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Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-SOCIETE-RECASEMENT / Saint-Louis : le processus de relogement des populations de la Langue de Barbarie « très avancé » (SERRP)

    SENEGAL-SOCIETE-RECASEMENT / Saint-Louis : le processus de relogement des populations de la Langue de Barbarie « très avancé » (SERRP)

    Saint-Louis, 9 mai (APS) – Le processus de relogement des sinistrés de la Langue de Barbarie « est très avancé », a-t-on appris mardi de l’expert social du projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP), Ousmane Ndiaye.

    Il s’exprimait avec des journalistes, en marge d’un atelier de deux jours portant sur le relogement des sinistrés de la Langue de Barbarie, processus qui concerne 267 concessions dont 161 personnes affectées par le projet (PAP).

    Cet atelier a été organisé pour anticiper sur le processus de relogement de ces sinistrés « pour éviter de se retrouver demain dans des difficultés », a expliqué M. Ndiaye.

    Selon lui, cet atelier sert de cadre pour échanger avec les bénéficiaires et les services techniques pour mener à bien ce processus de relogement.

    Les maisons en construction au profit des sinistrés sont « à un niveau très avancé et d’ici à la fin de l’année, la plupart seront terminées et les ayant-droits relogés. Il note que  »jusqu’ici, il y a eu des réclamations, surtout des omissions qui sont bien gérées ».

    Selon Abdoukhadre Dieylani Ba, un des adjoints du préfet du département de Saint-Louis, cet atelier est organisé de concert avec les parties prenantes pour partager des informations sur ce processus de relogement des populations de la Langue de Barbarie, une bande d’une trentaine de kilomètres s’étirant du nord au sud de Saint-Louis, sur une largeur de 20 m.

    D’un coût global de 35 millions de dollars américains, soit environ 16 milliards de francs CFA, le projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP) est mis en œuvre par l’Agence de développement municipal (ADM), à partir d’un financement de la Banque mondiale pour la période 2018-2023.

    Son objectif principal est de reloger les populations de la Langue de Barbarie affectées par l’avancée de la mer et les inondations.

    AMD/BK/MTN

     

  • SENEGAL-JUSTICE-REACTION / YAW dénonce une décision de justice visant à « éliminer » le candidat Ousmane Sonko de l’élection présidentielle

    SENEGAL-JUSTICE-REACTION / YAW dénonce une décision de justice visant à « éliminer » le candidat Ousmane Sonko de l’élection présidentielle

    Dakar, 9 mai (APS) – La coalition Yewwi Askan Wi (YAW) a dénoncé, mardi, à Dakar, une décision judiciaire visant à « éliminer un potentiel candidat » à l’élection présidentielle, après la condamnation d’Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques.

    M. Sonko, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, va perdre son éligibilité si la décision rendue ce lundi par la cour d’appel de Dakar est confirmée en cassation, a déclaré Me Baboucar Cissé, l’un des avocats de la partie civile.

    « La cour l’a condamné à six mois de prison avec sursis pour deux infractions et a confirmé les 200 millions francs CFA de dommages et intérêts qu’il doit payer au plaignant. Donc, si cette décision est définitive, M. Ousmane Sonko va évidemment perdre son éligibilité », a dit Me Cissé à la presse, à sa sortie du palais de justice de Dakar.

    « Personne ne peut être d’accord avec cette décision » pouvant « éliminer un potentiel candidat » à l’élection présidentielle, a déclaré Khalifa Sall, l’un des leaders de YAW, lors d’un point de presse.

    « Yewwi Askan Wi veut organiser une manifestation internationale pour dire non à la condamnation d’Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts », a-t-il ajouté en présence d’autres dirigeants de YAW.

    « Nous sommes une famille […] Ensemble, nous allons nous battre pour que cette campagne […] ne passe pas », a poursuivi l’ancien maire de Dakar en considérant la condamnation de M. Sonko comme une décision visant à l’empêcher à être candidat à l’élection présidentielle.

    Déthié Fall, leader du Parti pour le rassemblement du peuple, membre de YAW, soutient que la coalition d’opposition ne va pas se contenter de la dénonciation de la condamnation du maire de Ziguinchor (sud) à une peine susceptible de l’empêcher d’être éligible.

    « Nous allons nous battre pour une élection inclusive, pour la participation de tous les acteurs concernés. Pour cela aussi, nous invitons les populations à se mobiliser », a dit M. Fall.

    Cheikh Tidiane Youm, le représentant du Parti de l’unité et du rassemblement, a assuré ses alliés de Yewwi Askan Wi du refus de cette formation politique de participer au dialogue politique souhaité par le président de la République, Macky Sall.

    « Nous refusons catégoriquement de dialoguer alors que nos frères et sœurs sont en prison », a soutenu M. Youm en faisant allusion aux militants de l’opposition arrêtés lors de récentes manifestations.

    La Task Force républicaine, une instance de l’Alliance pour la République (APR), le parti politique de Macky Sall, « se réjouit du triomphe du droit sur la politique, dans l’affaire qui oppose le ministre Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko ».

    « La magistrature de notre pays vient de le montrer […] la justice rend toujours son verdict en mettant en avant les principes sacro-saints de la balance, signe de l’équité », a-t-elle commenté dans une déclaration parvenue mardi à l’APS.

    « Par ce verdict, les juges montrent clairement que les hommes politiques, quel que soit leur bord, ne sauraient être au-dessus des lois. Le nombre de renvois et le verdict en première instance prouvent […] l’indépendance de la justice, sans laquelle il n’y a pas de démocratie », ajoute la Task Force républicaine de l’APR.

    Elle « réitère la nécessité […] pour tous les acteurs politiques de répondre à l’appel au dialogue lancé par […] le président de la République, Macky Sall ».

    Mame Mbaye Niang, qui a obtenu de la cour d’appel de Dakar la condamnation d’Ousmane Sonko, est un militant de premier plan de l’APR.

    DOB/ESF/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Vers un plan local de lutte contre l’insécurité routière à Kédougou

    SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Vers un plan local de lutte contre l’insécurité routière à Kédougou

    Kédougou, 9 mai (APS) –   Un comité régional de développement sur la sécurité routière s’est ouvert, mardi, à Kédougou (sud-est), en vue d’élaborer un plan local de lutte contre l’insécurité routière, a constaté le correspondant de l’APS.

     

    Cette rencontre dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par l’adjoint au gouverneur de Kédougou chargé des affaires administratives, Amadou Salmone Fall, s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale de sensibilisation à la sécurité routière.

    Elle a réuni « tous les acteurs de façon très inclusive pour discuter sur les points de la vulnérabilité [de la région de Kédougou] » en matière de sécurité routière, a expliqué M. Fall, en présence du directeur de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER), Cheik Guèye.

    Il y avait aussi des représentants des forces de défense et de sécurité, de l’administration déconcentrée et de la société civile.

     

    Amadou Salmone Fall a salué l’idée portant sur la mise en place d’un plan local de sécurité routière « très prochainement », dans le cadre de la territorialisation des politiques publiques, en vue de renforcer la Stratégie nationale de la lutte contre les accidents de la circulation.

    Il a relevé quelques points correspondant aux causes les plus fréquentes des accidents de la route dans la région de Kédougou.

    « Il s’agit effectivement de la circulation des deux roues sans port de casque dans la ville, la divagation des animaux dans nos axes, la circulation de personnes par tricycle et le […] manque d’infrastructures routières », a-t-il déclaré.

    Le directeur de l’Agence nationale de sécurité routière a félicité les autorités administratives et les acteurs locaux pour la tenue de cette rencontre qui a selon lui permis de faire un diagnostic de la situation relativement à la sécurité routière et de recueillir des propositions venant des acteurs, en vue d’alimenter le plan local de sécurité routière que la région va élaborer.

     

    Cheikh Guèye a invité les collectivités territoriales et les autres acteurs de la région à « s’impliquer activement dans la sensibilisation » pour le port de casque de sécurité, le respect des dispositions du code de la route et la lutte contre la divagation des animaux.

    « Ils vont nous aider à avoir un plan d’action chiffré qui permettra [d’avoir] des indicateurs de suivi qui permettront à terme d’évaluer donc l’efficacité des mesures et des actions menées ici à Kédougou », a-t-il relevé.

    PID/BK

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE  / Le Sénégal a besoin de 1.500 milliards de francs CFA pour son autosuffisance en riz

    SENEGAL-AGRICULTURE / Le Sénégal a besoin de 1.500 milliards de francs CFA pour son autosuffisance en riz

    Thiès, 9 mai (APS) – Le Sénégal a besoin de 1.500 milliards de francs CFA pour atteindre son objectif d’autosuffisance en riz d’ici à 2030, a-t-on appris mardi à Thiès (ouest) du coordonnateur du Programme de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR), Waly Diouf.

    ‘’Selon l’évaluation qui a été faite, pour aller à l’autosuffisance en 2030, le Sénégal a besoin de 1.500 milliards de francs CFA’’, a dit M. Diouf en marge d’un atelier sur le financement du PCVR.

    Selon lui, cette estimation a été faite dans le cadre de la Coalition pour le développement de la riziculture en Afrique, dont le Sénégal est membre.

    Les besoins financiers du Sénégal pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz étaient estimés à 424,4 milliards de FCFA entre 2014 et 2017, a rappelé M. Diouf. ‘’En 2019, quand le président de la République a demandé l’évaluation du Programme national d’autosuffisance en riz, a-t-il poursuivi, nous nous sommes rendu compte qu’en réalité entre 2014 et 2019, c’est plutôt 205 milliards qui ont été mobilisés.’’

    Malgré le ‘’gap’’, les ressources injectées avaient permis de passer d’une production de 400.000 tonnes par an à 1,3 million de tonnes par an, selon le coordonnateur du PDCVR. ‘’Un bond jamais réalisé depuis 1960’’, a-t-il souligné.

    Le renchérissement du coût pour matérialiser la politique de l’autosuffisance en riz, qui a plus que triplé entre 2014 et 2023, résulte du fait que les ressources nécessaires n’ont jamais été mobilisées durant cette période.

    ‘’Si cet argent (1.500 milliards) n’est pas mobilisé d’ici à 2030, la population du Sénégal va augmenter, la quantité de riz consommée par les familles va augmenter, et il y a de fortes probabilités que la somme nécessaire pour aller vers l’autosuffisance soit [plus élevée]’’, a dit Waly Diouf.

    Les lenteurs de l’atteinte de l’autosuffisance en riz s’expliquent, selon lui, par la ‘’crise mondiale’’.

    Le changement des habitudes alimentaires dans le monde rural, où le riz occupe une place de plus en plus importante, contribue au ralentissement de l’atteinte de cet objectif d’autosuffisance, affirme Waly Diouf.

    ADI/ESF/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-GOUVERNANCE / Un responsable de l’OFNAC souligne le rôle de l’université dans la lutte contre la corruption

    SENEGAL-SOCIETE-GOUVERNANCE / Un responsable de l’OFNAC souligne le rôle de l’université dans la lutte contre la corruption

    Saint-Louis, 9 mai (APS) – Le chef de la division veille et stratégie à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Saliou Diop, a plaidé mardi à Saint-Louis (nord) pour la mise en place d’une convention avec l’université, compte tenu du rôle primordial de l’institution universitaire dans la lutte contre la corruption.

     »L’université, grâce à ses acteurs, notamment son personnel d’enseignement et de recherche (PER) et les membres du PATS (personnel administratif, technique et de service), a un rôle primordial à jouer dans la lutte contre la corruption », a notamment déclaré M. Diop, à l’ouverture des journées de sensibilisation initiées par l’OFNAC à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

    Selon lui, le plan stratégique du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) qui vise notamment la promotion de l’éthique et de la déontologie, invite les universitaires à lutter contre la corruption.

    « Temple du savoir et de production des hauts cadres de l’Etat, l’université, au regard de sa position stratégique, doit sensibiliser, former son personnel et les étudiants au civisme, à la citoyenneté, à la transparence, à l’éthique, au leadership ainsi qu’au développement durable », a-t-il expliqué.

    L’université « doit aussi travailler à la conception de sa charte d’éthique et de son code de déontologie pour assainir son environnement et prévenir ses acteurs de tout risque de fraude et de corruption », a-t-il relevé.

    Il souhaite que l’OFNAC et l’UGB nouent un partenariat pour que la lutte contre la corruption soit constituée en module d’enseignement.

    Amsata Ndiaye, conseiller spécial du recteur de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, a fait observer que la corruption est « présente partout » dans la société, ce qui fait que les tentations peuvent être également décelées dans les universités.

    Il a plaidé pour « une lutte hardie » contre la corruption qui selon lui « gangrène nos sociétés », ajoutant que dans ce cadre, un partenariat avec l’OFNAC permettrait de mieux maitriser les contours de ce phénomène.

    AMD/BK/MTN

     

  • SENEGAL-ALIMENTATION-STATISTIQUES / Matam : 175 milliards FCFA mobilisés en 2022 contre l’insécurité alimentaire (officel)

    SENEGAL-ALIMENTATION-STATISTIQUES / Matam : 175 milliards FCFA mobilisés en 2022 contre l’insécurité alimentaire (officel)

    Matam, 9 mai (APS) – Une enveloppe financière de 175 milliards de francs CFA avait été mobilisée en 2022 pour lutter contre l’insécurité alimentaire dans la région de Matam (nord), où une vingtaine de projets et programmes sont intervenus dans le sous sous secteur de la sécurité alimentaire, a rappelé mardi l’adjointe au gouverneur de cette région en charge du développement, Aichétou Diallo Bodian.

    « Vingt projets et programmes ont répondu au travail de recueil de données sur la sécurité alimentaire, pour un volume de financement en 2022 de 175 milliards de francs CFA. Cette enveloppe a servi à soutenir la lutte contre l’insécurité alimentaire dans la région de Matam », a dit Mme Bodian.

    L’autorité administrative intervenait lors d’un atelier de partage et de validation de la cartographie sur l’intervention des projets et programmes dans le domaine de la sécurité alimentaire dans cette région nord du pays.

    Au cours de cette rencontre, les acteurs ont proposé un certain nombre de recommandations en vue d’améliorer l’outil d’aide à la décision, qui consiste à disposer d’une cartographie en intégrant de façon large les projets et programmes [qui] ont été omis dans le cadre de cette étude ».

    Citant les autres recommandations, l’adjointe au gouverneur en charge du développement a préconisé une « meilleure prise en compte de certaines localités qui ont été oubliées (…) et assurer un meilleur maillage territorial des interventions pour une prise en compte beaucoup plus effective ».

    De son côté, le chef du bureau régional du Secrétariat exécutif à la sécurité alimentaire, Bocar Koundoul, a précisé que l’objectif de cette cartographie est de permettre ‘’la  photographie du moment pour savoir l’intervenant, le lieu, les bénéficiaires, à quelle période et quels moyens ».

    M. Koundoul a ajouté que ce mécanisme, au-delà d’avoir des données circonstanciées sur les domaines et volumes d’intervention,  »permet de donner à l’autorité les outils qu’il faut pour d’abord harmoniser les interventions et ensuite définir les politiques d’intervention dans le domaine de la sécurité alimentaire ».

    Ce travail de réactualisation permet de donner de la visibilité aux structures  qui viennent appuyer la lutte contre l’insécurité alimentaire, a expliqué Bocar Koundoul.

     »La région de Matam a connu des années compliquées en termes de production, d’accès et de disponibilité. Cet exercice permet au moins de renseigner sur la situation du moment. On sait que s’il y a une insécurité alimentaire, derrière, il faut des actions concrètes en vue d’inverser la tendance », a préconisé le secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire.

    AT/MTN/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Banlieue : des mesures annoncées pour la livraison des ouvrages de lutte contre les inondations

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Banlieue : des mesures annoncées pour la livraison des ouvrages de lutte contre les inondations

    Keur Massar, 9 mai (APS) – Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop, a assuré mardi que toutes les dispositions sont en train d’être prises afin de livrer, dans plusieurs zones de la banlieue dakaroise, les ouvrages destinés à lutter contre les inondations.

    « Nous sommes en train de faire le maximum, d’accélérer à notre niveau, pour livrer dans beaucoup de zones, les ouvrages en cours de réalisation [et destinés à recueillir les eaux pluviales] pour soulager les populations », a-t-il notamment déclaré lors d’une visite dans le département de Keur Massar.

    Il faisait un point de la situation, après s’être rendu dans les communes de Yeumbeul-Sud, Yeumbeul-Nord, Malika, Keur Massar Nord, Keur Massar Sud, où il a visité des ouvrages destinés à lutter contre les inondations.

    Sa tournée dans cette partie de la banlieue de Dakar entre dans le cadre de la campagne nationale de prévention en perspective du prochain hivernage.

    Il s’est agi pour lui de s’enquérir du fonctionnement du système de drainage et de l’état d’avancement des projets de gestion des eaux pluviales.

    « On ne pourra pas livrer d’ici à l’hivernage l’ensemble des projets en matière d’assainissement et d’ouvrages de lutte contre les inondations. Il faut aussi tenir un langage de vérité, mais nous allons accélérer à notre niveau pour pousser tous les acteurs pour avancer », a-t-il déclaré.

    Dans les communes de Keur Massar Nord et Keur Massar Sud, frappées par des inondations ces dernières années, les ouvrages réalisés ont permis de bien drainer les eaux, a-t-il indiqué.

    « Il y a une volonté politique, et avec les investissements, en faisant de la gestion des inondations une priorité dans une grande partie du territoire de Keur Massar, la zone la plus touchée par les inondations ces dernières années, il y a eu beaucoup d’amélioration », s’est félicité Issakha Diop.

    « Nous avons dit aux entreprises de mettre partout où les ouvrages ne peuvent être livrés, un dispositif robuste de pompage », a-t-il informé.

    SG/ASG/BK

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / ‘’Plusieurs progrès’’, des contraintes aussi dans la phase 2 du PSE 

    SENEGAL-ECONOMIE / ‘’Plusieurs progrès’’, des contraintes aussi dans la phase 2 du PSE 

    Dakar, 9 mai (APS) – Le Sénégal a fait ‘’plusieurs progrès’’ sur les plans économique et social, malgré les contraintes auxquelles doivent faire face les collectivités territoriales et le secteur privé, note le rapport diagnostic et de formulation de la stratégie de la phase 2 du Plan Sénégal émergent (PSE).

    Le rapport a été présenté à l’administration, aux élus locaux, au secteur privé, à la société civile, aux universités, aux centres de recherche et aux partenaires techniques et financiers en vue de sa validation.

    Des commissions ayant contribué aux recherches en vue de l’élaboration du rapport ont pris part à la rencontre.

    L’objectif général de l’atelier est de valider le rapport diagnostic et de définir, de façon consensuelle, les ‘’choix stratégiques’’ permettant de lever les contraintes relatives au capital humain, à la protection sociale et au développement durable, afin d’inscrire le Sénégal sur la trajectoire de l’émergence.

    Près de 350 personnes prennent part à cette rencontre de quatre jours.

    ‘’Nous allons procéder à la validation de la phase diagnostic de la deuxième phase du PSE, qui s’est déroulée entre 2019 et 2023 mais aussi des dix dernières années. Donc, c’est l’occasion de parcourir l’état de mise en œuvre pour mesurer les progrès réalisés mais également les difficultés de la mise en œuvre’’, a expliqué Mouhamadou Bamba Diop, le directeur général de la planification et des politiques économiques du Sénégal.

    Il intervenait à l’atelier au nom de la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr.

    ‘’Durant les dix dernières années, le Sénégal a renoué avec des taux de croissance économique supérieurs à 5 %, voire 6 %, en moyenne. On a pratiquement doublé la croissance économique’’, a souligné M. Diop.

    C’est ‘’inédit’’, a-t-il dit en rappelant que le taux de croissance économique tournait autour de 3 % avant 2014.

    Selon les résultats du rapport diagnostic, le produit intérieur brut réel a atteint une croissance moyenne annuelle de 5,8 % sur la période 2014-2023, à la faveur des projets, programmes et réformes mis en œuvre dans l’agriculture, les infrastructures et l’énergie, avec une évolution du revenu par tête de 17,3 % entre 2014 et 2023.

    Sur le plan social, les résultats du diagnostic de la phase 2 du PSE ‘’montrent de réels progrès, en lien avec les efforts continus de l’Etat pour le renforcement du capital humain et l’amélioration du bien-être des populations, notamment avec une progression de l’espérance de vie à 68 ans’’. ‘’Si un enfant est né aujourd’hui au Sénégal, il peut espérer vivre jusqu’à 68 ans’’, a déclaré le directeur général de la planification et des politiques économiques du Sénégal.

    Le rapport diagnostic fait cependant état de plusieurs contraintes liées notamment à la faiblesse des ressources dédiées aux collectivités territoriales. ‘’On a trouvé que c’est une difficulté parce que le développement d’abord local, au niveau territoires. Donc, on souhaite, dans les années à venir, faire des pas en avant conformément à l’acte 3 de la décentralisation en matière de territorialisation des politiques publiques en dotant ces collectivités de plus de moyens, pour qu’elles puissent participer convenablement au développement’’, a affirmé M. Diop.

    Une autre contrainte a été soulevée par le rapport : la faible implication du secteur privé dans la création de richesses et des emplois. ‘’Le secteur privé fait certes des efforts à travers l’investissement privé et les exportations. C’est indéniable mais c’est à améliorer’’, estime Mouhamadou Bamba Diop, soulignant que ‘’les pays les plus avancés ont une meilleure et pleine implication du secteur privé’’.

    ‘’On voudrait donc que les efforts faits par le secteur privé soient renforcés dans les prochaines années, pour qu’il puisse prendre le relais en matière de création de richesses et d’emplois’’, a-t-il-ajouté.

    ABD/ASG/ESF