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Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-AGRICLTURE-FINANCEMENT / Riziculture : le PDCVR veut expérimenter une ligne de crédit finance islamique

    SENEGAL-AGRICLTURE-FINANCEMENT / Riziculture : le PDCVR veut expérimenter une ligne de crédit finance islamique

    Thiès, 9 mai (APS) – Le Projet de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR) va expérimenter une ligne de crédit islamique de plus d’un milliard de FCFA, pour financer la chaîne de valeur riz, grâce à l’appui de la Banque islamique de développement (BID), a indiqué, mardi, à Thiès, Waly Diouf, coordonnateur dudit projet.

    Divers acteurs de la chaîne de valeur riz se sont retrouvés dans la capitale du rail, pour un atelier de partage et de validation des documents relatifs au déploiement de cette ligne de financement islamique du PCVR. Cette rencontre se poursuivra jusqu’à vendredi. Les participants viennent de plusieurs régions du pays (sud, nord, ouest et centre).

    Les banques de la place ne disposant pas suffisamment de ressources pour financer tous les maillons de toute la chaîne de valeur riz avec la seule finance classique, le PDCVR a recouru à la finance islamique pour essayer d’atteindre l’objectif d’autosuffisance en riz, a expliqué M. Diouf, en marge de l’ouverture de cet atelier.

    Le projet veut expérimenter la finance islamique dans le secteur agricole, considéré comme « problématique », avec des besoins en termes de mécanisation, d’intrants, de maîtrise de l’eau, nécessitant d’importantes ressources, a-t-il expliqué.

    Cette ligne de financement islamique viendra « en complément de ce qui se fait », pour donner une seconde chance aux acteurs qui n’avaient plus accès à la finance classique pour des raisons conjoncturelles, a-t-il fait valoir.

    Pour un début, la ligne de crédit est arrêtée à 2 millions d’euros, soit 1,3 milliard FCFA), et des pourparlers sont en cours pour la loger à la Banque islamique du Sénégal (BIS).

    Le projet a recruté un consultant qui a mené une étude de diagnostic, faisant l’état de la riziculture et de son financement, pour proposer des mécanismes et outils par lesquels cette ligne de financement islamique peut être déployée.

    Selon le consultant Abdou Karim Diaw, il s’agissait à travers cette étude menée dans une bonne partie des régions du pays, de rencontrer les acteurs de la chaîne, du producteur au commerçant, en passant par le transformateur, pour recueillir leurs besoins de financement.

    À partir de ces expressions de besoin, il fallait leur proposer des mécanismes de financement conformes à la charia, et répondant à leurs besoins, grâce à un benchmarking pour identifier les meilleures pratiques en la matière.

    Dans la finance classique, il faut rembourser aussi bien le principal que l’intérêt, du prêt contracté, alors que dans la finance islamique, il est question d’un « partage de risques » et des bénéfices, entre le prêteur et le bénéficiaire du crédit.

    La banque accompagne du début à la fin son client. Pour ce qui est du matériel, elle ne remet pas directement de l’argent au bénéficiaire du crédit, évitant ainsi tout détournement d’objectif. Elle le lui remet en nature, moyennant un paiement échelonné avec une marge bénéficiaire.

    Ce « changement de paradigme » à opérer par rapport à la finance classique justifiait la tenue de cet atelier qui regroupe des acteurs de toute la chaîne de valeur.

    Si la ligne produit des résultats probants, la Banque islamique est prête à augmenter le crédit octroyé, a dit Waly Diouf, ajoutant que les autorités sont aussi prêtes, le cas échéant, à la renforcer et à l’élargir à d’autres secteurs.

    L’étude a montré que le Sénégal dispose d’un potentiel en termes de riziculture qui est exploité à « moins de 50% », avec notamment ses terres arables, ses ressources hydriques, humaines.

    Cependant, cette activité est confrontée à des « goulots d’étranglement » liés au financement, au renforcement des capacités des acteurs en techniques culturales, ou encore aux intrants et à la mécanisation.  La structure du sol dans certaines zones reste aussi une difficulté.

    ADI/BK/ASG

  • Les commissions chargées de la régulation des prix du loyer dans la région de Dakar installées

    Les commissions chargées de la régulation des prix du loyer dans la région de Dakar installées

    Dakar, 9 mai (APS) – Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana, a procédé à l’installation des démembrements de la Commission nationale de la régulation des loyers du Sénégal (CONAREL) dans la région de Dakar, a constaté l’APS, mardi.

    Il s’agit de la commission régionale et des commissions départementales de Dakar, Guédiawaye, Keur Massar, Pikine et Rufisque, qui sont chargées de réguler les prix du loyer et de régler les contentieux entre les bailleurs et les locataires.

    ‘’Chaque fois qu’il y a un différend entre les bailleurs et les locataires, ils pourront saisir ces commissions mises en place pour rappeler les dispositions relatives à la loi portant baisse des prix du loyer et aux contrats de location’’, a expliqué M. Fofana.

    L’installation de la commission régionale et des commissions départementales marque le démarrage de leurs activités.

    ‘’Depuis mars dernier, les services régionaux du commerce recevaient des réclamations, des plaintes et des signalements en attendant la mise en place des commissions régionales’’, a-t-il ajouté.

    Les commissions chargées de réguler les prix du loyer permettront d’éviter ‘’la lourdeur des procédures’’ en matière de contentieux entre les bailleurs et les locataires, selon Abdou Karim Fofana.

    Elles sont un cadre de discussion, d’échange et d’arbitrage, a-t-il dit.

    Les commissions doivent faire en sorte que la loi portant baisse des prix du loyer soit ‘’connue et acceptée de tous’’, selon M. Fofana.

    Momar Ndao, le président de la CONAREL, a rappelé que la création de ladite instance est ‘’l’aboutissement d’un combat’’, celui de la baisse des prix du loyer, mené par les locataires et les associations de consommateurs depuis plusieurs années.

    ‘’Nous en sommes aujourd’hui à l’achèvement d’un combat entamé en 2006’’, a souligné M. Ndao, ajoutant que ‘’tous les textes relatifs aux prix du loyer concourent à prendre en compte les intérêts du bailleur et ceux du locataire’’.

    ‘’Nous espérons que la CONAREL prendra en compte les besoins des bailleurs et des locataires. Nous sommes des médiateurs et, à ce titre, nous espérons que l’installation des commissions sera le premier des actes à poser pour mieux réguler le secteur de l’immobilier au Sénégal’’, a dit Cathy Suarez, la présidente de l’Association nationale des agences immobilières du Sénégal.

    Ibrahima Camara, intervenant à la cérémonie d’installation des commissions au nom des propriétaires des maisons à louer, a tenu à préciser qu’ils ont été des locataires avant de devenir bailleurs. ‘’Nous savons ce que chacune des parties endure. J’espère que l’objectif du gouvernement est de permettre à chaque Sénégalais de disposer d’un toit’’, a-t-il affirmé.

    Alassane Sène, le président de l’Association de défense des locataires du Sénégal, a salué l’installation des commissions. L’association qu’il dirige ‘’ne défendra pas les mauvais payeurs’’, a-t-il prévenu.

    Une baisse des prix du loyer est en vigueur depuis le 1er mars dernier.

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE-SOCIETE / Treize recommandations émises pour une bonne préparation de la Tabaski 2023

    SENEGAL-ELEVAGE-SOCIETE / Treize recommandations émises pour une bonne préparation de la Tabaski 2023

    Diamniadio, 9 mai (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a décliné mardi les treize recommandations devant être mises en œuvre par les ministères concernés en vue d’une bonne préparation de la Tabaski, la plus grande fête musulmane, prévue cette année vers la fin du mois de juin.

    L’une d’elle concerne les ministres des Forces Armées et de l’Intérieur, qui devront veiller à ‘’assurer la sécurité des personnes et des biens au niveau des points d’entrée aux frontières, le long des axes routiers, au niveau des zones d’attente et des points de vente’, a indiqué le chef du gouvernement.

    Il clôturait un conseil interministériel sur la préparation de la Tabaski, lors duquel il a recueilli les préoccupations des acteurs, notamment des éleveurs venus en masse. Il a ajouté que les ministres des Forces armées et de l’Intérieur coordonneront leurs interventions pour  »faciliter la circulation des véhicules transportant des moutons vers les marchés’’. Cela devra passer notamment par ‘’la tolérance de la présence à bord de chaque camion ou wagon de trois bergers chargés de la surveillance des moutons », a déclaré Amadou Ba, par ailleurs, en charge de l’Elevage et des Productions animales.

    En vertu des recommandations formulées au terme de la rencontre, il est demandé aux ministres des Finances, de l’Intérieur et des Collectivités territoriales de veiller à l’application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski à l’entrée du Sénégal, le long des axes routiers, au niveau des zones d’attente et des points de vente.

    Il est recommandé aux ministres de l’Intérieur, des Collectivités territoriales, et de l’Elevage de prendre les dispositions nécessaires, en relation avec le ministre de l’Eau, le ministre des Energies, le ministre de la Santé ainsi que les maires, pour l’aménagement de points de vente autorisés, le désencombrement des sites et leur nettoyage avant, pendant et après la fête de Tabaski, ainsi que la mise à disposition de tentes.

    Le PM a aussi souligné que le ministre des Affaires étrangères prendra ‘’toutes les dispositions nécessaires afin d’assurer la traversée des moutons au niveau de la République de Gambie pour l’approvisionnement des régions sud et d’encourager l’importation des moutons notamment à partir du Mali et de la Mauritanie’’.

    Pour le ministre des Finances, Amadou Ba insiste qu’il devra faciliter ‘’la mobilisation des ressources destinées à la préparation de la Tabaski et inscrites au budget du ministère de l’Elevage et des Productions animales ainsi que la libération des indemnités de déplacement sous forme de Caisse d’avance pour la prise en charge efficiente des agents qui seront en mission’’.

    Les ministres des Transports, du Commerce et de l’Elevage faciliteront ‘’une concertation entre les transporteurs et les opérateurs de moutons de Tabaski, (…) afin d’éviter la surenchère souvent observée dans ce domaine à l’approche de la fête’’.

    Le Premier ministre a donné des instructions au ministre de la Santé de mettre en place des postes de santé rapprochés au niveau du foirail et des points de vente de Dakar, ainsi que des équipes de préventionnistes au niveau des différents points de vente.

    Le ministre du Commerce, quant à lui, devra inciter les provendiers à faciliter aux opérateurs l’accès aux aliments usinés, par l’installation de stocks rapprochés au niveau des points de vente autorisés. De même devra-t-il veiller à l’application des prix fixés.

    Le ministre de l’Eau est invité à mettre à la disposition du ministère de l’Elevage 12 camions-citernes pour le ravitaillement en eau des points de vente, tandis que le ministre de la Communication, en relation avec le ministre de l’Elevage, mettra en œuvre une stratégie visant à favoriser une transparence des marchés.

     La Banque agricole du Sénégal, la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes et les mutuelles concernées diligenteront l’instruction des dossiers de crédit déposés par les opérateurs pour les besoins de l’opération Tabaski.

    Les gouverneurs de région coordonneront la mise en œuvre des plans d’action régionaux définis lors des comités régionaux de développement (CRD), en particulier l’identification, l’aménagement avec les commodités requises et le nettoyage des sites de vente de moutons en rapport avec les maires et le renforcement de la sécurité au niveau de ces points de vente, a relevé le Premier ministre.

    ADL/ASG/MTN

  • SENEGAL-ELECTIONS-FICHIER / Listes électorales : Diourbel enregistre 4537 nouvelles inscriptions et 1383 modications

    SENEGAL-ELECTIONS-FICHIER / Listes électorales : Diourbel enregistre 4537 nouvelles inscriptions et 1383 modications

    Diourbel, 9 mai (APS) – Au total, 4537 nouvelles inscriptions et 1383 modications ont été enregistrées dans le département de Diourbel (centre) à l’issue de la révision exceptionnelle des listes électorales, à indiqué à l’APS, le préfet du département, Mamadou Khouma.

     »Sur les 13 commissions, nous avons comptabilisé 4537 inscriptions nouvelles, dont 2814 à Diourbel (62%), 517 à Ndindy (13%) et 1146 à Ndoulo (25%), a-t-il fait savoir.

    le préfet du département de Diourbel a fait état de  1383 modifications au cours de la période de révision exceptionnelle des listes électorales.  »Et à ce niveau, la commune de Diourbel revient toujours en tête avec 53% des modifications, suive par l’arrondissement de Ndoulo avec 27% et celui de Ndindy avec 25% », a énuméré Mamadou Khouma.

    L’autorité préfectorale a fait remarquer « qu’aucune décision judiciaire n’a été enregistrée dans le département, durant la période contentieuse ».

    M. Khouma s’est par ailleurs réjoui de l’implication des acteurs, notammet les différents états-majors politiques pour la « qualité dans le travail de sensibilisation du début jusqu’à la fin du processus ».

    MK/MTN

     

  • SENEGAL-METEO / Hivernage : un hivernage excédentaire prévu sur les façades ouest et nord (ANACIM)

    SENEGAL-METEO / Hivernage : un hivernage excédentaire prévu sur les façades ouest et nord (ANACIM)

    Dakar, 9 mai (APS) – La situation pluviométrique sera excédentaire sur les façades ouest et nord du Sénégal, à l’occasion du prochain hivernage, a indiqué Ousmane Ndiaye, le directeur de l’exploitation de la météorologie à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    ‘’Cette année, on assistera à une situation pluviométrique excédentaire à [certains] endroits–dans la façade ouest, nord– et normale au sud-est. Cette situation est attendue également dans [d’autres] endroits dans la partie centre-sud du Sénégal », a-t-il dit.

    Ousmane Ndiaye s’entretenait avec des journalistes lors d’un atelier de restitution des prévisions saisonnières pour la saison des pluies 2023. Selon lui, cet exercice donne un peu les tendances qui seront affinées au fur et à mesure du cheminement de l’année. Il a ajouté qu’un bulletin de mise à jour sera émis pour un meilleur suivi de la situation.

    Il a rappelé que lors de l’hivernage précédent, les cumuls pluviométriques avaient été ‘’excédentaires dans certaines zones’’ du pays.

    Il a annoncé que les premières pluies de l’hivernage 2023 sont attendues  »dès ce mois de mai ».  L’ANACIM transmettra des informations aux agriculteurs afin de ‘’les aider à savoir la période probable d’une pause pluviométrique de 10 à 20 jours ».

    ‘’Cette information demeure très importante pour l’agriculture et on le fera dès l’installation des pluies », a-t-il précisé. Il a annoncé qu’une deuxième prévision est prévue après installation de l’hivernage pour déterminer la durée des pluies. Il s’agira, a-t-il expliqué, de permettre aux experts de l’agriculture de suggérer aux producteurs les types de semences ou variétés adaptées pour la saison.

    Le chef de la division hydrologie à la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau, Bakary Faty, a expliqué qu’au regard des résultats prévisionnels climatiques obtenus, on peut retenir également pour cette année, une montée des eaux du fleuve Sénégal.  »La même tendance sur la montée des eaux est arrivée aussi l’année dernière’’, a-t-il rappelé.

    Il a indiqué que les prévisions montrent une situation hydrologique normale à excédentaire dans le bassin du fleuve Sénégal, d’une part, et une situation excédentaire à normale pour celui de la Gambie, d’autre part.

    ‘’Il pourrait y avoir des débordements des cours d’eaux dans la même zone [fleuve Sénégal], car l’année hydrologique écoulée, nous avions assisté à un dépassement de la cote d’alerte à Matam pendant 40 jours’’, a-t-il rappelé.

    AMN/AB/ASG

  • SÉNÉGAL-INSITITUTIONS-AMBITIONS / Abdoulaye Daouda Diallo veut privilégier  »l’anticipation et la prospection » à la tête du CESE

    SÉNÉGAL-INSITITUTIONS-AMBITIONS / Abdoulaye Daouda Diallo veut privilégier  »l’anticipation et la prospection » à la tête du CESE

    Dakar, 9 mai (APS) – Le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, installé mardi dans ses fonctions, a promis de privilégier « l’anticipation et la prospection » à la tête de cette institution, en vue d’en faire un  »lieu de réceptacle et d’élaboration d’idées novatrices » aptes à éclairer l’action des décideurs publics.

    Abdoulaye Diallo, inspecteur des impôts et domaines et plusieurs fois ministre depuis 2012, occupait le poste de directeur de cabinet du président de la République avant d’être porté à la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le 24 avril dernier.

    Il remplace l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, qui a démissionné de la présidence du Conseil économique, social et environnemental, en même temps que ses deux camarades de parti, Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop, quittaient le gouvernement.

    Le nouveau président du CESE a été installé, mardi, dans ses nouvelles fonctions par le deuxième vice-président du CESE, Mody Guiro, en présence du ministre en charge des relations avec les Institutions, Samba Sy.

     »Vous pouvez deviner l’honneur qui m’envahit en revenant dans cette auguste institution dont j’ai été le secrétaire général de 2004 à 2007 à une époque où elle s’appelait Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (CRAES) », a d’abord relevé Abdoulaye Daouda Diallo, lors de son installation officielle dans ses nouvelles fonctions.

    Il dit considérer le Conseil économique social et environnemental comme un lieu  »d’élaboration et de réceptacle d’idées novatrices ». Aussi invite-t-il ses conseils à faire preuve  »d’anticipation et de prospection pour permettre à l’institution de mieux jouer son rôle de veille et d’alerte », afin que cette institution puisse se hisser « à la hauteur des attentes des populations ».

     »Il nous faut sortir de la quotidienneté pour privilégier la prise d’initiatives et de propositions concrètes qui doivent être notre crédo », a suggéré Abdoulaye Daouda Diallo, appelant les conseillers à mettre à profit des  »partenariats avec des centres de recherches et des institutions sœurs dans le monde ».

    Selon Abdoulaye Daouda Diallo, le contexte économique, politique et environnemental actuel « appelle à cette prise de conscience ».

    Il a insisté sur les questions climatiques et la dégradation des sols, non sans évoquer la nécessité de réfléchir sur une  »adaptation du cadre juridique » face à l’émergence de nouveaux métiers.

    « La tâche est ardue et immense, mais largement à notre portée », a-t-il dit.

    Le président du Conseil économique, social et environnemental s’est toutefois félicité de la  »diversité » caractérisant le CESE dont les membres sont issus de milieux socioprofessionnels différents.

    Abdoulaye Daouda Diallo a aussi félicité son prédécesseur Idrissa Seck pour  »le travail abattu à la tête du CESE ».

    Venu représenter le gouvernement, le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy a salué « les qualités personnelles et professionnelles » du nouveau président du CESE, présentant Abdoulaye Daouda Diallo comme un « modèle achevé du commis de l’Etat ».

    Il s’est dit convaincu que sa  »touche personnelle va apporter du relief » au Conseil économique, social et environnemental.

    SMD/BK/ASG

     

  • SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / ‘’Choose Africa II’’, une tournée africaine de promotion de l’entrepreneuriat lancée à Dakar

    SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / ‘’Choose Africa II’’, une tournée africaine de promotion de l’entrepreneuriat lancée à Dakar

    Dakar, 9 mai (APS) – L’Agence française de développement (AFD) a procédé, mardi à Dakar, au lancement officiel de ‘’Choose Africa II’’, une tournée visant à promouvoir un nouvel instrument financier destiné à soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation sur le continent africain, a constaté l’APS.

    Papa Amadou Sarr, directeur exécutif de l’AFD en charge de la mobilisation et des partenaires financiers a notamment lancé la tournée officielle du programme en collaboration avec la Banque publique d’investissement (BPI) dans le cadre de la promotion de l’initiative dénommée ‘’Choose Africa II’’.

    ‘’Nous sommes aujourd’hui ici à Dakar pour le lancement officiel d’un programme qu’on appelle choose Africa II qui doit nous conduire dans une dizaine de pays africains’’, a-t-il souligné en s’adressant à des journalistes.

    L’étape sénégalaise de cette tournée (du 8 au 9 mai), est articulée autour de rencontres avec des officiels et décideurs avec l’objectif de préparer un sommet consacré au Nouveau pacte financier’’ prévu en juin et auquel l’AFD est associée de près.

    Le programme financé à hauteur de 3,5 milliards d’Euros prévoit de mettre en place un guichet permettant d’accompagner les petites et moyennes entreprises (PME), a rappelé M. Sarr en insistant sur le fait que l’objectif était de renforcer les partenariats entre les secteurs privés français et africain

    ‘’On met en place des systèmes de financement en prêt souverain où c’est l’Etat qui les rétrocède aux structures d’accompagnement des entrepreneurs. Il peut s’agir de banques d’investissement ou de PME’’, a-t-il précisé.

    Il a signalé que le projet était la continuation du programme ‘’Choose Africa I’’ qui avait été lancé en 2018 au Sénégal par le ministre français de l’Economie et des finances, Bruno Le Maire’’.

    Le responsable de l’AFD a fait savoir que les financements allaient de 1000 à 5 millions d’Euros suivant la taille des entreprises bénéficiaires.

    Papa Amadou Sarr a assuré que cette initiative traduisait la volonté du gouvernement français de mettre la jeunesse, les femmes, les entrepreneurs, le secteur privé, la société civile au cœur des relations franco-africaines.

    Outre le Sénégal, la tournée va conduire la mission de l’AFD et de BFI au Togo, au Bénin, à la Côte d’Ivoire, au Kenya, à l’Angola, en RDC, au Congo, au Ghana et au Cameroun, a dit M. Sarr non sans rappeler que la diaspora africaine de France était concernée par le programme.

    Les initiateurs de cette tournée veulent terminer leur périple d’ici au 22 et 23 juin afin de pour pouvoir lancer cette nouvelle dynamique entrepreneuriale.

    CS/AKS

     

     

  • SENEGAL-ELEVAGE-SOCIETE / Tabaski 2023 : le gouvernement table sur 810 000 têtes de moutons

    SENEGAL-ELEVAGE-SOCIETE / Tabaski 2023 : le gouvernement table sur 810 000 têtes de moutons

    Diamniadio, 9 mai (APS) – Le gouvernement sénégalais table, pour la prochaine fête de Tabaski, sur un objectif de 810 000 têtes pour approvisionner le marché national en moutons, dont 260 000 pour la seule région de Dakar, a annoncé mardi Amadou Ba, Premier ministre à l’ouverture mardi d’un conseil interministériel sur la préparation de cette fête musulmane prévue en fin juin.

    A l’analyse ‘’des résultats probants enregistrés en termes d’approvisionnement du marché, le Chef de l’Etat a apprécié le travail remarquable accompli par l’ensemble des acteurs lors de l’édition 2022. D’où la reconduction de l’objectif’’, a souligné le Premier ministre également chargé de la gestion du secteur de l’Elevage et des Ressources animales,.

    ‘’Si chacun de nous, comme dans le passé, joue sa partition dans la mise en œuvre des activités prévues dans le plan d’actions, je ne doute pas un seul instant de l’atteinte de cet objectif d’approvisionnement et ainsi de la réussite totale de l’organisation au grand bonheur des fidèles’’, a déclaré Amadou Bâ à l’ouverture de la réunion.

    Celle-ci a vu la présence du ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba, du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Abdoulaye Saydou Sow, du ministre des Collectivités locales, Mamadou Tall et du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam. Des représentants d’éleveurs, de l’administration territoriale et divers acteurs du secteur étaient également présents à la rencontre, qui a eu lieu Diamniadio.

    Amadou Ba a rappelé que le chef de l’Etat avait demandé à ce que ‘’toutes les dispositions soient prises pour un approvisionnement correct du marché national en moutons de Tabaski’’. L’objectif est, selon lui, de satisfaire la demande des consommateurs en béliers accessibles et répondant aux critères prescrits par la religion musulmane.

    En 2022, sur un objectif de 810 000 têtes à l’échelle nationale, les services de l’élevage avaient recensé 901 768 sujets à la veille de la fête de Tabaski.

    Aussi, le Premier ministre s’est-il réjoui de ‘’la bonne organisation de l’édition précédente ainsi que du succès qui en a résulté’’, saluant l’ensemble des acteurs pour leur professionnalisme et leur engagement.

    Il a cité à cet égard l’administration territoriale, les maires, les services techniques étatiques, les institutions financières, les éleveurs, les opérateurs de Tabaski, les organisations professionnelles d’éleveurs, les organisations de transporteurs, les associations de consommateurs, les provendiers et la presse.

    A moins de deux mois de l’Aid El Kebir, il a rappelé ‘’quelques points essentiels pour assurer un bon approvisionnement du marché national’.

    Il s’agit notamment de la mobilisation de la production locale qui est relativement importante, la mise à disposition rapide des financements aux opérateurs,  de l’identification et de l’aménagement des sites de vente afin d’offrir aux opérateurs et consommateurs des conditions d’accueil optimales mais également  la facilitation du transport du bétail.

    En sa qualité de ministre de l’Elevage et des Ressources animales, depuis  le 18 avril 2023, Amadou Ba a signé la Lettre circulaire portant sur l’assouplissement du contrôle des camions et des véhicules transportant des moutons et l’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski.

    A la suite du Premier ministre, la Direction de l’élevage a présenté les détails des mesures prises par le gouvernement pour faciliter l’approvisionnement du marché et les statistiques enregistrées  en 2022 ainsi qu’un résumé du plan d’actions pour la préparation de l’édition 2023.

    Les discussions ouvertes avec les éleveurs permettront au terme de la rencontre l’identification des problèmes éventuels rencontrés en 2022 et des propositions concrètes pour assurer un approvisionnement correct du marché en moutons de Tabaski afin de satisfaire les besoins des fidèles.

    ADL/ASG/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE/ / Ziguinchor : le bureau du comptable matière du lycée Djignabo Bassène incendié (censeur)

    SENEGAL-SOCIETE/ / Ziguinchor : le bureau du comptable matière du lycée Djignabo Bassène incendié (censeur)

    Ziguinchor, 9 mai (APS) – Le bureau du comptable matière du lycée Djignabo de Ziguinchor (sud) a été incendié, dans la nuit de lundi à mardi, par des manifestants après la condamnation en appel de l’opposant Ousmane Sonko, a appris l’APS du censeur dudit lycée, Demba Sagna.

    « Hier, vers 22 heures, une bande de jeunes manifestants a complètement calciné le bureau du comptable matière du lycée », a-t-il expliqué, précisant que des rames de papier, fournitures d’imprimerie, tablettes numériques, marqueurs, ont été réduits en cendre. Demba Sagna précise que le feu a été maîtrisé aux environs de 23 heures.

    Le censeur a indiqué que les manifestants ont défoncé les portes, cassé et mis le feu au bureau du comptable matière du lycée. Le bureau de l’intendant du lycée a été également saccagé par les manifestants, a-t-il signalé.

    « C’est une situation qui est regrettable, a réagi à l’APS l’inspecteur d’académie de Ziguinchor, Cheikh Faye. Ces dernières années, nous avons déployé des efforts monstres pour rénover et réhabiliter ce lycée, qui est un joyau et une vitrine de Ziguinchor. »

    Le leader du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), Ousmane Sonko, a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la Cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques.

    L’opposant était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.

    La Cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de l’opposant en première instance à verser des dommages et intérêts d’un montant de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Un important dispositif sécuritaire a été mis en place dans certains coins de la ville de Ziguinchor, dès les premières heures de la matinée, par les forces de défense et de sécurité pour parer à tout débordement.

    Un dispositif qui n’a toutefois pas empêché certains militants de manifester leur mécontentement notamment dans les quartiers  de Lyndiane, Grand-Dakar et Yamatogne.

    Le bureau du poste finance de ce quartier a été  incendié par des manifestants. Le calme est revenu quelques heures après dans la principale ville du sud du pays.

    MNF/ASB/ASG

  • SENEGAL-SANTE/ / Couverture sanitaire universelle : l’ANACMU forme ses agents sur les risques financiers liés à la maladie

    SENEGAL-SANTE/ / Couverture sanitaire universelle : l’ANACMU forme ses agents sur les risques financiers liés à la maladie

    Dakar, 9 mai (APS) – La protection contre les risques financiers liés à la maladie est un moyen permettant à tous les Sénégalais d’accéder à des soins de santé sans que cela n’impacte leurs revenus, a affirmé mardi, le directeur de l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU), Docteur Bocar Mamadou Daff.

    ‘’ L’engagement de l’ANACMU a formé ses cadres et agents dans des domaines aussi stratégiques et sur des thématiques d’actualité, dans un contexte caractérisé par la volonté des pays africains à faire de la couverture sanitaire universelle une réalité, est également en droite ligne avec notre objectif de repositionner l’ANACMU dans son rôle d’assureur principal, conformément aux réformes et nouvelles orientations en cours de mise en œuvre’’, a indiqué le Dr Daff.

    Le directeur de l’ANACMU s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de formation axé sur le thème ‘’les mécanismes de protection contre les risques financiers liés à la maladie, pilier essentiel de la couverture sanitaire universelle’’. Cet atelier est organisé à Dakar au profit des cadres des 14 régions de l’ANACMU, en partenariat avec la faculté des sciences de la santé de l’université Amadou Hampathé Bâ.

    La formation sur les risques financiers, a précisé Dr Daff, ‘’c’est en réalité une de nos missions pour permettre à tous les Sénégalais de pouvoir accéder à des soins selon leurs besoins sans que cela n’impacte leurs revenus’’. Il estime qu’il est ‘’important’’ pour l’ANACMU de disposer pour ses cadres des outils nécessaires, pour ‘’mettre en œuvre’’ une telle politique.

    Ces outils, a affirmé Dr Daff, consistent à apporter une réponse à la question de savoir ‘’comment gérer l’assurance maladie, comment contrôler les risques, comment définir les paquets de soins les plus pertinents, comment éviter les abus, et les fraudes, et surtout d’attendre de  tomber malade pour s’enrôler’’.

    Pour le directeur de l’ANACMU, ‘’la concrétisation de cette vision nécessite évidemment des ressources humaines de qualité, bien formées, avec de solides compétences techniques et pédagogiques, qui faciliteront un déploiement efficace de la CMU et une bonne conduite du changement, pour relever les défis de l’heure’’.

    Il s’agit, entre autres défis, de la digitalisation des procédures de gestion de la CMU, de la définition de mécanismes d’achat stratégiques des prestations de services de santé, pour une rationalisation des ressources de l’assurance maladie, du contrôle médical des prestations et de la gestion des risques ; de la réalisation d’études, de la promotion de la recherche-action et de la production et la gestion des connaissances, de la définition de stratégies de financement du programme CMU.

    ‘’L’exercice qui nous réunit, entre dans la formation continue après la signature d’une convention entre l’université Amadou Hampathé Bâ et l’Agence de couverture maladie universelle’’, a expliqué le Pr Galaye Sall, doyen de la faculté des sciences de la santé de l’université Amadou Hampathé Ba.

    ‘’Il s’agit de renforcer les compétences des participants sur les mécanismes de financement de la santé avec une attention particulière sur la stratégie nationale de financement de la santé pour tendre vers la couverture sanitaire universelle mais aussi les mécanismes alternatifs de financement’’, a précisé le Pr Sall.

    ‘’Devenir, à l’horizon 2035, un organisme de protection sociale de référence internationale qui garantit aux populations résidant au Sénégal, sans aucune forme d’exclusion, une couverture universelle du risque financier lié à la maladie’’ est la vision du plan stratégique 2023-2027 de l’ANACMU.

    SKS/ASG/ASB