bâtiments avec des matériaux locaux notamment la brique en terre cuite’’, a-t-elle révélé. Des tables de micro jardinage ont également été mises en place. Sur cette liste d’innovations, il y a aussi la ‘’réutilisation’’ de l’eau de climatisation. Selon la responsable pôle bas carbone, un filtre planté permet de récupérer les eaux de toilettes qui sont ensuite recyclées en eau propre pour l’arrosage de jardins.

     

    CS/ASG/ADC