Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • Mesure de la qualité des services : l’ARTP partage son expérience avec ses homologues francophones

    Mesure de la qualité des services : l’ARTP partage son expérience avec ses homologues francophones

    Dakar, 10 mai (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal déclare dans un communiqué parvenu mercredi à l’APS avoir partagé avec ses homologues de plusieurs pays francophones, à Lausanne (Suisse), son expérience en matière de mesure de la qualité des services fournis à la clientèle.

    Abdou Karim Sall, le directeur général de l’ARTP, a pris part, mardi, au 20e séminaire du Réseau francophone des autorités de régulation des télécommunications (FRATEL), dans cette ville, selon le texte.

    ‘’Le développement fulgurant des services de communications électroniques doit impérativement être accompagné d’une bonne qualité de service fournie aux consommateurs’’, rapporte la même source en citant M. Sall.

    ‘’L’ARTP a participé en qualité de panéliste à une table ronde autour du thème ‘quelles initiatives des régulateurs pour donner la parole aux utilisateurs et remonter des informations ?’‘’ ajoute-t-elle.

    Le communiqué reçu de la direction chargée de la communication de l’ARTP affirme que ‘’le Sénégal a déjà posé d’importants jalons pour relever tous les défis liés à cette problématique’’.

    ‘’L’ARTP a institué, avec l’accord des opérateurs, un cadre de concertation permanent en mettant en place un protocole dynamique sur les indicateurs de performances et la méthodologie de mesure de la qualité de service’’, lit-on dans le texte.

    Le communiqué ajoute que ‘’tout cela est basé sur des normes codifiées de l’Union internationale des télécommunications et de l’Institut européen des normes de télécommunications’’.

    La direction chargée de la communication de l’organe de régulation note que ‘’le Sénégal donne une place de choix aux utilisateurs dans la gestion de la qualité de service’’. ‘’Pour preuve, argue-t-elle, deux représentants des associations nationales de consommateurs siègent présentement au sein du comité national de pilotage de la qualité de services voix, données et SMS des réseaux de la téléphonie mobile mis en place par l’ARTP depuis déjà plusieurs mois.’’

    ‘’C’est dans ce sillage que l’ARTP a mis en place, depuis bientôt deux ans, une application dénommée ‘ARTP Sama Réseau’’, qui est un ‘’outil d’analyse avancée de données permettant’’ à l’instance de régulation d’‘’avoir un aperçu global de la qualité de service mais surtout de la qualité d’expérience des clients des réseaux mobiles sur toute l’étendue du territoire sénégalais’’.

    La commission fédérale de la communication de Suisse et l’Agence nationale de réglementation des télécommunications du Maroc ont pris part à l’organisation du séminaire international du FRATEL, selon le texte.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PLAIDOYER / Kaolack : plaidoyer pour la maîtrise de l’eau et les diversifications des spéculations agricoles

    SENEGAL-AGRICULTURE-PLAIDOYER / Kaolack : plaidoyer pour la maîtrise de l’eau et les diversifications des spéculations agricoles

    Kaolack, 10 mai (APS) – Le secrétaire général du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA), Sidy Bâ, appelle à une plus grande maîtrise de l’eau et à la diversification des spéculations agricoles, pour prévenir la variabilité pluviométrique.

     »Il faut travailler sur cette question cruciale de la maîtrise de l’eau et mettre en avant des spéculations qui pèsent en cas de stress hydrique. On nous a dit qu’il va pleuvoir au mois de mai, on attend et on croise les doigts. Nous nous préparons en conséquence pour mettre les graines que nous avons entre nos mains », a déclaré M. Bâ, par ailleurs porte-parole du Cadre de concertations et de coopération des ruraux (CNCR).

    Il intervenait au cours de l’assemblée générale du Cadre de concertation des producteurs d’arachide, ouverte mercredi à Kaolack (centre). Cette rencontre, qui coïncide avec le 22e anniversaire de cette organisation, porte sur le thème : « La contribution des organisations professionnelles agricoles face aux changements climatiques ».

     »L’année dernière, nous avons connu un hivernage qui nous a donné beaucoup de frissons, parce qu’il avait énormément plu et de manière précoce, mais nous n’avons rien récolté. Ce sont des paramètres dont il faut tenir compte », a dit Sidy Bâ, se disant optimiste pour le prochain hivernage.

    « On a la chance d’avoir avec nous un technicien du CNCR, Yéro Idrissa Thioye, qui a longtemps travaillé sur ces questions et qui, devant les paysans, nous a présenté le rôle et la place des organisations professionnelles agricoles que nous sommes pour accompagner l’Etat du Sénégal à relever le défi de la souveraineté alimentaire », a noté M. Bâ.

    Selon lui, le Cadre de concertation des producteurs d’arachide est engagé dans la diversification des spéculations agricoles à travers la promotion d’autres cultures vivrières, de céréales sèches, pour que les producteurs sénégalais puissent nourrir leurs compatriotes des villes et des campagnes.

    « Le budget national du Sénégal est de six mille milliards de francs CFA. Si aujourd’hui on prend dix pour cent de ce budget-là, pour le mettre à la disposition de soixante-dix pour cent de la population [que sont les agriculteurs], ce n’est que justice », a-t-il fait valoir.

    « On a mis cent milliards de francs CFA cette année, mais on aurait souhaité qu’on mette, au moins, six cent milliards de francs CFA pour accompagner les producteurs dans la maîtrise de l’eau, les aménagements et la diversification de manière générale. À partir de ce moment, on ne va plus produire trois mois et dormir neuf mois, nous allons produire douze mois sur douze », a soutenu Sidy Bâ.

    Le Sénégal ayant « la chance d’être un pays plat, ensoleillé, avec des ressources en eau assez importantes », mobiliser les gens et les organiser permettrait, dit-il, de maintenir les jeunes en milieu rural pour travailler la terre, en mettant dix pour cent du budget national à la disposition du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

    « Nous pensons que les mesures idoines qui vont être prises par les producteurs agricoles que nous sommes, nous allons les prendre, mais l’Etat doit prendre les mesures idoines pour l’installation des commissions de distribution des intrants de qualité », a insisté Bâ.

    ADE/BK/ASG

  • SENEGAL-RECENSEMENT-SANTE / Le 5-ème recensement de la population collectera pour la première fois des données sur le diabète et l’hypertension  (DG ANSD)

    SENEGAL-RECENSEMENT-SANTE / Le 5-ème recensement de la population collectera pour la première fois des données sur le diabète et l’hypertension  (DG ANSD)

    Thiès, 10 mai (APS) – Le cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), prévu du 15 mai au  14 juin, collectera, pour la première fois, des données  liées à des maladies non transmissibles, comme le diabète et l’hypertension artérielle, a annoncé, mercredi à Thiès, Aboubacar Sédikh Bèye, directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

    ‘’Nous (de l’ANSD) avons introduit, pour la première fois, une variable qui va collecter des données sur les maladies endémiques non-transmissibles que nous connaissons maintenant (comme) le diabète, l’hypertension, etc.’’, a dit, notamment, le directeur général de l’ANSD.

    Aboubacar Sédikh Bèye était venu prendre part à une ‘’leçon de vie’’ sur le recensement général de la population et de l’habitat, à l’Ecole élémentaire Route de Mbour, dans la commune de Thiès Ouest, à quelques jours de cette opération de décompte qui sera conduite par l’ANSD du 15 mai au 14 juin, sur l’ensemble du territoire national.

    ‘’Pour la première fois, le Sénégal aura une cartographie de ces maladies’’, a dit M. Bèye, selon qui les données sur ces affections non transmissibles permettront d’identifier les problèmes et de trouver des solutions, avec les partenaires techniques et financiers.

    Il a saisi l’occasion pour inviter les élèves à sensibiliser les parents et le voisinage à l’importance du recensement et de réserver un bon accueil aux agents recenseurs, pour leur donner des informations exactes.

    Le Sénégal a organisé son premier recensement général de la population en 1976 et le dernier en date a eu lieu en 2013.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Recensement général de la population : le DG de l’ANSD dans une école de Thiès pour inviter les élèves à être des relais

    SENEGAL-EDUCATION / Recensement général de la population : le DG de l’ANSD dans une école de Thiès pour inviter les élèves à être des relais

    Thiès, 10 mai (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD),  Ababacar Sadikh Bèye, a pris part mercredi dans une école de la ville de Thiès à une leçon de vie sur le recensement général de la population et de l’habitat, prévu du 15 mai au 14 juin.

    L’ANSD a choisi pour ce cinquième recensement général de la population depuis 1976, de faire des élèves, des relais pour sensibiliser les parents en vue d’une bonne réussite de cette opération.

    Ababacar Sadikh Bèye avait à ses côtés, entre autres, le conseiller technique du ministère de l’Education nationale Ibou Ndiathie, le gouverneur de Thiès Alioune Badara Mbengue qui avait présidé la rencontre.

    Les autorités académiques, dont l’inspecteur d’académie Mamadou Diouf ainsi que d’autres acteurs de l’éducation avaient aussi participé à ce moment de sensibilisation dans l’enceinte de l’Ecole Route de Mbour.

    Un enseignant a délivré un cours grandeur nature à des élèves sur le recensement général en présence des autorités et d’autres camarades.

    Pour souligner l’importance du recensement de la population, le directeur général de l’ANSD a évoqué l’exemple de la scolarisation des jeunes filles par rapport à laquelle le recensement de 1976 avait décelé un gap comparé à celle des garçons.

    Les résultats qui avaient montré que les filles étaient alors scolarisées à 39,6%, avaient attiré l’attention des autorités qui avaient par la suite, élaboré un programme de scolarisation des filles.

    Cette politique avait permis de passer à 40,9% en 1988, puis 47,6% en 2002, pour arriver à un taux de scolarisation de 51,6% en 2013, a-t-il dit.

    Les données obtenus du RGPH-5  » vont servir à la planification économique et sociale à identifier les problèmes que nous rencontrons et â trouver avec les différents acteurs des solutions », a-t-il dit.

    Il a promis aux élèves de revenir la prochaine année scolaire pour une restitution des résultats du recensement.

    Les élèves se sont engagés à sensibiliser leurs parents et leur voisinage, pour qu’ils réservent un bon accueil aux agents recenseurs, et leur donnent des informations exactes.

    Le gouverneur de Thiès a salué le choix de Thiès pour abriter cette initiative qu’il a tour à tour qualifiée d’  »école des parents » et de  »belle leçon inaugurale ».

     »C’est une première au Sénégal », a-t-il dit.

     »On ne peut pas mettre en place une bonne politique de planification sans connaître la cible », a-t-il commenté, tout en rassurant les populations que les informations qui seront recueillies auprès d’elles, notamment les données personnelles, seront tenues secrètes.

     »Vous êtes nos partenaires, puisqu’on vous  choisit comme des ambassadeurs auprès de vos parents », a poursuivi Alioune Badara Mbengue, suggérant au DG de l’ANSD, l’organisation d’un concours de dictée ou de dissertation pour primer les meilleurs au moment de la restitution. Une proposition que ce dernier a approuvée.

     

    ADI/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION / Lancement de la première conférence des ‘’Académiques d’EMIA, jeudi

    SENEGAL-EDUCATION / Lancement de la première conférence des ‘’Académiques d’EMIA, jeudi

    Dakar, 10 mai (APS) – Le Musée des civilisations noires abrite,  jeudi, le lancement de la première conférence des ‘’Académiques d’EMIA’’, à l’initiative de l’Université africaine des sciences et technologies EMIA basée à Dakar, indique un communiqué reçu à l’APS.

    Cette conférence prévue à partir de 10 heures sera animée par le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, précise la source.

    ‘’La souveraineté agricole et alimentaire : défis de la productivité, enjeux de l’industrie agroalimentaire et changements dans les habitudes alimentaires’’, est le thème de la rencontre. Les  travaux seront modérés par Pape Abdoulaye Seck, expert en politiques agroalimentaires, renseigne le communiqué.

    ASB/ASG/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-MIGRATIONS / La bonne pratique de la gestion migratoire au menu d’une formation régionale ouverte à Dakar

    SENEGAL-AFRIQUE-MIGRATIONS / La bonne pratique de la gestion migratoire au menu d’une formation régionale ouverte à Dakar

    Dakar, 10 mai (APS) – Une formation régionale dédiée à l’Afrique de l’Ouest et du Centre sur les éléments essentiels de gestion des migrations, s’est ouverte, mercredi, dans la capitale sénégalaise dans le but de permettre aux acteurs de faire un plaidoyer pour la meilleure pratique d’une bonne gestion de la migration, a constaté l’APS.

    ‘’Notre espoir est qu’en présentant un ensemble des thématiques, on fait une forme de plaidoyer pour la meilleure pratique d’une bonne gestion de la migration’’, a-t-il déclaré le chargé du programme régional Afrique pour la migration, Maxime Sicard.

    Il s’adressait à des journalistes à l’ouverture d’un atelier régional de formation de trois jours sur les éléments essentiels de gestion des migrations (EMM2.0), organisée par l’Organisation mondiale pour les migrations (OIM).

    M. Sicard a souligné que cette activité prenait la forme d’une nouvelle formation articulée autour de particularités très large pouvant toucher à toutes les thématiques liées à la migration.

    Elle permet de viser les membres du gouvernement de très haut niveau, des techniciens ayant la capacité d’influencer la politique dans leur leur pays.

    ‘’Cette rencontre pourra aider à révéler des besoins techniques et stratégiques, en assistance technique et en renforcement des capacités ou en développement des stratégies nationales, bilatérales, régionales, entre autres’’, a-t-il expliqué.

    Il a noté tous ces échelons là étaient des domaines pour lesquels l’OIM peut assister les gouvernements, s’ils en font la demande.

    ‘’L’objectif de l’atelier est de créer une plate-forme afin que nous puissions échanger ensemble sur des défis partagés et identifier rapidement des solutions parmi les différents domaines’’, a quant à elle, soutenu, la directrice régionale du programme régionale d’Afrique pour la migration, Christina Méjo.

    Pour elle, les modules et les activités respectives mettront en évidence l’interaction entre les différents domaines thématiques des migrations et les secteurs politiques, tout en développant une compréhension holistique.

    ‘’Offrir une approche holistique est essentiel pour avoir une réponse intégrée et sur mesure, aux défis multidimensionnels auxquels la région est confrontée, ces derniers pouvant être mieux complétés par la variabilité climatique, démographique, etc.’’, a-t-elle ajouté.

    AMN/DOB/AKS

  • SENEGAL-CHINE-DIPLOMATIE / Le président de l’Assemblée populaire de Chine attendu à Dakar

    SENEGAL-CHINE-DIPLOMATIE / Le président de l’Assemblée populaire de Chine attendu à Dakar

    Dakar, 10 mai (APS) – Le président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine, Zhao Leji, effectuera une visite officielle au Sénégal dans les prochains jours, a appris l’APS de source diplomatique.

    La venue au Sénégal du ‘’plus haut législateur chinois’’ entre dans la cadre d’une tournée devant mener à partir de jeudi au Maroc et en Malaisie, a indiqué l’ambassade chinoise à Dakar dans un communiqué.

    AKS

  • SENEGAL-COTE D’IVOIRE-CINEMA / Une officielle vante l’importance de la mutualisation des moyens dans les productions cinématographiques africaines

    SENEGAL-COTE D’IVOIRE-CINEMA / Une officielle vante l’importance de la mutualisation des moyens dans les productions cinématographiques africaines

    Khouribga (Maroc), 10 mai (APS) – La directrice générale de l’Office national de cinéma de Côte d’Ivoire, Lyssone Fall Diomandé a invité, mercredi, les professionnels du sceteur à mutualiser leurs moyens au bénéfice des productions cinématographiques africaines, vantant les partenariats existant entre son pays et le Sénégal.

     »Nous devons mutualiser nos moyens, mais cela ne se résume pas seulement aux finances, les moyens techniques, humains et c’est à l’avantage des productions cinématographiques africains », a-t-elle plaidé.

    Lyssone Fall Diomandé qui participe à la 23ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga (6 au 13 mai) estime que la réalité s’impose au secteur du cinéma.

    « Il est obligatoire de travailler ensemble parce que nous savons que les moyens s’amenuisent et c’est dans la coproduction, la mutualisation des moyens que l’on peut arriver à quelque chose», a-t-elle souligné.

    Elle a par ailleurs rappelé le travail effectué entre le Fonds de soutien à l’industrie cinématographique ivoirien (Fonsic) et le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel (Fopica) après la signature des accords d’échanges et de coproduction cinématographique signés en juin 2019.

    Ces accords ont boosté les échanges entre nos deux pays, notamment dans la production de films et la formation avec beaucoup d’Ivoiriens qui en formation en post production au Centre Yennenga d’Alain Gomis à Dakar. Elle a dans le même temps évoqué la participation d’acteurs ivoiriens dans les productions sénégalaises.

    La directrice générale de l’Onac-CI rappelle que les acteurs des deux pays n’ont pas attendu la signature d’accords pour travailler ensemble.  »Ils ont collaboré de manière informelle bien avant l’existence de ces documents », a-t-elle fait valoir en estimant que ce rapport naturel a favorisé la production de films dans les deux pays.

    Elle a ainsi cité les échanges entre le cinéaste ivoirien Fadika Kramo-Laciné (décédé en juin 2022 et qui a eu l’Etalon d’or du Fespaco en 1981 avec son film +Djéli+) et le Sénégalais Ousmane Sembene dont on célèbre cette année le centenaire de naissance.

    Il y a eu ensuite l’échange entre les pionniers du cinéma Sénégalais tels que Johnson Traoré, Ababacar Samb Makharam Paulin Soumanou Vieyra et les Ivoiriens Timoté Bassolé, Henry Dupart, etc.

    Mme Diomandé rappelle aussi que des producteurs sénégalais comme le directeur de Cinékap Oumar Sall a fait appel au Fonsic pour son film « Atlantique » de Mati Diop coproduit avec la côte d’Ivoire qui a effectué au Sénégal la montée des marches au festival international de Cannes en France en 2019 et d’autres films produits par lui.

    Elle précise que cela s’est passé avant la signature des accords, car beaucoup de choses lient le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

    Les accords de coproduction ont démarré avec le film + La nuit des rois+ du cinéaste ivoirien Phillip Lacôte, indique-t-elle.

    « Il y a aussi Jacques Trabi qui m’a récemment fait savoir qu’il a fait appel au Fopica pour son projet de film. Le dernier est le film + Xalé+ de Moussa Sène Absa coproduit avec la Côte d’Ivoire avec le Fonsic et le fonds Clap-ACP et nous avons voyagé avec ce film au festival de Loxor en Egypte », énumère la directrice générale de l’Onac-CI.

    La Côte d’Ivoire a déjà signé dit-elle des accords de coproduction avec le Maroc, le Burkina Faso dans le cadre de Traité d’amitié et de coopération et suscite des accords avec les autres pays de l’Union économique monétaire ouest africain.

    FKS /AKS