Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-EDUCATION  / Des acteurs outillés pour améliorer la protection des enfants en milieu familial et scolaire

    SENEGAL-EDUCATION / Des acteurs outillés pour améliorer la protection des enfants en milieu familial et scolaire

    Dakar, 10 mai (APS) -L ’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP) a organisé un atelier de formation sur l’éducation inclusive et la protection des enfants en milieu familial et scolaire à l’intention des membres des Collectifs départementaux des éducateurs de la petite enfance (CODEPE) et des Structures de développement intégré de la petite enfance (SDIPE), a constaté l’APS.

    ‘’C’est important que les acteurs soient renforcés, soient outillés pour que la protection soit améliorée davantage dans les structures de développement intégrées de la petite enfance, en milieu familial et scolaire ’’, a dit mardi la directrice générale,  Maimouna Cissokho, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation.

    Organisé  dans le cadre du plan de travail de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des Tout Petits,  le thème de l’atelier est axé sur le thème : ‘’La protection des tout petits, les faits étant de maltraitance, de violence sur les jeunes enfants aussi bien en milieu familial et scolaire’’. Cette session de formation va se dérouler dans les 14 régions du Sénégal.

    ‘’Il n’y a pas d’enfants dit normaux ou enfants porteurs de handicap, c’est pourquoi, il est important de prendre en charge les éducateurs et le personnel de l’encadrement pour que les enfants soient mieux pris en charge’’, a-t-elle ajouté.

    La directrice de l’ANPECTP a annoncé en outre un projet de construction d’un centre d’accueil et de prise en charge des tout petits porteurs de handicap dans le cadre d’un partenariat avec la fondation Mohammed V pour la Solidarité.

    L’inspecteur d’académie de Dakar, Aboubacar Sadikh Niang a soutenu de son côté que cet atelier est ‘’très important dans le sens d’améliorer la qualité des enseignants et le niveau de prise en charge de cette cible extrême important qu’est la petite enfance’’.

    NAN/FD/AB/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE/ /  Les violences à Ngor et l’appel à manifester de l’opposition à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE/ /  Les violences à Ngor et l’appel à manifester de l’opposition à la Une

    Dakar, 10 mai (APS) – Les affrontements entre les jeunes de Ngor et les forces de l’ordre et l’appel à manifester lancé par la coalition de l’opposition Yewwi askan wi pour protester contre la condamnation d’Ousmane Sonko par la cour d’appel de Dakar, sont entre autres sujets abordés par les quotidiens reçus à l’APS, mercredi.

    ‘’Journée chaude à Ngor’’, affiche à sa Une  Le Quotidien qui souligne que les manifestants s’en sont pris à l’hôtel Ngor Diarama.  »La fièvre atteint Ouakam et Yoff », signale le journal qui informe que  »le président de la République a rencontré les notables de Ngor hier (mardi) pour essayer d’aplanir le différend alors que la situation devient de plus en plus explosive ».

    Une personne a été retrouvée morte en marge des échauffourées survenues entre des habitants de Ngor (ouest) et les forces de l’ordre, ont rapporté plusieurs médias, mardi soir.

    Les accrochages ont eu lieu lorsque des habitants de cette commune d’arrondissement située à Dakar sont sortis protester contre la construction d’une brigade de gendarmerie dans leur localité.

    Ils manifestent depuis plusieurs jours leur opposition à l’érection de ladite infrastructure sur les terres de Ngor.

    C’est ce qui amène Libération à écrire « La Situation a dégénéré à Ngor’’. Le journal fait savoir qu »’au moins un mort confirmé, plusieurs blessés enregistrés dans les deux camps », soulignant que l’hôtel Ngor Diarama a été  »transformé en champ de bataille, des manifestations ont aussi éclaté dans la soirée dans les quartiers de Ouakam et Yoff ».

    Pour le reste, les quotidiens ont mis en exergue l’appel à la marche nationale et internationale le 19 mai prochain lancé par la coalition de l’opposition Yewwi askan wi pour protester contre la condamnation d’Ousmane Sonko en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures. Les leaders de l’opposition l’ont annonce mardi lors d’une conférence de presse.

    Selon Sud Quotidien ‘’Yewwi se braque’’, en relevant dans ses colonnes que  »la coalition Yewwi askan wi n’est pas décidée à laisser prospérer la stratégie du pouvoir  à corrompre l’éligibilité du leader de Pastef-Les Patriotes Ousmane Sonko ».

    Sur le verdict de son procès, Ousmane Sonko déclare dans le même journal  »Cela ne m’ébranle pas, ni ne me freine ».

     »Civilité avec Macky, clash Ousmane Sonko-Barthélémy Dias. Yewwi panse ses blessures’’, titre à sa Une le journal, L’info. Le journal écrit que l’organisation d’une marche nationale et internationale le 19 mai est une façon pour les Yewwi askan wi de se mobiliser « contre la liquidation d’Ousmane Sonko’’.

    Le journal Les Echos de son côté relève les assurances de Khalifa Sall, l’un des leaders de la coalition de l’opposition selon qui  »Yewwi ne se disloquera ni aujourd’hui ni demain’’.

    Le Quotidien Bès Bi le Jour a évoqué  la réaction du leader de Pastef après sa condamnation à six mois avec sursis en titrant : ‘’Sonko résiste, tance Macky’’. Ousmane Sonko déclare dans le journal:  »nul ne peut m’empêcher d’être candidat ».

    Selon les Echos,  »malgré sa condamnation à 6 mois avec sursis. Sonko plus que jamais candidat ». L’opposant soutient que  »cette décision de justice ne m’émeut guère et cela ne nous fait pas peur, seul Dieu peut m’empêcher d’être candidat’’.

    Le Soleil s’intéresse à la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE) sur la période 2014- 2023 et écrit à sa Une : ‘’ Réels progrès sur la croissance’’. Le quotidien national renseigne que le produit intérieur brut (PIB) est en croissance moyenne de 5,8% sur la période 2014-2023, le revenu par habitant en progression de 27% sur la mémé période.

    Le quotidien est revenu sur les  ‘’13 recommandations pour un objectif de 810 000 têtes’’ proposées par le Gouvernement à l’issue d’un conseil interministériel sur la préparation de la Tabaski 2023. Une rencontre qui s’est tenue à Diamniadio sous la présidence du Premier ministre, Amadou Ba.

    AB/ASB/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / Programme Nekkal : deux centres d’Etat-civil en construction dans la commune de Bokki Diawé

    SENEGAL-SOCIETE / Programme Nekkal : deux centres d’Etat-civil en construction dans la commune de Bokki Diawé

    Boki Diawé (Matam), 9 mai (APS) – Le responsable de la communication du programme Nekkal, Ibrahima Etia a annoncé, mardi la construction de deux centres d’Etat-civil à Doumga Ouro Alpha et à Sadel, des localités de la commune de Bokki Diawé, dans le département de Matam (nord).

    ‘’Boki Diawé fait partie des plus grandes communes du Sénégal, c’est pourquoi elle va bénéficier de deux centres d’Etat-civil qui sont en train d’être construits à Doumga Ouro Alpha et à Sadel, dans le Dandé Maayo. La localité va accueillir bientôt les équipes en charge de la formation à  l’Etat-civil’’, a-t-il dit.

    Le journaliste intervenait à l’occasion de l’étape de Boki Diawé de la campagne nationale de l’Etat-civil et des procédures de déclaration.

    Selon lui, la construction de ses deux centres s’explique par le fait que cette commune se trouve dans une zone frontalière, ‘’ce qui pose déjà le problème d’accessibilité des services d’Etat-civil’’.

    Il a assuré que  le programme allait également accompagner les populations à comprendre  l’utilité et l’importance de la déclaration à l’Etat-civil.

    ‘’Les relais ont déjà commencé à sensibiliser les populations en collaboration avec les chefs de village, qui seront à leur tour formés à partir du mois d’octobre pour qu’ils puissent mieux maîtriser leur rôle dans le cadre des déclarations de naissance et de mariage’’, a-t-il fait savoir.

    AT/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / Ngor : l’Etat s’engage à construire un lycée et à affecter le stade à la commune (présidence)

    SENEGAL-SOCIETE / Ngor : l’Etat s’engage à construire un lycée et à affecter le stade à la commune (présidence)

    Dakar, 10 mai (APS) – L’Etat sénégalais a décidé d’affecter à la mairie de Ngor la moitié du site devant abriter une brigade de gendarmerie et objet, depuis quelques semaines, d’un litige avec les populations, a appris l’APS de source proche de la présidence de la République.

    Cette décision a été prise à la suite d’une audience accordée, tard dans la soirée de mardi, par le chef de l’Etat, Macky Sall, à une délégation de dignitaires de Ngor, conduite par le maire de la ville, Maguèye Guèye.

    Cette rencontre est intervenue quelques heures après l’annonce de la mort d’une personne dans des affrontements entre des gendarmes et les populations qui s’opposent à la construction d’une brigade de gendarmerie dans cet ancien village lébou en lieu et place d’un lycée.

    ‘’Une moitié du terrain objet de litige est attribué à la mairie’’, l’Etat s’engeant à y ‘’construire un lycée’’, indique la même source.

    Elle signale en outre que l’Etat a décidé d’affecter le stade de Ngor à la commune, soulignant que la délégation est satisfaite des mesures annoncées par le président Macky Sall.

    Elle indique que le maire de Ngor, Maguèye Ndiaye, a salué ‘’la diligence du chef de l’Etat et les propositions faites pour trouver des solutions au problème foncier à l’origine des heurts notés dans la commune’’.

    L’édile de Ngor a ‘’lancé un appel au calme, à la retenue, et surtout, à la responsabilité’’. Il a exhorté ses administrés à ‘’œuvrer pour la paix’’, rejetant ‘’toute tentative de récupération politique de cette affaire’’.

    Une personne a trouvé la mort lors d’échauffourées survenues entre des habitants de Ngor (ouest) et les forces de l’ordre, ont annoncé plusieurs médias, mardi soir.

    Les accrochages ont eu lieu lorsque des habitants de cette commune d’arrondissement située à Dakar sont sortis protester contre la construction d’une brigade de gendarmerie dans leur localité.

    Ils manifestent depuis plusieurs jours leur opposition à l’érection de ladite infrastructure sur les terres de Ngor. Le terrain objet du litige s’étend sur 3000 mètres carrés.

     

    ASG/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Hausse des températures et baisse de la pluviométrie dans les régions (études)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Hausse des températures et baisse de la pluviométrie dans les régions (études)

    Dakar, 10  mai (APS) – Des études menées dans le cadre du Projet d’appui au plan national d’adaptation du Sénégal dans cinq régions éco-géographiques du Sénégal ont révélé partout une augmentation des températures et une baisse des pluies d’ici à l’horizon 2035 à cause du changement climatique, a indiqué le coordonnateur dudit projet, Gabriel Pierre Ndiaye.

    ‘’Les études climatiques globales [menées dans le cadre de]  ce projet ont révélé une augmentation des températures et une baisse des précipitations d’ici 2035, voire 2050 dans toutes les régions’’, a dit M. Ndiaye dans un entretien accordé mardi à l’APS. Il précise que ‘’ce constat a été fait à partir des études effectuées dans cinq régions éco-géographiques du Sénégal : Kaffrine, Ziguinchor, Matam, Saint-Louis et Kédougou’’.

    Lancé en 2019 pour une durée de trois ans, le Projet d’appui au plan national d’adaptation du Sénégal a été prolongé jusqu’en mars 2023. Il plaide pour l’intégration des risques des changements climatiques dans la planification et la budgétisation des Etats.

    Les études de vulnérabilité se sont déroulées dans cinq secteurs de développement, à partir de plusieurs modélisations climatiques sur la base des émissions de gaz, de l’augmentation des températures, ou encore de l’évolution des précipitations, a précisé le coordonnateur du projet.

    Il a indiqué que les résultats de l’étude dans le secteur de l’agriculture, ont montré une baisse des rendements agricoles et une salinisation des terres notamment à Kaffrine et à Matam. Pour la santé, il est apparu une recrudescence de certaines maladies, comme le paludisme ou encore la fièvre de la vallée du Rift dans le nord du pays.

    Selon Gabriel Pierre Ndiaye, ‘’la baisse des précipitations et l’augmentation des températures favorisent l’apparition de certaines maladies’’. ‘’Les inondations récurrentes sont à l’origine de la dégradation de certaines infrastructures des transports terrestres. La forte canicule va impacter sur la durée de vie de nos routes’’, a-t-il ajouté.

    Il a annoncé que des  »événements extrêmes » sont attendus dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, notamment des inondations causées par des pluies diluviennes de quelques heures.

    Le Projet d’appui au plan national d’adaptation du Sénégal est financé par le Fonds mondial pour l’environnement et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

    AB/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Un mort dans des violences à Ngor (médias)

    SENEGAL-SOCIETE / Un mort dans des violences à Ngor (médias)

    Dakar, 9 mai (APS) – Une personne a trouvé la mort lors d’échauffourées survenues entre des habitants de Ngor (ouest) et les forces de l’ordre, ont annoncé plusieurs médias, mardi soir.

    Les accrochages ont eu lieu lorsque des habitants de cette commune d’arrondissement située à Dakar sont sortis protester contre la construction d’une brigade de gendarmerie dans leur localité.

    Ils manifestent depuis plusieurs jours leur opposition à l’érection de ladite infrastructure sur les terres de Ngor.

    Les forces de l’ordre font souvent usage de grenades lacrymogènes pour disperser des manifestants de plus en plus nombreux.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-UNIVERSITES-INFRASTRUCTURES / Ecobank Sénégal contribue au financement d’une bibliothèque à l’UCAD

    SENEGAL-UNIVERSITES-INFRASTRUCTURES / Ecobank Sénégal contribue au financement d’une bibliothèque à l’UCAD

    Dakar, 9 mai (APS) – La faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar a signé avec Ecobank Sénégal un accord de partenariat en vue de la construction d’une bibliothèque destinée à ses étudiants, a appris l’APS mardi des deux parties.

    La banque a décidé de financer la construction de la future bibliothèque, dans le cadre de sa « politique d’impact sociale et environnementale ».

    « Ecobank Sénégal […] s’engage, à travers ses actions, à impacter favorablement les communautés et tout particulièrement les étudiants », affirment des documents reçus des deux partenaires.

    La banque déclare vouloir « favoriser l’excellence et l’innovation », en plus de « faciliter l’accès au savoir », ce qui la conduit à apporter « son soutien à la construction de la bibliothèque de la FASEG, à travers une donation d’un montant de 50 millions de francs CFA ».

    La FASEG ayant pour mission de former des économistes et des gestionnaires de haut niveau, elle « se doit d’offrir à ses apprenants un environnement académique propice à la réflexion et à l’étude, afin de faciliter leur insertion professionnelle », lit-on dans les documents.

    La future bibliothèque sera « moderne » et « digitalisée », ajoutent-ils.

    « Ecobank Sénégal est fier d’apporter sa contribution à la construction de cette bibliothèque destinée aux étudiants de la FASEG. Nous sommes convaincus du rôle essentiel de l’éducation pour favoriser le développement économique et social du pays et du continent », a déclaré Sahid Yallou, son directeur général.

    « Nous sommes heureux de pouvoir, à travers ce partenariat, contribuer à faciliter l’accès aux savoirs et à améliorer les conditions de la formation des futurs leaders économiques du Sénégal et de la sous-région […] Ce nouvel outil pédagogique nous rapproche encore davantage des étudiants », ajoute-t-il.

    Le professeur Chérif Sidy Kane, doyen de la FASEG, a tenu à « remercier chaleureusement Ecobank Sénégal pour sa contribution considérable à la construction de [cette] bibliothèque ». « Cette convention dépasse le seul soutien financier, avec notamment l’organisation conjointe d’actions dédiées l’inclusion financière à destination de notre communauté estudiantine, voire de notre personnel enseignant et administratif. »

    « C’est un partenariat dans la durée que nous signons aujourd’hui ensemble. C’est une véritable opportunité pour la faculté », a-t-il souligné.

    La banque déclare aussi vouloir « proposer un environnement académique propice à la réflexion et à l’approfondissement des enseignements dispensés ».

    ESF/BK

  • MONDE-SOCIETE / Sommet sur la paix universelle : Séoul clôture en faste avec les mariages de 8000 couples

    MONDE-SOCIETE / Sommet sur la paix universelle : Séoul clôture en faste avec les mariages de 8000 couples

    Dakar, 8 mai (APS) – Le Sommet de la paix 2023 de la Fédération pour la paix universelle (FPU) a baissé ses rideaux dans la nuit de samedi à dimanche à Séoul, dans la capitale sud-coréenne, avec la célébration du 80e anniversaire de la cofondatrice de la FPU, Dr Hak Ja Han Moon et la bénédiction des mariages de 8000 couples, a appris l’APS des organisateurs.

    Le Sommet de la paix 2023, axé sur le thème ‘’Vers une culture mondiale de la paix’’, a servi de tribune d’appel à un monde de paix durable à de nombreuses personnalités politiques, artistiques, d’industriels, de chefs religieux, d’hommes de médias, d’universitaires en provenance de 150 pays.

    Au cours de la rencontre, le 80e anniversaire de la cofondatrice de la FPU, Dr Hak Ja Han Moon, a été célébré avec faste en sa présence à travers des spectacles artistiques, des déclamations de poésie en son honneur, la remise de milliers de bouquets de fleurs et des messages de nombreux dirigeants du monde.

    Il s’en est suivi, toujours dans la grande salle du centre international pour la Cheong Shim, une cérémonie de bénédiction de mariages de 8000 jeunes couples issus de différents pays. Cette cérémonie a lieu dans une atmosphère de joie et d’enthousiasme en présence de Dr Hak Ja Han Moon.

    Après avoir aspergé d’eau bénite les quatorze couples choisis sur le volet, Dr Hak Ja Han Moon a invité les ‘’heureux mariés à constituer des familles fidèles, croyantes et qui perpétuent la tradition pour le grand bonheur de notre créateur’’.

    Des spectacles artistiques et folkloriques et des prestations musicales en l’honneur des nouveaux couples ont rythmé la célébration des mariages, qui s’est terminée par une invite à un échange de bagues.

    La cofondatrice de la FPU, Dr Hak Ja Han Moon, est ensuite allée présider la cérémonie d’inauguration du bâtiment dit de ‘’Culture de la paix’’, une immense salle d’exposition multimédia destinée à être ‘’une patrie pour le monde et une ville du cœur pour tous les peuples’’, comme le souhaitait son défunt époux, le révérend Dr Sun Myung Moon.

    Le Sommet de la paix 2023 de la FPU a également été une occasion pour lancer une nouvelle initiative appelée ‘’Table ronde internationale des anciens’’ et destinée à tirer parti de la sagesse et de l’expérience des anciens pour instaurer la paix et la stabilité dans la société et la nation, selon un communiqué parvenu à l’APS.

    Citant Maithripala Sirisena, ancien président du Sri Lanka, il souligne que ‘’les jeunes et les adultes ont une vision et de l’enthousiasme, mais les anciens leur ouvrent la voie grâce à leur expérience et à leurs connaissances. Par conséquent, pour qu’il y ait une paix et une prospérité éternelles, il faut qu’il y ait une coopération entre les anciens, les adultes et les jeunes dans notre société’’.

    Au cours de ce sommet, les jeunes et étudiants, lauréats du prix Sunhak pour la paix, se sont exprimés lors d’un déjeuner spécial en leur honneur et les membres du Think Tank 2022. Ils ont largement échangé sur les voies et moyens d’instauration de la paix dans la péninsule coréenne, en Asie de l’est et dans le bassin indo-pacifique, note le communiqué.

    Le Sommet de la paix 2023 fait partie de la série continue d’activités de consolidation de la paix de la FPU, qui sont organisées sur le thème de la prospérité mutuelle, de l’interdépendance et des valeurs universelles partagées. La FPU, une ONG dotée du statut consultatif général auprès du Conseil économique et social des Nations unies, est connue pour ses séries Rallye de l’espoir, Conférence internationale sur le leadership et sa série de Forums de réflexion 2022.

     

    PON/ASG/MTN

  • SENEGAL-HIVERNAGE / La région de Sédhiou enregistre ses premières pluies

    SENEGAL-HIVERNAGE / La région de Sédhiou enregistre ses premières pluies

    Sédhiou, 9 mai (APS) – Plusieurs localités de Sédhiou, région du sud du Sénégal, ont enregistré mardi leurs premières pluies.

    De fines pluies sont tombées dans la commune de Sédhiou, mais aussi dans d’autres localités de la région dont Diendé, Madina Wandifa, Koussi, Dioudoubou.

    Des cultivateurs interrogés au sujet de ces premières pluies invitent le gouvernement à « hâter le processus de mise à disposition des semences et des intrants agricoles ».

     »Les cultivateurs sont prêts. Mais nous comptons beaucoup sur la disponibilité des fonds alloués à l’agriculture pour la prochaine campagne agricole. Cela nous permettra d’alléger nos charges dans un contexte de renchérissement des prix », a déclaré Mamadou Sow, un agriculteur basé à Koussi.

    Il faut selon lui une  »bonne répartition du fond d’accompagnement aux agriculteurs, dans la transparence et l’équité, pour un bon déroulement des activités champêtres ».

    L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) a annoncé il y a quelques jours que les premières pluies de l’hivernage 2023 sont attendues “dès ce mois de mai ».  Elle a promis de transmettre des informations aux agriculteurs afin de « les aider à savoir la période probable d’une pause pluviométrique de 10 à 20 jours ».

    Au cours d’un conseil interministériel tenu en fin avril, le chef du gouvernement, Amadou Ba, avait indiqué que le budget de la campagne électorale 2023-2024 devrait atteindre 100 milliards F CFA.

    OB/MTN/BK

     

  • SENEGAL-ELEVAGE / Plaidoyer pour l’harmonisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires

    SENEGAL-ELEVAGE / Plaidoyer pour l’harmonisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires

    Saly (Mbour), 9 mai (APS) – Le coordinateur national du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS 2), Mamadou Ousseynou Sakho, a insisté, mardi, à Mbour (ouest), sur la nécessité d’harmoniser les activités d’inspection et de contrôle des médicaments vétérinaires afin de mieux limiter la circulation des médicaments frauduleux. 

     « Il me paraît impératif de faire la revue des différentes règlementations de nos pays qui régissent les  médicaments vétérinaires en Afrique subsaharienne, en vue de leur maîtrise, de leur amélioration, de leur harmonisation et de leur large diffusion, en vue d’une parfaite application pour la protection de la santé animale et la préservation de la santé publique », a-t-il soutenu.

    M. Sakho s’entretenait avec des journalistes, en marge d’un atelier régional de formation sur la méthodologie de l’inspection et l’organisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires. Cette rencontre ouverte lundi se poursuivra jusqu’au 12 mai prochain.

     Il a plaidé l’harmonisation des approches pour le contrôle et l’inspection des différents maillons de la chaine de valeur des médicaments vétérinaires, allant de la fabrication à l’utilisation et même à la gestion des déchets biomédicaux. 

    Il a rappelé que pour gérer la problématique de l’harmonisation de la réglementation en matière de médicament vétérinaire, l’UEMOA a entrepris depuis 2006 un vaste programme d’harmonisation des législations pharmaceutiques vétérinaires dans l’espace communautaire, à travers la mise en place d’un certain nombre de dispositifs. 

     Il s’agit du dispositif centralisé d’autorisation de mise sur le marché (AMM), de ceux du contrôle de la qualité des médicaments vétérinaires et de la surveillance des médicaments vétérinaires. 

    « Ce dernier dispositif vise à effectuer sur le terrain des contrôles afin de s’assurer de la qualité et limiter la circulation des médicaments vétérinaires frauduleux », a-t-il précisé. 

     Cependant, du fait que certains États membres du PRAPS ne font pas partie de l’UEMOA, il est apparu « plus que nécessaire d’échanger sur ces dispositifs et aussi de réfléchir à la mise en place de moyens pérennes d’inspection et de contrôle permettant aux États de mener régulièrement et durablement cette mission de haute portée sanitaire et économique », selon M. Sakho.

    Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel couvre six pays sahéliens, à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et Tchad. Il s’exécute en deux phases de six ans (2015-2021, puis 2022- 2027). Le programme est mis en œuvre, au niveau régional, par le CILSS, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel.

    Au niveau national, il est exécuté par les ministères en charge de l’élevage ou du développement rural dans chacun des six pays bénéficiaires. 

    MF/BKMTN